Patricia ne comprend plus grand chose. Depuis quelques semaines, elle ne reconnaît plus son chef. Il l’a toujours considéré comme une exécutante, devant satisfaire ses exigences et il la traitait souvent avec condescendance, en ne voyant en elle qu’une simple femme. Mais maintenant, il se permet des gestes déplacés. Elle n’ose pas trop protester, elle ne veut pas être renvoyée mais quand même ! Ses mains baladeuses qui viennent régulièrement palper ses fesses et même parfois soulever sa jupe, cela commence à faire beaucoup.
Mais surtout, il y a ces absences régulières. Il est vrai qu’il est souvent en déplacement en raison de son activité mais, pourquoi disparaître subitement, cela devient presque impossible de gérer son planning d’interventions. Et qui est cette Erika K. dont le nom revient régulièrement dans l’agenda ? De plus, elle s’est renseignée auprès du service facturation, ce nom n'apparaît pas dans la clientèle d’Olivier.
— Patricia ! Peux-tu prévenir Olivier que le grand manitou veut réunir tous les itinérants mercredi après-midi ? lui demande la secrétaire particulière du patron au téléphone.
— Oui ! Hélène, je le note sur son agenda.
— Merci, chérie !
Patricia ne supporte pas ces remarques d'Hélène. Elle se croit supérieure car elle est la secrétaire du patron, mais elle est comme elle, rien de plus.
Aussitôt, elle consulte l'agenda d'Olivier. Et, évidemment, il a un rendez-vous avec cette Erika. N'y tenant plus, elle lui téléphone !
— Allo ! Madame Karminka ?
— Oui, c'est moi !
— Excusez-moi de vous déranger, je suis Patricia la secrétaire de Monsieur Tallens…
— Oh ! Il a une secrétaire, ce petit cachottier. Il ne m’en a jamais parlé !
— Euh… Oui, c’est normal avec ses responsabilités…
Ne vous inquiétez pas Patricia, je n’ai rien contre vous. Mais, pourquoi m’appelez-vous ?
Eh bien voilà ! Sur l’agenda de Monsieur Tallens, il est indiqué qu’il a un rendez-vous avec vous ce mercredi. On vient de me prévenir qu’il devait se rendre à une réunion avec ses supérieurs. Donc je voulais voir avec vous pour reporter ce rendez-vous !
Erika n’en revient pas de la stupidité d’Olivier. Comment peut-il avoir noté ses rencontres avec elle sur son agenda professionnel, visible par sa secrétaire. Elle est furieuse. Mais, vis à vis de Patricia, elle contient sa colère.
— Oui, bien sûr ! Sans soucis ! Mais dites-moi Patricia ! Comment trouvez-vous Olivier ces derniers temps ?
Patricia est étonnée que cette femme appelle son chef par son prénom mais elle lui parle du comportement étrange et de plus en plus déplacé d’Olivier. Erika se met à rire et lui annonce de but en blanc qu’elle est sa maîtresse. Aussitôt Patricia comprend pourquoi ils se voient aussi souvent. Mais quand Erika lui dit qu’elle est sa maîtresse mais pas au sens habituel du terme, la secrétaire reste incrédule. Olivier ne peut pas être comme cela, ce n’est pas possible !
— Ecoutez Patricia ! Si vous voulez, rencontrons-nous ce soir quand vous sortez du travail. On en parlera tranquillement autour d’un verre. Je vous raconterai tout.
— Avec plaisir !
Patricia imagine déjà les détails croustillants qu’elle va obtenir de la part de cette femme. Elle pourra peut-être en utiliser certains pour que son chef cesse ces agissements déplacés et déplaisants.
***
Le lendemain, Patricia arrive à son bureau confiante et ragaillardie. Sa discussion avec Erika lui a ouvert de nouvelles perspectives. Elle a un sourire jusqu'aux oreilles quand Olivier passe la porte.
— Apportez-moi un café, Patricia !
Comme d'habitude, aucune marque de politesse. Mais, aujourd'hui, Patricia s'en moque. Elle sait ce qu'elle va faire. Elle prépare le café et entre dans le bureau d'Olivier. Il est au téléphone avec un client. Il marche de long en large et quand Patricia passe près de lui, elle sent la main de son chef venir lui caresser les fesses. Elle se raidit, toujours silencieuse. Elle pose le café et retourne à son bureau.
Olivier blêmit quand il s'installe pour boire son café. A côté de sa tasse, il trouve un petit mot :
"A partir de maintenant, c'est toi qui me servira le café "Petit Chien" !"
Il se lève d'un coup et se précipite dans le bureau de Patricia.
— Que se passe-t-il Monsieur Tallens ? Ou dois-je t'appeler Petit Chien comme ta Maîtresse Erika.
Olivier serre les dents. Comment peut-elle être au courant ?
— Et oui, Olivier ! Quelle idée d'avoir noté tes rendez-vous privés sur ton agenda professionnel !
Sans lui laisser le temps de réagir, Patricia enchaîne :
— A partir de maintenant, officiellement tu es le chef du bureau, mais c'est moi qui décide ! Et plus de mains au cul, plus de remarques grivoises ! Compris ?
— Oui Patricia !
— Ce sera : oui Madame !
— Oui Madame ! dit Olivier en baissant les yeux.
— Bien, c'est de suite mieux ! A genoux !
Aussitôt Olivier s'agenouille devant Patricia qui lui donne de nouvelles règles pour le bureau.
— Le matin, en arrivant, tu m'apportes le café et tu restes à genoux pendant que je le bois !
— Tu me demandes pour aller aux toilettes, pour aller déjeuner, enfin pour tout !
— Erika m'a dit que ta langue remplaçait avantageusement le papier toilette, je pense que je vais en profiter aussi !
Olivier voudrait protester, lui rappeler qui est le chef mais Patricia le coupe dès qu'il ouvre la bouche.
— Ah ! Et si tu émets la moindre protestation. Si tu n'obéis pas parfaitement, je pense que tu n'aimerais pas que ta situation arrive aux oreilles de Marie-Gabrielle… ou du grand patron.
Olivier était anéanti et n’avait d’autre issue que de se mettre sous la coupe de sa secrétaire.
— Non Madame, je vous servirai parfaitement.
— Bien alors voyons ça ! Viens sous mon bureau et nettoie-moi !
Olivier vient se mettre entre les cuisses de Patricia qui a retroussé sa jupe et retiré sa culotte. Il commence à nettoyer la fente et les poils pubiens de son assistante.
Sa tête est plongée entre les cuisses de Patricia quand on frappe à la porte. C'est un collègue qui cherche Olivier. Il est loin de se douter de la position dans laquelle il se trouve.
Olivier est alors traversé d'une onde de plaisir que ressent Patricia. Le risque d'être surpris l'a excité.