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jeudi 31 juillet 2025

La Dédicace - 03 -

 

Première séance


Pendant que Chantal lisait tranquillement le contrat, il avait quitté la pièce pour la laisser calmement en intégrer les termes. Quand il la vit prendre le crayon pour signer, il s’approcha d’elle.

— Attends avant de signer, car il faut bien que tu saches à quoi cela t’engage.

— Je le sais, Monsieur. Je suis convaincue que je le fais pour mon bien… et pour le bien de mon couple, ajouta-t-elle dans un souffle.

— C’est bien possible, mais dis-moi à quelle fréquence tu pourrais être disponible pour nos séances.

— Au moins deux fois par semaine, je n’ai pas cours le mardi et le jeudi.

— Bien ! Nous partirons là-dessus pour ce contrat et au bout de trois mois nous prendrons de nouvelles dispositions si chacun de nous le désire… Sachez que je t’imposerai une ceinture de chasteté pour les jours où nous ne serons pas ensemble. Il faudra que tu trouves toi-même une justification auprès de ton mari.

— Oui Monsieur, je comprends et je trouverai des explications.

— Et au moins une fois par semaine, tu viendras la veille au soir…

Il s’approcha d’elle avec un objet qu’il était allé chercher pendant qu’elle lisait le contrat. Il sourit en voyant le frémissement de recul quand il le lui présenta, mais elle souleva le pied quand il commença à lui enfiler la ceinture. Il fit d’abord entrer le gode qui allait lui remplir la chatte puis il dut un peu forcer pour entrer celui qui occuperait son anus. Il possédait plusieurs renflements de plus en plus gros comme une succession de perles. Il l’entendit gémir lorsque le dernier entra et il finit par fermer la sangle avec un petit cadenas sur ses reins.

— Allons-moi à l’étage ! lui dit-il alors.

Il l’invita à le précéder dans l’escalier et s’amusa de la voir remuer du bassin pour ajuster les éléments de la ceinture en montant les marches. Il savait très bien par ce que lui avait raconté Nadia, qu’elle ne pourrait pas rester insensible à ce traitement.

— Vous allez vous y faire très rapidement… Mais effectivement chaque changement de posture ou le fait de monter un escalier vous apportera énormément de sensations.

Chantal blêmit en pensant à tous les escaliers qu’elle devait monter et descendre lorsqu’elle travaillait.

— Oui ! C’est très seyant. Tu vas la garder tu vas avoir de nouvelles habitudes à prendre pour tes petites affaires.

— Oui Maître ! dit-elle en caressant sa ceinture.

— Tu décides donc de m’appeler maître maintenant. Ce qui me dit que tu me fais confiance. Je vais donc profiter de cette nouvelle étape pour établir les règles qui sont non contractuelles si tu veux bien.

Sans attendre sa réponse, il reprit :

— Donc en toutes circonstances tu me vouvoies et je te tutoie cela va aussi pour ma compagne Nadia… Tu m’appelles Maître, mais tu ne me parles que si je t’en donne le droit si tu as quelque chose à me demander tu lèves la main et tu attends que je t’autorise à parler. À l’extérieur tu peux m’appeler monsieur, mais tu peux appeler Nadia par son prénom. Cela te convient ?

— Oui Maître, j’accepte ces nouvelles règles. Je veux que vous soyez fier de moi.

— Je vois que déjà dès cette première rencontre tu es prête à t’investir malgré une vie qui doit être déjà bien chargée.

Chantal ne dit rien, mais sourit, car cet homme qu’elle appelait désormais Maître acceptait de s’occuper d’elle et d’assouvir ses fantasmes secrets. Elle espérait vraiment qu’elle serait digne de la confiance qu’il semblait lui donner. Il ouvrit alors une porte donnant sur une pièce sombre aux volets et rideaux fermés.

— Et je te laisse jusqu’aux vacances scolaires, pour t’habituer à cette seule contrainte, car après j’exigerais que tu portes ce collier en permanence… Bon ! Nous allons quand même tester un ustensile avant que tu rejoignes ta famille.

Il alluma la lumière et elle découvrit trônant au milieu de la pièce un pilori. Il souleva la barre supérieure et lui demanda de prendre position. La tête dans la grande ouverture et les poignets dans les deux petites de chaque côté. Son corps était à l’horizontale, elle sentait sa poitrine se balancer lourdement. Il referma la pièce sur son cou. Elle était totalement à sa merci. Il fixa une barre entre ses chevilles ce qui la forçait à bien écarter les jambes puis il se recula.

Attrapant une caméra, il la filmait. Il tournait autour d’elle, faisant des gros plans sur son visage, ses seins, ses fesses. Puis posant la caméra sur un trépied, il prit une badine et lui frappa le postérieur. Une marque rouge lui striait la peau. Elle poussa un cri de douleur en sursautant, mais d’autres coups s’enchaînaient sur sa croupe.

Comme il avait commencé, il cessa de frapper. Il la regarda et prenant un double crochet, il le lui glissa dans les narines et le fixa à un anneau sur la barre de bois qui lui maintenait la tête. Elle fut obligée de la relever pour regarder droit devant elle. Il ajusta la hauteur du pilori et vint se placer devant son visage après avoir ouvert son pantalon. Il présenta son sexe à sa bouche et sans se faire prier, elle l’ouvrit et commença à sucer. Il faisait des allers et retours de plus en plus puissants et en la prenant par les oreilles, il força la gorge offerte. Elle bavait de plus en plus quand il libéra son sperme dans la bouche. Il continuait de la maintenir par les cheveux quand il sortit de la bouche et voulut pousser le test encore plus loin. Il commença à pisser dans sa bouche.

— Ouvre grand la bouche Chantal. J’exige de toi une vénération totale.

Elle ouvrit la bouche sans un mot et il replaça se verge au bord de ses lèvres et laissa couler ce jet doré. Il savourait ce moment où la femme qu’il avait devant lui s’engageait de manière irréversible dans la soumission. Elle ne réagissait plus, choquée. Ce qui pour elle était de la fiction dans le roman devenait réalité. Il se retira, la regardant déglutir un peu de son urine.

— Tu viens de franchir un seuil et j’avoue que pour une première journée ta docilité m’impressionne. Je crois que tu as assez vécu de chose aujourd’hui.

Il ouvrit alors le carcan, la regardant dégoulinante, les cheveux trempés. Elle ne bougeait pas choquée par ce qu’elle venait de vivre. Mais, d’une petite voix, elle le remercia avant de se relever honteuse et excitée.

— Tu vas pouvoir te nettoyer, Chantal ! Relève bien la tête que je retire ton collier.

Il lui montra la salle de bain où elle put prendre une douche et alla lui chercher les vêtements qui étaient restés dans la voiture.

— Voilà ! Ta première leçon est finie j’espère qu’elle a surpassé tes espoirs… Je t’attends maintenant jeudi, mais d’ici là, je t’écrirai pour te donner quelques instructions… Pour rentrer chez toi, je te laisse prendre le bus.

Elle enfila son soutien-gorge et ses vêtements, sa culotte était remplacée par cette ceinture qui lui rappelait sa nouvelle condition. Quand elle fut dans la rue, elle se sentait nue, elle craignait que quelqu’un ne remarquât son état. Dans le bus elle resta debout et arrivée chez elle, elle se précipita de nouveau sous la douche pour se calmer. Les prochains jours allaient être terribles.

Elle venait de finir de se rhabiller quand elle reçut un message de son Maître : « J’espère que ton voyage de retour c’est bien passer. Comme tu peux le constater, la ceinture est très serrée, mais évite les produits sucrés les prochains jours et celle-ci sera plus lâche. Je veux que tu me donnes ton poids, car je te ferais peut-être perdre quelques kilos. Sinon ce soir tu auras du mal à t’asseoir, mais avec l’aide d’une crème apaisante cela va vite aller pour le mieux. Ton Maître »

Elle le remercia pour ses conseils et lui donna son poids. Elle pesait soixante-quinze kilos.


jeudi 24 juillet 2025

La Dédicace - 02 -

 

Le contrat


Quelques jours plus tard, Chantal après avoir fini la lecture des nouvelles aventures de Josie décida de prendre contact avec son auteur.

Un peu tremblante, elle composa le numéro de téléphone inscrit sur la carte.

— Allo ! Je suis Chantal de S., une de vos lectrices à qui vous avez dédicacé un de vos romans à la Librairie des Plaisirs Secrets.

— Oui ! je me souviens très bien de vous, chère Chantal ! J’espère que ce nouveau roman vous a émoustillé comme le premier.

— Oh oui… ! Quelle imagination vous avez… bafouilla-t-elle troublée.

— C’est mon job, vous savez… Et le plaisir de ces dames me comble de bonheur. » L’entendit-elle répondre avec une forme de sarcasme dans la voix.

— Vous m’aviez dit de vous appeler pour découvrir plus…

— Haaa ! Et vous vous sentez vraiment prête ? Pour que l’on passe un petit moment ensemble ?

— Je le pense oui…

— Dans ce cas avant de vous fixer un rendez-vous je vais juste vous demander une action afin de me prouver que vous êtes prête… Je désire que vous m’envoyer maintenant une photo de votre intimité…

Un peu surprise par cette exigence, elle prit alors une photo de sa culotte après avoir troussé sa jupe et l’envoya avec son téléphone à cet homme qu’elle n’avait croisé qu’une seule fois. Le message de réponse ne se fit pas attendre et fut assez cinglant. « Si vous n’êtes pas prête à baisser votre culotte, je ne suis pas sûr que vous soyez prête à me rencontrer ».

Prenant cela pour un jeu, elle fit alors une image de son entrejambe nu et la lui transmit aussitôt. Il lui fixa alors un rendez-vous dans un café du centre-ville où les tables étaient disposées de telle façon que l’intimité des tables était respectée et le personnel était aussi très discret. Elle enregistra cette adresse et le lendemain avec quelques minutes d’avance sur l’heure prévu, elle franchissait la porte de cette brasserie. Elle l’aperçut au fond de la salle et elle s’avança lentement vers l’homme qui lui faisait signe, troublée, intriguée.

— Chantal ! Quel plaisir de vous revoir ! Venez-vous asseoir !

Rougissante, elle s’installa en face de lui. Elle tournait le dos à la salle.

— Nous allons donc nous amuser un peu si vous le désirez !

Pour toute réponse, elle hocha la tête en signe d’assentiment.

— Mais dites-moi ! Quelle est votre situation familiale ?

— Je suis mariée et mère de trois enfants…

— Humm ! Humm ! Et une petite envie de dévergondage… Vous vous souvenez dans le premier roman que vous avez lu de moi pour leur premier rendez-vous, le maître de Josie l’envoie aux toilettes pour qu’elle retire sa petite culotte.

— Je me souviens de la scène, oui ! Bien sûr… Cela m’avait étrangement troublée et émoustillée. Vous voudriez donc que je fasse de même ?

— Non Chantal ! Je ne veux pas faire de copier-coller je tiens à ce que chaque situation soit originale. Alors ! S’il vous plaît ! Retirez votre culotte ici ! Maintenant !

Un peu gêné et les joues roses, elle fit glisser sa culotte discrètement en tirant dessus au travers de sa robe longue. Elle regardait si personne ne se rendait compte de qu’elle était en train de faire. Une fois la culotte à se cheville, elle se baissa pour la ramasser et la posa sur la table entre eux deux. Cela l’affolait, car la dentelle rouge ne laissait aucun doute subsister quant à la nature de ce bout de tissu. Mais l’écrivain en face d’elle ne semblait pas le moins du monde perturbé par la situation et continua son interrogatoire.

— Dites-moi ! Dans quel secteur d’activité travaillez-vous ? demanda-t-il de manière anodine tandis que son ordre suivant changeait de registre.

— Relevez un peu votre jupe je veux que vos genoux soient apparents.

— Je suis enseignante… répondit-elle.

Un sourire de satisfaction passa alors sur le visage de son interlocuteur quand il découvrit ses genoux pâles.

— Qu’enseignez-vous ? Et écartez un peu plus les genoux… S’il vous plaît !

Le serveur imperturbable vint prendre leur commande sans donner l’impression de remarquer la culotte sur la table ni les genoux écartés de la femme.

— La biologie, Monsieur !

— Biologie… L’anatomie n’a donc aucun secret pour vous…

— Aucun Monsieur ! dit-elle troubler par la réaction neutre du serveur. Je veux bien un jus de fruit. S’il vous plaît !

— J’ai bien regardé vos réponses à mon questionnaire Chantal et je vois que votre expérience est nulle, mais que vous êtes prête à beaucoup. Votre seule expérience est une épilation intégrale… Vous êtes épilé intégralement en ce moment ?

— Oui Monsieur, Elle rougissait de plus en plus gênée par les questions qui devenaient de plus en plus intimes.

— J’ai un cadeau pour vous, pour fêter notre premier rendez-vous.

Il sortit de sa poche intérieure un épais collier de cuir muni de trois anneaux et d’un cadenas ouvert qu’il lui tendit. Hésitante un peu après avoir pris l’objet, elle l’enfila et referma le cadenas sur son cou. Elle regardait autour d’elle, mais personne n’avait prêté attention à ses gestes ou du moins personne ne semblait s’en préoccuper.

— Cela vous va à ravir… Bon je vois qu’il y a très peu de points ou vous avez mis zéro…

Puis en prenant un ton plus autoritaire et passant au tutoiement, il continua.

— Tu aimes donc les humiliations verbales… Je vois que tu es bien grasse. Nous allons allez dans un endroit plus discret je suis sûr que tu feras une jolie petite truie.

Sans rajouter un mot, il se leva et prit ses affaires. Chantal comprit qu’elle devait le suivre. Elle regarda sa culotte abandonnée sur la table, mais elle n’avait pas le choix, elle ne pouvait pas se permettre de perdre du temps à la remettre si elle voulait suivre cet homme qui la subjuguait. Tout en marchant vers sa voiture, celui-ci continuait de la questionner.

— Dis-moi ! Quel âge ont tes enfants ?

— J’ai trois filles de treize, quinze et dix-sept ans, Monsieur.

— Ah ! Ce sont des grandes déjà. C’est bien cela te rend plus disponible et toi quel âge as-tu ?

— Quarante-cinq ans, Monsieur.

— Tout comme moi ! C’est excellent… Monte à l’arrière de la voiture… Et tes filles, te parlent-elles de leur sexualité ?

— Non pas vraiment, elles savent ce que c’est, mais elles le gardent pour elles.

— Ha ! Et dites-moi avec votre époux, vous vous comportez comme une soumise ? Ou alors ce fantasme reste un grand secret ?… Mettez-vous bien au milieu, Chantal ! Je veux vous voir dans mon rétroviseur et retirez vos vêtements.

Installée au milieu de la banquette arrière, Chantal voyant qu’ils avaient quitté la ville commença à ôter son chemisier puis sa jupe.

— C’est mon secret… murmura-t-elle.

— Au vu de vos réponses au questionnaire Chantal, je sens que vous avez beaucoup d’envies. Vous pratiquez régulièrement la sodomie avec votre époux ?

— Régulièrement est un bien grand mot, mais cela nous arrive parfois.

— Et l’avez-vous déjà trompé ?

— Oh non ! dit-elle, rouge de honte.

Elle vint de réaliser qu’elle était quasiment nue devant un presque inconnu. Pour achever de refermer l’emprise qu’il avait sur elle, il lui demanda de retirer son soutien-gorge.

— Retirez votre soutien-gorge Chantal ! Que je voie vos mamelles ! Vous avez bien conscience que je vais pratiquer sur vous des actes qui vont faire monter votre plaisir sexuel ?

— Oui Monsieur, j’en ai conscience, acquiesça-t-elle en libérant sa lourde poitrine du dernier rempart qui couvrait son corps.

— Très bien, car sans que cela ne vous engage à rien pour l’instant je veux vous faire découvrir certains aspects de la vie d’une petite pute masochiste.

Il se gara dans le petit parc d’une demeure élégante, mais ténébreuse bien loin de la ville et se tournant vers elle, il lui souhaita la bienvenue. Il l’invita à descendre et lorsqu’il la rejoignit, il lui présenta une laisse à fixer à son collier. Elle lui tendit le cou pour qu’il la fixât à un des anneaux.

— J’apprécie votre enthousiasme. Passez devant moi que j’observe votre croupe quand vous avancez.

Elle le précéda vers la maison, la laisse se balançant entre ses seins. Soudain elle sursauta quand elle sentit une cravache s’abattre sur ses fesses. Elle ne put retenir un cri de douleur.

— Tsss ! Avance ma cochonne ! Et en levant bien les genoux, ce gros cul a besoin d’exercice…

Honteuse de ces mots, elle fit malgré tout ce qu’on lui demandait et levait les genoux à hauteur de ses hanches.

— Bah ! Voilà ! C’est que tu es bien souple en plus ! Stop ! Écarte bien les jambes en les gardant tendues et pose les mains sur la tête.

Le fond de l’air la faisait frissonner à moins que ce ne fût la crainte de ce qui pourrait se produire. Elle prit la pose et sentit une caresse entre ses cuisses. Elle serra les dents quand elle sentit quelque chose lui entrer dans le sexe.

— Maintenant ! Serre bien le vagin, je ne veux pas que ça glisse et tombe par terre !

À ce moment une femme à l’allure décontractée sortit de la maison, une brune plantureuse, les cheveux longs, elle souriait.

— Bonjour chéri, je me dépêche, il faut que je parte bosser.

— Bonjour ma puce ! Je te présente Chantal, une fan de mes romans qui souhaite être dirigée. Elle est enseignante comme toi.

— Bonjour, Chantal ! Vous êtes ravissante… Je vous laisse je vais être en retard…

Prise de court, elle n’a pas pensé à masquer ses seins ou son bas ventre. Elle réalisa avec stupeur qu’en quelques minutes, elle venait de se montrer nue à deux personnes autres que son mari et que cela l’avait un peu excitée.

— Allez ! Relâche ma cravache !

Il la retira sans douceur et la porta la bouche de la femme, toujours nue, et les mains sur la tête.

— Connaissez-vous le goût de votre intimité ?

— Non, Monsieur.

— Eh bien ! Cest le moment de goûter ! Ouvre ta bouche !

Docilement, elle l’ouvrit pour goûter le manche de la cravache. Elle avait accepté de le suivre pour découvrir cette soumission dont Josie semblait avoir joui. Elle devait aller jusqu’au bout, pensait-elle tandis qu’il faisait tourner le manche de l’objet dans sa bouche.

— Je dois m’assurer de votre dévotion. Sache que tu peux à tout moment refuser un de mes ordres… Mais à ce moment-là je n’aurais que deux options soit t’infliger une sévère correction soit rompre ton éducation.

— Oui ! Je comprends monsieur, mais je ne vous interromprais pas.

— Je le sais, mais je ne connais pas encore tes limites, je les respecterais, mais au vu de tes réponses à mon questionnaire tu sembles prête à tout accepter.

— Presque tout, répondit-elle doucement.

— Tu m’as donc menti sur le questionnaire ? Je ne vois pas de refus catégorique…

— Si j’ai mis des “Zéros”…

— “Zéro”, c’est pas du tout envie, mais pas un refus catégorique, hors de question c’était “N”, mais j’en ai vu aucun… De toute façon mon but n’est pas de t’écœurer, mais de te faire dépasser tes limites et tes envies… Suis-moi dans la maison !… J’ai préparé un contrat. Nous allons pouvoir en discuter.

Comprenant qu’elle avait mal lu le questionnaire, elle acceptait son erreur et le suivit. Il continuait de parler.

— Tu sais lorsqu’on s’engage de cette façon-là il faut faire très attention, mais tu auras l’occasion de remplir à nouveau ce questionnaire dans quelque temps quand ton expérience et tes envies auront évolué… D’ici-là ne t’inquiète pas je ne te ferai pas manger de la merde… cela ne me plairait de toute façon, guère… en revanche te sentirais tu capable de me sucer si je t’ai sodomisé juste avant… car si cela arrive et que tu n’as pas pratiqué un lavement correct je te le ferais faire.

— Je ne sais pas Monsieur, répondit-elle en baissant la tête, ayant la nausée à cette idée.

Ils entrèrent alors dans un salon où un dossier attendait sur la table.

— Lis bien ce contrat, et dis-moi ce que tu en penses…


Contrat de Soumission de Chantal :


Déclaration préliminaire :

Les parties s’accordent pour que ce contrat BDSM soit une valeur morale reliant les deux contractants d’un accord mutuel. Il n’a pas valeur légale au sens strict de la loi.


1 — Clauses communes :

1.1 Cet accord prend effet à compter de la date de la signature par les deux parties.

1.2. Il lie Chantal son Maître pour une période de 3 mois. Sous réserve des conditions d’annulation énoncées à la section Dissolution du présent protocole.

1.3. Le contrat BDSM ne peut être modifié qu’en accord des deux parties.


2 — Droits et Obligations du Maître :

2.1 Il s’engage à tenir compte des exigences familiales, professionnelles et financières de son esclave.

2.2 Il dispose de tous pouvoirs sur Chantal tant sur son physique, son sexe et son intellect. Il peut se jouer de toutes pratiques sexuelles ou non, chasteté obligée, punitions et humiliations.

2.3 Il respecte les limites physiques de Chantal

2.4 Il doit se tenir informé de l’état physique et psychologique de Chantal et en tenir compte lors des jeux BDSM.

2.5 Il a le droit de prêt sur Chantal sans avoir à se justifier.

2.6 Le Maître a le droit d’avoir autant de soumises, soumis ou d’esclaves qu’Il le souhaite. Sa vie est ses pratiques en dehors de Sa relation avec Chantal appartiennent à sa vie privée et prive Chantal de toutes observations.

2.7 Il peut filmer ou photographier Chantal en accord avec la check-list.

2.8 Il peut rompre le pacte sans préavis


3 — Droits et Obligations de Chantal dans le contrat BDSM :

3.1 Chantal comprend et accepte la Domination de Son Maître et devient Sa propriété exclusive.

3.2 Chantal sait que Le corps du Maître est sacré et qu’elle ne peut le toucher sans son autorisation. Toute infraction serait punie et Chantal pourrait même être répudiée assortie d’une rupture du protocole de soumission.

3.2 Chantal comprend et accepte les désirs et plaisirs du Maître. Lui seul a le droit au plaisir, au confort, au bien-être, au repos, à l’amusement, à la distraction, au luxe, aux vacances et à la paresse. Chantal se mettra à son service pour qu’il puisse jouir des plaisirs de la vie.

3.3 Chantal accepte que son dévouement ne réponde pas à ses fantasmes ou attentes sexuelles, mais à celles seules de Le Maître.

3.4 Chantal s’exprimera avec respect sous peine de punition. Le Maître peut éventuellement lui demander d’émettre un avis, qui doit être le plus sincère possible.

3.5 En qualité de soumise, Chantal renonce à sa liberté et à ses droits en remettant son corps et son âme entre les mains de son protecteur.


4 — Le contrat BDSM impose :

4.1 Chantal s’engage à accepter toutes les pratiques sexuelles ou non et humiliations que ce soit en public ou en privé.

4.2 Chantal s’engage à porter tout accessoire sexuel ou tenue imposée en tout lieu et à tout moment.

4.3 Chantal laisse l’accès et le contrôle total de sa sexualité et de son intimité à son Maître.

4.4 Chantal n’a aucun secret pour son Maître et a obligation de vérité dans ses réponses.

4.5 Chantal a droit à un Safe Code.

Tout manquement implique une punition ou la résiliation du présent traité.


5 — Safe Code :

5.1 Un Safe Code est prévu pour être utilisé lors des séances. Si Chantal ne peut parler, un Safe Code alternatif est choisi.

5.2 S’il est employé, Le Maître interrompt la séance et écoute Chantal.

5.3 Si Chantal l’utilise, elle doit être en mesure d’expliquer pourquoi.

5.4 Il ne sera utilisé que dans les cas extrêmes. Utilisé sans motif valable, il oblige une punition exemplaire.


6 — Dissolution :

6.1 Le Maître peut dissoudre le contrat de soumission en libérant Chantal sans aucune justification.

6.2 Chantal peut en demander l’annulation en cas de non-respect de la présente convention ou s’il n’y a plus d’entente entre les participants.

6.3 Ce contrat peut aussi être rompu s’il devient impossible de continuer les séances et pratiquer la relation BDSM.


J’ai pris connaissance du présent contrat BDSM et c’est librement que je m’engage à le respecter dans son intégralité.

Document établi en doubles exemplaires


Le…………………………………… à………………………………………………


Signature du Maître Signature de Chantal


Précédée de la mention manuscrite "Lu et approuvé. Bon pour engagement"


Ce contrat devra être joint de deux photographies de Chantal, nue en pied, jambes écartées, mains sur la tête (une de face et une de dos)


samedi 28 juin 2025

Soirée entre Amies : Premier jour d’une nouvelle vie

 

Laurence

Le réveil sonne, je me tourne en grognant dans le lit. Mon mari pose sa main sur mon épaule et m’embrasse dans le cou. Je frissonne, mais je n’ai pas envie de ses marques d’affection. J’ai honte de ce que j’ai fait au cours de la soirée et mon corps est encore tout endolori. Mon anus est irrité, mes seins sensibles au moindre frottement et cette chose ignoble dans mon ventre.

— Alors, ma chérie, tu as passé une bonne soirée avec Carole, me dit-il en se levant.

Je me tourne vers lui en souriant du mieux possible.

— Oui, mais on a un peu abusé de la boisson et Carole n’était pas en état de me ramener de suite, du coup, je ne suis rentrée qu’à cinq heures…

— Je vais te préparer le café, va te doucher en attendant.

Je me lève et je découvre un message de Maître Luc. “Aujourd’hui, mets ta jupe la plus courte que tu aies et rase-toi la chatte.” À la lecture de ce message, j’ai envie de jeter mon téléphone par la fenêtre. Mais, Je dois me lever, j’ai une réunion importante ce matin, je ne peux pas être en retard.

Malgré ma haine pour Maître Luc et Maîtresse Françoise, je ne peux pas m’empêcher de penser à eux, je caresse mon ventre et sous la douche, je glisse un doigt dans ma fente et je commence à me caresser. Je trouve une bombe de déodorant et je me la glisse dans la chatte, je la fais aller et venir en moi et je tombe à genou pour jouir. Que m’arrive-t-il ?

Je reprends mes esprits et je regarde ma toison brune dans le miroir. Avec des larmes dans les yeux, je commence à mettre de la crème dépilatoire. Mon mari frappe à la porte.

— Tout va bien chérie ?

— Oui ! Oui ! J’arrive.

Je finis cette opération délicate et je sors en peignoir pour prendre mon café avec lui. Il me raconte ces projets de la journée que j’écoute d’une oreille distraite. Il m’embrasse avant de partir et je vais réveiller les enfants pour qu’ils soient prêts pour l’école.

Comme s’il savait ce que je fais, Je reçois une nouvelle demande de Maître Luc. “Envoie-moi tout de suite une photo de ta chatte lisse avec ton visage visible.

Comme je traîne un peu, mon téléphone vibre de nouveau et je reçois une photo de moi hier soir en tablier de soubrette avec un message : “Tu me fais attendre, Laurence…

Vaincue, je m’enferme dans la chambre et allongée sur le lit, cuisses écartées je prends un selfie de ma chatte et de mon visage.

J’enfile la jupe la plus courte que je trouve, j’hésite à mettre une culotte du fait de l’état de mon cul. Je suis bien obligée de mettre un soutien-gorge à cause du travail et cela atténuera aussi peut être les frottements de mon chemisier sur mes tétons encore trop sensibles.

Je dépose les enfants à l’école et j’arrive à la gare juste à temps pour avoir mon train. Maître Luc est là tout sourire à m’attendre.

— Bonjour Laurence ! Je n’ai pas droit à une bise ce matin ?

La tête basse, j’approche mon visage du sien pour l’embrasser et je sens sa main sur mes fesses.

Il se recule un peu et le visage grave, Il m’ordonne.

— Si tu veux monter dans ce train, retire ta culotte…

Je sursaute, Je regarde partout et malgré le monde, Je fais glisser ma culotte sur mes cuisses sous la jupe. J’ai de la chance, elle glisse presque seule à mes chevilles.

— Très bien, retire-la complètement, que dirais les gens s’ils te voyaient la culotte aux pieds…

Je l’enjambe et d’un geste discret avec son pied, Maître Luc la pousse contre un poteau. Il me tient par la taille pour monter avec moi dans le train et nous nous asseyons face à face. Lorsque nous descendons, il se penche vers moi et pose ses lèvres sur les miennes pour me souhaiter une bonne journée.

Avec ma réunion et le travail, j’arrive à oublier cette soirée maudite, mais en milieu d’après-midi, je suis prise d’un malaise comme je n’en n’avais jamais connu. Heureusement que je suis seule dans mon bureau, sans rendez-vous de prévus.

J’ai des sueurs froides, mon cœur semble sortir de ma poitrine, j’ai des vertiges et je tremble comme une toxicomane en manque. En plus de ça j’ai le ventre en feu, mon sexe est pris de spasmes, je dégouline entre les jambes et je salive. Je comprends très vite que j’ai un besoin imminent de sexe. Le goût du cocktail me revient à la bouche. Je me souviens des paroles de maître Luc qui disait que ce soir je réclamerai de revenir chez lui pour boire un cocktail.

Pour le moment la seule chose que j’ai en tête c’est d’essayer de me soulager. Je vais fermer la porte de mon bureau à clef et je regarde autour de moi ce qui pourrait faire office de sexe. Je jette mon dévolu sur un vaporisateur d’eau. La bombe d’un petit format me permet de me fourrer la chatte pendant que mes doigts pressent et font rouler mon clitoris gonflé de désir. C’est la première fois que je me masturbe et que je jouis sur mon lieu de travail. Mais je sens que cela est insuffisant, j’ai vraiment besoin de sexe avec un ou plusieurs hommes. Heureusement que Maître Luc m’a retiré ma culotte ce matin, sinon elle serait trempée…

L’après-midi me semble longue. Je serre les jambes et dès que j’en ai l’occasion je vais aux toilettes pour me caresser et me faire jouir. J’ai des images plein la tête. Je me vois avec Maître Luc et maître Françoise et d’autres hommes me faire prendre par tous les trous. Ces images m’obsèdent. Je n’ai qu’une seule hâte c’est de retrouver maître Luc sur le quai de la gare. Peut-être, pourra-t-il me soulager ?


Maître Luc

Laurence tient toutes ses promesses. Ce matin, Je n’ai pas eu à insister pour qu’elle retire sa culotte. J’ai hâte de voir dans quel état elle est ce soir. L’effet de manque du cocktail devrait avoir commencé à faire son effet depuis une à deux heures environ.

Pour Carole, nous lui avons donné ce qu’il fallait avant son départ pour qu’elle ne souffre pas de manque. Mais pour Laurence, elle doit commencer à ressentir des picotements dans sa poitrine et entre ses cuisses.

Je l’attends assis à la terrasse d’une brasserie en bout de quai. Je suis intrigué de savoir comment elle réagit aux effets du cocktail. Je la vois arriver de loin, elle semble impatiente et me cherche du regard. Je souris en voyant son air désespéré de ne pas me trouver.

Je fais semblant de ne pas la voir et continue la discussion avec une femme en partance pour ses vacances avec des enfants en bas âge que j’amuse avec des tours que je connais en raison de ma profession. Même si je ne suis pas un artiste, je connais quelques tours qui subjuguent les petits et les grands.

J’ai même réussi à convaincre cette jeune femme de retirer son string et de le poser en évidence sur la table, si je joue bien le coup, dans quelques minutes, elle va le donner comme doudou à sa petite fille dans sa poussette. Je regarde Laurence me chercher et son regard affolé, je crois même qu’elle pleure, mais je veux voir jusqu’où je peux aller avec Mélanie.

D’un revers de main, je fais tomber le sous-vêtement au sol.

— Oh je crois que la petite a perdu son doudou…

Elle regarde le bout de tissu au sol et se penche pour le ramasser. Après l’avoir secoué un peu, elle le donne à sa fille qui l’attrape et le porte à sa bouche pour le téter. La petite grimace un peu mais reconnaissant l’odeur de sa mère, elle se frotte le visage avec.

— Excusez-moi ! Mais mon train est annoncé.

Je lui laisse ma carte en lui disant de me contacter si elle souhaite me revoir et elle me donne alors son numéro de portable.

Je me lève en laissant un jeu de cartes truqué à son petit garçon qui est ravi. Il pourra tenter les tours que je lui ai montrés.

Je me dirige vers Laurence qui me tourne le dos.

— Alors petite chienne, en manque ?

— Que m’avez-vous fait ? me dit-elle, le visage écarlate, les yeux rougis par les larmes et la coiffure défaite.

— Moi ? Absolument rien. C’est votre nature de salope qui ressort… suivez-moi.

Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir qu’elle me suit et je sais ce qu’elle veut, mais je ne le lui donnerai pas tout de suite.

Nous nous installons dans le train et je me plonge dans mon roman, la surveillant du coin de l’œil. Elle serre et écarte ses cuisses régulièrement. Comme je m’en doutais, elle est en manque.

— Vous êtes venue en voiture ? Donc vous allez pouvoir me ramener chez moi ?

— Oui Maître Luc, me dit-elle quand nous sortons de la gare.

Je prends place à ses côtés et en arrivant à la villa, Françoise nous attend devant la porte.

dimanche 15 juin 2025

Erika : Dresseuse de Couples -23- Mémoires d'Erika

 

Erika somnole, pensive. Elle se laisse conduire sur l’autoroute en direction de Romorantin en Sologne, pour rejoindre le manoir du couple Mervault.

C’était la première fois qu’elle s’y rendait sans Pierre et Florence. Georges de Mervault lui a promis dans son courrier un week-end mémorable. Elle est assise à l’arrière de la luxueuse berline en compagnie d’Anne de Mervault pendant que Philippe, le chauffeur du couple, conduit cette Bentley.

Quelques heures plus tôt, elle avait quitté Olivier en gare du Mans, lui était resté dans le TGV. Il se rendait à Paris pour assister à un salon professionnel. Pendant le voyage, Olivier avait évoqué la possibilité de se mettre totalement à son service, de lui être totalement dévoué.

Elle sait que le couple formé par Olivier et Marie-Gabrielle souhaite évoluer ainsi depuis qu’elle avait invité Georges et Anne de Mervault à venir passer un week-end dans son modeste manoir vendéen.

Après sa soirée mémorable dans son donjon nantais, elle avait appris à mieux connaître ce couple de châtelains. Son week-end Solognot avec Florence et Pierre l’avait introduite dans une autre dimension. Même si elle se considère comme une maîtresse accomplie, elle s’était rendu compte que la domination proposée par les de Mervault est d’une autre dimension.

Quelques semaines plus tard, elle les avait reçus chez elle, Olivier et Marie-Gabrielle avaient assuré le service de manière remarquable. Georges avait félicité son hôtesse pour la qualité de son accueil.

Ce soir, dans le manoir des Mervault, Erika sera introduite dans une confrérie très fermée de maîtres et maîtresses.

Le confort de la Bentley a raison de la détermination des deux femmes. Dès le péage franchi, Anne somnole bercée par le mouvement et surtout épuisée par son voyage depuis Londres où pour rendre visite à un célèbre maître anglais.

Erika regarde le paysage automnal défiler sous yeux. La conduite de Philippe, tout en souplesse, lui permet de laisser son esprit vagabonder.

***

Sa mémoire la renvoie vingt plus tôt, l’été de son bac, chez ses grands-parents. Elle savait que ce seraient les dernières longues vacances qu’elle aurait avant longtemps. A la rentrée universitaire, elle commencerait ses études de médecine.

Cela faisait une petite semaine qu’elle était arrivée dans cette petite ville et comme chaque année, elle passait presque tous ses après-midi au centre équestre qui se trouvait de l’autre côté du petit bois.

Ce jour-là, elle rentrait fatiguée mais surtout frustrée par ce qu’elle avait fait avec sa monture. Alors qu’elle traversait le bois, elle entendit des éclats de voix. Discrètement, elle s’approcha du couple qui se disputait. Elle reconnut Paul Maleval, le fils du propriétaire de la dernière scierie de la commune, imbu de son statut de fils du plus gros employeur de la ville. Il avait un ou deux ans de plus qu’elle. Il était en train de se disputer avec une fille qu’elle ne connaissait pas.

— Arrête Paul ! J’ai pas envie !

— Quand je te demande quelque chose, tu le fais, lui répondit le jeune homme.

— Non, non et non !

Erika vit alors Paul gifler violemment la jeune fille qui tomba à quatre pattes sur le sol. Il lui attrapa les cheveux pour la tirer vers lui.

— Tu vas me sucer !

— S’il te plaît…

La jeune femme le suppliant alors qu’il était en train de retirer sa ceinture.

Sans réfléchir à ses actes, Erika se précipita et cingla le visage du garçon qui faisait une tête de plus qu’elle avec sa cravache. Celui-ci surprit lâche sa ceinture et recula contre un arbre. Vive comme le vent, Erika profita du fait que Paul soit déstabilisé pour ramasser la ceinture au sol et dans un mouvement rapide, lui attrapa un bras pour le plaquer face contre l’arbre. Comme si elles s’étaient concertés, la jeune fille attrapa l’autre bras de son agresseur pour qu’Erika puisse l’attacher grâce à la ceinture. Paul, immobilisé ses bras entourant le tronc, ses poignets bien ligotés par la ceinture, était incapable de se libérer seul.

— Quand une fille dit non, c’est non ! Lui cria Erika au visage. Je vais t’apprendre à respecter les filles moi !

— Quand mon père va apprendre ça, vous allez voir ?

— Ah oui voir quoi ? C’est toi qui vas voir… Et pour être sûre que tu sois puni, je vais m’en charger…

En disant cela, humiliant encore plus Paul, Erika lui baissa son pantalon et son caleçon. De tout son cœur et sans retenir ses coups, elle cravacha le postérieur de l’apprenti-violeur.

Il fallut que la victime lui attrape le bras pour qu’elle cesse de frapper.

— Arrête, c’est bon il a son compte…

— Oui tu as raison… je me suis laissé emporter.

— Erika et toi ?

— Melody…

— Que fais-tu avec lui ?

— Ben… dis Melody en baissant les yeux. C’est mon copain, il m’a invité à venir passer l’été avec lui…

— Ah d’accord…

— Mais je ne savais pas qu’il était comme ça…

— Écoute, c’est pas grave… viens avec moi, mon grand-père est médecin, il va soigner ton visage…

— Merci !

En effet les coups portés par Paul avaient tuméfié le visage de Melody qui avait la lèvres gonflée et un bleu autour de l’œil.

— Et lui ? demanda Melody.

— Lui, on le laisse quelqu’un le trouvera bien…

***

Quelques minutes plus tard, Erika racontait leurs aventures à son grand-père qui prodigua les soins nécessaires à Melody. Il se rendit à la gendarmerie avec les filles pour expliquer la situation, une gendarme prit la déposition de Melody et une patrouille alla libérer Paul de son arbre.

Les grands-parents d’Erika proposèrent à Melody de rester chez eux. Après ce que Paul lui avait fait, elle ne pouvait pas retourner chez lui.

Le lendemain, Monsieur Maleval sonna chez les grands-parents.

— Melody, je suis désolé pour ce que Paul a fait. La justice fera son travail. Voici tes affaires…

— Merci monsieur, lui dit Melody en récupérant sa valise.

— Et toi Erika… je te félicite ! Tu y as peut-être été un peu fort mais mon fils n’a eu que ce qu’il méritait.

Erika rougit. Elle s’attendait à prendre un savon, un peu comme quand les gendarmes lui avaient dit qu’on ne se faisait pas justice soi-même. Elle leur avait simplement répondu que les juges rendaient rarement justice aux femmes violentées. La gendarme n’avait rien répondu à cette remarque.

Erika et Melody passèrent l’été ensemble et emménagèrent en colocation à la rentrée universitaire.

***

À l’université, Melody racontait à qui voulait l’entendre comment Erika avait remis à sa place Paul. Cette histoire qui faisait passer Erika pour femme dominante pris encore de l’ampleur quant au cours d’une soirée étudiante, un garçon se mit à genou devant elle et lui embrassa les pieds.

Elle prit alors conscience de son pouvoir les hommes mais ne sut réellement ses talents de dominatrice que quelque temps plus tard.

Cela commença dans le bus pour rentrer de la fac à son appartement. Un homme profitant du monde lui caressa les fesses. Erika lui attrapa la main et la tenant au-dessus de sa tête, elle lui dit pour que tous les voyageurs puissent l’entendre :

— Si je te prends encore une fois à toucher le cul d’une femme, ce n’est pas le poignet que je t’écrase mais les couilles. Compris !

— Oui… murmura piteusement l’homme.

– Bien maintenant dégage !

L’homme regardait Erika sans bouger. Ce fut alors qu’un autre homme, témoin de la scène, intervint et d’une voix ferme imposa à l’homme de sortir du bus.

Erika le remerciant et il lui offrit un verre pour lui permettre de se remettre de ses émotions. Erika et cet homme devinrent amants. Il reconnut très vite chez la jeune femme ses dons de dominatrice et il lui apprit à les exploiter.

***

L’arrêt de la Bentley devant le manoir des Mervault sort Erika de sa rêverie. Georges les attendait sur le perron.

Après avoir déposé ses affaires dans sa chambre et s’être rafraîchie, Erika rejoint ses hôtes dans le salon.

Elle les découvre, sidérés devant la télévision. Dans un coin de l’écran, un journaliste devant la gare Montparnasse, tandis que sur l’écran, on peut voir une noria d’ambulance de véhicules de secours devant l’entrée d’un tunnel ferroviaire.

— Que se passe-t-il ?

— Il semblerait que dans le train dans lequel tu étais, une bombe a explose quand il était dans les tunnels en approchant de Paris.

— Olivier ! Des nouvelles ? s’exclame-t-elle alors.

Erika remonte rapidement dans sa chambre pour prendre son téléphone. Elle appelle aussitôt le numéro d’Olivier qui ne répond pas. Elle appelle Marie-Gabrielle et Jean-Bernard, sans plus de succès.

— J’ai encore des contacts au ministère, je vais les appeler pour avoir des informations, dit Georges.

— Merci

***

Ce n’est que bien plus tard dans la soirée, qu’ils apprennent qu’Olivier est vivant mais blessé. Il est hospitalisé dans le coma.

Quelques jours plus tard, Olivier dans un état stable est transféré au CHU de Nantes où sa famille pourra lui rendre visite plus facilement.

***

La cérémonie d’introduction d’Erika dans la confrérie de maître et maîtresse a été ajournée de plusieurs semaines, mais elle a pu se dérouler normalement et Erika est maintenant reconnue comme une Maîtresse par de nombreux dominateurs et dominatrices du pays.