La Fête de la Science
Monsieur Ali
flâne sur la place. Il se promène entre les stands que les laboratoires de
l'université voisine ont installés pour présenter leurs travaux au grand public
à l'occasion de la fête de la science. Il s'arrête parfois pour écouter un
chercheur ou un étudiant expliquer ce qu'il fait dans un langage plus ou moins
compréhensible, vulgariser son savoir sans le trahir n'est pas simple. Il passe
de stand en stand, il faut avouer qu'il est plus attiré par la plastique des
étudiantes de toutes origines que par leurs activités, même s'il est curieux.
Il aperçoit
alors le dos d'une petite femme brune, d'une blouse qui lui descend presqu'aux
chevilles. Il s'approche. Entourée de cinq ou six personnes, elle explique ses
recherches et leur implication pour la santé. Elle est complètement différente
des femmes qu'il a l'habitude de séduire, bien plus âgée, sûrement proche de la
cinquantaine. Il la voit de face maintenant, son visage trahit son âge
effectivement, mais elle devait être superbe à vingt ans. Elle n’est pas
maquillée et tout dans son comportement montre qu’elle est naturelle. Il lit le
prénom sur le badge qu’elle porte, Sophie. Il regarde la blouse ouverte, les
pans écartés par sa volumineuse poitrine dissimulée sous une ample tunique. Il
se demande à quoi peuvent ressembler ses globes de chair lorsqu’ils sont soumis
à la gravité. Elle a aussi un ventre un peu rebondi et le legging qu’elle porte
doit bien mouler ses fesses. Quel dommage que la blouse et la tunique lui
masquent ce spectacle !
Pendant ses
explications, elle regarde vers lui, leurs regards se croisent. Elle lui
sourit, frappée par ces beaux yeux noirs perçants, sa taille et sa carrure
impressionnante. Elle sent le mâle alpha sous un sourire étrange, mélangeant
l'empathie et la sévérité.
Monsieur Ali
reste l’écouter jusqu’au bout.
Quand elle
finit son exposé, il s'approche d’elle pour tenter de lui parler, mais il est
pris de court par un homme et une jeune fille brune, dont la ressemblance avec
Sophie est flagrante. Tout juste sortie de l’adolescence, elle a un sourire
candide mais elle doit aussi connaître son potentiel de séduction, surtout
quand elle porte comme aujourd’hui un haut qui dévoile son nombril orné d’un
piercing discret mais ravissant. Il est évident aussi qu’elle ne porte pas de
soutien-gorge sous ce haut moulant laissant deviner une poitrine déjà bien
généreuse.
— Maman, nous avons fini ! Thomas a fermé son stand
pour aujourd’hui, nous allons rentrer, tu viens avec nous ?
— Déjà ?
— Oui, déjà ma chérie, il est presque 18 heures…
— D’accord ! J’arrive…
Monsieur Ali
s’est un peu reculé. Il la voit saluer ses collègues et il entend Thomas lui
proposer d’aller prendre un verre à la terrasse d’un café sur la place.
***
Monsieur Ali
les suit et il observe. Il remarque que la jeune fille est vraiment très proche
de l’homme, elle pose même la tête sur son épaule et il voit la main de l’homme
glisser doucement sur les petites fesses fermes, moulées par son jean taille
basse qui permet de voir le string de dentelle rouge qu’elle porte. Il admire
le galbe de ses mollets et ses cuisses fermes, il la voit bien juste vêtue d'un
string se déhancher autour d'une barre ou sur une table pour attiser le désir
des hommes. Elle n'aurait aucune difficulté à arrondir son salaire en faisant
des extras, ses clients adorent les jeunes étudiantes.
Monsieur Ali
les laisse s’installer et s’approche.
— Excusez-moi Madame, j’étais sur votre stand il y a
quelques minutes et j’aurais aimé vous poser quelques questions… Puis-je
m'asseoir ?
— Bien sûr ! dit Thomas en regardant sa femme.
Il est un peu
surpris de l'audace de cet homme qui vient les déranger. Ils ont passé la
journée à expliquer de nombreuses fois leur travaux. La journée est finie, ils
ont envie de souffler un peu. Mais il connait sa femme, toujours prête à rendre
service. S'il refuse, elle va le lui reprocher pendant des jours.
— Oui bien sûr, c’est toujours un plaisir de parler de
mon travail. Je vous présente, Thomas, mon mari, Ophélie, ma fille et moi je
suis Sophie, mais vous l’avez peut-être lu sur mon badge.
— Oui je l’avais vu merci. Je suis Monsieur Ali et mes
connaissances en biologie s'arrêtent au lycée mais cela m’a toujours intéressé.
— Alors allez y posez moi vos questions.
Prenant une
chaise, Monsieur Ali s'assoit en face d'elle, il la fixe droit dans les yeux.
Elle sent
comme une gêne, ne sachant pas quelle attitude prendre et que penser de cet
homme dont regard perçant la trouble d’autant
plus qu’il la déshabille des yeux. Il va de sa poitrine à ses jambes qu’elle
écarte sans savoir pourquoi ayant un legging, sentant à cet instant l'humidité
de sa culotte et de la tension dans sa poitrine augmenter de manière incontrôlable.
Il commence à
poser des questions simples auxquelles Sophie se fait un plaisir de répondre.
La conversation dure et Thomas lui dit qu’il est lui aussi chercheur mais dans
un tout autre domaine, sa spécialité c’est le Haut Moyen Âge. Thomas lui
explique qu’Ophélie, la fille de Sophie, a préféré suivre la voie de Thomas et
poursuit des études d’histoire plutôt que la biologie comme sa mère. Thomas lui
explique qu'il n'est pas le père d'Ophélie, mais le second mari de Sophie et
qu’ils vivent ensemble depuis plus de dix ans.
Thomas ne
sait pas pourquoi il est aussi volubile, mais cet homme le surprend. Il s'est
présenté comme ayant un niveau basique en biologie, mais il pose des questions
à Sophie que lui-même qui connaît un peu son travail n'aurait jamais pensées.
De la même manière, quand il lui a décrit ses recherches, il a su lui citer des
auteurs confidentiels. Mais ce qui l'a le plus perturbé, ce sont les regards
qu'il lance vers Sophie, vers son léger décolleté. Il voit bien que les yeux de
cet homme brillent. Ses fantasmes remontent.
Il imagine
cet homme baiser sa femme, la prendre sans retenue, sans limite.
Lorsque
Monsieur Ali prend congé de la petite famille, il réussit à instaurer un climat
de confiance et c'est tout naturellement que Sophie accepte de lui laisser son
numéro de téléphone pour qu'ils restent en contact et même qu'il la prenne en
photo pour associer son visage à son numéro.
Elle répond
favorablement se laissant photographier en donnant son numéro et reconnaissait
que c’est plus sympa pour téléphoner
"Quelque chose ne va pas chez moi, pense Sophie. Pourquoi j’apprécie
autant ce moment bizarre, est-ce parce qu'il me sort de ma routine ?"
***
Monsieur Ali
regarde ses nouveaux “amis” s'éloigner. Il regarde surtout les culs des deux
femmes, même si celui de la mère est caché par sa tunique, celui de la fille
moulé dans un short en jean moulant est prometteur. Il bande en imaginant ces
deux culs l'un à côté de l'autre et qu'il chevauche alternativement la mère et
la fille.
Cependant la
discussion qu’il a eue avec Thomas et l'attitude de ce dernier envers sa
belle-fille le perturbe. A nouveau, il voit la main de l’homme se poser
discrètement sur le cul de la jeune fille. Est-ce une invitation ou le
beau-père abuse-t-il de sa belle-fille, dans le dos de sa femme ? Est-ce le
moyen de le mettre à l’écart ? Sera-t-il possible de semer la zizanie dans le
couple ? Alors qu’il a ces réflexions, il aperçoit Thomas qui se retourne et
lui fait un sourire. Cet homme va lui compliquer la tâche, il en est certain.
Habituellement,
il ne s'occupe pas des maris et les ignore superbement ce ne sont que des
blancs que l’on peut difficilement qualifier de mâle mais ce Thomas est
différent
Il est
intelligent et sûrement malin. Il va être difficile à écarter d’un revers de
main et il ne peut même pas être sûr que le chantage marche. Ophélie semble
vraiment aimer son beau-père. Monsieur Ali pense alors que l’intelligence et la
sagacité de Thomas peuvent lui être utiles dans son organisation. De plus, il
est prof à la fac, une porte d’entrée potentielle pour accéder à toutes ces
étudiantes désargentées.
Oui ! il va
falloir qu’il y réfléchisse. Mais, pour le moment, il lui faut ferrer la mère
pour espérer aussi attraper la fille. Il va lui falloir agir avec subtilité.
***
Dans la
soirée, Sophie est allongée dans son lit, en t-shirt et culotte. Elle joue sur
son téléphone alors que Thomas vient de s’endormir. Soudain elle reçoit un
message. Qui peut bien lui envoyer un message à cette heure tardive ?
“Merci
encore pour ces explications à la terrasse. Bonne nuit. Monsieur Ali”
Elle est
agréablement surprise de recevoir ce message. Elle pensait que même s’il
prenait son numéro, celui-ci finirait dans la longue liste des numéros
enregistrés dans les téléphones qui ne sont jamais utilisés.
Elle se
souvient très bien de cet homme si charmant lorsqu'ils ont discuté à la
terrasse du café. Ses yeux pétillants aux paroles de Thomas et à ses
explications, son sourire faisait ressortir la blancheur de ses dents qui
contrastent avec sa peau sombre. Elle sourit intérieurement tellement cette
image est un cliché.
“C’est
tout à fait normal, vous êtes si charmant, ce fut un plaisir. Bonne nuit à vous
aussi. Sophie”
Ce message la
trouble, cela fait bien longtemps qu'un autre homme que son mari lui a souhaité
une bonne nuit. Elle revoit Monsieur Ali, sa taille et sa carrure
impressionnante. Elle ne peut pas s'empêcher de se demander si ce que l'on
raconte au sujet des noirs est vrai. Ont-ils vraiment un sexe beaucoup plus
gros que celui des blancs ? En réalisant ce qu'elle vient de penser, elle a
soudain un sentiment de culpabilité par rapport à son mari qui dort à côté
d'elle, mais un frisson la parcourt et elle sent une douce chaleur entre ses
cuisses.
Un nouveau
message fait vibrer son téléphone, dans un style différent, beaucoup moins
formel.
“Tu ne
dors pas ?”
En
remarquant, le tutoiement, Sophie ne s'en formalise pas. Ce type de message ne
sont pas vraiment prévu pour des conversations formelles, et depuis cette
discussion a autour d'une bière, une certaine complicité s'est instauré entre
eux. Elle a pu constater aussi que ses collègues d’origines africaines, passent
très rapidement au tutoiement et cela aussi correspond assez à la personnalité
de Monsieur Ali. Leur rencontre fut brève, mais il est clair que c’est un homme
qui est à l’aise et qui s’impose naturellement.
“Non, je joue
sur mon téléphone en attendant que le sommeil vienne”
“tu es
couchée ?”
“oui je suis
dans le lit. Thomas dort à côté de moi”
“avec une
femme comme toi à côté de moi, je ne dormirai pas moi !”
“vous me
draguez !”
Monsieur Ali
se demande s’il ne va pas trop vite et trop loin. Sophie risque de couper la
conversation et de ne plus répondre ensuite à ses messages. Il envoie alors un
message moins direct dans lequel, il lui demande si elle sera sur le stand le
lendemain après-midi, il aimerait encore discuter avec elle.
La réponse de
Sophie surprend et satisfait Monsieur Ali. Elle lui dit qu’elle ne sera pas
présente sur la place mais elle veut bien le rencontrer dans le lieu de son
choix.
Monsieur Ali
ose alors le tout pour le tout.
“Chez toi
pour le café 14h”
“D’accord
j’en parlerai à Thomas demain matin et je vous le confirmerai demain matin.”
Sur ces mots,
elle pose son téléphone et n’arrive pas à retirer de son esprit, l’image qui s’impose
à elle. Monsieur Ali nu, ou plutôt telle qu’elle l’imagine. Elle s’endort ainsi
et quand elle est réveillée par l’odeur du café que Thomas est allé préparer,
elle se souvient parfaitement du rêve qu’elle vient de faire.
Elle était
nue dans une chambre d’hôtel avec Monsieur Ali et il lui avait fait l’amour
dans toutes les positions possibles et imaginables.
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