Au réveil, surpris par l’horaire matinal du lever du soleil, Viannette prit le temps de se préparer avant de descendre prendre son petit-déjeuner. Comme pour le voyage, elle avait enfilé un pantalon et une veste afin de ne pas choquer ses interlocuteurs.
Dans la salle du restaurant, elle découvrait des touristes et des hommes d’affaires, mais Dominique restait invisible.
Elle ne pouvait pas se permettre de l’attendre, car son premier rendez-vous l’attendait, suivant les conseils de Mahmoud, elle se couvrit les cheveux avec le foulard, aidée par une jeune employée de l’hôtel. En sortant, elle aperçut Mahmoud qui discutait avec les chauffeurs de taxi qui venaient attendre les clients. Elle croisa son regard en s’approchant de son taxi. Il la fixa droit dans les yeux et elle ne put s’empêcher de baisser les yeux en frissonnant. Elle sentit son regard sur elle jusqu’à ce qu’ils fussent dans le flot de la circulation.
— Alors Mahmoud ! L’as-tu vu ?
— Oui Monsieur ! Elle a bien pris le taxi comme prévu, et je sais où elle va. Elle se rend dans le quartier des affaires et je pense que comme tous les Européens, elle mangera au restaurant près de l’ambassade de France. Et elle a bien mis le foulard comme je le lui avais recommandé. Vous ne pourrez pas la manquer au milieu des autres femmes.
— Que ferais-je sans toi ? Tiens-moi au courant en cas de changement de programme.
— Bien sûr Monsieur !
Dominique retourna dans sa suite et prépara son rendez-vous de la matinée. Il devrait négocier un gros contrat avec un riche client du Golfe Persique.
Ponctuel comme une horloge suisse, il se fit annoncer par la réception de l’hôtel à l’heure prévue. Dominique sortit le contrat correspondant et attendit son invité.
— Salam Prince Mohammed ! Toujours aussi ponctuel, j’apprécie.
— Salam cher ami…
— Désirez-vous un thé ?
— Non, merci ! Venons-en aux faits qui nous fait nous rencontrer, vous savez très bien que je n’ai pas envie que l’on découvre ma présence dans cet hôtel en même temps que vous…
— Je le sais, mais vous ne pouvez pas vous passer de moi… ou plutôt de mes petits paquets…
— Ne soyez pas sarcastique… Cela risquerait de se retourner contre vous…
— Ne me menacez pas, rappelez-vous de ce cher Hassan qui avait voulu me doubler sur une transaction…
Il présenta le dossier à son interlocuteur qui l’examina avec attention.
— Ok pour la transaction… La livraison se fera de la même manière que les fois précédentes…
— Bien sûr et pour le règlement, la moitié maintenant et l’autre moitié à la livraison.
— D’accord, voici ce qui vous revient.
Mohammed lui tendit un papier contenant un code qui permettait d’effectuer un virement bancaire discret.
— Je vous promets un petit cadeau supplémentaire avec la prochaine, livraison. Vous ne serez pas déçu.
L’arabe sourit quand Dominique lui montra une photo du cadeau.
— En effet, cela vaut les sommes que vous nous extorquez… dit-il en riant.
— Je vous en promets la primeur, venez chez moi dans deux mois…
— Promis… je serais chez vous dans deux mois…
L'homme le salua et quitta la suite aussi discrètement qu'il y était entré. Dominique soupçonnait même que Mohammed n'était pas le vrai nom de son interlocuteur.
Il regarda son téléphone qu'il avait senti vibrer pendant son entretien. Mahmoud lui confirmait la présence Viannette au restaurant et il lui annonçait qu'il passait le prendre.
Dominique rangea ses dossiers dans le coffre de la suite et il alla retrouver son chauffeur.
Il arriva au restaurant et s'installa à sa place habituelle d'où il avait une vue sur l'ensemble de la salle sans être vu. Lorsqu'elle entra pour déjeuner, elle était accompagnée par cinq autres personnes. Il les laissa s'installer et déjeuner et surveilla la table du coin de l'œil. Elle se leva juste avant le café et il la suivit. Il attendait qu'elle sortît des toilettes et fit celui qui était surpris de la croiser.
— Viannette, si j’avais su, je t’aurais invité à ma table.
Judicieusement, il l'avait acculée dans un coin et il la repoussa dans les toilettes. Elle ne protesta pas, au contraire, elle était ravie de se retrouver avec cet homme. Elle lui offrit spontanément ses lèvres pour un long baiser langoureux.
Quand ils se séparèrent, il lui tapota les fesses en l'invitant à partager son dîner et lui promit une soirée qu'elle n'oublierait pas de sitôt. Il lui glissa son numéro de téléphone en lui demandant de le prévenir quand elle aurait fini.
— Mahmoud passera te prendre…
Ce contact sur ces fesses la fit frissonner et elle passa son après-midi à rêver à la soirée avec Dominique. Elle eut du mal à se concentrer sur les négociations en cours.
Quand Mahmoud lui ouvrit la portière de la berline, elle fut une nouvelle fois impressionnée par son regard. Quand il la fixa dans le rétroviseur, elle baissa les yeux.
— Vous pouvez retirer votre foulard dans la voiture, personne ne vous voit.
— Merci, mais ça va aller, je me suis faite à cette idée.
Le chauffeur sourit de la réponse de la jeune Française et sans un mot de plus, il prit la direction du désert.
Viannette était impatiente de retrouver Dominique. Sentir ses mains sur son corps, ses lèvres sur sa peau et son sexe en elle lui manquait. Elle sentait l'emprise de cet homme prendre de plus en plus de place dans son esprit. Elle sentait aussi chez elle un désir grandissant pour l'abandon aux plaisirs qu'il lui promettait.
Installée confortablement dans cette luxueuse berline, elle regardait le paysage désertique défiler devant ses yeux. Elle entrait progressivement dans un état second. Elle perdait, un à un, ses repères sur le monde et sur elle-même. Hier matin, elle était encore une femme d'affaires ambitieuse, mariée et fidèle. Aujourd'hui elle se sentait emportée par le désir et le plaisir du corps et du sexe. Toutes ses habitudes et convictions volaient en éclat dans une exaltation des sens.
C'était ainsi qu'elle se rapprochait à chaque minute et chaque kilomètre parcourus dans ce désert, d’une destination inconnue. Elle qui ne concevait pas de ne pas tout maîtriser de sa vie, la voilà aux mains d'un homme dont elle sentait que la puissance allait la faire chavirer du côté de la fragilité et de la dépendance. Mais elle le voulait, le souhaitait, le réclamait.
Plus le temps passait, plus son impatience grandissait en elle et plus elle sentait une chaleur l'envahir. Elle avait l'obsession du regard et de la main de Dominique posée sur elle.
Elle n'était pas insensible non plus au regard de son chauffeur qui la voyait se transformer au cours du trajet.
L'expression de son visage changeait en effet, la posture de son corps également. Ses yeux brillaient, sa bouche restait entrouverte. Elle se mordait les lèvres et régulièrement sa langue glissait dessus ce qui les faisait briller. Imperceptiblement ses jambes s'ouvraient pour finir tout à fait ouvertes. Les vibrations de la voiture semblaient lui faire de l'effet.
Mahmoud se réjouit de ce qu'il voyait. Monsieur Dominique possédait vraiment un sixième sens pour mettre la main sur des femmes exceptionnelles. Il avait hâte de la conduire dans le sanctuaire secret.
Quand ils arrivèrent à la tombée de la nuit dans une oasis, elle découvrit un palais digne des mille et une nuits.
Pendant ce temps, Dominique s'était activé pour continuer à tisser la toile qui allait lentement emprisonner Viannette.
De retour à l'hôtel, il appela un de ses contacts.
— Farouk ! Peux-tu mettre à ma disposition ta villa du désert pour cette nuit…
Il s'excusa pour cette demande impromptue en lui promettant une belle récompense. L'égyptien ne pouvait pas faire autrement que d'accepter la requête de Dominique. D'autant que le français récompensait toujours ses débiteurs prodigalement. Il savait qu'il ne serait pas déçu.
Dominique fut accueilli à la villa par Selim le régisseur du domaine et sa femme. Il leur expliqua rapidement ce qu'il attendait du personnel et comment il souhaitait que sa proie fût préparée quand elle arriverait dans quelques heures. Après être certain que ses instructions avaient été bien comprises par le couple, il se rendit dans les appartements mis à sa disposition par son ami pour se préparer. Il prit une douche, se vêtit d’une djellaba qui serait plus adéquate dans ce cadre et commençait à picorer dans le plateau de fruit mis à sa disposition quand une jeune fille vêtue d'une tunique de coton blanc entra.
— Bonjour, Monsieur, je suis Shadia. Je suis à votre disposition pour vous servir.
— Bonjour, Shadia, approche !
En réalité ce fut lui qui vint au-devant de la servante. Il lui prit le visage entre les doigts et se penche vers elle pour poser ses lèvres sur les siennes.
Elle ne se dérobe pas et se laissa embrasser, elle répondit même au baiser de l'homme qui la dominait de plus d'une tête.
— Tu m'offres ta bouche, mais es-tu autorisée à me proposer davantage ? Tu portes encore la tenue blanche.
— Monsieur Farouk m'a annoncé que j'étais digne de porter la tenue verte des servantes de plaisirs. Il me la revêtira après la prière de vendredi…
Dominique ne prononça pas un mot, mais du regard il lui fit comprendre ce qu'il attendait d'elle.
Elle se mit à genou et soulevant la djellaba, elle prit le sexe de Dominique entre ses lèvres. Il la laissa faire. Il reconnaissait le savoir-faire d’une femme expérimentée, elle semblait jeune, mais elle avait déjà prodigué cette caresse de nombreuse fois. Il fermait les yeux appréciant la chaleur de cette bouche qui l'avalait, de cette langue qui savait où se trouvaient les zones sensibles, de ces lèvres qui se pressaient avec délicatesse sur sa hampe dressée.
Les mains dans le dos elle officiait avec application. Lentement elle avait son membre au plus profond de sa gorge jusqu'à avoir son nez collé contre son ventre. Elle restait ainsi quelques secondes avant de reprendre son souffle et recommencer.
Il se souvenait de la timide fellation de Viannette la veille au soir, il lui faudrait de nombreuses semaines avant d'arriver à ce niveau de perfection.
La jeune femme sentait que l'homme était sur le point d'exploser. Tout en le gardant dans sa bouche, elle leva les yeux pour savoir ce qu'il voulait faire.
Du regard Dominique lui donna l'ordre de continuer. Même si elle venait de lui dire qu'elle était prête à les recevoir, elle ne portait toujours pas la tenue verte. Invité, il ne pouvait pas se permettre de la prendre autrement.
Quand il jaillit, il n'est pas besoin de la tenir. Elle reçut la totalité de sa semence dans sa bouche puis elle recule son visage, bouche ouverte pour montrer à l'homme le plaisir qu'elle venait de revoir. Elle attendait de recevoir l'ordre d'avaler avant de fermer la bouche et de déglutir.
Dominique admirait à travers Shadia le travail d'artiste de Selim et de Delilah. Ils étaient vraiment les meilleurs pour former les jeunes femmes. Quand elle eut tout avalé, elle prit le temps de bien nettoyer le sexe de l'homme qu'elle venait de servir et resta à genou. La tunique relevée sur ses cuisses qu'elle tenait écartées. Il pouvait voir le pubis lisse de la jeune femme marquée d'un K stylisé, symbole de sa condition.
— Je louerai ton savoir-faire à Monsieur Farouk, Shadia. Tu peux te relever pour me servir à boire.
Il s'installa sur une banquette et regarda un programme télé insipide en attendant que Mahmoud lui annonçât son arrivée.
Debout sur le perron monumental de cette villa, il vit la voiture s'engager dans l'allée bordée de palmier, Delilah à son côté.
— Vous la préparez pour le voile vert, elle risque d'être surprise, mais je suis certain qu'elle ne se rebellera pas…
— Oui Monsieur, nous avons bien compris. Ne vous inquiétez pas.
Il s'avança vers Viannette qui sortait de la voiture les yeux écarquillés. Il l'embrassa sur les joues et il l'invita à le suivre.
— Viannette ! Je te présente Delilah qui va t'aider à te préparer pour que tu sois le joyau de cet écrin. Fais— lui confiance, n'aie pas peur et elle va faire de toi une princesse des mille et une nuits.
Elle ne savait que répondre, cet endroit lui semblait magique. Elle découvrait le hall de ce palais richement décoré avec des arabesques peintes ou sculptées dans la pierre.
— Je vais t'attendre dans l'atrium…
Delilah entraîna la jeune femme dans un dédale de couloirs.
Delilah lui semblait si belle si épanouie qu'elle voulut lui ressembler. Elle était si fascinée par ce qui se dégageait de cette femme qu'elle était prête à s'en remettre à elle sans se poser plus de questions.
Dans un vestiaire, Delilah tapa dans ses mains et deux femmes en tuniques blanches entrèrent. Un ordre claqua en arabe et elles entreprirent de déshabiller Vianette.
Un peu surprise, elle se souvenait de la consigne de Dominique : “laisse-toi faire !”
Elle se souvenait aussi que dans la culture de ce pays, les femmes entre elles n'avaient pas la pudeur des Européennes. Elles se dénudaient naturellement, quels que soit leur âge et leur morphologie, lorsqu'elles allaient ensemble au hammam. Jusque— là, tout était donc normal se disait— elle. Elle se réjouissait même d'être si facilement intégrée parmi ces créatures magnifiques.
Quand elle fut nue, les deux femmes retirèrent leur tunique à leur tour et la tenant par la main, elles la firent entrer dans le hammam de la villa.
Elles enduirent son corps de savon. Leurs mains s'attardaient parfois un peu plus longuement que nécessaire sur sa poitrine ou entre ses cuisses. Elles s'arrêtaient juste avant que l'excitation ne la submerge, la laissant frustrée et demandeuse de plus de caresses. Après l'avoir rincée avec tout autant de délicatesse, elles la frottèrent avec une pierre ponce pour enlever les peaux mortes. Sa peau était aussi douce que celle d'un bébé quand elle quitta nue la pièce emplie de vapeur.
Viannette se sentait si légère et si détendue qu'elle n'avait plus aucune résistance à opposer aux manipulations dont elle était passivement l'objet. Les femmes étaient souriantes, douces et bienveillantes. Une sorte d'euphorie s'était emparée d'elle.
Une autre femme plus âgée en tunique marron l'attendait maintenant et lui désigna un fauteuil surélevé, mais peu profond où elle dut s'installer. La femme le fit légèrement basculer et Viannette se retrouva les fesses au bord de l'assise, les cuisses écartées. La servante prit un petit tabouret et se plaça devant le bas ventre de la jeune Française.
L'euphorie de Viannette retomba à ce moment-là pour laisser la place à de l'inquiétude. Que pouvait lui vouloir cette femme et qu'attendait-elle d'elle ? Cette scène était en dehors de tout ce qu'elle avait pu apprendre des us et coutumes égyptiens.
N'osant pas se soustraire à l'autorité naturelle qui émanait de cette femme, intimidée et un peu sidérée, Viannette se laissa faire sans prononcer un mot.
La femme lui recouvrit le pubis d'une mousse parfumée et avec une dextérité stupéfiante, elle rasa les poils qui recouvraient son pubis et son intimité sans oublier ceux qui se trouvaient entre ses fesses. Elle fit une petite pause pour vérifier son travail et appliqua un baume apaisant sur la peau fraîchement mise à nue.
Viannette venait de prendre conscience que quelque chose de très singulier était en train de se passer. Elle ne comprenait plus rien. Que dirait son mari lorsqu'il la découvrirait ainsi ? Seules les paroles de Dominique lui permirent de ne pas laisser échapper un cri d'effroi. "Laisse-toi faire ! Aie confiance !" avait-il dit. Cette pensée de Dominique et des plaisirs qui l'attendaient lui permettait de reprendre son souffle et ses esprits. Après tout elle pourrait toujours expliquer à son mari qu'elle avait souhaité suivre l'exemple des femmes rencontrées au hammam, juste pour voir quel effet cela lui ferait dans leurs joutes amoureuses.
Quand elle fut assurée que Viannette eut un peu récupéré, la vieille femme s'équipa d'un fin pinceau qu'elle trempa dans un pot contenant un liquide épais de couleur brune. Sans se laisser distraire par les mouvements et les gémissements que poussait l'Européenne, elle enduisait ses nymphes de cet onguent.
Le passage du pinceau et le picotement dû à l'alcool contenu dans le mélange étaient agaçants. Elle recouvrir l'ensemble de la fente sans oublier le clitoris. Viannette gémissant et haletant, que pouvait bien contenir cette mixture pour l'exciter autant, se demandait elle.
La femme remit fauteuil vertical et appliqua avec le même soin ce produit sur les aréoles et les lèvres de Viannette. Celle-ci avait l'impression que des milliers de petites épingles lui stimulaient ses muqueuses. Juste assez pour l’excitant, mais pas suffisamment pour la faire jouir.
Quand elle eut fini, elle l’accompagna dans une autre pièce où elle lui enfila une tunique de voile vert retenue à la taille par une cordelette dorée. Elle l'aida à attacher les lanières qui retenaient des sandales à hauts talons. Elle lui fit signe de s'asseoir devant un miroir pour achever de la maquiller avec un peu de khôl sur les paupières. Vientiane découvrait ses lèvres brunes, ses tétons recouverts de cette même teinture bien visible, car il contrastant avec la couleur de sa peau.
La servante lui passa un torque d'or autour du cou et la salua avant de quitter la pièce.
Viannette attendait debout. Le picotement dû à l'onguent disparaissait peu à peu, mais elle restait terriblement excitée.
Elle ne pensait plus maintenant qu'à une seule chose, se faire prendre. Cette obsession et la chaleur qui l'envahissait allaient la rendre folle. Elle se demandait où était Dominique, quand allait-elle enfin le retrouver, allait-il lui donner le plaisir qu'il lui avait promis. Elle n'en pouvait plus. Son sexe l'envahissait, l'envie d'être pénétrée immédiatement par un sexe mâle était devenue une urgence.
Delilah apparut alors et elle fut ravie de découvrir la manière dont ses femmes l’avaient préparée.
Dominique se leva quand la gouvernante entra suivie de la jeune femme blonde au sourire resplendissant.
— Je t'avais promis une soirée inoubliable, n'est-ce pas ?
Il tourna autour d'elle comme le prédateur qu'il était pour évaluer sa proie. La tunique dévoilait des formes appétissantes, le maquillage faisait ressortir ses charmes et ce collier qu'elle portait en ignorant sa signification renforçait l'impression d'impuissance qui se dégageait d’elle.
Il percevait son excitation mêlée de questions.
— Tu es ravissante, une créature digne d'un roi, que dis-je, d'un dieu…
Il ouvrit ses bras pour lui faire comprendre qu'il avait envie de l'embrasser. Elle n'hésita pas et même si elle était perchée sur des talons elle dût se soulever un peu pour offrir ces lèvres à cet homme qui la comblait et la traitait comme une princesse.
Leurs bouches se soudèrent et leurs langues s'enroulèrent l'une autour de l'autre. Leurs salives se mélangeaient. Dominique glissa ses mains sur les fesses nues de sa conquête pour la rapprocher de lui.
— Tu vois, lui dit-il, cet onguent que l'on t'a appliqué sur les lèvres et les tétons, il ne laisse pas de trace comme le rouge à lèvres et en plus il contient une substance excitante, mais tu as dû le remarquer…
— Oui ! Je le sens… je suis parcourue de frissons et de picotements.
Elle se collait contre lui et cherchait ses caresses. Il le sentait et il se retenait de lui sauter dessus.
— Prends ton temps ! pensait-il. Attends qu'elle vienne te manger dans la main.
Il l'invita à prendre place sur la banquette à côté de lui et claque dans ses mains pour inviter Shadia à les servir.
Comme la veille, ils trinquèrent à leur rencontre et à cette soirée.
À la fin du repas, il conduisit Viannette dans la chambre qui donnait sur le désert et il lui retira la tunique. Quand elle fut nue, il la serra contre lui. Elle remonta la djellaba de son amant et découvrir son sexe qu’elle avait senti dur contre son ventre. Avec ravissement, il la vit s'agenouiller et prendre son membre entre ses lèvres. Il lui caressait les cheveux et si elle n'avait pas la technique de la jeune Shadia, sa maladresse et son envie de bien faire l'excitaient tout autant. Il lui appuya doucement sur la nuque pour tester sa capacité à le prendre le plus profondément possible. Il n'insista pas quand il sentit sa réticence.
Il la fit se relever et s’allonger sur la couche. Il admira la fleur qui s'épanouissait entre ses cuisses et plongea son visage. Aussitôt, elle réagit sous la caresse et poussa un long feulement quand la langue de l'homme vint titiller son bouton. Elle s'arqua sur le lit et offrit son sexe à la voracité de la bouche qui le mangeait.
Quand il la sentit prête, il se dressa au-dessus d’elle et la pénétra d'un puissant coup de reins. Il prenait moins de précautions que la veille et entama un va-et-vient brutal qui la fit crier. Elle poussait de longs feulements qui remplissaient la pièce. Il se pencha sur les seins qui se dressaient fièrement sous ses yeux et commença à les mordiller.
Il savait qu'elle était complètement emportée par le plaisir. Il passait d'un sein à l'autre, mordillant les tétons, aspirant le mamelon. Elle lui caressait les cheveux, elle croisait ses chevilles sur son dos pour le maintenir en elle, pour sentir la pression de son ventre sur son pubis. Il ne voulait pas qu'elle atteignît l'orgasme tout de suite, il voulait faire durer le plaisir.
Il se recula et cessa ses caresses. Il voyait son regard le supplier de continuer. Elle haletant.
— Tourne-toi ! lui demanda-t-il d'une voix ferme. Il la sentit hésiter, mais elle se mit à plat ventre.
— À quatre pattes.
Cette fois-ci, elle obéit de suite. Il se mit à genou derrière et la prenant par les hanches, il pénétra de nouveau ce sexe trempé de désir. Il allait et venait et on pouvait entendre son ventre claquer contre ces fesses pâles à chaque coup de butoir. Elle gémissant, il se rendait compte qu'elle découvrait cette position.
— Caresse-toi pendant que je te baise…
Timidement, elle passa sa main entre ses cuisses et elle enfonça son visage dans les coussins qui recouvraient le lit. Il amplifia ses mouvements et synchronisa son plaisir sur celui de Vianette.
La chambre fut bientôt remplie de ses cris de jouissance. Il poussa un grognement et libéra son nectar dans le ventre de la jeune femme qui s'effondra sur le lit. Elle l'entraîna avec lui pendant qu'il la recouvrait de son corps.
Il sortit doucement et se mit sur le dos pour qu'elle pût poser sa tête sur sa poitrine. Il lui caressait le dos et les fesses. Il attendait qu'elle eût récupéré avant de lui demander de le reprendre dans sa bouche.
— J'ai encore envie de toi, envie de tes fesses.
— Mais ? dit-elle.
Sans un mot, il poussa doucement sa tête vers son bas ventre. Elle ne résista pas et elle le prit dans sa bouche.
— Doucement, lèche, tête…
Il guidait ses gestes, ses mouvements. Il lui demandait de téter son gland avec ses lèvres, de lécher sa hampe avec sa langue, de prendre ses couilles dans sa bouche tout en le caressant avec ses doigts. Elle était ravie de faire plaisir à son amant dont le sexe reprenait de la vigueur.
Quand il se sentit de nouveau assez vigoureux, il la remit à quatre pattes et glissa dans la chatte qui dégoulinait de son sperme. Il lui écarta les fesses de ses mains et fit couler un filet de bave sur la rondelle encore vierge. Elle frissonna, elle eut un mouvement de recul, mais il la maintenait fermement alors qu'il présentait son sexe devant cet orifice étroit.
— Détends-toi…
Il pressa doucement et le gland pénétra dans l'anus serré de Viannette qui poussa un petit cri. Elle serrait les dents, la tête dans les coussins, des larmes dans les yeux, retenant sa respiration. Sans prévenir, il lui claque la fesse et sous la surprise elle se détendit. Il en profite pour entrer à fond et resta immobile.
Il l'entendait pleurer.
— J'ai mal ! gémissait-elle.
— Chuuutttt !
Il lui caressait les fesses et il passa sa main sous son ventre pour venir caresser son clitoris. Prise dans des sensations contradictoires, elle se relâchait et il commença à remuer. Il faisait sortir son sexe presque entièrement ne laissant que son gland dans le cul de la jeune femme. Puis il entrait complètement. Il continua ce jeu lentement pour assouplir l'orifice avant d'accélérer. Comme il avait déjà joui plusieurs fois aujourd'hui, il savait que son orgasme serait long à venir.
Viannette se sentait possédée comme jamais. Elle avait l'impression qu’Il lui déchirant le cul. Elle gémissait, pleurait dans les oreillers. Elle avait hâte que ce supplice cessât, mais elle ne voulait pas qu'il quittât son corps.
Quand il jouit en elle, elle apprécia de le sentir s'affaisser sur son dos et de sentir le membre sortir de son petit trou. Elle n'avait pas joui, mais elle se sentait bien plus femme qu'elle ne l'avait été.
Une nouvelle fois, elle déposa sa tête sur la poitrine de l'homme qui venait de prendre sa dernière virginité. Épuisés, ils s'endormirent jusqu'aux premiers rayons du soleil.
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