jeudi 2 novembre 2023

Les Dames de Piques - Sophie et Ophélie -02- Un café prometteur

 

Un café prometteur

 

Dès qu'il se réveille, Monsieur Ali envoie un message à Sophie, surtout ne pas laisser refroidir le fer. Elle tarde à lui répondre. Il va falloir qu'il l'éduque comme ses autres soumis pour qu'elle réponde rapidement. Elle doit savoir qu'on ne fait pas attendre Monsieur Ali Beaujour. En attendant, il demande à Cristina de le rejoindre dans sa chambre, il a envie de sa blondeur scandinave. La jeune cadre bancaire d'origine danoise ne traîne pas pour le rejoindre. Son mari a encore découché ce week-end pour une partie de chasse en Bourgogne avec ses copains. Cela fait maintenant trois ou quatre ans que Cristina et son mètre quatre-vingt a succombé aux charmes de Monsieur Ali.

Elle se dépêche de se mettre nue et de venir honorer de sa bouche le sexe de son maître. Malgré son expérience, la taille du membre noir est trop imposante pour qu'elle réussisse à réaliser une gorge profonde mais elle fait de son mieux et ne proteste pas quand Monsieur Ali commence à passer dans sa bouche et exige qu'elle n'en perde pas une goutte.

Quand le message de Sophie arrive, Monsieur Ali est en train de faire crier de plaisir Cristina. Comme à son habitude, il la baise en levrette ce qui lui permet d'alterner les pénétrations vaginales et anales, selon son envie. Cette position lui permet aussi d'admirer les as de pique tatoués au creux des reins et sur la nuque de cette beauté nordique.

Il faut dire que la pensée de prendre le gros cul de Sophie et celui qui doit être si serré de sa fille l'a fortement excité.

Le mari est d'accord pour qu'il viennent prendre le café. Elle lui a aussi mis leur adresse.

***

Ils habitent dans une zone résidentielle un peu excentrée, il lui faut trente minutes de route pour s'y rendre.

Quand Monsieur Ali arrive devant la maison de la petite famille, il ne prend pas la peine de sonner au portail. Il entre. Il sait qu'il est attendu. Il se dirige vers la terrasse ou Sophie et Thomas viennent de finir de manger.

— Nous vous attendions pour prendre le café, lui dit Thomas en s’avançant vers lui.

Monsieur Ali, contrairement à ses habitudes, serre la main qui lui est tendue et avance vers Sophie et lui fait un baisemain, en tenant sa main entre les deux siennes, puis il prend Ophélie par l’épaule pour lui faire la bise.

Enfin, pour bien montrer qu’il se considère déjà comme chez lui, il s’assied à côté de Sophie qui porte une robe bleue qui lui dévoile les genoux.

— Je vais préparer le café, je reviens, dit Thomas en entrant dans la maison.

Il sourit à Ophélie qui porte un petit haut qui laisse voir son ventre et son piercing au nombril et un short moulant qui met ses fesses en valeur, Monsieur Ali s’adresse à Sophie : 

— Vous avez fait une très jolie fille ! Puis regardant Ophélie. Il faut faire attention, très belle fille à ne pas trop faire tourner la tête aux personnes mures…

Monsieur Ali, en indiquant la chaise de Thomas, soutient le regard d’Ophélie jusqu’à qu’elle baisse la tête. Elle rougit sous un tel compliment venant d’un très bel homme rassurant et sent un frisson la parcourir

Après un regard circulaire vers le jardin, de nombreuses images salaces lui viennent à l'esprit.

— Vous avez une piscine, c’est agréable pour les jours comme aujourd’hui, vous en profitez, j’espère !

— Oh ! C’est surtout Ophélie qui en profite, moi je préfère le spa, lui répond Sophie.

Monsieur Ali lui sourit, pour la mettre en confiance en ajoutant :

— Vous n’avez pas de vis-à-vis, ici, alors, j’imagine que c’est très agréable de prendre un bain de soleil sans retenue. Qu’en penses-tu Ophélie ?

— Oui, c'est vrai qu'on est tranquille… répond-elle en baissant les yeux.

— Tu te mets parfois seins nus ? demande Monsieur Ali.

Ophélie rougit et Sophie ne sait pas comment réagir. Elle trouve la question de Monsieur Ali déplacée et se prépare à intervenir quand Thomas arrive avec le café. 

— Que se passe-t-il ? On dirait que vous avez vu un monstre ? 

— Je demandais à Sophie et Ophélie, si elles profitaient de l'intimité de votre jardin pour prendre le soleil nues !

— Nues, non ! Mais sans le haut du maillot ça leur arrive oui ! Enfin, chérie, ça fait longtemps que tu ne le fais plus ! Dit-il en regardant sa femme.

— Et pourquoi cela ? demande Monsieur Ali.

— J'ai passé l'âge !

— Il n'y pas d'âge pour faire ça, dit Ali en rigolant.

Monsieur Ali félicite Thomas pour la qualité de son café et ils commencent à parler de leur travail respectif. Quand c'est à son tour de décrire son activité, Monsieur Ali se contente de répondre qu'il travaille dans les relations humaines et qu'il s'occupe de mettre en contact des personnes qui ne se rencontreraient jamais sans son travail.

— Je suis désolé, mais je vais devoir vous abandonner, j'ai un cours à finir de préparer pour demain matin. Je vais aller travailler dans le bureau. A plus tard.

Monsieur Ali voit Thomas se lever, embrasser Sophie et rentrer dans la maison.

— Votre maison est aussi belle que votre jardin, à l'image de ses propriétaires.

— Merci, répond Sophie, flattée de cette remarque. Vous voulez visiter ?

— Pourquoi pas ! Si cela ne dérange pas votre mari.

— Oh ! Dans le bureau au bout du couloir, on ne va pas le gêner. Suivez-moi !

Sophie précède Monsieur Ali qui, comme la veille, admire ses fesses généreuses qu'il imagine voir rebondir à chacun de ses assauts.

Comme il s'y attendait, il découvre une maison typique d'une famille de ce type, rangée, ordonnée, meublée simplement mais avec goût.

— On ne va pas aller déranger Thomas dans le bureau, à l'étage, il y a nos chambres et au sous-sol le garage… vous voyez, une petite maison, simple et fonctionnelle…

— Me montreriez-vous l'étage ?

— C'est-à-dire que…

— Je n'insiste pas, c'est votre maison, vous êtes chez vous.

Monsieur Ali regarde Sophie dans les yeux. Elle frissonne, ce regard est si intense qu'elle n'arrive pas à le soutenir. Elle baisse les yeux.

— D'accord, suivez-moi !

Monsieur Ali suit Sophie. Il a du mal à détacher son regard des fesses de cette petite brune. Malgré ses nombreuses conquêtes, il n'a encore jamais baisé de petite grosse. Sa réussite depuis qu'il a brillamment réussi le concours à HEC, doublé d'un réseau de relations pas toujours très honnêtes, lui ont toujours permis de coucher avec des jeunes femmes toutes plus séduisantes les unes que les autres. Il n'a d'ailleurs jamais été attiré par les femmes plus âgées que lui, mais le passage de la quarantaine y est sûrement pour quelque chose.

De plus, un de ses amis notaires, Maître Beaufond, n'arrête pas de lui décrire les avantages des femmes avec de l'embonpoint. Selon lui, elles sont beaucoup plus ouvertes sue les autres. Elles accepteraient avec beaucoup plus de facilités les perversités dont ses clients raffolent.

Dans le couloir, Sophie s'arrête devant les portes fermées. Monsieur Ali fait semblant d'être surpris et la bouscule doucement. Dans le mouvement, il en profite pour caresser ces fesses appétissantes. S'il ne se retenait pas, il trousserait cette robe et la baisserait plaquer contre le mur. Il se demandait si Sophie avait déjà été enculée. Thomas n'a rien de l'homme à sodomiser une femme mais le père d'Ophélie ?

Sophie frissonne en sentant cette main ferme lui caresser les fesses, elle sourit puis se retourne. Elle sait que la taille de Monsieur Ali lui permet d'avoir une vue plongeante sur son décolleté. Elle ne fait rien pour le masquer, à son âge, les hommes qui la reluquent sont rares.

— Voici la chambre d'Ophélie, dit-elle en entrouvrant la porte sur une chambre propre et bien rangée.

— Jolie chambre !

— Merci, c'est une jeune fille précautionneuse.

— Je le vois, rien ne traîne !

Sophie referme la porte et montre les deux chambres inutilisées depuis que les grands enfants de Thomas ont quitté la maison. Monsieur Ali regarde les photos qui ornent le mur du couloir, de ces deux jeunes gens, dont l'aînée est déjà maman. Il se dit qu'elle doit plus tenir de sa mère que de son père pour avoir des cheveux aussi roux.

— Et votre chambre ?

— C'est celle du fond !

— Puis-je la voir ?

— Euh ! Oui, bien sûr…

Quand Sophie ouvre la porte, Monsieur Ali comprend la raison de son hésitation. Cette chambre est moins bien rangée que celle de sa fille. Le lit n'est pas fait et il peut voir la tenue de nuit de son hôtesse. "Pas très sexy !" pense-t-il.

— Puis-je me permettre d'abuser une nouvelle fois de votre hospitalité ?

— Bien sûr !

— Merci, où se trouvent vos toilettes ?

— A la porte près de l'escalier ! Je vous attends sur la terrasse !

— Merci ! Oui, je vous rejoins rapidement.

Monsieur Ali entre dans la salle de bain. Pendant qu'il fait ce qu'il a a faire, il regarde rapidement autour de lui. Une salle de bain familiale, sans fioriture, quelques produits de beauté, un peu de maquillage. Avant de sortir, il ouvre le couvercle du panier de linge sale. Comme il s'en doutait, il trouve des strings à Ophélie et pour Sophie, il ne voit que des culottes. Son côté pervers se manifeste alors. Il veut confirmer ses suppositions. Il quitte la salle de bain et se sachant seul à l'étage, il se rend dans la chambre parentale. Il trouve rapidement le tiroir de ses sous-vêtements, aucun jouet caché. Au fond du tiroir, il découvre un string ficelle qui porte encore l'étiquette de prix du magasin. Il en est convaincu, séduire n'est pas la priorité de Sophie et le sexe ne doit en faire partie non plus.

A son retour dans le jardin, Sophie est installée sur un bain de soleil et Ophélie profite de la piscine.

— Je vais devoir vous quitter, dit-il à Sophie qui se relève. Remerciez Thomas de ma part.

— Bien sûr ! je vous raccompagne. 

— A bientôt, ma petite, dit-il à Ophélie en lui faisant un signe de la main.

Avant de franchir le portail, Monsieur Ali fixe Sophie.

— Puis-je vous faire la bise pour vous dire au revoir ?

— Oui bien sûr !

Il pose alors ses mains sur les larges hanches de la brune et vient déposer ses lèvres sur ses joues mais assez proche du coin de la bouche de Sophie.

— Merci ! Puis-je me permettre de vous inviter à déjeuner demain midi ?

— Euh oui ! Pourquoi pas.

— Très bien je passerai vous prendre à 12h30 devant la fac

— D'accord.

— Merci, à demain !

— A demain.

Sophie le regarde s'éloigner, elle sent encore ces mains fermes sur ses hanches et se souvient de la caresse sur ses fesses. Que lui arrive-t-il ? Elle n'est plus une adolescente !

vendredi 20 octobre 2023

Les Dames de Piques - Sophie et Ophélie -01- La Fête de la Science

La Fête de la Science

 

Monsieur Ali flâne sur la place. Il se promène entre les stands que les laboratoires de l'université voisine ont installés pour présenter leurs travaux au grand public à l'occasion de la fête de la science. Il s'arrête parfois pour écouter un chercheur ou un étudiant expliquer ce qu'il fait dans un langage plus ou moins compréhensible, vulgariser son savoir sans le trahir n'est pas simple. Il passe de stand en stand, il faut avouer qu'il est plus attiré par la plastique des étudiantes de toutes origines que par leurs activités, même s'il est curieux.

Il aperçoit alors le dos d'une petite femme brune, d'une blouse qui lui descend presqu'aux chevilles. Il s'approche. Entourée de cinq ou six personnes, elle explique ses recherches et leur implication pour la santé. Elle est complètement différente des femmes qu'il a l'habitude de séduire, bien plus âgée, sûrement proche de la cinquantaine. Il la voit de face maintenant, son visage trahit son âge effectivement, mais elle devait être superbe à vingt ans. Elle n’est pas maquillée et tout dans son comportement montre qu’elle est naturelle. Il lit le prénom sur le badge qu’elle porte, Sophie. Il regarde la blouse ouverte, les pans écartés par sa volumineuse poitrine dissimulée sous une ample tunique. Il se demande à quoi peuvent ressembler ses globes de chair lorsqu’ils sont soumis à la gravité. Elle a aussi un ventre un peu rebondi et le legging qu’elle porte doit bien mouler ses fesses. Quel dommage que la blouse et la tunique lui masquent ce spectacle !

Pendant ses explications, elle regarde vers lui, leurs regards se croisent. Elle lui sourit, frappée par ces beaux yeux noirs perçants, sa taille et sa carrure impressionnante. Elle sent le mâle alpha sous un sourire étrange, mélangeant l'empathie et la sévérité.

Monsieur Ali reste l’écouter jusqu’au bout.

Quand elle finit son exposé, il s'approche d’elle pour tenter de lui parler, mais il est pris de court par un homme et une jeune fille brune, dont la ressemblance avec Sophie est flagrante. Tout juste sortie de l’adolescence, elle a un sourire candide mais elle doit aussi connaître son potentiel de séduction, surtout quand elle porte comme aujourd’hui un haut qui dévoile son nombril orné d’un piercing discret mais ravissant. Il est évident aussi qu’elle ne porte pas de soutien-gorge sous ce haut moulant laissant deviner une poitrine déjà bien généreuse.

— Maman, nous avons fini ! Thomas a fermé son stand pour aujourd’hui, nous allons rentrer, tu viens avec nous ?

— Déjà ?

— Oui, déjà ma chérie, il est presque 18 heures…

— D’accord ! J’arrive…

Monsieur Ali s’est un peu reculé. Il la voit saluer ses collègues et il entend Thomas lui proposer d’aller prendre un verre à la terrasse d’un café sur la place.

***

Monsieur Ali les suit et il observe. Il remarque que la jeune fille est vraiment très proche de l’homme, elle pose même la tête sur son épaule et il voit la main de l’homme glisser doucement sur les petites fesses fermes, moulées par son jean taille basse qui permet de voir le string de dentelle rouge qu’elle porte. Il admire le galbe de ses mollets et ses cuisses fermes, il la voit bien juste vêtue d'un string se déhancher autour d'une barre ou sur une table pour attiser le désir des hommes. Elle n'aurait aucune difficulté à arrondir son salaire en faisant des extras, ses clients adorent les jeunes étudiantes.

Monsieur Ali les laisse s’installer et s’approche.

— Excusez-moi Madame, j’étais sur votre stand il y a quelques minutes et j’aurais aimé vous poser quelques questions… Puis-je m'asseoir ?

— Bien sûr ! dit Thomas en regardant sa femme.

Il est un peu surpris de l'audace de cet homme qui vient les déranger. Ils ont passé la journée à expliquer de nombreuses fois leur travaux. La journée est finie, ils ont envie de souffler un peu. Mais il connait sa femme, toujours prête à rendre service. S'il refuse, elle va le lui reprocher pendant des jours.

— Oui bien sûr, c’est toujours un plaisir de parler de mon travail. Je vous présente, Thomas, mon mari, Ophélie, ma fille et moi je suis Sophie, mais vous l’avez peut-être lu sur mon badge.

— Oui je l’avais vu merci. Je suis Monsieur Ali et mes connaissances en biologie s'arrêtent au lycée mais cela m’a toujours intéressé.

— Alors allez y posez moi vos questions.

Prenant une chaise, Monsieur Ali s'assoit en face d'elle, il la fixe droit dans les yeux.

Elle sent comme une gêne, ne sachant pas quelle attitude prendre et que penser de cet homme dont regard perçant la trouble d’autant plus qu’il la déshabille des yeux. Il va de sa poitrine à ses jambes qu’elle écarte sans savoir pourquoi ayant un legging, sentant à cet instant l'humidité de sa culotte et de la tension dans sa poitrine augmenter de manière incontrôlable.

Il commence à poser des questions simples auxquelles Sophie se fait un plaisir de répondre. La conversation dure et Thomas lui dit qu’il est lui aussi chercheur mais dans un tout autre domaine, sa spécialité c’est le Haut Moyen Âge. Thomas lui explique qu’Ophélie, la fille de Sophie, a préféré suivre la voie de Thomas et poursuit des études d’histoire plutôt que la biologie comme sa mère. Thomas lui explique qu'il n'est pas le père d'Ophélie, mais le second mari de Sophie et qu’ils vivent ensemble depuis plus de dix ans.

Thomas ne sait pas pourquoi il est aussi volubile, mais cet homme le surprend. Il s'est présenté comme ayant un niveau basique en biologie, mais il pose des questions à Sophie que lui-même qui connaît un peu son travail n'aurait jamais pensées. De la même manière, quand il lui a décrit ses recherches, il a su lui citer des auteurs confidentiels. Mais ce qui l'a le plus perturbé, ce sont les regards qu'il lance vers Sophie, vers son léger décolleté. Il voit bien que les yeux de cet homme brillent. Ses fantasmes remontent.

Il imagine cet homme baiser sa femme, la prendre sans retenue, sans limite.

Lorsque Monsieur Ali prend congé de la petite famille, il réussit à instaurer un climat de confiance et c'est tout naturellement que Sophie accepte de lui laisser son numéro de téléphone pour qu'ils restent en contact et même qu'il la prenne en photo pour associer son visage à son numéro.

Elle répond favorablement se laissant photographier en donnant son numéro et reconnaissait que c’est plus sympa pour téléphoner

"Quelque chose ne va pas chez moi, pense Sophie. Pourquoi j’apprécie autant ce moment bizarre, est-ce parce qu'il me sort de ma routine ?"

***

Monsieur Ali regarde ses nouveaux “amis” s'éloigner. Il regarde surtout les culs des deux femmes, même si celui de la mère est caché par sa tunique, celui de la fille moulé dans un short en jean moulant est prometteur. Il bande en imaginant ces deux culs l'un à côté de l'autre et qu'il chevauche alternativement la mère et la fille.

Cependant la discussion qu’il a eue avec Thomas et l'attitude de ce dernier envers sa belle-fille le perturbe. A nouveau, il voit la main de l’homme se poser discrètement sur le cul de la jeune fille. Est-ce une invitation ou le beau-père abuse-t-il de sa belle-fille, dans le dos de sa femme ? Est-ce le moyen de le mettre à l’écart ? Sera-t-il possible de semer la zizanie dans le couple ? Alors qu’il a ces réflexions, il aperçoit Thomas qui se retourne et lui fait un sourire. Cet homme va lui compliquer la tâche, il en est certain.

Habituellement, il ne s'occupe pas des maris et les ignore superbement ce ne sont que des blancs que l’on peut difficilement qualifier de mâle mais ce Thomas est différent

Il est intelligent et sûrement malin. Il va être difficile à écarter d’un revers de main et il ne peut même pas être sûr que le chantage marche. Ophélie semble vraiment aimer son beau-père. Monsieur Ali pense alors que l’intelligence et la sagacité de Thomas peuvent lui être utiles dans son organisation. De plus, il est prof à la fac, une porte d’entrée potentielle pour accéder à toutes ces étudiantes désargentées.

Oui ! il va falloir qu’il y réfléchisse. Mais, pour le moment, il lui faut ferrer la mère pour espérer aussi attraper la fille. Il va lui falloir agir avec subtilité.

***

Dans la soirée, Sophie est allongée dans son lit, en t-shirt et culotte. Elle joue sur son téléphone alors que Thomas vient de s’endormir. Soudain elle reçoit un message. Qui peut bien lui envoyer un message à cette heure tardive ?

Merci encore pour ces explications à la terrasse. Bonne nuit. Monsieur Ali

Elle est agréablement surprise de recevoir ce message. Elle pensait que même s’il prenait son numéro, celui-ci finirait dans la longue liste des numéros enregistrés dans les téléphones qui ne sont jamais utilisés.

Elle se souvient très bien de cet homme si charmant lorsqu'ils ont discuté à la terrasse du café. Ses yeux pétillants aux paroles de Thomas et à ses explications, son sourire faisait ressortir la blancheur de ses dents qui contrastent avec sa peau sombre. Elle sourit intérieurement tellement cette image est un cliché.

C’est tout à fait normal, vous êtes si charmant, ce fut un plaisir. Bonne nuit à vous aussi. Sophie

Ce message la trouble, cela fait bien longtemps qu'un autre homme que son mari lui a souhaité une bonne nuit. Elle revoit Monsieur Ali, sa taille et sa carrure impressionnante. Elle ne peut pas s'empêcher de se demander si ce que l'on raconte au sujet des noirs est vrai. Ont-ils vraiment un sexe beaucoup plus gros que celui des blancs ? En réalisant ce qu'elle vient de penser, elle a soudain un sentiment de culpabilité par rapport à son mari qui dort à côté d'elle, mais un frisson la parcourt et elle sent une douce chaleur entre ses cuisses.

Un nouveau message fait vibrer son téléphone, dans un style différent, beaucoup moins formel.

Tu ne dors pas ?

En remarquant, le tutoiement, Sophie ne s'en formalise pas. Ce type de message ne sont pas vraiment prévu pour des conversations formelles, et depuis cette discussion a autour d'une bière, une certaine complicité s'est instauré entre eux. Elle a pu constater aussi que ses collègues d’origines africaines, passent très rapidement au tutoiement et cela aussi correspond assez à la personnalité de Monsieur Ali. Leur rencontre fut brève, mais il est clair que c’est un homme qui est à l’aise et qui s’impose naturellement.

“Non, je joue sur mon téléphone en attendant que le sommeil vienne”

“tu es couchée ?”

“oui je suis dans le lit. Thomas dort à côté de moi”

“avec une femme comme toi à côté de moi, je ne dormirai pas moi !”

“vous me draguez !”

Monsieur Ali se demande s’il ne va pas trop vite et trop loin. Sophie risque de couper la conversation et de ne plus répondre ensuite à ses messages. Il envoie alors un message moins direct dans lequel, il lui demande si elle sera sur le stand le lendemain après-midi, il aimerait encore discuter avec elle.

La réponse de Sophie surprend et satisfait Monsieur Ali. Elle lui dit qu’elle ne sera pas présente sur la place mais elle veut bien le rencontrer dans le lieu de son choix.

Monsieur Ali ose alors le tout pour le tout.

“Chez toi pour le café 14h”

“D’accord j’en parlerai à Thomas demain matin et je vous le confirmerai demain matin.”

Sur ces mots, elle pose son téléphone et n’arrive pas à retirer de son esprit, l’image qui s’impose à elle. Monsieur Ali nu, ou plutôt telle qu’elle l’imagine. Elle s’endort ainsi et quand elle est réveillée par l’odeur du café que Thomas est allé préparer, elle se souvient parfaitement du rêve qu’elle vient de faire.

Elle était nue dans une chambre d’hôtel avec Monsieur Ali et il lui avait fait l’amour dans toutes les positions possibles et imaginables.


lundi 16 octobre 2023

Erika : Dresseuse de Couples -09- Olivier se souvient

 

Berlin, Alexanderplatz, une auberge de jeunesse, milieu des années 1990

Olivier était arrivé dans cette ville depuis presque trois semaines. Il y était venu pour améliorer sa pratique de la langue de Goethe et surtout pour réaliser son stage à l’étranger dans une grosse société informatique allemande qui, à cette époque, était à la pointe du progrès. Il avait réussi à trouver un lit dans l’une des nombreuses auberges de jeunesse de la capitale de cette Allemagne nouvellement réunifiée. Il partageait un petit dortoir avec cinq autres jeunes venus de différents pays européens. En même temps que le travail ou leurs études, ils pouvaient profiter de la joyeuse effervescence culturelle de cette ville. Rapidement ce groupe de six jeunes gens avait repéré les lieux propices pour faire la fête quand on ne disposait que des moyens d’un étudiant.

Ce soir-là, ils étaient dans un de ces clubs spécialisés dans la musique techno, ce n’était pas la musique préférée d’Olivier mais il ne fallait pas chipoter, vu le prix d’entrée et l’ambiance, c’était ce qu’ils avaient trouvé de mieux. Alors qu’ils étaient en train de se demander ce qu’ils allaient prendre comme alcool pour continuer la soirée, bière, vodka, whisky, une grande femme blonde s’était approchée de leur groupe et fixait Olivier.

L’alcool ayant déjà commencé à agir sur les garçons, ses compagnons poussèrent Olivier vers cette femme. Elle avait un corsage avec un décolleté laissant apparaître des seins en forme de poire plutôt bien développés ! Sa petite jupe en corolle, classique, au-dessus du genou laissait entrevoir de jolies cuisses. 

— Assure mon pote, lui disait Andrea, avec son accent italien inimitable. Vas-y, profite, ce n’est pas tous les soirs qu’une allemande te lance une telle invitation.

La femme souriait, pourquoi moi ? se demandait Olivier, mais Andrea à raison, pourquoi ne pas en profiter et Marie-Gabrielle est loin et elle n’en saura jamais rien.

Un peu plus tard, avec avoir consommé un certain nombre de verres d’alcool dont il ne se souvenait plus du nom, il s’était rapidement retrouvé nu dans cette pièce en compagnie d’Ida à peine plus vêtue que lui. Avaient-ils fait l’amour ? Il n’en avait aucun souvenir. La seule chose qu’il constatait, c’était un violent mal de crâne, une putain de gueule de bois !

Ida, il se souvenait de son prénom, déambulait en petite culotte dans l’appartement alors qu’il émergeait doucement.

Il regardait cette femme qui venait de lui apporter une tasse de café. Elle devait bien avoir dix ans de plus que lui. Elle s’assit près de lui, sur le lit, elle lui souriait en passant sa main sous la couette à la rencontre de son sexe qui pendait lamentablement entre ses cuisses. Il frémit, mais il ne pouvait pas s’empêcher d‘admirer sa poitrine ; rien à voir avec les œufs au plat de Marie-Gabrielle.

— As- tu envie de découvrir un nouveau jeu ?

— Oui pourquoi pas ?

— Ferme les yeux et laisse-toi faire !

Il sentait la main d’Ida lui presser les couilles. Si c’est un jeu comme cela, je veux bien me laisser faire, pensait-il. Elle lui faisait mal mais il appréciait cette sensation de pression et son sexe durcissait.

— Tu aimes ?

— Oh oui ! Continue !

Isa lui sourit et il sentit un doigt venir appuyer contre son anus.

— Qu’est-ce que tu fai ,

— Chut ! Laisse-toi faire !

Il gémit quand une phalange força son cul doucement. Mais il se sentait étrangement bien, à la merci de cette femme. Elle poussa son doigt doucement dans son cul, il émit alors un petit cri. Lentement, il sentait ce doigt entrer en lui. Un étrange plaisir le submergeait. Cela n'avait rien à voir avec le plaisir qu'il ressentait lorsqu'il faisait l'amour avec Marie-Gabrielle. Ida commença à remuer son doigt, il bandait comme un taureau.

— Retourne-toi, lui demanda-t-elle. Mets-toi à quatre pattes !

Il trouvait cela étrange, mais il lui obéit, ne voulant pas que ce moment de bien être s'arrête. Quand il fut à quatre pattes, elle introduisit à nouveau son doigt dans son cul et de son autre main, elle le brûlait. Excité comme il l'était, il ne put plus se retenir longtemps et il éjacula sur le lit.

— Oh petit cochon ! Tu as sali mes draps, je vais te punir !

Et il sentit la main d'Ida sur sa fesse. Elle lui donna une dizaine de claques, il gémissait. Elle s'est arrêtée pour venir l'embrasser. Il était aux anges.

— Tu as aimé, petit français ?

— Oh oui, jamais je n'avais ressenti cela !

— Je le savais ! lui dit-elle en souriant. Je le savais dès que je t'ai vu. Mon instinct ne trompe pas. Tu es un homme soumis.

— Peut-être répondit-il pensif. Peut-être.

— Je suis dans cette boîte, tous les vendredis soir. Si tu veux me revoir !

Olivier rentra dans sa chambre à l'auberge de jeunesse où ses compagnons de chambre tentèrent de lui faire raconter sa nuit avec cette superbe blonde. Mais, il garda son secret pour lui.

Lors de la rencontre suivante avec Ida, elle lui fit découvrir le martinet et un peu plus tard, elle déflora son petit cul avec un gode ceinture. Ces moments particuliers avaient été pour lui une découverte et comme une sorte d’initiation pourrait-on dire. 

De retour à Nantes, Olivier ne parla jamais de sa maîtresse allemande. Il épousa Marie-Gabrielle en sachant parfaitement qu'elle ne serait jamais une dominatrice, au contraire. Elle s'accommodait parfaitement de la posture d'homme machiste qu'il avait prise pour tenter d'oublier qu'au fond de lui, il ne trouvait vraiment du plaisir que dans la soumission.

Il s'investit dans son métier, partant souvent en déplacement, en espérant secrètement croiser la route d'une femme comme Ida. Mais, jamais parmi ses maîtresses occasionnelles, il ne retrouva cette ivresse.

Jamais, jusqu'à sa rencontre avec Erika.

vendredi 13 octobre 2023

Rééducation de Bourgeoises Hautaines -08- Résolutions du Week-end

 

Charlotte

En enfilant le plug ce matin, je me demande ce qu'attend Monsieur Didier, comment veut-il que je le supplie de m'enculer ? Me veut-il à genoux devant lui, implorant son sexe dans mon cul ? Je repense aussi, aussi à Natacha et à l'aveu qu'elle m'a fait hier, qui est son amant mystère ? Où l'a-t-elle rencontré et comment fait-elle avec ses enfants ?

Je la comprends, les absences de Pierre-Henri sont si longues. Comment pouvais-je imaginer qu'elle restait sagement à l'attendre ? Moi-même, je me caresse régulièrement quand François par en déplacement et pourtant il ne part jamais aussi longtemps que le mari de Natacha.

En sortant de l'immeuble, je salue Albert qui comme tous les matins se penche pour être embrassé par les enfants. Je le regarde aussi différemment après la punition que j'ai reçue chez Alain. J'ai affirmé à Monsieur Didier que j'acceptai qu'il m'offre à Albert s'il me le demandait. Sur le moment cela me semblait évident mais en le voyant, je ne peux m'empêcher d'avoir un frisson de recul. C'est impossible, je ne pourrai jamais baiser avec noir. Mais, je pense que je n'y échapperai pas, Monsieur Didier n'est pas un homme à dire les choses à la légère. Mais ce qui me fait le plus peur, c'est quand il a parlé de m'offrir à un groupe d'hommes. J'ai encore les images de Justine avec ses amis et celle de la Générale, le dimanche matin.

Malgré moi, le fait de penser à ces choses me fait mouiller. Je sens l'humidité au fond de ma culotte. C'est trop tard, je ne peux plus remonter me changer.

Devant l'école, je salue de loin Justine Chalon, je préfère ne pas croiser son regard et je pense qu'elle n'a pas envie de croiser le mien.

J'embrasse Natacha qui me semble inquiète et elle a des cernes, comme je lui en ai rarement vu.

Que t'arrive-t-il ?

Oh rien ! J'ai juste passé une mauvaise nuit, Baptiste doit commencer à faire ses dents…

Je n'insiste pas, mais il est encore petit pour ça, me dis-je. Je souris en voyant Clotilde et Noémie qui entrent en courant dans l'école.

En arrivant à l'agence, Adeline me demande si mon client particulier doit passer aujourd'hui. Que sait-elle, elle aussi, de ce que Monsieur Didier me demande dans mon bureau. Certes, si je ne doute pas de l'isolation de la pièce, je la sais assez observatrice pour avoir remarqué que ce n'est pas un client normal.

Je ne sais pas Adeline. Je n'ai rien dans mon agenda aujourd'hui ?

Non, Charlotte… Je n'ai rien vu de particulier.

Je m'enferme alors dans mon bureau et m'installe du mieux que je peux pour être le moins incommodée possible par le plug. Il n'y a rien à faire, je ne m'y habitue pas.

Tu vas bien Charlotte, me demande Adeline quand nous déjeunons ensemble.

Oui ! Merci, mais je me pose des questions sur mon couple avec François…

Pourquoi ?

Je le trouve de plus en plus distant, il est rentré il y a deux jours après presque quinze jours d'absence et le mercredi soir, c'est tout juste s'il a fait attention à moi…

Oh ! Tu sais, moi les hommes…

Oui je sais, mais…

J'hésite, je ne sais pas comment lui dire cela et nous n'avons encore jamais évoqué notre vie intime entre nous. Je sais qu'elle est lesbienne et je connais son amie qui est très sympathique.

Mais quoi ? 

Je rougis, puis je me lance.

Pendant son absence, je me suis amusée à m'épiler, et…

Elle me regarde, amusée.

Toi aussi, tu as succombé à cette mode…

Oui ! Je voulais savoir ce que cela donnait, et je voulais voir l'effet que cela aurait sur François…

Et ?

Rien… Comme s'il n'avait rien remarqué…

Là, elle me regarde et elle prend son air compatissant que je lui déteste.

En effet, tous ces efforts pour rien… Cela confirme ce que je pense depuis un moment, tu l'intéresse plus depuis un moment… il va voir ailleurs…

Comment peux-tu dire cela ? Tu viens de me dire que tu ne connais rien aux hommes.

Je suis peut-être lesbienne, mais quand la personne avec qui tu vis ne remarque plus tes détails intimes c'est qu'il y a quelque chose de casser entre vous. Et qu'est-ce qui brise, un couple, si ce n'est l'arrivée d'une tierce personne ?

Je ne peux qu'approuver ces paroles, mais je ne pouvais pas lui dire non plus que c'est plutôt moi qui aie un amant. Mais, je me promets d'être attentive pour découvrir si François me trompe ou pas.

Dans l'après-midi, François me téléphone pour m'annoncer que ses parents nous invitent pour le week-end. Il me dit qu'il y aura sa petite sœur et son grand frère, de retour des Etats-Unis avec ses enfants. Ce n'est pas ce qui m'enchante le plus, mais je sais que Thomas et Clotilde seront contents de voir leurs cousins américains.

Le dimanche soir, en rentrant, je réalise que cela fait trois jours que Monsieur Didier ne s'est pas manifesté. Je me prépare au pire le lundi et je n'oublie pas de remettre mon plug avant de partir travailler. Après deux jours sans l'avoir porté, je grimace en l'enfilant. Je suppose que je vais avoir droit à sa visite au bureau, je réfléchis à ce que je pourrais avoir commis comme erreur depuis notre dernière visite. Je n'en vois, pas je ne me suis pas caressée et j'ai simulé quand avec François nous avons fait l'amour dans le parc chez ses parents comme nous le faisions quand nous étions jeunes mariés.

Le samedi après-midi, alors que les enfants étaient partis faire un tour de poney avec leur oncle et leurs tantes, nous étions seuls avec François. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu aussi amoureux. Il m'a pris la main et il m'a demandé son absence n'avait pas été trop longue. Nous marchions dans les bois en nous éloignant de la maison.

Et, Didier le voisin, il a pris soin de toi comme il me l'avait promis ?

Oh oui ! Il a été très prévenant, il est passé au salon du tourisme et il s'est proposé de me ramener le dimanche soir. Maman l'a croisé et l'a trouvé aussi très sympathique.

J'en suis ravi, car vois-tu, on vient de me proposer de prendre la responsabilité de notre filiale en Arabie Saoudite…

Je l'ai regardé stupéfaite.

Et ? Tu leur as répondu quoi ?

Rien pour le moment, je voulais en parler avec toi, avant… Car tu ne pourras pas venir avec moi. D'une part, ce n'est pas un pays pour les femmes et d'autre part, tu as ton agence qui se développe bien d'après ce que j'ai pu voir.

Oui ! C'est sûr que je ne me vois passez mes journées avec un drap sur le corps… Mais, pour toi c'est une opportunité à ne pas rater. Accepte, tu reviendras régulièrement, n'est-ce pas ?

Oui, d'après ce que j'ai pu voir à peu près quinze jours tous les trois mois.

Alors fonce ! lui ai-je dit.

Et en même temps, je me suis jetée dans ses bras. J'ai aussitôt senti ses mains sur mes fesses. Nous étions arrivés dans cette petite clairière où nous avions l'habitude de faire l'amour il y a quelques années et où nous avions surement conçu Thomas. J'ai ressenti une pointe de nostalgie et je lui ai ouvert son pantalon et je me suis agenouillée pour le sucer. Quand il fut bien raide, j'ai rapidement retirer mon pantalon et ma culotte et je me suis allongée sur l'herbe et j'ai écarté les cuisses. Il m'a lentement pénétré, j'ai poussé un soupir de bien-être. Il a commencé à aller et venir en moi. Cependant, c'est le visage ce Monsieur Didier qui m'est apparu subitement, je me suis souvenue qu'il m'avait interdit de jouir. Heureusement François a rapidement éjaculé dans mon ventre. J'ai fait semblant de pousser des petits cris de ravissement. Nous sommes restés quelques minutes, étendus à nous souvenirs de nos ébats passés puis nous avons rejoint le reste de la famille.

Aujourd'hui, au bureau, je me dis que samedi prochain, je conduirais François à l'aéroport et que je ne le reverrai pas pendant trois mois.

Il va me falloir préparer les enfants à l'absence de leur père.

C'est en rentrant le soir, que je remarque que la voiture de Monsieur Didier ne se trouve pas sur dans le parking de l'immeuble. Je comprends alors la raison de son absence. Je me demande combien de temps, il va être absent. Malgré tout, je dois m'avouer qu'il me manque.

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Natacha

Avouer à Charlotte que j'ai un amant, m'a soulagé, mais en même temps je suis inquiète. Puis-je avoir confiance en elle ? Va-t-elle garder cela pour elle ?

De plus ce matin en la croisant devant l'école elle voit bien que je suis perturbée, je lui dis que c'est à cause des dents de Baptiste, mais me croit-elle ?

En rentrant, je me décide de faire du tri dans les vêtements des enfants, je veux penser à autre chose. Je suis partagée entre Alain et Monsieur Didier. Chacun à leur manière, ils savent ce que je désire au fond de moi. Cela me fait peur mais je ne peux pas résister.

A onze heures, mon téléphone sonne, un numéro masqué. Je ne réponds pas mais quand j'entends le message, je suis affolée : "Alors Salope, on oublie sa photo ! Tu as deux minutes pour l'envoyer sinon…"

Aussitôt, je me rue dans la salle de bain, je me déshabille et retrace la lettre sur mon pubis lisse et prend la photo avant de l'envoyer.

Je reprends mes esprits. Qu'a-t-il voulu dure par sinon… ? Je n'ai pas reconnu la voix. Elle semblait avoir été trafiquée, était-ce Alain ou Monsieur Didier ?

Je me replonge dans mon rangement et le soir quand Pierre-Henri rentre, il me dit qu'il a déjeuné avec Alain et qu'ils ont parlé de moi. Je tremble. Que se sont-ils dits ? Qu'a raconté Alain ?

Alain t'a trouvé vraiment très gentille et très agréable. Il t'apprécie depuis toujours et il veut te proposer quelque chose quand je serais en mission…

Ah bon ! Quoi ?

Il serait ravi que tu viennes passez les week-ends avec les enfants. Il sait que tes parents sont loin dans le sud et que les miens ne sont pas à côté. Rosalinde sait très bien s'occuper des enfants et comme cela tu pourras souffler un peu.

En parlant, de sud, tu te souviens de Virginie ?

Oui bien sûr ! Quand on la croise une fois, on ne peut pas l'oublier.

Eh bien ! Elle m'a proposé de venir passer quelques jours dans leur propriété du Lubéron…

Mais bien sûr ! On t'organisera cela. Mais pour ce week-end, on reste tranquille à la maison.

Nous faisons un week-end cocooning dans l'appartement, malgré le beau temps, nous décidons de rester à l'aise. Nous jouons avec les enfants, nous regardons la télévision assis sur le canapé.

A l'heure fatidique, je trouve une excuse pour aller m'isoler dans la salle de bain, écrire le "S", prendre la photo, l'envoyer.

Dans l'après-midi, lorsque Pierre-Henri passe sa main sur ma cuisse sous ma robe avec les enfants pas loin, je réagis à ses caresses et quand le soir nous nous retrouvons au lit, je suis tellement trempée que je ne résiste pas longtemps et l'accueille en moi. Il entre dans ma chatte trempée. Je ferme les yeux et je jouis plusieurs fois avant qu'il ne jouisse à son tour et me remplisse de son foutre.

Le dimanche se passe de la même manière. Nous décidons même de ne pas nous rendre à l'église.

Le soir, alors que nous venons encore de faire l'amour, je réalise que Monsieur Didier a raison, ma vie se résume à m'occuper des enfants, de la maison, attendre le retour de mon mari, me faire baiser par lui quand il est là… Décidément, où est passé la Natacha Lambert-Wilson, jeune avocate féministe qui devait devenir un des ténors du barreau ? A quel moment, ai-je raté quelque chose ?

Il faudra que j'en parle à Pierre-Henri. Je pourrais peut-être reprendre une activité professionnelle. J'ai encore quelques relations et en demandant à mon père, il pourra surement me trouver une place dans un cabinet.

Le lendemain, quand je me lève, toutes mes idées du soir ont disparu. Il faut que je m’occupe des enfants et de mon mari. J’ai des remords de l’avoir trompé. Il faut que cela cesse. Satisfaite de ma résolution, je prépare les enfants pour l’école.