Au fond d'un sac, sous un maillot trempé, une pomme vermillon attendait.
Hélène et
Corinne sortaient de l'eau après presqu'une heure à enchainer les longueurs,
elles commençaient à sentir leurs muscles tirer. Comme tous les dimanches
matin, elles laissaient leur mari et enfants pour se retrouver entre copines à
la piscine.
— On a bien
nagé… J'en ai mal au bras.
— Oui moi aussi
mais ça fait du bien.
Bras
dessus-dessous, les deux femmes revenait vers les vestiaires pour prendre une
douche et se rhabiller avant de rentrer chez elles.
— Il y a
beaucoup de monde ce matin, constata Corinne.
— Oui je crains
que ne devions nous changer dans la même cabine.
— Bah ! Nous
l'avons déjà fait, non ?
— Oui !
répondit Hélène en rigolant. Je me souviens encore de la tête des gens quand
nous sommes sorties en rigolant de la cabine.
— ah ! Les gens
sont tellement cons… que veux-tu ?
Corinne ouvrit
la porte de la dernière cabine libre. Par chance, c'était la cabine pour
personnes handicapées, elles auraient de la place pour se retourner.
— Tiens la
personne précédente a oublié son sac !
— Nous le
poserons à l'accueil en sortant, dit Hélène en prenant le sac.
— Oh ! Regarde
! ajouta-t-elle en voyant la pomme rouler sur le sol et arriver entre les pieds
de son amie.
Corinne se
pencha pour la ramasser, elle frissonna en la prenant entre ses doigts. Son œil
se fit brillant.
— Qu'est-ce
qu'il t'arrive ? demanda-t-elle en découvrant une lueur rouge passer dans le
regard de Corinne.
— Rien ! J'ai
juste eu l'impression d'être piquée.
— Regarde tes
mains sont rouges !
— Ça doit venir
de la pomme…
— Oui surement
! Maintenant, avec tous les produits chimiques qu'ils rajoutent, ils doivent
aussi leur colorer la peau.
— Oui surement
! Tiens regarde !
Hélène prit la
pomme des mains de Corinne et ressentit à son tour le frémissement du fruit.
— Elle a l'air
goûteuse… Tu crois que je peux croquer pour goûter ?
— Sa
propriétaire ne te dira rien et si elle râle, on lui en achètera une.
En souriant
Hélène croqua dans le fruit. Aussitôt ses sens se troublèrent, elle ne voyait
plus son amie de la même manière. Elle avait devant maintenant une femme
désirable. Elle s'approcha d'elle et lui posa les mains sur les hanches.
Corinne qui venait de retirer son maillot ne disait rien, elle aussi subjuguée
par Hélène. Elle sentait les effluves enivrants du fruit à chaque respiration.
Les deux se
regardèrent longuement avant que leurs lèvres ne se soudassent en un long
baiser.
Soudain un
bruit à l'extérieur de la cabine les fit sursauter et reprendre leurs esprits.
— Qu'avons-nous
fait ?
— Je ne sais
pas, mais avoue que ce n'était pas désagréable…
Corinne rougit
en souriant.
— Oui ! Tu as
raison, ce n'était pas désagréable…
Elles finirent
de se vêtir et sortirent main dans la main de la piscine. Corinne raccompagna
son amie chez elle, mais au moment de se séparer, elles ne purent résister à
l'envie de s'embrasser de nouveau. Le contact entre leurs lèvres fut électrique
et leur langue se mélangeaient avec passion. Au moment de reprendre leur
souffle, Elisabeth proposa à Corinne de rester quelques minutes avec elle.
— Je suis
seule, mon mari et mes enfants sont partis faire le marché.
Dans le salon,
les deux femmes reprisent par une pulsion qu'elles ne contrôlent plus,
s'embrassent, se caressent, se déshabillent. Corinne allongea Hélène sur le
canapé, ses lèvres se posèrent sur la peau frémissante de sa compagne.
Lentement, elle la couvrait de baisers guidée par les mains qui lui tenait la
tête. Tour à tour ce furent les tétons qui furent léchés, mordillés, aspirés.
Puis en soupirant, Hélène guida le visage de sa compagne entre ses cuisses. Il
ne fallut pas longtemps pour que l'action combiné de la langue et des doigts
n'entrainât des râles de plaisir. Corinne jouait avec ses doigts dans le sexe
trempé. Hélène en réclamait encore plus. Prise d'une impulsion, sans comprendre
pourquoi, Corinne introduisit tous ses doigts puis sa main entière dans la
chatte qui s'ouvrait affamée. Elle pouvait voir les jus d'amour de son amie
couler sur sa main, entre ses cuisses. Elle se tortillait, sa main puis son
bras semblait comme aspirer par ce gouffre qui béait de plus en plus.
— Oh oui !
Encore ! Continue !
La jeune femme
se tordait de plaisir sur la main de sa compagne, elle haletait. "Plus
fort ! Plus profond !"
A ces mots,
Corinne poussa sa main lus profondément. Son bras entrait. La mouille coulait
rouge écarlate, elle eut envie de lécher, de goûter ce liquide, hypnotisée par
l'odeur qui se dégageait.
Changeant de
position, les deux femmes se mirent tête bêche pour se donner mutuellement du
plaisir avec leurs mains. Leurs chattes étaient si gourmandes et si souples
qu'elles pouvaient maintenant faire aller et venir leurs deux mains réunies.
Elles perdirent toute notion de temps et d'espace. Avec leur bouche, leur
langue, leurs dents, elles se stimulaient l'une l'autre, les poings serrés
entraient et sortaient de ce qui avait été jusque-là le lieu de leurs plaisirs
conjugaux. Leurs grognements de plaisirs purs emplissaient la pièce sans
discontinuer.
Ce fut dans
état que le mari de Corinne les découvrit. Il dut faire appel aux services
d'urgence qui leur administra un calmant avant de les conduire à l'hôpital.
Elles finirent leur vie sous sédatif car dès que le médicament ne faisait plus
son effet, elles se jetaient l'une sur l'autre ou sur toute autre femme qui
avait la malchance de se trouver à leur côté.
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