mardi 22 août 2023

L'infirmière - Un voyage découverte


 

Assis à la terrasse d'un café, non loin de la gare Montparnasse, Arthur et Maureen prennent un café en attendant leurs trains respectifs.

Ils venaient de passer quelques jours à Paris pour rencontrer quelques partenaires et futurs collaborateurs. Ils avaient aussi tourné quelques scènes pour BlueDream Production.

Mais ce matin, Arthur a une grosse journée, il va se rendre à Biarritz, avant de rejoindre sa femme dans leur QG du Tarn, pour auditionner une candidate qui s'est présentée sous le nom de Cassandra. Son vrai prénom importe peu, de toute manière, il le connaîtra lorsqu'elle signera les documents pour leur accorder l'autorisation de diffuser les images.

Pour un premier contact, il ne voulait pas faire déplacer toute son équipe, il a contacté Marko, un rugbyman d'origine polynésienne, pour l'assister avec cette fille qui avait précisé dans son formulaire de présentation, qu'elle aimait les gros calibres. Pour avoir déjà travaillé avec lui, Arthur espère que Cassandra n'avait pas menti, sinon son corps, enfin sa chatte et son cul, se souviendra longtemps de ce premier tournage.

Maureen rentre directement, elle a laissé leurs enfants en garde à sa mère, venue d'Irlande pour quelques semaines, mais elle a hâte de retrouver leur dernière-née, une petite fille aussi rousse que sa grand-mère.

Après avoir embrassé sa femme, Arthur se laisse porter par les escaliers mécaniques qui le conduisent au niveau des quais de départ des trains.

Ce matin, il teste des lunettes qu’il s’est procuré pour faire ses repérages discrètement. Avec ces lunettes, il compte pouvoir partager ses découvertes en temps réel avec ses collaborateurs. Les oreillettes Bluetooth lui avaient déjà bien simplifié la tâche pour rester en contact avec des assistants qui attendaient discrètement le signal pour apparaître, avec l’image, il aurait en plus leur opinion sur des candidates ou des proies, dès le départ.

Il est en avance et il prend le temps de traverser le hall. Il balaye lentement du regard les voyageurs et surtout les voyageuses.

On est un vendredi matin, hors d'une période de vacances. Il y a surtout des personnes seules, quelques enfants accompagnés par leurs grands-parents. Il est pensif, ce n’est pas aujourd'hui qu’il va tomber sur la perle rare. Il regarde partout, là, une femme, occupée à pianoter sur son téléphone, écrit-elle à son travail ou à son amant ? Un peu plus loin, une jeune femme en robe longue semblant sortie tout droit des années 70 erre sans but. Là-bas, un couple se dispute.

Soudain, la voix dans son oreillette le fait sursauter, Maureen, derrière son écran, vient de repérer une proie.

— Devant le stand de viennoiserie, la grande brune !

Arthur tourne le regard. En effet, c’est une candidate prometteuse, grande, mince, brune, son jean moule ses fesses de manière affolante pour tout amateur de jolis culs fermes. Quand elle se retourne, son chemisier ne laisse pas deviner grand-chose.

— Pas de poitrine ! répond-il.

— Oui, j’ai vu, mais beau cul !

— Je te l’accorde, mais je n’ai pas le temps de m’attarder. Mon train est annoncé.

Derrière son écran, Maureen hausse les épaules : "un tiens vaut mieux que deux, tu l'auras."

Elle sait que son mari a raison. Il remonte le quai.

Il prévient Maureen qu'il désactive ses lunettes pour conserver la batterie et il arrive enfin a sa voiture et s’approche de sa place.

Il aperçoit alors une femme assise près de la fenêtre, dans la trentaine, le cheveux châtains clairs. Elle est en train de sortir un livre de son sac. Quand elle relève la tête, il peut voir ses yeux verts et son visage couvert de taches de rousseurs. Il passe rapidement, descend du train et active à nouveau ses lunettes en prévenant Maureen.

— Je crois avoir trouvé une perle…

— Mon train ne va pas tarder, j'informe Mélanie, répond-elle.

Mélanie est leur fidèle assistante depuis plusieurs qui ne déteste pas payer de sa personne pour tester quelques candidates qui prétendent aimer les femmes.

***

Sophie sourit à cet homme qui vient s'installer à côté d'elle. Elle aurait espéré pouvoir voyager sans voisin mais un vendredi sur cette destination, il ne faut pas rêver. Même si ce ne sont pas les vacances, il y a beaucoup de gens qui profitent de ces week-end de la fin du mois de juin pour faire une escapade sur la côte Atlantique. Avec les nouvelles lignes grandes vitesses, les côtes basques et landaises se sont bien rapprochées de Paris.

Elle remarque de suite que c'est un bel homme, bien habillé. "Quitte à avoir un voisin autant qu'il soit mignon." Elle essaie de repousser cette idée en pensant à Victor, son mari, à ses enfants que ses parents ont enfin accepté de venir garder.

Cela lui permet de partir retrouver Victor. Il est parti depuis six semaines pour mettre en place un nouvel équipement qui doit être opérationnel pour la saison touristique. Elle commençait à ressentir le manque de tendresse et d'affection que lui prodiguait son mari. Elle avait hâte de sentir son corps contre le sien, sa bouche parcourir à peau, sa langue la fouiller et son sexe la faire jouir. Elle se demandait s'il ressentait la même chose, si elle lui avait manquée, avait-il envie de sa bouche jouant avec son sexe, de la pénétrer et jouir en elle ? Elle se dit qu'elle lui proposerait même de la prendre en levrette. Elle lui laissera le choix. Osera-t-il prendre son anus ?

Cette pensée la fait frissonner, ce que les sens aiguisés d'Arthur remarquent immédiatement.

— Quelque chose ne va pas madame ?

— Oh non, je pensais juste à mon mari que je vais rejoindre à Biarritz…

— Cela fait longtemps que vous êtes séparés ?

— Oh oui… six semaines ! dit-elle en soupirant.

— Ah oui… répond Arthur, pensif.

— Son travail…

— Oui je connais ça, moi aussi je vais à Biarritz pour le travail !

— Ah ! Et que faites-vous ? Je suis producteur de films documentaires et je vais rencontrer une personne pour un prochain film… Et vous ?

— Je suis infirmière !

— Un beau métier au service des autres… mais… je ne me suis pas présenté, Arthur !

— Sophie !

— Je suis ravi de voyager à vos côtés.

Sophie sourit sans répondre dans un geste instinctif, elle tire sur le bas de sa robe pour couvrir ses cuisses.

Bien évidemment, Arthur a remarqué ce geste et s'en est amusé intérieurement. Sa présence ne laisse pas la jeune femme indifférente. Derrière son écran, Mélanie ne manque rien de la scène qui se joue dans le train. Arthur a pris le temps de caresser du regard l'intégralité du corps de la voyageuse depuis les genoux jusqu'à la chevelure ordonnée, Mélanie a profité avec plaisir de ce balayage.

Elle voit le visage rond et les lèvres pulpeuses de Sophie

— Des lèvres de suceuse ! Jolies cuisses ! dit-elle dans son micro à destination d'Arthur.

En entendant ces mots, il a du mal à retenir un petit rire. Il savait que son assistante imagine déjà des scènes avec cette femme.

Assis, le regard d'Arthur se dirige vers le décolleté de Sophie. Il permet ainsi à Mélanie d'entrevoir la dentelle noire du soutien-gorge de l'infirmière.

Sophie voulait faire plaisir à son mari quand elle le retrouverait dans l'intimité de leur chambre d'hôtel. Sous sa robe, elle porte juste le soutien-gorge visible par Arthur et un string assorti.

— Dites-moi ! Je vais peut-être vous paraître un peu cavalier, mais…

— Mais quoi ?

— Est ce vrai ce que l'on raconte à propos des infirmières… et des hôpitaux… due dans recoins… enfin vous comprenez de quoi je veux parler !

Arthur finit sa phrase avec un petit sourire. Sophie baisse les yeux et rougit.

— Ce qui se passe à l'hôpital, reste à l'hôpital, répond-elle.

Arthur se dit alors qu'il a peut-être mis le doigt sur quelque chose d'intéressant. Il effleure rapidement la cuisse de sa main, guettant la réaction de sa voisine. Alors que le train démarre, il tente sa chance.

— Et vous ?

— Qu'est-ce que je viens de vous dire ! Ce qui…

— … se passe à l'hôpital, reste à l'hôpital ! Je sais. Mais… dit-il en se penchant vers son oreille et posant, cette fois-ci, vraiment sa main sur le genou de la jeune femme. Nous sommes entre nous. Votre mari, vos collègues sont loin. Personne n'en saura rien !

Il sait que Sophie va céder. Son instinct de chasseur ne le trompe pas. Depuis qu'il traque les femmes pour ses productions, il sait reconnaître les premiers signes de l'abandon. Il lui faudra être prudent et ne pas précipiter les choses. Il lui faut ferrer le poisson.

Sophie est une urgentiste, elle n'est pas timide et peut en un instant prendre la main sur la situation et devenir provocatrice.

Elle saisit la main d'Arthur et le fixe dans les yeux.

— Êtes-vous sûr d'être au rythme d'une équipe d'urgence ?

Sophie ignore que son comportement provocateur et sa remarque viennent de libérer le diable qui se cache en Arthur. Il peut désormais pousser ses pions avec moins de risques.

— Dites-moi tout alors !

Sophie commence à lui avouer qu'elle a cédé aux charmes de quelques urgentistes, médecins, infirmiers ou brancardiers.

— Parfois, baiser permet d'évacuer le stress d'une journée ou d'une nuit compliquée…

Arthur l'écoute attentif, curieux, amusé. Comme beaucoup de personnes qui trompent leur compagnon, elle cherche à trouver une excuse à ses infidélités. Pour Sophie, c'est le stress, pour une autre ce sera, l'indifférence. Rare sont ceux qui admettent tromper juste parce qu'ils aiment le sexe.

Maintenant que le train a atteint sa vitesse de croisière, Arthur et Sophie sont comme dans une bulle. Arthur la laisse parler, il lui demande parfois des précisions qu'elle lui donne sans fausse pudeur.

Elle lui raconte comment après avoir dû s'occuper pendant toute une nuit de victimes d'un grave accident ferroviaire, elle s'est retrouvée plaquée face un à mur par un jeune interne qui l'enculait sans ménagement. Une autre fois, après avoir dû soigner une enfant victime d'un beau-père, bien trop attentionné, elle s'est retrouvé assise à califourchon, empalée sur le sexe d'un collègue tout aussi traumatisé qu'elle par le récit de cette gamine.

Arthur, attentif au langage corporel de sa voisine, n'a pas retiré sa main de la cuisse douce et ferme. Il la fait lentement remonter sous la robe et il constate que Sophie ne faisait rien pour l'empêcher de progresser vers la fine dentelle de son string.

L'évocation de ces souvenirs ne laisse pas l'infirmière de marbre. Elle commence à apprécier de sentir les doigts de son voisin caresser en douceur sa fente à travers le tissu. Alors que vient de lui raconter un épisode où elle avait sucé un collègue, Arthur la regarde et lui murmure :

— C'est vrai que votre bouche ne laisse pas indifférent…

En prononçant ces mots, il presse pour la première fois le clitoris de sa voisine par-dessus la dentelle.

Sophie le prend alors de court.

— Vraiment, et puis-je savoir de quelle manière ?

— Si je vous le dis, vous allez me prendre pour un pervers…

Sophie rigole doucement en le regardant droit dans les yeux.

— Vous êtes en train de me caresser sous ma jupe, de tenter de glisser vos doigts sous mon string. Je ne vous prends pas pour un pervers, vous en êtes un… Que désirez-vous vraiment ?

Maureen qui dans son train à connecté son ordinateur aux lunettes toujours allumées d'Arthur, ne peut retenir un rire qui fait se retourner les quelques voyageurs présents dans sa voiture. " Voilà une femme qui n’a pas froid aux yeux ! "

Arthur devant une telle réponse continue franc jeu, il pince légèrement le clitoris de Sophie entre ses doigts.

— Que tu prennes en bouche mon sexe !

Sophie fixe Arthur et d'une voix assurée "Ce qui se passe dans ce train, reste dans le train !" Elle accompagne ses paroles d'un geste de main qui vient se poser sur l'entrejambe d'Arthur. Ses doigts pressent la verge d'Arthur par-dessus le tissu de son pantalon. Arthur lui sourit et lui lance fermement, car il compte bien garder la main :

— Dans les toilettes ! Dépêche-toi, je te rejoins dans une minute !

Pour sortir de sa place, Sophie est obligée de passer devant Arthur qui ne se privé pas pour caresser la croupe qui s'offre à lui. Ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'il ne profite de ce cul bien ferme.

Il la bloque alors la femelle est devant lui et pour lui montrer que c'est lui le patron, il passe ses mains sous la robe de Sophie. Ses doigts attrapent l'élastique du string et le font descendre. Elle ne dit rien et l'aide même à le retirer.

— Je te le rendrais à Biarritz ! Peut-être…

L'infirmière le gratifie d'un sourire et se dirige vers les toilettes. Arthur attend quelques secondes avant d'activer ses lunettes et de se lever.

Devant la porte, il tape le code convenu pour que la jeune femme ouvre la porte.

Elle est assise sur la civette, robe retroussée et cuisses légèrement écartées. Arthur prend le temps d'admirer le spectacle de cette fine toison entretenue puis ouvre sa braguette. Sophie achève de sortir ce sexe à demi dressé devant son visage et commence à le sucer. Arthur doit reconnaître qu'elle sait y faire. Son membre prend rapidement ses dimensions maximales. Il profite de la qualité de la prestation de l'infirmière.

Il lui fait reprendre la main. Il l'attrape par les cheveux et commence à forcer la gorge. Sophie panique un peu, elle n'a jamais fait cela. Elle a un hoquet. Arthur pousse encore un peu puis ressort. Il la laisse reprendre son souffle avant de recommencer un peu plus profondément. Au bout de plusieurs tentatives, le nez de Sophie est contre le ventre d'Arthur. Elle sent cette queue qui lui remplit la gorge. Elle bave, elle en a des larmes aux yeux. Arthur commence un va et vient. Il apprécie cette gorge vierge et il hésite. Où va-t-il jouir ? Au fond de la gorge ou sur le visage et les seins offerts ?

Dans un dernier coup de reins, il prend sa décision. Il éjacule au visage de Sophie, ce qui marque un peu plus sa soumission de l'instant envers cet homme.

Mais immédiatement, elle saisit les bourses d’Arthur et les presse. Il se retrouve à bander encore plus fort, la sensation que son sexe est prêt à exploser. Sophie se lève et se tourne, tenant toujours la verge d'Arthur en main. Elle fait passer son gland sur son anus et le retire. Elle le regarde pleine d'assurance.

— Tu auras peut-être mon cul à Biarritz, à l'arrivée.

Arthur ne répond rien et sans se démonter, il attrape la taille de l'infirmière et pénètre sa chatte d'un coup. Il fait quelques va-et-vient sans chercher à se retenir. Il jouit à nouveau et inonde ce vagin de son sperme.

Sans dire un mot, il essuie son sexe sur le bas de la robe de Sophie et sort des toilettes tout aussi silencieusement.

Sophie le rejoint quelques minutes plus tard comme si rien ne s'était passé.

Elle est assise le visage tourné vers la fenêtre et commence à somnoler. Arthur garde la main poser sur la cuisse de la jeune femme et de temps en temps ses doigts vont titiller ce clitoris. Elle répond par de petits gémissements en écartant plus ses cuisses.

Quand le train entre en gare, Arthur sort un contrat de son sac.

— Tenez ! Lisez ce document ! Il y a mon numéro.

— Merci, oui je le lirais.

Il sort alors son string de sa poche.

— Puis-je le garder en souvenir ?

— Oui bien sûr…

***

Dans la gare, Arthur voit Sophie embrasser tendrement son mari avant de lui murmurer à l'oreille. Il sourit de voir Victor regarder un peu partout avant de glisser une main sous la robe de sa femme.

— Tu rêves ? lui lance une voix dans son dos.

— Non ! Je crois que je viens de trouver une nouvelle salope pour nos films !

— Qui ça, lui demande Marko.

— La petite châtain en robe bleue, une suceuse de première qualité et un cul prometteur !

Marko rigole, depuis qu'il travaille avec Arthur et Maureen, il sait que cette remarque signifie que son producteur a pris la jeune femme dans ses filets et, comme il est présent, il devrait pouvoir en profiter bientôt. Il regarde attentivement l'infirmière qui s'éloigne avec son mari. Il évalue le potentiel de ce cul généreux en espérant qu'elle signe le contrat. Mais il revient sur la raison d'Arthur à Biarritz.

— Alors cette Cassandra, que peux-tu m'en dire ? demande-t-il à Arthur.

— Prometteuse, motivée ! Elle n'a pas froid aux yeux… mais tu vas voir, elle nous attend dans un petit parc tranquille, à l'écart du tumulte des zones touristiques.


La comptable - la séance photos

   Caroline a hâte d’arriver, cela fait plus d’une demi-heure qu’elle supporte la chaleur de ce train de banlieue. Comme d’habitude en ce mois de juin, les agents de la SNCF ont organisé une grève pour protester contre les horaires d’été. Comme les autres usagers de cette ligne, elle en a pris l’habitude, cela fait partie du folklore, mais quand les beaux-jours arrivent, les attentes sur le quais, l’incertitude de l’heure de passage, la promiscuité et surtout la chaleur deviennent difficiles à supporter.

Enfin, depuis quelques minutes, un homme d'une trentaine d'années, les cheveux clairs courts avec un collier de barbe, lui a courtoisement laissé sa place pour qu'elle puisse s'asseoir. Elle le voyait depuis quelques semaines dans ce train, un nouveau venu qui vivait sa première journée de grève. Quand elle le remercia et lui rendit son sourire. Un frisson la parcourut. Cet homme dégageait un charme indéfinissable et surtout il semble savoir ce qu’il veut.

***

Morgan sourit à cette femmes à qui il vient de laisser sa place, cela fait plusieurs jours qu’il l’a repéré dans le train. Après plusieurs tentatives, il avait réussi à caler ses voyages sur ceux de cette rousse.

Depuis quelques mois, il collabore avec Blue Dream Production.  Son rôle consiste à repérer et recruter des femmes qui acceptent de tourner une fois ou plus dans leurs vidéos. Cette rousse, il la lui fallait ! Avec son visage sérieux quand elle lisait son roman encadré par des cheveux qui lui arrivent aux épaules, elle représente le type parfait de la mère de famille qu'il se plaisait à dévergonder. En la regardant se lever et se diriger vers la porte du wagon, il admirait sa croupe moulée dans son jean. "Un beau 40 !" pense-t-il. "Cela compense sa petite poitrine. Son cul est sûrement très photogénique !"

***

Assise, Caroline est loin de se douter des pensées lubriques du gentleman qui lui avait si gentiment laissé sa place. Plongée dans le dernier Le Gardinier que lui avait offert son mari pour son anniversaire, elle ne prête pas attention aux  regards de son galant homme. Elle ne se rend pas compte qu'il contemple son décolleté, devinant la forme de sa petite poitrine couverte d'un soutien gorge de coton blanc.

Bonne soirée, lui dit-elle en descendant du train.

Merci, à vous aussi, et au plaisir de vous revoir !

Bien sûr ! Au fait… ajoute t elle.

Oui ?

Je crois que vous prenez le car !

Oui, je ne vois pas pourquoi prendre la voiture alors qu'il y a un car…

Je comprends, mais voulez-vous que je vous dépose ? Je vais dans la même direction  que ce car !

Je ne voudrais pas vous retarder, vous devez être attendue…

Oh, mon mari s'occupe des enfants. Les jours de grèves, il sait que mes horaires sont très aléatoires.

Alors d'accord !

Morgan n'en demandait pas tant, cette femme vient de se jeter, seule, dans la gueule du loup. Il lui reste à refermer le piège sur sa proie.

Cette femme représente un défi pour Morgan. Jusqu'à ce jour, il s'était toujours intéressé aux étudiantes ou jeune femme qui démarrait dans la vie sans avoir de situation amoureuse ou professionnelle stable. Il était facile de les convaincre de poser en petite tenue ou même nues pour des photos puis de tourner dans des vidéos très explicites, quelques billets mettaient fin aux dernières réticences. Dans ce cas, il se doute que cela ne sera pas aussi simple, du moins que la stratégie du photographe proposant un book ne sera sûrement pas suffisante.

Ils marchent l'un près de l'autre jusqu'à la voiture de Caroline, en passant entre les files de véhicules stationnés, ils se frôlent plusieurs fois. Morgan provoque ces frôlements insidieux et profite de l'un ces rapprochements pour caresser la croupe rebondie de Caroline. Celle-ci n'a rien dit à ce contact bien que la main se soit faite pressante. Le jeune homme a pu apprécier la fermeté de ce cul rebondi.

Elle s’est garée assez loin dans ce grand parking parking de gare de banlieue, dans un recoin sans vis à vis. A cette heure, il ne reste plus que la voiture de Caroline.

Ce matin, j'étais pressée, j'ai pris cette place à la volée… s’excuse-t-elle.

Ce n'est rien, on peut marcher un peu…

Caroline sourit et invite le jeune homme à monter. Morgan s'installe et découvre l'intérieur de cette Mini, ce qui, se dit-il, dénote une certaine aisance financière. Il remarque que la voiture est propre et que rien ne traîne.

Caroline remarquant le regard de Morgan lui avoue que c'est son mari qui s'occupe de l'entretien de leur voiture le dimanche matin.

Morgan rebondit sur l'occasion pour faire parler Caroline de sa vie, de sa famille, de son travail. Il apprend qu'elle est comptable chez un voyagiste , qu'elle a trente cinq ans et mère de deux enfants de 4 et 6 ans. Elle lui raconte aussi qu'elle rêve de faire un voyage sur un voilier mais que cela reste hors de ses moyens et que son mari n'est pas d'accord.

Morgan repère aussitôt la brèche dans laquelle il va pouvoir s’engouffrer, comme toujours, quelques billets feront la différence. Il sait que les films de BlueDream Production génèrent des milliers d’euros de bénéfice et très peu de personnes refusent l’équivalent de plusieurs mois de salaire même si elles doivent tourner dans des films pornographiques. Il reste vague sur son activité ne lui parlant que de sa passion, la photographie dont il arrive à vivre en réalisant des reportages pour divers magazines et des clichés de modes.

Quand elle s’arrête devant la petite résidence où il vient d’acheter un petit duplex, Morgan lance son regard le plus charmeur à Caroline.

Vous m’avez bien dit que vous n’êtes pas particulièrement pressée de rentrer chez vous… lui demande-t-il. Puis sans attendre sa réponse, il continue :

Montez ! Je vous offre un verre pour vous remercier. Cela ne vous prendra que quelques minutes.

Voyant que la jeune femme hésite un peu et regarde sa montre, il ajoute : 

Je serais ravi de vous montrer le petit studio photos que j’ai aménagé. J’ai remarqué votre regard tout à l’heure quand nous en avons parlé.

D’accord, mais cinq minutes !

Promis !

Quelques minutes plus tard, ils sont assis dans le salon de Morgan avec un jus de fruit bien frais. Morgan lui présente quelques-uns des portfolios qu’il a réalisés. Il a sélectionné des albums avec des femmes de l’âge de son invité. Ils commencent tous par des photos prises dans la vie de tous les jours pour finir par des images prises dans l’intimité. Caroline est troublée de voir ces femmes se dévoiler au fil des pages, elle est surtout agréablement surprise car même sur celles où elles apparaissent, cela ne fait pas vulgaire. Il émane de ces photographies une ambiance sensuelle, troublante qui fait frissonner la comptable.

Cela vous dirait de faire quelques clichés, lui demande-t-il en sortant un appareil d’un meuble près du canapé.

C'est-à-dire que…

Que vous devez retrouver votre petite famille !

Oui exactement !

Cela ne nous prendra pas plus de dix minutes…

D'accord, je veux bien…

Suivez-moi alors !

Il la précède dans l’escalier et la fait entrer dans le studio aménagé qui donne sur la terrasse du dernier étage du petit immeuble sans vis a vis. Caroline découvre une pièce bien éclairée avec un équipée de projecteurs et de réflecteurs avec un superbe canapé en cuir noir et un lit.

Installe-toi ! Reste naturelle et laisse-toi guider, lui dit Morgan en professionnel.

Intimidée de se retrouver ainsi dans la lumière, un objectif braqué sur son visage, elle ne prête pas attention au tutoiement du jeune homme. Il tourne autour d’elle en lui disant de bouger, de le regarder ou de regarder tel ou tel objet présent dans la pièce.

Puis après quelques clichés, il tente.

Et si tu ouvrais un peu plus ton chemisier…

Comme si cela était naturel, Caroline ouvre un puis deux boutons, agrandissant son décolleté. Prise au jeu, elle finit par ouvrir complètement les pans du chemisier et dévoile son soutien-gorge noir classique.

Tu te souviens de la blonde sur les photos qui est à moitié à quatre pattes sur le lit ?

Oui… 

J’aimerai faire la même photo avec toi ! Tu es d’accord ?

Euh oui mais…

Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te sauter dessus, et tu me montres déjà ton soutien gorge… retire juste le chemiser et prends la pose.

Caroline s’exécute et elle se retrouve à quatre pattes sur le lit, faisant face au photographe.

Tu peux retirer le pantalon ?

Oui… je peux, répond-elle en rougissant.

Morgan est satisfait, il n’a pas eu beaucoup à insister pour que cette femme rencontrée une heure plus tôt finisse par poser pour lui, en sous vêtements. Il tourne autour du lit pour la prendre sous tous les angles. Il peut admirer la fermeté de son cul à peine couvert par un tanga mettant en valeur ses hanches.

Il ne veut pas trop brusquer la comptable, même s'il arrive à lui faire prendre des poses de plus en plus explicite, il ne lui demande pas de se mettre nue. La prise où elle est assise cuisses très écartées sur le canapé avec le tanga qui cache à peine sa fente pourra faire le couverture de son album. Il sait qu’il pourra lui proposer de poser de nouveau, mais cette fois à l’extérieur, pour finaliser son book.

Je pense que j’ai un peu abusé de ton temps, non ?

Non au contraire, cela m’a beaucoup plu, je ne pensais pas que ce ce serait si agréable de poser ainsi.

Agréable ou excitant ?

Les deux, j’avoue… 

Et si je te proposais de recommencer, tu referais ?

Oh oui ! Avec plaisir.

Alors, on recommencera ! Tiens, rhabille toi ! lui dit-il en lui tendant son chemisier et son pantalon.

Morgan continue de la photographier tandis qu’elle se rhabille. Il la raccompagne à sa voiture et au moment de se séparer, il lui fait une bise et lui donne sa carte avec ses coordonnées.

Envoyez moi un mail, je t'enverrai une sélection de clichés !

Oui ! bien sûr.

Il regarde Caroline partir et s’empresse de faire un message à BlueDream Production avec quelques un des clichés en espérant qu’ils auront la même opinion que lui sur les potentialités de cette femme.

La réponse de BlueDream ne tarde pas : "modèle validé, contrat à signer au plus vite".

***

Dans sa voiture, Caroline est songeuse. C'est la première fois qu'elle accepte d'être photographiée aussi peu vêtue. Même sur la plage, elle râle toujours quand son mari Anthony. La photographiait en maillot de bain. Elle a un peu honte de ses grosses fesses par rapport à sa poitrine.

Mais Morgan ne lui a absolument pas parlé de ses défauts, il se contentait de lui demander de sourire, de bouger naturellement, parfois de se cambrer pour exposer sa poitrine ou bien faire ressortir ses fesses. Ou plutôt non, son cul, son gros cul, comme il dit. Et le moment qu'elle a le plus apprécié fut quand il lui a demandé de s'avancer au bord du canapé, penchée en arrière et de faire un grand écart. A cet instant, elle aurait accepté de faire l'amour avec lui.

Elle en a encore des papillons dans le ventre en arrivant chez elle et elle sent l'humidité de sa culotte.

Quand elle embrasse son mari et que celui-ci lui caresse les fesses, elle ne peut pas réprimer un frisson.

Qu'est qu'il y a ?

Oh rien, j'ai juste été surprise.

Doit elle raconter son aventure ? Comment va t il le prendre ?

Elle décide de ne rien dire, après tout, il ne s'est rien passé de répréhensible. Ce ne fut que des photos. Elle a d'ailleurs hâte de les voir. Morgan est un professionnel, rien à voir avec les tentatives de son mari.

Dès qu'ils ont fini de manger et que les enfants sont au lit, elle se crée rapidement une adresse mail discrète qu'elle envoie à Morgan.

Dans le lit, elle commence à caresser son mari qui, pour une fois, est réceptif. Il pose son roman et se met sur le dos. Après lui avoir longuement embrassé la poitrine, elle adore cette poitrine velue, elle s'emploie à le sucer. Elle lèche son membre sur toute sa longueur en lui massant les couilles. Elle le connaît bien et comme elle s’en doutait, il réagit vite. Dès que son sexe a atteint la raideur convenable, elle vient s'empaler sur le pieu dressé.

Il pénètre sans difficulté dans son vagin trempé. Caroline commence à remuer, comme à chaque fois, c’est elle qui prend la direction des opérations et même si son homme lui pétrit les seins et relève la tête pour lui mordiller les tétons, elle sait que c’est elle qui va décider du moment où ils vont jouir ensemble. 

Quand épuisée par la jouissance qu’elle vient de se donner en baisant avec son mari, Caroline ne peut s'empêcher de penser à son photographe. Une pensée fugace la traverse. Elle aurait aimé qu’il lui prenne le cul pendant qu’elle chevauchait son mari.