Caroline a hâte d’arriver, cela fait plus d’une demi-heure qu’elle supporte la chaleur de ce train de banlieue. Comme d’habitude en ce mois de juin, les agents de la SNCF ont organisé une grève pour protester contre les horaires d’été. Comme les autres usagers de cette ligne, elle en a pris l’habitude, cela fait partie du folklore, mais quand les beaux-jours arrivent, les attentes sur le quais, l’incertitude de l’heure de passage, la promiscuité et surtout la chaleur deviennent difficiles à supporter.
Enfin, depuis quelques minutes, un homme d'une trentaine d'années, les cheveux clairs courts avec un collier de barbe, lui a courtoisement laissé sa place pour qu'elle puisse s'asseoir. Elle le voyait depuis quelques semaines dans ce train, un nouveau venu qui vivait sa première journée de grève. Quand elle le remercia et lui rendit son sourire. Un frisson la parcourut. Cet homme dégageait un charme indéfinissable et surtout il semble savoir ce qu’il veut.
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Morgan sourit à cette femmes à qui il vient de laisser sa place, cela fait plusieurs jours qu’il l’a repéré dans le train. Après plusieurs tentatives, il avait réussi à caler ses voyages sur ceux de cette rousse.
Depuis quelques mois, il collabore avec Blue Dream Production. Son rôle consiste à repérer et recruter des femmes qui acceptent de tourner une fois ou plus dans leurs vidéos. Cette rousse, il la lui fallait ! Avec son visage sérieux quand elle lisait son roman encadré par des cheveux qui lui arrivent aux épaules, elle représente le type parfait de la mère de famille qu'il se plaisait à dévergonder. En la regardant se lever et se diriger vers la porte du wagon, il admirait sa croupe moulée dans son jean. "Un beau 40 !" pense-t-il. "Cela compense sa petite poitrine. Son cul est sûrement très photogénique !"
***
Assise, Caroline est loin de se douter des pensées lubriques du gentleman qui lui avait si gentiment laissé sa place. Plongée dans le dernier Le Gardinier que lui avait offert son mari pour son anniversaire, elle ne prête pas attention aux regards de son galant homme. Elle ne se rend pas compte qu'il contemple son décolleté, devinant la forme de sa petite poitrine couverte d'un soutien gorge de coton blanc.
— Bonne soirée, lui dit-elle en descendant du train.
— Merci, à vous aussi, et au plaisir de vous revoir !
— Bien sûr ! Au fait… ajoute t elle.
— Oui ?
— Je crois que vous prenez le car !
— Oui, je ne vois pas pourquoi prendre la voiture alors qu'il y a un car…
— Je comprends, mais voulez-vous que je vous dépose ? Je vais dans la même direction que ce car !
— Je ne voudrais pas vous retarder, vous devez être attendue…
— Oh, mon mari s'occupe des enfants. Les jours de grèves, il sait que mes horaires sont très aléatoires.
— Alors d'accord !
Morgan n'en demandait pas tant, cette femme vient de se jeter, seule, dans la gueule du loup. Il lui reste à refermer le piège sur sa proie.
Cette femme représente un défi pour Morgan. Jusqu'à ce jour, il s'était toujours intéressé aux étudiantes ou jeune femme qui démarrait dans la vie sans avoir de situation amoureuse ou professionnelle stable. Il était facile de les convaincre de poser en petite tenue ou même nues pour des photos puis de tourner dans des vidéos très explicites, quelques billets mettaient fin aux dernières réticences. Dans ce cas, il se doute que cela ne sera pas aussi simple, du moins que la stratégie du photographe proposant un book ne sera sûrement pas suffisante.
Ils marchent l'un près de l'autre jusqu'à la voiture de Caroline, en passant entre les files de véhicules stationnés, ils se frôlent plusieurs fois. Morgan provoque ces frôlements insidieux et profite de l'un ces rapprochements pour caresser la croupe rebondie de Caroline. Celle-ci n'a rien dit à ce contact bien que la main se soit faite pressante. Le jeune homme a pu apprécier la fermeté de ce cul rebondi.
Elle s’est garée assez loin dans ce grand parking parking de gare de banlieue, dans un recoin sans vis à vis. A cette heure, il ne reste plus que la voiture de Caroline.
— Ce matin, j'étais pressée, j'ai pris cette place à la volée… s’excuse-t-elle.
— Ce n'est rien, on peut marcher un peu…
Caroline sourit et invite le jeune homme à monter. Morgan s'installe et découvre l'intérieur de cette Mini, ce qui, se dit-il, dénote une certaine aisance financière. Il remarque que la voiture est propre et que rien ne traîne.
Caroline remarquant le regard de Morgan lui avoue que c'est son mari qui s'occupe de l'entretien de leur voiture le dimanche matin.
Morgan rebondit sur l'occasion pour faire parler Caroline de sa vie, de sa famille, de son travail. Il apprend qu'elle est comptable chez un voyagiste , qu'elle a trente cinq ans et mère de deux enfants de 4 et 6 ans. Elle lui raconte aussi qu'elle rêve de faire un voyage sur un voilier mais que cela reste hors de ses moyens et que son mari n'est pas d'accord.
Morgan repère aussitôt la brèche dans laquelle il va pouvoir s’engouffrer, comme toujours, quelques billets feront la différence. Il sait que les films de BlueDream Production génèrent des milliers d’euros de bénéfice et très peu de personnes refusent l’équivalent de plusieurs mois de salaire même si elles doivent tourner dans des films pornographiques. Il reste vague sur son activité ne lui parlant que de sa passion, la photographie dont il arrive à vivre en réalisant des reportages pour divers magazines et des clichés de modes.
Quand elle s’arrête devant la petite résidence où il vient d’acheter un petit duplex, Morgan lance son regard le plus charmeur à Caroline.
— Vous m’avez bien dit que vous n’êtes pas particulièrement pressée de rentrer chez vous… lui demande-t-il. Puis sans attendre sa réponse, il continue :
— Montez ! Je vous offre un verre pour vous remercier. Cela ne vous prendra que quelques minutes.
Voyant que la jeune femme hésite un peu et regarde sa montre, il ajoute :
— Je serais ravi de vous montrer le petit studio photos que j’ai aménagé. J’ai remarqué votre regard tout à l’heure quand nous en avons parlé.
— D’accord, mais cinq minutes !
— Promis !
Quelques minutes plus tard, ils sont assis dans le salon de Morgan avec un jus de fruit bien frais. Morgan lui présente quelques-uns des portfolios qu’il a réalisés. Il a sélectionné des albums avec des femmes de l’âge de son invité. Ils commencent tous par des photos prises dans la vie de tous les jours pour finir par des images prises dans l’intimité. Caroline est troublée de voir ces femmes se dévoiler au fil des pages, elle est surtout agréablement surprise car même sur celles où elles apparaissent, cela ne fait pas vulgaire. Il émane de ces photographies une ambiance sensuelle, troublante qui fait frissonner la comptable.
— Cela vous dirait de faire quelques clichés, lui demande-t-il en sortant un appareil d’un meuble près du canapé.
— C'est-à-dire que…
— Que vous devez retrouver votre petite famille !
— Oui exactement !
— Cela ne nous prendra pas plus de dix minutes…
— D'accord, je veux bien…
— Suivez-moi alors !
Il la précède dans l’escalier et la fait entrer dans le studio aménagé qui donne sur la terrasse du dernier étage du petit immeuble sans vis a vis. Caroline découvre une pièce bien éclairée avec un équipée de projecteurs et de réflecteurs avec un superbe canapé en cuir noir et un lit.
— Installe-toi ! Reste naturelle et laisse-toi guider, lui dit Morgan en professionnel.
Intimidée de se retrouver ainsi dans la lumière, un objectif braqué sur son visage, elle ne prête pas attention au tutoiement du jeune homme. Il tourne autour d’elle en lui disant de bouger, de le regarder ou de regarder tel ou tel objet présent dans la pièce.
Puis après quelques clichés, il tente.
— Et si tu ouvrais un peu plus ton chemisier…
Comme si cela était naturel, Caroline ouvre un puis deux boutons, agrandissant son décolleté. Prise au jeu, elle finit par ouvrir complètement les pans du chemisier et dévoile son soutien-gorge noir classique.
— Tu te souviens de la blonde sur les photos qui est à moitié à quatre pattes sur le lit ?
— Oui…
— J’aimerai faire la même photo avec toi ! Tu es d’accord ?
— Euh oui mais…
— Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te sauter dessus, et tu me montres déjà ton soutien gorge… retire juste le chemiser et prends la pose.
Caroline s’exécute et elle se retrouve à quatre pattes sur le lit, faisant face au photographe.
— Tu peux retirer le pantalon ?
— Oui… je peux, répond-elle en rougissant.
Morgan est satisfait, il n’a pas eu beaucoup à insister pour que cette femme rencontrée une heure plus tôt finisse par poser pour lui, en sous vêtements. Il tourne autour du lit pour la prendre sous tous les angles. Il peut admirer la fermeté de son cul à peine couvert par un tanga mettant en valeur ses hanches.
Il ne veut pas trop brusquer la comptable, même s'il arrive à lui faire prendre des poses de plus en plus explicite, il ne lui demande pas de se mettre nue. La prise où elle est assise cuisses très écartées sur le canapé avec le tanga qui cache à peine sa fente pourra faire le couverture de son album. Il sait qu’il pourra lui proposer de poser de nouveau, mais cette fois à l’extérieur, pour finaliser son book.
— Je pense que j’ai un peu abusé de ton temps, non ?
— Non au contraire, cela m’a beaucoup plu, je ne pensais pas que ce ce serait si agréable de poser ainsi.
— Agréable ou excitant ?
— Les deux, j’avoue…
— Et si je te proposais de recommencer, tu referais ?
— Oh oui ! Avec plaisir.
— Alors, on recommencera ! Tiens, rhabille toi ! lui dit-il en lui tendant son chemisier et son pantalon.
Morgan continue de la photographier tandis qu’elle se rhabille. Il la raccompagne à sa voiture et au moment de se séparer, il lui fait une bise et lui donne sa carte avec ses coordonnées.
— Envoyez moi un mail, je t'enverrai une sélection de clichés !
— Oui ! bien sûr.
Il regarde Caroline partir et s’empresse de faire un message à BlueDream Production avec quelques un des clichés en espérant qu’ils auront la même opinion que lui sur les potentialités de cette femme.
La réponse de BlueDream ne tarde pas : "modèle validé, contrat à signer au plus vite".
***
Dans sa voiture, Caroline est songeuse. C'est la première fois qu'elle accepte d'être photographiée aussi peu vêtue. Même sur la plage, elle râle toujours quand son mari Anthony. La photographiait en maillot de bain. Elle a un peu honte de ses grosses fesses par rapport à sa poitrine.
Mais Morgan ne lui a absolument pas parlé de ses défauts, il se contentait de lui demander de sourire, de bouger naturellement, parfois de se cambrer pour exposer sa poitrine ou bien faire ressortir ses fesses. Ou plutôt non, son cul, son gros cul, comme il dit. Et le moment qu'elle a le plus apprécié fut quand il lui a demandé de s'avancer au bord du canapé, penchée en arrière et de faire un grand écart. A cet instant, elle aurait accepté de faire l'amour avec lui.
Elle en a encore des papillons dans le ventre en arrivant chez elle et elle sent l'humidité de sa culotte.
Quand elle embrasse son mari et que celui-ci lui caresse les fesses, elle ne peut pas réprimer un frisson.
— Qu'est qu'il y a ?
— Oh rien, j'ai juste été surprise.
Doit elle raconter son aventure ? Comment va t il le prendre ?
Elle décide de ne rien dire, après tout, il ne s'est rien passé de répréhensible. Ce ne fut que des photos. Elle a d'ailleurs hâte de les voir. Morgan est un professionnel, rien à voir avec les tentatives de son mari.
Dès qu'ils ont fini de manger et que les enfants sont au lit, elle se crée rapidement une adresse mail discrète qu'elle envoie à Morgan.
Dans le lit, elle commence à caresser son mari qui, pour une fois, est réceptif. Il pose son roman et se met sur le dos. Après lui avoir longuement embrassé la poitrine, elle adore cette poitrine velue, elle s'emploie à le sucer. Elle lèche son membre sur toute sa longueur en lui massant les couilles. Elle le connaît bien et comme elle s’en doutait, il réagit vite. Dès que son sexe a atteint la raideur convenable, elle vient s'empaler sur le pieu dressé.
Il pénètre sans difficulté dans son vagin trempé. Caroline commence à remuer, comme à chaque fois, c’est elle qui prend la direction des opérations et même si son homme lui pétrit les seins et relève la tête pour lui mordiller les tétons, elle sait que c’est elle qui va décider du moment où ils vont jouir ensemble.
Quand épuisée par la jouissance qu’elle vient de se donner en baisant avec son mari, Caroline ne peut s'empêcher de penser à son photographe. Une pensée fugace la traverse. Elle aurait aimé qu’il lui prenne le cul pendant qu’elle chevauchait son mari.
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