Marie-Gabrielle est perplexe,
Olivier a un comportement de plus en plus étrange depuis quelques semaines.
Cela avait commencé quand il lui avait annoncé son désir de faire chambre à
part. Il lui avait expliqué que ce serait mieux pour elle, qu'elle dormirait
mieux et qu'ainsi, elle se remettrait mieux de la fatigue liée à son travail.
Elle avait accepté cette idée avec plaisir, mais elle trouvait étrange que
depuis tout ce temps, il ne lui ait pas demandé une seule fois de faire
l'amour. Le plus spectaculaire, c'est qu'il ne la touchait même plus. A part un
petit bisou le matin en partant et le soir en rentrant, rien de plus, pas même
ses agaçantes mains baladeuses dont il avait l'habitude, mais jamais au bon
moment et parfois en public. Malgré tout, elles lui manquent ces caresses.
De plus, il se plaint, quand il
rentre, le repas n'est pas toujours prêt, et même parfois, que Marie-Gabrielle
ne soit pas rentrée.
De son côté, Marie-Gabrielle
n'est pas exempte de tout reproche. Si face à Olivier, elle fait semblant
d'être une femme modèle, depuis sa rencontre avec Erika, elle avait redécouvert
le sexe. Depuis plusieurs jours, pour faire plaisir à son amante, elle porte
une petite émeraude au nombril et prend soin de son épilation intime en
attendant l'épilation définitive. Ces séances sont d'ailleurs déjà programmées
car Erika a présenté à Marie-Gabrielle de nouveaux ornements qu'elle veut la
voir porter.
C'est le grand jour pour
Marie-Gabrielle ! A quarante-cinq ans, elle va avoir ses premiers tatouages !
Et pas n'importe lesquels, des tatouages choisis par sa Maîtresse !
— Tu es prête, petite pute ?
— Oui, Madame, j'ai hâte de découvrir
ce que vous avez pensé pour moi. Il y a tellement de possibilités que je ne
saurais pas quoi choisir.
— Je sais, petite pute, c'est
bien trop difficile pour ton petit cerveau ! D'ailleurs rappelle moi ce que tu
sais faire de mieux ?
— Lécher, sucer et baiser Madame
!
— Et être enculée aussi !
N'oublie pas !
— Oui Madame c'est vrai.
Marie-Gabrielle a encore du mal à
utiliser les termes exigés par Erika. Elle ne doit plus dire faire l'amour ou
un câlin, mais baiser, ne plus utiliser les mots vagin, vulve, fesses ou seins,
mais chatte, con, cul et mamelles. Quand elle parle de son sexe, elle doit dire
"ma chatte de pute". Encore souvent, elle en rougit aussitôt les
termes prononcés, ce qui amuse Erika !
Un peu intimidée, elle pénètre
dans la boutique du tatoueur, une boutique propre, bien éclairée, ce qui
l'avait surprise lors de sa première visite pour la pose de son piercing au
nombril. Elle avait été accueillie par une jeune femme très douce qui avait su
la mettre en confiance. Dans son imaginaire de bourgeoise, le tatouage rime
avec mauvais garçon ou fille de mauvaise vie. Mais, n'est-ce pas ce qu'elle
devient, une fille de mauvaise vie ? La petite pute de Madame Erika. A cette
pensée, elle frissonne et sent son string s'humidifier.
***
Ce que Marie-Gabrielle ignore,
c’est que quelques jours plus tôt, Olivier était lui aussi devant cette
boutique.
Erika n’avait pas eu de mal à le
convaincre de se faire tatouer et de porter deux petits anneaux aux tétons. Lui
aussi, quand il était entré dans la boutique, il avait eu un peu peur. Le
tatoueur semblait tout droit sorti d’une série américaine sur les gangs de
motards, les biceps musclés et tatoués, le crâne rasé sous un bandana, un
t-shirt dévoilant son torse et son dos, également couverts de tatouages. Olivier
s’était senti tout petit, de plus, sa Maîtresse l’avait équipé de sa cage de
chasteté et il portait le plug dans son cul. Olivier était seul, Erika n’était
pas présente, elle lui avait donné une enveloppe avec ses instructions qu’il
devait donner au tatoueur. Il paniqua quand le tatoueur, après avoir lu le
message d’Erika, lui a demandé de retirer son pantalon et son caleçon. Quelle
honte de se montrer ainsi devant un inconnu ! Un homme en plus ! Les seules
fois ou une autre personne l’avait vu équipé ainsi, c’était en présence de
Mélody, l’amie d’Erika. Rouge de honte, il s’est présenté fesses nues devant le
tatoueur qui en professionnel n’a rien dit en voyant la cage bien remplie et le
plug bien enfoncé.
Olivier s’est installé à plat
ventre sur une sorte de table de massage et pendant de longues minutes, il a
senti le tatoueur, muré dans un silence de cathédrale, poser ses aiguilles sur
sa fesse droite. Quand le tatouage a été fini et qu’il a pu recouvrir sa
nudité, Olivier a dû présenter ses tétons. Malgré le spray anesthésiant, il a
serré les dents lorsque la pince a mordu sa chair pour placer les deux anneaux.
Lors de leur rencontre suivante,
Maîtresse Erika a été très satisfaite de son petit chien et elle lui a promis
une récompense pour les jours à venir. Olivier pensait avoir été déjà largement
récompensé quand Erika l’avait autorisé à la lécher jusqu'à sa jouissance. Il
aimait tellement sentir la cyprine de Maîtresse sur son visage.
Le lendemain, au bureau, c’est
Patricia qui avait demandé à voir le travail du tatoueur. Elle aussi l’avait
félicité et récompensé. Elle l’avait autorisé à lui caresser les seins, à lui
lécher la chatte et surtout elle l’avait masturbé jusqu'à la jouissance.
Vicieusement, elle avait commencé à le caresser, en ne cachant pas sa petite
culotte de dentelle, au contraire. Puis, l’ayant retirée, elle lui avait fait
sentir ses odeurs intimes avant d’entourer son sexe avec le fin tissu pour
continuer à astiquer sa queue. Quand il eut joui dedans, elle lui offrit cette
culotte comme un trophée.
***
Marie-Gabrielle, tout comme
Olivier, est impressionnée devant le tatoueur. Néanmoins, elle ne dit rien
quand Erika lui ordonne de se mettre nue et de s’allonger à plat ventre sur la
table. Elle hésite à peine, cet homme va voir le bijou qu’Erika l’a obligée à
porter dans son cul. Elle frissonne quand elle sent les aiguilles pénétrer la
peau de sa fesse droite ; Erika lui tient la main pour la rassurer. Quand il se
recule pour admirer son travail, le même K que pour Olivier, Marie-Gabrielle
respire. Mais, Erika lui demande d’aller se mettre dans ce qui ressemble à un
fauteuil d’examen gynécologique.
— Je t’ai choisi un autre
tatouage, petite pute ! Un tatouage spécial pour toi et moi.
— Comment cela ?
— Regarde !
Marie-Gabrielle regarde alors le
modèle qu’Erika a soumis au tatoueur, un “E” entouré par un cercle où est écrit
en petit “petite pute”.
— Vous voulez me faire tatouer
cela Maitresse ? demande Marie-Gabrielle affolée.
— Oui ! C’est bien ce que tu es,
non ?
— Oui Maîtresse, dit Marie-Gabrielle
en baissant les yeux rouges de honte, mais… Puis se reprenant,… bien sûr
Maîtresse puisque vous le désirez.
Mentalement, Erika a noté
l’hésitation de sa soumise, elle devra remédier à cela. Marie-Gabrielle doit
accepter ses désirs sans protester, ni hésiter. Apparemment, elle a encore
beaucoup à apprendre !
En retenant ses larmes,
Marie-Gabrielle sent à nouveau le tatoueur s’affairer. Cette fois-ci, la
situation est plus gênante. Il a son visage juste au-dessus de sa fente et il
est évident qu’il peut sentir son intimité.
Le tatoueur s’écarte et Erika le
félicite pour son travail.
— Peut-être désirez-vous profiter
de cette chatte prête à vous recevoir ! lui propose Erika.
— C’est toujours un vrai plaisir
de travailler avec vous, Erika ! Mais vous connaissez mes préférences.
— Bien sûr ! J’avais oublié.
Petite pute, tourne-toi, mets-toi à quatre pattes !
Marie-Gabrielle qui sait qu’elle
a déjà fait une erreur en ayant contesté le deuxième tatouage, se dépêche de
prendre la pose et présente ainsi sa croupe à l’homme qui vient de baisser son
pantalon.
Sans plus de préliminaires,
celui-ci arrache le rosebud du cul de Marie-Gabrielle et pénètre d’un coup le
sphincter assoupli par le plug. Malgré cela, Marie-Gabrielle serre les dents.
L’homme est puissant et vigoureux. Au bout de quelques minutes, il finit par
jouir dans son cul et vient se présenter devant son visage.
— Allez ! Nettoie-le ! Il ne va
pas remettre son pantalon comme cela !
Pour Marie-Gabrielle c’est trop.
Elle craque et refuse de lécher cette queue qui sort de son cul.
— Ce sera donc une punition,
petite pute !
— Non Maîtresse, je vous en
supplie…
— Alors ?
Vaincue, Marie-Gabrielle
s’exécute et elle lèche le sexe de l’homme taciturne. Et, humiliation suprême
pour la petite rousse, Erika lui demande de payer le tatoueur.
***
Tous deux marqués, chacun ne
voulant pas montrer à l’autre sa marque de soumission envers Erika, Olivier et
Marie-Gabrielle évitent à se montrer nus. Ce qu’ils se reprochent mutuellement.
Olivier repoussant sa femme lorsque celle-ci se fait trop pressante contre son
torse et Marie-Gabrielle prenant bien soin de fermer la porte à clé lorsqu’elle
doit se dénuder.
La tension monte peu à peu. La
seule personne auprès de laquelle ils peuvent se relâcher est paradoxalement
celle qui les a entraînés dans cette situation.
***
Olivier comme Marie-Gabrielle
sont ravis de leurs séances chez Erika.
Erika, en ajoute dans la
perversion le jour où elle prend possession d’un objet qu’elle a fait fabriquer
spécialement pour son donjon. Il s’agit d’un grand meuble en bois massif, à
l'intérieur duquel se trouve une planche rembourrée sur laquelle une personne
peut s’allonger en laissant la moitié inférieure de son corps à l'extérieur.
Erika rabat alors des panneaux de bois qui empêchent de voir l’autre partie du
corps, celle qui est “dans la boîte”. Pour les personnes qui sont dans la
pièce, elles peuvent ainsi voir le bas ventre exposé. Pour parfaire le système,
Erika attache les chevilles à des sangles de cuir sur les côtés du meuble, pour
que les jambes se positionnent en un V bien large qui permet un accès sans
limite au sexe et à l’anus de la personne ainsi prisonnière. Avant même de
l’essayer, Erika en éprouve une très grande satisfaction…
Marie-Gabrielle est la première à
profiter de ce nouveau meuble. Enjôleuse, Erika lui fait miroiter des plaisirs
accrus en étant ainsi exposée à la vue des invités de sa Maîtresse. Allongée
sur le dos sur la planche, Marie-Gabrielle laisse Erika lui mettre les bouchons
d’oreille et la cagoule aveugle avant de sentir ses chevilles écartées et
attachées. L’objectif est qu’elle perde toute notion du temps, entendant
vaguement des mouvements et des voix à l'extérieur de l’armoire.
Tout d’abord, elle entend deux
voix féminines, sa Maîtresse, elle en est certaine et une autre femme, dont
elle ne reconnait pas la voix. Elle les entend commenter ses tatouages, en
particulier celui sur son pubis. Elle en rougit de honte mais rapidement, elle
sent une langue venir entre ses cuisses. Serait-ce sa Maitresse ou l’autre
femme ? Ce dont elle est sûre, c’est que la femme qui la lèche sait
parfaitement ce qu’elle fait et elle reste frustrée quand la bouche se retire
et qu’elle entend les deux femmes quitter la pièce. Elle est immobilisée,
excitée sans pouvoir se soulager. A de nombreuses reprises, elle aurait tant
voulu refermer ses cuisses ! Elle se sentait si honteuse.
Heureusement pour elle, sa
Maîtresse revient. Elle est accompagnée, mais cette fois-ci, ce n’est pas une
femme mais un homme.
— Petit chien, je t’avais promis
une récompense ! La voici !
Olivier est stupéfait par la
vision qui s’offre à lui. Derrière ce panneau de bois, il y a une femme, une
soumise d’Erika, il peut voir le K tatoué sur la fesse. Il voit aussi le E
entouré des mots “petite pute”. Il n’aimerait pas être à la place de la femme
qui porte ce tatouage. Il trouve cela encore plus dégradant que ce que lui fait
subir Erika et Patricia avec la cage et le plug.
— Je vais te retirer ta cage
pendant une demi-heure !
— Merchi, Maîtrèche…
Olivier parle difficilement car
elle lui a mis dans la bouche un bâillon en forme d’anneau en latex qui, s'il
lui permet de sortir sa langue pour lécher, l’empêche d’articuler correctement.
Erika ne veut pas que Marie-Gabrielle reconnaisse la voix de son mari même si
Marie-Gabrielle ne peut pas un instant penser que son macho de mari est soumis.
Elle sait aussi que pour Olivier, il est inimaginable que sa femme puisse être
celle qui se trouve dans cette position et qui porte ces tatouages.
— Ces deux trous sont tout à toi,
tu peux en faire ce que tu veux pendant cette demi-heure.
Erika lui retire la cage de
chasteté et lance un minuteur avant d’aller s’installer dans son fauteuil pour
regarder ses soumis.
Ainsi libéré, Olivier commence
par regarder de plus près ce demi-corps offert. Il est véritablement subjugué
devant cette boîte magique, quelle belle idée… mais qui est donc dedans…
Fini de rêver, il s’approche pour
toucher ce corps, le caresser dans un premier temps puis toucher la vulve et
les lèvres du sexe, puis passer la main en dessous de ses fesses pour toucher
l’anus. Il est comme un enfant devant un nouveau jouet, entre la volonté de
l’utiliser tout de suite et le plaisir de regarder…
Mais il entend le bruit du
minuteur et surtout il est dans une tension énorme, son sexe ayant plus que
doublé ! Alors il commence à approcher son sexe de celui de cette soumise qui a
sans doute été punie… il entre avec une facilité incroyable ! A croire que ce
trou était fait pour lui. Il va et vient doucement, mais sa libération de la
cage étant tellement récente qu’il profite de sa liberté retrouvée ! Il
accélère le rythme et se décharge avec passion… il se retire après avoir joui
de la situation. Il essuie sa verge sur les cuisses de la femelle offerte qu’il
entend émettre des borborygmes inaudibles. Peut-être jouit-elle ? Mais ce n’est
pas son problème !
Évidemment il débande ! Alors
pour se redonner du plaisir et retrouver une nouvelle santé, il va en profiter
pour claquer, fesser cette demi-femme ! Il est en train de plus ou moins se
venger sur elle ! De jolies cuisses et fesses ! Il n’aura pas fallu
longtemps pour retrouver de la vigueur !
Et, puisqu’il est libre de faire
ce qu’il veut, il la délivre des sangles et la retourne sans
ménagement. La partie évidée est ronde donc un corps peut être retourné
mais il est impossible de voir quoi que ce soit. Un cercle de caoutchouc, comme
un sphincter, enserre la taille sans offrir la moindre ouverture.
Pour se donner du courage il
redonne bien des claques, une seconde fessée bien mieux administrée qui donne
l’effet escompté : la verge d'Olivier a retrouvé sa vigueur, ce qui lui permet
d’enculer cette femme avec une force incroyable. Ses cris, bien
qu’étouffés sont perceptibles. Lui, Olivier, émet aussi des sons qui ressemblent
à des cris d’animaux sauvages.
Ces corps qui s’agitent, cette
rage animale qu’Olivier déploie sous les yeux de sa Maîtresse sont à
l’image du besoin de sexe qui apparaît jour après jour plus important chez
Olivier.
Mais ce qu’il ne mesure pas
vraiment c’est qu’il est loin d’en avoir la maîtrise… il va devoir abandonner
toute sa liberté sexuelle !
Lorsque la sonnerie de la
minuterie retentit, Oliver est encore empalé dans le cul de Marie Gabrielle
! Il ne se rend pas compte que pour l’un est l’autre une étape vient
d’être franchie !
Après cette séance particulière,
Olivier s'éloigne de plus en plus de Marie-Gabrielle. Il pense sans arrêt à
cette femme dans l’armoire. Il se dit que c’est une femme comme elle qu’il
aurait dû épouser, une femme qui partage son plaisir de la soumission et pas
une femme comme Marie-Gabrielle si coincée dans sa sexualité.
Pour sa part, Marie-Gabrielle se
sent humiliée de servir ainsi de simple jouet, de poupée gonflable, même pas
une pute pense-t-elle. Une pute au moins, elle voit celui qui la baise !
Et, cet homme, il ne lui a pas
fait l'amour, il ne l'a même pas baisée mais violée. Il s'est servi de sa
chatte de pute comme un simple vide-couille. Oui, voilà ce qu'elle est une
petite pute, vide-couille ! Ensuite quand il s'est acharné sur son cul, elle a
eu l'impression qu'il avait déchaîné toute sa hargne sur son cul pour lui
rappeler ce qu'elle, une petite pute.
La suite n'avait pas été simple.
Erika l'avait laissée attachée pendant encore de longues minutes dans la boîte.
Elle sentait le sperme de l'homme couler de sa chatte de pute le long de ses
cuisses. Puis quand Maîtresse Erika l'a enfin libérée, elle a dû rentrer chez
elle, prendre les transports sans avoir eu le droit de se laver. Elle sentait
l'odeur du sexe. Heureusement, Olivier dormait dans sa chambre, elle put
prendre un bon bain avant de se coucher, sans manger, cette aventure lui avait
coupé l'appétit.