Assis à la
terrasse d'un café, non loin de la gare Montparnasse, Arthur et Maureen
prennent un café en attendant leurs trains respectifs.
Ils venaient
de passer quelques jours à Paris pour rencontrer quelques partenaires et futurs
collaborateurs. Ils avaient aussi tourné quelques scènes pour BlueDream
Production.
Mais ce
matin, Arthur a une grosse journée, il va se rendre à Biarritz, avant de
rejoindre sa femme dans leur QG du Tarn, pour auditionner une candidate qui
s'est présentée sous le nom de Cassandra. Son vrai prénom importe peu, de toute
manière, il le connaîtra lorsqu'elle signera les documents pour leur accorder
l'autorisation de diffuser les images.
Pour un
premier contact, il ne voulait pas faire déplacer toute son équipe, il a
contacté Marko, un rugbyman d'origine polynésienne, pour l'assister avec cette
fille qui avait précisé dans son formulaire de présentation, qu'elle aimait les
gros calibres. Pour avoir déjà travaillé avec lui, Arthur espère que Cassandra
n'avait pas menti, sinon son corps, enfin sa chatte et son cul, se souviendra
longtemps de ce premier tournage.
Maureen
rentre directement, elle a laissé leurs enfants en garde à sa mère, venue
d'Irlande pour quelques semaines, mais elle a hâte de retrouver leur dernière-née,
une petite fille aussi rousse que sa grand-mère.
Après avoir
embrassé sa femme, Arthur se laisse porter par les escaliers mécaniques qui le
conduisent au niveau des quais de départ des trains.
Ce matin, il
teste des lunettes qu’il s’est procuré pour faire ses repérages discrètement.
Avec ces lunettes, il compte pouvoir partager ses découvertes en temps réel
avec ses collaborateurs. Les oreillettes Bluetooth lui avaient déjà bien
simplifié la tâche pour rester en contact avec des assistants qui attendaient
discrètement le signal pour apparaître, avec l’image, il aurait en plus leur
opinion sur des candidates ou des proies, dès le départ.
Il est en
avance et il prend le temps de traverser le hall. Il balaye lentement du regard
les voyageurs et surtout les voyageuses.
On est un
vendredi matin, hors d'une période de vacances. Il y a surtout des personnes
seules, quelques enfants accompagnés par leurs grands-parents. Il est pensif,
ce n’est pas aujourd'hui qu’il va tomber sur la perle rare. Il regarde partout,
là, une femme, occupée à pianoter sur son téléphone, écrit-elle à son travail
ou à son amant ? Un peu plus loin, une jeune femme en robe longue semblant sortie
tout droit des années 70 erre sans but. Là-bas, un couple se dispute.
Soudain, la
voix dans son oreillette le fait sursauter, Maureen, derrière son écran, vient
de repérer une proie.
— Devant le
stand de viennoiserie, la grande brune !
Arthur tourne
le regard. En effet, c’est une candidate prometteuse, grande, mince, brune, son
jean moule ses fesses de manière affolante pour tout amateur de jolis culs
fermes. Quand elle se retourne, son chemisier ne laisse pas deviner
grand-chose.
— Pas de
poitrine ! répond-il.
— Oui, j’ai
vu, mais beau cul !
— Je te
l’accorde, mais je n’ai pas le temps de m’attarder. Mon train est annoncé.
Derrière son
écran, Maureen hausse les épaules : "un tiens vaut mieux que deux, tu
l'auras."
Elle sait que
son mari a raison. Il remonte le quai.
Il prévient
Maureen qu'il désactive ses lunettes pour conserver la batterie et il arrive
enfin a sa voiture et s’approche de sa place.
Il aperçoit
alors une femme assise près de la fenêtre, dans la trentaine, le cheveux
châtains clairs. Elle est en train de sortir un livre de son sac. Quand elle
relève la tête, il peut voir ses yeux verts et son visage couvert de taches de
rousseurs. Il passe rapidement, descend du train et active à nouveau ses
lunettes en prévenant Maureen.
— Je crois
avoir trouvé une perle…
— Mon train
ne va pas tarder, j'informe Mélanie, répond-elle.
Mélanie est
leur fidèle assistante depuis plusieurs qui ne déteste pas payer de sa personne
pour tester quelques candidates qui prétendent aimer les femmes.
***
Sophie sourit
à cet homme qui vient s'installer à côté d'elle. Elle aurait espéré pouvoir
voyager sans voisin mais un vendredi sur cette destination, il ne faut pas
rêver. Même si ce ne sont pas les vacances, il y a beaucoup de gens qui
profitent de ces week-end de la fin du mois de juin pour faire une escapade sur
la côte Atlantique. Avec les nouvelles lignes grandes vitesses, les côtes
basques et landaises se sont bien rapprochées de Paris.
Elle remarque
de suite que c'est un bel homme, bien habillé. "Quitte à avoir un voisin
autant qu'il soit mignon." Elle essaie de repousser cette idée en pensant
à Victor, son mari, à ses enfants que ses parents ont enfin accepté de venir
garder.
Cela lui
permet de partir retrouver Victor. Il est parti depuis six semaines pour mettre
en place un nouvel équipement qui doit être opérationnel pour la saison
touristique. Elle commençait à ressentir le manque de tendresse et d'affection
que lui prodiguait son mari. Elle avait hâte de sentir son corps contre le
sien, sa bouche parcourir à peau, sa langue la fouiller et son sexe la faire
jouir. Elle se demandait s'il ressentait la même chose, si elle lui avait
manquée, avait-il envie de sa bouche jouant avec son sexe, de la pénétrer et
jouir en elle ? Elle se dit qu'elle lui proposerait même de la prendre en
levrette. Elle lui laissera le choix. Osera-t-il prendre son anus ?
Cette pensée
la fait frissonner, ce que les sens aiguisés d'Arthur remarquent immédiatement.
— Quelque
chose ne va pas madame ?
— Oh non, je
pensais juste à mon mari que je vais rejoindre à Biarritz…
— Cela fait
longtemps que vous êtes séparés ?
— Oh oui… six
semaines ! dit-elle en soupirant.
— Ah oui…
répond Arthur, pensif.
— Son
travail…
— Oui je
connais ça, moi aussi je vais à Biarritz pour le travail !
— Ah ! Et que
faites-vous ? Je suis producteur de films documentaires et je vais rencontrer
une personne pour un prochain film… Et vous ?
— Je suis
infirmière !
— Un beau
métier au service des autres… mais… je ne me suis pas présenté, Arthur !
— Sophie !
— Je suis
ravi de voyager à vos côtés.
Sophie sourit
sans répondre dans un geste instinctif, elle tire sur le bas de sa robe pour
couvrir ses cuisses.
Bien
évidemment, Arthur a remarqué ce geste et s'en est amusé intérieurement. Sa
présence ne laisse pas la jeune femme indifférente. Derrière son écran, Mélanie
ne manque rien de la scène qui se joue dans le train. Arthur a pris le temps de
caresser du regard l'intégralité du corps de la voyageuse depuis les genoux
jusqu'à la chevelure ordonnée, Mélanie a profité avec plaisir de ce balayage.
Elle voit le
visage rond et les lèvres pulpeuses de Sophie
— Des lèvres
de suceuse ! Jolies cuisses ! dit-elle dans son micro à destination d'Arthur.
En entendant
ces mots, il a du mal à retenir un petit rire. Il savait que son assistante
imagine déjà des scènes avec cette femme.
Assis, le
regard d'Arthur se dirige vers le décolleté de Sophie. Il permet ainsi à
Mélanie d'entrevoir la dentelle noire du soutien-gorge de l'infirmière.
Sophie
voulait faire plaisir à son mari quand elle le retrouverait dans l'intimité de
leur chambre d'hôtel. Sous sa robe, elle porte juste le soutien-gorge visible
par Arthur et un string assorti.
— Dites-moi !
Je vais peut-être vous paraître un peu cavalier, mais…
— Mais quoi ?
— Est ce vrai
ce que l'on raconte à propos des infirmières… et des hôpitaux… due dans
recoins… enfin vous comprenez de quoi je veux parler !
Arthur finit
sa phrase avec un petit sourire. Sophie baisse les yeux et rougit.
— Ce qui se
passe à l'hôpital, reste à l'hôpital, répond-elle.
Arthur se dit
alors qu'il a peut-être mis le doigt sur quelque chose d'intéressant. Il
effleure rapidement la cuisse de sa main, guettant la réaction de sa voisine.
Alors que le train démarre, il tente sa chance.
— Et vous ?
— Qu'est-ce
que je viens de vous dire ! Ce qui…
— … se passe
à l'hôpital, reste à l'hôpital ! Je sais. Mais… dit-il en se penchant vers son
oreille et posant, cette fois-ci, vraiment sa main sur le genou de la jeune
femme. Nous sommes entre nous. Votre mari, vos collègues sont loin. Personne
n'en saura rien !
Il sait que
Sophie va céder. Son instinct de chasseur ne le trompe pas. Depuis qu'il traque
les femmes pour ses productions, il sait reconnaître les premiers signes de
l'abandon. Il lui faudra être prudent et ne pas précipiter les choses. Il lui
faut ferrer le poisson.
Sophie est
une urgentiste, elle n'est pas timide et peut en un instant prendre la main sur
la situation et devenir provocatrice.
Elle saisit
la main d'Arthur et le fixe dans les yeux.
— Êtes-vous
sûr d'être au rythme d'une équipe d'urgence ?
Sophie ignore
que son comportement provocateur et sa remarque viennent de libérer le diable
qui se cache en Arthur. Il peut désormais pousser ses pions avec moins de
risques.
— Dites-moi
tout alors !
Sophie
commence à lui avouer qu'elle a cédé aux charmes de quelques urgentistes,
médecins, infirmiers ou brancardiers.
— Parfois,
baiser permet d'évacuer le stress d'une journée ou d'une nuit compliquée…
Arthur
l'écoute attentif, curieux, amusé. Comme beaucoup de personnes qui trompent
leur compagnon, elle cherche à trouver une excuse à ses infidélités. Pour
Sophie, c'est le stress, pour une autre ce sera, l'indifférence. Rare sont ceux
qui admettent tromper juste parce qu'ils aiment le sexe.
Maintenant
que le train a atteint sa vitesse de croisière, Arthur et Sophie sont comme
dans une bulle. Arthur la laisse parler, il lui demande parfois des précisions
qu'elle lui donne sans fausse pudeur.
Elle lui
raconte comment après avoir dû s'occuper pendant toute une nuit de victimes
d'un grave accident ferroviaire, elle s'est retrouvée plaquée face un à mur par
un jeune interne qui l'enculait sans ménagement. Une autre fois, après avoir dû
soigner une enfant victime d'un beau-père, bien trop attentionné, elle s'est retrouvé
assise à califourchon, empalée sur le sexe d'un collègue tout aussi traumatisé
qu'elle par le récit de cette gamine.
Arthur,
attentif au langage corporel de sa voisine, n'a pas retiré sa main de la cuisse
douce et ferme. Il la fait lentement remonter sous la robe et il constate que
Sophie ne faisait rien pour l'empêcher de progresser vers la fine dentelle de
son string.
L'évocation
de ces souvenirs ne laisse pas l'infirmière de marbre. Elle commence à
apprécier de sentir les doigts de son voisin caresser en douceur sa fente à
travers le tissu. Alors que vient de lui raconter un épisode où elle avait sucé
un collègue, Arthur la regarde et lui murmure :
— C'est vrai
que votre bouche ne laisse pas indifférent…
En prononçant
ces mots, il presse pour la première fois le clitoris de sa voisine par-dessus
la dentelle.
Sophie le
prend alors de court.
— Vraiment,
et puis-je savoir de quelle manière ?
— Si je vous
le dis, vous allez me prendre pour un pervers…
Sophie rigole
doucement en le regardant droit dans les yeux.
— Vous êtes
en train de me caresser sous ma jupe, de tenter de glisser vos doigts sous mon
string. Je ne vous prends pas pour un pervers, vous en êtes un… Que
désirez-vous vraiment ?
Maureen qui
dans son train à connecté son ordinateur aux lunettes toujours allumées
d'Arthur, ne peut retenir un rire qui fait se retourner les quelques voyageurs
présents dans sa voiture. " Voilà une femme qui n’a pas froid aux yeux !
"
Arthur devant
une telle réponse continue franc jeu, il pince légèrement le clitoris de Sophie
entre ses doigts.
— Que tu
prennes en bouche mon sexe !
Sophie fixe
Arthur et d'une voix assurée "Ce qui se passe dans ce train, reste dans le
train !" Elle accompagne ses paroles d'un geste de main qui vient se poser
sur l'entrejambe d'Arthur. Ses doigts pressent la verge d'Arthur par-dessus le
tissu de son pantalon. Arthur lui sourit et lui lance fermement, car il compte
bien garder la main :
— Dans les
toilettes ! Dépêche-toi, je te rejoins dans une minute !
Pour sortir
de sa place, Sophie est obligée de passer devant Arthur qui ne se privé pas
pour caresser la croupe qui s'offre à lui. Ce n'est plus qu'une question de
temps avant qu'il ne profite de ce cul bien ferme.
Il la bloque
alors la femelle est devant lui et pour lui montrer que c'est lui le patron, il
passe ses mains sous la robe de Sophie. Ses doigts attrapent l'élastique du
string et le font descendre. Elle ne dit rien et l'aide même à le retirer.
— Je te le
rendrais à Biarritz ! Peut-être…
L'infirmière
le gratifie d'un sourire et se dirige vers les toilettes. Arthur attend
quelques secondes avant d'activer ses lunettes et de se lever.
Devant la
porte, il tape le code convenu pour que la jeune femme ouvre la porte.
Elle est
assise sur la civette, robe retroussée et cuisses légèrement écartées. Arthur
prend le temps d'admirer le spectacle de cette fine toison entretenue puis
ouvre sa braguette. Sophie achève de sortir ce sexe à demi dressé devant son
visage et commence à le sucer. Arthur doit reconnaître qu'elle sait y faire.
Son membre prend rapidement ses dimensions maximales. Il profite de la qualité
de la prestation de l'infirmière.
Il lui fait
reprendre la main. Il l'attrape par les cheveux et commence à forcer la gorge.
Sophie panique un peu, elle n'a jamais fait cela. Elle a un hoquet. Arthur
pousse encore un peu puis ressort. Il la laisse reprendre son souffle avant de
recommencer un peu plus profondément. Au bout de plusieurs tentatives, le nez
de Sophie est contre le ventre d'Arthur. Elle sent cette queue qui lui remplit
la gorge. Elle bave, elle en a des larmes aux yeux. Arthur commence un va et
vient. Il apprécie cette gorge vierge et il hésite. Où va-t-il jouir ? Au fond
de la gorge ou sur le visage et les seins offerts ?
Dans un
dernier coup de reins, il prend sa décision. Il éjacule au visage de Sophie, ce
qui marque un peu plus sa soumission de l'instant envers cet homme.
Mais
immédiatement, elle saisit les bourses d’Arthur et les presse. Il se retrouve à
bander encore plus fort, la sensation que son sexe est prêt à exploser. Sophie
se lève et se tourne, tenant toujours la verge d'Arthur en main. Elle fait
passer son gland sur son anus et le retire. Elle le regarde pleine d'assurance.
— Tu auras
peut-être mon cul à Biarritz, à l'arrivée.
Arthur ne
répond rien et sans se démonter, il attrape la taille de l'infirmière et
pénètre sa chatte d'un coup. Il fait quelques va-et-vient sans chercher à se
retenir. Il jouit à nouveau et inonde ce vagin de son sperme.
Sans dire un
mot, il essuie son sexe sur le bas de la robe de Sophie et sort des toilettes
tout aussi silencieusement.
Sophie le
rejoint quelques minutes plus tard comme si rien ne s'était passé.
Elle est
assise le visage tourné vers la fenêtre et commence à somnoler. Arthur garde la
main poser sur la cuisse de la jeune femme et de temps en temps ses doigts vont
titiller ce clitoris. Elle répond par de petits gémissements en écartant plus
ses cuisses.
Quand le
train entre en gare, Arthur sort un contrat de son sac.
— Tenez !
Lisez ce document ! Il y a mon numéro.
— Merci, oui
je le lirais.
Il sort alors
son string de sa poche.
— Puis-je le
garder en souvenir ?
— Oui bien
sûr…
***
Dans la gare,
Arthur voit Sophie embrasser tendrement son mari avant de lui murmurer à
l'oreille. Il sourit de voir Victor regarder un peu partout avant de glisser
une main sous la robe de sa femme.
— Tu rêves ?
lui lance une voix dans son dos.
— Non ! Je crois
que je viens de trouver une nouvelle salope pour nos films !
— Qui ça, lui
demande Marko.
— La petite
châtain en robe bleue, une suceuse de première qualité et un cul prometteur !
Marko rigole,
depuis qu'il travaille avec Arthur et Maureen, il sait que cette remarque
signifie que son producteur a pris la jeune femme dans ses filets et, comme il
est présent, il devrait pouvoir en profiter bientôt. Il regarde attentivement
l'infirmière qui s'éloigne avec son mari. Il évalue le potentiel de ce cul
généreux en espérant qu'elle signe le contrat. Mais il revient sur la raison
d'Arthur à Biarritz.
— Alors cette
Cassandra, que peux-tu m'en dire ? demande-t-il à Arthur.
—
Prometteuse, motivée ! Elle n'a pas froid aux yeux… mais tu vas voir, elle nous
attend dans un petit parc tranquille, à l'écart du tumulte des zones
touristiques.