Je suis surprise en voyant arriver Charlotte et ses enfants à l'église. Pourquoi s'installe-t-elle au fond à côté d'Albert, le cousin du père Sylvain ? Elle a oublié qu'aujourd'hui, c'est la messe de rentrée du catéchisme, c'est surprenant de sa part. Elle est toujours là première à venir proposer son aide pour encadrer les enfants. Sous ses airs hautains, je la trouve très sympathique et j'appréciais nos soirées hebdomadaires à la salle de sport que nous prolongions parfois dans un bar à cocktails.
En m'approchant, je vois un homme élégant d'âge mûr qui se penche vers elle et lui murmure à l'oreille. Je pensais que son mari était bien plus jeune que cela, mais il est vrai que je ne l'ai jamais vu.
Je dis bonjour à Albert et salue respectueusement l'homme derrière elle. Il m'impressionne. J'ai l'impression qu'il me déshabille du regard, j'ai l'impression de rougir.
Je rappelle à Charlotte que c'est la messe des enfants, elle s'excuse d'avoir oublié et aussitôt Thomas et Clotilde courent s'installer au premier rang, et surtout je n'oublie pas la commission que ma petite Noémie m'a demandée, inviter Clotilde à venir jouer avec elle cette après-midi. Elle sera contente de savoir que la maman de sa copine a accepté. Je regagne ma place dans le chœur en tant qu'animatrice de la messe. D'où je suis, j'ai une vue imprenable sur l'assemblée. Soudain, je vois Charlotte se dandiner à sa place. Qu'est-elle en train de faire ?
Je n'ai pas le temps d'y penser, car la gestion des enfants m'accapare.
Au moment de la communion, je n'en crois pas mes yeux. Quelle mouche a piqué Charlotte ? Elle arrive devant le père Sylvain le chemisier presque complètement ouvert. Je peux voir son soutien-gorge de mon siège. Mon regard est attiré par un mouvement au fond de l'église. J'aperçois l'homme mystérieux qui était derrière Charlotte, changer de rang et ramasser quelque chose à la place de Charlotte puis sortir.
À la fin de la messe, Charlotte récupère ses enfants et rentre vite chez elle, son mari doit l'attendre, j'imagine.
À la maison, les enfants sont turbulents, Noémie est excitée par la venue de sa copine. Si j'avais su, je ne lui aurais rien dit. Les jumeaux se disputent, Laure boude et le bébé réclame sa tétée. Heureusement que Pierre-Henri est un homme à la hauteur et m'aide bien.
Mais parfois, j'aimerai être une femme et pas la maman, cuisinière, femme de ménage, infirmière et autre. Le soir, nous sommes tellement épuisés que nous avons juste la force de nous endormir dans les bras l'un de l'autre.
À quinze heures, Charlotte sonne. J'apprécie sa ponctualité. Je sais qu'avec elle, ce sera toujours le cas. J'ouvre la porte. Clotilde court directement dans la chambre de Noémie en me lançant un bonjour rapide.
J'embrasse Thomas et Charlotte.
— Je t'ai trouvé bizarre à la messe ce matin... Et c'était François qui t'accompagnait ?
— J'ai mal dormi cette nuit... Et non, ce n'est pas François, il est encore en déplacement. C'est Monsieur Didier, notre voisin...
— Oh ma pauvre ! Encore parti ? Tu es sûre qu'il n'a pas une maîtresse ?
— François ! Une maîtresse ! Quelle idée...
Thomas se trémousse à côté de sa mère. Il est pressé d'aller à la piscine.
— On y va ! Lui dit Charlotte.
— Prenez votre temps ! À tout à l'heure.
Je ferme ma porte, intriguée. Même si elle a mal dormi, cela n'explique pas son chemisier ouvert. Surtout qu'au début de la messe, je suis certaine qu'il était fermé.
Je suis en plein repassage quand Charlotte sonne. Ce ne peut être qu'elle, je n'attends personne et elle vient récupérer Clotilde qui joue avec Noémie. Comme je le pensais, les enfants qui viennent de finir de goûter veulent continuer à jouer. Elle accepte de prendre un café. Je vais peut-être en savoir plus sur son attitude de ce matin. Mais elle détourne la conversation sur le bébé. Elle sait bien que je vais enchaîner sur le sujet, mais quand je me retrouve, je la vois perdue dans ses pensées. C'est étrange, elle qui d'habitude contrôle tout.
— Tu rêvais ? Tout va bien ? lui dis-je.
— Oui un peu ! me répond-elle en souriant. Je m'imaginais allaiter un bébé…
— C'est vrai ! Tu ne l'as pas fait pour les tiens, tu ne peux pas savoir le plaisir que cela procure. Et puisqu'il n'y a personne pour nous entendre. Je peux t'avouer une chose…
— Quoi donc ? demandé-je, soudainement intéressée.
— Il m'arrive de mouiller ma culotte en donnant le sein… Et au fur à mesure des grossesses, c'est de plus en plus fort. Avec Baptiste, c'est quasiment à chaque tétée… Tu comprends pourquoi certaines femmes allaitent leurs enfants longtemps.
— C'est sûr que cela compense les absences de Pierre-Henri !
— T'as raison !
Alors que je rigole, Victor vient me signaler que Baptiste pleure. Il réclame sa tétée.
J'embrasse Charlotte et je vais chercher ce petit bonhomme. Je m'installe confortablement dans mon rocking-chair et je présente mon sein à bébé. Dès qu'il commence à tirer, je suis traversée par une onde de plaisir. Je ferme les yeux et me laisse aller au plaisir qui m'envahit doucement. Je suis au bord de l'orgasme quand Baptiste arrête. Il est rassasié. À l'odeur, il faut que j'aille le changer.
Je le change frustrée, pas grave, je me ferais jouir ce soir dans mon lit, seule. Avec un mari absent plusieurs mois par an, il faut bien trouver une compensation. D'autant plus que le père Sylvain m'a dit que je ne faisais rien de mal. Tant que l'on ne rend pas l'autre malheureux, il n'y a pas de mal à se faire du bien.
Une fois que les enfants sont couchés, je profite de ce moment de calme pour m'occuper de moi. Je prends un long bain moussant. Pierre-Henri vient de m'annoncer qu'il rentre jeudi. Je ferme les yeux et sous la mousse, je glisse ma main entre mes cuisses. Je joue avec mon clitoris, je presse dessus, je le pince. De mon autre main, je caresse ma poitrine et tire et tords doucement mes tétons. Je presse mes seins avec ma main et je finis par jouir dans un long gémissement. Je devrais envisager de m'acheter un jouet. Des copines m'ont dit que ça compensant agréablement un homme même cela ne le remplace pas. Et, maintenant avec internet, c'est facile, pas besoin d'aller dans un sex-shop et on peut se faire livrer chez la fleuriste discrètement, il va falloir que j'y pense sérieusement.
Toute propre et toute douce, je me glisse nue sous la couette. Je m'endors en pensant au corps musclé de Pierre-Henri contre le mien, son ventre contre mon dos, son sexe entre mes fesses, sa main sur mon ventre l'autre sur la poitrine.
Au matin, quand j'annonce aux enfants que leur père rentre dans trois jours, ils sont excités. Les prochains jours vont être compliqués. À chaque fois, je me dis que je ne devrais rien dire, mais je suis tellement contente que je veux leur faire partager ma joie.
— Papa va voir Baptiste pour la première fois ! dit Noémie.
— Non il l'a déjà vu, tu sais bien, quand on se parle en vidéo, il l'a vu. Tu sais bien… Idiote... lance Hugo.
— Je sais bien… Mais je parlais en vrai… C…
J'interviens pour calmer les choses.
— Vous avez tous les deux raison, mais maintenant filez dans la salle de bain pour vous brosser les dents, il va être l'heure de partir à l'école.
Je profite de cette dernière journée seule pour ranger l'appartement. J'aime que Pierre-Henri trouve une maison propre et rangée quand il rentre. Demain, je suis au presbytère et mercredi avec les enfants, ce n'est pas la peine de penser à ranger quoi que ce soit. Il ne me reste donc qu'aujourd'hui.
Alors que je classe divers papiers, je retrouve ma carte d'abonnement au club de fitness. Ça me fait penser que cela fait longtemps que je n'y ai pas mis les pieds. Avec la grossesse, le bébé et seule à la maison, c'était impossible.
J'envoie un message à Charlotte pour savoir si elle veut venir avec moi jeudi soir. Je me dis que même si c'est le jour du retour de mon mari, je peux me faire ce petit plaisir. En plus, il pourra profiter de son fils tout seul, et le soir, il profitera pleinement de moi.
Je finis mon tri le mardi avant de me rendre au presbytère.
Je fais une pause pour donner sa tétée à Baptiste quand je vois un homme entrer dans la salle et me fixer. Je me retourne précipitamment pour couvrir ma poitrine nue. Je reconnais le voisin de Charlotte. Il me dit qu'il cherche le père Sylvain, mais je constate surtout son regard sévère sur moi. Que voit-il ? Pourquoi me regarde aussi fixement ? En souriant, il me montre ma poitrine.
— Je crois que vous avez une tache là.
Je baisse les yeux et vois une tache de lait. Je m'empresse de la cacher en me disant, il n'a jamais vu une femme allaiter. C'est alors qu'il me dit.
— Je crois d’ailleurs qu’il y en a une aussi à ce niveau.
Là, je panique. Il me montre mon entrejambe. Évidemment, j'ai mouillé en nourrissant mon bébé. Je me sens honteuse, humiliée, prise en faute.
Heureusement, il quitte la pièce pour aller voir le père Sylvain. Je me dépêche de finir de préparer pour aller chercher les enfants à l'école.
******
Charlotte
Quand les enfants me réveillent, en ce dimanche matin, je me sens ragaillardie. Je prends un bon bain et j'en profite pour m'épiler consciencieusement le pubis. En me voyant dans le miroir avec ma culotte de coton, je suis troublée en constatant que le tissu épouse parfaitement les lèvres de ma vulve.
Je finis de me préparer, ainsi que les enfants pour ne pas être en retard à la messe de onze heures.
En sortant de l'ascenseur, près de la loge, j'aperçois Albert. Ce matin, il est tiré à quatre épingles. Comme nous, il se rend à l'église paroissiale.
— Bonjour Madame Charlotte ! Puis-je vous accompagner à l'église ?
— Bien sûr Albert !
Sur le chemin de l'église, les enfants tiennent la main d'Albert plutôt que la mienne, j'en suis un peu jalouse, mais je n'en laisse rien paraître.
— C'est le père Sylvain qui célèbre ce matin, me dit Albert.
— Ah oui ! C'est vrai, c'est la messe de rentrée du catéchisme…
— Savez-vous que le père Sylvain est mon cousin ?
— Ah non ! je l'ignorais…
Je n'aime pas trop les messes avec le père Sylvain, il est lui aussi sénégalais et j'ai parfois du mal avec son accent, mais lui aussi les enfants l'adorent. Mais maintenant, sachant qui est ce prêtre, je ne peux pas dire ce que je pense à Albert, je me tais.
Dans l'église, je me glisse dans un rang au milieu de la nef. Cette église possède encore des bancs en bois pleins, qui fait que l'on ne voit que le haut du torse des gens qui sont assis. Albert vient s'asseoir à côté de moi en souriant. Alors que, je profite de ces quelques minutes avant la messe. Je sens un souffle sur mon cou, et une voix :
— Bon dimanche Charlotte !
Je reconnais la voix de Monsieur, que fait-il ici ? Cela fait des années que nous fréquentons cette paroisse avec mon mari et si nous croisions Albert quelques fois, jamais Monsieur ne s'était montré. Ces pensées m'accaparent l'esprit quand Natacha, animatrice du catéchisme, et surtout la maman de Noémie, la copine de Clothilde s'approche. Je me lève pour l'embrasser.
— Charlotte ! C'est une messe pour les enfants, on les invite tous à venir devant.
— Oui ! Bien sûr !
Aussitôt, Thomas et Clothilde se lèvent et se précipitent au premier rang.
— Dis-moi, Charlotte ! Noémie aimerait jouer avec Clotilde cet après-midi, tu es d'accord pour qu'elle vienne ?
— Oui ! Évidemment, je voulais les emmener à la piscine. Je déposerais Clothilde en passant.
— D'accord ! Pour quinze heures !
— Oui pour quinze heures, très bien.
Je la vois regarder derrière moi, et saluer Monsieur comme si elle le connaissait. Cela me trouble.
Quand Natacha s'éloigne, je ne peux pas m'empêcher de l'envier, toujours aussi pimpante après ses quatre grossesses, avec ses cheveux blonds au carré retenu par un serre-tête et ses yeux bleus pleins de vie.
— Encore une faute de goût ! Que t'ai-je dit au sujet de ces jupes ?
Je réalise alors que lorsque je me suis levée pour embraser Natacha, il a vu la marque de ma culotte. La messe commence et nous sommes debout. Du coin de l'œil, je vois Albert qui sourit, mais garde le regard fixé vers l'autel. Honteuse, je relève ma jupe pour faire glisser ma culotte. Une fois qu'elle a passé mes cuisses, je remue discrètement les jambes pour la faire tomber à mes chevilles.
— Très bien ! Ne la ramasse pas ! Garde ta jupe troussée comme cela. Je veux que tu t'assoies les fesses nues sur le banc.
Je panique. Albert est à côté de moi, s'il tourne la tête, il va me voir les fesses quasiment nue et assise ma jupe ne va rien cacher de mon intimité. Mais l'emprise de Monsieur est si forte et mon désir de lui plaire si intense que j'obéis. Pendant toute la messe, je bouge le moins possible en fixant le prêtre. Je ne veux pas savoir où se porte le regard d'Albert. Je sens la présence de Monsieur derrière moi.
Au moment de la communion, je ne bouge pas.
— Tu ne vas pas communier ?
— Je ne peux pas y aller comme cela ! dis-je.
— Alors tu sais ce que tu dois faire !
— Oui Monsieur ! Je le sais. Me permettez-vous de redescendre ma jupe ?
À mon grand soulagement, il me le permet, mais il me demande d'ouvrir trois boutons de mon chemisier.
C'est rouge de honte que je m'approche de l'autel et du père Sylvain. Je vois ses yeux brillants quand je suis devant lui pour communier. J'ai l'impression qu'il prend son temps pour me tendre l'hostie.
Quand je regagne ma place, je constate que ma culotte et Monsieur ont disparu.
À la fin de la messe, je récupère les enfants. Je dois prendre du pain à la boulangerie et ils me réclament des pâtisseries pour le dessert. Je sais que je ne devrais pas, mais je leur cède.
Je constate alors que se promener cul nu dans la rue n'est pas si désagréable et que sentir le vent caresser mes fesses est troublant. En arrivant, à l'appartement, je ne cherche même pas à remettre une culotte
Clothilde est contente d'aller passer son après-midi avec sa copine et Thomas ravi, car à la piscine, sa petite sœur ne sera pas là à le coller en permanence. Moi, je pourrais faire des longueurs dans le grand bassin sans avoir à les surveiller.
Quand nous sortons de l'ascenseur, nous croisons Imane, une jeune étudiante voilée qui habite une des chambres de bonne. Je la salue poliment et elle me sourit.
En déposant, Clotilde chez Natacha, je suis un peu surprise par ses questions. Qu'a-t-elle vu ce matin à la messe ? Se doute-t-elle de quelque chose ?
À la piscine, Thomas réclame une cabine pour se changer seul, il est grand maintenant me dit-il. Il est vrai qu'à dix ans, ce n'est plus un bébé. Cela m'arrange aussi, car je me vois mal lui expliquer pourquoi je ne porte pas de culotte.
Quand je passe mon maillot une-pièce noir, je constate que tout comme ma culotte, il me moule bien la vulve. Je me sens presque plus indécente et je décide de ne pas aller profiter des bains de soleil sur la terrasse malgré la chaleur de ce début d’automne.
Finalement la piscine se passe bien. Il est vrai que sans Clothilde, c’est beaucoup plus facile. Je peux faire des longueurs tranquillement. Cela me fait du bien et me permet de me vider l'esprit. Thomas s'amuse dans le petit bassin avec d'autres enfants.
Après une vingtaine de longueurs, je sors de l'eau. Je vais m'asseoir sur le bord du petit bassin. Je laisse mon fils jouer et échange quelques banalités avec quelques mamans. Cela va faire une heure que nous sommes là. Il va être temps d'y aller afin de récupérer Clothilde chez Natacha. Comment fait-elle pour gérer ses cinq enfants avec son mari militaire qui part régulièrement en opex ? Déjà,avec deux, j'ai du mal pendant les trop fréquentes absences de François.
Évidemment quand nous arrivons, Clothilde ne veut pas partir.
— Prends le café, avec moi, les filles pourront encore jouer un petit peu, et Thomas peut aller avec les jumeaux.
— D'accord si tu veux !
Je m'assieds dans la cuisine où la table est encore couverte des restes du goûter des enfants. Thomas attrape un petit gâteau et va rejoindre les jumeaux dans leur chambre. Seule l'avant-dernière reste avec nous.
— Bébé dort encore ?
Il faut bien que j'alimente la conversation et je préfère la mener pour éviter qu'elle pose des questions qui me seraient embarrassantes.
— Oui, mais vu l'heure, il ne va pas tarder à réclamer sa tétée.
Je souris. Je n'ai jamais allaité les miens. Quand je les ai eus, je ne me suis presque pas arrêté. L'agence était en plein essor et je ne voulais pas casser la dynamique. C'est peut-être un de mes plus grands regrets. Je dois avouer qu'un troisième ne me déplairait pas et cette fois-ci, je prendrais le temps d'en profiter. Mais vu, que leur père est un père absent, je peux faire une croix sur ce rêve. Et comment Monsieur Didier prendrait la chose ? D'ailleurs il faudrait que je me renseigne sur ce docteur Richet.
Natacha me sort de mes réflexions en me servant le café.
— Merci !
— Tu rêvais ? Tout va bien ?
— Oui un peu ! lui dis-je en souriant. Je m'imaginais allaiter un bébé…
— C'est vrai ! Tu ne l'as pas fait pour les tiens, tu ne peux pas savoir le plaisir que cela procure. Et puisqu'il n'y a personne pour nous entendre. Je peux t'avouer une chose…
— Quoi donc ? demandé-je, soudainement intéressée.
— Il m'arrive de mouiller ma culotte en donnant le sein… Et au fur à mesure des grossesses, c'est de plus en plus fort. Avec Baptiste, c'est quasiment à chaque tétée… Tu comprends pourquoi certaines femmes allaitent leurs enfants longtemps.
— C'est sûr que cela compense les absences de Pierre-Henri !
— T'as raison !
Elle éclate de rire, mais un des grands arrive.
— Maman ! Baptiste pleure !
— Je crois qu'il est temps que je parte ! Je vais te laisser tranquille.
J'appelle les enfants qui râlent un peu, mais quand je leur dis que Natacha a besoin de calme maintenant, ils acceptent.
J'attends l'ascenseur quand Albert vient me donner une enveloppe. Je n'ai pas besoin de l'ouvrir pour savoir qui me l'envoie. J'ouvre et blêmis en lisant le message de Monsieur Didier. Il exige ma présence ce soir.
Je me présente ponctuelle devant la porte de Monsieur Didier. J'entre et je reste debout au milieu de son salon. Il s'installe sans un mot. Je ne sais pas comment réagir. Il me regarde, il ne me dit rien.
Le silence est pesant, lourd, oppressant. Pourquoi ne parle-t-il pas ? Il me faut un peu de temps pour comprendre. Il attend que je me mette comme hier soir. Cette fois-ci j'ai bien mis ma culotte par-dessus le porte-jarretelles. Je mets ensuite mes mains que ma tête et je reste immobile.
Je réprime un tremblement quand il me parle de punition pour ma culotte. Même si je ressens de la fierté parce qu'il semble content que je me sois rasé ma toison. Et encore ces questions, sur mon intimité auxquelles j'ai du mal à répondre.
Je retiens mes larmes quand il exige que je ne me caresse plus et surtout quand il m'annonce que je vais recevoir dix coups de badine.
— Bon on va dire cinq coups pour l’orgasme non autorisé, donc ça fait dix en tout pour aujourd’hui. Tu vois la console là-bas. Tu vas aller te pencher dessus, tes avant-bras doivent toucher la surface. Je veux ton cul bien en évidence.
Je regarde le petit meuble, je me sens honteuse et humiliée. Tel que je suis installée mes seins pendent lourdement sous moi. Je les sens remuer, ils me font un peu mal. Soudain, j'entends un sifflement et une violente douleur sur mes fesses. Je crie et me relève. Je me frotte les fesses en regardant Monsieur Didier, impassible et silencieux. Je comprends que je dois reprendre la position.
— Normalement si ma chienne ne sait pas rester immobile pendant sa punition je double celle-ci. Tu ne le savais pas donc je ne le ferais pas aujourd’hui. Par contre, je veux que tu tiennes le compte des coups, donc je veux t’entendre les compter. Et donc le premier ne compte pas.
Je ne sais pas si je dois être soulagée ou inquiète de ce qu'il vient de m'annoncer. Cela fait donc un coup de plus. Je me prépare à recevoir le suivant, et je dis à haute voix :
— Un, Monsieur !
— Deux, Monsieur !
Les coups s'enchaînent.
—Six, Monsieur !
Le téléphone sonne, il décroche. Je respire, mais je reste immobile. Les fesses endolories et sûrement rouges, je ne prête pas attention à la conversation. Apparemment un de ses amis qui lui propose de passer un soir. Puis il raccroche et s'intéresse de nouveau à mon cul.
— Revenons à nos moutons ! À combien en sommes-nous ?
— Six, Monsieur ! lui dis-je, en larmes.
La punition terminée, je sens sa main entre mes cuisses, il glisse ses doigts entre mes lèvres, je sais que je mouille, mais je ne laisse rien paraître. En me relevant, je me frotte les fesses, il faudra que je mette de la crème dès que je serai rentrée.
Il approche alors ses doigts pour que je les nettoie. Je le fais presque avec délice. Quand il estime qu'ils sont assez propres, il retourne s'installer sur le canapé. Il attend que je vienne c'est sûr. Comme la veille, je viens à quatre pattes entre ses cuisses et j'ouvre son pantalon pour sortir son sexe. Mais il me retient. Il veut que je me caresse devant lui. Il veut que je lui montre comment je fais pour me donner du plaisir, mais il m'interdit de jouir.
Je me mets à genoux et une main entre les cuisses et l'autre sur ma poitrine, je me caresse, je ferme les yeux, j'entrouvre les lèvres. Je vais jouir, je le sais. Je me reprends, car je crains une punition encore plus violente et retire ma main. Je halète, je cherche à retrouver une respiration normale. Quand il me demande si je veux sa bite dans mon ventre, je le regarde avec les yeux brillants. Mais sa réplique me fait l'effet d'une douche froide. Il me demande de le masturber avec mes doigts comme la veille. J'obéis et après avoir recueilli son sperme dans mes mains, je lèche tout et avale après lui avoir montré ma bouche pleine puis vide.
Avant de me congédier comme la veille, il me demande un planning des absences de mon mari. Cela va être compliqué, car elles sont souvent aléatoires. Mais je lui avoue qu'il est absent pour la semaine. Je le vois réfléchir un peu, et il me dit :
— Mardi soir, je vais t’envoyer Rachel pour garder tes enfants, je te veux à 21 heures chez moi, habillée d’une jupe très courte, sous-vêtements en dentelle rouge, chemisier blanc transparent, bas et porte-jarretelles et talons hauts bien sûr. Tu te maquilles bien, je veux tes lèvres rouge vif. Nous irons passer la soirée avec des amis.
— Bien Monsieur !
C'est un nouveau coup de massue. Il veut m'emmener vêtue et maquillée comme une pute chez ses amis. Comment vais-je pouvoir le supporter ? Et surtout où vais-je trouver ce type de vêtements ?
Comme hier, Rachel est studieuse. Elle me demande si je n'ai besoin de rien. Je lui réponds que j'ai tout ce qu'il me faut et je lui donne son enveloppe. Ce soir, je n'ai pas envie de parler. Mes fesses me brûlent et il me faut rapidement les soulager. Je trouve de la Biafine dans la salle de bain et je m'en badigeonne une bonne couche sur mes fesses. Les stries de la badine sont bien visibles et en plus je marque facilement. J'espère qu'elles se seront effacées quand François rentrera.
En ce lundi matin, en me préparant, je préfère ne rien mettre sous ma jupe et partir au bureau sans culotte. Je n'ai jamais compris comment les femmes pouvaient supporter les strings. La ficelle te rentre dans les fesses et vu ce que cela couvre, c'est comme si tu ne portes rien.
J'arrive la première comme tous les matins et j'ouvre l'agence. Je regarde rapidement mes mails professionnels, quelques informations sur la situation politique et sanitaire de certains pays, la routine. Quand Adeline arrive, elle vient m'embrasser et nous faisons le point sur la situation des divers dossiers.
Nous sommes au milieu de l'après-midi, quand Adeline toque à la porte de mon bureau.
— Charlotte, il y a un monsieur qui désire te parler. Je lui ai dit que tu étais occupée, mais il ne veut avoir à faire qu'à toi pour préparer son voyage… À son apparence, il a l'air d'être friqué. Tu devrais le recevoir…
— D'accord, fais-le enter ! lui dis-je.
Je me prépare à accueillir celui que j'imagine être un de ces nouveaux riches qui pense que puisqu'il a de l'argent, tout lui est dû. La tête dans mes dossiers, j'entends alors :
— Bonjour chienne !
Je me redresse et me raidis. Monsieur Didier est là debout dans l'embrasure de la porte. Il la claque et reste immobile et silencieux.
Instinctivement, je comprends ce que je dois faire. Je me déshabille et une fois nue, je prends la pose, mains sur la tête. J'espère qu'il ne va pas me punir pour ne pas avoir mis des bas avec le porte-jarretelles.
— Bien ! Tu comprends vite…
Il s'approche de moi et je me raidis quand il me pénètre la chatte avec ses doigts et que son pouce appuie sur mon clitoris. Je serre les lèvres, des larmes aux yeux. Je ne dois pas jouir, je le sais. Il ne faut pas que je jouisse sans son autorisation. Il s'amuse, il sait comment me faire monter et stopper quand je suis à la limite de l'orgasme. Il me caresse ainsi de longues minutes.
Il cesse enfin et porte ses doigts à ma bouche. Je les lui lèche puis il s'installe à mon bureau. Je viens à quatre pattes et sort son sexe pour le branler avec mes doigts. J'ai l'impression qu'il bricole sur mon ordinateur, mais occupée à lui donner du plaisir, je ne peux pas en être certaine.
Quand il gicle enfin, je recueille avec précaution son foutre que je lèche tout aussi consciencieusement. Après avoir joui, il me caresse les cheveux et se lève. Il sort sans un mot.
Je me dépêche de me rhabiller, car je sais qu'Adeline va venir pour savoir comme cela s'est passé. J'ai raison, je viens à peine de finir de boutonner mon chemisier que la porte s'ouvre.
— Alors ?
— Très bien, je pense que nous le reverrons. Fais-lui bon accueil.
— Super ! D'accord je n'y manquerais pas.
Je suis soulagée, elle n'a rien vu. J'ai du mal à me replonger dans mes dossiers et à la surprise d'Adeline, je quitte le bureau bien plus tôt que d'habitude.
Je me dirige vers un centre commercial de banlieue. Je devrais trouver le type de vêtements que je cherche.
Je trouve une de ces boutiques pour adolescentes qui veulent se faire passer pour des femmes. Heureusement que je ne suis pas un peu plus ronde, car les tailles proposées sont particulièrement petites. Mais je déniche enfin une minijupe noire et un chemisier blanc relativement transparent à ma taille. Par contre pour les sous-vêtements rouges, je suis obligée de prendre une parure string et soutien-gorge, c'est le seul ensemble trois pièces rouges qu'ils ont en rayon.
Dans un autre magasin, je trouve le rouge à lèvres bien vif. Je ne me ferais jamais à cette vulgarité.
La soirée se passe sans que Monsieur Didier se manifeste. J'en suis presque frustrée, mais cela me permet de m'occuper un peu de l'appartement et de finir de ranger certains cartons toujours en attente depuis le déménagement. J'essaye aussi mes nouveaux vêtements. Sur le cintre, je ne pensais pas que la jupe était aussi courte, elle couvre tout juste la limite des bas et assise, je ne pourrais pas cacher que je porte un porte-jarretelles. Le chemisier est si fin que mon soutien-gorge est parfaitement visible. Quant au string, je n'en parle même pas. La taille 40 de cette marque doit être un 38 de marques habituelles de culottes.
Avant de me coucher, je repasse une couche de pommade sur mes fesses que je sens toujours. Le sommeil ne vient pas. Je suis tenté de me caresser pour jouir, mais je sais que je ne pourrais pas mentir à ce sujet à Monsieur Didier et je n'ai pas envie de recevoir une autre punition.
Au matin, j'ai des cernes sous les yeux. Évidemment, Adeline s'en rend compte et elle me lance sous forme de boutade, quand le chat n'est pas là, les souris dansent.
Je fais mes yeux noirs en la fixant, elle quitte mon bureau et ne me reparle plus de la journée. Toute la journée, j'attends un signe de Monsieur Didier. Mais à ma grande surprise, c'est Natacha qui m'appelle pour savoir si je suis partante pour une séance de sport jeudi soir. J'accepte avec plaisir en espérant que Monsieur Didier ne me demandera pas de passer chez lui ce soir-là.
C'est vrai que cela va faire trois mois que nous n'y sommes pas allées, entre les vacances et le déménagement, je n'ai pas eu le temps.
Je ferme l'agence un peu plus tôt que d'habitude. Monsieur Didier m'a demandé d'être prête pour 21 heures. Il me faut coucher les enfants avant de me préparer. Même s'ils sont petits, je n'ai pas envie de me montrer devant eux, dans cette tenue et maquillée comme une prostituée.
Rachel sonne comme Monsieur Didier me l'avait dit. Elle me regarde avec de grands yeux. Je sais à quoi je ressemble, je me suis vue dans le miroir. Je fais "bimbo" de télé-réalité. Je baisse les yeux et détourne la conversation.
— Les enfants sont couchés, tu vas pouvoir étudier tranquille…
Il est 21 heures quand je frappe à la porte de Monsieur avec la désagréable sensation du string un peu trop petit qui me rentre entre les fesses et les lèvres.
*******
Didier
Je me lève tôt ce dimanche matin. Je souris encore à la pensée d’hier soir. Je crois que je tiens là une bourgeoise qui va devenir une parfaite soumise. Je téléphone à Albert et je lui dis :
— Bonjour, Albert ! Si tu veux de l’amusement, attends Madame de Villaret pour aller à la messe. Tu ne le regretteras pas.
Je me prépare pour y aller aussi. Je n’aime pas ces endroits et toutes les bondieuseries qui y sont débités. Mais je dois admettre que les femmes pieuses deviennent vraiment vicieuses si on les éduque. De toute façon je ne vais pas lâcher Charlotte, je la tiens et j’ai bien l’intention d’en profiter.
J’attends à ma fenêtre de la voir partir à l’église avec ses enfants accompagnés d’Albert. Les enfants aiment bien le concierge, je crois que ça contrarie leur mère qui est un peu raciste. Je pars peu après et je les suis. Je me débrouille pour m’asseoir juste derrière Charlotte et je chuchote :
— Bon dimanche Charlotte !
Je la vois sursauter et baisser la tête pensive. C’est alors que je vois une femme blonde s’avancer vers elle pour lui prendre les gamins. Elles se font la bise. La blonde regarde derrière Charlotte et me salue. Je lui souris et la regarde s’éloigner en me disant que c’est un morceau de choix qui pourrait être dressé. Toutefois il y a quelque chose qui me choque. Chez elle aussi on voit les contours de sa culotte. Bon sang, elles ne savent pas s’habiller ces bourgeoises !
Mais je reviens à Charlotte. Je viens de voir une chose qui ne m’a pas plu du tout. Elle a remis une de ses odieuses culottes. Je rigole intérieurement en me rappelant celle que je lui ai volée. Il y avait écrit "VENDREDI" sur le devant. Il me faut absolument "DIMANCHE" pour ma collection. Rien qu’à cette pensée, je retiens avec grand mal un fou rire. Une bourgeoise, cheffe d’entreprise avec des culottes marquées du jour de la semaine. Je reprends mon sérieux, me penche vers ma proie et dit :
— Encore une faute de goût ! Que t'ai-je dit au sujet de ces jupes ?
Je vois Albert, assis à côté de Charlotte sourire. Il fait mine de rien, mais suit les évènements. Charlotte, elle, semble embêtée. Je la vois se trémousser, relever sa jupe et faire glisser sa culotte sur le sol. Je lui ordonne alors :
— Très bien ! Ne la ramasse pas ! Garde ta jupe troussée comme cela. Je veux que tu t'assoies les fesses nues sur le banc.
Je sais qu’Albert n’en perd pas une miette. Autant qu’il en profite. Je le vois qui regarde devant lui, mais jette fréquemment un œil sur les cuisses de Charlotte quand elle ne le voit pas.
Au moment de la communion, Charlotte ne fait pas mine de se lever et y aller. Je comprends pourquoi. Je décide de la titiller :
— Tu ne vas pas communier ?
Elle me répond qu’elle ne peut pas y aller comme ça. Alors je l’autorise à baisser sa jupe, mais en contrepartie je lui demande d’enlever trois boutons de son chemisier. Le curé va se rincer l’œil ! Charlotte m’obéit et rouge de honte va communier.
J’en profite pour passer mon bras par-dessus le banc et récupérer la culotte. Gagné, c’est bien celle de dimanche ! Je fais un clin d’œil à Albert et je sors de l’église.
Je rentre à mon appartement et j’écris un mot que je dépose chez Albert. Je lui marque sur un post-it qu’il doit le donner à Charlotte dans la journée. Le mot dit « Ce soir ! Chez moi ! Même heure ! Même tenue ! » Puis je téléphone à Rachel pour qu’elle retourne chez Charlotte pour garder les enfants ce soir.
Je me réjouis à l’avance. Je dois la punir pour la culotte. Et m’aura-t-elle obéi pour ses poils ? Je sens que l’attente va être longue.
Le soir, pile à l’heure, elle frappe à ma porte. Comme la veille je la fais entrer. Cette fois-ci elle n’essaie pas de s’asseoir, mais se contente de se mettre au milieu de mon salon bras ballant. Je retourne m’asseoir sur le canapé et je la fixe sans un mot. Elle baisse la tête en rougissant. Elle attend sûrement que je parle ou que je lui donne des ordres. Mais je continue à la fixer sans rien dire. Bientôt elle se balance d’un pied sur l’autre sans savoir que faire. Mais j’ai décidé de ne rien dire. Elle est intelligente et doit comprendre.
Après cinq bonnes minutes de silence, elle lève ses mains pour commencer à déboutonner son chemisier. J’esquisse un sourire qui lui fait comprendre qu’elle doit se mettre en position comme hier. Je la regarde se mettre nue, écarter les jambes et poser ses mains sur sa tête. Je vois que sa chatte est complètement dépourvue de poils. Mince, je ne vais pas pouvoir la punir pour ça. Je dis alors :
— Bien chienne ! Je vois que ta chatte est bien visible. Par contre je crois t’avoir fait comprendre hier que tes culottes étaient abominables. J’ai vu ce matin que tu n’as pas compris. C’est cinq coups de badine !
Je la vois écarquiller les yeux. Madame ne s’est sûrement jamais fait punir. Il faut toujours commencer un jour. Mais une autre chose me passe par la tête.
— Je pense que tu es une salope qui aime jouir. T’es-tu fait jouir depuis hier après être sorti d’ici ?
— …
Elle ne répond pas. Je la vois hésiter ce qui démontre sa culpabilité.
— Si tu ne réponds pas, c’est dix coups !
— Euhhh… Oui Monsieur !
— Ne t’avais-je pas dit que tu étais ma chienne maintenant ?
— Si Monsieur !
— C’est le maître qui décide si son animal de compagnie peut jouir. Donc à partir de cette minute, je t’interdis de te faire plaisir sans ma permission ! EST-CE COMPRIS ?
— Oui Monsieur.
Ça risque d’être dur pour elle. Je me doute qu’elle doit souvent s’amuser toute seule, c’est typique d’une bourgeoise délaissée.
— Bon on va dire cinq coups pour l’orgasme non autorisé, donc ça fait dix en tout pour aujourd’hui. Tu vois la console là-bas. Tu vas aller te pencher dessus, tes avant-bras doivent toucher la surface. Je veux ton cul bien en évidence.
Elle m’obéit et se penche sur la console. Ses lourds nichons pendent au bord. Elle relève son cul bien blanc. Je vais chercher une badine que je garde dans un porte-parapluie. Puis je me place derrière elle, un peu en retrait. Je lève la main et je laisse tomber la badine sur la chair blanche exposée. Instantanément une zébrure rouge apparaît sur la peau tendre.
Bien sûr, comme je m’y attendais, Charlotte se relève en criant et a le réflexe de poser ses mains sur son cul. Je la regarde sans rien dire d’un air sévère. Elle frotte sa fesse pour essayer d’atténuer la douleur. Quand elle me regarde, elle sent que quelque chose ne va pas. Elle me jette un autre regard, se mord les lèvres et se remet doucement en place. Je dis alors d’un ton ferme :
— Normalement si ma chienne ne sait pas rester immobile pendant sa punition je double celle-ci. Tu ne le savais pas donc je ne le ferais pas aujourd’hui. Par contre, je veux que tu tiennes le compte des coups, donc je veux t’entendre les compter. Et donc le premier ne compte pas.
J’abats la badine une nouvelle fois. Charlotte se contente de tressauter en se mordant les lèvres puis elle dit :
— Un, Monsieur !
La badine trace une nouvelle marque sur son gros cul.
— Deux, Monsieur !
Elle continue de compter, quant au sixième coup mon téléphone se met à sonner. Je pose la badine et décroche. Je vois Charlotte souffler, contente de ce répit.
- Allo oui ?
— ...
— Salut Pierre ! Qu’est-ce qui se passe ?
— ...
— Une partie de poker mardi soir ? Nous sommes tous les six ? OK ça me va !
— ...
— Hein ? Tu t’occupes des boissons et du buffet et moi du divertissement. Tu perds pas le nord mon cochon, ha ha ha !
— ...
— La petite institutrice de la dernière fois ? Oui je pense que c’est possible. Elle est seule ici, son copain habite à 500 kilomètres.
— …
— OK on fait ça. Mardi 22 heures !
Je raccroche et dit :
— Revenons à nos moutons ! À combien en sommes-nous ?
— Six, Monsieur ! répond Charlotte des larmes aux yeux.
Je termine rapidement la punition. Puis je passe ma main entre ses jambes. Je ramène mes doigts qui sont couverts de son jus. J’ai l’impression qu’elle a aimé. Je la laisse alors se relever et masser ses fesses striées de rouge. Je lui fais lécher mes doigts et elle s’exécute rapidement. Puis je vais m’asseoir sur mon canapé et j’attends.
Charlotte ne met pas longtemps à réfléchir. Je sais qu’elle est intelligente. Elle se met à quatre pattes et avance vers moi, sa poitrine se balançant sous elle. Elle arrive vers moi et veut descendre ma braguette, mais je l’arrête d’un geste.
— Attends cinq secondes. Tu me dis que tu aimes te faire jouir. Tu vas me montrer. Mais attention je ne veux pas que tu ailles jusqu’au bout. Tu n’as pas la permission.
— Oui Monsieur !
La belle directrice de société, mariée, mère de deux enfants s’agenouille et écarte les jambes. Une main descend sur sa chatte glabre et commence à la caresser alors que l’autre joue avec ses tétons. Charlotte me regarde et voit que je la fixe. De honte elle baisse la tête. Je la regarde faire. Sa respiration commence à s’accélérer, ses doigts bougent de plus en plus vite. Je la vois fermer les yeux et ouvrir la bouche. Puis tout d’un coup, elle grimace et retire sa main rapidement de son sexe. Bien, elle a obéi. Le souffle court, elle reste sans bouger, l’envie de pouvoir jouir dans les yeux.
— Bien petite chienne ! Tu veux ma bite dans ton ventre ?
— Oh oui Monsieur, s’il vous plaît ! Dit-elle la voix pleine d’espérance.
— Ben non, pas aujourd’hui ! Allez fait comme hier !
Elle se penche, déboutonne ma braguette, sort mon sexe bien raide et commence à me branler. Elle s’applique si bien qu’il me faut peu de temps avant d’éjaculer. Comme elle commence à prendre le coup, elle réussit à garder presque la totalité de mon sperme dans ses mains. Elle lèche mon foutre et bientôt me montre sa bouche remplie. Puis elle déglutit, tire la langue et me montre sa bouche vide. Quelle bonne salope, j’ai là une femme malléable à souhait.
— Bon, il faut que tu me prépares un calendrier avec les absences de ton mari et tes disponibilités par rapport aux enfants. Je veux pouvoir souvent disposer de toi. Maintenant, casse-toi !
Charlotte se lève tremblante, prend le tas de vêtements et se dirige vers la porte. Avant de l’ouvrir, elle se retourne et dit :
— Euuuhhh Monsieur, s’il vous plaît ?
— Oui quoi ?
— Mon mari est absent toute la semaine.
— Oh, formidable !
Je réfléchis et une idée me vient. Je lui dis alors :
— Mardi soir, je vais t’envoyer Rachel pour garder tes enfants, je te veux à 21 heures chez moi, habillée d’une jupe très courte, sous-vêtements en dentelle rouge, chemisier blanc transparent, bas et porte-jarretelles et talons hauts bien sûr. Tu te maquilles bien, je veux tes lèvres rouge vif. Nous irons passer la soirée avec des amis.
— Bien Monsieur !
Elle sort nue sur mon palier. Je crois que je vais bien m’amuser mardi. Mais avant ça il faut que je me trouve une occupation pour demain.
Je me lève tard ce lundi matin. Je n’ai pas grand-chose à faire aujourd’hui. Donc je prends mon temps pour me préparer et je décide d’aller déjeuner chez un ami restaurateur. Dans l’après-midi je ferais une petite visite à l’agence de ma voisine. Je suis sûr qu’elle sera très heureuse de me voir.
Après avoir bien mangé et avoir pris le temps de parler à mon ami, je vois qu’il est quinze heures, il est temps pour moi d’aller voir ma nouvelle soumise. Je remercie mon ami avec une accolade et lui dit à demain soir. Je rejoins la rue où se trouve l’agence de voyages de Charlotte. La devanture fait boutique pour personnes aisées seulement. J’entre et je vois une jeune fille blonde assise à un bureau. Je comprends qu’il s’agit d’Adeline l’assistante de Charlotte. Je lui fais mon plus beau sourire en disant :
— Madame de Villaret s’il vous plaît !
— C’est pourquoi s’il vous plaît ?
Il semble que mon sourire dévastateur ne marche pas sur elle. J’essaie alors mon regard froid et je lui dis :
— Je veux voir Madame de Villaret !
— Euuhhh… je ne sais pas si elle peut vous recevoir, elle est très occupée. Je peux peut-être vous renseigner.
— Non !
— Très bien je vais voir si elle peut vous recevoir. Me répond la jeune fille sur un ton amer.
Une minute plus tard, elle revient et me dit d’aller dans le bureau qui se trouve à la deuxième porte à droite dans un couloir. Je la remercie avec un sourire cynique et je me dirige vers le bureau désigné.
— Bonjour chienne ! dis-je en entrant.
Elle lève la tête et se fige. Je vois que je viens de la surprendre. Je ferme la porte du bureau et la verrouille avec la clé sous la poignée. Je m’adosse dessus et j’attends en silence, immobile. Il lui faut peu de temps pour comprendre. Elle se lève fait le tour de son bureau, se déshabille et reste jambes écartées les mains sur la tête. Elle n’a pas de bas, mais ce n’est pas grave, elle n’a pas de culotte non plus. Je m’attendais à ce qu’elle ait mis celle du lundi, mais tant pis, la punition sera pour autre chose plus tard. Ces gourdes font toujours des erreurs.
— Bien, tu comprends vite ! dis-je.
Je m’approche en faisant un pari avec moi-même dans ma tête. Je suis sûre qu’elle mouille déjà. Ma main descend sur sa chatte. J’introduis deux doigts et m’aperçois que j’ai raison. Elle mouille cette bourgeoise. Je décide alors de m’amuser. De toute façon je n’ai rien d’autre à faire. Les doigts toujours dans sa chatte, je pose mon pouce sur son clitoris. Je vois qu’elle serre les lèvres, des larmes commencent à se former. Elle sait qu’elle ne doit pas jouir alors elle résiste. Je bouge mes doigts et mon pouce en surveillant son visage et sa respiration. J’arrête à chaque fois que je vois qu’elle se crispe. J’arrive à la branler sans la faire jouir. Je la vois souffrir et ça m’amuse.
Au bout de quelques minutes, je me lasse de ce jeu. Je retire ma main, la laissant affamée de jouir et je lui présente devant la bouche. Elle lèche consciencieusement la cyprine qui couvre mes doigts. Quand je trouve qu’ils sont assez propres, je me détourne d’elle et je vais m’asseoir dans son fauteuil à son bureau.
De nouveau elle comprend très vite et se met à quatre pattes. Elle me rejoint et sort ma bite pour la branler. Je fouille un peu dans son ordinateur pour voir si je trouve des choses intéressantes. Pendant ce temps, elle s’applique sur ma queue et ce qui doit arriver se passe. J’éjacule une grande quantité de foutre qu’elle s’évertue à récupérer dans sa main. Elle suit le rituel habituel, elle met tout dans sa bouche, me le montre, avale et ouvre la bouche en tirant la langue.
Je range mon attirail, caresse ses cheveux et lui tapote la tête comme on le fait avec une gentille chienne et je sors du bureau, puis de l’agence sans dire un mot à la petite blonde.
Je rentre à mon appartement en sifflotant. Avant de monter les escaliers, je frappe à la porte du concierge. Albert m’ouvre et me fait entrer dans sa loge. Je lui dis alors la raison de ma venue :
— Je viens te voir Albert, car je crois que tu connais toutes les personnes qui vont à l’église. J’ai vu l’autre jour une femme blonde, cheveux au carré qui a, je dirais, entre trente et quarante ans. Elle a l’air de s’occuper de choses à l’église. Sais-tu qui c’est ?
— Bien sûr, Monsieur Didier, il s’agit de Madame Natacha Rivière. Elle s’occupe de l’église et du catéchisme. Elle a le temps, car elle ne travaille pas. C’est une femme au foyer qui a cinq enfants. Le dernier est encore bébé. Son mari n’est jamais là c’est un militaire. Elle est très gentille.
— Tu pourrais me la présenter ?
— Oh, Monsieur Didier, je vous vois venir… Accompagnez-moi demain, je dois aller voir mon cousin et généralement Mme Rivière est à l’église pour préparer le catéchisme du mercredi.
Je quitte Albert après avoir convenu de l’heure du rendez-vous. Je rentre chez moi. Pour passer la soirée, je décide d’appeler Rachel, je vais la faire réviser.
Le lendemain je fais de nouveau la grasse matinée. Puis je déjeune en lisant le journal. Après m’être habillé, j’attends tranquillement l’heure pour partir avec Albert. Quand nous arrivons à l’église, Albert me montre une petite maison attenante qui sert de classe de catéchisme, me dit-il. Il ajoute que je devrais y trouver Natacha. Je le remercie et me dirige vers la salle. J’entre sans frapper. Je vois la mère de famille en train de faire téter son sein à son bébé. C’est joli à regarder, je prendrai bien la place du bébé. Je lance :
— Bonjour !
La blonde est surprise et effarée. Elle se lève pour poser son bébé dans sa nacelle et elle se tourne pour reboutonner son chemisier jusqu’en haut. Quand elle se retourne pour me regarder, elle est rouge pivoine et bégaie :
— Bon... Bonjour Monsieur… Euhhh… Que puis-je faire pour vous ?
— Je cherche le père Sylvain.
Je n’ai aucun scrupule à mentir. Je détaille la mère de famille et je distingue une auréole se former au niveau de son sein, son lait qui commence à s’échapper. Puis je regarde plus bas. Elle porte un pantalon beige, mais il me semble bien voir une tache plus sombre au niveau de son entrejambe.
Je vois qu’elle est très gênée de me voir la regarder ainsi. Elle me répond :
— Vous le trouverez à l’église ou au presbytère. Excusez-moi, mais je vous ai déjà vu, vous n’êtes pas un ami de Madame de Villaret ?
— Je suis son voisin oui !
— Ah ! il me semblait bien !
Elle bouge d’un pied sur l’autre en se frottant les mains. Je vois qu’elle ne sait quoi me dire. Donc je parle :
— Je vais aller voir le père Sylvain alors !
Je lui souris et je lui dis :
— Je crois que vous avez une tâche là.
Je montre son sein. Elle baisse la tête et rougit en voyant son chemisier imbibé de son lait au niveau de sa poitrine. Rapidement elle met les mains devant. Je souris intérieurement et je dis :
— Je crois d’ailleurs qu’il y en a une aussi à ce niveau.
Je montre son entrejambe. Elle baisse les yeux et est affolée. Elle rougit d’un beau rouge cramoisi et baisse ses mains devant elle. Je crois que s’il y avait eu un trou de souris, elle aurait couru se cacher dedans. Je lui fais mon plus beau sourire et je quitte la salle.
Je rejoins Albert qui me présente son cousin le père Sylvain. Et bientôt nous repartons à notre domicile. Il faut que je me prépare pour la partie de poker de ce soir.
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