mercredi 27 novembre 2024

Errance au côté du Diable - 04

 

J’ai toujours du mal à le suivre. La chaîne se tend, le collier me cisaille la nuque. Il en n’a cure, de l’autre main il tient cette baguette qui me fait peur.

Je sens la fraîcheur du sol sous mes pieds nus, le vent frais caresse ma nudité, tandis que mes seins tressautent au rythme de mes pas.

Il ouvre une porte, et me force à le suivre.

L’endroit ressemble à une vaste chapelle, mais la faible luminosité rend difficile définir la limite entre la nef et le chœur.

Deux moines nous attendent et me placent au centre du cœur qui domine la nef. J’ai le sentiment, là nue, avec mon numéro sur le front devant ces deux moines d’être fautive.

Ils m’observent de leurs yeux suspicieux.

Les mains attachées dans le dos, je ne peux cacher ma nudité.

Un des moines s’adresse à frère Thomas, m’ignorant totalement.

— On lui attache les mains devant ?

— Oui parfait.

Je me laisse faire prête à subir mon calvaire.

Ils font descendre une corde du plafond. Je les observe incrédule.

Ils attachent cette corde à mes bracelets et commencent tous les deux à tirer sur la corde avec énergie. Je ne peux empêcher cette traction, mes bras remontent au-dessus ma tête.

Que vont-ils me faire subir ?

De par leurs gestes et leur regard, ils n'ont aucune compassion pour moi.

Je commence à sentir la traction sur mes articulations.

— Pitié ne fait pas de mal !!!!!

Ils ne se soucient guère de mes plaintes. Je sens les secousses des tractions à travers mon corps, les menottes à mes poignets me font souffrir. Mes pieds ne touchent plus le sol. Leurs robes de bure brune se balancent comme s'ils sonnaient les cloches de l'angélus.

J'ai le sentiment de me comporter comme une martyre dans ma plus simple nudité, je pends au bout de cette corde, je me laisse aller, j’ai la sensation sournoise de leur offrir ma souffrance.

Résignée, je m’abandonne à mes bourreaux.

Quelque chose roule dans mon dos, les deux moines écartent mes jambes. Cette chose se positionne sous mon entrecuisse. Je baisse la tête, ma surprise est grande quand je vois un cheval d’arçon cubique mais positionné sur l’angle.

Le moine relâche la corde et mon intimité vient se fendre sur cette arête.

La douleur se répand dans mon bas ventre, je grimace de douleur.

Chaque moine remonte mes chevilles en arrière et les fixent, je peux plus déplier mes jambes.

Ma douleur et plus grande c’est une torture. Tout le poids de mon corps est sur cette arête.  J’ai l’impression que mon corps va se fendre en deux. Des larmes coulent le long de mes joues.

— AAAAARGH !!!!!

Il me laisse là seul, sans s'intéresser à mes plaintes, suppliciée au cœur de cette chapelle.

La chapelle s’éclaire en totalité, et je découvre devant moi de longues tables des bancs, et sur les tables des couverts. En définitive c’est le réfectoire.

***

J’essaie de prendre appui sur mes chevilles pour soulager mon entre-jambe. Mais les crampes dans mes cuisses arrivent vite. De l’autre côté, je tire avec mes mains sur la corde pour me soulever, mais c’est mes bras qui finissent par me lâcher ? Je souffre le martyre, mes poignets sont douloureux par le métal qui les cisaille. Je suis en enfer, je subis ma torture avec abnégation.

Je puise dans mes forces intérieures pour continuer à supporter cette douleur lancinante.

Personne de ma famille, de mes amis, n’a connaissance du lieu où je me trouve, ni les épreuves que je traverse. Je suis seule face à ma souffrance.

Dans un élan de lucidité, je m'imagine la réaction de ma mère si elle me découvrait dans cette posture, nue et soumise à cette torture. Loin de la honte, j'en serais fière. Je la défierais du regard, car je suis vivante et déterminée à vivre jusqu'au bout mes désirs, mes pulsions.

Dans les méandres de ma solitude, ma résilience ne fait que s’amplifier face à cette adversité qui m’accable.

Il y encore trois heures, jamais je n’aurais imaginé subir un tel supplice et en n’être le sujet de ce spectacle.

***

Les moines entrent dans la pièce en discutant entre eux, plaisantent, ils s'installent à leur table, indifférents à mon supplice, à ma souffrance. À travers mes larmes et la douleur de plus en plus vive dans le bas de mon ventre. Je remarque avec surprise la présence de plusieurs femmes nues, avec un numéro inscrit sur le front, un collier et des bracelets. Je comprends leurs rôles, elles servent le repas aux moines.

Je remarque à table la présence du frère Thomas, de ses deux assistants, et également du frère qui m’a accueillie.

Une femme nue devant un pupitre lit à voix haute plusieurs chapitre de la bible pendant qu’ils prennent leur repas.

Je me demande dans quelle bacchanale je me suis fourvoyée.

 

Chantage à la Campagne -09-

 

A sept heures trente, j'ouvre le portail des Mazière et j’attends près de la voiture de Marie-Catherine qui sort, pas très rassurée, dans un imperméable couvrant un chemisier rose léger avec trois boutons défaits et une jupe courte noire. Dessous, elle porte comme elle me l’a dit par message un ensemble La Perla azur avec string, porte jarretelles et bas chamois.

Je souris en la découvrant vêtue ainsi, je suis déçu de ne pas pouvoir profiter de ses charmes, par manque de temps. Je me rattraperai ce soir. Mais, je dois bien pouvoir me faire sucer.

 Tu es ravissante ma salope… tu me fais bander !

 Heu.. Merci maître !

 Bien ! Peut-être que tu pourrais me tailler une pipe pendant que je te parle… Tu es capable de faire deux choses à la fois ? Tu n'es pas idiote à ce point.

 Ici ? Maître, on pourrait me voir

 Tu veux le faire devant Bernard ? D'ailleurs ce que j'ai à te dire le concerne aussi...

 Non, bien sûr maître mais Ménard en face peut voir. Ou alors, de l’autre côté de la voiture ?

 Tu n'as pas tort ! Je n'ai pas forcément envie qu'il me voit être sucé par une salope comme toi…

 Mais… Heu, oui merci…

 Tu vas être sur les graviers…

 Je vais m’accroupir pour ne pas filer mes bas, si vous permettez, maître !

 Comme une bonne chienne, oui !

 Oui maître, comme une bonne chienne !

 Au fait, comment va ton cul après le routier ?

 Ça va, maître, avec un peu de crème apaisante.

 Bien ! On pourra recommencer alors ?

C’est vous le maître !

Je souris et ouvre mon pantalon. De suite, elle saisit la bite, la masturbe un peu et l’embouche pour aller le plus vite possible.

 Tu es prête à m'écouter ?

Lâchant le phallus, elle répond “oui” et le renfourne.

 Bien, tu sais que j'ai des photos de toi que je peux diffuser si tu ne m'obéis pas ?

 Oui ?

 Cela te concerne toi et Bernard…

Je vois l’air interrogatif, curieux, intrigué qu’elle a tout en continuant de me sucer.

 Je lui ai demandé un petit service s'il ne voulait pas que je diffuse certaines photos à votre fille et au curé… mais il paraît que tu es très jalouse de ton Bernard, donc il ne voulait pas… J'ai dû insister.

Elle abandonne un court instant le sexe dur et me regarde.

 Queue voulez vous dire, maître ?

 Je lui ai demandé de s'occuper de Sophie… mais de ne pas lui dire que je suis derrière cette manigance… tu comprends ?

 Oui je comprends mais je ne veux pas qu’il… qu’il… enfin vous voyez maître… c’est trop dur !

 Rassures-toi, il m’a bien expliqué la situation. Il ne la baisera pas, enfin pas directement…

 Je ne comprend pas, maître !

 Il va s'occuper de son éducation pour en faire une chienne comme toi… et même peut être plus encore…

 Sans en profiter lui-même, j’espère. Je comprends.

 C’est ce qu'il m'a promis, par respect pour toi.

Elle reprend la queue relativement rassurée malgré la situation de chantage dans lequel ils se trouvent.

 Tu t’occuperas de lui quand il en aura besoin… et s'il requiert ton aide pour Sophie, tu la lui apporteras !

Elle hoche sa tête tout en pompant ce priape majestueux.

 Je lui ai donné carte blanche, il peut faire ce qu’il veut avec Sophie, tu comprends ? Mais je sais qu’il ne la baisera pas…

Elle o… pine de la tête sans lâcher la bite qui lui remplit la bouche.

 Donc pas un mot de notre marché à Sophie, sinon…

 Oui… Oui Maître !...

 Salut Hervé ! lance Ménard de l’autre côté de la rue, tout en sortant une poubelle.

 Salut Frédéric ! Tu vas bien ?

Je plaque la tête de Marie-Catherine contre mon ventre, il n'est pas question que Ménard voit ce qu'il est en train de se passer. Il est encore trop tôt.

 Oui et toi ? me demande-t-il.

 Très bien, ma voiture est toujours en panne, je venais voir si je pouvais emprunter celle de Marie-Catherine, ou si elle pouvait m'emmener à la gare ?

 Ah bien ! Comment va-t-elle ?

 Elle a l'air d'aller…

 Tu l'attends ?

 J'attends qu'elle ait fini de me pomper le poireau !

 Hahahaha ! Tu es un comique toi ! Comment tu parles de la voisine ! A mourir de rire si elle t’entendait…

 Oh, mais elle m'entend, je vais lui garnir la bouche de jus de mâle…

 Ah ! Hahah… oui, comme le ptopoche hihihih !

 Viens voir si tu ne me crois pas !

 Noon… Nonon… Maître pas ça ! S’il vous plaît ! me supplie Marie-Catherine.

 Approche ! Je t'assure… tu ne vas pas être déçu.

Circonspect, autant intrigué que curieux avec tout ce qui se passe en ce moment, il traverse la rue et entre s’approchant de la voiture.

—  Ne réveille pas le voisinage en criant… lui dis-je en mettant mon doigt sur ma bouche.

Frédéric s'approche, contourne la voiture et reste médusé, complètement scotché.

 Elle te sucera si tu veux, quand elle m'aura conduit à la gare. N'est ce pas ma salope ?

 Oh… oho… snif… oui maître !

 Mais ce ne sera pas gratuit…

 Pardon ? dit le voisin parfaitement décontenancé...

 Elle te sucera aussi souvent que tu le veux après m'avoir demandé l'autorisation, mais tu devras me trouver une compensation.

En disant cela, je préviens Marie-Catherine que je veux jouir sur son visage. Elle se recule et mon sperme jaillit en plusieurs jets. Ménard reste coi devant un tel spectacle.

 Bien, il est temps de me conduire à la gare, dis-je. Et toi Frédéric, décide-toi si tu veux une pipe à son retour… sinon tu as mon numéro… D'ailleurs tu ne m'as pas répondu pour la photo d'hier soir.

 Oui ! Bien sûr que je veux une pipe. Quant à la photo je ne sais plus ! Avec ce que tu m’as dit sur flopotoch.

 Je t'expliquerai plus tard, lui dis-je en souriant. Puis en regardant ma voisine. Marie-Catherine ! On y va ! dis-je en montant à mon tour dans la voiture et lui montrant ma montre.

 Puis-je m’essuyer, maître ?

 Pourquoi tu es belle comme cela, n’est-ce pas Frédéric ? Et retire ton imper avant de monter en voiture… Donne-le à Frédéric, il te le rendra quand tu seras de retour.

 Effectivement cela fait un beau maquillage, dit-il en prenant l’imperméable.

 Oh oui ! Bien maître ! répond-elle après avoir donné son imperméable et se trousser pour s’asseoir au volant sous les sifflements approbateurs du voisin.

 Dépêche-toi, je ne veux pas rater mon train… Frédéric, tu auras ta pipe à son retour…

***

Elle recule et sort la voiture du jardin pour filer à la gare. Elle me déteste. Je le sens quand je pose ma main sur sa cuisse à la limite des bas.

 Tu ne me remercie pas de t'offrir le bon jus de ton voisin ?

 Snif ! Si… Si merci maître !

 Et tu as compris pour Sophie ? Répète-moi !

 Oui maître j’ai compris que mon mari doit l’éduquer pour devenir une soumise et qu’il faudra peut-être que je l’aide, maître…

 Très bien ! Je compte sur toi…

 Je ferai de mon mieux maître.

 Je te fais confiance… et es-tu contente de sucer Frédéric ?

 Heu, no… non maître !

 Mais tu le feras quand même, n’est ce pas ?

 Ai-je le choix ? Oui, je le ferai. Comment faire autrement, maître ?

 Bien… je saurais te récompenser. Mais, rassure-toi, je ne l’aime pas plus que toi ce Frédéric, avec son air supérieur.

 Mais, ça vous excite de m’humilier…

 Oui, cela m'excite et tu es excitée aussi. Tu en mouilles, d'ailleurs

 Oh oui ! C’est horrible !

 Sois à l'heure ce soir… je te promet de m'occuper de toi… Une dernière question avant que je parte ma salope !

 Oui ??? me questionne-t-elle mi surprise, mi inquiète.

 As tu déjà fait l'amour avec une femme ?

 Ah non maître ! ça ne se fait pas !

 Et si je te l'ordonne ?

 Aurais-je le choix, maître ?

 Peut-être…

 Comment ? Alors si je peux ne pas faire ça, je ne le ferai pas !

 Tu le feras avec une seule… et c'est tout.

 Ah bien, maître !

 Tu es contente ?

 Oui maître merci.

 Tu le feras avec Sophie…

 Si vous voulez maître.

 J’en parlerai à Bernard.

 Devrai-je nettoyer sa ch… chatte pleine de de fou… ?

 Et son cul aussi, bien sûr…

 Ooh ! No… Non !

 Tu aimes ça le foutre pourtant, non ?

 Pas vraiment maître ! mais s’il le faut…

 Sinon, ce sera le martinet !

 Et je me doute que ce sera les deux… Snif… je sais… je connais, malheureusement !

 Bien à ce soir ma salope… rentre bien…

 Oui, à ce soir maître !

Alors que je sors de la voiture pour aller prendre mon train, je fixe ma voisine dont le regard trahit son trouble et sa crainte.

 Viens m’embrasser ma pute !

Marie-Catherine descend de la voiture pour m’embrasser. Elle se colle contre moi et passe ses mains autour de mon cou. Je caresse ses fesses sous sa jupe avant de partir, constatant sa fente très humide. Même si elle n’aime pas ça, elle roule sa langue dans la bouche de son maître chanteur

 Bonne journée ma pute.

 Merci maître !

Je l'aperçois se trousser pour s'asseoir dans la voiture afin de rentrer pour sucer l’abominable monsieur Ménard.

Je lui envoie d'ailleurs un message qui je pense, non j'en suis sur, plaira à Bernard.

“Frédéric, pour ta pipe par notre voisine. Tu lui demanderas de te la faire à côté de sa voiture, dans son jardin”

***

Quand je suis installé dans le train, j’envoie un message ma femme.

“Bernard t’accompagnera chez les gendarmes. Bonne journée. Bisous ma chérie.”

Puis j'écris à Bernard pour lui relater ma discussion avec son épouse.

Alea jacta est, me dis-je.

Bernard acquiesce en me demandant plus de précision sur les horaires de la gendarmerie et de la mairie et pourquoi voit-il Marie-Catherine sucer Ménard derrière la voiture ?

Je lui donne ces horaires et je lui explique que sa femme suce le voisin à ma demande.

“génial, j’aime voir, en bon voyeur” me répond-il.

“Je le sais, c'est pour cela que je lui ai dit de faire cela dans votre jardin, et au fait… j'aimerai que tu apprennes à Sophie à faire l’amour aux femmes aussi.”

“pas de problème”

“Je compte sur toi”