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mardi 5 août 2025

Journal d'un Impuissant - 07 -

 

Parler de ma vie de famille, c’est agréable, mais je me doute que ce n’est pas ce qui vous intéresse le plus. Ce que vous attendez, ce sont les moments coquins que j’ai partagés avec Laurence.

Rapidement, nous avons pris nos petites habitudes. Après ce mois d’août, même si nous ne vivions pas encore ensemble, Laurence avait les clés de la maison. Le vendredi soir, elle arrivait souvent avant que je rentre et quand les enfants étaient absents, ce qui arrivait un week-end sur deux, son écueil était le prélude d’un week-end torride.

Ce fut lors d’un de ces week-ends qu’elle me parla pour la première fois de Gérard et Marie-Christine.

Ce jour-là, dès que son ex-mari eut récupéré ses enfants pour le week-end, Laurence vint à la maison. Mon ex-femme avait pris les enfants à leur sortie du collège ou du lycée et quand Laurence arriva, la maison était vide.

Chez ses parents, Laurence n’osait pas mettre à laver des vêtements qui auraient pu lui amener des remarques de la part de sa mère. Elle se contentait de tenues conventionnelles et de sous-vêtements très simples.

Mais, ce vendredi-là, elle s’était offerte une après-midi de shopping pour renouveler sa garde-robe. Elle m’avait d’ailleurs envoyé un message pour me demander quelle robe je préférais pour une sortie que nous avions prévu ce soir-là. Mon choix se porta sur une robe portefeuille assez sobre mais qui lui dévoilait largement les genoux.

Quand je suis arrivé, elle portait cette robe qui maintenant me semblait bien plus courte que sur la photo. Ce qui n’était pas pour me déplaire. J’avais à peine posé mes affaires qu’elle m’embrassait à pleine bouche. Mes mains s’empressèrent de se poser sur ses fesses comme d’habitude, mais je sentais quelque chose d’étrange sous la robe. Laurence s’en rendit compte et s’écartant de moi, elle dénoua la ceinture qui maintenait sa robe fermée. 

Elle rigola devant ma stupéfaction. Sous la robe, elle portait un ensemble string, soutien-gorge et un porte-jarretelle rouge.

— Tu aimes ?

— Bien sûr, mais…

— Mais tu ne t’y attendais pas !

— Pas vraiment, non…

— Je t’expliquerai plus tard…

A cet instant, ses explications ne m’intéressaient pas. J’avais plus envie de déballer et de profiter du cadeau qu’elle m’offrait. Nous n’avons pas pris le temps d’arriver jusqu’à la chambre et ce fut sur le canapé que je la pénétrai. Sa robe s’était étalée dans l’entrée tandis qu’elle m’avait rapidement déshabillé. Puis assise sur le sofa, elle me prit dans sa bouche. Elle commençait toujours par me lécher la hampe avant de prendre mon gland entre ses lèvres. Ensuite, lentement elle m’aspirait, souvent mon sexe butait au fond de sa gorge, c’était le moment qu’elle choisissait pour recommencer à zéro. Avec cette caresse elle faisait monter mon excitation, parfois quand le temps nous pressait, elle continuait jusqu’à mon plaisir. Je lui remplissais la bouche de mon jus qu’elle avalait avec délectation.

Mais là, elle en avait décidé autrement. Même si nous avions prévu de sortir, elle voulait prendre son temps. Quand je fus particulièrement excité, je lui relevais et écartais les cuisses. Ma queue pénétrait sans difficulté sa chatte trempée. Je la remplissais, je savais qu’elle aimait les pénétrations puissantes et je ne privais pas de faire claquer mon bas ventre contre son pubis aussi lisse que celui d’Anne-Lise. Mes doigts pinçaient, étiraient, tournaient ses tétons qui était chez Laurence de véritables interrupteurs à plaisir. Quand nous étions seuls, elle se laissait aller et ses cris remplissaient le salon. Je finis par pousser un grognement et je jouis dans son sexe.

Elle me serra contre elle en m’embrassant. Nous reprenions lentement nos esprits.

— Je crois que j’ai besoin d’une bonne douche, me dit-elle en se levant.

— Tu n’es pas la seule !

Elle ne répondit rien en se dirigeant vers la salle de bain. Je regardais ses fesses dont la pâleur contrastant avec son bronzage qui persistait plusieurs semaines après la plage. Je ne me lassais pas de regarder son petit cul rebondi qui ne demandait qu’à être honoré. Je me suis levé pour la suivre.

Sous la douche, nous avons commencé par nous savonner mutuellement. Cette opération prit bien plus de temps qu’il en aurait été nécessaire car si mes mains s’attardaient sur sa poitrine, les siennes prenaient soin de savonner mon membre et mes bourses avec application. Elle avait réussi à faire bander de nouveau.

— Savonne-moi le dos, me demanda-t-elle en se retournant.

J’enduisis mes mains de gel douche et j’en recouvrais l’intégralité de sa peau. Il fut bien évident que j’insistais longuement sur ses fesses. Une inspiration me vint. Je me plaquais contre son dos, mes mains s’égarèrent sur sa poitrine. Mon sexe était coincé contre son dos, ce qui n’était pas particulièrement agréable. Pour lever cet inconfort, je pliais un peu mes genoux. Ma queue se retrouva coincée entre ses fesses et je me suis redressé.

J’ai senti une petite résistance quand mon pieu força son orifice anal. Laurence gémit. Je me soulevais un peu plus, m’introduit davantage entre ses reins.

— Vas-y ! Oui !

Entrant complètement dans son cul, j’allais et venais entre ses reins. Laurence avait les yeux fermés, elle appréciait ce que je lui faisais et me le faisait comprendre.

Même si j’avais joui quelques minutes plus tôt, l’étroitesse de ce trou était trop stimulante pour que je puisse me retenir longtemps.

Je jouis une nouvelle fois.

Laurence devenait la première femme dont j’avais possédé les trois orifices.

Après cela, il ne nous restait plus beaucoup de temps pour achever de nous préparer pour ne pas arriver trop en retard. Nous avions réservé pour un dîner spectacle dans un cabaret.

Lorsque nous entrâmes dans le cabaret, après avoir déposé nos manteaux, j’avais du mal à détourner mon regard de la poitrine de ma compagne qui rebondissait à chacun de ses pas. Je n’étais pas le seul à avoir les yeux attirés par ce mouvement hypnotisant.

Laurence m’avait surpris en ne remettant pas son soutien-gorge, de plus, je pus remarquer rapidement que son décolleté baillait assez largement et que je n’avais pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour voir ses seins.

En la tenant par la taille, je suivais le serveur qui nous guidait vers notre table. Afin que tous les clients puissent profiter du spectacle, nous n’étions pas assis face à face mais l’un à côté de l’autre. Le hasard, je suppose, voulut que je sois assis du côté de l’ouverture de sa robe. Ma main pouvait, en toute discrétion, se poser sur la cuisse de Laurence qui n’en demandait pas tant. Rapidement, j’ai remarqué qu’un homme, d’une soixantaine d’années, semblait être plus intéressé par le décolleté de ma compagne que par le spectacle qui se déroulait sur la scène.

Entre deux plats, j’avançais discrètement ma main sous la robe de Laurence qui écarta un peu les cuisses. Mes doigts arrivèrent à la limite de ses bas puis je sentis la fine dentelle, ultime barrière protégeant son intimité. Je tournais la tête vers cet inconnu. Il me souriait, il ne faisait aucun doute qu’il savait ce que je faisais. Je répondis à son sourire sans retirer ma main.

— À qui souris-tu ? me demanda Laurence.

— À l’homme à la veste blanche… Ne te retourne pas… Il a les yeux rivés sur tes cuisses et ton décolleté.

— Tu es jaloux, mon chéri !

— Pas du tout… Au contraire ! Je suis fier d’être accompagné par une femme qui attire les regards.

En disant ces mots, je posais mes lèvres sur ses lèvres pour un baiser furtif mais qui indiquait à notre voisin que Laurence était mienne. En me reculant, je vis sa tête me faire un geste d’approbation.

— Tu as l’air d’apprécier, murmurais-je à Laurence.

— Quoi ? Ta main baladeuse ?

J’avais complètement oublié que mes doigts continuaient de caresser la dentelle de son string.

— Non… pas ma main… D’être regardée !

— Je t’avoue que c’est agréable et oui, j’aime ça… je t’expliquerai…

Nous fûmes interrompus par un serveur qui nous apportait la suite du repas mais c’était la troisième fois depuis le début de la soirée qu’elle me disait ces mots.

À la fin du spectacle, quand nous attendions devant le vestiaire pour récupérer nos manteaux, l’homme qui attendait son tour nous regarda en plongeant son regard dans le décolleté de ma compagne.

— Le spectacle était magnifique, n’est-ce pas ?

— Oui, répondit Laurence, en se cambrant un peu. Vous avez aimé. 

— Tout à fait… dit-il, les yeux brillants.

Sa compagne lui attrapa le bras, nous salua poliment et ils s’éloignèrent dans la foule.

— Tu as vu ! Il n’à pas fait semblant… 

— Oui… rigola Laurence. S’il avait pu, il aurait remplacé ses yeux par ses mains.

Je ris à mon tour. J’étais partagé entre plusieurs sentiments : jalousie, non ce n’était pas cela. Plutôt un mélange de fierté et de surprise de l’attitude aussi directe de cet homme et du comportement de Laurence. Peut-être un peu de colère, ne comprenant pas ce qu’il se passait, de frustration, car je sentais que mon amante me devait une explication.

***

Laurence me donna cette explication dans le lit. Elle me parla de Gérard et Marie-Christine, de sa rencontre avec ce couple quand elle avait un peu plus de vingt ans avant de vivre avec son ex-mari.

Elle venait de finir de trouver son premier travail dans une ville loin de sa région natale. Elle avait été embauchée comme assistante administrative dans une petite entreprise, elle assurait l’accueil des clients et des fournisseurs, le secrétariat, la gestion courante. Gérard et Marie-Christine figuraient parmi les relations commerciales de son patron. Elle les accueillait régulièrement et avec le temps, ils avaient fini par s’appeler par leur prénom et se tutoyer. Tout aurait pu en rester là si Laurence et Marie-Christine n’avaient pas fréquenté le même cours de Qi-Gong. La simple relation professionnelle se transforma en amitié. Marie-Christine et Gérard prirent sous leur aile la jeune secrétaire et l’initièrent à leur mode de vie hors-norme. Ils profitaient sans fausse pudeur des plaisirs de la chair, “entre adultes consentants et dans le respect de chacun, tout est permis !”

La nature profonde de Laurence se révéla avec la fréquentation de ce couple. Sa sexualité s’épanouit, se diversifia par leur entremise. Elle découvrit qu’elle aimait être un peu forcée, dirigée, exhibée par ce couple et surtout elle aimait le sexe.

Quand elle rencontra Jean-Philippe, son ex-mari, elle crut qu’elle pourrait lui faire apprécier ce mode de vie, mais son éducation, sa culture et sa personnalité étaient incompatibles avec l’épicurisme de Gérard et Marie-Christine. Par amour, Laurence s’éloigna de ses amis sans pour autant les oublier.

Elle m’avoua que lorsqu’elle s’était retrouvée au chômage quelques mois avant notre rencontre, elle les avait contactés. Elle espérait pouvoir profiter de leur réseau pour retrouver un travail. Mais, ils s’étaient définitivement installés dans leur villa de bord de mer et les relations qu’ils avaient se trouvaient surtout dans cette région méridionale.

— Si je comprends bien… Finalement, tu étais un peu comme Anne-Lise !

— Ah non, pas du tout… Ce que je vivais, je l’acceptais de bonne grâce et surtout, Gérard et Marie-Christine ne me demandaient jamais de faire quelque chose que je ne voulais pas. J’acceptais librement mes punitions et celles-ci, même si sur le moment, pouvaient être douloureuses ou humiliantes étaient toujours respectueuses de mon intégrité. Anne-Lise était violée, violentée. Cet homme ne pourra jamais faire partie du monde de Gérard et Marie-Christine…

— Oui… Je comprends mieux… effectivement, c’est la recherche d’un plaisir partagé et pas égoïste…

— Exactement, me dit-elle en venant m’embrasser.

— Mais pourquoi moi ? Je ne suis pas comme Gérard…

— Je n’en suis pas si sûre…

— Ah bon ?

— Au cabaret, tu me caressais ouvertement en public. Tu montrais clairement que tu pouvais faire ce que tu voulais avec moi et d’ailleurs notre voyeur l’a bien compris. Et moi… Cela fait quelque temps que j’ai compris cela. Tu aimes diriger nos ébats, sous tes airs nonchalants, tu es en fait un homme dominant, mais pas un macho. Tu respectes les femmes, mais tu aimes les diriger.

— Ah oui ! Donc si je te dis que demain matin, au réveil, je veux que tu me suces, tu le feras ? Où si je te dis que pour aller au marché, tu ne mettras pas de culotte sous ta jupe, tu le feras aussi ?

Laurence posa sa tête sur ma poitrine sans me répondre. Serais-je allé trop loin ?

Sa main glissa sur mon ventre sous mon caleçon et commença à me caresser. Me donnait-elle sa réponse de cette manière ? Il était tard, j’avais déjà joui deux fois au cours de la soirée, je n’étais pas sûr de pouvoir assurer une nouvelle joute amoureuse. Elle le comprit. Même si mon sexe reprenait un peu de vigueur, il était loin de retrouver une érection totale.

Je pensais à ce qu’elle venait de me dire. JE dirigeais doucement sa tête vers mon sexe qu’elle venait de sortir du caleçon.

— Suce-moi, lui murmurai-je.

Je sentis alors sa bouche, ses lèvres se refermer autour de mon phallus et elle entama une longue et tendre fellation. Je jouis dans sa bouche.

Elle revint poser sa tête sur ma poitrine, tenant toujours mon sexe dans sa main. D’une main, je lui caressais doucement le dos de sa nuque à ses fesses.

samedi 26 juillet 2025

Journal d'un Impuissant - 06 -

 

Jamais deux sans trois dit l’adage. Je ne me résignais pas et une nouvelle fois, internet vint à mon aide, ainsi que mes filles.

En effet, quelques semaines après le départ d’Anne-Lise, ma fille aînée du haut de ses presque dix-huit ans m’interpelle :

— Dis donc papa ! Ça fait plus d’un an que vous êtes séparés et tu ne nous a toujours pas présenté de copine…

— C’est vrai ! renchérit la plus jeune. Maman, elle en a déjà eu au moins quatre…

Je pris quelques secondes avant de leur répondre.

— En fait ! J’ai eu deux amies depuis notre séparation…

— Et tu ne nous l’as pas dit ? me tança la plus grande.

— Non, car je voulais être certain qu’il s’agisse de la bonne…

— Et alors ! Tu nous la présentes quand…

— Quand je l’aurais trouvée ! Réponds-je en riant. 

— Tu as dit que tu en avais eu deux…

— Oui ! Mais la première n’était pas la bonne, et la seconde a déménagé, car elle a eu un travail loin d’ici.

— Ah d’accord… fit la petite, un peu déçue.

— Promis ! La prochaine, je vous la présenterai. 

Quand je l’aurai trouvée, pensais-je.

Grâce aux vacances, je veillai tard et je passais du temps derrière mon écran quand mes enfants étaient couchés. Un soir, un de messages obtint une réponse.

Ton profil me plaît, pouvons-nous commencer à discuter ? Laurence”

Je me souvenais de son profil. J’avais été attiré par l’originalité de sa photo de profil qui dévoilait une femme brune au visage arrondi. Certes, elle posait, mais elle n’avait ni un sourire forcé ni l’impassibilité d’une photo d’identité. Son visage avait une expression qui donnait l’impression de dire : “je te réserve beaucoup de surprises.”

Bien sûr” lui envoyais-je en retour.

Nous avons échangé des messages pendant une longue partie de la nuit. Je dois avouer que la randonnée en montagne prévue avec mes enfants me parut tellement longue que je prolongeais les pauses casse-croûte, ce qui ne nous empêcha d’atteindre le lac de montagne que nous avions visé.

Au cours de la journée, je continuais à échanger des messages avec Laurence qui de son côté se prélassait sur une plage de l’Atlantique avec ses enfants. Elle m’envoya une photo d’elle sur la plage, en maillot de bain avec ses deux enfants, je lui répondis par une photo où nous étions au bord du lac, entourés de sommets escarpés, en tenue de randonneurs.

Pour la photo en maillot de bain, tu devras attendre que je sois rentré au camping au bord de la piscine”

J’attendrai. Bisous”

Je notais ce “bisous” qui apparaissait pour la première fois dans nos échanges. En maillot de bain, elle me dévoilait un peu plus de son corps. D’après la photo, je devinais qu’elle était à peine plus grande qu’Anne-Lise mais le haut de son maillot de bain qui dévoilait juste de ce qu’il fallait sans être indécent, me permit de découvrir une opulente poitrine. Ses enfants plus jeunes que les miens souriaient au photographe qui n’était autre que leur grand-père.

Laurence venait d’être licenciée et elle n’avait pas refusé la proposition de ses parents qui prenaient leurs petits enfants avec eux. Elle ne restait juste qu’une semaine au bord de la mer avant de rentrer, pour entamer ses recherches d’emploi.

Au cours de la semaine, j’ai échangé de nombreux messages avec Laurence et le soir, nos enfants couchés, nous discutions longuement au téléphone.

Elle me raconta rapidement son histoire avec son ex-mari, comment il l’avait abandonné sans vergogne quelques mois après la naissance de leur deuxième enfant. Heureusement que ses parents possédaient une grande maison et qu’ils avaient accepté de l’héberger le temps qu’elle puisse retrouver un travail et se louer un appartement.

Mais quand on a des enfants, garder un secret est très compliqué, surtout quand ceux-ci sont à l’affût. Mon téléphone tomba entre leur main et ils virent les photos de Laurence et de ses enfants, heureusement, aucune photo n’était compromettante.

— C’est ta nouvelle copine ! me demanda l’aînée, en brandissant mon téléphone sur lequel s’affichait la photo de Laurence et de ses enfants à la plage.

— Peut-être, lui répondis-je. Pour le moment, nous apprenons à nous connaître.

La moue qu’elle me fit m’indiqua qu’elle n’était pas particulièrement convaincue par ma réponse. Cependant, je ne pouvais pas vraiment lui en dire plus. Mais je savais qu’il y avait une chose qui lui plaisait, c’était que le petit dernier de Laurence était encore très petit. Ses yeux pétillaient car son rêve était de devenir puéricultrice. Alors avoir un petit bout à la maison ne pouvait que la rendre heureuse.

***

Le hasard des calendriers de garde avait bien fait les choses. Nos enfants respectifs passaient leurs vacances chez leur autre parent en même temps. Cela allait donc nous laisser un mois pour nous connaître plus intimement.

Le mois d’août est aussi un mois pendant lequel la charge de travail est moins importante, ce qui me laisse du temps pour prendre ma pause déjeuner. Nous nous retrouvâmes plusieurs fois avec Laurence, quand elle se déplaçait pour un entretien d’embauche. Nous déjeunions à la terrasse d’une brasserie ou sur un banc avec un sandwich selon la météo du jour.

Sans enfants, libres comme l’air, nous nous retrouvions parfois le soir chez moi ainsi que tous les week-ends. À la fin du mois, nous avions commencé à prendre des habitudes de couple. J’avais même laissé un peu de place dans mon armoire pour que Laurence puisse y laisser quelques vêtements.

Cette fois-ci, j’étais certain de pouvoir présenter Laurence à mes enfants. Il nous restait donc une étape cruciale à franchir, faire se rencontrer nos enfants. Nous avons décidé de faire cela dans un lieu neutre au cours d’un pique-nique. Nous sommes arrivés chacun de notre côté.

À la fin de la journée, nos cinq enfants jouaient, discutaient, se chamaillaient comme s’ils avaient été des frères et sœurs depuis toujours.

À l’été suivant, Laurence et ses deux enfants emménageaient chez moi et un an plus tard, nous avions prévu de nous marier, mais cette maladie vient perturber nos plans. Nous avons reporté notre mariage de quelques années, ce qui donna à notre nuit de noces une tonalité des plus surprenantes, mais ceci est une autre histoire.

mardi 20 mai 2025

Journal d'un impuissant - 05 -

Nous avions prévu de passer le prochain week-end où nous serions sans enfants ensemble. Cela faisait donc deux semaines à patienter avant que je retrouve Anne-Lise et sa fougue.

Heureusement que les modes de communication avaient évolué depuis mon histoire avec Christelle. Anne-Lise et moi échangions de nombreux messages, même dans la journée quand nous étions au travail. Nous maintenions le fer au chaud. Le matin, elle me disait comment elle s’habillait pour aller au lycée.

“Je te crois, mais comment puis-je être sûr que tu portes un string sous ta robe ?”

Je lui envoyais ce message au milieu de matinée. À ma grande surprise quelques minutes plus tard, elle m’envoya une photo de ses fesses pâles qui engloutissait la ficelle de son string.

“Tu me fais envie.”

“Quand tu veux !”

Quand je voulais, c’était facile à écrire. C’était plutôt quand nous le pourrions. Le midi, elle venait parfois me rejoindre pour déjeuner. Nous prîmes un hamburger au food-truck du coin de la rue et nous sommes promenés main dans la main jusqu’à ce que je retourne à mes expériences. Ces petits moments de complicité rendaient moins longs le temps entre deux week-ends d’intense passion amoureuse.

Un soir, alors que je me préparais à le rendre à mon entraînement de hand-ball, Anne-Lise me textota.

“Si tu es dispo. Je t’attends.”

“Et tes filles ?”

“Elles sont chez des copines. Viens !”

Mes enfants étaient habitués à ce que deux fois par semaine je m’absente pour me rendre au hand. Cela ne les étonnait pas que je parte, les laissant seuls. L’aînée avait dix-sept ans et la cadette dix, ils pouvaient se garder seuls. De plus, j’avais mon téléphone et je ne partais pas loin.

Quinze minutes plus tard, Anne-Lise m’ouvrait la porte. Je n’eus aucun doute sur ce qu’elle désirait. Son petit appartement était plongé dans l’obscurité, seulement éclairé par quelques bougies. Elle avait déplié le canapé de son salon, qui lui servait aussi de chambre. Ses filles se partageaient l’unique chambre de ce logement. Elle m’avait accueilli avec un petit caraco de satin rose qui dévoilait son ventre et sa féminité était protégée par un petit string de la même couleur. Je reconnaissais ce souci du détail chez elle.

Je commençais à la connaître. Avant même de lui dire bonsoir, je posais mes lèvres sur les siennes. Comme à chacune de nos rencontres, elle se dressait sur la pointe des pieds et passait ses mains autour de mon cou pour un long baiser. Irrémédiablement, mes mains se posaient sur ses fesses et la plaquait contre mon ventre. Elle pouvait sentir que ma virilité se réveillait malgré mon pantalon. Quand je rompis le baiser, elle se baissa, ouvrit mon pantalon pour sortir mon sexe. Sa technique était différente de celle de Carole, mais elle me donnait autant de plaisir, même si elle refusait de prendre le sperme en bouche.

— C’est comme pour les huîtres, m’avait-elle dit un jour. Certains ne les aiment pas, moi c’est le sperme…

Était-ce grave ? Une femme et un homme ont des tas d’autres manière de partager leur plaisir. Là encore, je compris plus tard la raison de son dégoût.

Elle me suça suffisamment pour que j’atteigne mon érection maximale mais pas trop longtemps pour que je n’éjacule pas. Sans attendre, nous nous retrouvâmes sur le lit. Elle savait que j’aimais lui prodiguer un long cunnilingus avant de la prendre. J’appréciais de lécher sa fente si douce, si goûteuse. Quel plaisir de pouvoir lécher une femme sans avoir de poils qui vienne chatouiller le nez ou de devoir en retirer un de la bouche ensuite.

Allongé sur elle, j’allais et venais dans sa chatte. Depuis notre rencontre, nous avions expérimenté diverses positions et si nous commencions toujours par un bon, vieux missionnaire, il était fréquent qu’elle se retrouve à quatre pattes sur le lit tandis que je la besognais en levrette. Cette position me permettait de lui pétrir les seins, ce qu’elle appréciait particulièrement et parfois de glisser ma main entre ses cuisses pour stimuler son clitoris tout en la pénétrant de mon sexe.

Mais ce soir-là, notre relation franchit un cap à la suite d’un incident fortuit. Alors que j’allais et venais sans retenu dans sa chatte, un mouvement plus ample me fit sortir de sa fente. Au moment où je replongeais en elle, ma queue dévia et se retrouva à l’entrée de son anus. Anne-Lise ne dit mot et ne fit rien pour échapper à ce que j’entre par là et, en avançant mon bassin, je franchis ce passage étroit. Il me fallut quelques secondes pour réaliser ce que je faisais. J’allais ressortir et m’excuser de la prendre de cette manière sans lui en avoir parlé avant. Elle poussa un gémissement et recula ses fesses pour me sentir pénétrer plus profondément. Je continuais donc de la sodomiser le plus doucement possible. Cependant à la différence de son vagin très souple, sa rondelle anale me serrait fortement la bite et je n’ai pas pu me retenir longtemps. Pendant que je l’enculais, elle se caressait le clitoris. Notre orgasme fut presque simultané. À bout de souffle, je m’effondrais sur son dos. Elle tourna la tête pour venir m’embrasser.

— Oh merci ! Merci pour tout… me dit-elle à moitié étouffée par mon corps sur le sien.

— C’est à moi de te remercier, lui répondis-je.

— Pourquoi ?

— Pour m’avoir permis de prendre ainsi…

— C’est normal…

Elle vit la surprise sur mon visage et elle commença à me parler de son ex-mari, le père de ses filles. Ses révélations me permirent de comprendre beaucoup de ses réactions et de ses attitudes. Cet homme était l’archétype du macho. L’homme décide, la femme obéit sans discuter.

Elle m’avoua qu’au moment de leur rencontre, ce comportement décidé, sûr de lui, l’avait attirée. Ce ne fut que plus tard qu’elle découvrit la vraie nature de son mari. Il avait commencé par décider de tout pour elle, ou presque. Il lui interdisait de porter certains vêtements. Quand il rentrait du travail, elle devait être disponible pour lui, le repas devait être prêt. Ensuite, elle devait tout ranger pendant que Monsieur s’installait dans le canapé devant la télévision.

Dans la chambre, la situation d’Anne-Lise n’était pas plus agréable. Elle devait se soumettre aux desiderata de son mari. S’il avait envie de la baiser, il la baisait peu importe son état de fatigue ou de sa santé. Régulièrement, il la prenait endormie, elle s’en rendait compte le matin quand elle se levait et qu’elle sentait le sperme qui avait coulé entre ses cuisses. Il prenait son plaisir quand bon lui semblait.

Pour couronner le tout, elle devait le gratifier tous les matins d’une fellation. La seule chose qu’il tolérait était qu’elle ne le finisse pas dans sa bouche. Il avait été échaudé par le fait qu’après avoir voulu la forcer à avaler, elle vomit sur le lit. Le fait de devoir changer les draps avait dérangé Monsieur dans sa grasse matinée dominicale.

Mais, il ne lui avait pas épargné une violente gifle et Anne-Lise avait dû porter des lunettes de soleil pendant une semaine pour cacher son œil bleu et gonflé.

Le calvaire de mon amante ne s’était pas arrêté à cette gifle. Le salaud y avait pris goût et pour un oui ou pour un non, la pauvre enseignante était giflée mais surtout pincée ou fessée, cela laissait moins de traces visibles. Anne-Lise n’osait pas en parler autour d’elle. En société, son mari était un homme charmant, sociable et prévenant. Personne ne l’aurait crue.

Après l’accouchement de sa fille aînée, cela empira. Madame n’était plus assez disponible pour Monsieur, la frustration exacerba sa colère. En plus à son retour à la maison, Anne-Lise avait dû subir une épisiotomie, le gynécologue leur avait donc recommandé d’attendre un peu pour avoir de nouveau des relations sexuelles, le temps que Madame retrouve son intégrité.

— Qu’à cela ne tienne ! lui avait-il dit. Si je ne peux pas te baiser par-devant, je te baiserai par-derrière.

Le soir même de sa sortie de la maternité, Anne-Lise subit sa première sodomie.

Elle accepta de vivre cela encore cinq longues années et la naissance d’une deuxième fille. Mais Monsieur devenait de plus en plus instable et violent. Elle commençait à craindre pour ses filles. Un soir, n’en pouvant plus, profitant d’un déplacement professionnel de son mari. Anne-Lise prit ses affaires, ses deux filles et partit se réfugier chez ses parents.

Il fallut qu’elle leur montre la trace de ses bleus pour qu’ils la croient. Mais son père considéra longtemps qu’elle était peut-être responsable des violences de son mari. Peut-être ne lui prodiguait-elle pas l’attention qu’il méritait.

Les mésaventures de la professeure continuèrent. Son éducation, sa personnalité la poussaient à vouloir rendre service à ceux qui sont dans le besoin : le syndrome du sauveur. Après son divorce, elle rencontra plusieurs hommes, que l’on pourrait tous plus ou moins qualifier de cas sociaux. Tous profitaient du fait que la libido d’Anne-Lise avait été exacerbée par le nombre de relations que lui avait imposées le père de ses filles. Il lui était impensable de ne pas avoir deux ou trois relations sexuelles par semaine. Son corps la trahissait. Du coup, ses amants en profitaient. Quel homme n’apprécierait pas une femme demandeuse et quasiment incapable de dire non ?

Certains de ses amants trouvèrent amusant d’introduire plusieurs doigts puis leur main ou d’autres objets inattendus dans sa chatte, Anne-Lise avait parfois même fini par apprécier ces pénétrations.

Entre deux relations, pour compenser l’absence d’un compagnon, elle s’était procuré un jouet qu’elle me montra et qui participa de temps à autre à nos jeux intimes.

Après ces aveux, je lui promis de toujours lui demander avant de lui imposer quelque chose. Notre relation en fut aussi renforcée. Malheureusement, les bonnes choses ont une fin. Anne-Lise avait demandé quelques années plus tôt une mutation dans une autre région pour pouvoir se rapprocher de ses parents qui avaient enfin réalisé ce que leur fille avait subi pendant ses années de mariage et seraient ravis d’avoir leurs petites-filles à proximité.

Ce fut avec tristesse qu’elle m’annonça cette mutation juste avant les vacances scolaires. Elle devait prendre son nouveau poste à la rentrée de septembre. Comme pour Carole, je me séparais d’Anne-Lise en excellents termes.

Je commençais à me dire que mes relations ne seraient donc que des relations éphémères.