Tout le long de son trajet dans le tramway vers son appartement, Marguerite est troublée. Comment Florence peut-elle accepter cela de la part de Madame Erika ? En même temps, cette femme est tellement forte, comment refuser ce qu'elle demande ? Cela semble si naturel de lui obéir ! Elle regarde son téléphone. Elle hésite, et finalement, elle écrit son message "Maitresse Erika, pourrais-je vous revoir bientôt." Elle est tellement troublée qu'elle en a oublié le point d'interrogation, pour une professeure de français, ce n'est pas très sérieux. Finalement elle range le téléphone au fond de son sac à main. Cela va t il lui faire oublier son envie de revoir cette femme ?
— Bonsoir chérie, tu as passé une bonne journée ? lui demande Clément, rentré avant elle.
En effet à la suite d'un stupide accident de travail, le médecin lui a préconise une reprise à temps partiel.
— Tu es déjà rentré, ça va ? Lui demande-t-elle. Oui ! Très bonne, ma journée. Et, tu sais quoi ! Florence m'a présentée une de ses amies, une femme impressionnante !
— A ce point ?
Il s'essuie les mains en sortant de la cuisine où il préparait leur repas du soir pour venir embrasser sa femme. Le contraste entre les deux est impressionnant, autant Marguerite est une petite brune très ronde, autant Clément est grand, avec un corps musclé. Il est vrai que son métier se prête à cultiver un physique avantageux. Cela fait dix ans qu'il est employé aux espaces verts de la ville de Nantes et qu'il passe ses journées avec diverses machines qu'il pousse, tire, soulève…
Il enlace sa femme et l'embrasse tendrement. Marguerite s'abandonne à cette tendresse et ronronne quand elle sent ses mains sur ses fesses dodues.
Pendant le repas préparé avec amour par Clément qui ne voit pas en sa femme la grosse vache ou la baleine comme ses collègues l'appellent dans son dos, Marguerite lui dresse un portrait dithyrambique d'Erika.
— Tu comptes la revoir ? Lui demande-t-il.
— Je ne sais pas ! Peut-être ! Elle est si différente de moi !
— Florence aussi est différente et vous êtes amies !
— Oui mais ce n’est pas la même chose, Erika est comment dire… spéciale !
— Spéciale pourquoi ? Parce qu'elle est médecin ? Tu es prof ! C'est pas mal non plus ! Que devrais-je dire moi avec mon BEP horticulture ! Que je ne suis pas assez bien pour toi ?
— Non, ce n'est pas ça !
— Alors quoi ? Parce que ses grands-parents maternels ont une particule et son père était un grand ponte de la médecine soviétique !
— Non ! Non !
— Alors envoie lui un message comme elle te l’a proposé puisque tu la trouves intéressante !
— Oui, je vais faire.
Seule dans la salle de bain, Marguerite se regarde dans le miroir, son énorme poitrine tend le tissu fin de sa nuisette qui a du mal à recouvrir sa culotte de soie blanche avec de la dentelle. Elle peut d’ailleurs voir les poils bruns de sa toison à travers ce slip ajusté, non décidément, elle n'est pas digne de revoir Erika. Seulement, les mots de Clément résonnent encore dans sa tête. Après tout, pourquoi ne lui enverrait-elle pas le message qu’elle avait préparé ? Elle n'a rien à perdre.
Elle prend son téléphone et appuie sur la touche "envoyer".
Elle est assise sur la cuvette des toilettes quand son téléphone sonne. A sa grande surprise, sans avoir attendu plus de trois minutes Erika l'appelle. Un peu d'appréhension, mais Marguerite répond.
***
C'est d’accord pour le rendez-vous. Il faut maintenant choisir. Marguerite hésite, chez Erika, dans un lieu neutre ou dans leur appartement. Elle se pose vraiment la question. La nuit porte conseil dit-on, elle verra cela demain.
En arrivant au lycée, Florence est angoissée, sa collègue, son amie connaît le secret de sa soumission et le plaisir qu'elle en tire. Elle a toujours eu confiance en Marguerite mais celle-ci ne va-t-elle pas commettre un impair en parlant ?
Quand elle voit Marguerite s'approcher, Florence se raidit un peu.
— Alors, tu es cul nu sous ta jupe ? Lui demande Marguerite au creux de l'oreille après l'avoir embrassée.
— Non ! Pas aujourd’hui !
— Sinon ! Tu sais qu'Erika me propose un rendez-vous ! Tu as une idée de l'endroit idéal ?
— Je ne sais pas, peut-être au lac de Grand Lieu…
— Bonne idée, je vais lui proposer cela.
Florence soulagée regarde Marguerite s'éloigner pour rejoindre sa classe.
Dans la journée, Marguerite informe Erika de son choix du lieu de rendez-vous. Le "Parfait" d'Erika en réponse, la rassure et lui donne confiance en elle. Elle sait déjà ce qu'elle va lui proposer pour lui prouver qu'elle peut être une bonne soumise et mériter qu'elle s'occupe d'elle comme elle s'occupe de Florence.
***
Quelques semaines après sa rencontre avec Erika, Marguerite se sent prête à accepter des demandes plus intrusives de sa maîtresse, même au lycée, pour tenter de rejoindre Florence. Même si elle sait qu'elle sera toujours inférieure à sa belle collègue blonde aux yeux bleus.
Lors de leur premier rendez-vous, par jeu, Marguerite avait proposé à Erika de lui montrer son obéissance en ne s'épilant plus. Celle-ci l'avait prise au mot et Marguerite devait lui montrer chaque jour l'évolution de ses aisselles et de son pubis. Erika lui avait aussi suggéré de gérer son alimentation. Tous les jours, Marguerite doit lui envoyer le menu de la cantine et sa Maîtresse choisit son repas. De plus, elle lui avait demandé de remplacer sa bouteille d'eau quotidienne par une bouteille de soda et pour couronner le tout, Marguerite devait s'arrêter, en sortant du lycée au fast-food au coin du boulevard pour manger le menu proposé par Erika, avec photo à l'appui. Au bout de deux semaines Marguerite avait pris presque trois kilos. Elle s'inquiétait un peu, mais Erika sait ce qu'elle fait, elle est médecin et connaît la limite de ce qu'elle peut exiger de Marguerite.
Un jour, Erika l'avait invitée avec Florence. Elle leur a demandé de se mettre nues et elle a comparé leur corps, leur poitrine, leur ventre, leurs cuisses, leurs fesses, leur visage et leurs dessous. A chaque fois Florence a gagné, plus jolis dessous, plus joli visage, plus jolie poitrine, plus joli ventre, plus jolies fesses, plus jolies cuisses. Erika, pour asseoir encore plus son autorité, lui déclare de manière affirmée :
— Tu es une grosse vache !
Un jour, enfin, Erika est passé chez Marguerite et elle lui a renouvelé sa garde robe. Marguerite en avait besoin, avec sa prise de poids ses vêtements commençaient à devenir trop serrés.
Erika a sorti deux grands sacs poubelle de sa voiture pour lui montrer ses nouveaux vêtements. Elle les avait récupérés auprès d'une de ses amies qui s'occupaient d'une association d'aide au personnes défavorisées. Elle lui avait donné les vêtements usages impossibles à donner à ces personnes, mais il serait stupide de les jeter alors que Marguerite peut les porter.
Marguerite a maintenant l'habitude de ces culottes à l'élastique détendu qu'elle doit remonter continuellement au cours de la journée ou de ses soutien-gorges déformés dont un côté tient mieux que l'autre. Cela l’oblige à penser continuellement à son corps et donc à sa Maîtresse Erika qui est maintenant omniprésente dans sa vie !
***
Cette présence s'est encore accrue le jour où Marguerite franchit la porte de la boutique du tatoueur.
En effet, à la demande d'Erika, elle avait accepté de porter un signe visible de soumission à sa Maîtresse. Erika lui avait promis que ce signe serait élégant et que c'est elle qui devrait prendre la décision de l'arborer ou non. Avec ces certitudes Marguerite n'a pas mis beaucoup de temps à prendre sa décision d'accepter le tatouage.
Quand elle comprend qu'elle va être tatouée sur la fesse droite, elle se sent un peu honteuse de dévoiler son corps. C'est la première fois qu'elle se montrait nue devant un total inconnu.
— Beau morceau ! dit le tatoueur. Je vais avoir de la place.
Allongée sur le ventre, Marguerite sent les aiguilles se planter dans le gras de ses fesses. Sans un mot, l'homme a achevé son travail et lui indique les précautions à prendre dans les jours prochains.
— Bien ! Je crois que je mérite un supplément, non ? Dit-il en commençant à ouvrir son pantalon.
— Comment cela !
— Madame Erika ne vous a-t-elle pas dit que vous devriez offrir un pourboire ?
— Euh si… mais… bafouilla Marguerite.
Elle se souvint alors qu'en effet Erika lui en avait parlé mais elle ne s'attendait pas à donner un pourboire de cette nature.
Se mettant à genou sur le carrelage de la boutique, Marguerite commence à sucer l'homme comme elle le fait, depuis quelque jour, avec Clément quand il rentre de son travail. Elle lèche le membre sur toute sa longueur, masse les couilles, elle réussit même à le prendre dans sa gorge malgré sa taille imposante. Mais à sa grande surprise, avant de jouir, l'homme recule et lâche son jus sur sa poitrine.
— Hhhhhummmm, fait-il en éjaculant. J'ai toujours aimé souiller les grosses mamelles comme les tiennes.
Quand il se fut rhabillé, Marguerite le remercie et rentre chez elle. Elle passe de longues minutes à regarder ce K stylisé bien placé au milieu de sa fesse, l'initiale du nom de sa Maîtresse.
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