vendredi 3 mai 2024

Erika : Dresseuse de Couples -12- Chantage au Cabinet

 

Ce matin, Erika est pensive. Quand elle est arrivée au cabinet, elle a pu voir le virage triste de Maeva, la jeune secrétaire. Ce visage presque sans expression que la jeune femme traîne depuis qu’elle travaille ici. Elle va proposer à la jeune femme de venir déjeuner avec elle, car elle pense connaître la raison de cette tristesse Pour une fois, elle n’a aucune envie de faire de cette femme une de ses soumises. Maeva n’a pas besoin de cela.

Avec Elise et Gilles, ils l’avaient recrutée quelques années plus tôt alors qu’elle sortait d’une mauvaise histoire d’amour. A l’époque, Erika ignorait que Gilles avait profité de la faiblesse de Maeva pour abuser d’elle et la maintenir dans un état de sujétion. Mais les récentes révélations de Jean-Bernard lui avaient ouvert les yeux. Elle allait venger Maeva et toutes celles abusées par Gilles. Mais pour cela, elle aura besoin de l’aide de Melody.

En effet, depuis quelques jours elle surveille les agissements de son confrère et comme le lui avait dit Jean-Bernard, Gilles continue toujours d’abuser de ses patientes. Elle en a eu confirmation quand discrètement elle avait pu cacher dans le cabinet de Gilles un petit enregistreur, toujours se méfier des grands bacs contenant des plantes vertes. Ce qu’elle avait pu entendre depuis son cabinet ne laissait aucun doute sur le comportement de Gilles. Il avait demandé ou plutôt contraint Maeva à le sucer, puis dans la journée, il avait d’ailleurs sodomisé sans douceur une jeune patiente que sa mère avait accompagnée chez le gynécologue.  Erika l’avait vue sortir du cabinet les yeux mouillés. Elle avait réussi à récupérer ses coordonnées et elle espérait que Melody recueillerait ses confidences.

— Maeva !

— Oui Madame !

— Voulez-vous venir déjeuner avec moi ?

— Euh ! C'est-à-dire que Monsieur Mertault souhaite ma présence pour un dossier…

— Maeva, je sais pertinemment de quel dossier il s’agit. Ce dossier peut attendre. D’ailleurs je vais lui dire moi-même que tu viens déjeuner avec moi.

— Oui ! Madame… dit Maeva d’une petite voix timide mais surtout effrayée.

— Bien, prends ta veste et suis-moi !

Sans attendre la réponse de Maeva, Erika ouvre la porte du cabinet et sort sur le palier. Les deux femmes trouvent une table à la terrasse d'une brasserie, Maeva regarde la carte un peu effrayée par les tarifs.

— Je t’invite, ne t’inquiète pas !

— Merci Madame !

— Bon ! Parle-moi franchement ! Quelles sont tes relations avec Gilles ?

— Madame, je vous en prie… S’il vous plaît !

Erika prend les mains de Maeva dans ses mains, pour la rassurer. Elle lui dit qu’elle n’est pas là pour la juger mais qu'elle veut absolument savoir ce que Gilles lui fait subir.

— Je suis au courant de ce qu’il se passe dans son cabinet quand il te convoque…

— C’est terrible Madame !

— Oui je sais. Mais je suis de ton côté. Il abuse de toi ? N’est-ce pas ? Il te viole ?

— Oui… et pire encore !

— Alors écoute ! Je te promets que cela ne se reproduira plus, mais il faut que tu me fasses confiance.

— Mais Monsieur Mertault menace de me renvoyer si je ne lui obéis pas !

— Cela non plus ne se produira pas ! Fais-moi confiance !

— Oui Madame…

— Alors écoute-moi bien ! Voilà ce que l’on va faire !

Erika dévoile son idée à Maeva qui retrouve le sourire même si elle va devoir encore pour quelques jours subir les assauts de son patron. Mais le jeu en vaut la chandelle, se rassure-t-elle.

***

Dans la soirée, Erika prend contact avec Melody. Son amie de toujours est une experte de la sécurité informatique et très peu d'ordinateurs lui résistent et surtout pas un ordinateur personnel comme ceux qu'ils utilisent au cabinet. Quand Erika lui explique les raisons de sa demande, Melody n'hésite pas. "Je prends le premier train" dit-elle à Erika. Et plus, cela lui donnera l'occasion de revoir Petit Chien. Il la lèche divinement bien !

Le lendemain soir, Erika et Maeva observent Melody concentrée devant l'écran de l'ordinateur de Gilles. Comme elle s'y attendait, il ne lui faut pas plus de cinq minutes pour accéder à tous les fichiers de Gilles. Malgré tout, celui-ci est prudent et les fichiers les plus compromettant ne sont pas sur son disque dur, mais quelque part dans le Cloud. Ce détail ne rebute pas Melody, qui charge l'ensemble des données sur un disque.

— On s'attaque à celui d'Elise ?

— Non, je pense que l'on a assez de matériel compromettant ! Qu'en penses-tu, Maeva ?

— Oh Madame, c'est sûr ! Ils vont bien déguster ces salauds !

— Calme-toi, petite ! Allez viens, on va aller fêter cela chez moi.

Chez Erika, avec une bouteille de champagne et un plateau de sushis, elles regardent les données qu'elles ont récupérées. Maeva est blême, Erika et Melody, folles de rage. Elles ont beau être des dominatrices comme Gilles, elles n'ont jamais violé, ni contraint personne ! Enfin presque pense Erika, la séance de Marie-Gabrielle avec Jean-Bernard est limite, mais Marie-Gabrielle savait ce qui l'attendait en entrant dans la boîte.

***

—Tu es prête ? Demande Melody à Erika.

— Oui, je suis bien remontée. On n'a rien oublié, tu as pris tout le matériel ?

— Alors ! Commençons !

Grâce à la caméra cachée dans le cabinet de Gilles, les deux femmes savent qu'il est en train d'abuser d'une de ses patientes.

Erika, sans s'annoncer, entre dans le cabinet de Gilles. Elle le surprend le pantalon et le caleçon aux chevilles. Il s’est enfilé entre les cuisses d'une femme allongée sur la table d'examen.

— C'est fini pour toi, ordure ! dit-elle d'une voix forte et ferme.

Gilles, surpris, se retourne et tente de se justifier en bégayant. Melody, qui a suivi Erika, prend la patiente dans ses bras et la fait sortir du cabinet pour la rassurer. Elle l'emmène dans le cabinet d'Erika, elle la console et la fait parler. Elle prend soin d'enregistrer les paroles de la femme.

— Tu n'as rien à dire ! Tu es un violeur en série ! Et cela ne date pas d'hier ! Je le sais !

Gilles bafouille et s'emmêle dans ses tentatives d'explication. Comme tous les harceleurs et violeurs, il raconte que ce sont ces femmes qui l'ont excité et qu'elles n'attendent que cela. C'est lui la victime !

— Maeva aussi, elle t'a cherché ? Et l'étudiante et la gamine venue pour sa première visite, elles aussi, elles étaient demandeuses ! Cela suffit !

— Mais Erika ! Je t'en prie ! Comprends-moi !

— Ce que je comprends, c'est que tu vas passer quelques années en prison et de ce que je sais, la prison n'est pas un lieu agréable pour les violeurs. Et crois-moi, tes codétenus sauront ce que tu as fait !

— S'il te plaît, non pas ça, pense à Elise !

— Elise, justement, parlons-en d'Elise ! Elle t'a couvert combien de fois ? Dix fois ? Vingt fois ? Trente fois ?

Gilles baisse la tête encore plus piteusement, si cela était possible. Un homme est déjà ridicule quand il a le caleçon aux chevilles mais avec le sexe mou, cela en deviendrait pathétique si ce n'était pas si dramatique.

— C'est simple Gilles ! Soit Elise et toi faites tout ce que je vous dis, soit les flics auront tous sur leur bureau !

— Oui, Erika nous ferons tout ce que tu veux ! répond aussitôt Gilles sentant que c’est sa seule issue.

— Très alors ! A poil !

— Gilles s'empresse d'obéir et il se retrouve nu devant Erika qui lui ordonne de s'installer à la place de la femme. Elle lui attache les chevilles dans les étriers et écarte ses cuisses.

— Maeva ! Peux-tu dire à Elise que son mari aurait besoin de la voir, elle sait pourquoi !

— Oui Madame Erika, lui répond Maeva un sourire au coin des lèvres.

Elle informe donc Elise de la demande de Gilles. Elise sort en blouse de son cabinet et entre sans se douter de rien dans celui de son mari. Quand elle ouvre la porte, elle pousse un cri de surprise et recule.

Mais, Maeva qui l'a suivi un sac de sport à la main, la force à entrer dans le cabinet avant de fermer la porte. Elle voit, comme Elise, le docteur Gilles Mertault éminent praticien, allongé nu, les cuisses écartées, attaché sur un fauteuil gynécologique, son appareil génital et son cul exposés. Son visage se décompose quand il voit Elise et Maeva.

— Gilles ! Explique notre accord à Elise  !

Quand il finit de tout exposer, Elise commence à piquer une crise de nerf, elle se met à dire qu'elle n'y est pour rien qu'il l'a obligée à le couvrir en la menaçant, en lui disant qu'elle est complice et donc aussi coupable que lui. Erika reste sourde à ses supplications. Elle lui montre les preuves qui l'accable, elle aussi.

Elise finit par craquer et tombe à genoux aux pieds de Maeva.

— Puisque tu es à genoux comme une petite chienne, tu vas t'excuser auprès de Maeva ! Embrasse-lui les pieds.

— Oui Erika !

— Pas Erika ! Pour toi et Gilles, c'est Maîtresse !

— Oui Maîtresse !

Elise, en larmes, pose ses lèvres sur les pieds de Maeva qui sourit. Elle savoure aussi cet instant même si elle est un peu effrayée par l'attitude d'Erika qui présente à Gilles divers objets qu'elle vient de sortir du sac apporté par Maeva. Gilles panique en voyant le martinet, les pinces, les plugs et les godes ceintures.

— Maeva ! Tu te souviens de ce que tu dois faire ?

— Oui Madame Erika, bien sûr !

Elle prend une cravache et fait comprendre à Elise de se relever, avant de lui dire  :

— A poil ! Petite chienne ! Les chiennes comme toi ne portent pas de vêtements !

La jeune fille est presque surprise d'avoir réussi à dire cela sans fléchir et sans rire. Elle est encore plus surprise quand Elise commence à se déshabiller devant elle après lui avoir dit "Oui Maîtresse".

Erika découvre le corps de sa consœur habituée au séances d'UV en institut, sa poitrine ferme et son ventre encore plat qui démontre l'activité physique de cette femme.

— Penche-toi sur le bureau ! Ordonne Maeva, observée en silence par Erika et Melody qui viennent de les rejoindre.

Elise prend la pose docilement et Maeva commence à frapper le cul de la doctoresse avec la cravache. Des mois d'humiliation, de hontes, de contraintes sont libérés dans ces coups. La hargne de la jeune secrétaire se traduit rapidement par des stries rouges qui zèbrent la peau d'Elise. Elle avait bien tenté de rester stoïque au début, mais là ce n'est plus possible. Elle hurle et heureusement que le cabinet est insonorisé, sinon tout le quartier profiterait de ses cris.

C'est Erika qui calme les ardeurs de Maeva en expliquant à Elise ce qu'elle va devoir faire.

Elise écoute catastrophée. Erika vient de lui demander de préparer le cul de son mari pour que Melody puisse l'enculer avec un gode ceinture. Pendant qu'Elise s'active avec sa bouche entre les fesses de Gilles, Erika s'installe derrière la blonde et l'encule d'un coup. Elise pousse un cri de douleur mais continue lécher l'anus masculin avant que Melody vienne le perforer avec son gode.

Puis elles inversent la situation, Erika encule Gilles et Melody, Elise.

Les deux médecins sont ainsi humiliés pendant toute la matinée. Un gode ceinture ne montre jamais de signe de défaillance ! Et dans les moments où les deux maîtresses veulent varier les plaisirs, elles cinglent les fesses offertes avec des cravaches ou des martinets.

A la fin, Erika et Melody demandent à leurs proies de nettoyer les godes avec leur bouche. Puis Erika encage le sexe de Gilles et ferme une ceinture de chasteté autour de la taille d'Elodie.

— Remettez vos blouses, vous avez des rendez-vous à assurer cet après-midi. Je vous rendrais vos vêtements ce soir.

Ni l’un ni l’autre ne font quelque remarque que ce soit, trop assommés par les évènements et surtout humiliés comme jamais ils ne l’ont été !

Le soir venu, Elodie et Gilles viennent alors humblement demander leurs vêtements à Erika.

— Petite Chienne vient me lécher avant !

Élise ne dit rien, et vient entre les cuisses d'Erika. Elle s’agenouille et met tout son cœur à satisfaire sa nouvelle Maîtresse qui a retenu son excitation toute la journée.

Erika finit par jouir en lâchant un jet de pisse sur le visage d'Elise qui recule, surprise. Une tâche de liquide s'étale au sol.

— Vient nettoyer ! dit-elle à Gilles paniqué. Dépêche-toi, j'ai un rendez-vous ce soir !

Gilles, humilié, tombe à genoux et lèche la pisse au sol. Il a de la chance, Erika était passée aux toilettes avant de les recevoir, sa vessie était presque vide.

— Alors qu'attendez-vous pour vous habiller ? Vous voulez traverser la ville comme cela ?

— Mais Maîtresse, dit Elise.

— Quoi donc petite chienne ! Qu’est-ce que ce “mais” ?

— La ceinture ?

— Quoi la ceinture ? Tu la gardes ! Et Gilles garde sa cage ! D'ailleurs je n'ai pas la clé, c'est Maeva qui l'a ! Vous verrez avec elle lundi !

Humiliés, ils enfilent leurs vêtements de ville. Ça va être dur pour eux. De plus, Elise va avoir du mal à expliquer cet accessoire à ses amies du club de natation.

vendredi 26 avril 2024

Chantage à la Campagne -01-

 

 

Je viens de finir de faire ma vaisselle. Ce soir, je suis seul. Sophie, ma petite femme chérie, a dû se rendre chez son père souffrant, veuf depuis quelques années, il est atteint d'une maladie liée à son grand âge et il a de temps en temps besoin d'aide.

“Je sais me débrouiller tout seul, je ne suis plus un enfant !” lui avais-je dit pour la déculpabiliser de m'abandonner quelques jours même si, je dois bien l'avouer, sa poitrine généreuse, ses fesses rebondies et ses lèvres gourmandes vont me manquer, surtout la nuit.

Mais, je ne passerai pas la soirée seul, Marie Catherine doit passer pour préparer avec moi la prochaine messe dominicale. D'ailleurs en y réfléchissant, c'est une sacrée coquine Marie Catherine ! Il y a quelques jours, en surfant sur des sites pas très catholiques, il est vrai, au détour d'un vieux forum de discussions tombé dans l'oubli, j'ai découvert de vieilles photos floutées, postées anonymement. Je les ai traitées avec un nouvel algorithme mis au point par des collègues par des collègues de travail pour améliorer la qualité de nos images et légèrement modifié par mes soins. Grâce à lui, à ma grande surprise, le visage de Marie Marguerite m'est apparu. Marie Catherine avec 20 ou 30 ans, voire 40 ans de moins, mais c'est bien elle qui se présente avec le pseudonyme “lachiennebcbg”. Bernard, son mari, m'avait bien dit, il y a quelque temps, que lorsqu'ils étaient jeunes, ils étaient loin d'être ce couple modèle et vertueux montré en exemple par le père Anatole, le curé de la paroisse. J'ignorais cependant ce qu'il avait voulu dire, il n'était pas entré dans les détails. Il m'avait surtout dit cela pour me déculpabiliser de pensées que je peux entretenir envers Sophie, qui je le sais, il me l'a aussi avoué ne le laisse pas indifférent, aveu qui ne m'a pas rendu jaloux, mais plutôt trouble.

Seul devant mes fiches de préparation, je réfléchis à la manière dont je pourrais profiter de ces informations, pour réaliser mon projet, quand Marie Catherine sonne au portail. Depuis la fenêtre, je lui fais signe d'entrer et je lui ouvre la porte.

— Bonsoir Marie Catherine, lui dis en l'embrassant, une main sur sa taille.

— Bonsoir Hervé.

Je la sens frémir, surprise par mon geste. Je retire ma main rapidement.

Elle n'est plus toute jeune, une quinzaine d'années de plus que moi, mais elle a encore un charme certain avec ses cheveux blonds qui entourent un visage souriant et des yeux bleus mutins.

Elle est égale à elle-même, vêtue de ses éternelles jupes chemisiers et gilets qui lui donnent l'air d'une dame patronnesse.

— Tu veux boire quelque chose ? Un thé, un café, une tisane ?

— … Oui merci bien une tisane verveine ou camomille si tu as sinon tilleul

— Verveine, j'ai ! Installe-toi pendant que je vais la préparer…

De la cuisine, je lui dis que j'ai bien avancé sur la préparation et que je souhaite son avis sur quelques détails.

— Sophie n’est pas là ?

— Non, elle a dû aller chez son père, elle fait la garde-malade cette nuit et demain.

— Effectivement, cette situation n’est pas simple. Nous n’avons plus ce problème avec mon époux. Nos parents sont décédés. Mais quand on voit la pauvre Odette avec son mari Alzheimer, c’est trop dur.

— Oui, c’est comme pour Sophie, son père souffre de la même chose. Il faudrait qu'elle puisse penser à autre chose de temps en temps. Je fais de mon mieux pour l'aider

— Oui, je sais que tu es très dévoué. Je t’admire pour ça.

— J'ai tout mis sur la table si tu veux commencer à regarder.

— Ok, merci je regarde.

Quand je reviens avec les tasses, je la vois regarder les feuilles de préparation. Parmi les feuilles, j'ai laissé par mégarde ou pas, une chemise sur laquelle est écrit “la chiennebcbg” avec des photos défloutées.

Je ne dis rien, j'observe la réaction de Marie Catherine.

Son regard passe de la chemise vers moi, plusieurs fois. Je reste impassible.

— Ouvre !

— Mais… mais qu’est-ce ? Non, non ! Hervé qu’as-tu là ? Que… que fais-tu ?

— Moi, je fais rien ! ouvre C'est toi, n'est ce pas ?

— Oooh, non, non, c’est pas possible mon dieu où as-tu trouvé ça ? Ce n’est pas moi… Non, ne va pas imaginer des choses ! C’est… Heu… un… heu… montage… Heu… Photoshop, mon mari m’avait heu pré… prévenu…

— Pourtant cette tâche sur ton épaule, c'est bien la tienne !

— Oooooh !

— Que dirait le père Antoine s'il les voyait, et la vieille Odette et tes filles si dévotes ?

— Non ! Non ! C’est pas possible ! Snif… Tu ne voudrais pas faire ça Hervé, je t’en prie !

— Cela va dépendre de toi, chiennebcbg !

— Oooh ! Non… Mon dieu ! Pas ça ! Pas ça, c’était une erreur.

Je prends alors une photo et je lui demande de me dire ce qu'elle fait avec cet homme qui n'est pas son mari.

— C’est à sa demande que… que…  enfin tu vois !

— Je vois, oui. Mais, que fait tu à cet homme ?

— Oooh, non… Non, je ne peux le dire comme ça.

— Je les ai sur mon téléphone, je fais un message à ta fille aînée ?

— NOOOON s’il te plait… je… je… le suce. Snif…

— Et, sur celle-là ?

Je lui montre une photo où elle montre sa chatte nue à la terrasse d'un café ou d'autres consommateurs sont attablés. Elle a un mouvement de recul.

— Et cette autre, tu ne joues pas aux cartes !

— Ooooh ! Il... il… me… prend, pitié ! Hervé cesse cela.

— Tu ne peux pas dire ça autrement ?

— Mon dieu, snif ! Il… il me… me bai… baise !

— Que me proposes tu pour mon silence ?

Je pose la question par principe mais je sais qu'elle ne me donnera pas la réponse que j'attends

— On a pas beaucoup d’argent, que veux-tu ?

— Ce n'est pas l'argent qui m'intéresse, c'est toi !

— Comment ça, moi ? Moi ? Que veux-tu dire ?

— Ce que je viens de dire, je te veux toi ! D'ailleurs tu as l'air d'aimer t'exhiber !

— Noon… Noon pas du tout !

— Ah bon et cette photo ?

Je lui présente une image dans le métro. On la voit assise, la jupe relevée à la taille, sa culotte aux genoux et ses cuisses écartées.

— Tu vas me montrer tes nichons, vite !

— Ooh, non pas ça, Hervé ! Je t’en supplie penses à Sophie.

— Je pense toujours à elle ! mais elle n'est pas là ! Alors obéis.

— Oui, mais… mais ta conscience ? Je t’en supplie Hervé.

— Ma conscience va bien… Dépêche toi !

Je montre mon téléphone avec une photo prête à partir.

— Non, non… d’ac… d’accord, je… je défais mon chemisier.

Je la vois ouvrir les boutons un par un. Elle écarte les pans, je découvre un soutien gorge noire, très sage, trop sage. Je ne dis rien, je la fixe.

— Snif… Snif… Voila ! Tu es satisfait maintenant… Snif… Snif… peut-on travailler ?

— J'ai dit montre moi tes nichons !

— Mais soit… snif… raisonnable Hervé, tu veux pas que je les sorte des bonnets ?

— Retire le soutien gorge !

— Mais, j’ai mon cardigan et mon chemisier !

— Je te veux seins nus !

— Dépêche-toi, sinon je vais être plus exigeant !

— Non ! Oui, oui, je retire tout !

Quand elle est à moitié nue, je prends le temps de la regarder. J'essaye de deviner la taille de sa poitrine. Je me dis que je glisserai bien ma queue entre ces magnifiques globes mais je vais patienter un peu.

— Bon, on peut travailler maintenant, dis-je.

— Heu… Oui… Je… je dois rester ainsi, torse nu ?

— Ai-je dit que tu pouvais te rhabiller ?

— Heu… Non… Non, Hervé mais j’ai un peu froid.

— Tu vas me faire croire que tes tétons pointent à cause du froid ?

Je vois Marie Catherine rougir et balbutier quelques mots en tentant de reprendre le fil de notre préparation.

— Heu… Oui, oui, c’est sûr… Heu… Gloup…Tu… Tu veux ce… ce decro… ce credo ???

— Je l'aime bien… Oui on va le prendre…

— Pour… pour… tant Nicée…. est moins connu surtout la nouvelle version avec la consubstantialité… Snif !

— Je sais… mais, je vois que tu as la croix entre deux saints…

— Oooooh, tu devrais avoir honte de faire ça.

— J'ai un goupillon qui aimerait bien les rencontrer…

— Que ??? Que veux-tu ?? Dire, je… je ne com… comprends pas ???

— Je t'expliquerai plus tard, mais dis-moi ! Pourquoi chiennebcbg ?

— Oooh non ! Non ! C’est du passé !

— Le passé est souvent révélateur… dis-moi vite !

— Heu, c’était pour plaire à mon mari qui voulait me voir avec d'autres.

— Donc, il ne sera pas jaloux si je te demande de me sucer !

— Lui non, mais… mais, j’ai soixante-dix ans…

— Et alors, tu as une bouche, une chatte et un cul ?

— Oooh non, non ! C’est ignoble Hervé. S’il te plait ! Tu voulais voir mes seins, tu les as vu ! S’il te plait restons en là !

— C'est de ta faute ! A pinailler, tu m'as donné envie d'en avoir plus…

— Ooooh, sois raisonnable, que veux-tu de plus ?

— Je le suis. Je te veux, je veux que tu sois ma chienne…

— Snif… Snif… mon dieu, qui puis-je ? Que veux-tu faire de ta ch…… ?

— Une chienne, une traînée, une suceuse

— Mais c’est la honte !

— Tu aimes cela, ces photos le prouvent…

— C’était une autre époque et j’étais “présentable”.

— Tu l'es toujours… mais tu parles trop…

— C’était il y a vingt ans ! Pourquoi veux-tu m’humilier ?

— Tais-toi et obéis !

— Comment ?

— Suce ! Applique-toi ! Mets-y tout ton cœur… je veux savoir si tu suces mieux que Sophie…

— Ooh, d’accord !

— Si je ne suis pas satisfait, j'ai une ceinture…

— Non, non je vais m’appliquer… Snif !

Effondrée, Marie Catherine se penche vers mon bassin. Elle défait la braguette en descendant le zip. Elle extirpe mon sexe gonflé du slip et commence à le caresser avec les mains tout en approchant mal à l’aise sa bouche. Craignant le pire, l’envoi de photo, elle fait l’effort de gober ce vit qui grossit à vue d'œil. Quand il lui remplit bien la bouche, elle descend et monte sur la hampe caressant les bourses.

J'en profite pour malaxer ses seins, en appréciant la texture et leur fermeté. Elle s’applique à bien me pomper. Elle essaye de l’enfoncer au maximum jusqu’à la glotte avant de ressortir la hampe dure comme du bois. Elle glisse ses lèvres dessus montant descendant tout en titillant le méat où un peu de liquide suinte, elle le lèche.

Elle s’active, je sens qu'elle veut en finir au plus vite.

Au bout de quelques minutes, je suis au bord de l’éjaculation. Je la tiens par les cheveux pour ne pas qu'elle se relève. Va-t-elle aller jusqu'au bout ?

Ne pouvant rien faire d’autre, elle déglutit et avale à chaque jet de sperme pour ne pas s’étouffer.

Je soupire de bien être. Elle a dû vécu, cela se voit et se sent. Bien plus que ma femme ! Une idée perverse me traverse alors l'esprit.

— Bien, pas trop mal… tu as évité la ceinture pour ce soir… il te faudra faire mieux demain…

— Demain ? Non, je t’en prie Hervé…. Il faut arrêter

— Demain matin je veux te voir à neuf heures… La porte sera ouverte, tu entreras et tu te mettras seins nus avant de me sucer.

— Oooh… Noon… Pas ça je t’en prie ! Il faut cesser, Hervé. Que vais-je devenir ? la paroisse ? Les amis ?

— Ma salope…

— Mais pourquoi ? Que t’ai-je fait ? on était bons amis ?

— Mais on va le rester, amis. On sera juste un peu plus intimes…

— Je ne peux pas devenir ta sa……

— Vraiment, pourtant sur cette photo, tu le fais bien !

— Je ne peux pas, on ne peut pas…

— Pourquoi ?

— Mais ça ne se fait pas…. puis-je me rhabiller ?

— Pourquoi veux-tu te rhabiller, on n'a pas fini !

— Ooooh… Noon… que veux-tu encore ? je t’ai sucé ça ne te suffit pas ?

— Ne t'ai je pas dis que mon goupillon souhaitait rencontrer tes saints…

— Je ne comprends pas…

— Tu vas me faire une belle cravate de notaire…

— Oooh… non… non…

— Tu préfères la ceinture ou la diffusion ?

— Non ! Non… Pas ça ! D’accord pour la cravate !

— Bien, tu vois quand tu veux… vas-y alors !

Elle ne sait pas trop comment se mettre pour œuvrer ainsi. Je la toise silencieux. Elle est affolée, saisissant ses seins, elle approche de ma bite qu’elle essaye de coincer entre sa poitrine généreuse.

Elle bave sur mon gland. Mon sexe est confortablement installé entre ses gros seins. Je ne bouge pas attendant qu'elle monte et descende pour que mon pieu coulisse entre.

Elle remue son torse serrant ses mamelles emprisonnant mon sexe qui durcit de plus en plus

Comme j'ai joui il y a peu de temps, cela va prendre du temps avant une nouvelle éjaculation.

Elle sait bien que cela va être très fatiguant mais elle joue aussi avec ses jambes pour créer un mouvement de va et vient sur cette pine qu’elle masturbe ainsi avec difficulté, terriblement avilie.

Au bout de longues minutes, le plaisir monte à nouveau. Je ne la préviens pas et un jet jaillit.

Elle est surprise voulant se reculer mais craignant le pire elle continue à monter et descendre pour essorer ce phallus. Elle reçoit trois ou quatre autres giclées sur son visage, ses mamelles ou doit-on dire des pis ?

Je le lui demande, pour voir jusqu'où je peux aller dans son humiliation. Je veux que ce soit elle qui me le dise

— C’est ignoble Hervé, dit-elle larmoyante. Oui, tu peux dire pis !

— Tu n'es pas une chienne alors ? Mais une vache…

— Snif… Oui si tu veux. Puis-je m’essuyer ?

— Non, reste comme cela pendant que l'on finit la préparation. Cela te va bien

— Oui d’accord, qu’on en finisse, soupire-t-elle

Sous son regard horrifié, je la prends en photo à genoux devant moi, seins nus, couverte de sperme.

— Oooh ! Non, pas de photos, je t’en supplie !

— La prochaine fois je filmerai…

— NOOOOON !!!

— On verra, dis-je simplement.

Alors que le sperme coule, nous reprenons la préparation que j’avais déjà bien avancé. Je suppose qu'elle se sent rassurée que je ne lui ai pas encore demandé de se mettre totalement nue, d’avoir gardé sa jupe et sa culotte. Cela sera pour une prochaine fois. Car il est évident que cette soirée n’est que le prélude à d’autres moments de plaisir avec Marie Catherine.

Lorsque nous avons terminé, je regarde Marie Catherine remettre son chemisier sans avoir eu le droit de s’essuyer. Je viens de lui dire que je garde son soutien-gorge en souvenir. Quand elle a fini de boutonner le chemisier, j'attrape des ciseaux et je m'approche d'elle. Avec un sourire, je coupe les trois boutons du haut.

— Je les garde aussi !

Sur le pas de la porte alors que je lui souhaite de passer une bonne nuit, je me recule et la fixe profitant de son super décolleté.

— Que regardes-tu comme cela ?

— Toi, Chiennebcbg…

Elle baisse les yeux. Je comprends qu’elle n’aime pas être appelée comme cela. Mais je n’en ai cure.

— Tu porterais mieux ton nom si tu retirais ta culotte !

— Nooon… Pas ça… Hervé, s’il te plait… on peut me voir de la rue…

— Donne-la moi !

Je montre mon téléphone, sans dire un mot de plus. Aussitôt, je la vois relever sa jupe. Nous sommes dans la nuit, dans l’obscurité, personne ne peut rien voir. La maison est assez loin de la rue et les lampadaires n’éclairent pas jusqu’à nous. De plus, nous sommes protégés par la haie. Je sais que je ne la mets pas en danger malgré l’éclairage au-dessus de la porte.

Elle se dandine un peu pour faire glisser sa culotte. Je devine la chair pâle de ses cuisses au-dessus des bas noir. Lorsque la culotte arrive à ses chevilles, elle se penche pour la ramasser. Je tends ma main.

Je vois le désespoir dans son regard quand elle me donne ce bout de tissu noir. Je prends le sous-vêtement et le déplie devant moi.

— C’est une culotte de grand-mère ! Je m’attendais à quelque chose de plus sexy… pour ta punition d’être aussi peu sexy tu vas la glisser dans la boite au lettre en face… sous le lampadaire Je te surveille d'ici. Gare à toi si tu n'obéis pas.

— Oui, d’accord Hervé !

Je la regarde sortir du jardin et se diriger vers la boîte aux lettres des Ménard, un couple de quadragénaires. Je souris en pensant à la réaction de Manon qui va découvrir cette culotte en ramassant son courrier.

Après s'être acquittée de sa tâche, Marie Catherine va retrouver son mari dans leur maison à l'autre bout de la rue.

J’ai hâte de savoir si elle se présentera demain matin comme je le lui ai demandé. Chaque chose en son temps

Avant de me coucher, j'appelle Sophie en vision pour lui demander des nouvelles de son père. Elle me répond, elle est au lit avec juste un petit débardeur à fines bretelles qui couvrent tout juste sa poitrine généreuse de jeune quinquagénaire.

De nouvelles pensées lubriques me viennent à l’esprit, mais je verrais cela plus tard en fonction de l’attitude de Marie Catherine.

jeudi 25 avril 2024

Le Manoir aux Fleurs -06- Visites Troublantes

 

Le lendemain matin, Viviane se réveilla fraîche comme une fleur. Les vêtements n'avaient pas bougé du lit. Avait-elle simplement rêvé ? Mais elle sentait encore la piqûre de l'insecte entre ses cuisses.

Elle allait se rendre en courses lorsque lorsqu'elle remarqua un panier sur le pas de sa porte. Ce dernier contenait quelques bouquets de fleur et un petit mot rédigé avec une écriture raffinée mais stricte.

"Mlle Viviane, Merci de porter ces quelques bouquets à l'adresse suivante : "couvent des sœurs pandorines, rue de la pénitence"

Un peu en colère de se faire prendre pour une vulgaire commis, Viviane se rappela le prix auquel elle louait son appartement et le contrat qu'elle avait signé. De plus les fleurs étaient si belles et leur parfum si agréable. Finalement cette dernière journée de vacances commençait bien. Elle n'allait pas la gâcher par un mouvement d'humeur idiot qu'elle pourrait regretter si le Professeur la mettait dehors.

Elle déambula dans la ville pour trouver l'adresse de ce couvent dont personne ne semblait connaître l'existence. Elle n'avait jamais entendu parler de cette congrégation de moniale mais elle trouvait gentil de la part du Comte de leur offrir de si jolies fleurs, ce bleu semblait presque magique et leur parfum très enivrant. Elle finit par trouver la ruelle dans la vieille ville, le couvent était adossé aux remparts de la citadelle. Arrivée devant la porte de bois massif, elle toqua et un petit guichet grillagé s'ouvrit, un regard sévère la dévisagea.

— On ne reçoit personne ! lui lança une voix éraillée.

Surprise et vexée, Viviane allait repartir lorsque la voix repris chevrotante.

— C'est Monsieur le Comte qui vous envoie ?

Viviane se retourna et vit une femme sous un humble habit de moniale dont la beauté du visage contrastait avec la voix. Cette dernière venait au-devant de Viviane, contrite comme si elle avait commis une grosse faute.

— Monsieur le Comte est si bon avec nous, je n'ai pas reconnu la personne qu'il envoyait. Je suppose que le panier est pour nous ?

— Oui ma sœur ! C'est bien pour vous de la part de Monsieur le Comte Van Dyck.

— Vous le remercierez du fond du cœur, mademoiselle !

— Je n'y manquerai pas, répondit-elle en songeant qu'elle n'avait encore jamais vu son hôte.

Elle lui tendit le panier qui s'en saisit comme si sa vie en dépendait presque comme un morphinomane s'accrochant à sa dose. Encore un contraste qui surprenait la jeune femme.

Involontairement, la sœur toucha une des fleurs qui se mit à émettre une odeur encore plus suave. Mais aussi vite qu'elle avait surgi de la porte, la sœur disparut derrière cette dernière. Une petite cloche sonna bientôt dans le clocher d'une chapelle cachée dans l'enceinte du monastère. Viviane regarda sa montre et trouve l'heure bizarre pour une célébration quelconque, l'heure des laudes étaient passé depuis longtemps à moins que ces religieuses ne célébrassent l'office de tierce.

Elle repartit sans se soucier plus que cela de cette bizarrerie. Une sensation bizarre et surtout une pointe de désir au fond de sa culotte commençait à monter en elle. Le bonheur de cette sœur avait été communicatif. Viviane sentit aussi une envie lui appuyer sur sa vessie, c'était de plus en plus étrange car elle avait pris ses précautions avant de sortir. Elle découvrit un passage dans la muraille qui donnait sur un petit espace de verdure sauvage et trouva un fourré pour pouvoir se soulager.

Elle ne trouva pas le paquet de kleenex qu'elle était pourtant sûre d'avoir glissé dans son sac.

— Qu'à cela ne tienne ! Ma culotte fera l'affaire.

Elle rougit à l'idée de finir ses courses nue sous sa robe. Mais personne n'imaginerait qu'elle put avoir ainsi une double facette, sage à l'extérieur et coquine sous sa tenue de jeune fille de bonne famille. Ces pensées l'excitèrent comme une puce et elle se rendit compte que sa fente était toute poisseuse. Cela ne pouvait pas seulement être que les restes de sa miction. Elle vérifia d'un doigt et elle eut la confirmation que c'était bien de la cyprine qui la maculait. Se sachant seule et à l'abri des regards, elle entreprit une masturbation en règle de sa petite fente d'amour et elle jouit rapidement. Décidément, la région et le grand air stimulait fortement sa libido.

A quelques pas de là, masqué par les fourrés, un inconnu sourire aux lèvres tenait encore dans sa main le paquet de kleenex, disparut. Heureux de ce qu'il avait pu observer discrètement, il disparut comme s'il n'avait jamais été là, laissant derrière lui un fugace nuage bleu.

Viviane reparti toute guillerette alors qu'à quelques encablures, dans la chapelle des pandorines, une cérémonie peu orthodoxe avait commencée, avec des chants et des montées dans les aigus peu liturgiques.

***

Au même instant, à l'autre bout de la ville, dans la petite maison de Marie, une joute amoureuse qui ne semblait pas sur le point de finir se déroulait entre la petite rousse et le satyre.

Quelques heures plus tôt, Satiricon quittait le manoir et glissait furtivement dans les rues de la ville. Il utilisait sa capacité de métamorphe pour se déplacer, ainsi de nuit il passait inaperçu, les gens ne voyaient que l'ombre d'un grand félin au pelage bleuté. Il n'aimait pas trop prendre la forme d'un insecte qui même si elle était plus discrète, lui demandait beaucoup plus d'énergie pour reprendre son aspect normal, et elle était dangereuse, à la merci d'un animal plus gros que lui ou d'un geste rageur d'un humain.

En silence, il passait de jardins en jardins, franchissant les clôtures, parois avançant prudemment sur les corniches le long des murs. Depuis le temps qu'il faisait ce parcours, il aurait pu le faire les yeux fermés. Malgré sa hâte de rejoindre la jeune femme, il prenait aussi le temps d'épier ce qui se passait dans les maisons qu'il longeait. Passant silencieusement devant la fenêtre d'une chambre ouverte où dormait un couple, il s'est arrêté et s'est ébroué pour remplir l'air de la pièce de cette poussière bleue qui lui recouvrait les poils. Caché, derrière la tenture, il put voir l'homme se pencher sur son épouse et la couvrir de baiser en soulevant la légère nuisette qui lui couvrait le ventre. Peu de temps après, les gémissements se transformèrent en cris de plaisirs, mais il avait déjà repris son chemin.

Parfois, il s'amusait juste à libérer un peu de poussière devant une fenêtre sans s'arrêter, imaginant, la situation qui s'en suivrait, cela dopait son excitation. Devant la maison de Marie, il hésita un instant. Dans la demeure voisine, il y avait une jeune fille qui lorsqu'elle le voyait apparaître dans le jardin sous sa forme féline, se précipitait vers lui pour le caresser. Elle devait avoir grandie depuis sa dernière visite. Mu par la curiosité, il sauta sur le petit appentis qui lui permettrait d'atteindre le rebord du chien-assis et de là se glisser dans la chambre.

La petite fille s'était transformée en une jolie adolescente à la longue chevelure blonde. Satiricon, se fit tout petit pour passer dans l'embrasure de la fenêtre entrouverte et bondit sur le lit comme il le faisait autrefois pour jouer avec Samantha, il n'oubliait jamais les prénoms de ses "victimes". Elle sursauta et poussa un cri de terreur en se relevant brutalement. Il eut peur que ses parents ne se réveillèrent et se recula en se blottissant dans un coin de la chambre. Il savait qu'en faisant cela, si elle n'avait pas changé, elle viendrait le prendre dans ses bras.

— Oh ! C'est toi mon minou ! dit-elle remise de sa frayeur. Tu m'as fait peur, je pensais ne jamais te revoir.

Elle se leva en tendant les bras vers Satiricon immobile. Il voyait l'adolescente s'accroupir devant lui, elle ne portait qu'un tee-shirt et sa culotte de coton. Sa vision de créature de la nuit lui permettait de de deviner la forme du sexe moulé par la culotte, il devinait aussi la petite poitrine et sentait qu'elle n'était plus une enfant mais une adolescente pubère. Il se mit doucement sur ses pattes et imitant le ronronnement des chats, il se frotta contre les chevilles. Elle le laissait faire, il profita de cet avantage pour progresser vers l'objet de son désir et son nez se trouver tout contre la culotte qui protégeait encore cette fente vierge, il le savait. Samantha ravie de le retrouver, le caressait doucement. Elle ignorait qu'en faisant cela, ses mains recueillaient la poussière maudite. Elle le laissait se frotter sur ses cuisses, pousser sa tête contre son entrecuisse.

— Petit coquin ! lui dit-elle en riant.

Elle le prit alors dans ses bras et s'allongea avec lui sur le lit. Sur le dos, elle le posa sur son ventre, la tête de Satiricon entre ses petits seins en forme de mandarine. Elle le caressait de plus belle. Elle ne se rendit pas compte que la queue de la créature se trouvait entre ses cuisses et remuait en frottant son intimité au travers de la culotte. Elle se sentait de plus en plus lascive comme cela lui arrivait de temps à autre depuis qu'elle avait eu ses premières règles. Elle ferma les yeux et tandis que d'une main, elle câlinait la fourrure de son petit compagnon, de l'autre elle jouait avec ses tétons qui commençaient à durcir. Entre ses cuisses, la queue se faisait plus insistante et rapidement une tache d'humidité apparut sur le tissu. Elle écartait les cuisses pour mieux ressentir se frottement. Satiricon ne voulant pas effrayer la jeune fille en dépit de son désir de déflorer cette rose en bouton, s'écarta doucement. La main qui le caressait, glissa sous la culotte et il pouvait deviner au mouvement des doigts que la demoiselle allait rapidement découvrir de nouveaux plaisirs. Il s'éclipsa aussi rapidement qu'il était entré en se promettant de revenir.

Il espérait que Monsieur le Comte serait satisfait de cette potentielle nouvelle recrue et arriva enfin devant la porte de sa récompense. Comme à son habitude, il entra par la chatière que Marie avait spécialement installée pour lui et il reprit sa forme originale dans le salon. Le trajet et les multiples changements de forme lui avaient donné faim et il savait qu'il ne pourrait pas être rassasié juste avec l'énergie sexuelle qu'il pomperait de son amante.

Marie ne dormait pas encore, elle était toujours devant son ordinateur pour finaliser ses cours avant la rentrée. Elle le vit entrer et sourit en le voyant reprendre sa forme. Elle eut envie de l'invectiver pour ne pas lui avoir donné de nouvelles depuis toutes ces années, mais elle était si contente de le revoir qu'elle lui ouvrit les bras.

Elle savait qu'elle allait passer une nuit torride et qu'à la différence de ses amants humains, lui ne connaissait pas de défaillance et il avait ce petit plus qu'aucun homme n'avait et la rendait folle à chaque fois qu'il lui faisait l'amour.

Il s'avança vers cette femme qui lui tendait les bras et tandis qu'elle levait le visage vers lui pour l'embrasser goulument, ses mains soulevaient le tee-shirt qui recouvrait sa nudité. Il le savait, lorsque Marie était seule, elle ne portait pas de sous-vêtement et il pouvait ainsi caresser sans obstacle la douce peau de cette croupe généreuse. Il ne comprenait pas comment les humains s'extasiaient devant des femmes qui n'avaient que la peau sur les os. Il allait pleinement profiter des rondeurs de cette humaine pour laquelle il s'était pris d'affection. Ses obligations auprès du Professeur l'avaient empêché de la retrouver depuis des années, il comptait bien rattraper le temps perdu.

Toujours enlacés, les deux amants se dirigèrent vers la chambre et Marie s'écarta à contre cœur pour retirer le seul vêtement qu'il lui restait et s'allonger sur le lit. D'un sourire radieux, elle l'invita à venir la rejoindre. Avec une grâce féline, il vint entre les cuisses écartées de la jeune femme et plongea son visage pour goûter à la source, le nectar débordant de ce puit d'amour. Elle guidait la tête de son amant, elle adorait caresser le soyeux duvet qui recouvrait son corps, son aspect félin n'en ressortait que davantage. Elle s'abandonnait sans réserve à la langue démoniaque qui prenait possession de son entrejambe, elle savait que bientôt celle-ci serait remplacer par un membre bien plus imposant, elle en salivait d'avance.

Les gémissements de plaisir de sa partenaire plurent à Satiricon, il n'avait plus besoin d'induire le désir dans son esprit, cependant son pelage exsudait de plus en plus de poussière bleu, l'air autour d'eux en était rempli. Plus Marie en respirait et plus son corps réagissait. La tension sexuelle de la jeune femme devenait insupportable et soudain elle hurla à l'attention de son amant.

— Baise-moi ! Prends-moi ! Défonce-moi !

N'attendant que cet instant, le satyre se souleva au-dessus de la belle et dans un lent mouvement de pénétration, enfonça son pieu de chair dans le fourreau brûlant de la femme ouverte devant lui. Quand il fut bien au fond de l'antre féminin, il la souleva et se mis debout en la maintenant avec ses mains sous ses fesses, tandis qu'elle se lovait contre lui sa poitrine écrasée contre ce torse musculeux. Leur bouche se soudèrent de nouveau et par une nouvelle modification de son corps, Satiricon pris possession de la bouche gourmande avec une langue d'une taille et d'une agilité incroyable pour qui n'y avait pas goûté. Il préparait une dernière surprise à Marie quand sa queue féline se présenta devant le dernier orifice libre de la jeune femme.

Ainsi prisonnière volontaire de son amant, Marie sentit la pression entre ses fesses. Elle comprit ce que tentait de faire Satiricon et le corps et l'esprit sous l'influence de la poussière, elle se détendit et accepta l'intromission de cette queue en elle. Aussitôt, comme dotés d'une volonté indépendante, chacune des parties de la créature qui la possédaient remuait plus ou moins en rythme. Doucement, il la reposa sur le lit et ses mains remontèrent à la poitrine qu'elles commencèrent à caresser, palper, presser. Avec sa capacité, il sentait l'abandon progressif de son amante. Bientôt, elle ne serait plus qu'un corps qui ne demanderait qu'à faire l'amour, à jouir sans arrêt et sans trêve. Ce serait à lui de décidé de stopper cette joute sous peine de tuer la jeune femme sous l'abondance de plaisir.

Après une longue nuit et une matinée toute aussi longue à décliner toutes les positions possibles et imaginables avec un tel amant, Marie était épuisée. Elle dormait nue sur le lit, le corps caressé par les rayons du soleil. Satiricon la regardait repu, pendant que la jeune femme récupérait, il avait été se servir dans le réfrigérateur et il avait constaté qu'elle avait toujours conservé cette habitude d'avoir une grande variété de fruit et légumes.

Oui c'est une créature de l'enfer végétarienne ! Il souriait en pensant à cela car de nombreuses fois, des femmes affolées le suppliaient de ne pas les dévorer. Il les dévorait bien mais pas de cette manière-là.

Il allait devoir rentrer, il venait de ressentir un appel du Comte qui lui demandait ce qu'il faisait. Ses retrouvailles avec Marie avaient duré bien plus de temps qu'il ne le pensait et il n'aurait pas le temps de faire un détour par la maison voisine. Il lança un baiser dans l'air en direction de son amante et repris sa forme féline pour rentrer.