Rupture
Martine, Roberto
Depuis son divorce d’avec son mari violent, Martine accumule les déceptions. Les hommes ne s’intéressent à elle que pour ses fesses. Il est vrai que son physique les attire. C’est une petite brune avec une poitrine généreuse et des hanches larges. Sa taille marquée souligne davantage que chez une autre ses atouts.
Roberto est son quatrième amant depuis Christophe. Comme avec les précédents, elle a fait le choix de ne pas emménager avec lui. Elle préfère garder son indépendance. Son métier d’orthophoniste lui permet d’être autonome. Cependant avec Roberto, elle hésite. Il est charmant avec ses filles et ne manque pas de les gâter à chaque fois qu’il passe la voir. Son hésitation provient de la part d’ombre de son amant, quelque chose n’est pas clair. Il se dit entrepreneur dans l’import-export, mais plusieurs fois elle a vu son nom associé à la rubrique des faits divers.
Sa magnifique villa qui surplombe la baie de Soccares serait le cadre idéal pour que ses filles puissent grandir dans un cadre agréable. De plus, l’influence de son amant lui a facilité les choses auprès de sa banque quand elle a décidé de racheter l’intégralité des parts de leur cabinet à son ex-mari. La banque lui a accordé un prêt sans trop insister sur ses possibilités financières. Tout cela la pousserait à accepter sa proposition de vivre à ses côtés. Mais ce soir, alors qu’ils viennent de faire l’amour, ou plutôt disons pour être réaliste, que Roberto vient de la baiser, tout va changer. Pourtant la soirée avait bien commencé.
Martine était arrivée, après son travail, dans l'appartement de Roberto au-dessus du casino. Comme d’habitude, il était à son bureau, au téléphone. Il était énervé ce soir. Elle l’a entendu crier après un interlocuteur inconnu. Elle pense qu’elle va encore prendre cher au lit. Mais, pour elle cela semble normal, elle a toujours été habituée à ce que ses amants se comportent avec elle comme avec une simple poupée de plaisir.
— Ah ! Tu es là ma chérie ! Entre ! dit-il en raccrochant
Martine entre et s’approche pour embrasser son amant. Celui-ci lui plaque la bouche sur les lèvres et une de ses mains glisse de suite sous sa robe pour venir lui palper les fesses.
— Tu as encore mis une de ces culottes affreuses, tu sais que je n’aime pas... Va te changer et rejoins-moi au salon :
Il la repousse et Martine quitte le bureau, tête basse, pour aller
voir la tenue qu’il a décidé qu’elle porterait pour la soirée. Il a préparé sur
le lit sa petite robe noire à paillettes, avec un dos nu qui lui interdit le
port d’un soutien-gorge. Très courte, ultra-courte, même ! Elle ne peut pas
faire un pas sans qu’elle remonte en haut de ses cuisses. Un mini string noir
ficelle, qu’elle n’aime pas trop car il s’insinue entre ses fesses et les
lèvres de son sexe, ainsi qu’une paire de bas auto-fixants noirs avec de la
dentelle en haut. Elle sait toutefois déjà que la bande de dentelle sera
parfaitement visible parce que la robe remonte très facilement. Donc ce soir,
pas de soutien-gorge, mais les chaussures à hauts talons avec lesquelles elle a
un peu de mal à marcher. Elle sait que Roberto aime la regarder marcher et
évoluer comme cela, un peu fragile, à la limite du déséquilibre qui la fera
tomber, grimpée sur de si hauts talons improbables.
Roberto la regarde quitter son bureau. Il fixe ses fesses, en se disant qu’elle gagnerait mieux sa vie en l’utilisant à son service plutôt qu’à s’occuper de tous ses patients dont certains ne la payent même pas. Avec une silhouette pareille, elle toucherait en une soirée ce qu’elle gagne en une semaine à son cabinet, il doit absolument la convaincre de travailler dans son casino. Elle aurait du succès auprès de tous ces hommes d’affaires, souvent seuls quand ils viennent participer à des séminaires de formation.
Il ne veut pas la transformer en une vulgaire pute de rue, il en a bien assez, mais plutôt en prostituée de luxe, en escort-girl comme on dit pudiquement.
Martine arrive dans sa chambre et découvre les vêtements. Elle espère qu’ils passeront la soirée dans l’appartement qu’il possède au dernier étage du casino et qu’il ne la fera pas descendre au milieu des joueurs comme cela lui arrive parfois. Elle prend une douche et peaufine son épilation. Elle n’aime pas ça mais par amour pour Roberto, elle a accepté de sacrifier sa toison pubienne avec laquelle elle se sent pourtant plus femme et non pas petite fille prépubère.
Elle avait eu une sorte de pressentiment quand il lui avait demandé, ou plutôt qu’il avait quasiment exigé qu’elle rase son pubis et ses lèvres intimes. Il était resté là, silencieux, à l’observer et elle s’était sentie mal à l’aise. Elle avait imaginé que cela serait un moment de complicité coquine avec son amoureux. Elle avait senti au fond d’elle, qu’il la contraignait à retirer sa dernière protection, à s’exposer sans plus aucune pudeur, et à régresser vers une apparence fragile de gamine impubère qui ne pourra plus lui résister, aussi bien physiquement que mentalement.
Une fois prête, elle se regarde dans le miroir, avec ce rouge à lèvres un peu trop vif, et elle pense qu’elle ressemble plus à une cocotte qu’à une orthophoniste.
Quand elle arrive dans le salon, Roberto est ravi. Il aime voir sa maîtresse ainsi. Il la prend dans ses bras pour l’embrasser et il retrousse sa robe pour jouer avec la ficelle du string. Martine déteste ça mais elle fond pour son amant et elle se laisse humilier.
— Tu n’es pas mieux comme cela avec ton gros cul à l’air…
— Si tu as raison !
Il lui claque les fesses en lui disant qu’ils vont descendre dans la salle de réception du casino. Un séminaire d’entreprise se termine et ils font leur soirée de gala. Roberto ne manque jamais de s’y montrer et il met à disposition des participants quelques-unes de ses filles, sans oublier quelques Apollons pour le plaisir des dames ou même des hommes qui préfèrent leur propre sexe. Ce soir, il compte présenter Martine comme nouvelle. Certes avec ses trente-cinq ans elle est un peu plus âgée que la moyenne des autres putes mais avec ses gros seins et son beau cul, elle va plaire à certains. Il en est certain. Depuis le temps qu’il est dans le métier, il est capable de deviner les désirs pervers d’un homme au premier regard. Entre celui qui rêve de baiser sa belle-fille, celui qui fantasme sur sa mère ou sa tante, celui qui veut telle ou telle origine ethnique, il est capable de fournir à chacun la fille dont il a envie.
C'est cet instinct qui lui a permis de se créer cette réputation sans concurrence, et qui a fait sa fortune. Le client est roi, le client dit ce qu’il aime et ce qu’il veut, parfois il faut les travailler un peu pour qu’ils avouent tous leurs fantasmes, mais à la fin Roberto se débrouille toujours pour leur fournir la perle rare, évidemment payable rubis sur l’ongle.
Martine le suit sans grand enthousiasme. Dans la salle, une cinquantaine de personnes, pour la plupart des hommes, parlent fort. Une musique d’ambiance couvre leur conversation. Elle constate que certains ont déjà bu plusieurs verres. Elle remarque vite les filles qui sont là pour agrémenter la soirée de ces messieurs. Elle en voit une ou deux déjà sur la piste de danse dans les bras de cavaliers, dont on sent bien à leurs manières qu’ils envisagent plus que la danse. Un homme en costume sombre s’approche d'eux, souriant.
— Comme toujours, Roberto, vous êtes un remarquable organisateur et vous pensez à tout…
— Je fais de mon mieux, Serge. Avez-vous trouvé une friandise à votre goût ?
— Pas encore, mais… je pense que je ne vais pas tarder…
Il regarde alors Martine d’un œil lubrique. Roberto interprète de suite ce regard et se dit alors qu’il a eu raison d’insister auprès de Martine pour qu’elle s’épile et ne porte plus ses horribles culottes de petite fille. Les deux hommes discutent de leurs affaires respectives. Roberto se plaint des contraintes qu’il trouve de plus en plus importantes. Changeant d’un coup de sujet, il demande alors à son interlocuteur.
— Comment la trouves-tu ? dit-il en désignant Martine.
— Appétissante ! J’adore les gros seins. Et le reste n’est pas mal non plus. On peut voir ?
Pétrifiée, Martine ne résiste pas quand Roberto soulève sa robe, la fait tourner sur elle-même et exhibe ses fesses aux yeux de Serge qui tend la main et commence à caresser la croupe dodue offerte. A ce contact, Martine sursaute, rabat sa robe, et tape la main qui la touche. Serge regarde Roberto, surpris et un peu vexé. C'est la première fois qu’une fille de Roberto fait des histoires, il est un peu déçu et Roberto le remarque aussitôt. Le client est roi, alors il dit :
— Ne t’inquiète pas je vais régler cela… Il y en a d’autres… fais ton choix, c’est offert par la maison... cadeau pour les bons clients comme toi.
Roberto entraîne Martine à l’écart.
— Qu’est-ce qu’il t’a pris, c’est un de mes meilleurs clients…
— Non, mais pour qui il se prend… Tu as vu sa main…
— Et alors ? Il ne t’aurait pas fait de mal…
— Je ne suis pas une pute !
— Non, tu n’es pas une pute, tu es ma protégée.
Disant cela, il la prend dans ses bras et cherche à l’embrasser. Malgré sa colère, Martine lui offre sa bouche. Elle accepte de l’accompagner dans l’appartement, mais elle n’a pas encore compris que Roberto veut aussi lui donner une leçon pour qu’elle intègre qu’elle ne devra plus jamais réagir comme cela. Une bonne leçon qu’elle mérite largement puisqu’elle a osé défier son autorité devant un de ses meilleurs amis. Et dans ce milieu, la réputation est primordiale.
Martine voit bien que Roberto est en colère, et quand il est comme cela, elle en a un peu peur. Il n’a jamais été violent, à la différence de son ex-mari, mais elle sait qu’il pourrait le devenir. Quand il appuie sur ses épaules, elle se laisse mettre à genoux et ne refuse pas sa bouche pour le sucer.
Martine fait sa chatte, elle pense qu’elle a peut-être été un peu loin, mais elle se dit aussi qu’en suçant Roberto bien comme il aime, elle pourra se faire pardonner et qu’il comprendra qu’elle mérite une place à part, à ses côtés, différente des autres filles.
Mais Roberto n’est pas dans cet état d’esprit. Alors qu’elle est à genoux devant lui, il attrape par les cheveux et lui impose le rythme de la fellation. Quand il se sent prêt, il la soulève et la bascule sur la table du salon. La robe est tellement courte qu’il a juste besoin d’écarter la ficelle du string pour la prendre.
Mais il retire son ceinturon en criant.
— Il est grand temps que tu apprennes à obéir. Tu m’as fait honte devant Serge, et j’ai horreur de cela.
Il lui assène plusieurs coups cinglants qui rougissent et marquent ses fesses.
Puis, avant qu’elle ne puisse réagir, il la pénètre d’un coup. Il fait de violent aller-retour pour lubrifier sa queue avant de la prendre par l'arrière. Martine gémit et pleure. Roberto jouit. Toujours sans douceur, il se retire et il exige qu’elle le suce pour le nettoyer.
Martine s’exécute choquée. Elle sent le mélange des goûts sur le sexe dans sa bouche. Quand il estime qu’elle a suffisamment bien nettoyé sa queue, il se rhabille.
— Ne recommence plus jamais ça ! Quand un de mes amis désire passer du bon temps avec toi, tu acceptes… Compris !
Martine le regarde partir, interloquée, hébétée. Il lui faut un peu de temps pour réaliser ce que vient de lui demander son amant. Elle ne prend même pas de douche et change juste de robe avant de prendre son sac à main et de partir.
Arrivée chez elle, Martine s’effondre sur son lit, en pleurs, honteuse, trahie, ses orifices forcés par Roberto sont en feu. Ses fesses douloureuses sont marquées. Elle a peur de la suite, des représailles. Elle sait que Roberto n’oublie jamais quand on lui fait une entourloupe.
Dans son malheur, elle a de la chance, Roberto est rattrapé par la justice et il préfère se concentrer sur sa future confrontation avec la juge que de courir après une fille en fugue. Une de perdue, dix de retrouvées, il le sait. Mais il se dit aussi qu’elle ne perd rien pour attendre, cette salope. Un jour il la retrouvera, il sait cela aussi.
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