Marie-Gabrielle relève la tête quand la sonnette de la porte retentit. Elle voit cette grande brune au port altier entrer dans la boutique. On est en milieu de matinée, elle est seule dans la boutique et les clients sont rares à cette heure.
Elle voit la femme passer de rayon en rayon, s'attarder devant quelques articles, s'éloigner puis revenir.
— Bonjour Madame ! Puis-je vous aider ?
Erika regarde cette petite rousse au visage constellé de tache de rousseurs.
— Oui, je pense. Voyez-vous je cherche un ensemble pour une amie, pour un anniversaire, enfin pour notre anniversaire, si vous voyez ce que je veux dire…
Marie-Gabrielle rougit et baisse les yeux. Ce n'est pas la première qu'une femme entre dans son magasin pour acheter des sous-vêtements pour son amie. Elle a même remarqué que les lesbiennes achetaient souvent des dessous bien plus osées que ceux que les hommes pouvaient offrir à leur maîtresse.
Elle doit être un peu schizophrène car elle vend des dessous qu'elle trouve indécents. Elle n'est pas ce genre de femme.
— Oui bien sûr, je pense que vous trouverez ici de quoi vous satisfaire.
Erika prend plusieurs ensembles qu'elle présente à Marie-Gabrielle en lui demandant ce qu'elle en pense.
Marie-Gabrielle lui confie que l'ensemble nuisette courte et string dentelle sont très jolis mais que cela dépend aussi de l'amie.
— Mon amie vous ressemble beaucoup, c'est aussi une petite rousse, comme vous. Cela vous gênerait-il de me montrer ce que cela donne sur vous ?
— C'est-à-dire que… Votre demande est inhabituelle…
— S'il vous plaît ! J'ai tellement envie de réussir mon cadeau ! Et, nous sommes seules !... Allez fermer la porte, cela ne nous prendra pas beaucoup de temps ! Je vous le promets.
Marie-Gabrielle accepte cette requête étrange. Erika la regarde aller fermer la porte. Cette petite rousse n'est vraiment pas très grande, mais elle a des hanches larges et un cul rebondi sous sa jupe droite.
Marie-Gabrielle rejoint Erika au fond du magasin devant les cabines.
— Merci, vous êtes vraiment très aimable !
— Je suis à votre service, Madame !
Erika sourit, si cette femme connaissait la portée de ces mots. Elle lui tend alors les différents vêtements qu'elle a sélectionnés. Dans la cabine, Marie-Gabrielle tire le rideau mais Erika retient son geste.
— Ne tirez pas complètement, s'il vous plaît ! J'aimerais voir s'ils ne sont pas trop difficiles à enfiler seule !
— Euh ! Oui… je comprends.
— La boutique est fermée et nous sommes entre femmes bien élevées, non ?
Marie-Gabrielle, un peu perturbée, est rassurée par le sourire enjôleur de son étrange cliente. Elle retire son chemisier et sa jupe. Erika note mentalement le travail qu'il lui faudra faire pour apprendre à Marie-Gabrielle à se vêtir de manière plus adéquate avec l'avenir qu'elle lui réserve. Un soutien-gorge et une culotte de coton, même de couleur, ne siéent pas à une future soumise, et le collant ! il n'est même pas la peine d'en parler. Elle constate aussi la gêne de la femme quand elle ne porte plus que sa culotte.
— Vous allez enfiler les strings par-dessus votre culotte ?
— Euh ! Non bien sûr, mais habituellement les clientes n'essayent pas les culottes…
— Pour l'hygiène, oui, je comprends, mais s'il vous plaît, pour mon amie ? pour moi ?
Erika est amusée par les rougeurs qui montent aux joues de Marie-Gabrielle. Elle découvre maintenant cette femme dans sa nudité. Sa poitrine est vraiment petite, seule l'absence de pilosité et les tétons légèrement proéminents la différencie de celle d'un homme. Dans son cas, le soutien-gorge est vraiment superflu. Par contre, ses hanches et ses fesses sont bien celles d'une femme.
— Pouvez-vous sortir et vous tournez, que je vois bien ?
Marie-Gabrielle sort de la cabine et se montre sous toutes les coutures dans cet ensemble. Erika remonte un peu le string sur les hanches de Marie-Gabrielle qui le sent entrer dans sa fente.
— C'est mieux comme cela, vous ne trouvez pas ?
— Euh oui, peut-être ?
— Vous ne savez pas ? Vous n'en portez pas ?
— Non jamais !
Vous devriez, vous verriez l'effet que cela fait sur votre mari. Car vous êtes mariée, j'ai vu votre alliance !
— Euh oui, bien sûr, mais…
— Allez ! Ne me dites pas qu'il n'aimerait pas… Mais passons à la suite, je vous prie !
Marie-Gabrielle se change ainsi plusieurs fois, défilant, tournant, marchant sous l'œil critique d'Erika, qui n'a pas manqué de voir la toison pubienne de sa victime. Encore un point à modifier, pense-t-elle.
Quand Marie-Gabrielle sort vêtue d'une nuisette de dentelle rouge qui lui couvre tout juste les fesses et d'un string, Erika l'interpelle :
— Vous n'avez pas de nuisette plus courte ? Ou juste des crop-tops dans le même style.
— Si bien sûr, nous avons cela !
— Je ne l'ai pas vu, vous pourriez aller le chercher.
Marie-Gabrielle hésite, elle va devoir traverser toute la boutique presque nue. Si jamais, quelqu'un la voyait dans cette tenue, à travers la vitrine, que penserait-il ?
Elle respire d'un coup et se lance. Erika est satisfaite, cette femme réagit vraiment comme elle l'imaginait.
— Vous n'avez pas de talons plus hauts ? Mon amie porte toujours de très hauts talons !
— Non, désolée madame !
— Pas grave, vous m'avez déjà bien aidé, je vous remercie.
— Puis-je me rhabiller ?
— Oui bien sûr. Évidemment ! Finalement, je prends tout.
Marie-Gabrielle est stupéfaite, il y en a pour plusieurs centaines d'euros. Cette femme sort sa carte bancaire et paye, sans même demander une ristourne pour la quantité achetée.
Avant de quitter la boutique, Erika sort une carte de visite.
— Pour vous remercier de votre aide, j’aimerais vous inviter à déjeuner un jour !
— Avec plaisir, Madame !
— Laissez-moi un message pour me dire quand vous serez disponible.
— Merci ! je vous dis cela le plus vite possible.
Marie-Gabrielle prend la carte de visite, troublée. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle a accepté de se montrer nue devant cette femme, puis maintenant, elle accepte, enfin elle sait qu’elle va accepter une invitation à déjeuner. Son ventre papillonne. Que lui arrive-t-il ? Elle n’a jamais été attirée par les femmes et elle trouve même cela répugnant !
— Tu es radieuse Marie-Gabrielle ! lui dit Laure quand elle entre dans la boutique.
— Vraiment ?
Oui vraiment !
— Merci. Dis-moi, tu as déjà vu Madame Karminka, une grande brune au carré ?
— Euh, non ! Ce nom ne me dit rien. Tu as regardé dans le fichier-client ? Pourquoi ?
— Elle vient de passer et elle a acheté pour près de mille euros de sous-vêtements !
— Ah oui ! En effet, je comprends ton sourire…
Marie-Gabrielle hausse les épaules. Ce n'est pas l'achat qui la trouble mais ce qu'elle a fait. D'ailleurs, un peu plus tard, Laure tombera par hasard sur la vidéo surveillance de la boutique et verra Marie-Gabrielle s'exhiber devant Erika. Mais bien sûr elle n’en dit rien. Mais elle ne pourra pas oublier cette découverte peu croyable ! Sa patronne, presque nue devant une cliente !
— Dis-moi Laure ! Demain midi tu pourrais tenir la boutique seule ?
— Oui bien sûr !
— Merci !
Dans l'après-midi, Marie-Gabrielle informe Erika qu'elle est disponible le lendemain midi.
En fin de journée, alors qu'elle est en séance avec Olivier, Erika donne rendez-vous à Marie-Gabrielle dans un restaurant, en bord de Loire.
***
En arrivant au restaurant, Marie-Gabrielle regrette d'avoir mis ces chaussures. En partant de chez elle, elle s'est dit que ces escarpins plairaient à Erika. Elle s'était souvenue de sa remarque sur les talons. Cela la rend peut-être plus séduisante, mais ses mollets lui rappellent qu'ils ne sont pas habitués à marcher autant avec ce type de chaussures.
— Bonjour Marie-Gabrielle ! Tu as sorti les talons aujourd'hui !
— Oui ! Bien sûr !
— Et pour l'autre conseil ?
— Euh ! C'est-à-dire que…
— C’est à dire que quoi ? demande Erika dont le ton se fait un peu plus autoritaire.
— Je ne suis pas une pute, Madame !
— Parce que tu crois qu’il n’y a que les putes qui portent des strings ?
— Euh, non bien sûr, je le sais bien… mais… en fait je n’aime pas cela… je n’aime pas sentir la ficelle entre mes fesses.
— Et ton mari ? Il en pense quoi ?
— Oh lui ! Je ne suis même pas sûre qu’il se rende compte de ce que je porte !
Ces mots captent l’attention d’Erika. Décidément, ce couple semble vraiment être le couple parfait pour parvenir à ses desseins. D’un côté, il y a un mari soumis qui accède à toutes ses demandes et de l’autre une épouse frustrée par l'inattention de son mari.
— Vraiment ? Il serait indifférent à ta beauté !
— Vous savez Erika ! Depuis quelques semaines, il ne me touche plus, déjà qu’avant ce n’était pas folichon, mais là c’est encore pire. Et en plus…
— Quoi ? En plus ?
— En plus, il a décidé que nous devions faire chambre à part !
Marie-Gabrielle lance cette phrase comme une bouée à la mer. Erika jubile intérieurement. La première phase de sa stratégie est en place, diviser pour s’imposer.
— Tu penses qu’il a une maîtresse ? Tu es seule la nuit ? Tu te débrouilles toute seule ? Tu as un amant ? Pourquoi dis-tu que tu n’es pas comme les putes ?
En la submergeant de questions, Erika sait qu’elle va embrouiller l’esprit de Marie-Gabrielle qui ne sait plus quoi répondre. Elle finit par ne répondre qu’à la dernière question.
— Je suis une femme mariée, je ne suis pas une pute !
— Et, tu vois une différence toi ! Entre une femme mariée et une pute ?
— Ben oui ! Quand même ! Je ne vends pas mon corps, moi !
— Ah bon ? Tu ne vends pas ton corps quand en échange de relation, d’amour, tu fais la cuisine, le ménage, tu t’occupes des enfants…
Erika observe le trouble qui s’installe chez la femme assise en face d’elle. Elle reprend :
— Au moins les putes, elles gagnent de l’argent avec leur corps ! Regarde-toi, tu ne gagnes rien, tu es comme une esclave ! Moi, tu vois je suis célibataire, je ne fais l’amour qu’avec qui je veux et quand je le veux…
Marie-Gabrielle ne sait plus quoi répondre. Elle est complètement déstabilisée par l’assurance d’Erika qui la fixe en souriant. Heureusement, un serveur vient prendre leur commande ce qui lui permet de penser à autre chose et de changer de sujet.
Erika la fait parler de son travail, de ses enfants. Marie-Gabrielle lui raconte la même chose que ce que lui avait raconté Olivier dans le train. Et, comme Olivier, Marie-Gabrielle lui demande :
— Aidez-moi ! J’aimerai tellement pouvoir être comme vous, avoir autant d’assurance ! Me sentir bien dans mon corps, dans ma vie !
— Avec plaisir ! Mais il va falloir faire tout ce que je te demande ! Il faut me faire confiance !
— Oui ! Bien-sûr ! On commence quand et comment ?
— Maintenant !
Sans même réfléchir, sa réponse fuse spontanément :
— Oui !
Erika prend alors les mains de Marie-Gabrielle entre les siennes et plonge son regard dans ces yeux verts, perdus. Elle reste silencieuse quelques minutes, elle la dévisage. Elle se penche au-dessus de la table et effleure les lèvres de Marie-Gabrielle avec ses lèvres. Marie-Gabrielle frissonne.
— Pour commencer, il va falloir ajuster un peu tes tenues ! Tu vois, les talons que tu portes aujourd’hui, ils sont bien mais il faudra que tu en aies de plus hauts encore… Qu'en penses-tu ?
— Oui, je pourrai le faire.
— Tes jupes, c’est très bien que tu sois en jupe, mais ce serait mieux si elles découvraient tes genoux… L'idéal, ce serait des jupes à mi-cuisses.
— C’est un peu court, non ? Mais, je pourrai m’y habituer…
— Tu me fais confiance ou pas ?
— Oui Madame.
— Et dernière chose pour le moment ! Ce sont tes culottes ! Ce n’est pas possible !
— Mais Madame !
— Plus de culotte ! Compris ! Et si tu ne supportes pas les strings, tu ne portes rien.
A cette remarque, Marie-Gabrielle se raidit, outrée. Comment cela ! Être nue sous sa jupe, elle n’y pense pas. C’est impossible ! Mais sous le regard autoritaire d’Erika, Marie-Gabrielle garde ses réflexions pour elle.
— Et évidemment, pas de collants mais des bas ! D’ailleurs, il serait bon que tu commences maintenant pour me prouver ta motivation. Il ne fait pas froid, tu peux rester jambes nues cet après-midi, tu ne risques pas d’attraper un rhume de chatte !
— Mais comment faire Madame ?
— Tu vas aux toilettes, tu retires ta culotte et ton collant et tu reviens ! Ah et pour que tu ne sois pas tentée de les remettre, tu les mets dans la poubelle des toilettes !
Marie-Gabrielle déglutit. Erika la regarde, va-t-elle obéir ? Va-t-elle refuser ? Serrant les dents, Marie-Gabrielle se lève et se dirige vers les toilettes. Erika finit de manger son plat tranquillement.
— Montre-moi !
Marie-Gabrielle s’assied et relève discrètement sa jupe en écartant les cuisses. Erika constate l’obéissance de sa nouvelle proie.
Elles finissent leur repas en parlant de choses anodines ce qui achève de déstabiliser Marie-Gabrielle.
Devant le restaurant, Erika promet à Marie-Gabrielle de la contacter rapidement pour pouvoir faire encore mieux connaissance. Erika la regarde quitter le restaurant, elle sourit. Si les clients savaient que la petite rousse qui passe devant eux est chatte et cul nu, il y en aurait un certain nombre qui ne résisteraient pas à passer leur main sous la jupe. Patience ! Patience !
Ce soir-là, seule dans son lit, Marie-Gabrielle ne résiste pas à l’envie de se caresser. Pour la première fois depuis son adolescence, elle se fait jouir avec ses doigts.
Peu à peu, sans se précipiter, Erika tisse sa toile autour de Marie-Gabrielle. Elle l'invite le midi au restaurant. Parfois, sous prétexte qu’elle passe dans le quartier, elle lui propose de venir faire une pause au salon de thé à côté de la boutique. Marie-Gabrielle succombe vite aux paroles enjôleuses de sa nouvelle amie. Elle est attentive à ses conseils vestimentaires et de beauté. Elle commence à prendre du temps pour se maquiller le matin, espérant à chaque fois plaire à Erika. De même, elle remplace ses dessous si sages par des sous-vêtements plus sexy, même si Erika ne les voit pas.
Un samedi en fin d'après-midi, elle reçoit un message.
"Si tu es libre ce soir, je t'enlève"
"Oui, enlevez-moi !"
Bien sûr, Marie-Gabrielle est libre ! Erika le sait puisqu'elle connaît l'emploi du temps d'Olivier dans ses moindres détails. Il est en déplacement pour plusieurs jours.
Elle observe la petite rousse fermer le magasin. Marie-Gabrielle est vêtue d’une jupe droite à mi-cuisse et avec des talons qui la force à se cambrer. Erika se rend compte qu’elle suit ses recommandations, elle se doute aussi que sous la jupe, elle ne porte plus une culotte de coton mais un string en dentelle. Elle le lui a souvent répété, il faut toujours être séduisante même si cela ne se voit pas, une occasion est si vite arrivée. Elle s’approche doucement et surprend Marie-Gabrielle qui sursaute quand elle sent des mains se poser sur ses hanches.
— Coucou ! Tu es en beauté ce soir !
— Merci Erika ! Vous voyez je vous écoute, vous me dites d’être toujours séduisante, on ne sait jamais ce qui peut arriver !
— Oui je vois cela ! Bravo !
Marie-Gabrielle se sent fière de recevoir des compliments de son amie. Elle la laisse lui passer le bras autour de la taille et les deux femmes se dirigent vers la Loire. Marie-Gabrielle ne se soucie plus des regards réprobateurs que peuvent encore jeter certaines personnes dans cette ville bourgeoise. Assise dans la navette, elle frissonne au contact de la main d’Erika sur sa cuisse.
— Voilà ma modeste demeure ! dit Erika en ouvrant la porte.
— Petite mais charmante et confortable !
— Mets-toi à l’aise !
Après que Marie-Gabrielle ait retiré sa veste, Erika la prend par les hanches et plaque sa bouche sur les lèvres de la petite femme. Marie-Gabrielle fond, elle attendait ce moment depuis si longtemps mais elle n’osait pas le faire en public, toujours cette peur du scandale. Les langues des deux femmes se mélangent pendant de longues minutes avant qu’Erika ne recule.
— Et si nous allions prendre une douche, cela nous détendrait de notre journée, non ?
— Oh oui, vous avez raison ! Je vous suis.
Erika guide Marie-Gabrielle vers la salle de bain et les deux femmes commencent à se divertir. Marie-Gabrielle admire le corps d’Erika avec une pointe de jalousie en voyant la poitrine de sa compagne. Sous la douche, elles se savonnent mutuellement. Erika passe ses mains partout sur le corps de Marie-Gabrielle en prenant soin d’insister sur sa poitrine et entre ses cuisses. Marie-Gabrielle se laisse faire, elle n’a pas l’habitude d’être caressée ainsi. Erika peut l’entendre gémir et voir les petits tétons de Marie-Gabrielle pointer.
— Tourne-toi que je te savonne le dos et les fesses !
Marie-Gabrielle obéit et appuyée contre le carrelage de la douche, elle se cambre. Elle offre son cul aux doigts inquisiteurs d’Erika qui fait pénétrer doucement un son majeur dans l’anus de Marie-Gabrielle.
— Aie !
— Tu n’as jamais été prise par là ? demande Erika qui sait bien qu’Olivier a rarement enculé son épouse.
— Pas souvent non !
— Détends-toi ! Laisse-moi faire.
Erika fait doucement aller et venir ce doigt enduit de savon dans l’orifice étroit de la petite rousse qui malgré tout commence à remuer son bassin.
— Ne bouge pas ! Je reviens !
Erika sort de la douche pour s'équiper avec un gode ceinture qui se trouve dans un des tiroirs de la salle de bain. Elle revient derrière Marie-Gabrielle et doucement force le passage. Marie-Gabrielle se cambre encore plus. Erika fait entrer l’objet plus profondément. Marie-Gabrielle grimace, cela lui fait un peu mal, mais les mains de la grande brune qui caressent sa poitrine et son clitoris lui procurent une étrange sensation de plaisir et de douleur. En quelques minutes, Marie-Gabrielle est envahie par une vague de plaisir qui la submerge. Elle tombe à genoux dans la douche pour récupérer.
Erika se débarrasse du gode et présente sa fente devant le visage de Marie-Gabrielle.
— Je t’ai donné du plaisir ! A ton tour de m’en donner !
— Comment ?
— Lèche-moi !
—-Mais…
—-Lèche-moi, te dis-je !
—-Je n’ai jamais fait cela…
—-Il faut un début à tout.
D’autorité, Erika attrape la tête de Marie-Gabrielle contre sa fente. Celle-ci troublée commence à lécher et goûte pour la première fois l’intimité d’une femme. Erika qui se rend compte de l’inexpérience de Marie-Gabrielle se frotte sur le visage de la pauvre rousse qui étouffe. Erika utilise le visage pour se faire jouir.
—-Hummm ma pute ! Ce fut bon malgré tout !
Quand elles sont sèches, Erika montre à Marie-Gabrielle une des nuisettes transparentes qu’elle avait achetée dans sa boutique quelques semaines plus tôt.
—-Tu l’as essayée, elle te va très bien, n’est-ce pas ?
— Euh ! Oui bien sûr ! dit Marie-Gabrielle rouge de honte à l’idée de porter cette tenue pour finir la soirée avec son amante.
Elle enfile la courte nuisette et le string ficelle assorti.
— Non, décidément ! Cela ne va pas !
— Quoi donc ?
— Ces poils ! Tu ne peux pas garder cela !
— Mais…
— Retire ton string ! Je vais te raser.
Déboussolée, Marie-Gabrielle obéit et laisse Erika enduire son pubis de mousse à raser et commencer à la raser avec dextérité.
— Touche ! Tu ne trouves pas que c’est plus agréable ?
— Euh si bien sûr, mais ça ne fait pas un peu vulgaire ?
— Mais ma chérie, tu es ma petite pute n’est-ce pas ?
A ces mots, Marie-Gabrielle n’en peut plus de honte ! Elle ose alors s’adresser à Erika.
— Madame, je ne peux pas être votre petite “pute”, c’est trop pour moi.
— Tu préfères peut-être “ma salope” ? Tu as dix secondes pour choisir !
Après un temps de stupéfaction, la tête baissée et à voix quasi inaudible elle répond :
— Finalement je préfère encore “petite pute”
— Je n’ai pas bien entendu, répète plus fort !
— Oui Madame, je suis votre “petite pute”, dit-elle alors à haute voix.
— Très bien ma petite pute, tu peux remettre ton string ! Ainsi tu seras bien habillée !
Marie-Gabrielle rougit, la sensation de la dentelle du string sur sa peau toute lisse n’est pas désagréable.
— J’ai une amie esthéticienne qui pourra te faire une épilation laser… tu verras comme cela plus de problème de poils qui repoussent…
— Oui bien sûr ! Si vous voulez…
— Oui, je le veux ! Je l’exige même !
Pendant qu’elle parle, Erika enfile le body de cuir qu’elle portait lors de la première visite d’Olivier. Marie-Gabrielle la regarde, impressionnée par sa prestance. Elle se dit qu'elle a raison, c'est quand même plus joli.
Elles vont vers le salon, Marie-Gabrielle cherche son équilibre sur des mules aux talons vertigineux quand la sonnette retentit.
— Ah oui ! C'est vrai, j'ai commandé au japonais pour le repas de ce soir. Va ouvrir et ensuite, tu mettras la table !
— Mais, Madame ?
— Quoi donc ? Tu ne veux pas mettre la table ? T’occuper du repas ?
— Euh ! Si Madame, bien-sûr…
— Alors, va ouvrir !
— Oui Madame !
Paniquée, Mari Gabrielle ouvre la porte au livreur, un grand noir qui n'en revient pas de voir cette petite rousse à moitié nue.
— Votre commande Madame, ce sera soixante euros ! En espèce ou en carte ? Lui dit-il en sortant son terminal de carte bancaire.
— Euh… une minute, attendez !
— Oui bien sûr madame…
— Que se passe-t-il, petite pute ?
Marie-Gabrielle ne sait plus où se mettre, le livreur la mate sans vergogne et Erika vient de l'appeler "petite pute" devant cet homme.
— Il faut payer !
— Oui je sais, dépêche-toi de payer et reviens ! Je commence à avoir faim, petite pute !
— Une seconde… dit-elle au livreur
Marie-Gabrielle se retourne pour prendre son sac à main et sortir de quoi payer. Elle se penche, ce qui offre au livreur une vue imprenable sur ses fesses pâles. Il reste stoïque et lui souhaite une bonne soirée.
Soulagée, mais pleine de honte, Marie-Gabrielle apporte les plats au salon, encore toute tremblante de s'être exposée de manière aussi indécente. Car, elle en est consciente, c'est elle qui est allée ouvrir presque nue.
Elle était bien consciente qu’elle n'avait quasiment rien caché de son corps ni de son intimité. Sa poitrine que la transparence de la nuisette avait révélée, ses fesses que le string ne protégeait pas… et surtout, son pubis lisse comme celui d’une fille de joie ! Même si le livreur n’était pas resté longtemps, son regard restera longtemps gravé dans la mémoire de Marie-Gabrielle ! Et si cette humiliation n’était que le début d’un long chemin d’apprentissage de la soumission ? Elle est plongée dans ses pensées quand elle entend Erika s’adresser à elle avec force !
—Mais dis donc, petite pute ! Ne pose pas cela ici ! Voyons ! Dans la cuisine !
— Excusez-moi Madame !
—Cela t'a excitée de te montrer à poil, n'est-ce pas, petite pute ? Tu es une vraie salope ! Une putain qui aime exciter les mecs !
Marie-Gabrielle ne sait plus comment réagir, tous ces mots crus, vulgaires. Elle va dans la cuisine au bord des larmes. Elle tente de reprendre ses esprits, elle voudrait fuir, mais cette femme est si attirante et elle semble si bien la connaître, si bien savoir ce qui est bon pour elle. Elle a raison, elle est excitée.
Quand elle revient avec les assiettes, Erika la regarde faire.
— Non, décidément, cette tenue ne te va pas. Tu n'es pas digne de la porter ! Pas après t'être exhibée comme une salope. Va te changer, tu trouveras un tablier dans la cuisine. Retire la nuisette et enfile-le, il ne faudrait pas la tâcher !
Marie-Gabrielle obéit, Erika à raison, ce serait dommage de salir cette jolie nuisette. Elle noue le tablier dans son dos, ignorant que c'est celui que porte Olivier quand il sert sa maîtresse.
Quand tout est prêt Marie-Gabrielle ne sait plus que faire. Erika se moque de sa gaucherie et lui dit de s'asseoir à table pour manger. Les deux femmes sont assises, face à face, Marie-Gabrielle presque nue. Elles papotent de sujets anodins comme deux amies. La relation de domination semble avoir disparu. Marie-Gabrielle finit par accepter et trouve normal qu'elle soit dans cette tenue, ou plutôt cette absence de tenue.
Le repas finit, Erika lui demande de tout ranger pendant qu'elle téléphone à son amie. Dans les bribes de conversation qu’elle perçoit, Marie-Gabrielle comprend qu’Erika parle d’elle et certains détails la font rougir.
— Il est tard et il n'y a plus de transports, tu vas rester dormir ici, avec moi !
— Oui si vous voulez, merci Madame !
— Montons alors !
Les deux femmes s'allongent nues sur le lit. Erika commence à caresser Marie-Gabrielle dont le corps réagit instantanément.
— Je vais continuer ton éducation de lécheuse de chattes… mets-toi sur le dos !
Marie-Gabrielle se tourne et Erika vient à califourchon sur le visage de la petite rousse.
— Vas-y ! Lèche !
Aussitôt Marie-Gabrielle sort sa langue et commence à explorer les replis intimes de sa nouvelle maîtresse. Erika remue au-dessus d'elle, elle lui présente son petit trou. Marie-Gabrielle hésite.
— Qu'est-ce que tu attends ? Continue !
Timidement, Marie-Gabrielle pointe sa langue.
— Mets-y plus de conviction, comme une bonne salope !
Vaincue, elle s'exécute et lèche avec plus de vigueur. Erika gémit et se penche pour commencer à lécher la fente nouvellement lisse de sa soumise.
Les gémissements des deux femmes remplissent l’espace de la chambre. Pendant de longues heures Erika va se faire lécher et lécher puis, utilisant plusieurs jouets, elle va pénétrer dans toutes les positions possibles les orifices de Marie-Gabrielle. Jamais celle-ci n'a connu une telle extase, même au début de sa relation avec Olivier.
Un rayon de soleil vient réveiller les deux femmes enlacées. Marie-Gabrielle descend, nue, préparer le petit déjeuner. Quand elle remonte avec le plateau, elle voit Erika aux toilettes.
— Pose le plateau sur le lit et vient me voir.
— Oui Madame !
Quand elle arrive, Erika lui demande de s'agenouiller et de la lécher. Marie-Gabrielle qui aperçoit des gouttes d'urine recule la tête. Erika lui laisse alors le choix.
— Tu nettoies ou tu es punie ?
— Je préfère être punie, Madame.
Erika la conduit alors dans son donjon. Marie-Gabrielle découvre avec stupeur les aménagements de cette pièce.
— Va t'asseoir sur ce tabouret !
II s'agit du tabouret déjà utilisé par Olivier. Marie-Gabrielle déglutit, affolée, le faux sexe dressé sur l'assise lui semble énorme. Il doit bien faire deux fois la taille de celui de son mari.
— Dans le cul ! Pour ta chatte, je te réserve un autre traitement !
Marie-Gabrielle pense qu'il est impossible que cet objet puisse franchir son petit orifice. Erika enduit le sexe de plastique de vaseline et invite Marie-Gabrielle à s'installer.
A la différence d'Olivier qui s'empale d'un coup, Marie-Gabrielle progresse lentement, grimaçante, gémissante, pleurante. Erika vient finir de plaquer Marie-Gabrielle sur le tabouret en appuyant avec force et détermination sur ses épaules. Pour Marie-Gabrielle, la sensation ne ressemble à rien de ce qu'elle a déjà connu.
Erika menotte alors les poignets de sa victime consentante dans le dos et serre les liens qui lui maintiennent les chevilles au tabouret.
Marie-Gabrielle voit sa Maîtresse chercher des objets dans une armoire. Erika lui présente deux pinces reliées par une petite chaîne.
La soumise rousse pousse un cri quand les pinces mordent cruellement dans ses tétons. Ensuite Erika lui installe un vibromasseur entre les cuisses, coincé entre le tabouret et le clito. Pour finir, elle lui met des bouchons d'oreilles et une cagoule aveugle. Marie-Gabrielle entend la voix étouffée d'Erika lui dire.
— Je l'ai programmé pour une heure !
Elle se demande bien ce qui a été programmé pour une heure, quand, quelques secondes plus tard, elle sent le vibromasseur se mettre en route. Elle remue sur le siège mais, bien attachée, elle ne peut rien faire d’autre que d’accepter sa situation.
Elle sent le plaisir monter puis comme s'il savait qu'elle allait jouir, la vibration cesse quelques minutes avant de reprendre. Elle éprouve un réel plaisir de vivre cette situation tellement incroyable il y a quelques jours encore.
Pendant la punition de Marie-Gabrielle, Erika est en vidéo avec Olivier, seul dans sa chambre d'hôtel.
Quand Erika vient la libérer, Marie-Gabrielle est en sueur. Elle tremble de partout. La frustration du plaisir mélangée à la douleur pour ses tétons et pour son cul.
— Tu obéiras maintenant !
— Oui Maîtresse ! dit Marie-Gabrielle en tombant à genoux.
— Bien ! Donc tu vas me nettoyer !
— Oui Maîtresse
— Alors, vas-y !
— Sans protester, Marie-Gabrielle lèche la fente de sa Maîtresse.
Erika la félicite et elle l'emmène sous la douche. Les deux femmes se douchent et se câlinent avant de s'habiller pour aller déjeuner dans un restaurant en bord de mer. Avant de partir, Erika présente une petite boîte à Marie-Gabrielle.
— Qu'est-ce que c'est ?
— Ouvre et tu verras !
Elle ouvre la petite boite et regarde Erika étonnée.
— Tu sais ce que c'est ?
— Non Maîtresse !
— C'est un rosebud, un bijou pour décorer ton cul de petite pute.
— Mais Maîtresse ! Ça doit faire mal !
— Après le pieu que tu viens d'avoir dans le cul pendant une heure, tu le sentiras à peine ! Allez, enfile-le !
Marie-Gabrielle, avec appréhension et beaucoup de honte, sous le regard attentif d'Erika, écarte la ficelle de son string et introduit le bijou dans son anus. Elle ajuste sa jupe et elles sortent.
Pendant le repas, Erika dit à Marie-Gabrielle qu'elle va lui offrir un piercing au nombril.
— Une émeraude sur ton nombril, cela mettra en valeur la couleur de ta peau et elle sera assortie avec la couleur de tes yeux. Et, il complétera le rosebud, tu ne crois pas ?
Marie-Gabrielle est très étonnée de cette proposition. Pour dire vrai, elle jalousait certaines de ses amies, certes plus jeunes, qui portent un piercing. Elle l’avait remarqué sur la plage il y a quelques années déjà.
— Oh si Maîtresse ! Merci, je serai encore plus jolie pour vous !
Erika lui caresse la joue en murmurant : “brave petite pute”.