Levé bien avant Viannette, Dominique regardait la
femme nue endormie sur le lit. Il ne s'était pas attendu à ce qu’elle accepta
aussi facilement d'être sodomiser, mais une nouvelle fois cela confortant
l'intuition qu'il avait eue dans l'avion. La prochaine étape serait moins
agréable pour elle et il savait qu'il jouait à quitte ou double.
Il se rapproche du lit et la caresse pour la réveiller
en douceur. Elle ouvrit les yeux et lui sourit. Il se penche sur son visage et
l'embrassa longuement.
— Tu devrais aller prendre une douche, Mahmoud ne va
pas tarder à arriver. Il va te déposer à l'hôtel pour que tu puisses te rendre
à tes rendez-vous de la journée… Shadia va te montrer la salle de bain.
— Oui c'est
vrai !
Elle se redresse nue sur le lit et vit la jeune
servante entrer.
Elle la suivit et entra sous le jet revivifiant. Elle
se savonne longuement, elle découvrait la douceur de son pubis lisse sous ses
doigts. Elle était troublée par la couleur brunâtre de ses pointes de seins et
de ses lèvres. La coloration ne disparaissait pas malgré le savon, comment
pourrait— elle expliquer cela à son mari ?
Shadia l'aida à s’essuyer et lui tendit une jupe
longue, une tunique et un foulard marron.
— Où sont mes sous-vêtements ?
Elle vit que la jeune femme ne la comprenait pas et
elle renonça à entrer dans de plus longues explications.
Elle resta donc nue sous ces vêtements en se disant
qu'elle passerait une culotte un soutien-gorge à l'hôtel. De toute manière,
elle devrait se changer, car elle ne pouvait pas aller négocier dans cette
tenue.
Quand elle sortit de la salle de bain, Dominique
l'attendait.
— Si je ne savais que c'est toi, je ne t'aurais pas
reconnue.
Il lui glissa une mèche de cheveux blonds qui avait
glissé hors du foulard et l'accompagna jusqu'à la voiture.
— Je ne vais pas être disponible ce soir, mais je te
promets que demain matin, je t'emmène découvrir le secret des pyramides... Et
tu peux garder le collier, je t'en fais cadeau.
Il lui posa un chaste baiser sur les lèvres et regarda
la voiture disparaître dans le désert.
Il était temps pour Viannette de sortir de son ivresse
sexuelle et de retrouver les responsabilités qui lui incombaient. Des clients
importants l’attendaient et son directeur comptait sur elle. Cependant
elle avait du mal à se concentrer. Elle venait de vivre une nuit si intense
avec son amant que son corps la lui rappelait encore. Les assauts de Dominique
se faisaient de plus en plus brutaux et sa jouissance à elle se faisait aussi
de plus en plus violente. Elle ne se reconnaissait plus. Elle était convaincue
qu'un profond changement était en train de s'opérer en elle qu'elle ne pouvait
plus stopper. Elle n'en avait d'ailleurs pas l'envie. À cet instant elle tentait de se rassurer en se disant
qu'elle avait assez d'expérience professionnelle pour donner le change à ses
clients aujourd'hui lors de sa dernière réunion
De son côté Dominique retourna dans sa chambre et
depuis son ordinateur, il envoya un message à destination du directeur de la
filiale où le mari de Viannette travaillait. Celui-ci ignorerait longtemps
qu’il devait sa subite promotion à son épouse.
Il sortit dans le patio ou il croisa selon qui
supervisait un nouvel aménagement.
— Bonjour, Monsieur Dominique, avez-vous été satisfait
des services de nos protégées ?
— Ce fut parfait, bien au-delà de mes espérances. Et
dites-moi Selim, que pensez-vous de ma nouvelle acquisition ? Comment l'avez-vous
trouvée ?
— Elle semble prometteuse, elle n’a pas protesté quand
les filles se sont occupées d’elle dans le hammam et ce matin elle n’a pas
exigé une autre tenue que celle que nous lui avons proposée. Elle a juste demandé
où se trouvaient ses sous-vêtements, mais n’a pas insisté… Mais pour être plus
précis, il aurait fallu que je puisse la tester plus en profondeur…
Dominique sourit aux sous-entendus de ces mots.
— Bientôt, je te le promets… pensa-t-il. Pour le moment,
il avait encore quelques affaires urgentes à régler et il devait préparer la
journée du lendemain pour achever de tisser sa toile.
Elle se souviendrait longtemps de sa virée dans le
désert.
Il attendit le retour de Mahmoud pour rentrer à son
hôtel. Pendant le trajet, il informa le chauffeur de ses projets pour le
lendemain avec Viannette.
— Bien sûr, Monsieur. Tout sera prêt selon vos désirs.
— je n'en doute pas…
Dominique prit connaissance des dernières informations
de la nuit pour connaître l'état de santé de son empire financier.
Il constata avec plaisir que la dernière livraison en
provenance d'Ukraine avait bien été livrée dans le nord de l'Allemagne et que
son agent en Afghanistan avait bien négocié l'échange prévu avec les talibans.
Son père s'il avait encore eux de ce monde serait fier de lui. Il envoya un
nouveau message à son représentant à Londres pour l'informer du montant maximal
qu'il pouvait mettre pour la prochaine vente aux enchères chez Sotheby's, ce
Gauguin se trouverait bientôt dans son bureau parisien et la ministre de la Culture
pourrait pavoiser du retour de cette toile France. Il pourrait négocier avec
elle un prêt dans les musées nationaux. Il connaissait la faiblesse de la
ministre.
Comme la veille, il prit son déjeuner dans le restaurant
ou Viannette mangeait avec les personnes avec qui elle négociait. Il se garda
bien de se montrer. Il constata avec satisfaction qu'elle continuait de porter
le foulard. Il se demandait comme elle vivait la nouvelle coloration de ses
lèvres et ce qu'elle ressentait à porter ce collier qui ne devait pas manquer
de lui rappeler la nuit qu'elle venait de passer.
Pendant la nuit, Selim avait réussi à pirater son
téléphone et il y avait installé un mouchard qui lui tentait tous ses appels et
messages sur un téléphone en sa possession. Il avait aussi accès à ses comptes
sur les réseaux sociaux, sa vie n'aurait bientôt plus aucun secret pour lui.
Quand elle quitta le restaurant, il regagna sa chambre
d'hôtel. Il alluma son ordinateur et il put constater le génie de ses
ingénieurs. Il pouvait voir et entendre tout ce que faisait Viannette par
l'intermédiaire du collier qu'elle portait toujours, caché sous le foulard. La
jeune Raniah serait-elle convaincante ?
Comme prévu, Viannette sortit de sa réunion en milieu
d'après-midi. Elle disposait maintenant de son temps comme elle l'entendait.
Comme Il s'y attendait, elle se rendit au musée des antiquités égyptiennes.
Raniah et ses voiles bleus l'attendrait dans une salle du musée.
Elle flânait dans le bâtiment en s'enfoncent dans le
labyrinthe des salles envahies par les touristes. Elle s'arrêtait devant les
bijoux exposés, éblouie par le savoir-faire des orfèvres antiques. Devant une
vitrine consacrée à la beauté féminine, elle découvrit un petit récipient
d'argile qui aurait contenu un onguent destiné au maquillage. La légende sous
le pot indiquait que les servantes d'un dieu quelle ne connaissait pas s'en
enduisaient les lèvres et la poitrine. Elles portaient de plus un torque d'or
pour signaler au peuple qu’elles appartenaient au dieu. Elle resta pensive, car
ses lèvres, ses seins et son sexe avaient été recouverts du même baume et ce
collier qu'il lui avait offert.
La phrase de Dominique lui disant qu'elle était digne
d'un Dieu et son regard pénétrant lui revenait en mémoire, il était son dieu et
elle lui appartenait. Enfin, elle appartenait à son sexe. Cela faisait bientôt
vingt-quatre heures qu'il ne l'avait pas touché et elle commençait à ressentir
le besoin d'être pénétrée par son sexe, de sentir le goût de son sperme dans la
bouche.
— Vous admirez les artifices de beautés de mes
ancêtres… lui dit une voix dans son dos.
Elle se retourna et vit une jeune femme aux yeux noirs
qui lui souriait. Ses lèvres et ce collier qu'elle entrevoyait autour de son
cou…
— Je vois que nous avons le même goût en matière de
maquillage… ajouta la jeune égyptienne avec un sourire énigmatique.
— Raniah, se présenta-t-elle. Je suis étudiante en
égyptologie, je peux vous faire découvrir le musée.
— Viannette, je suis française…
— Oui, je m'en suis douté, vos cheveux blonds vous
trahissent.
Elle tenir la main vers le visage pour replacer la
mèche rebelle sous le foulard.
— Merci, murmura Viannette qui frissonna quand la main
qui descendait de son visage frôla sa poitrine.
— Vous êtes maquillée comme les servantes de ce dieu ?
Elle n'attendit pas la réponse de la femme qui
baissait la tête et rougit. Elle lui prit la main et l'entraînait vers une
autre salle.
— Suis-moi !
Raniah fit découvrir le musée et ses merveilles à
Viannette et après plusieurs heures de visites et d'explications, elles
quittèrent le musée comme deux amies de longue date.
— Acceptes-tu de dîner avec moi ? Je t'invite au
restaurant !
— Avec plaisir, mais avant, je veux te faire un petit
cadeau.
— Vraiment ?
Les yeux pétillants, elle se demandait quel pouvait
être ce cadeau que voulait lui offrir cette jeune femme qu'elle venait de
rencontrer.
— Oui ! Viens chez moi.
Raniah héla un taxi et quelques minutes plus tard,
elle la faisait entrer dans un petit appartement un peu excentré.
— Nour, ma colocataire est absente, nous avons être
tranquille. Installé toi. Je reviens.
Viannette était un peu surprise découvrir que dans ce
pays aux traditions religieuses si ancrées deux jeunes femmes célibataires
pouvaient partager le même appartement. Elle fut encore plus ébahie quand sa
nouvelle amie revint dans le salon, uniquement revêtue d'une tunique de voile
bleue aussi transparente que celle qu'on lui fait porter la veille. Sous le
tissu léger, elle découvrit que comme elle, les mamelons et la fente de Raniah
étaient colorés comme les siennes. Même si elle s'en était doutée, le voir
était des plus troublant.
— Tiens, c'est pour toi ! Tu en auras besoin quand tu
seras dans ton pays…
Elle lui tendit un petit pot en céramique contenant le
fameux onguent. Elle pouvait en sentir le parfum entêtant et aussitôt sa
poitrine gonfla et ses tétons durcirent sous son chemisier. Naturellement elle
écarta les cuisses et elle sentait une douce chaleur envahir son entrejambe
— Tu devrais te
mettre à l'aise pour que je puisse te remaquiller…
— Mais !
— Laisse-toi
faire !
Raniah approcha son visage et posa ses lèvres sur
celle de Viannette. Avec délicatesse, elle lui retira son foulard et libéré sa
chevelure dorée. Fermant les yeux, elle laissa son amie la dévêtir.
Depuis sa chambre d'hôtel, Dominique ne manquait rien
de la scène. Un message sur son portable l'avait averti du retour de Raniah ans
son appartement.
Après avoir mis nue la Française, Raniah prit un
pinceau et appliqua la teinture sur les lèvres intimes de sa victime.
— Ça picote…
— Oui je sais, mais c'est excitant aussi...
— Oh oui !
Elle ferma les yeux pour se laisser envahir par le
plaisir qui irradiait son bas ventre.
— Ce picotement, c'est l'alcool qui s'évapore et
permet aux pigments de se fixer sur les muqueuses. C'est comme un tatouage,
mais sans les aiguilles.
Viannette gémissante et écoutait d'une oreille
distraite les explications de sa nouvelle amie.
— Moi je n'ai plus besoin de me le faire qu'une fois
par moi. Mais au début tu devras le faire tous les jours…
Elle entendait le flot de paroles de Raniah qui lui
expliquait les vertus de ce baume sur son plaisir et sur le plaisir que ses
amants auraient en lui faisant l'amour.
Quand elle eut fini de lui maquiller les lèvres, elle
se recula pour admirer son travail. Viannette remarqua alors le K sur le pubis
de Raniah.
— C’est le symbole du dieu Kahr. Celles qui portent la
marque sont ses servantes. Nous le servons et Kahr nous récompense en nous
offrant à ses plus fidèles adorateurs.
Viannette était envahie par des sentiments
contradictoires. Elle était chrétienne et ne pouvait croire à l'existence de ce
dieu issu de la mythologie égyptienne. Elle aimait son mari et même si depuis
son arrivée au Caire, elle faisait et découvrait des choses inédites et
inimaginables avant. Tout rentrerait dans l'ordre à son retour en France.
Cependant plus Raniah parlait et plus elle avait envie de mieux connaître ce
culte qui plaçait le plaisir charnel au-dessus de tous les plaisirs. Même pour
celle qui ne servait qu'à donner ce plaisir.
— Mets-toi à genoux face au dossier du sofa, je vais
ajouter la touche finale… Cambre-toi un peu et écarte les genoux.
Elle prit la pose, impudique. Elle dévoilait ainsi son
anus récemment déflore. Elle frémir quand elle sentit le pinceau étaler le
pigment sur son œillet et les fourmillements associés. Elle laissa échapper un
râle de plaisir quand le pinceau glissa dans l'orifice qui s'entrouvrait.
Derrière son écran, Dominique fut satisfait de
l'initiative de Raniah. Il ne lui avait pas demandé d'aller jusque-là. En la
marquant ainsi, elle indiquait que la jeune Française pouvait donner du plaisir
par tous les trous.
Il éteignit son écran tout en activant la fonction
d'enregistrement, il regarderait l'évolution de sa proie après son dîner.
Dans l'appartement, Raniah et Viannette étaient nues
et soudées par un long baiser. Les mains découvraient leur corps, l'étudiante
guidait la jeune mère dans la découverte des plaisirs saphiques. Connaissant
parfaitement les effets de l’onguent, Raniah savait que Viannette ne pourrait
résister à ses soins.
Elle la fit chavirer immédiatement dans l'ivresse en
visant le plaisir auquel aucune femme ne peut résister. Raniah avait assis
Viannette sur le sofa et avait placé ses jambes très écartées sur ses épaules à
elle. La langue de l'Égyptienne jouait de la fente et du clitoris de la Française
avec une parfaite connaissance du plaisir féminin.
Viannette ne résista pas longtemps avant de s'effondrer
en râles et en jouissance. Tandis que sa langue s'occupait de la chatte de
Viannette, les mains de Raniah se chargeaient de ses seins et de ses tétons.
Plusieurs orgasmes vinrent emporter Viannette dans un état de quasi-transe.
Cette nouvelle expérience avec une femme était une révélation. Aucun homme
n'avait eu des gestes aussi bien ciblés que cette jeune femme. Cette découverte
la bouleversa.
— Je suis sûre qu'à ton tour tu peux me donner
beaucoup de plaisir, dis Raniah après un autre long baiser qui dura le temps
que Viannette récupère de ses orgasmes répétés.
Elle l'allongea sur le canapé et s'agenouille au-dessus
de sa poitrine. Viannette voyait de près la fente de la jeune étudiante. Elle
était hypnotisée par ce K qui marquait son pubis parfaitement lisse.
Raniah s'approcha encore un peu et Viannette sentit le
contact chaud et humide de cette fente sur son visage. Elle sentait le désir
qui en émanait et naturellement elle sortit sa langue.
Même si c'était pour elle une première fois et qu'elle
ne savait pas encore comment faire, elle voulait lui rendre autant de plaisir
qu'elle venait d'en recevoir.
Déjà enivrée par le parfum du sexe de sa compagne,
découvrant la douceur de ses lèvres intimes, Viannette ne se retint plus
d'aller et venir du bout de sa langue entre les pétales de la précieuse fleur.
Par ses soupirs Raniah indiquait à Viannette qu'elle l'emmenait vers le
plaisir. Encouragée, Viannette laissa libre cours à son imagination. Pressant,
léchant, pénétrant de sa langue et de ses doigts qu'elle avait adjoints, elle
arracha un violent orgasme à la jeune Égyptienne qui fut surprise de la
dextérité de la novice.
Viannette en était sûre maintenant, elle aimait la
délicatesse du sexe des femmes tout autant qu'elle était fascinée par la
puissance des hommes.
Au moment quitter l'appartement, Raniah embrassa
longuement Viannette en lui disant qu'elle ferait une excellente robe bleue.
Elle se demanda ce qu'elle voulait lui signifier par ces mots. Ainsi les femmes
semblaient catégoriser par la couleur de leur tunique, blanche, verte, bleue ou
grise… il en existait peut-être d'autre au elle ne connaissait pas. Oserait-elle
demander des explications à Dominique quelle soupçonnait de plus en plus de ne
pas que l'homme d’affaires qu'il prétendait être ?
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