La pomme était presque invisible dans
cette corbeille de fruits, entourée de nombreuses autres pommes.
Marie-Cécile ne quittait pas du regard le
père Sylvain. Elle était au premier rang de l'assemblée. Elle représentait une
association d'aide aux démunis. Le père Sylvain finissait la messe qui
clôturait la journée de reprise de cette association, comme tous les ans à
l'automne. Pour lui, c'était une première. Il venait d'arriver dans cette
paroisse, à la grande surprise des paroissiens qui ne s'attendaient à ce que
leur nouveau prêtre fut un jeune prêtre dans la force de l'âge.
Marie-Cécile, comme de nombreux fidèles,
était tombée sous le charme de cet homme de Dieu. Elle venait assister aux
offices pour le plaisir de voir ce regard, ce sourire qui la faisait fondre. En
rentrant chez elle, son corps était empli d'envies que son mari ne savait pas
assouvir.
Après avoir passé une journée entière en
présence du père Sylvain, elle sentait des vagues de désirs monter en elle.
Elle ne cessait pas d'imaginer ce corps
qu'elle imaginait musculeux. Cet homme qu'elle voyait passer le matin, sous ses
fenêtres. Cet athlète qui partait courir à travers les champs. Elle attendait
son retour. Elle l'imaginait alors nu sous sa douche après l'effort. Elle aurait
aimé passer ses mains sur ce torse, se coller contre lui et le sentir contre sa
poitrine. Elle lui aurait massé le dos, les cuisses, les fesses.
La messe d'envoi se terminait. Jamais elle
ne s'était sentie dans cet état. Au moment de la communion quand le père
Sylvain avait posé l'hostie consacrée sur sa langue, elle eut un orgasme.
Heureusement, sa place était au premier rang et elle n'eut que quelques pas à
faire pour se rasoir. Elle choisit de se mettre à genou alors que des vagues de
plaisir parcouraient son ventre et que sa cyprine inondait sa culotte.
Elle récupérait lentement, elle fixait les
corbeilles de fruits pour essayer de ne plus penser au père Sylvain. Les yeux
humides, les pupilles dilatées, elle eut l'impression de voir la pomme rouge se
désagréger.
Deux nuages de fine poussière rouge
enveloppèrent Marie-Cécile et le père Sylvain sans que personne ne s'en rendit
compte.
Il termina sa messe comme un automate et
lorsqu'il envoya les fidèles, il vit que Marie-Cécile était toujours à genoux.
Ils étaient seuls dans l'église. Il
s'approcha d'elle. Elle lui souriait, ses lèvres étaient rouges et gonflées.
Les nanorobots de la pomme agissaient chez la paroissienne.
Il la fixa dans les yeux. Il souleva son
aube. Elle ouvrit son pantalon. Elle mit à jour un sexe noir comme l'ébène,
raide, au garde à vous. Instinctivement, elle le prit en bouche.
Elle tétait le gland, elle l'avala
doucement. Elle ne recula pas quand elle le sentit au fond de sa bouche et que
le père Sylvain lui maintint la tête pour la pénétrer plus profondément.
Elle hoqueta un peu, elle bavait. De la
salive légèrement rosée coulait sur son menton, enduisait la hampe virile qui
coulissait dans sa bouche.
Le père Sylvain recula, il passa alors
derrière Marie-Cécile, toujours à genou.
Il souleva la jupe. Il découvrit des
fesses pâles, charnues. Il écarta la culotte blanche et il introduisit son
membre viril dans chatte trempée et accueillante de la femme.
Elle gémissait, elle était en extase. Elle
subissait avec plaisir le vigoureux pilonnage du jeune prêtre. À chaque
pénétration, elle sentait la queue taper au fond de son vagin. Elle poussait de
petits cris. Jamais, elle n'avait ressenti cela, elle ne voulait pas que cela
s'arrête.
Soudain dans un rugissement primal qui
résonna dans toute la nef, le père Sylvain explosa dans son ventre. Il libéra
sa semence au fond du ventre fécond de sa paroissienne. Elle joignit ses cris
de plaisirs à celui du mâle qui la possédait.
Elle s'effondra sur le sol, elle perdit
brièvement conscience de la réalité. Le père Sylvain semblait disparaître dans
un nuage de poussière rouge.
Quand elle reprit conscience, elle était à
genou face à l'autel, seule dans l'église.
Le père Sylvain se tenait debout devant
elle.
— Tu vas
bien, Marie-Cécile ?
Sa bouche lui faisait mal, elle sentait un
liquide couler entre ses cuisses.
— Oui, mais que s'est-il passé ?
— Je ne sais pas, mais après la communion,
tu t'es agenouillée, tu semblais absente… Tu es restée comme cela même après la
messe. J'ai eu le temps de ranger et de me changer.
— Je priais pour tous ces gens que nous
allons aider…
-- C'est bien, mais tu devrais rentrer,
ton mari va s'inquiéter.
Elle se releva.
Le père Sylvain lui sourit. Quand elle le
regarda, elle vit une lueur rouge au fond de ses yeux.
La pomme rouge était sur cette table, dans
cette chambre. Un bébé métis dormait dans son berceau, sous le regard de sa
mère.
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