Quand nous nous retrouvons seuls, je serre Sophie dans mes bras en lui disant qu’elle a été une maîtresse de maison parfaite.
— C’est toi qui as tout fait, me répond-elle.
— Je n’ai fait que la salade… En tout cas, Bernard m’a félicité et m’a dit que j’avais de la chance d’avoir une femme comme toi…
Je la vois rougir mais elle ne me dit rien. Pendant qu’elle est dans la salle de bain pour se changer, j’envoie un message à Marie-Catherine pour lui donner mes ordres pour sa tenue pour la messe. Amusé, je me rends compte que Bernard à eu la même idée. J’entends le téléphone de Sophie vibrer. Je ne retiens pas ma curiosité et je lis le message qui vient d’arriver.
“Ma chère Sophie tu as l’air d’avoir bien compris, mais j’ai un doute. Pour me conforter demain à la messe je veux voir tes jarretelles comme tu voudras mais il faudra que ta jupe soit à la bonne hauteur. Je sens un potentiel en toi mais je serai fixé demain. Je me demande si Hervé sait quelle salope il a chez lui ? bonne soirée ! n’oublie pas les photos”
Quand Sophie revient dans la chambre en nuisette, je suis allongé sur le côté. Je la vois froncer les sourcils en découvrant qu’elle a reçu un message. Elle prend son téléphone et le lit. Je vois la stupeur sur son visage mais elle ne me dit rien.
Elle tapote une réponse et repose son téléphone, songeuse
— Tout va bien ma chérie, tu as l’air contrariée ?
— Oui, oui, ça va… Ne t’inquiète pas…
— Au fait, tu te souviens que demain, tu lis la première lecture à la messe ?
— Ah oui ! c’est vrai, j’avais oublié…
— Si tu veux je demanderai à Marie-Catherine de lire.
— Non ça ira, ne t'inquiètes pas.
Elle s'allonge à côté de moi. Je la prends dans mes bras. Je pense que les émotions de la soirée l'ont épuisées. Elle s'endort rapidement. Je tends le bras pour attraper son téléphone mais je constate qu'elle a effacé le message de Bernard et sa réponse. Il me faudra en parler à Bernard.
***
Pendant que je prends mon café, j'envoie un message à mon ami, pour lui dire que Sophie a semble perturbée par son message au point de l'effacer.
Je constate que de son côté, Marie-Catherine s'est fendue d'un “oui Maître” à mon exigence de la voir à la messe, nue sous sa jupe et sans soutien gorge.
Je feins la surprise quand en sortant de ma douche je découvre ma femme vêtue d'une jupe assez courte et surtout de bas.
— Tu ne vas pas avoir trop chaud en collants ma chérie ?
— Non, il ne fait pas si chaud, je suis sortie dans le jardin ce matin et le fond de l'air est frais.
— Bah, c'est toi qui vois, lui dis-je en haussant les épaules.
Dans la voiture, sur le chemin de l'église, je souris intérieurement en la voyant tirer sur l'ourlet de sa jupe. Il est clair qu'elle ne veut que je vois ce qu'elle a sous sa jupe. Je me demande si elle a reçu un autre message de Bernard.
De son côté, Marie-Catherine enfile un pull col roulé, une jupe aux genoux et des dim-up et par-dessus un blazer cachant sa poitrine espérant que personne ne verra rien de sa tenue scandaleuse, voie directe pour l’enfer.
***
A la porte de l’église, je retrouve Bernard et Marie-Catherine qui sont arrivés avant nous. Je déshabille Marie-Catherine du regard et fronce les sourcils en voyant son blazer fermé.
Le père Anatole vient nous saluer. Il trouve nos femmes radieuses comme le soleil qui brille déjà haut dans le ciel.
— Marie-Catherine, vous viendrez distribuer la communion avec moi, comme d'habitude !
— Oh mon père, si je pouvais m’en passer cela serait bien !
— Pourquoi ? lui dis-je. L'église milite pour que les femmes aient un rôle plus important, c'est honneur que de distribuer l'eucharistie, tu ne devrais pas refuser, n'est pas Bernard ?
— Mais je… je… enfin, je….
Devant la confusion de Marie-Catherine, le père Anatole se tourne vers Sophie.
— Et toi Sophie, tu veux le faire ?
— Oh non… Non, je lis déjà une lecture !
— Marie-Catherine lira à ta place, dit Bernard.
Je devine le dilemme de nos femmes car si pour la lecture, elles restent immobiles derrière l’ambon, pour la communion, elles devront se baisser pour marquer du signe de la croix les enfants qui viendront pour recevoir une bénédiction et elles seront aussi visibles par tout le monde.
— Très bien, dis-je. On va inverser. Hier soir Sophie ne semblait pas très enthousiaste pour lire…
— Parfait ! dit le père Anatole. Je vais finir de me préparer.
Si Marie-Catherine semble soulagée, au contraire, pour Sophie, c'est la descente aux enfers. Immobile, debout, sa jupe est limite mais si elle bouge, ça va être la catastrophe.
— Allons nous installer ! dis-je. Mesdames, mettez vous près de l'allée puisque vous allez vous lever.
Marie Christine, qui se lèvera la première se met sur la dernière chaise, puis Sophie. Bernard s'installe à côté de Sophie et je me retrouve à l'autre bout de la rangée. Sophie me regarde d'un air affolé, je lui réponds d'un sourire pour lui dire que ce n'est pas grave.
Assis, discrètement, Bernard lui montre son string ce qui la fait rougir en croisant les jambes et découvre sa jarretelle.
D'où je suis, j'aperçois les mouvements de Sophie. Je ne peux qu'imaginer ce qui se passe dans sa tête. Et je suppose que Marie-Catherine aussi doit voir la même chose que Bernard. Faut-il encore qu’elle regarde alors qu’elle est plus obnubilée par sa poitrine tendant le pull, faisant bailler le blazer. Ce qui la contrit énormément
Marie-Catherine se lève dignement et fait une génuflexion parfaite devant l’autel avant de se tenir bien droite pour lire. Elle lit d’une voix claire en fixant le fond de l’église. Pour l’absence de soutien gorge, je valide. Pour l’absence de culotte, je vérifierai plus tard. Mais je me dis que si elle s’expose sans soutien gorge à la vue de tous, ne pas avoir de culotte sous la jupe est plus simple, d’autant plus qu’elle l’a déjà fait.
Quand c'est au tour de Sophie, le regard de Bernard tout comme le mien est fixé sur ses fesses. Va-t-elle simplement s'incliner ou faire une génuflexion ? Comme elle passe sur le côté pour rejoindre le chœur, ce n’est pas nécessaire de le faire, elle arrive à côté du père Anatole qui lui donne la communion sous les deux espèces avant d’être invitée à porter la communion à ses frères et sœurs.
L'assemblée commence à avancer vers elle. Les premiers sont des adultes puis arrive un enfant. Bernard jubile en silence. Il est mieux placé que moi pour voir Sophie qui se baisse un peu.
Je lui murmure : “elle a rarement autant montrer ses cuisses en public !”
“N’est-ce pas ce que tu m’as demandé ?”
“Si bien sûr !”
“Par contre à ta place je serai très fâché contre ta soumise…”
“J'ai vu qu'elle a mis un pull, je n'ai pas été assez clair dans mes exigences, je l'avoue. Erreur de débutant. Je te félicite par contre. Bon cela va être à nous !”
Nous suivons Marie-Catherine qui va communier au père Anatole, tandis que Bernard devant moi se présente devant Sophie.
Avant de dire "amen", il mime un baiser ce qui fait rougir ma pauvre femme dont les mains tremblent.
Quand nous revenons à notre place, l’ordre est inversé, c’est Marie-Catherine qui est au bout de la rangée et moi et Bernard qui sommes près de l’allée. Quand Sophie revient elle est quasiment obligée de frotter ses fesses contre moi pour aller s'asseoir. Je me demande ce que Bernard va faire car je me doute bien qu’il va profiter de la situation. Je le vois alors plaquer ses deux mains sur les fesses de ma femme en simulant un risque de chute. Je retiens un rire.
La messe se termine. Pour nos deux femmes, ce fut une véritable pénitence, peut être cela leur ouvrira t il les portes du paradis.
Après avoir salué quelques autres paroissiens, je propose à Bernard et Marie-Catherine de le ramener chez eux en voiture, puisqu'ils étaient venus à pied. Ce qu’ils acceptent avec plaisir.
***
Bernard avant la messe avait allumé le BBQ qui à leur retour était rempli de braise rougeoyante ne demandant qu’un ajout de charbon de bois pour faire cuire la viande après l’apéritif
Dans le jardin, je constate que nos amis ont tout préparé pour le barbecue. Même la table est prête sous la tonnelle.
— Il ne reste plus qu’à alimenter le feu, dis-je.
— Exactement, faisons chauffer l’ambiance… dit Bernard.
— Euh… Est ce que je pourrai aller me changer ? demande Sophie, le regard tourné vers Bernard. Cette tenue n'est pas pratique pour un barbecue. J’ai pris une robe comme celle d'hier.
— Pourquoi ? Tu voudrais en montrer plus ? demande Bernard. Pas de problème pour moi bien sûr. Comme hier, alors ? Vraiment comme hier ?
— Oui dit Sophie, rougissante.
— Vas-y ! lui dis-je. C’est vrai que cette jupe est un peu serrée.
Bernard lui propose de lui montrer la chambre d’ami ou elle pourra se changer.
— Je vais ajouter du charbon, dis-je.
Je regarde alors Marie-Catherine et lui d’aller se changer pour aller mettre la mini jupe rose et le petit haut vert que nous avons acheté dans la semaine.
***
Bernard rentre dans la maison avec Sophie et la conduit dans une chambre à l’étage. Il reste immobile sur le pas de la porte. Sophie le regarde.
— Euh… je voudrais me changer… dit-elle.
— J’ai bien compris, qu'attends-tu ?
— C'est-à-dire que…
Elle sort la robe du sac, effectivement c’est une robe très similaire à celle qu’elle portait la veille, peut-être même un peu plus courte, espérant que pendant ce temps, Bernard la laisserait seule, mais il est toujours là, à la regarder. Elle n’ose pas aller plus loin.
— Que quoi ? Tu sais ce que tu es en fait ?
— Non… je ne sais pas.
— Une femme qui montre ses jarretelles à l’église ! Franchement, tu ne vois pas ?
— Non, dit-elle, un peu affolée.
— Tu n’es pas idiote ne fais ta mijaurée ou alors je montre les photos à Hervé.
— Non je ne suis pas idiote… non ne montre pas les photos, s'il te plaît !
— Alors réponds-moi en un mot !
Déglutissant, pour se donner le courage de prononcer le mot, elle répond.
— Une pute !
— C’est toi qui le dit, combien prends-tu ?
Elle regarde sans vraiment comprendre.
— Je ne sais pas…
— Bon ! Ok je vois ! Dis-m'en une phrase complète ce que tu es !
— Je suis une pute qui montre ses jarretelles à l'église.
— Enfin un peu d’honnêteté sans hypocrisie. Il va falloir établir tes tarifs et trouver tes clients, non ? En attendant change toi vite on n'a pas que ça à faire !
— Euh ! Oui Bernard. Bien sûr !
Sa réponse unique est celle de toutes les questions. Au bord des larmes, elle retire son chemisier et sa jupe, apparaissant à Bernard en sous-vêtements.
— Allez ! Dépêche-toi ! Comme hier !
Pendant que Bernard la filme, elle retire son string et son soutien gorge. Elle se prépare à retirer les bas mais il l'arrête avant de lui tendre la robe, tout en fixant sa toison brune.
— Holala ! C’est quoi cette forêt ? Comme ils disent en Algérie, il faut me couper Sahara !
— Euh oui, je ferai Bernard.
— C’est bien ! redis-moi ce que tu es !
— Je suis une pute…
— Et si on l’écrivait sur ton front au marqueur ?
— Noooon, s’il te plait !
— Pourquoi ? Tu as honte ?
— Pas devant Hervé et Marie-Catherine, s'il te plaît !
— Mais ailleurs oui ?
— Ailleurs, oui ! Si vous voulez !
— Et bien dis donc ! T’es une chaude toi, une véritable salope alors ?
— Oui, je suis chaude, une véritable salope…
— Vous m’en direz tant et cela t’excite ? Tu mouilles ?
— Euh…. Non… enfin peut-être… oui !
— Oui quoi ?
— Oui, je mouille Bernard !
— Viens me le prouver !
Les yeux humides ce qui fait un peu couler son léger maquillage, elle s'approche de Bernard et ne recule pas quand celui-ci tend la main vers son entrecuisse. Elle est tétanisée. Il attend qu’elle vienne chevaucher son doigt tendu à la bonne hauteur. Sophie avance sur ce doigt et frotte son intimité à la demande de son voisin rouge de confusion. Elle se souvient d’un roman qu'elle avait feuilleté et vite refermé où un homme imposait ce style de chose à son amante et se faisait appeler maître. Bernard faisait-il la même chose avec elle ? Comment le savoir ?
— Bon ! Mon doigt est trempé, nettoie-le !
— Oui Bernard !
Elle regarde autour d’elle et se penche vers son sac pour prendre un paquet de mouchoirs.
— Tu cherches quoi ?
— Un mouchoir pour essuyer votre doigt, monsieur… Euh Bernard !
— N’importe quoi ! Et ta bouche, elle sert à quoi ?
— Euh… Oui, Monsieur Bernard…
Elle regarde ce doigt immobile toujours dans la même position à la hauteur de son bas ventre. Pour le nettoyer avec sa bouche, elle est obligée de se pencher. Bernard attend que son doigt soit en bouche pour le baisser lentement tout en saisissant un sein avec l’autre main, elle est obligée de se pencher de plus en plus. Elle finit par se retrouver à genoux.
— Que voilà une bonne position pour chienne comme toi, non ?
— Oui Monsieur Bernard
— Bon ! Ils vont se demander ce qu’on fait ! Mets ta robe en me donnant tes sous-vêtements et en me disant les trois qualificatifs qui te définissent si bien !
Sophie enfile sa robe. Ses jarretelles qui retiennent ses bas couleur chair sont visibles. Elle donne son string et son soutien gorge à Bernard.
— Je suis une pute… je suis une salope… je suis une chienne…
— Bien ! Que les choses soient clarifiées, on y va discrètement… Ah au fait ! Tu ne dois pas t’asseoir sur ta robe, toujours cul nu sur le siège !
— Oui Monsieur Bernard ! J'ai compris discrètement.
C’est avec une claque sur les fesses qu’ils nous rejoignent.
***
Je vois ma femme arriver l'air un peu décomposée alors que Bernard est tout sourire. Avec cette robe et ses bas visibles, elle fait vraiment pute me dis-je. En plus, je vois bien qu'elle n'a pas de soutien gorge.
— Marie-Catherine est allée se changer aussi, je lui dis qu'elle risquait d'avoir chaud avec son pull. Puis un peu ironique, je dis à mon épouse. Tu es ravissante dans cette robe. Elle te va à merveille, tu devrais la mettre plus souvent.
— Bon ! Pour l’apéro ! Crémant de Bourgogne ça vous va ? dit l’hôte de céans
— Parfait pour moi ! dis-je. Et pour toi ça te va aussi Sophie ?
— Oui… oui !
Nous prenons place, alternant un homme et une femme sur cette table ronde. En nous asseyant, je remarque le geste discret de Sophie qui a soulevé l'arrière de sa robe. Je ne dis rien mais je souris à Bernard. Quand Marie-Catherine arrive dans sa tenue assez provocante, Sophie la regarde avec de grands yeux ronds.
— Tu as rajeuni de trente ans, lui dis-je.
— Heu… mer… merci bien !
— J’oserai jamais porter cela dit Sophie ça fait… Excuse moi Marie-Catherine… mais je trouve que cela fait un peu trop….
— Gloup, fait notre hôtesse en rougissant. Trop quoi ?
— Ce n’est pas toi… dit-elle. Ça fait vulgaire…
— Oh ! Je vais aller me changer si tu veux ?
— Moi je trouve cela joli, dis-je… reste comme cela !
— Si Sophie trouve que cela fait vulgaire, il faut que je me change.
— Tu es chez toi… insisté-je. Tu restes comme tu as choisi.
C’est alors que Bernard regardant Sophie, lui dit :
— Tu n’as pas osé dire pute, n’est ce pas ? Puis il enchaîne. L’autre jour, en discutant avec une amie, on se demandait quels étaient les tarifs des putes ? Vous avez une idée ?
Tout le monde reste coi, embarrassé devant cette question.
— Euh non dis-je. Je n'en ai jamais fréquenté et toi Marie-Catherine, tu le sais ?
— Heu… non ! Non, je ne sais. Peut-être, dit-elle pour se venger. Sophie le sait-elle ?
Je vois Sophie rentrer la tête dans ses épaules et nous dire en bafouillant.
— Non, je ne sais pas peut-être que, sur internet, ça se trouve…
— Bon je vous resserre une flûte, dit Bernard, ajoutant : prenez des acras, ils sont très bons, ou de la saucisse !
— Avec plaisir, félicitations au cuistot, dis-je.
— La côte de bœuf sera bientôt à point ! En attendant, les travers sont prêts et les chipolatas incessamment ! Videz-moi vos flûtes et les amuse-gueules ! Puis il continue en regardant Sophie. Puisque tu l'as proposé, tu devrais chercher !
Sophie se connecte pendant que nous nous régalons de ces petits plaisirs gustatifs.
— Marie-Catherine, tu devrais aider Sophie, lui dis-je en la fixant. Elle semble perdue.
— Heu oui ! Si je peux. Je ne suis pas une geek.
— Je crois que j'ai trouvé, nous dit alors Sophie triomphante.
Nous nous tournons tous vers elle.
— Alors la pute, c’est combien ? demande Bernard.
— Euh… pour une pipe… commence-t-elle à dire le rouge aux joues.
— Oui alors ? dis-nous chère amie, insiste Bernard.
— Une pipe : trente euros…
— Tu donnes trente euros pour te faire sucer mon cher Hervé ? Moi pas question ! Hahahaha et le reste Sophie, s’il te plaît ! Maintenant, que tu sais ce que tu enfin demande une péripatéticienne.
— Ça fait cher ! Je trouve aussi… Oui, chérie, dis-nous la suite…
Alors qu’elle a les yeux rivés sur son téléphone, Bernard se cachant derrière le barbecue lui envoie un message : “écarte tes cuisses.”
Je vois Sophie se redresser un peu et écarter ses cuisses avant de nous dire.
— Cinquante euros pour baiser. Et….
— Qu’en penses-tu Marie-Catherine ? Est ce trop cher ? lui demandé-je.
— Co… comment vou... voulez-vous que je sache ?
— Tu as plus d'expérience que nous !
— Comment cela que veux-tu dire Hervé ?!
— Tu es plus âgée que nous !
— Je ne vois pas le rapport !
— L'expérience de l'âge !
— Non désolée… je ne sais pas.
— Bon qui veut des travers et des chipolatas ?? C'est prêt ! nous rappelle Bernard. Je vais découper la côte de bœuf, un petit Vosne Romanée 2017 vous convient-il ?
— Oui excellent, dis-je.
— C’est pour qui les chipolatas ???? A quoi ça te fais penser Sophie ces bout de viande ? Et pour la sodomie c’est combien ?
Je vois ma femme qui aimerait se faire toute petite aux remarques de Bernard. Décidément, aujourd'hui il est encore plus en verve que d’habitude, me dis-je.
— Tu veux que j’aille le chercher avec Marie-Catherine, Bernard ?
— Oui, merci ! La bouteille est sur la banque dans la cuisine en train de s'oxygéner.
— Viens, dis-je à Marie-Catherine.
***
Bernard qui reste seul avec Sophie lui demande ce qu’elle pense des prix qu’elle va pratiquer en agitant une chipo devant sa bouche.
— Euh je ne sais pas Monsieur Bernard, ce doit être le tarif habituel…
— En tout cas c’est ce que tu vas demander. Montre-moi ta chatte !
Elle écarte ses cuisses et relève sa robe.
— Tiens ! prend cette chipo et frotte ta chatte avec !
— Elle est brûlante…
— Pas plus que ta chatte en chaleur, non ?
Elle baisse les yeux et prenant la chipolata grasse, elle l'approche timidement de sa chatte poilue.
— Avance toi sur le bord de la chaise et essaye de la faire rentrer dans ta moule, ma petite salope !
Humiliée, n’osant pas dire non, elle glisse la saucisse entre ses lèvres en grimaçant.
— Allez branle toi en me disant ce que tu es pendant que je te filme pour ta promotion !
Elle fait aller et venir la chipo qui rentre de plus en plus.
— Je suis une pute… je suis une salope… je suis un chienne…
— C’est bien ! Entre là au maximum, en répétant.
Sophie entre la chipolata au maximum, seul un ou deux centimètres restent dehors et répète les trois mots qui la qualifie selon Bernard.
— Je suis une pute, je suis une salope, je suis une chienne…
— Mets toi debout en répétant !
Elle se lève et récite une nouvelle fois ce mantra.
— Tourne en répétant, troussée entièrement !
Elle montre son cul à Bernard.
— Je suis une pute… je suis une chienne… une salope
— Montre tes seins robe troussée, en répétant !
Dévoilant ses gros seins, elle répète à nouveau sa récitation.
— Accroupis-toi et excite ton clito, en répétant !
Elle ne sait plus où elle en est. Elle s’accroupit et joue avec son clito en redisant ce qu’elle est.
— Parfait ma petite chienne ressort la chipo et déguste-là, fais toi plaisir !
Dégoûtée, elle pose sa chipolata dans son assiette alors que je signale à Bernard que j’arrive.
***
— Je vous sers ? dis-je en tendant la bouteille de vin.
— Tu en voudras une autre Sophie ? demande Bernard en montrant le plat de saucisses. Qui en veut aussi ?
— Moi j’en veux bien, dis-je.
Je suis un peu étonné de voir cette rougeur sur le visage et le cou de ma femme. Je me demande ce que Bernard a pu lui faire.
***
Pendant que Bernard humiliait Sophie, dans la cuisine, avec Marie-Catherine, je regarde partout et trouve une cuillère en bois.
— Tu sais que je dois te punir, lui dis-je.
— Non, mais comment pourrais-je faire autrement maître !
— C’était quoi cette tenue à l’église ?
— Une tenue correcte !
— Et ce pull ? Tu voulais me faire honte ?
— Une tenue correcte assortie !
— Je t'avais dit sans soutien gorge. Tu aurais dû savoir que dans ce cas, il fallait un chemisier blanc.
— Pardon, j’avais pas compris, on était quand même à la messe.
— Justement le blanc de la pureté !
— Mais enfin ! C’est détourné maître.
— Et Marie, tu crois vraiment qu’elle a eu Jésus par l’opération du Saint Esprit ?
— Ben oui bien sûr c’est écrit, ça s'appelle la foi et franchement, je te trouve abject !
— Oui, tu as raison, et c'est ce qui fait le charme de notre religion, ces mystères… Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à tes fesses puisque ce sont d'elles dont il va s'agir…
— Que veux-tu dire ? Heu… Pardon que voulez-vous dire maître ?
— Viens devant l'évier que je puisse voir le jardin et relève ce qui te sert de jupe… Bernard parlait de pute tout à l'heure, mais Sophie a raison, tu fais pute…
— Salaud ! me dit-elle en relevant sa jupe.
— Pas comme elle, Sophie ! C’est une femme respectable, elle ! Dis-le que tu es une pute !
— Non
Je lève la cuillère et donne un coup sec sur la fesse avec le manche.
— Dis-le !
— Aie ! Mais ça ne va pas !
Je redonne un coup.
— Tu devrais te taire, on pourrait t'entendre !
— Ouille, dit-elle du bout des lèvres, en serrant les dents.
— Tant que tu ne me le diras pas je continue… Dis moi : je suis une pute.
— Non, nooon !
— J’envoie une photo ?
— Noon ! Noon, pas ça !
— J’attends…
— Je… je suis une… une pu… pute
— Sans bafouiller…
— Snif …je suis une pute !
— Sans renifler !
— Je suis une pute !
— Tu vois ce n’est pas si difficile… Redis le moi, j’aime à l’entendre.
— Je suis une pute.
— Bien, mais cela ne te dédouane pas de ta punition.
— C'était pas la punition ?
— Combien y avait-il de versets dans la lecture ?
— Je ne sais plus…
— Quatorze… donc ?
— Quoi ????
— Donc quatorze coups de cuillère sur chaque fesse. Compte… je commence.
J'abats le premier coup sur la fesse droite. Je l'entends compter en couinant.
— Un !
Puis un autre sur la fesse gauche.
— Deux… mhuuuouille !
J’enchaîne les coups, ce qui finit par laisser des traces rouges sur ses fesses.
— Seize ! hhhaaaîîe !
Je ne réduis pas la force de mon bras. Le dernier coup tombe.
— Vingt-huit… snif, ouille, snif, aïe, aïîîeeee, oui… oui… ouille !
Je pose la cuillère et la regarde.
— Bien maintenant, tu vas me sucer pour me remercier. Comme la pute que tu es !
— Snif ! Ooou… ou… oui maître !
— A genou et dépêche toi, ils vont nous attendre.
— Bien maître !
Marie-Catherine s'agenouille et ouvre mon pantalon, avant de me prendre dans sa bouche. Cette bouche est un vrai délice, je constate la différence avec Sophie. Elle s’applique, je ne me retiens pas. Je jouis dans sa bouche.
— Retournons voir les autres, ils doivent attendre le vin.
— Bien maître puis-je rabaisser ma jupe ?
— Oui, mais tu penseras à t'asseoir les fesses directement sur la chaise.
— Avec cette jupe ! Mais je vais tout montrer, maître !
— Comme une pute ! Oui ! Et je ne pense pas que cela gêne Bernard.
— Mais Sophie ? Déjà qu’elle a trouvé que je faisais vulgaire, là elle va penser que je suis une pute !
— C’est ce que tu es, non ? Donc !
— Mais, non…
— Tu veux une autre punition ?
— Non pas ça, j’ai trop mal, maître.
— Justement le froid de la chaise te soulagera. ASSEZ DISCUTE !
— Oooh ! Bien maître !
On sort de la cuisine avec la bouteille.
***
— Au fait Sophie, dis-je. Tu as trouvé pour la sodomie comme Bernard te l’a demandé, j’ai pas entendu ta réponse !
Je regarde en même temps si Marie-Catherine applique la règle pour s'asseoir. Sa jupe troussée ne cache pas son pubis, elle garde donc les mains pour le cacher terriblement humiliée. Mais, Bernard comprenant la situation, tend alors un plat à sa femme.
— Chipo ? Travers ? Que veux-tu chérie ?
— Prends le plat Marie-Catherine, lui dis-je. Bernard ne va pas le tenir longtemps à bout de bras…
Elle me fusille du regard prenant le plat à deux mains, dévoilant ainsi à tout le monde son pubis nu et glabre. Je vois la bouche de Sophie s’arrondir mais elle ne dit rien. Elle remarque que Marie-Catherine est assise comme elle et surtout ce pubis lisse. Je souris à Bernard qui regarde les deux femmes l’une après l’autre. Le Crémant échauffant un peu les esprits après la troisième bouteille Bernard demande si les femmes font un concours.
— Pourquoi ? dis-je faussement naïf.
— Tu vois comme elles sont assises ?
— Il fait chaud ! D’ailleurs pourra-t-on profiter de la piscine ?
— Oui, dit-il. Et pour les maillots comme hier, chacune son tour ? Mais finissons de manger, non ? Ou alors à poil dans la piscine ! Hic ! Hic !
— Oui bien sûr comme hier pour les maillots, dis-je
Sophie me regarde soulagée que j’ai proposé les maillots même si je crains que pour elle se soit bien plus compliqué que pour Marie-Catherine hier. Mais, elle n’est pas rassurée de l’attitude de Bernard qui donne l’impression de commencer à être éméché.
Bernard nous parle alors des travaux qu’ils ont fait pour avoir cette piscine tant réclamée par leurs petits-enfants, tandis que nous faisons honneur au plat.
Quand Marie-Catherine veut apporter le gâteau, je propose que nous fassions une pause pour nous laisser le temps de digérer ces plats aux viandes si savoureuses.
— Sophie ! Va avec Marie-Catherine, dit Bernard. Elle va te prêter un maillot. Puis me regardant, il me demande si ça ne me gêne pas de me baigner nu.
— Non, pas du tout, lui dis-je. Ça me rappellera ma jeunesse dans le Larzac… quand on partait en vacances dans une communauté hippie… et que nous baignions nus dans le torrent.
Sophie me regarde effarée.
— Je garderais mon caleçon, si tu préfères, lui dis je.
Avec Bernard, nous regardons les femmes s’éloigner vers la maison pour se changer. Il me montre alors son téléphone et la vidéo qu'il a faite en début de repas. Je suis impressionné par ce qu'il a réussi à faire avec Sophie.
— Cela aurait amusant l'inscription sur le front, dis-je. Mais effectivement, je la comprends.
***
Pour répondre à l’humiliation de la veille, Marie-Catherine propose ce qu’elle a de plus petit. Un maillot restant de ses filles, maintenant des jeunes femmes, qui est rangé dans une commode.
Sophie regarde ce maillot blanc avec des petits triangles, pour les bonnets, sur ficelles et une culotte minimaliste attachée des deux cotés par des ficelles qui se nouent. Elle le trouve très petit, mais heureusement les nœuds devraient lui permettre de l'ajuster.
Elle enfile ce maillot. Effectivement, les triangles du haut couvrent très peu ses gros seins et dans le bas, ses poils dépassent de chaque côté.
Elle regarde Marie-Catherine un peu désespérée qui a un petit sourire de satisfaction. Une forme de compétition s'installerait-il entre les deux femmes ? Laquelle humiliera le plus l’autre ! Sophie se regarde dans un miroir, elle se sent ridicule mais elle n'ose rien dire. Marie-Catherine se change à son tour, enfilant un maillot-string à sa taille.
— Retrouvons les hommes, dit Marie-Catherine à Sophie.
***
Bernard et moi sommes déjà dans l'eau, nus bien sûr, assis sur les escaliers, quand nos deux femmes arrivent au bord de cette piscine qui fait dix mètres par quatre pour une profondeur allant jusqu’à deux mètre cinquante. Je suis un peu surpris que Sophie ait accepté de mettre un maillot aussi minimaliste qui ne cache pas grand chose de ses atouts féminins. De leur côté, apparemment, elles ne s’attendaient pas à nous voir nus et poussent des cris d'orfraies.
— L'eau est bonne, dis-je. Venez ! On ne vous oblige pas à être nues. Et personne ne peut nous voir.
— Encore que dit Bernard.
Je souris à sa remarque et je glisse dans l'eau pour traverser la piscine en nageant puis interpelle Sophie qui entre dans l’eau à côté de Bernard.
— Tu viens chérie ?
Elle ne réalise pas que son maillot devient très transparent, ce qui ravit Bernard qui lui dit en rigolant.
— Tu as trouvé ton maillot pour la plage cet été. Puis il ajoute : on ne sait toujours pas combien coûte une sodomie ?
Sophie le regarde et dit : cent euros ! C'est cent euros !
— Tant d’heureux quoi ! hihihih !
Elle sourit ne sachant que répondre alors que l'eau lui arrive sous les seins Marie-Catherine qui a de l’eau jusqu’au cou tance son mari en lui disant d'arrêter ses calembours que personne ne comprend.
— Cent euros tant heureux, c’est nul ! dit-elle.
Il baisse les yeux comme un gamin pris en faute et plonge en immersion traversant la piscine sous l’eau
Tu en penses quoi toi, De cette somme ? demandé-je à Marie-Catherine.
— C’est honteux !
— Pourquoi ?...
— Mais la prostitution est scandaleuse pour ces pauvres femmes.
— Ça permet aussi à certains hommes de soulager leurs pulsions, non ?
— Un homme ça s’empêche.
— Oui c'est vrai, dit Sophie. Tu n'as pas entièrement tort… mais quand même.
— Quand même quoi ?
— Ce reste de l'exploitation, quand même.
— Tout à fait comment des hommes peuvent-ils transformer des femmes en p…
— En pute ? C'est ce que tu veux dire ? demandé-je à Marie-Catherine.
— Oui Hervé !
— N’aie pas peur de dire ce mot et peut être que certaines femmes n'ont pas le choix !
— Évidemment ! On ne peut être ainsi volontairement, dit ma femme outragée.
Je vois Bernard qui regarde Sophie. Après s'être approché d'elle en nageant.
— Tu crois que certaines femmes ne pourraient pas le faire volontairement ? lui demande-t-il.
— Bien sûr que non !
— Tu es sûre ?
— Heu ! Heu ! Oui… oui ! Bien sûr !
— Pourtant, il paraît que certaines le font par plaisir dit-il. Elles considèrent ça comme un métier comme un autre.
— Bof ! Enfin, si ça leur plaît mais pas pour moi… lui répond-elle.
— Je pense que nous pouvons aller prendre le dessert, non ? dis-je comprenant la gêne de Sophie.
— Habillez vous d’abord, dit Marie-Catherine.
Nu, je sors le premier de la piscine et passe une serviette autour de ma taille pour revenir à table. Bernard me suit avec une serviette minimaliste. Les deux femmes viennent s'installer et Marie-Catherine nous sert le gâteau.
— Est-il possible d'avoir le café avec ? osé-je demander.
— Oui bien sûr, me dit Bernard qui demande à Sophie de venir l’aider
— Oui, bien sûr, dit-elle en se levant pour le suivre.
***
— Alors, tu as bien compris les tarifs ? lui demande-t-il à peine entrer dans la cuisine.
— Oui Monsieur Bernard, j'ai compris… mais je ne suis pas une pute…
— Pourtant c’est ce que tu as dit à tout le monde quand je t’ai filmée, car on était sur Skype !
Sophie reste sans voix, suffoquée, tétanisée, sidérée.
— Comment ça sur Skype ?
— Tu connais Skype ?
— Oui… j'ai un compte que je n'utilise pas !
— Et alors t’es heureuse d’avoir avouer ta condition à pas mal de monde ?
— Euh… je ne sais pas… oui… non…
— Oui ou non ?
— Oui ! dit elle a la limite de la rupture.
— Donc, tu es bien une...
— Oui, je suis une pute ! dit-elle tremblante.
— Et ?
— Je suis une salope et une chienne… mais je vous en prie, ne dites rien à Hervé. Cela lui ferait du mal…
— Alors retire ton haut !
— Oui Monsieur Bernard, dit-elle en joignant le geste à la parole.
— Et, tu vas aller le rendre à Marie-Catherine en disant que la corde a cassé, en t’excusant. Tu peux essayer de cacher tes mamelles. Va ! J’arrive avec le plateau et le café.
***
Tout en commençant le gâteau, j'explique à Marie-Catherine que lorsque je serai au travail j'aurais moins de temps à lui consacrer mais que je veux qu'elle soit toujours prête à répondre à mes sollicitations. Je vois Sophie s'approcher en tenant son haut maillot dans la main et tentant de cacher sa poitrine de l'autre
— Excuse-moi Marie-Catherine, la corde a cassé, je te le rends car il ne tient plus. Je suis désolée.
— Oh, mais c’est pas grave ma pauvre Sophie.
Je la regarde. Va-t-elle en demander un autre ?
— Voici les cafés, dit Bernard derrière elle.
Sophie s'assied à sa place, je la vois gênée de s'exhiber ainsi.
— Le topless lui va très bien n’est-ce pas, chérie ? dit Bernard a sa femme.
— Oui, mon amour… répond-elle simplement.
— Merci Bernard, dit Sophie, pivoine.
— Et toi Hervé, cela te gêne pas j’espère, mais je crois qu’on a trop bu ?
— Non, au contraire, dis-je à Bernard. Puis en regardant ma femme : C'est vrai chérie que tu devrais le faire plus souvent. Surtout quand nous sommes seuls.
Je lui souris pour la rassurer et lui montrer que je suis à ses côtés.
— Au fait ! Sophie, tu peux dire ce que tu me disais tout à l'heure sur ta condition ?
Je la vois rougir et bafouiller, surprise par la question de notre ami.
— Je disais que je suis…
— Oui, allez ! N'aie pas peur et avoue ce que tu m’as dit.
— Que lui as-tu dit ? dis-je intrigué et curieux.
— Allez ! Dis-le que tu es…
Je la vois complètement bloquée.
— Dis-le nous Bernard, tu vois bien qu'elle n'arrive pas ! lui demande Marie-Catherine. Ne nous fais pas languir !
— Allez, Sophie ! Un petit effort, tu n’as pas à avoir honte. Dis-leur !
— Dis-le nous Bernard et elle répétera, dis-je. N'est ce pas ? Sophie chérie !
— Oui, bafouille-t-elle, je répéterais.
— Ah bon ! Vous n’êtes pas drôles ! Elle m’a avoué être très heureuse de ce dimanche tellement nouveau et dérangeant, parfaitement agréable !
— Oui, c'est vrai ! Je suis très heureuse de ce dimanche dérangeant et parfaitement agréable. Il faudra recommencer, ajoute-t-elle en soufflant
— Bof, elle aurait pu le dire sans histoire. Enfin j’espère que vous êtes aussi content qu’elle ? Nous demande Bernard.
— Oui c'est vrai, dis je tu aurais pu le dire… oui je suis très content aussi mais, il se fait tard, je travaille demain et Sophie aussi, nous allons devoir vous laisser.
— Bien sûr ! On comprend et puis, il faut bien que vous travailliez pour payer nos retraites ! Hihihihi !
— Oui exactement… dis-je.
— Un dernier souhait avant de partir ?
— Un autre dimanche comme celui-là, dis-je. Et toi Bernard ?
— Evidemment, mais je me demande si on ne pourrait pas faire mieux ?
— Comment ça ?
— Là, je ne sais pas mais vous pouvez y réfléchir ?
— Oui bien sûr ! On va y réfléchir, dis-je. Sophie tu devrais aller remettre ta robe, tu ne vas pas rentrer seins nus.
— Ça serait rigolo non ?? Je déconne, hahahaha ! s'esclaffe Bernard.
— Avec les pères la Pudeur qui traînent partout, c'est bon pour une amande…
— Et pourtant la pêche aux moules n’est pas prohibée !
Je rigole avec Bernard
— Bon Sophie, je te remontre la chambre ? dit Bernard.
— Euh oui si tu veux, dit-elle.
— Suis moi c’est la même pièce !
Sophie se lève et le suit dans la maison. Dans la maison Bernard lui dit :
— Tu t’es moquée de moi en ne disant pas ce que tu es !
— Je suis désolée, ça ne voulait pas sortir… pas devant mon mari et Marie-Catherine…
— Et pourquoi ? Tiens ta jupe et ton chemisier !
— Je ne voulais pas leur faire de peine. Je le dirai devant d'autres si tu veux mais pas devant eux.
— Et que diras tu devant d’autres ?
— Que je suis une pute, une salope, une chienne.
— Et devant qui voudrais-tu le dire ?
— Devant des hommes… des clients…
— Donne-moi des noms ! Au moins trois !
— Euh…
— Devant M Palong…
— C'est qui ?
— Le gardien du gymnase…
— Devant mon collègue, M Martin !
— Devant M Chaix, le jeune jardinier de la commune.
— Bien, je vois que tu les aimes bien ces braves hommes.
— Oui, ils sont gentil
— Le problème est que je voudrais les noms de personnes que tu n’aimes pas, qui t'écœurent, qui te font peur ! Alors, tu es quoi pour ces trois derniers ?
— Je suis une pute, une salope, une chienne, redit-elle.
— De gens que n'aime pas, M Raffalli, le banquier, M Henry, le maire obèse et M Prévot, l'organiste.
— Bien ! Pour te faire plaisir, je vais organiser ça tes jours à la maison. Ils seront heureux de savoir ce que tu es ! Habille-toi vite ! Nue dessous ! Que ton porte-jarretelle et tes bas.
— Oui Monsieur Bernard, bien sûr !
Elle se rhabille sous le regard de son nouveau maître avant de me rejoindre. Pendant cet échange entre eux, j'avais imposé à Marie-Catherine de me montrer son cul. Je lui avais demandé d'écarter les fesses avec ses mains et j'avais introduit mon index dans son anus pour en apprécier la souplesse. Je me ferais bientôt un plaisir de visiter ce passage avec ma queue. Je ne lui ai pas laissé le temps d'en profiter et je lui ai demandé de se réajuster en entendant Sophie arriver, enfin surtout les rires gras de Bernard.
***
Dans la voiture, je demande à ma femme si elle a aimé cet après-midi.
— Tu n'as pas trouvé Bernard trop lourd ? Avec ces remarques graveleuses !
— Oh non, ça a été, me dit-elle. Il y a eu des jours où il l'était plus.
— Oui c'est vrai, lui dis-je, sans insister pour ne pas paraître trop intrusif.
Quand nous arrivons chez nous, je lui dis que j'ai trop mangé et surtout bu plus que de raison. Je vais me coucher, la laissant ranger ses affaires pour préparer son sac pour aller travailler le lundi.
Je me creuse la tête pour savoir comment faire pour trouver du temps avec Marie-Catherine.
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