jeudi 29 octobre 2020

La Pomme - Corinne

Au fond d'un sac, sous un maillot trempé, une pomme vermillon attendait.

 

Hélène et Corinne sortaient de l'eau après presqu'une heure à enchainer les longueurs, elles commençaient à sentir leurs muscles tirer. Comme tous les dimanches matin, elles laissaient leur mari et enfants pour se retrouver entre copines à la piscine.

— On a bien nagé… J'en ai mal au bras.

— Oui moi aussi mais ça fait du bien.

Bras dessus-dessous, les deux femmes revenait vers les vestiaires pour prendre une douche et se rhabiller avant de rentrer chez elles.

— Il y a beaucoup de monde ce matin, constata Corinne.

— Oui je crains que ne devions nous changer dans la même cabine.

— Bah ! Nous l'avons déjà fait, non ?

— Oui ! répondit Hélène en rigolant. Je me souviens encore de la tête des gens quand nous sommes sorties en rigolant de la cabine.

— ah ! Les gens sont tellement cons… que veux-tu ?

Corinne ouvrit la porte de la dernière cabine libre. Par chance, c'était la cabine pour personnes handicapées, elles auraient de la place pour se retourner.

— Tiens la personne précédente a oublié son sac !

— Nous le poserons à l'accueil en sortant, dit Hélène en prenant le sac.

— Oh ! Regarde ! ajouta-t-elle en voyant la pomme rouler sur le sol et arriver entre les pieds de son amie.

Corinne se pencha pour la ramasser, elle frissonna en la prenant entre ses doigts. Son œil se fit brillant.

— Qu'est-ce qu'il t'arrive ? demanda-t-elle en découvrant une lueur rouge passer dans le regard de Corinne.

— Rien ! J'ai juste eu l'impression d'être piquée.

— Regarde tes mains sont rouges !

— Ça doit venir de la pomme…

— Oui surement ! Maintenant, avec tous les produits chimiques qu'ils rajoutent, ils doivent aussi leur colorer la peau.

— Oui surement ! Tiens regarde !

Hélène prit la pomme des mains de Corinne et ressentit à son tour le frémissement du fruit.

— Elle a l'air goûteuse… Tu crois que je peux croquer pour goûter ?

— Sa propriétaire ne te dira rien et si elle râle, on lui en achètera une.

En souriant Hélène croqua dans le fruit. Aussitôt ses sens se troublèrent, elle ne voyait plus son amie de la même manière. Elle avait devant maintenant une femme désirable. Elle s'approcha d'elle et lui posa les mains sur les hanches. Corinne qui venait de retirer son maillot ne disait rien, elle aussi subjuguée par Hélène. Elle sentait les effluves enivrants du fruit à chaque respiration.

Les deux se regardèrent longuement avant que leurs lèvres ne se soudassent en un long baiser.

Soudain un bruit à l'extérieur de la cabine les fit sursauter et reprendre leurs esprits.

— Qu'avons-nous fait ?

— Je ne sais pas, mais avoue que ce n'était pas désagréable…

Corinne rougit en souriant.

— Oui ! Tu as raison, ce n'était pas désagréable…

Elles finirent de se vêtir et sortirent main dans la main de la piscine. Corinne raccompagna son amie chez elle, mais au moment de se séparer, elles ne purent résister à l'envie de s'embrasser de nouveau. Le contact entre leurs lèvres fut électrique et leur langue se mélangeaient avec passion. Au moment de reprendre leur souffle, Elisabeth proposa à Corinne de rester quelques minutes avec elle.

— Je suis seule, mon mari et mes enfants sont partis faire le marché.

Dans le salon, les deux femmes reprisent par une pulsion qu'elles ne contrôlent plus, s'embrassent, se caressent, se déshabillent. Corinne allongea Hélène sur le canapé, ses lèvres se posèrent sur la peau frémissante de sa compagne. Lentement, elle la couvrait de baisers guidée par les mains qui lui tenait la tête. Tour à tour ce furent les tétons qui furent léchés, mordillés, aspirés. Puis en soupirant, Hélène guida le visage de sa compagne entre ses cuisses. Il ne fallut pas longtemps pour que l'action combiné de la langue et des doigts n'entrainât des râles de plaisir. Corinne jouait avec ses doigts dans le sexe trempé. Hélène en réclamait encore plus. Prise d'une impulsion, sans comprendre pourquoi, Corinne introduisit tous ses doigts puis sa main entière dans la chatte qui s'ouvrait affamée. Elle pouvait voir les jus d'amour de son amie couler sur sa main, entre ses cuisses. Elle se tortillait, sa main puis son bras semblait comme aspirer par ce gouffre qui béait de plus en plus.

— Oh oui ! Encore ! Continue !

La jeune femme se tordait de plaisir sur la main de sa compagne, elle haletait. "Plus fort ! Plus profond !"

A ces mots, Corinne poussa sa main lus profondément. Son bras entrait. La mouille coulait rouge écarlate, elle eut envie de lécher, de goûter ce liquide, hypnotisée par l'odeur qui se dégageait.

Changeant de position, les deux femmes se mirent tête bêche pour se donner mutuellement du plaisir avec leurs mains. Leurs chattes étaient si gourmandes et si souples qu'elles pouvaient maintenant faire aller et venir leurs deux mains réunies. Elles perdirent toute notion de temps et d'espace. Avec leur bouche, leur langue, leurs dents, elles se stimulaient l'une l'autre, les poings serrés entraient et sortaient de ce qui avait été jusque-là le lieu de leurs plaisirs conjugaux. Leurs grognements de plaisirs purs emplissaient la pièce sans discontinuer.

Ce fut dans état que le mari de Corinne les découvrit. Il dut faire appel aux services d'urgence qui leur administra un calmant avant de les conduire à l'hôpital. Elles finirent leur vie sous sédatif car dès que le médicament ne faisait plus son effet, elles se jetaient l'une sur l'autre ou sur toute autre femme qui avait la malchance de se trouver à leur côté.

Une pomme rouge avait roulé sous un thuya dans le jardin.

Le Congrès ou... : Préparation (La Confrérie d'Artémis)

  

J'ouvre la porte de la chambre pensant être enfin tranquille. Mais je sais que n'importe qui peut y entrer puisqu'elle ne se verrouille plus. Je découvre Léa qui m'attend tout sourire, une cravache à la main. Elle s'approche de moi et me regarde nue, avec mes mamelles qui pendent et mon visage couvert de sperme et de bave, les yeux complètement embués de larmes.

— Alors salope ! Je vois que tu es dans un drôle d'état ! dit-elle avec un sourire ironique au bord des lèvres. Mets-toi en position de soumise et raconte-moi ce qui t'es arrivée !

Prenant la pose, je lui décris la séance dans les cuisines et elle insiste pour que je donne des détails sur la manière dont j'ai sucé, combien de temps, le goût de leur jus. Je le lui dis, n'ayant qu'une seule envie, dormir et oublier cette journée de dingue.

Elle écoute sans plus de mots que ses questions puis elle avance sa main sur mon sexe. Elle y enfonce un doigt et me fouille en me fixant. Elle est ravie de me voir trempée après ce traitement.

— Tu es une grosse truie en chaleur pour mouiller en étant traitée ainsi, n'est-ce pas ?

— Oui Léa je suis une grosse truie en chaleur.

Je ne comprends toujours pas ce qui m’arrive. Pourquoi cette excitation alors que je suis torturée !

Elle me fait gémir de plaisir en s'amusant à faire des va-et-vient avec ses doigts puis elle les ôte avant de me faire jouir.

— Apres avoir gouté au sperme des cuistots, goûtes à ta mouille de salope !

Elle me présente ses doigts devant la bouche. Je les lèche gouttant ma mouille, humiliée et surtout frustrée de ne pas avoir joui.

— Je vois que ma grosse salope a envie de jouir, mais ton plaisir ne t'appartient plus sale pute !

Ton corps de grosse chienne nous appartient maintenant. Elle me montre elle aussi les caméras installées dans la chambre.

— Tu vois on te surveille tout le temps, tu ne peux rien faire sans qu'on te voit. Maintenant va te laver grosse vache ! Tu dois être propre pour la suite !

Je me rends dans la salle de bain pour prendre une douche. J'espère y trouver un peu d'intimité mais Léa m'y suit et je sais qu'il n'y a pas de paroi pour me cacher. Elle me montre alors les objectifs braqués vers la douche et la cuvette des toilettes.

— Lave-toi salope !

Elle reste appuyée contre le montant de la porte.

Trop choquée et hébétée pour protester, je commence à faire couler sur mes cheveux et ma peau pour bien retirer toutes les traces sur moi.

Je la vois me regarder pendant que je passe mes mains sur ma chatte et entre mes fesses pour bien nettoyer mon intimité. Je ne peux m'empêcher de regarder cette caméra. "Qui me voit derrière un écran ?" Mais je suis trop épuisée pour chercher la réponse. Je m'essuie sous ses yeux. Elle m'ordonne d'aller pisser en ajoutant que je dois avoir la chatte propre et vide.

— -Oui Léa ! Dis-je en m'asseyant sur la cuvette, me doutant bien que la caméra filme ma chatte poilue, tandis que Léa me demande d'écarter les cuisses davantage pour que l'on me voit bien pisser et m'essuyer.

— Tu ne vois AUCUNE intimité pour la grosse vache !

Je baisse la tête silencieuse, incapable de répondre à ses humiliations successives.

— Va te coucher sur le lit ! Finit-elle par dire.

Je ne m'oppose plus et je ne cherche même plus à imaginer ce qui va suivre. Elle s'approche. Me dominant de toute sa hauteur, elle attrape un de mes poignets et l'attache au montant du lit derrière moi puis elle fait la même chose à l'autre. Je suis attachée, nue, sans défense.

Elle attrape mes chevilles et monte sur le lit en me maintenant les cuisses écartées, comme le ferait un homme pour me baiser.

— C'est bon ! Ils pourront te baiser par le trou qu'ils veulent ainsi ! Et tu ne pourras que les regarder te sauter.

Je ne fais que hocher la tête, docile, soumise.

— Et ils te sauteront sans capote ! Ajoute-t-elle vicieusement.

Je la regarde retrousser sa jupe, retirer son string et monter sur le lit.

— Tu m'excites salope ! Elle s'accroupit au-dessus de moi, un genou de part et d'autre de mon visage, puis elle baisse ses hanches pour y coller sa chatte.

— Lèche-moi salope !

Elle me tient avec les mains fermement en faisant des mouvements de va et vient pour bien étaler sa mouille.

— Tu vas devenir une bonne lécheuse de chatte comme ta copine Barbara avec qui j'ai passé la soirée...

Disant cela, elle se relève et change de position s'accroupissant à nouveau sur mon visage, mais cette fois-ci, je découvre son petit trou au-dessus de moi.

— Ta copine Barbara lèche mieux que toi ! Tu vas devoir t'entraîner, mais pour le moment enfonces ta langue dans mon cul, sale pute !!!

C'est la deuxième fois qu'elle la mentionne ce qui me surprend car elle m'avait dit qu'elle ne pourrait pas se libérer pour ce congrès. Malgré mes efforts pour la satisfaire, je ne peux pas me résoudre à enfoncer ma langue. Je sens alors une douleur atroce dans ma poitrine. Elle vient d'y enfoncer ses ongles. Je la rentre alors dégoutée. Je lèche alors en fonction de la manière dont ses doigts jouent avec mes seins. Elle les utilise comme une télécommande.

— Allez ! Enfonce ta langue dans mon cul, sale pute ! Tu es là pour ça !

Elle est excitée, je la sens mouiller sur mon menton. Puis elle se penche, m'écarte les lèvres, et elle frappe mon clitoris en jouissant.

Elle prend quelques secondes pour récupérer puis elle se lève et me regarde, mon visage souillé par sa mouille.

— Tu lèches bien ! Mais tu devras encore lécher des chattes pour être aussi bonne que ta copine.

— Oui Léa ! Dis-je. Je ferai tout ce que vous voudrez...

— Tu n'as pas le choix de toute façon ! Elle éclate de rire en rajustant sa robe. Maintenant ! Je vais te laisser la nuit ainsi attachée… Et tu vas pouvoir jouir en te faisant baiser comme une chienne. Tu en as envie n'est-ce pas ?

— Oui ! J'ai envie de jouir.

— Je vais quand même laisser une boite de capote à côté du lit au cas où un des mecs aurait des scrupules. Mais ne te fais pas trop d'illusions.

Elle allume la lampe de chevet et me laisse ainsi nue et immobilisée. Au moment de franchir la porte, elle se ravise et elle revient vers moi. Elle sort un marqueur de sa petite sacoche et écris quelque chose sur mon ventre. Elle place un miroir ce qui me permet de découvrir l'inscription "PUTE A BAISER".

Je me retrouve seule, dans cette chambre silencieuse, sombre mais dont la porte est entrouverte. Je me rappelle ce qui s'est passé dans les cuisines, il n'y a pas si longtemps que cela. Je me demande ce que Barbara va penser de moi, mais après les caresses de Léa, je suis si excitée que je ferai n'importe quoi pour me soulager. Je perds la notion du temps, solitaire, le sommeil commence à me gagner malgré le fait de savoir que je suis offerte à celui ou ceux qui entreront et voudront me sauter.

mercredi 28 octobre 2020

Le Manoir aux Fleurs -01- Mystérieux Rendez-Vous

 

 

A vingt-trois ans, Viviane était un peu anxieuse. C'était le début d'une grande aventure qui commençait pour elle. Brillante étudiante, elle venait de décrocher son agrégation de lettres modernes et elle avait reçu son affectation dans un prestigieux lycée d'une petite ville en bord de mer.

Elle profitait des vacances d'été pour chercher un logement. N'ayant pas encore commencé à travailler, et malgré la preuve qu'elle serait en poste dès la rentrée dans l'établissement le mieux coté de la cité, les loueurs faisaient grise mine quand elle se présentait. Les modestes moyens de ses parents ne leur permettaient pas d'apporter une garantie suffisante en raison des prix pratiqués dans cette station balnéaire réputée.

Elle commençait à désespérer car elle se voyait mal commencer l'année en résidant dans un mobil-home d'un camping avec la mauvaise saison qui approchait à grand pas. Une de ses futures collègues qui l'accompagnait dans sa quête lui parla d'un homme un peu excentrique, d'un âge indéfinissable possédant un manoir dominant la ville. Il était très solitaire, même si on rapportait qu'il organisait régulièrement des soirées privées dont les invités étaient triés sur le volet. On apercevait alors un discret ballet de berlines luxueuses arrivant de partout. Ses hôtes restaient quelques jours et repartaient aussi discrètement qu'ils étaient arrivés.

— Je sais qu'il recherche une personne pour l'aider dans certaines tâches, tu verras c'est un homme très cultivé et aussi très charmant.

— Mais ! Je travaille…

— Oui ! Mais avec tes horaires, tu as beaucoup de temps libre.

— Oui bien sûr ! Mais il va me falloir préparer les cours, corriger les copies…

— Je suis d'accord avec toi, mais tu ne vas pas faire que cela… Je le connais bien, je l'ai rencontré lors de conférences sur l'histoire de la ville, il y maintenant près de dix ans et je suis toujours en contact avec lui, il me donne beaucoup de conseils pour mes cours d'histoire, une encyclopédie ambulante.

Elle ne raconta pas à sa nouvelle collègue qu’elle le côtoyait encore car elle était la maîtresse d’un de ses assistants.

— D'accord ! Je veux bien lui demander s'il peut, me louer une chambre pour quelques semaines.

— Marie lui donna les coordonnées de cet homme afin qu'elle puisse l'appeler.

— Laisse un message sur son répondeur, je n'ai jamais réussi à l'avoir directement. Mais attends-toi à ce qu'il te rappelle très tard dans la soirée.

— Pas de souci ! Je suis plutôt du genre couche-tard.

Les deux femmes se séparèrent et Viviane se permit de traîner un peu dans le centre-ville avant de rentrer afin de se familiariser avec son atmosphère qui la changeait de celle de la mégapole où elle avait passé sa jeunesse. Elle regagna son mobil-home tard dans la soirée après avoir profité du coucher de soleil sur le port.

Il était presque minuit lorsque son téléphone sonna, c'est le Professeur Van Dyck qui acceptait de la recevoir et il lui fixait un rendez-vous pour le lendemain soir pour neuf heure et demi en lui recommandant d'être ponctuelle. Elle fut étonnée de l'heure tardive et se demandait ce qui pouvait motiver un homme seul à recevoir une jeune femme à ce moment de la journée. Mais ce qui la troublait le plus, ce n'était pas l'horaire mais la voix chaude et envoûtante qui lui avait parlé. Elle essayait d'imaginer le personnage qui se cachait ainsi, un seigneur de la nuit. Elle se souvenait de ces romans fantastiques qui la faisaient rêver adolescente, ces créatures nocturnes semi-humaines, vampires, loups-garous, démons et autres sorciers ou nécromanciens. Revenant à la réalité, elle rigola d'avoir pensé cela en se disant :"En fait ! Ce doit être un simple noctambule."

 

A l'heure prévue, elle arriva devant la propriété, elle sonna à la grille imposante qui s'ouvrit en grinçant après plusieurs minutes d'attente la porte. En s'approchant doucement, elle découvrait la demeure plongée dans le noir hormis une lumière diaphane, indiquant que la porte d'entrée était ouverte. Elle s'avançait lentement, hésitait à entrer, intriguée. Une voix grave tire alors notre héroïne de sa torpeur. Elle franchit le seuil, elle écarta de son visage quelques insectes qui ressemblaient à des hannetons. Elle remarqua à peine la poudre bleuâtre qui l'enveloppait et elle pénétra dans un salon dans lequel se trouvait une cheminée allumée ce qui paraissait bizarre en cette saison bien agréable. Une odeur lui assaillit les narines. Une puissante odeur de musc, celle d'un homme mur, elle fut troublée une nouvelle fois. La voix grave résonna encore et elle sursauta.

— Alors jeune fille ! Vous rêvassez ! Je ne sais ce qu'il m'a pris d'accepter ce rendez-vous. Encore une tête de linotte sans cervelle !

La jeune enseignante piqua un fard sous ces insinuations, elle, fraîchement diplômée. Sa respiration s'accéléra, elle se prépara à répondre sèchement. Mais un autre sentiment la parcourut. Le feu lui montait aux joues et qui lui chauffait aussi le bas ventre. Ce ton, cette odeur lui rappelaient ce maître de conférences qui lui avait fait connaître des émotions similaires et intimes qu'elle avait tenues secrètes. Mais ne voulant pas rater cette occasion de trouver un logement, elle se retint.

— Sachez Monsieur ! Que je ne suis pas une de ses jeunes pimbêches qui se croient tout permis ! Je respecterai les conditions que vous m'indiquerez pour pouvoir bénéficier de ce logement correspondant à mes revenus.

— Vraiment ! répondit l'homme qu'elle avait entendu sans le voir car il était assis de dos sur un fauteuil haut face à la cheminée.

— Oui monsieur ! J'ai besoin de ce logement.

— Je comprends, mais permettez-moi une question.

— Oui ! Répond-elle timidement.

— Indiquez-moi de qui Dante, dit-il être l'envoyé lorsqu'il rencontre Virgile aux enfers ?

— De Béatrice son aimée ! La réponse fusa si vite que la jeune diplômée en fut presque gênée.

— Bien une lettrée ! Un tant soit peu !

La jeune femme souffla intérieurement, soulagée. Il s'ensuivit un jeu de question réponse portant sur les grandes œuvres de la littérature depuis Don Quichotte, jusqu'à La Recherche du Temps Perdu en passant par les œuvres moins connues de Cyrano de Bergerac. Enfin le Comte Van Dyck prononça la phrase qui libéra la jeune femme.

— J'accepte de vous louer cette chambre…

— Merci, Monsieur ! ne put-elle s'empêcher de l'interrompre tellement elle était contente.

Cela ne sembla pas offusquer l'homme toujours assis dans son fauteuil et dont elle n'avait toujours pas vu le visage, il reprit.

— Mademoiselle ! Sachez que je serai très strict dans mes conditions. Je vous les communiquerai sous pli dans la semaine. Mais j'ai à faire pour ce soir et je vous prie de bien vouloir sortir.

— Merci monsieur. Je ferai en sorte d'être à la hauteur.

— Allez ! Maintenant sortez ! Je ne jugerai que sur pièce ! On m'attend !

A nouveau, ce ton de voix la fit fondre intérieurement. Les nœuds qu'elle avait à l'estomac étaient descendus d'un niveau. Elle était tellement heureuse et le stress ressenti s'était mue en excitation à l'idée de pouvoir résoudre son problème de logement. Mais quelles pourraient être ces conditions si strictes annoncées ?

Le professeur Van Dyck était troublé, quelque chose chez cette jeune femme lui semblait étrange, en plus de son érudition, elle ne ressemblait pas aux autres jeunes personnes à qui il avait proposé cette chambre. En dépit de ses pouvoirs de discernement, il n'avait pas pu trouver la faille qui lui aurait permis d'imposer son autorité. Elle ne semblait pas si réelle qu'elle le paraissait. Pensif, il la regardait traverser le parc pour se diriger vers la grille.

Elle redescendit vers la ville sereine et détendue même si la forme de l'entretien avait été très particulière. A aucun moment, elle n'avait vu l'homme bouger dans le fauteuil. Elle avait deviné en contre-jour une chevelure poivre et sel et encore elle n'en était même plus certaine. En y réfléchissant, il lui semblait que cette voix provenait du fauteuil pendant leur court dialogue mais maintenant, elle se rendait compte qu'elle avait été littéralement enveloppée par elle. Comme si elle l'avait perçue directement dans son esprit. Décidément le mystère autour de ce Professeur Van Dyck augmentait. Plongée dans ses pensées, elle ne s'était pas rendu compte qu'une voiture s'était approchée d'elle dans la descente.

— Viviane veux-tu que je te raccompagne chez toi ? Elle sursaute et reconnait le véhicule de sa future collègue et déjà amie.

— Oh oui ! Avec plaisir. La nuit est tombée ? Je n'ai pourtant pas eu l'impression que mon rendez-vous ait duré aussi longtemps.

— Oui c'est le problème quand on rencontre le Professeur, le temps file de manière étrange. Alors, il t'héberge ?

— Oui ! Enfin je pense ! Il m'a dit qu'il ferait parvenir une liste de conditions à remplir.

Songeuse, son amie ne répondit rien et aborda d'autres sujets de discussion plus futiles.

L'angoisse de ne pas trouver de logement, disparue. Lla jeune femme se sentait fatiguée. Elle se coucha et sans réfléchir ni comprendre pourquoi, elle s'allongea nue sous sa couette, une chose qu'elle ne faisait jamais lorsqu'elle dormait seule. Morphée la rattrapa rapidement et elle s'endormit. Elle fit alors un rêve étrange.

"Elle était debout nue au milieu du salon. Elle faisait face à la cheminée. Elle était seule… Soudain sans aucun signe annonciateur, des mains se posèrent sur ses hanches. Elle sentit une présence derrière elle. Lentement, elle se retourna et découvrit un homme qui la dominait de sa stature. Elle avait le visage au niveau d'une poitrine couverte de poils grisonnants, elle voulait lever les yeux mais geste de l'homme lui fit comprendre de ne pas chercher à le regarder. Elle voulait caresser ce corps musculeux. Les mains remontaient de ses hanches vers sa poitrine, elles lui soupesaient les seins, les doigts jouent avec les tétons. Elle se sentait fondre.

D'un geste ferme, il lui fit comprendre qu'il désirait qu'elle s'agenouillât. Maintenant, elle découvrait un sexe devant ses yeux. Une main approchait son visage de ce membre. Elle savait ce qu'elle devait faire. Elle le prit entre ses lèvres. La vigueur de l'homme se réveillait et après quelques minutes de cette caresse buccale, il la releva et lui demanda de se tourner, de se mettre à genou sur le fauteuil face au dossier. Il lui écartait les cuisses et elle sentit le vit entre ses fesses. Lentement, le gland explorait l'espace entre ses cuisses et se présenta devant la grotte d'amour prête à l'accueillir. Il entra doucement en elle et commença à aller et venir. Elle se laissa aller et son corps réagissait. Les mains lui pétrissaient les seins, elle sentait la puissance de l'homme dans son dos et en elle. Elle savait qu'elle ne pourrait pas retenir le plaisir qui monte en elle.

Traversée par un orgasme fulgurant, elle jouit en criant en même temps qu'elle sentit l'homme se répandre en elle."

Un rayon de soleil vint lui chatouiller le visage, elle se réveilla luisante de sueur. Elle se dressa dans son lit et regarda partout autour d'elle. Elle avait l'impression de sentir du sperme s'écouler entre ses cuisses.

— Quel rêve ! C'était si réel !

Elle ne savait pas que l’influence du Comte avait déjà commencé à faire son effet sur elle.

Encore sous le choc, elle se rendit dans la salle de bain pour prendre une douche et se calmer un peu avant de prendre son petit déjeuner. Elle avait une journée chargée, elle devait se rendre dans son futur lycée pour y rencontrer la directrice et ensuite Marie lui avait promis de lui faire visiter quelques sites historiques de la région. "Profitons des quelques jours de congés qu'il nous reste !" Lui avait-elle dit la veille en la laissant devant l'entrée du camping.

vendredi 9 octobre 2020

Le Congrès ou ... : Déchéance ( La Confrérie d'Artémis)

 

Au petit matin lorsque la sonnerie du réveil retentit, j'émerge doucement du sommeil. Mon corps me rappelle la soirée passée. Je me lève et me rends dans la salle de bain pour prendre une douche rapide avant de me préparer pour le petit-déjeuner. Je sors nue dans la chambre et je choisis un jean et une tunique que j'enfile sur un string et un soutien-gorge de dentelle rouge.

Je ne sais pas comment je vais réagir devant Monsieur Moreau mais ce dont je suis sûre c’est que j’espère lui plaire encore.

Je finis de me préparer en me maquillant légèrement, un léger rose à lèvres et un peu de mascara.

Lorsque j'arrive dans la salle du restaurant, je cherche Monsieur Moreau du regard. Il ne se manifeste pas. Je suis un peu déçue mais je me dis qu'avec sa fonction, il doit être occupé à d'autres taches.

En attendant le début des conférences, j'erre dans le hall saluant rapidement quelques collègues mais l'amie avec qui je participe à ce genre d'évènement n'a pas pu venir cette année. Elle est en plein divorce et voulait se consacrer à préparer son dossier.

J'écoute d'une oreille distraite les orateurs, mon esprit tourné vers le directeur, je serre mes cuisses en y repensant. Le souvenir de cette nuit m’obsède et m’excite malgré moi. Tout mon corps est sensible et frissonnant. C'est avec l'espoir de le croiser que je sors de l'amphithéâtre au moment de la pause-café.

Alors que je suis en train d'attendre pour avoir mon café, je le vois s'approcher de nous. Je lui souris dans l’espoir de capter son attention et aussi pour lui indiquer que je suis heureuse de le retrouver malgré la brutalité dont il a fait preuve à mon égard. Il me regarde furtivement mais s'arrête pour saluer beaucoup de monde et cette fois-ci, il ne néglige pas les femmes. J’en suis jalouse. Je cherche son regard mais il m'ignore. Je bouillonne de rage et de déception. "Il s'est juste servi de moi pour soulager une envie bestiale." Me dis-je. Je m'isole un peu pour calmer ma frustration.

Alors que la pause est sur le point de se terminer, je le vois enfin s'approcher et venir me saluer. Ses yeux me transpercent, il n'a pas besoin de deviner comment je suis, il me connaît déjà parfaitement. Il sait du moins l’essentiel pour le moment, c’est à dire que je suis prête à m’offrir de nouveau à lui, que je suis dans l’attente de jouir comme j’ai joui cette nuit, prête à tout accepter pour cette jouissance-là. D'un regard, il m'intime l'ordre de le suivre dans une pièce voisine. Je n'hésite pas et dès que la porte est fermée, il me demande :

— Te souviens-tu de ce que tu m'as demandé hier soir ?

Le cerveau embrumé et essayant de me souvenir de ce que j'ai pu demander, je mets du temps à répondre.

— Tu m'as demandé de t'apprendre à sucer, alors je vais commencer !

— Oui ! C'est vrai !

Je n'ose pas lui dire que j'avais oublié car ce n’est pas le moment que j’avais préféré. Il m'appuie alors sur la tête pour que je m'agenouille devant lui.

— Suce-moi ! Salope ! dit-il en ouvrant son pantalon

Je suis honteuse de m’entendre traitée de salope, mais en même temps il a raison, je suis avide de sexe, j’en veux, j’en réclame. C’est moi qui le cherchais ce matin, qui l’espérais. J’aurais pu partir, trouver un prétexte pour quitter le congrès et fuir cet homme qui m’a humiliée et brutalisée. Mais au lieu de cela je suis restée, impatiente de le retrouver.

J’accepte donc d’être traitée de cette façon si humiliante.

Je prends alors le sexe qui apparaît devant mon visage entre mes lèvres. Tandis que je commence à sucer, j'entends les autres congressistes parler bruyamment de l'autre côté de la porte. Le décalage entre ce qui se passe à côté et ce que je suis en train de vivre me paraît irréel. Tout est allé si vite. Hier matin j’étais une femme, ce matin je suis une salope en train de sucer un homme que je connais à peine. Les autres ne savent pas ce qui se passe. Moi-même je peine à le réaliser.

A ce moment-là Je n’ai déjà plus la force ni l’envie de m’opposer à sa volonté. Il pose alors ses mains sur ma tête et pousse pour que ma bouche prenne son sexe entièrement. Je hoquette lorsque mon nez est plaqué contre son ventre. Il me maintient fermement et je ne peux pas reculer. Je m'étouffe, j'ai envie de vomir. Il relâche la pression et sort de ma bouche ce qui me permet de respirer un peu. Un filet de bave relie mes lèvres à son gland.

— Voilà comment tu dois sucer ! Compris salope ?

Et il me plaque de nouveau le visage, son sexe au fond de ma gorge. Je hoche la tête comme je peux, avec des hoquets.

Puis, il se retire et cette fois il me baise la bouche par de grands coups de reins. Il tient ma tête dans ses deux mains et me bourre la bouche comme si c'était une chatte. Je ne peux que subir.

Je sens sa bite qui vibre et je comprends qu'il est très excité. Je bave sur mon haut. Il accélère et jouis dans ma bouche. Mais il ne s'enfonce pas entièrement, de sorte que son sperme gicle dans ma bouche et non directement dans mon gosier. Je ne peux pas reculer, il m'en empêche. Il me fixe tout en jouissant.

— Avale tout !

Je déglutis du mieux possible mais il y a un mélange de bave et de sperme qui coule sur mon menton et sur mon haut. Monsieur Moreau me laisse là à genoux, hébétée. Je le vois sortir de la pièce sans me regarder.

Je suis choquée par que je viens de subir alors que j'entends le rappel pour que nous retournions dans la salle.

Cette fois je n’ai eu aucun plaisir et aucune considération, aucune compensation à l’abus qu’il m’a infligé.

Je me sens violée, dépitée et frustrée en même temps.

Je m'essuie le visage comme je peux avec mes doigts et c'est dans un état second que je sors de la pièce voulant me rendre aux toilettes. Je croise alors le regard de trois femmes qui me regardent hautainement, méprisantes comme si elles savaient ce que je viens de faire. Je les ignore et me réinstalle à ma place dans la salle de conférence.

Maintenant que je me suis remise de ce qui vient de se passer je suis de nouveau dans l’envie de sexe. Cette envie m'obsède.

Assise au fond de la salle, je réalise que ma culotte est trempée.

Après coup j’ai même le sentiment d’avoir aimé cette fellation forcée. Je n’étais jamais allée aussi loin avec mon mari, qui se contente de peu finalement. Et l’autorité de Monsieur Moreau me transporte. Lorsqu'il me regarde, me parle, me touche, Je suis exaltée. Je commence à apprécier ce qui m'arrive et la manière dont cet homme me traite. J’espère l’avoir satisfait ce matin malgré mon inexpérience pour qu’il ne lui vienne pas l’envie de se débarrasser de moi.

Lorsque la pause-déjeuner arrive, je me remarque qu'il est en pleine discussions à sa table avec ses invités. Je réussis à trouver une place non loin de la sienne, je tente d'attirer son attention en lui souriant mais il m'ignore superbement. Je me sens oubliée, délaissée mais soudain mon téléphone vibre "Ecarte tes cuisses de soumise". Je relève la tête et je sens son regard sur moi. Enfin il m’accorde un peu d’attention. Je me redresse en écartant les cuisses en espérant qu'il me récompense de son approbation, cependant il continue de faire comme si je n'étais pas là. Tout le temps du repas, je guette les vibrations de mon téléphone. Je les espère. Et de nouveau, un message. "Va aux WC pour ôter ta culotte et laisse-la en évidence dans les toilettes hommes". Je m'excuse auprès de ma voisine de table pour aller faire ce qui m'est demandé. Je ne dois surtout pas le décevoir sinon je risque de le perdre.

Ce n'est pas si simple étant vêtue d'un jean, je suis obligée de le retirer pour ôter cette culotte de dentelle rouge. En revenant m'assoir, je sens la fermeture éclair frotter sur mon sexe, ce qui me trouble. Je remarque alors qu'il revient des toilettes avec un bout de tissu rouge dépassant de la poche de son pantalon. Ce ne peut être que ma culotte. Je baisse la tête rouge de honte quand il me regarde brièvement.

Je reçois un ordre bien plus explicite "Passes ta langue sur tes lèvres en me fixant, comme une chienne en chaleur". En m'exécutant, je ne peux pas manquer les regards de certaines personnes assise sa table. Je sais que ce que je suis en train de faire dépasse les convenances et j’ai conscience que je pourrais être jugée de perverse par la majorité des personnes ici présentes. Cette pensée est effroyable. En même temps je ne peux pas prendre le risque de désobéir à celui dont j’espère encore plus de plaisir. Maintenant que j’avais goûté au paroxysme de la jouissance je n’étais pas prête à y renoncer.

Puis un ultime message. "Rejoins-moi dans ta chambre dans 5 mn !"

Je regagne ma chambre, il est déjà là. Il doit avoir un double de la clé. Je referme la porte derrière moi. Sans un mot, il glisse sa main dans mon jean et je sens ses doigts fouiller ma chatte. J'écarte mes cuisses pour lui faciliter la tâche.

— Mains sur la tête ! me dit-il sèchement. Je prends la pose demandée sans réfléchir à l’humiliation qu’elle représente, et il s'essuie ses doigts sur ma joue. Je frissonne de trouble.

— A poil ! Salope !

Alors que je me déshabille sans un mot, la porte s'ouvre et une jeune de femme d'environs trente ans, brune, fine, habillée en jupe droite, chemisier, talons aiguilles entre. Elle vient à côté de moi.

Que fait-elle là ? Je n’ai imaginé aucun scénario en dehors du directeur et de moi-même ! Je n’aurai jamais pu penser une chose pareille.

— Léa ! Voilà la grosse truie !

Elle me fixe, je la sens hautaine, méprisante à mon égard.

— Mains sur la tête ! dit-il sèchement car je viens de masquer ma nudité avec mes mains. Je suis très gênée devant cette femme. Le sourire sadique de Léa m'effraie un peu.

— Pour être grosse ! C'est une grosse vache en effet ! dit-elle en me regardant de bas en haut

Je suis maintenant glacée de honte et de peur. Je me dis que je fais un cauchemar. Cette femme va provoquer une accélération dans ma déchéance.

Elle regarde mes mamelles, elle les malaxe puis elle les soulève haut pour les laisser retomber toutes seules ce qui me fait grimacer. Je ne dis rien humiliée.

Elle regarde mon tourmenteur, comment avez-vous pu trouver ses trous ? dit-elle avec ironie.

— Je parie qu'elle mouille cette pute ! Ecarte les lèvres de ta chatte de grosse salope et montre-moi ! ajoute-t-elle sèchement.

Elle regarde ma fente ouverte et dégoulinante. C’est vrai, l’humiliation et la douleur provoquent chez moi une excitation que je ne contrôle pas. Je me liquéfie sous la menace et la peur. Ma tête et mon corps se dissocient. Ma tête refuse mais mon corps trahit mon plaisir.

— On a trouvé une sacrée pute !

Elle passe derrière moi pour venir voir mon cul qu'elle pelote et écarte mes fesses.

— Hier encore, elle était encore vierge de là !

Elle m'ordonne de me pencher en avant, ce que je fais sans protester. Cette femme est plus sadique et dangereuse encore que le directeur.

— J'aimerais bien lui déchirer son cul à cette grognasse, dit-elle, tout en touchant ma rondelle encore serrée.

— Tu auras tout le temps de lui casser le cul à cette pute ! Pour le moment tu vas regrouper toutes ces affaires dans sa valise.

Elle laisse mon cul et Monsieur Moreau m'ordonne de reprendre la position de soumise, mains sur la tête, cuisses écartées. Je m’exécute car je ne sais pas ce que je pourrais faire pour me soustraire à son autorité. L’absurdité de mon dérapage m’apparait comme une évidence maintenant. Je comprends que je suis tombée dans un piège. Je n’ai rien soupçonné de ce guet-apens. Je me sens si honteuse et si coupable de ma naïveté.

Immobile et impuissante, je regarde Léa remplir ma valise. Inquiète, je n'ose pas demander ce qu'elle va en faire. Elle regroupe mes habits, à chaque fois qu'elle en prend, elle a un air de dégout, strings, culottes et soutiens gorges beaucoup trop grand pour elle. Il ne reste plus rien dans mon armoire, je ne comprends pas ce qui se passe. Je vis un cauchemar.

— Laisse-lui juste sa brosse à dents à cette truie !

Elle enlève tout. Ma chambre est vide.

— Elle n'a plus besoin de ses pilules ni du reste ! dit-il en me fixant.

— Et dans son sac à mains qu'y a-t-il ?

Léa le retourne sur le lit, mon agenda, téléphone, papier, carte bancaire, serviette hygiénique, tout se répand.

— Prends tout ! Laisse-lui juste sa carte pour ouvrir la porte de sa chambre !

— Envoie un message à son mari ! Dis-lui que son portable à des soucis et qu'elle ne pourra plus s'en servir.

Je suis alors saisie de panique. Je ne suis désormais plus rien entre leurs mains. Personne ne pourra venir m’arracher de leurs griffes. Ma vie est sur le point d’être anéantie. Je pense à mon mari, mes enfants.

Je suis toujours mains sur la tête. Léa vient, elle me retire mon alliance, mes boucles d'oreilles et la chaîne que je porte autour du cou.

Je rentre encore un peu plus dans la stupéfaction et le dépouillement de tout ce qui fait ma vie et mon identité de femme.

Monsieur Moreau s'approche alors de moi et prend mon visage dans sa main.

— Tu vois maintenant ! Tu m'appartiens ! Tu ne peux plus rien faire de toi même !!! Je vais faire de toi mon esclave, ma chienne docile !

A ces mots je sens mes jambes se dérober sous moi. La terreur déforme mon visage. Je suis perdue, déchue. Je ne suis plus rien... je suis anéantie.

Léa sort alors une jupe et un haut du sac qu'elle avait avec elle en arrivant.

— Voilà ta tenue sale pute !

— Allez ! Habille-toi ! Salope ! Le séminaire va reprendre.

J'enfile la jupe en jean courte et serrée qui couvre à peine mes fesses et le haut trop petit hyper moulant dévoile mon gros ventre.

Je suis ridicule, grotesque, écœurante. Je suis dépossédée de toute dignité.

— Léa, vous aviez envie de quelque chose tout à l'heure, non ?Je la vois sourire d'une manière sadique

— C'est notre grosse pute qui va nous le rappeler ! dit-elle en s'approchant

Dans un état second, je réussis à lui demander de me déchirer le cul comme elle en a envie, en tremblant, effrayée.

Je vois Léa tout sourire qui sort un gode ceinture du sac. Elle se met nue et je la vois toute belle, sublime.

— Tu vois le corps d'une jolie femme ! dit-elle, renforçant ainsi sa supériorité sur moi.

— Oui Madame ! dit je de façon automatique.

Elle me montre un gode qui sera fiché dans sa chatte et des poils qui viendront lui caresser le clitoris.

— Mais tu vois ! Pour que je me fasse du bien, il va falloir que tu aies tout cela dans ton gros cul de putain.

Elle me montre un gode noir, large et long. Sa taille est effrayante.

— Donc oui ! dit-elle. Je vais te déchirer le cul pour me faire jouir !

Puis elle s'accroche le gode autour de la taille et me demande de me mettre à quatre pattes sur le lit. Dans cette position, la jupe remonte sur mes fesses.

— Relève ton haut ! Je veux voir tes mamelles pendre.

Je le fais dans un profond sentiment d’anéantissement de mon amour propre et pour achever de me confronter à ma dégradation Monsieur Moreau prend quelques clichés.

— Léa ! Le séminaire reprend dans vingt minutes.

Elle tire mes cheveux en se positionnant derrière moi.

— Regarde ton maitre, montre-lui ton visage pendant que je vais te déchirer le cul !... Ça me laisse le temps de jouir et de lui déchirer le cul mais je n'ai pas le temps de le préparer, dit-elle excitée.

Elle me tient par les hanches à deux mains et positionne le gland sur ma rondelle. Elle va devoir forcer pour me pénétrer. Je suis en panique mais je ne le montre pas par peur de leur réaction.

— Vas-y ! Dépêche-toi Léa ! Déchire-lui son cul ! De toute façon, il faut qu'elle s'y habitue

Aussitôt elle force mon cul, je hurle de douleur. Cela l'excite encore plus.

Elle tire sur mes hanches, elle pousse le gode qui viole mon cul serré. Elle ne cherche pas à m'épargner. Elle veut enfoncer le gode entièrement dans mon cul pour que le petit gode la pénètre et que les poils lui caressent le clitoris.

L'appareil photo crépite pendant que je hurle de douleur, le cul entièrement rempli. J'entends Léa commencer à gémir. Son ventre touche mes fesses, elle y est entièrement enfoncée et commence des mouvements rotatifs pour se branler le clitoris puis enchaine par de grands coups pour se défoncer la chatte. Elle pense à son plaisir, ma déchéance, ma douleur l'excite. Elle me défonce violemment pour se faire jouir tout en me claquant la croupe qui rougit. Elle râle et gémit de plaisir puis accélère en me donnant de grands coups de rein. Elle reste plaquée pour être remplie et pour jouir du clitoris aussi puis elle ressort.

— Tu l'as bien trouée cette salope ! Elle a bien morflé ! Jubile Monsieur Moreau.

Hébétée, je les entends dire que le séminaire reprend. Je me relève avec difficulté et réajuste ma jupe trop courte. Ils sourient amusés de ma honte.

Je sors de la chambre en ayant le cul complètement déchiré. Je ne pense qu'à lui lorsque je sens le regard dédaigneux d'un couple de vieux que je croise dans le couloir. Moi, la gentille et effacée mère de famille du début de séminaire je dois apparaitre comme une grosse femme vulgaire. De plus je marche mal à cause de ce que je viens de subir.

Je me sens encore plus humiliée et honteuse en imaginant ce que les autres peuvent penser de moi en me voyant ainsi vêtue. Les larmes aux yeux, l'anus endolori, je regagne ma place au fond de la salle J'ai l'impression d'être le point de mire de toute le monde. Je m'assieds à côté de ma collègue rousse.

— Pourquoi t'es-tu changée ?

— J'ai eu un problème avec mes vêtements ce midi.

Elle me sourit et tente de me consoler quand je lui dis que ma chambre a été visitée et que je n'ai plus rien sauf cette tenue

— Vas voir le directeur, me conseille-t-elle gentiment sans pouvoir se douter de sa monstrueuse perversité.

Oui je le ferai à la pause. J‘ai envie de tout lui dire mais ma honte m’en empêche. Comment pourrais-je me justifier de cette situation ? Je pense que c'est de ma faute. C’est moi qui ai accepté, qui ai cherché même l’attention du directeur.

Ma jupe courte remonte haut sur mes cuisses et je ne peux rien faire pour le cacher. Je n'arrive pas à me concentrer sur la réunion et lorsque la pause arrive, je sors sous le regard moqueur des autres. Je m'éloigne alors un peu du groupe pour rester seule quand Léa en tailleur strict passe à côté de moi et me murmure.

— Alors pas trop mal au cul, salope ?

— Un peu, Madame ! Lui dis-je en baissant la tête.

—Monsieur le directeur veut te voir. Il est de l'autre côté de la salle, ajoute-t-elle plus fort.

Ma voisine de place qui a entendu me sourit comme pour me dire, ça va s'arranger ! Si elle savait !

— Merci ! Je vais le voir.

Pour le rejoindre, je suis obligée de traverser la foule des congressistes et je peux entendre des murmures : vulgaire… salope… pute… grosse… la honte de notre métier…

Je reste de marbre et je découvre Monsieur Moreau debout près d'un pilier. Il me demande de me mettre derrière le pilier face à la salle, mains sur la tête, cuisses écartées.

— En position de soumise ! ajoute-t-il.

Effrayée à l'idée que quelqu'un s'éloigne d'un buffet pour une quelconque raison, je prends malgré tout la pose exigée. Ma jupe serrée et trop courte remonte aussitôt dévoilant ma toison et mes fesses. Derrière moi, Léa soulève mon haut pour offrir mes seins à la vue de Monsieur Moreau qui avance sa main vers mon sexe ainsi offert dans lequel il plonge deux doigts me faisant grimacer.

— Elle ne mouille pas la salope !

— Pas grave ! L'important c'est qu'elle nous obéisse ! Regarde çà trainée ! me lance la jeune femme sarcastiquement.

Le directeur me montre alors son téléphone où je découvre des vidéos prises la veille dans sa suite. On me voit demander d'être baisée, sur le dos en train de jouir. A quatre pattes suppliant d'être enculée. Je reste sans voix n'ayant même pas réalisée qu'il ne me caressait plus.

— Si tu t'avises de ne pas nous obéir, ton mari, ta famille, tes clients recevront ces petits films. Compris Salope ?

— Oui Monsieur ! J'ai compris ! Répondis-je alors que derrière moi, j'entends les voix des femmes, mes consœurs qui rigolent, boivent ignorant ce qui se passe à quelques mètres d'elles.

Si elles savaient. Choquée, hébétée par ce que je viens de voir, je n'ai pas bougé gardant mes cuisses écartées.

Léa filme ma réponse avec son portable et me demande.

— Vous savez à qui vous appartenez ?

Humiliée, les larmes aux yeux, je lui réponds : oui je sais à qui j'appartiens.

— Votre nom, votre prénom et dites que vous appartenez à votre maitre.

— Je m'appelle Bénédicte Duval, et j'appartiens à mon maitre.

— Qu'a-t-il le droit de faire de vous et sur vous ?

— Il a le droit de faire tout ce qu'il veut, finis-je de dire complétement abattue.

— Voilà une bonne réponse !

Je le vois rigoler vicieusement tandis que Léa inscrit sur mon ventre au marqueur noir "SOUMISE".

Je me sens maintenant définitivement perdue, anéantie. Je ne peux plus revenir en arrière. Je ne peux pas leur échapper sous peine d’être dénoncée à mon mari et de subir son opprobre.

J'espère être libérée à la fin de ce séminaire si je suis obéissante.

Je ne me sens plus une personne digne de ce nom. Je ne suis plus qu’un jouet offert à leur jouissance. Je suis obligée d’obéir sans réfléchir pour ne pas devenir totalement folle. Mon esprit est en flottement. Je leur laisse mon corps désormais conditionné pour être en perpétuelle excitation sous la menace et la douleur.

Il sort alors de sa poche un œuf vibrant qu'il enfonce dans ma chatte mouillée maintenant. Aussitôt l'œuf est gobé par ma fente et je le vois presser le bouton d'une télécommande ce qui déclenche les vibrations de l'objet qui est en moi.

— Tu vas aller en réunion ainsi équipée... et je guiderai, ou bien Léa, l'œuf à distance bien sûr !

Et pour me prouver ses dires, il enclenche la vitesse supérieure. Je pousse un gémissement tandis que Léa ne cesse de me prendre en photos se délectant avec son complice de ma déchéance.

— Tu as déjà joui en silence ? Tu sais que tu vas devoir te contrôler pendant ces deux heures qui vont te paraitre interminables.

Non, je n'ai jamais joui en silence. Je suis affolée en sentant de nouveau les vibrations en moi. Je respire profondément avec l'envie irrépressible de serrer mes cuisses.

— La grosse vache va avoir du mal à se retenir, dit Léa de manière humiliante.

— ...et pourtant il le faudra bien, dit mon tourmenteur tout en baissant la vitesse au minimum.

— Elle sera prête à tout pour jouir après ce petit entraînement, ajoute-t-il en prenant mes seins dans ses mains et en les vrillant.

Alors que je lui réponds "Oui Maitre", il arrête l'œuf ce qui me permet de reprendre un peu contenance, il m'annonce la reprise du séminaire et me laisse en plan en se fondant au milieu des gens. Je me réajuste comme je peux et me dirige vers la salle. Alors que je suis au milieu des collègues, j'entends Léa me murmurer, la prochaine réunion va être longue avec ça dans la chatte. Je ne peux ignorer l'œuf en moi surtout quand je ressens à nouveau les vibrations.

Tentant de masquer mon trouble le plus possible, je reprends ma place.

Quelques minutes plus tard, je l'aperçois venir s'installer au bout de la rangée où je suis assise. Elle me fixe en jouant avec la télécommande. Régulièrement, les vibrations montent et descendent. Elle me regarde, ajustant la vitesse à mes réactions. Je me pince les lèvres pour me retenir de gémir en serrant mes cuisses. Je dois devenir rouge car ma voisine me demande si tout bien.

— Oui ! Oui ! J'ai juste quelques bouffées de chaleur.

Je tourne la tête vers Léa et je réussis à lire sur ses lèvres : "Je te fais jouir quand je veux. Salope !"

Pendant les deux heures que dure le séminaire, elle joue avec la télécommande m'amenant régulièrement à la limite de la jouissance me forçant à me maitriser. Lorsque la réunion se termine, quand je sors de la salle, elle me glisse un papier dans la main.

"Monte dans ta chambre et suis les instructions.".

Je me retourne mais elle a disparue. Je me dirige vers ma chambre comme un zombie appréciant le fait de ne plus sentir l'œuf vibrer. Je suis complètement liquéfiée comme une chienne en chaleur.

Je découvre un carton sur mon lit.

"Laisse ta porte de chambre entrouverte, déshabille-toi, mets-toi à quatre pattes sur ton lit et couvre tes yeux avec le cache."

Sachant que je ne peux pas me permettre de désobéir, je m'installe sur le lit, les yeux recouverts par ce masque. Le temps me semble long mais j'entends la porte s'ouvrir et des pas. Puis des mains qui me frôlent, me caressent, flattent ma croupe, soupèsent mes seins qui pendent lourdement sous moi. Mon cul est peloté puis les mains écartent mes lèvres intimes et je les sens retirer l'œuf. Je pousse un soupir de soulagement et de frustration mêlée. Je suis un peu affolée car même si je pense qu'il s'agit de Monsieur Moreau, rien n'est moins sûr.

Un doigt, puis un autre violent mon intimité suivi par la caresse d'un sexe sur ma peau. Les doigts se retirent et prise en étau aux hanches par des mains puissantes je sens la queue entrer en moi. L'inconnu me pilonne la chatte violement me faisant gémir. Je suis tellement excitée après ce que l'œuf m'a fait endurer que je ne me retiens plus. Je jouis intensément.

Je m’entends dire.

— Oh oui !!! Baisez-moi ! Prenez-moi comme une grosse chienne ! Baisez-moi à fond ! Encore ! Le conditionnement opère. La brutalité m’excite. J’ai besoin d’être soulagée.

Je sens l'homme se vider en moi sans préservatifs. Je n'ai pas le choix de toute façon. Il finit de gicler au fond de moi en se collant à mes fesses et tout aussi silencieusement qu'il est arrivé, il repart. La voix du Maître se fait entendre.

— Ote le bandeau et va te laver !

Je prends quelques secondes pour me remettre et me dirige vers la salle de bain en sentant ce sperme anonyme couler entre mes cuisses. Je vois plusieurs caméras dans la chambre ainsi que la salle d'eau où je prends ma douche et dans les toilettes. Je n'ai plus aucune intimité. Je n’ai plus aucune dignité.

— Nettoie bien ta chatte ! Elle va encore servir ! me dit la voix.

Humiliée, je me lave consciencieusement avec une poire pour bien éliminer toute trace de semence.

Lorsque je ressors nue de la douche, la voix se fait à nouveau entendre.

— Reprends la pose sur le lit avec le bandeau.

Docilement, je me réinstalle sur le lit. Les minutes passent, pas un bruit pas un mouvement.

— Comment est ta chatte ?

— Elle est trempée, prête à recevoir une bite, répondis-je.

Je réalise alors que c'est moi qui viens de répondre. Dans un sursaut de conscience je me demande : "Que m'arrive-t-il ? Comment en suis-je arrivée là ? Pourquoi ne suis-je pas en train de fuir cette chambre et d'aller tout raconter à la police ?"

— C'est bien ! Retire le bandeau, lève-toi et va prendre dans l'armoire ta tenue pour la soirée.

Comme un automate, j'ouvre l'armoire et découvre la robe qui m'attend. Avec horreur, je réalise que si je la porte sans sous-vêtements ma poitrine ne sera pas cachée du fait d'une fine dentelle noire et que le bas de la robe est fendue tellement haut devant, derrière et sur les côtés que je vais exhiber mes cuisses, mes fesses et mon sexe à la vue de tous. J'enfile la robe et les mules à talons vertigineux qui sont posées dans le bas de l'armoire. La robe me boudine et comme je le pressentais, elle ne cache pas grand-chose.

— Marche de long en large devant le miroir !

Je m'exécute et l'effet est encore plus terrible que je ne l'imaginais. Si je ne reste pas immobile et droite, mes fesses ou mon sexe apparaît entre les pans de tissu. De plus dans le dos, le dos-nu descend jusqu'à ma raie des fesses comme dans ce film des années 1970 avec Mireille Darc et Pierre Richard.

— Ecarte bien tes cuisses et montre ta chatte luisante face à la caméra !

Je m'exhibe encore devant l'objectif, honteuse et excitée. "Comment arrive-t-il à me rendre dans cet état ?”

— Très bien ! Maintenant direction la salle de réception, tu as trois minutes pour y arriver.

 

Dans le couloir qui me mène à l'ascenseur, je croise un couple de personnes âgées, ils ne peuvent pas rater la pilosité de mon pubis et ils me jettent un regard méprisant. En voyant leur réaction, je me doute que je ne vais pas passer inaperçue dans la salle Toutes mes collègues me verront ainsi, tous les participants, comment vais-je pouvoir justifier cette tenue ? Malgré ma honte et ma peur je ne peux pas reculer.

En me voyant arriver, ma voisine de salle pendant le séminaire me regarde avec les yeux écarquillés.

— C'est la robe que le directeur m'a trouvée pour le cocktail... Avec ma taille il n'y avait pas beaucoup de choix... Lui dis-je en tremblant. A moitié convaincue par mon explication, elle s'éloigne de moi pour se diriger vers le buffet.

Je vois alors Monsieur Moreau s'approcher de moi.

— Interdiction de boire de l'alcool. Tu dois supporter cette humiliation publique sans t'enivrer.

Je hoche la tête sans rien dire, entendant autour de moi les quolibets et autres moqueries des personnes présentes. Je bois seule dans mon coin quand Léa arrive derrière moi et me dit d'une voix assez forte : "Alors ça fait quel effet de se faire sauter par un inconnu comme une SALOPE ?", en insistant bien sur le dernier mot.

Je sais ce que je dois répondre. Je baisse la tête et murmure :

— ca fait du bien !"

— J'ai pas entendu ! Et elle répète. Qu'as-tu ressenti à te faire sauter comme une salope ?

Je vois quelques regards se tourner vers nous.

— Ça fait du bien, J'ai aimé me faire sauter comme une salope.

Elle me regarde souriante, fière de ma soumission, puis elle fait tomber une serviette à ses pieds.

— Ramasse ! M'ordonne-t-elle. Et ne plie pas les genoux !

Je me penche pour la ramasser ce qui a bien évidement pour effet de faire s'écarte les pans de la robe et de dévoiler mes grosses fesses nues à tout le monde. Aussitôt, j'entends derrière moi : "Quel gros cul ! C'est indécent !"

Je me relève au bord des larmes en tendant la serviette à Léa qui la prend et en me fixant, elle la jette à la poubelle puis s'en va l'air triomphant.

Je reste immobile toujours sous les regards... Qui finissent par passer à autre chose mais j'ai hâte de pouvoir retourner à ma chambre.

Monsieur Moreau me regarde de loin en parlant avec des gens. Il doit voir ma gêne et le dédain des autres envers moi. Il s'approche enfin, me fixe. Mon humiliation semble le ravir.

La nuit n'est pas fini Bénédicte ! Avance vers le pilier au fond de de la salle, je t'y rejoins !

Je sais qu'il me suit du regard alors que je traverse la foule, dévoilant ma croupe à ceux qui sont dans mon dos et ma chatte à ceux vers qui j'avance. "Salope ! Grosse Pute ! Chienne !" sont des mots qui me parviennent tandis que je marche. J'arrive enfin derrière ce pilier cachée des regards.

Il me rejoint et me conduit dans les cuisines vides.

— En position de soumise !

Aussitôt je prends la pose, debout cuisses écartées, main derrière la tête, ce qui dévoile mon intimité à ses regards. Il prend son temps pour passer de mon visage, à ma poitrine puis à ma chatte. Sans un mot, il frappe dans ses mains et aussitôt une quinzaine d'hommes m'entourent. Il s'agit du personnel de cuisine et de son chef. Ils font face à leur directeur mais ils ne se gênent pas non plus pour reluquer mes formes.

— Je vous présente ma nouvelle pute. Je vous avais dit que vous auriez une récompense ! La voilà ! Cette pute doit apprendre à se servir de sa bouche, donc elle vous fera TOUS jouir dans sa bouche.

Je les entends exulter de joie, certains commencent même à bander dans leur pantalon.

— Ote ta robe... Je pense que nos amis ont envie de voir ton corps de grosse vache ! A genoux salope ! Mains sur la tête et tu devras faire jouir ces messieurs juste avec ta bouche !

— Prépare-toi Robert ! C'est toi qui va avoir l'honneur de commencer puisque tu es le chef !

Je me déshabille mécaniquement et m'agenouille les mains sur la tête. "Putain quelles mamelles elle a cette salope ! Dommage qu'on ait droit qu'à sa bouche, je l'aurais bien enculée cette pute."

Penché sur moi, Monsieur Moreau me murmure, j'exige que ces messieurs soient satisfaits, sinon j'envoie tes petits films à ta famille...

Ne soutenant pas cette menace, je commence à sucer le chef. Il n'a pas baisé depuis un moment et il gicle rapidement dans ma bouche. Le deuxième, plus jeune bande déjà et prend sa place aussitôt que son chef à libérer mes lèvres.

— Tu as déjà vu des films pornos ? lui dit-il ? Alors vas-y baise lui la bouche comme tu le vois dans les films. Elle est faite pour ça ! La salope ! Jouissez lui tous dans la bouche à cette pute, c'est son repas de ce soir.

Les autres sortent leur bite de leur pantalon et commencent à se branler devant le spectacle que je leur offre. Je vois toutes ces queues tendues et sorties devant moi. Je sais que je devrais tous les sucer pour les faire jouir. Le jeune me pilonne la bouche sans ménagement puis il gicle plaqué contre mon visage. Il se déverse au fonde de ma gorge, aussitôt remplacé par un troisième.

Il m'attrape par les cheveux et force ma gorge, je manque de vomir, je bave... Ça les excite. Je gémis, je pleure, les sexes forcent ma gorge une par une.

— Putain ! On peut presque lui faire des gorges profondes à cette truie ! s'exclame un jeune. Elle va morfler, répond un autre.

Celui qui baise ma bouche tire mes cheveux et me donne de grand coups de bite puis il s'enfonce entièrement dans ma gorge, il m'empêche de respirer.

— Regarde-moi ! Salope !

Il me voit suffoquer, il éclate de rire et il se retire pour me laisser respirer. Puis il me baise à nouveau la bouche. Il finir par jouir dans ma gorge et un autre lui succède. A la moitié, je suis dégoûtée, le visage et les seins couverts de bave et de sperme. Je les entends faire des paris pour savoir lequel va réussir à me faire vomir.

Un plus vieux ne me baise pas comme les jeunes. Il dit aux autres : "Moi je veux la faire durer cette pipe ! La salope va me faire jouir avec sa langue !" Il place son membre devant ma bouche pour me forcer à le lécher avec ma langue. Les autres ricanent en me voyant lui sucer le bout.

Il me demande de jouer avec son gland, cela dure. J'en ai même mal à la langue. Il gicle enfin sur mon visage. Tous les jeunes ont sorti leur portable pour prendre des photos ou me filmer pendant que les autres profitent de moi. Après que le vieux ait recouvert mon visage de son foutre, Monsieur Moreau me tire les cheveux et les invite tous à me prendre en photo en gros plan. Je suis complètement piégée, je suis certaine que la photo va être diffusée. Entre mes collègues qui m'ont vue presque nue et mon mari qui va découvrir ces photos, je ne sais ce que je vais devenir.

Le pari entre recommence. Il ne reste plus que les trois plus grosses bites.

— Allez-y les mecs ! Faites-la vomir en lui baisant la bouche. J'offre son cul à celui qui y parvient !

Aussitôt, Le premier me force la bouche sans retenue mais trop excité, il gicle trop tôt. Je tente de reprendre mon souffle quand le suivant me prend sans attendre. Et à ce moment, je ne peux plus me retenir et je vomis. Pendant que je suçais le précédent, je sentais les doigts du directeur entre mes cuisses, il tâte ma fente pour juger de son état d'excitation. Je relève la tête et je découvre celui qui va m'enculer.

A quatre pattes sur le plan de travail !

Complètement perdu, je prends la pose demandée, nue, offerte les mamelles pendantes sous moi. L'homme vient se mettre derrière moi, je sens ses mains sur mes hanches tandis que le dernier demande à être sucer aussi.

— Vous allez embrocher cette grosse vache par les deux côtés. Vas-y ! Enfonce-toi dans sa bouche et tiens la bien pendant que ton pote va l'enculer !

Les autres regardent et les encouragent.

— Allez-y ! Défoncez-la cette pute ! Baisez-la !

Aussitôt ils s'y collent, la queue dans ma bouche m'empêche de crier quand celui qui est derrière moi m'encule rudement. Ils s'excitent mutuellement pour savoir celui qui va tenir le plus longtemps. Au final, celui qui est dans mon cul jouit le premier en grognant.

Il gicle au fond de mon cul en restant planté contre mes grosses fesses. Puis il sort et il invite les autres à voir son sperme sortir de mon cul.

— Regardez tout ce que je lui ai mis à cette truie !

Je ne les vois pas mais je sais que les autres regardent mon trou dilaté et dégoulinant. J'entends les crépitements des téléphones. Je suis complètement choquée. Je suis en train de craquer psychologiquement. Je suis sur le point d'être brisée totalement.

Le dernier finit par jouir dans ma bouche triomphalement. Je reste inerte sur la table. "Comment vais-je pouvoir retrouver une vie normale après cela ?"

Monsieur Moreau me regarde nue sur la table, couverte de sperme, de bave, de vomi. Il me tire par les cheveux pour me forcer à relever la tête.

— Regarde ces messieurs et dis-leur le numéro de ta chambre !

— C'est la chambre 432, dis-je, blême affolée car je sais que ma chambre ne ferme plus à clé.

Les mecs se regardent, ne sachant que penser. Le directeur m'aide à me lever, mon gros ventre et mes mamelles pendouillent lamentablement devant eux. Souillée par les hommes, je me baisse pour ramasser la robe mais il me dit de la laisser en cadeau aux cuistots. Le cocktail est fini. Il n'y a plus personne. Je sors nue pour rejoindre ma chambre en passant par les escaliers de services quand j'entends : "La chambre n'est pas fermée à clé." Ces mots achèvent de me déstabiliser, c'est en larmes comme un automate que je monte.

Jamais, je ne me suis sentie autant utilisée, je suis en train de devenir un objet sexuel. Je remonte les quatre étages dans un état de semi conscience. Heureusement que ma chambre se trouve à côté de l'escalier de service, je peux y entrer sans avoir à traverser le couloir nue et souillée.

Je vais pouvoir me reposer et reprendre mes esprits.