jeudi 26 décembre 2024

La libraire - L'éveil

 

L’éveil

 

Stéphanie avait ouvert sa librairie cinq mois plus tôt, en plein centre de Nantes. L'héritage de son oncle ainsi que sa collection de livres de Marine avait grandement aidé à financer son projet. Sa librairie était principalement spécialisée dans les ouvrages d’art ayant trait à l’univers marin, que les bourgeois nantais affectionnaient tout particulièrement.

Malgré le confinement, les affaires marchaient bien et des demandes plus spécifiques l’avaient interpellées. Quelques bons clients lui demandaient parfois des ouvrages érotiques, voire plus. Désireuse de les contenter, Stéphanie s'était intéressée à ce vaste sujet. Elle avait tout d’abord puisée dans la littérature érotique classique, mais elle avait vite senti une pointe de déception chez un de ses clients. Bien que jeune sexagénaire, ce client était encore bien conservé et un lien amical s’était créé, non dénué d’une certaine tension sexuelle qu’elle admettait honteusement.

Plusieurs fois, de lubriques pensées l’avaient envahie. En dépit de leur différence d'âge, elle s'imaginait le sucer goulûment en jouant avec un piercing, qu'elle n'a pas, qu’elle passait et repassait sur son gland. Des pensées furtives qui la laissaient à chaque fois avec une furieuse envie de sentir un sexe pénétrer dans ses intimités. Depuis qu’elle s’intéressait à l’univers du sexe au travers de la littérature, Stéphanie recevait toutes les parutions des magazines spécialisée, du plus soft aux plus hard. Sa préférence allait pour ces derniers et elle s'était découvert une attirance pour les queues des modèles masculins qui s’étalaient à longueur de page.

C’était décidé, elle ferait parvenir à son meilleur client sa revue préférée, pour connaître sa réaction. La revue Anabolic traitait par numéro, de plusieurs sujets de fond sur les rencontres libertines, les tournages des films amateurs, entre autres, et toujours un portfolio de photos de femmes se faisant sodomiser par des hommes à longues queues.

Elle avait inséré un numéro de cette revue dans un livre sur les vieux gréements et avait fait porter le tout par coursier à son riche client.

Secrètement, Stéphanie espérait un signe en retour, quel qu'il fut. Elle ignorait exactement les fantasmes de cet homme.

Le lendemain matin, en lisant les mails de la libraire, Stéphanie put lire la réponse espérée :

"Votre dernière livraison est conforme à mes attentes et je vous remercie pour la discrétion dont vous avez fait preuve. J’espère que ces revues ne vous mettent pas mal à l’aise, je comprendrais aisément qu’elle puisse vous choquer, si tel est le cas, faites le moi savoir.

Bien cordialement.

Charles"

Stéphanie rédigea rapidement une réponse dans laquelle elle lui expliquait comment elle avait découvert cette publication et d'autres titres du même style et qu'elle n'était pas choquée par ces revues.

Elle ajouta qu’elle était très heureuse que ces recherches eussent abouties et qu’elle recevrait d’autres magazines prochainement, qu’elle ne manquerait pas de les lui faire parvenir si leur qualité éditoriale était comparable.

Cette dernière remarque la troubla. Elle s’engageait, d’une certaine manière, à connaître les goûts de son client mais, n'était-ce pas la compétence principale d’une bonne libraire !

Elle espérait que ces échanges épistolaires se poursuivraient, ce qui ne serait pas pour lui déplaire, bien sûr son mari n’en saurait rien. Elle était heureuse avec lui, même si une certaine routine s’était installée avec le temps. Stéphanie assumait ses trente-cinq ans. Elle entretenait son corps élancé par des séances de Pilates. Elle savait que son élégance naturelle et son caractère bien affirmé plaisaient aux hommes.

Elle se surprenait régulièrement à penser à ce singulier client. Des images furtives passaient devant ses yeux, le sexe de Charles entre ses mains, dans sa bouche. Ces images se mélangeaient avec les photos des revues. Elle se voyait pénétrée par deux hommes, dans un gang-bang. Les sexes se multipliaient dans son imagination !

A chaque fois, ces moments la laissaient dans un état d’excitation indescriptible. Stéphanie se calma avec le cadeau que la revue Anabolic envoie à ses clients et qu’elle n'avait pas transmis à Charles.

Elle se sentait coupable de ne pas lui avoir donné ce sex-toy connecté mais elle lui en parlerait dès qu’elle le verrait.

***

L’effet de ce jouet était époustouflant et lui procurait des orgasmes puissants. Elle regrettait de ne pas l'avoir découvert et surtout essayé plus tôt. Elle l'avait laissé, plusieurs semaines, caché au fond de son tiroir à culottes et tous les matins, elle frissonnait en le voyant. Il lui était arrivé de le prendre et de le caresser, de sentir la douceur du revêtement de plastique puis un matin, brièvement, elle avait osé le prendre dans sa bouche pour le lécher, le sucer. La sensation ne lui avait pas paru très agréable, mais elle savait que cet objet devait être utilisé autrement. Elle attendit un déplacement professionnel de son mari pour le rester d'une manière plus appropriée.

Ce soir-là, avant de se coucher, elle le sortit du tiroir et le prit avec elle dans le lit. Contrairement à son habitude, elle n'avait pas mis de culotte et après avoir bien couvert de salive, elle le glissa entre ses cuisses. Elle appréhendait de se pénétrer avec un objet de plastique. Elle avait tellement imaginé ce moment que son sexe était trempé et accueillir sans difficulté le jouet.

Sur le moment, elle ne savait que penser. Cela n'avait ni la consistance ni le toucher du sexe de son mari. Ce n'était pas désagréable mais cela ne lui apportait une sensation de plaisir particulière. Elle ajusta quand même la partie extérieure sur son clitoris, et alors, elle commença à ressentir de nouvelles sensations. Cela ne ressemblait pas du tout à ce qu'elle ressentait quand elle faisait l'amour avec son mari. Même quand il était au fond de son ventre, cela ne stimulait pas son clitoris de cette manière. L'extase survint quand elle mit en route la vibration.

Quelques minutes plus tard, sa chambre fut remplie de ses gémissements puis de ses cris de plaisir. Elle continua ainsi jusqu'à l'épuisement et quand elle retira l'objet de son ventre, tout son corps était tendu du plaisir vécu.

Dès le lendemain soir, elle recommença et son corps fut frustré avec le retour de son mari.

Elle prit alors l'initiative de charger sur son téléphone l'application qui permettait de contrôler la vibration du sex-toy à distance.

Un matin, avant de mettre sa culotte, elle inséra le vibromasseur dans sa chatte et partit travailler ainsi. Après plusieurs minutes, elle s'était habituée à la présence de corps étranger dans son vagin et le midi quand elle eut fermé la librairie pour déjeuner, elle s'isola dans l'arrière boutique et utilisa l'application pour faire varier l'intensité des vibrations. A nouveau, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour jouir.

***

Depuis ce jour, il ne se passait plus un jour sans qu'elle ne l'utilise. Elle avait trouvé le niveau idéal des vibrations pour être à la limite de plaisir tout en pouvant continuer à travailler

Elle n’avait pas encore essayé toutes les nombreuses variations et possibilités de l’appareil mais elle était bluffée par tant de précision et d’ingéniosité.

***

Stéphanie aimait cette relation faite de non-dits et de fantasmes et ne souhaitait pas particulièrement que le réel la rattrape. Bien sûr, elle pourrait faire le premier pas avec Charles, mais elle savait ce que donnerait ce type de relation. Sa dernière aventure l’avait vaccinée sur ce plan. Son professeur de yoga qui la relançait de temps à autre avec des messages explicites de ses désirs, mais elle ne leur donnait pas suite, pour le moment. Elle le croisait de temps à autre quand elle allait aux séances de Pilate et, pour tout dire, quelques frissons la parcouraient lorsqu’elle repensait à son corps parfait et à sa longue queue.

***

Les cours particuliers qu'elle avait eu avec cet homme, s’étaient rapidement transformés en cours de Kamasutra. Elle avait adoré être initiée au tantrisme avec, parfois, des passages beaucoup plus hard. Stéphanie s’était découvert une passion pour la fellation et elle s’en était donnée à cœur joie avec son professeur. Elle avait longuement avalé, sucé, léché sa bite sans oublier ses couilles qu’elle embrassait, massait, gobait avec fougue et passion. Lui était en admiration devant son cul dont il avait exploré chaque parcelle.

Les attentions de cet homme lui avaient donné confiance en elle. Ce professeur habitué à voir des corps, moulés dans des justaucorps toute la journée, était devenu complètement fou de son cul. Elle savait qu’il était bien proportionné, avec un sillon fessier bien dessiné, mais de là à être en admiration, cela lui semblait incroyable. Il lui avait fait découvert les plaisirs de la sodomie. Dans un premier temps, Stéphanie avait refusé mais elle s’était laissé convaincre avant d'en devenir une adepte résolue.

Elle se souvenait de cette première fois, de cette pénétration inhabituelle. Cela s'était produit au cours d'une de leur séance de yoga. Afin de bien profiter de la séance, son professeur lui demandait de se mettre nue, ce qu'elle faisait avec grand plaisir. Elle aimait sentir le regard de cet homme sur ses formes. Comme il était nu, lui aussi, elle pouvait voir l'effet de sa nudité sur le sexe de son amant.

Elle était à genoux, ses mains sur ses cuisses. A sa demande, elle avait lentement avancé ses mains devant elle, le plus loin possible pour amener sa tête et sa poitrine en contact avec le sol. De ce fait, ses fesses étaient bien exposées aux regard de l'homme.

Il avait enduit ses mains d'huile relaxante et il avait commencé à les lui masser. Très vite, il avait écarté ces globes de chair pour masser sa raie culière et son petit trou.

Elle ne savait pas comment réagir, il était si attentionné qu'elle ne protesta pas quand elle sentit une phalange glisser dans son œillet.

— Détends-toi ! N'aie pas peur !

Obéissante, elle appliquait les techniques de relaxation qu'elle avait apprises. L'homme sentant Stéphanie détendue commença à faire des va et vient avec son doigt, un deuxième doigt rejoignit le premier dans cet orifice vierge, accompagné des gémissements de la libraire.

Quand il retira ses doigts, la jeune eut une sensation de vide. Elle était frustrée, elle commençait à apprécier cette présence incongrue. Mais, le professeur de yoga la tenant par les hanches lui prit la chatte de son puissant membre.

Stéphanie était aux anges. Tandis qu'il allait et venait lentement dans sa chatte avec sa queue, il recommença la préparation de l'anus de la petite brune.

— Oh non ! Soupira-t-elle quand le sexe quitta le fourreau de chair qu'elle lui offrait avec plaisir.

— Ne bouge pas ! Tu es prête !

Stéphanie sentit alors la pression du gland sur son petit trou étroit et serré. Elle grimaça un peu, cela ressemblait un peu à son dépucelage dont elle avait encore un vague souvenir mais en beaucoup plus intense.

L'homme y allait lentement. Elle sentit son anus céder et poussa un petit cri de surprise. Sans hésiter, le professeur, d'un coup de rein plus puissant, acheva d'entrer et cala son ventre contre les fesses de la libraire. Il resta immobile quelques instants avant de commencer à la ramoner.

— Caresse toi en même temps !

Elle fit glisser une main entre ses cuisses et pendant que le professeur pilonnait son cul, elle caressait son clitoris.

Excité par l'étroitesse de ce cul, l'homme jouit rapidement. Il sortit son membre pour voir le sperme s'écouler de ce trou entre les fesses de la jolie libraire qui continua de se caresser jusqu'à l'orgasme.

Depuis ce jour, il ne se passa plus une séance qui ne se termina pas par la "position d'enculage", comme l'appelait le professeur de yoga. Elle devint vite la position préférée de Delphine qui se disait intérieurement, "j’aime me faire enculer, je suis une bonne salope et j’aime ça !" Bien sûr, elle ne le formulait jamais, même si elle aurait aimé entendre son professeur le lui dire au creux de l’oreille. Leur relation avait pris fin lorsque son mari l’avait questionné sur certaines positions au yoga qu’elle ne savait pas faire et qu'elle s'était perdue dans des explications alambiquées. Elle aimait son mari et ne voulait pas lui faire de peine. A la suite de cet épisode, elle s’était repliée sur les cours collectifs de Pilate.

***

Il avait fallu quelques semaines à Stéphanie pour admettre que les séances de sexe avec son professeur de yoga lui manquaient.

Les revues pornos qu’elle envoyait à Charles, ajoutées à ses visions, de plus en plus fréquentes, lui menaient la vie dure. Elle avait envisagé reprendre quelques cours de yoga, mais elle eut une autre opportunité. Un jeune étudiant venait régulièrement consulter de vieux ouvrages marins qu'elle conservait sans les mettre en vente, en vue d’une thèse sur l'évolution des bateaux depuis la révolution industrielle. Stéphanie avait accepté qu’il s’installe dans sa bibliothèque privée où il pouvait consulter tous les livres qu’il souhaitait. Plusieurs fois, elle l'avait surpris en train de mater son cul. Une boule au ventre, des fourmillements entre ses cuisses trahissaient le trouble qui l'envahissait quand elle croisait son regard, gênée d'avoir été surprise. Le jeune mâle la désirait ! Pour lui faire comprendre qu'elle était ouverte et disposée à aller plus loin, elle avait laissé bien en évidence les revues Anabolic. Il les avait, bien sûr, feuilletées.

Après une rapide conversation pour lui expliquer la raison de la présence de ces revues, en tant que libraire, elle se devait de combler le désir de certains de ses clients et ils se sont retrouvés nus sur le canapé. Le jeune étudiant avait une bonne queue bien dure qu'elle s’était employée à sucer longuement, mettant ainsi en pratique l'apprentissage de son mentor. Elle avait fini sa fellation avec une séance de circlusion qui avait coupé le souffle au jeune homme, l'idée de la circlusion étant de revenir à des rapports sexuels plus sains, moins systématiquement basés sur des rapports de domination. Elle appliquait à la lettre ce que son professeur de yoga lui avait enseigné, cesser de considérer que la personne qui pénètre est active et dominante tandis que celle qui est pénétrée est passive et soumise. C’était le concept ! Elle s'était empalée sur cette longue queue en contrôlant et contractant les muscles de son vagin pour le faire jouir.

***

La semaine suivante fut dense et Stéphanie avait peu discuté avec le jeune étudiant, quelques attouchements entre deux clients, très excitants, mais pas assez pour satisfaire sa libido. Ce soir-là, elle lui avait demandé de rester après la fermeture et sans avoir besoin de donner une raison, il avait compris de suite.

Depuis de longues minutes, la longue queue bien dure du jeune homme la pilonnait au plus profond d'elle-même. Les bruits de succion s’échappant de son cul à chaque pénétration et les gémissements du jeune homme l'excitaient au plus au point. Lorsqu’elle prenait son membre et qu’elle le dirigeait vers son anus, il lui avoua qu’il n’avait jamais sodomisé une femme. L’aveu naïf du jeune homme la fit sourire, elle s'occupa de tout, le guidant, le conseillant sur le rythme à suivre. Elle était à califourchon sur lui, son cul empalé sur ce superbe organe, Stéphanie s’appliquait à donner des coups de reins puissant pour le faire jouir. Elle voulait qu’il jouisse dans son cul afin qu’il se souvienne de la première fois qu’il a enculé une jolie femme. Elle aimait également sentir le sperme s’écouler de son cul une fois son anus libéré, c’était un petit plaisir qu’elle avait découvert avec son professeur de yoga qui adorait regarder ces écoulements le long de ses jambes.

***

Stéphanie avait encore en mémoire les séances de sexe avec le jeune étudiant, elle en avait profité tout l’été et était satisfaite des progrès fulgurants que le jeune mâle avait accomplis. Il prenait maintenant des initiatives, n’hésitant pas à la surprendre dans le magasin en laissant traîner ses mains, ses doigts dans tous ses orifices. Plusieurs fois, ils avaient failli se faire surprendre par des clients de passage. Cela avait décuplé leur excitation. Il n’hésitait plus maintenant à l’enculer puissamment et Stéphanie adorait cette possession sauvage et l’encourageait à bien la pilonner, ce qu’il faisait avec toute la fougue de sa jeunesse et de sa longue queue.

Hélas, à la fin de l’été, l’étudiant repartit et, trois semaines plus tard, le manque commençait à se faire sentir, à nouveau.

***

Septembre était là, avec son lot de contraintes, l’école pour les enfants, les clubs de sport et la reprise de l’activité au magasin.

Charles s’était manifesté au magasin, ce qui était assez rare, avec des demandes assez spécialisées concernant des revues allemandes que Stéphanie essaierait de lui procurer. Il n’avait pas été insensible à son charme. D'un autre côté, le jour de sa visite, elle l’avait reçu avec son pantalon rayé, assez moulant qui mettait son joli cul en valeur.

Elle le savait et avait accentué ses gestes pour que son cul tende bien le tissu rayé blanc-crème et noir. Elle avait remarqué son regard sur sa croupe. Un regard admiratif, sans pression qui montrait l’assurance des hommes matures qui ne se laissent pas déstabiliser même surpris en pleine action.

Stéphanie avait envie de cet homme, de cette bite qu’elle devinait puissante. Son imagination était en ébullition !

jeudi 12 décembre 2024

Erika : Dresseuse de Couples -15- D’une prof sérieuse à un animal prêt à tout

 

Tout le long de son trajet dans le tramway vers son appartement, Marguerite est troublée. Comment Florence peut-elle accepter cela de la part de Madame Erika ? En même temps, cette femme est tellement forte, comment refuser ce qu'elle demande ? Cela semble si naturel de lui obéir ! Elle regarde son téléphone. Elle hésite, et finalement, elle écrit son message "Maitresse Erika, pourrais-je vous revoir bientôt." Elle est tellement troublée qu'elle en a oublié le point d'interrogation, pour une professeure de français, ce n'est pas très sérieux. Finalement elle range le téléphone au fond de son sac à main. Cela va t il lui faire oublier son envie de revoir cette femme ?

— Bonsoir chérie, tu as passé une bonne journée ? lui demande Clément, rentré avant elle.

En effet à la suite d'un stupide accident de travail, le médecin lui a préconise une reprise à temps partiel.

— Tu es déjà rentré, ça va ? Lui demande-t-elle. Oui ! Très bonne, ma journée. Et, tu sais quoi ! Florence m'a présentée une de ses amies, une femme impressionnante !

— A ce point ?

Il s'essuie les mains en sortant de la cuisine où il préparait leur repas du soir pour venir embrasser sa femme. Le contraste entre les deux est impressionnant, autant Marguerite est une petite brune très ronde, autant Clément est grand, avec un corps musclé. Il est vrai que son métier se prête à cultiver un physique avantageux. Cela fait dix ans qu'il est employé aux espaces verts de la ville de Nantes et qu'il passe ses journées avec diverses machines qu'il pousse, tire, soulève…

Il enlace sa femme et l'embrasse tendrement. Marguerite s'abandonne à cette tendresse et ronronne quand elle sent ses mains sur ses fesses dodues.

Pendant le repas préparé avec amour par Clément qui ne voit pas en sa femme la grosse vache ou la baleine comme ses collègues l'appellent dans son dos, Marguerite lui dresse un portrait dithyrambique d'Erika.

— Tu comptes la revoir ? Lui demande-t-il.

— Je ne sais pas ! Peut-être ! Elle est si différente de moi !

— Florence aussi est différente et vous êtes amies !

— Oui mais ce n’est pas la même chose, Erika est comment dire… spéciale !

— Spéciale pourquoi ? Parce qu'elle est médecin ? Tu es prof ! C'est pas mal non plus ! Que devrais-je dire moi avec mon BEP horticulture ! Que je ne suis pas assez bien pour toi ?

— Non, ce n'est pas ça !

— Alors quoi ? Parce que ses grands-parents maternels ont une particule et son père était un grand ponte de la médecine soviétique !

— Non ! Non !

— Alors envoie lui un message comme elle te l’a proposé puisque tu la trouves intéressante !

— Oui, je vais faire.

Seule dans la salle de bain, Marguerite se regarde dans le miroir, son énorme poitrine tend le tissu fin de sa nuisette qui a du mal à recouvrir sa culotte de soie blanche avec de la dentelle. Elle peut d’ailleurs voir les poils bruns de sa toison à travers ce slip ajusté, non décidément, elle n'est pas digne de revoir Erika. Seulement, les mots de Clément résonnent encore dans sa tête. Après tout, pourquoi ne lui enverrait-elle pas le message qu’elle avait préparé ? Elle n'a rien à perdre.

Elle prend son téléphone et appuie sur la touche "envoyer".

Elle est assise sur la cuvette des toilettes quand son téléphone sonne. A sa grande surprise, sans avoir attendu plus de trois minutes Erika l'appelle. Un peu d'appréhension, mais Marguerite répond.

***

C'est d’accord pour le rendez-vous. Il faut maintenant choisir. Marguerite hésite, chez Erika, dans un lieu neutre ou dans leur appartement.  Elle se pose vraiment la question. La nuit porte conseil dit-on, elle verra cela demain.

En arrivant au lycée, Florence est angoissée, sa collègue, son amie connaît le secret de sa soumission et le plaisir qu'elle en tire. Elle a toujours eu confiance en Marguerite mais celle-ci ne va-t-elle pas commettre un impair en parlant ?

Quand elle voit Marguerite s'approcher, Florence se raidit un peu.

— Alors, tu es cul nu sous ta jupe ? Lui demande Marguerite au creux de l'oreille après l'avoir embrassée.

— Non ! Pas aujourd’hui !

— Sinon ! Tu sais qu'Erika me propose un rendez-vous ! Tu as une idée de l'endroit idéal ?

— Je ne sais pas, peut-être au lac de Grand Lieu…

— Bonne idée, je vais lui proposer cela.

Florence soulagée regarde Marguerite s'éloigner pour rejoindre sa classe.

Dans la journée, Marguerite informe Erika de son choix du lieu de rendez-vous. Le "Parfait" d'Erika en réponse, la rassure et lui donne confiance en elle. Elle sait déjà ce qu'elle va lui proposer pour lui prouver qu'elle peut être une bonne soumise et mériter qu'elle s'occupe d'elle comme elle s'occupe de Florence.

***

Quelques semaines après sa rencontre avec Erika, Marguerite se sent prête à accepter des demandes plus intrusives de sa maîtresse, même au lycée, pour tenter de rejoindre Florence. Même si elle sait qu'elle sera toujours inférieure à sa belle collègue blonde aux yeux bleus.

Lors de leur premier rendez-vous, par jeu, Marguerite avait proposé à Erika de lui montrer son obéissance en ne s'épilant plus. Celle-ci l'avait prise au mot et Marguerite devait lui montrer chaque jour l'évolution de ses aisselles et de son pubis. Erika lui avait aussi suggéré de gérer son alimentation. Tous les jours, Marguerite doit lui envoyer le menu de la cantine et sa Maîtresse choisit son repas. De plus, elle lui avait demandé de remplacer sa bouteille d'eau quotidienne par une bouteille de soda et pour couronner le tout, Marguerite devait s'arrêter, en sortant du lycée au fast-food au coin du boulevard pour manger le menu proposé par Erika, avec photo à l'appui. Au bout de deux semaines Marguerite avait pris presque trois kilos. Elle s'inquiétait un peu, mais Erika sait ce qu'elle fait, elle est médecin et connaît la limite de ce qu'elle peut exiger de Marguerite.

Un jour, Erika l'avait invitée avec Florence. Elle leur a demandé de se mettre nues et elle a comparé leur corps, leur poitrine, leur ventre, leurs cuisses, leurs fesses, leur visage et leurs dessous. A chaque fois Florence a gagné, plus jolis dessous, plus joli visage, plus jolie poitrine, plus joli ventre, plus jolies fesses, plus jolies cuisses. Erika, pour asseoir encore plus son autorité, lui déclare de manière affirmée :

— Tu es une grosse vache !

Un jour, enfin, Erika est passé chez Marguerite et elle lui a renouvelé sa garde robe. Marguerite en avait besoin, avec sa prise de poids ses vêtements commençaient à devenir trop serrés.

Erika a sorti deux grands sacs poubelle de sa voiture pour lui montrer ses nouveaux vêtements. Elle les avait récupérés auprès d'une de ses amies qui s'occupaient d'une association d'aide au personnes défavorisées. Elle lui avait donné les vêtements usages impossibles à donner à ces personnes, mais il serait stupide de les jeter alors que Marguerite peut les porter.

Marguerite a maintenant l'habitude de ces culottes à l'élastique détendu qu'elle doit remonter continuellement au cours de la journée ou de ses soutien-gorges déformés dont un côté tient mieux que l'autre. Cela l’oblige à penser continuellement à son corps et donc à sa Maîtresse Erika qui est maintenant omniprésente dans sa vie !

***

Cette présence s'est encore accrue le jour où Marguerite franchit la porte de la boutique du tatoueur.

En effet, à la demande d'Erika, elle avait accepté de porter un signe visible de soumission à sa Maîtresse. Erika lui avait promis que ce signe serait élégant et que c'est elle qui devrait prendre la décision de l'arborer ou non. Avec ces certitudes Marguerite n'a pas mis beaucoup de temps à prendre sa décision d'accepter le tatouage.

Quand elle comprend qu'elle va être tatouée sur la fesse droite, elle se sent un peu honteuse de dévoiler son corps. C'est la première fois qu'elle se montrait nue devant un total inconnu.

— Beau morceau ! dit le tatoueur. Je vais avoir de la place.

Allongée sur le ventre, Marguerite sent les aiguilles se planter dans le gras de ses fesses. Sans un mot, l'homme a achevé son travail et lui indique les précautions à prendre dans les jours prochains.

— Bien ! Je crois que je mérite un supplément, non ? Dit-il en commençant à ouvrir son pantalon.

— Comment cela !

— Madame Erika ne vous a-t-elle pas dit que vous devriez offrir un pourboire ?

— Euh si… mais… bafouilla Marguerite.

Elle se souvint alors qu'en effet Erika lui en avait parlé mais elle ne s'attendait pas à donner un pourboire de cette nature.

Se mettant à genou sur le carrelage de la boutique, Marguerite commence à sucer l'homme comme elle le fait, depuis quelque jour, avec Clément quand il rentre de son travail. Elle lèche le membre sur toute sa longueur, masse les couilles, elle réussit même à le prendre dans sa gorge malgré sa taille imposante. Mais à sa grande surprise, avant de jouir, l'homme recule et lâche son jus sur sa poitrine.

— Hhhhhummmm, fait-il en éjaculant. J'ai toujours aimé souiller les grosses mamelles comme les tiennes.

Quand il se fut rhabillé, Marguerite le remercie et rentre chez elle. Elle passe de longues minutes à regarder ce K stylisé bien placé au milieu de sa fesse, l'initiale du nom de sa Maîtresse.