lundi 12 juin 2023

L'institutrice - Préparatifs

 Une heure après le début de la classe, le téléphone de Laurence vibre dans son sac. C'est un SMS d'Arthur :

"Mon associé a vu ta vidéo. Il est ravi de te voir ce soir pour des essais. Sois prête à l'heure de sortie des classes !"


Sans hésiter, elle lui répond qu'elle sera prête dès que tous les enfants seront partis, autour de dix-sept heures. C'est un jour où elle doit assurer la surveillance du portail. Elle se demande si elle a raison de répondre ainsi à ce message, mais qui pourrait se permettre de cracher sur quinze ou vingt mille euros.

Quelques minutes plus tard, envoyé de la société de production, un nouveau message arrive :

"Dossier incomplet"

"Pour valider votre essai du 10 mai à 18h dans nos studios, merci de nous transférer les pièces manquantes suivantes :

Cliché du postérieur avec culotte

Cliché du postérieur nu.

Cliché nu de votre sexe.

Sans réponse avant 12h, votre candidature ne pourra être prise en compte."


Il est accompagné d'un petit mot personnel,

"Laurence, complète le dossier, débrouille toi… Il y a une grosse opportunité pour ce soir.

Tu pourrais tripler ton cachet. Dépêche-toi.

A ce soir, 17h !


A la lecture des demandes, elle commence vraiment à se demander ce qu'il peut tourner comme films. Elle est peut-être un peu naïve mais elle n'est pas complètement stupide. Cependant, la perspective du triplement de la somme proposée lève ses inhibitions.


Le midi, avant d'aller déjeuner avec ses collègues, elle s'enferme dans les toilettes et prend les clichés demandés. Elle regarde les photos et hésite quelques secondes. Elle prend une profonde respiration avant de taper sur la touche "Envoi".

A son bureau, Arthur reçoit la notification d'arrivée d'un message. Lorsqu'il en prend connaissance, il découvre les photos de la jeune institutrice. A leur vision, il a du mal à garder ses idées claires, dire que le matin même il avait ces courbes et formes sous les doigts. Ces images sont bien meilleures qu'il ne l'aurait pensé et le fait qu'elles aient été prises dans les toilettes, leur confère un côté excitant et mystérieux. Il boucle et valide le dossier : "Laurence, institutrice et curieuse !"


Pendant le déjeuner avec ses collègues, elle reçoit un SMS de confirmation "Dossier complet". Annick et Florence se rendent compte de son trouble pendant le déjeuner mais elle reste évasive et prétexte un petit souci personnel. À la fin du repas, son téléphone vibre avec un numéro inconnu. Par peur, elle ne répond pas, évoquant du démarchage intempestif auprès de ses collègues.


Avant la reprise de la classe, elle s’isole pour écouter le message vocal, laissé par une secrétaire : "merci de compléter votre dossier avec votre carte d'identité".

Dans sa classe, avant l'entrée des enfants, elle envoie une photo de sa carte, recto verso.

Vingt minutes plus tard, elle reçoit un SMS avec un lien internet : "Laurence de Bonnard, Votre fiche actrice est disponible. Cliquez ici pour la consulter".

Sans hésiter, elle clique sur le lien et découvre son profil ; toutes ses mensurations, des photos d'elle, de ses seins, de ses fesses, de sa chatte… Et deux colonnes de commentaires.

La première colonne contient les commentaires des abonnés de la boîte de production et la seconde comporte les acteurs volontaires à tourner avec elle.

Elle voit la liste s'allonger de minutes en minutes !

Rapidement, elle en lit quelques-uns qui parlent de sa bouche de suceuse, de son cul, de ses nichons, ses mamelles, d'une maîtresse comme on en a tous rêvé... et elle en passe. Laurence frisonne à la lecture de ces mots crus.

Dans la colonne d'acteurs, il y en a de toutes sortes, de tous âges, de toutes origines. Il y a même des femmes.

Ébranlée, elle ferme le site et tente de rester concentrée sur ses élèves.


Quand la cloche de fin retentit, elle se rend au portail et salue comme à son habitude les papas mais surtout les mamans qui viennent chercher leurs enfants.

A 16h57, elle voit un énorme 4x4 noir se garer devant l'école. Le dernier enfant vient d'être récupéré par son père, qui lui paraît trop poli pour être normal.

Un SMS tombe sur son téléphone : "Monte !" Laurence regarda vers le 4x4, aux vitres teintées, puis vers l'école, toutes ses affaires sont dans sa classe.

Mais le klaxon de la voiture lui fait comprendre qu'elle doit se dépêcher. Elle s'approche de la voiture dont la porte arrière s'ouvre.

Personne sur la banquette, elle n'est occupée que par une tenue sur un cintre, sous un plastique de protection avec une enveloppe collée dessus.

La tenue est composée d'un ensemble en dentelle rouge, d'un chemisier blanc et d'une jupe jaune paille.

A peine est-elle montée que le chauffeur démarre sans un mot. Laurence ouvre l'enveloppe, un petit mot : "Changez-vous ! Ne portez que les vêtements contenus sous le plastique."

Elle frissonne, troublée, elle va obéir, elle le sait. Elle retire sa robe et ses sous-vêtements pour rapidement se rhabiller avec les vêtements et les sous-vêtements qui lui sont proposés.

La jupe lui semble vraiment courte et le chemisier laisse deviner par transparence le soutien-gorge rouge. Elle est mal à l'aise avec la ficelle du string qui lui entre dans les fesses même si elle constate avec étonnement l’ajustement parfait de sa tenue, comme faite sur mesure. Tous les vêtements y compris les sous-vêtements sont à sa taille.

Quand elle a fini de se changer, elle fait attention au paysage et découvre qu'ils circulent sur une route au milieu de la campagne. Le chauffeur roule vite sur ces petites routes, elle suppose qu'il devait la connaître par cœur.

Il lui parle soudainement :

— Toi être Laurence de Bonnard ? Toi avoir grande chance... pour ce soir.

La route s'ouvre sur une grande plaine avec une grande ferme au milieu. Elle voit une dizaine de voitures et des fourgons techniques garés.

— De la chance, pourquoi ? demande-t-elle au chauffeur.

Il se contente de sourire en faisant un geste vers les véhicules. Le chauffeur s'arrête dans la cour d'une ferme qui semble à l'abandon… Quel drôle de lieu ! pense Laurence.

Arthur vient à sa rencontre, vêtu d'une chemise blanche et d'un petit pantalon très élégant. 

— Magnifique tu es à l'heure !

Il l'examine de haut en bas…

— C'est parfait… dit-il. En route pour la gloire !

Il la pousse vers une bâtisse en lui caressant les fesses. Avant de pénétrer dans le bâtiment, ils croisent deux hommes, torse-nu.

— Bonsoir Laurence, la saluent-ils.

— Bonsoir Messieurs ! répond Laurence.

Elle n'a pas le temps de s'interroger sur la raison pour laquelle ces inconnus la connaissent qu'Arthur qui palpe ses fesses lui demande si elles sont prêtes.

— Oui je crois, répondit Laurence un peu perturbée.

Jamais personne dans son métier ou parmi ses amis n'avaient les mains aussi baladeuses qu'Arthur. Elle n'avait pas l'habitude de ces attouchements très intrusifs mais elles ne les trouvent pas si désagréables.

Elle découvre alors le plateau de tournage. Elle a une sensation étrange, un sentiment de malaise. Ce lieu imite sa salle de classe au détail près, mis à part l'absence d'élèves.

Au creux de l'oreille, Arthur lui glisse :

— On va rejouer l'entretien de ce matin… En allant jusqu'au bout de nos envies !

Laurence regarde partout, même bureau, mêmes chaises, mêmes étagères. Il y a même son sac à main et son ordinateur. Elle ne comprend plus rien.

— Vous voulez rejouer la scène quand vous m'avez filmée ?

— Nous allons rejouer la même scène plusieurs fois avec un acteur différent à chaque fois… lui dit-il. Pose ton téléphone sur le bureau.

Laurence se rend compte qu'elle le tient serré dans sa main depuis sa descente de la voiture. C'est le seul objet personnel qui lui reste de sa journée. En coulisse, elle peut entrevoir une dizaine d'acteurs prêts à jouer.

— Ils ont tous payé 1000 € chacun pour jouer avec toi. Tu toucheras la moitié de la somme à chaque scène finie… Tu n'as qu'à jouer ton rôle habituel et te laisser guider par le jeu d'acteur de ton partenaire et des ordres du réalisateur.

— Oui je comprends, donc je fais autant de rendez-vous que d'acteurs et je me laisse guider... C'est d'accord !


Laurence se dit qu'elle allait se faire facilement quelques centaines d'euros, même si elle doit payer de sa personne. Il n'est plus question de se voiler la face. Elle va tourner dans un film de cul. Mais après tout, depuis le temps que son mari ne lui avait plus fait l'amour !

Cependant, elle réalise avec angoisse que cela prendra beaucoup de temps, plusieurs heures pour faire toutes les scènes. Et, elle n'avait jamais eu que mon mari comme amant.

— Chaque scène aura un temps de vingt-cinq minutes. Puis cinq minutes pour remettre tout le décor en place et on reprend, lui explique le réalisateur.

— Les acteurs ont tous un style différent et physique différent, lui murmure Arthur. C'est comme si c'était tous les papas de ta classe !

mardi 6 juin 2023

Le Manoir aux Fleur -04- La Directrice

 

Après sa nuit agitée, Viviane acheva de se préparer et de se maquiller pour cacher ses cernes. Elle avait rendez-vous avec sa directrice pour prendre les dernières informations et connaître le nom du professeur expérimenté qui allait l'accompagner pendant sa première année. Elle voulait aussi profiter de la connexion Internet du lycée pour commencer ses recherches sur le Professeur Wilhelm Van Dyck, Comte de son état.

— Bonjour Mademoiselle ! Vous semblez épuisée, il ne vous reste plus que quelques jours avant la rentrée, lui lança sévèrement sa nouvelle supérieure.

Vêtue d'un tailleur strict, elle ressemblait à une gouvernante de ces romans de la fin du dix-neuvième.

— Ne vous inquiétez pas, Madame la directrice, j'ai enfin trouvé un appartement.

— Vraiment ! C'est merveilleux, c'est vrai que ce n'est pas facile de se loger dans notre belle ville et nous ne sommes pas très aidés.

— C'est Marie qui m'a permis de le trouver, elle est pleine de ressources !

— Je le sais, c'est une jeune professeure très dynamique et très attachante.

Viviane semblait apercevoir une lueur brillante dans les yeux de Mme Marchand.

— Où loger-vous ?

Quand elle le lui dit, il lui sembla voir la même ombre que sur le visage de la vieille femme du camping.

Après plus d'une heure de discussion où Viviane apprit avec plaisir que sa tutrice serait Marie, elle fut autorisée à se rendre dans la salle des professeurs pour pouvoir brancher son ordinateur. Elle commença aussitôt à surfer sur le net en tapant les mots clés "Professeur Van Dyck", "Comte Wilhelm Van Dyck". Elle avait même pensé à photographier les armoiries du Comte sculptées sur un bas-relief au-dessus de l'entrée monumentale de la propriété. En dépit de ses efforts, elle ne trouvait absolument rien de probant, cet homme n'existait sur aucun réseau social. La seule chose qu'elle trouva et qui la surprit, ce fut grâce à la photo des armoiries. Elle découvrit qu'il s'agissait d'une représentation stylisée de l'Ouroboros devant un svastika surmonté de l'équerre des Francs-Maçons. Ces symboles qui remontaient à l'Egypte et l'Inde antique, seraient ceux d'une confrérie secrète fondée depuis des millénaires et dont les membres seraient des immortels ayant des factotums humains dont certains pourraient aussi obtenir l'éternelle jeunesse à condition de se nourrir de l'énergie sexuelle émanant de certaines femmes.

Ces informations la laissaient songeuse d'autant plus qu'elle ne les avait trouvées que sur des sites dont elle savait que pour certains ils propageaient de fausses informations et pour d'autres qu'ils étaient tenus par des illuminés versés dans les sciences occultes ou les délires mystiques. Ce n'était pas de cette manière qu'elle en saurait plus, elle devrait interroger Marie sur son hôte. Elle tenta alors une ultime recherche sur le château où elle résidait et là, qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir que si la bâtisse actuelle semblait dater du dix-neuvième, sa construction remontait en fait au début du Moyen-Âge, sur un ancien temple consacré à la déesse Diane, lui-même édifié sur un ancien sanctuaire préhistorique. Elle trouva quelques légendes qui racontaient des apparitions plus ou moins fantomatiques au cours de la période d'abandon du site entre la Révolution et le Second Empire. Toutes ces histoires parlaient aussi de mystérieuses disparitions, de cris et de gémissements.

Elle était de plus en plus perplexe et ne se rendait pas compte du temps qui passait. Elle entendit des pas derrière elle, c'était la directrice qui venait lui proposer de déjeuner avec elle.

— Déjà ?

— Et oui ! Je vois que vos recherches vous ont fait perdre la notion du temps. Mais je suppose que vous avez fait chou-blanc sur le Comte Van Dyck…

— Oui et non… Mais pourquoi me parler de lui ?

— J'ai eu affaire à lui, il y a longtemps… lui dit-elle.

Puis, pour elle-même, elle chuchota : dans une autre vie

— Ah oui ! Et alors que savez-vous de lui ?

Madame Marchand éluda la question d'un haussement d'épaule et lui répondit simplement.

— Soyez prudente !

Décidément, le mystère s'accroissait autour de ce mystérieux personnage. Mais Viviane était bien décidée à percer le mystère de ce personnage et de ce manoir.

— Puis-je laisser mes affaires ici ? Si vous êtes d'accord, je compte bien revenir travailler cette après-midi.

— Bien sûr, il n'y a personne dans le lycée et je vais fermer la porte à clé. Venez ! Je vous emmène dans un petit restaurant de la cité médiévale.

Les deux femmes arpentaient les ruelles de la vieille ville dont l'étroitesse les protégeait de la chaleur écrasante du soleil de midi.

— A partir de la rentrée, vous ne pourrez plus porter de robes aussi légères, avec nos olibrius, vous aurez intérêt à vous assurer à ne pas laisser visible certaines parties de votre corps, sinon vous allez vivre un enfer.

— Oui ! Je me doute, je les connais bien, j'étais parmi eux, il n'y a pas encore si longtemps. répondit-elle en riant. Ne vous inquiétez pas, j'ai des tenues de travail !

La directrice riait devant tant d'insouciance et de jeunesse. Elles franchirent le seuil de ce restaurant. Elle découvrit une salle voûtée, aux murs en pierres apparentes. Une jeune serveuse les invita à la suivre, à la grande surprise de Viviane, celle-ci les installa dans une petite pièce au-delà d'une vieille porte en bois à l'écart de la grande salle.

— J'ai mes habitudes ! lui lança la directrice devant son air étonné.

— Ici nous serons tranquilles et à l'abri des oreilles indiscrètes pour discuter du sujet qui nous préoccupe.

La serveuse leur donna la carte des plats et les laissa choisir. Elle revint quelques minutes plus tard avec leur commande puis sortit. Quand elle eut refermé la porte, Viviane vit sa compagne faire des gestes dans l'air et s'asseoir calmement.

— Voilà ! Nous pouvons parler sérieusement !

— Qu'avez-vous fait ?

— J'ai placé un sortilège de secret autour de nous pour que rien de ce qui se passe dans cette pièce ne puisse sortir.

Viviane rigola ce qui fit froncer les sourcils de sa chef.

— Ne rigolez pas ! C'est très sérieux !

— Mais la magie n'existe pas !

— Détrompez-vous ! La magie est bien plus présente dans notre monde que ce que vous croyez.

— Mais on n'est pas dans Harry Potter !

— Bien sûr que non ! Il n'existe pas d'école de magie ! Et le monde magique est bien plus féroce que celui décrit dans par J. K. Rowling, même si elle est bien informée.

La jeune femme était de plus intriguée. Ces romans qui avaient bercé sa jeunesse et son adolescence auraient donc une part de vérité. Continuant sur sa lancée, elle ajouta.

— Le monde enchanté ressemble plus aux contes de Grimm ou de Perrault et aux mythologies antiques et si vous voulez mieux découvrir la réalité des créatures qui peuple notre monde, lisez "La communauté du Sud " de Charlène Harris ou la série sur les vampires d'Anne Rice.

— Je le ferai.

La directrice commença alors à lui raconter son histoire, elle était née ici et avait toujours connue le manoir et ses mystères. Son enfance avait été bercée par les légendes que racontait sa grand-mère. Elle avait longtemps cru que ce n'était que des contes destinés à faire peur aux enfants et aux jeunes filles un peu trop aventureuses. Cependant à l'aube de ses quinze ans, avec une camarade, elles avaient décidé de braver l'interdit et s'étaient introduites furtivement de nuit dans la propriété. Plus elles avançaient vers le château et plus elles avaient l'impression d'être épiées. Elles s'encourageaient mutuellement et soudain, comme elles arrivaient à proximité d'un dolmen au centre d'une clairière, elles furent enveloppées par une nuée d'insectes libérant une sorte de poussière bleue phosphorescente. Effrayées, elles rebroussèrent chemin en courant, se faisant griffer par les ronces qui semblaient s'ingénier à retarder leur coures, elles trébuchèrent plusieurs fois sur des racines qui sortaient du sol sur leur passage. Mme Marchand lui raconta aussi comment les buissons leurs fouettaient les cuisses et les fesses sous leur jupe, en se retirant les branches couvertes d'épines leur déchirèrent la culotte et la peau. Elles ne furent soulagées et se sentirent en sécurité que lorsqu'elles furent enfermées dans la chambre de Mariette.

Elles étaient seules dans la petite maison de son amie. Elles ôtèrent leurs vêtements pour voir les marques de griffures sur leur peau, elles constatèrent avec surprise que les branches leur avait fait une cicatrice en forme de huit allongée sur la fesse droite. Mais ce qui arrive ensuite dans la chambre fut encore plus étonnant. Elles étaient vierges et n'avait pas encore de petit ami. Mais de se voir nues ainsi, elles eurent envie de se rapprocher et commencèrent à s'embrasser comme deux amantes. Leurs mains se caressant, explorant leurs corps adolescents, elles finirent par se retrouver tête-bêche sur le lit à se lécher intimement jusqu'au plaisir. Ce fut dans cette position que les parents de Mariette les surprirent au petit matin.

— Cet endroit semble avoir un effet sur la libido, dit Viviane, en se souvenant de ses rêves, rougissante.

— Vous l'avez constaté vous aussi.

— Oui et je pense que Marie en subit les effets aussi.

— C'est sûr. Mais attendez que je finisse mon histoire.

— Bien évidemment, vous imaginez bien que deux jeunes filles en train de faire l'amour à l'époque risquait de créer un scandale, surtout vu la position sociale de nos familles respectives. Mariette étant plus âgée que moi fut envoyée dans un pensionnat à l'autre bout de la région avec interdiction de me revoir. Pour ma part, je ne pouvais plus sortir sans être accompagnée d'une vieille tante.

— J'imagine bien la tête de vos parents à l'époque.

— Oh oui ! Mais moi je n'en menais pas large. Je ne comprenais pas ce qui nous arrivait car jamais Mariette et moi n'avions eu la moindre attirance amoureuse, nous étions amies simplement. Mes parents étaient soulagés car avec Mariette, je ne risquais pas d'être enceinte.

— Oui c'est clair !

— Je vécus cloîtrée jusqu'à ce que puisse quitter le domicile familial et donc je me plongeais dans mes études mais je m'étais promis de faire la lumière sur les évènements de cette nuit-là.

— Vous avez dû être discrète, je suppose ?

— Parfaitement, je ne pouvais rien dire à mes parents et il me fallait tromper la surveillance de ma duègne. Heureusement la bibliothèque locale est richement fournie et mes études en sciences humaines me permirent d'avoir accès à certains documents sans éveiller les soupçons, le sujet de ma thèse portaient sur les croyances populaires, le fondement des légendes et le comportement des populations.

— Moi, je compte bien faire un doctorat qui porterait sur les mythes fondateurs de la science-fiction et du fantastique moderne, un professeur à l'université m'encourage à le faire.

— Vous n'aurez pas beaucoup de temps lors de votre première année.

— Je le sais mais le logement que j'occupe m'offrira peu de distractions, ce qui me permettra d'avancer.

— Oui, j'imagine qu'il doit être aussi austère à l'intérieur que l'apparence qu'il a quand on le voit d'ici.

— Oh oui ! Il n'y a pas de connexion internet et même le téléphone ne passe pas.

La femme âgée resta songeuse en apprenant cela.

— Ça me conforte dans mon idée qu'il se passe des choses surnaturelles dans cette propriété. Reprenons !

— J'ai donc découvert que personne n'avait réalisé de monographie complète sur le site du manoir, ce que je me suis empresser de faire. J'ai gardé mes notes secrètes jusqu'à l'avènement d'internet où j'ai créé ce site qui vous a permis de découvrir son histoire.

— C'est donc vous ?

— Oui c'est moi. De même pour le blason qui se trouve au-dessus du portail d'entrée. Mais j'ai dû utiliser de stratagèmes pour faire croire à un délire ésotéro-mystique.

— Quant au Professeur Van Dyck, je n'ai eu l'occasion de le croiser qu'une fois. Ce fut lors de ma remise de diplôme, il avait été invité par l'université comme sommité locale. D'ailleurs cette année-là, la remise de diplômes eut lieu dans la soirée, l'emploi du temps de notre Comte, ne lui permettant pas d'être là plus tôt. Je reçus donc mon parchemin de ses mains. Lorsque nos yeux se sont croisés, j'ai eu l'impression qu'il pénétrait mon âme et je pris peur devant son sourire énigmatique. Je ne me suis plus jamais rapprochée du château.

— A ce point ?

— Vous l'avez vu, non ?

— Non, la seule fois où j'ai eu affaire à lui physiquement, il était de dos, assis dans son fauteuil et il ne daigna même pas se retourner.

— Etrange, car on dit qu'il est amateur de jeunes femmes !

— Comment cela ?

— Quand il sort, il est toujours accompagné par des jeunes femmes, qui ne sont peut-être pas toutes des canons de beauté mais elles ont toutes un charme certain et les hommes ne peuvent s'empêcher de les regarder.

— Ce n'est pas mon cas ! dit Viviane en éclatant de rire. Les seules choses qui font que les hommes me remarquent, c'est mon cul et ma poitrine !

La directrice sourit et sembla se détendre un peu en continuant de raconter.

— Après la cérémonie, je n'ai plus jamais entendu parler du Professeur pendant des années, le manoir semblait vide mais toujours entretenu même si on ne voyait jamais personne entrer ou sortir. Depuis notre incursion, les murs entourant la propriété avaient été relevés et je pense que des sorts anti-intrusion furent posés.

— Vous me parlez souvent de sorts et de magie, quand vous y êtes-vous intéressée ?

— Quelques années après que j'ai commencé à travailler au lycée. Avec la position de mes parents, j'ai pu obtenir ce poste sans difficulté, de plus ceux-ci voulant lutter contre mes tendances homosexuelles comme ils le disaient me présentaient à tour de bras tous les jeunes gens bien nés de la région. Je suis tombé amoureuse d'un jeune officier et nous nous sommes mariés mais nous n'avons jamais pu avoir d'enfants. Je ne serai pas surprise que cela ait un lien avec la lueur bleue mais pour le moment, je n'en ai pas pu obtenir la certitude.

— Si ce que vous dites est vrai, alors il se pourrait que je sois moi aussi devenu "stérile", j'ai moi aussi respiré cette poussière en entrant dans le manoir.

— Je l'ignore, je vais chercher. Mais pour la magie, un de mes beaux-frères qui se destinait à la prêtrise devint mon confident, il fut le seul à savoir ce qui m'était arrivé ce soir-là et il me conseilla d'aller voir un couple de ses amis. Je profitais de mes vacances pendant que mon époux était en mission à l'étranger pour me rendre chez eux. C'est la femme qui m'a initiée aux arcanes de la magie blanche. Je restais chez eux bien plus longtemps que prévu car mon mari perdit la vie dans des circonstances étranges dans cette contrée lointaine.

— Je suis désolée…

— Oh ! C'est du passé maintenant, cela va faire plus de vingt ans maintenant.

— Comment est-il mort, si je peux me permettre ?

— Officiellement une mine a explosé au passage de son convoi, mais selon un de ses hommes qui est maintenant hospitalisé en hôpital psychiatrique, une sorte de dragon a jailli d'une caverne et s'est jeté sur leur véhicule en crachant des flammes.

— Un dragon ?

— Non, cela me ferait plutôt penser à un basilic des montagnes. Mais laissez-moi finir.

— Oui Madame ! dit-elle penaude. Et surtout, plus elle regardait cette femme parler, plus une sensation de chaleur envahissait son bas ventre.

— Sylvie et son mari, Arthur me proposèrent de rester avec eux, le temps que je me récupère du décès de mon époux et l'administration m'accorda un congé longue maladie. Je restais donc deux longues années avec eux et c'est ainsi que j'appris ce que je sais sur le Professeur Van Dyck et ses pareils et comment m'en protéger du mieux possible.

— Et moi ! Alors suis-je en danger ?

— Non ! Je ne pense pas, d'ailleurs nous ne sommes pas en réel danger.

— Comment cela ?

— Le Comte ne nous fera pas de mal, ce dont il a besoin, c'est notre énergie sexuelle. Le plus grand danger qui nous guette, c'est de devenir nymphomane.

— Est-ce si dangereux ?

— Vous ne savez pas ce que c'est que de mourir sous les orgasmes. Je vous donnerais quelques récits que je n'ai pas publiés encore.

— Merci Madame.

Disant ces mots, elle tendit sa main vers la directrice qui inconsciemment approcha aussi la sienne. Leurs doigts se frôlaient et elles se regardaient en souriant. Et sans comprendre ce qui leur arrivait, elles commencèrent à s'embrasser. Elisabeth Marchand se leva et souleva sa jupe devant le visage de Viviane qui découvrait sous la fine dentelle rouge du string un pubis parfaitement lisse. Frémissante, elle fit glisser du bout des doigts et posa sa bouche sur l'intimité de son aînée. Celle-ci lui pressa le visage contre son sexe, et elle sentit la langue de la jeune femme glisser entre ses lèvres intimes et commencer à jouer avec son petit bouton. Elle commença à gémir de bien-être et Viviane sentit couler dans sa bouche les sucs intimes qui s'échappaient de cette fente brûlante de désirs. Elle plaqua ses mains sur les fesses charnues de sa compagne pour prolonger ce contact le plus longtemps possible et glissa ses doigts entre les globes de chairs pâles. Elle tenta de faire ce que voulait lui faire Marie la veille et du bout des ongles, chatouilla le petit trou fripé entre les fesses. Elisabeth se détendit et le doigt entra doucement. Elle commença des allers-retours et entendit des râles de plaisirs de plus en plus soutenus. Au bout de quelques minutes de ce traitement, Elisabeth jouit et inonda le visage de sa collaboratrice de mouille. Elle se recula apaisée et les deux femmes s'embrassèrent goulument de nouveau.

Elles reprirent leurs esprits, et Viviane vit le visage de son amante se décomposer.

— Que venons-nous de faire ?

— Je crois que je viens de vous faire jouir Madame !

— Oui et c'est cela qui m'inquiète ! dit-elle en respirant profondément. La puissance du Professeur a encore augmenté.

— Ce qui veut dire ?

— Je pensais pouvoir vous protéger, Marie et toi, mais je n'en suis plus sûre. Il va te falloir être très prudente et tenter de résister à tes pulsions sexuelles.

— Oui Madame, je me retiendrais.

Finissant leur repas, les deux femmes regagnèrent le lycée où la future professeure de littérature plancha sur ses premiers cours. Elle préféra ne pas tenter le diable en continuant ses recherches sur cette étrange confrérie. Et en fin d'après-midi, elle prit congé de la directrice et regagna son domicile, troublée, un peu inquiète sur ce qu'elle lui avait appris sur le Comte.

Pendant ce temps, Elisabeth était passée par les toilettes pour essuyer les dernières traces de ses effusions jouissives et assise elle ne put s'empêcher de se rappeler sa première expérience avec Mariette. Heureusement que ses parents n'étaient pas rentrés plus tôt car les mesures de restrictions qu'elle avait subies aurait été pire, limite le couvent

En effet les deux jeunes filles avaient été prise la main dans le sac façon de parler, le nez dans l'intimité de l'autre alors que leur séance se terminait. En effet elles avaient fait bien pire tout au long de la nuit qui avait suivi l'oppressante visite au château du Comte.

Les premiers baisers chastes avait fait place à une sauvagerie qu'elles ne se connaissaient pas. Mariette l'avait fessée la faisant hurler de plaisir, elle tortillait tellement du cul que son amie ne put pas empêcher ses doigts de glisser sur sa rondelle totalement moite de ses sucs d'amour. Ivre de plaisir, Elisabeth réclamait d'être prise, elle suppliait son amie de calmer le feu qui couvait en elle. Ne pouvant pas décemment la déflorer ce qui l'aurait déshonorée elle et sa famille, elle prit la décision de lui pendre le petit trou tout d'abord timide, de peur de faire mal à son amie elle y alla plus fort à sa demande, sa croupe allant à la rencontre des doigts bienfaiteurs. Éléonore feulait de plaisir en demandant toujours plus. Mariette avisa une belle brosse à cheveux sur la coiffeuse et se dit que son manche en bois poli pourrait calmer la belle et d'un seul mouvement, elle l'enfonça dans Éléonore qui jouit sur le coup hurlant son plaisir. De peur de lui avoir fait mal car elle pleurait de plaisir, Mariette retira immédiatement le manche des chairs dilatées et la cajola, un câlin en entraînant un autre, les deux jeunes femmes finirent par se retrouver tête bêches l'une pour se faire pardonner de la douleur infligée, l'autre pour remercier des sensations vécues. Rapidement cette position et les caresses partagées leur échauffent à nouveau les sens. Cette fois-ci, c'est Mariette qui demande à sa complice de la prendre sans retenue, comme si leurs désirs jouaient aux vases communicants. Elisabeth trouva la cravache de son aînée et commença lui cingler les fesses. Debout devant son amie, Mariette se trémoussait sous les coups mais plus Elisabeth frappait, plus elle semblait en vouloir davantage. La croupe pâle de Mariette rougissait peu à peu et la griffure en forme d'infini sur la peau semblait luire d'une lueur bleutée comme la poussière qu'elles avaient respirée au passage des papillons. Ivre de puissance, Elisabeth donnait des coups de plus en plus violent et changea l'orientation, elle frappa violement de bas en haut, et Mariette tomba à genou sous la douleur. Cependant elle semblait en vouloir encore. En plein amok, Elisabeth violenta l'intimité encore vierge avec le manche de la brosse qu'elle avait elle-même connue un peu plus tôt et comme si cela ne suffisait pas, elle enfonça le manche de la cravache entre les fesses serrées. Mariette hurlait et se tordait de douleur, mais son amie continuait de remuer les objets fichés en elle. Elle semblait posséder et ne s'arrêta que lorsque la jeune fille poussa un dernier cri mêlant douleur et plaisir.

Réalisant ce qu'elle venait de faire, Elisabeth sortit brutalement la brosse et la cravache ce qui fit gémir une nouvelle fois son amie et la pris dans ses bras en s'excusant. Elle lui léchait ses larmes puis l'allongea avec tendresse sur le lit et commença à la couvrir de baiser. C'est ainsi qu'elles furent découvertes au petit matin.

Heureusement, sous le choc de la découverte, personne ne fit attention aux marques sur les fesses de Mariette ni même à la marque sur les fesses des deux adolescentes.

L'ensemble de ces souvenirs remontait à la surface de la mémoire d'Éléonore, ajoutés à la séance du midi avec Viviane encore si pure, cela augmenta les envies de la directrice au plus haut point. Elle posa délicatement ses doigts près de sa fente et de sa rondelle et fit ce qu'elle n'avait plus fait depuis longtemps, utiliser le pouvoir qu'elle avait reçu de son séjour initiatique. En un claquement de doigt, une paire de boules de geisha et un plug apparurent dans sa main. Elle avait juré de ne plus se servir de ces objets qui la pervertissaient et la ramenaient à un état nymphomaniaque contre lequel elle luttait depuis si longtemps, mais là, il y avait urgence, il lui fallait se sentir remplie

N'y tenant plus, elle glissa les deux boules dans son vagin qui les aspira avidement et facilement tant elle mouillait. Pour le plug, elle l'humidifia à la lisière de ses lèvres gorgées de sève et appuya avec sur sa rondelle qui résista peu, habituée à ces intrusions.

La sensation fut jouissive pour Éléonore qui savait que ses pulsions étaient loin d'être guéries mais c'était tellement bon d'être ainsi prise et bien remplie.

Elle quitta les toilettes après s'être rajustée sans remettre son micro string qu'elle glissa dans la poche de sa veste de tailleur. Elle traversa les couloirs pour rejoindre son bureau, l'air frais rafraîchissant son intimité encore en feu. Le claquement de ses talons fit relever le nez de Léonard en train de finir de réparer un interrupteur qui par-dessus ses lunettes resta bouche-bée à suivre du regard le déhanchement du postérieur de madame la directrice. Le parfum qu'elle laissait derrière le troubla profondément et cette fragrance en plus de la vue de la croupe ondulante, ne le laissa pas de glace et il ressentait un début d'érection. Il avait entendu dire que la directrice sous ses airs de grande bourgeoise respectable aurait eu une vie intime très débridée, surtout depuis son retour de congé maladie.  Il vit quelque-chose tomber de la poche de Madame Marchand et qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir ce sous-vêtement quand il le ramassa une fois la porte refermée. "La rumeur a peut-être raison !" se dit-il en constatant que sa femme serait outrée à l'idée qu'il lui offre ce genre de dessous. Quelque chose le poussa à porter ce string à son visage pour le sentir. L'odeur épicé et sucrée du nectar féminin finit par le faire chavirer totalement. De peur de se faire prendre, il reprit son travail un peu gêné par la bosse qui déformait son pantalon. Il espérait que Roseline, son amie serait d'humeur coquine quand il rentrerait.

Dans son bureau, Madame la directrice réfléchissait.

— Et si Viviane était enfin la personne qui allait lui permettre de mettre fin à la guerre qu'elle et ses alliées menait depuis des années contre le Comte Van Dyck.

Pour la première fois, elle avait peut-être une alliée dans la forteresse ennemie. Elle allait devoir jouer serrer pour ne pas effrayer sa jeune collègue. Elle y pensait toujours quand celle-ci vint justement la saluer avant son départ.

lundi 5 juin 2023

L'institutrice - Un rendez-vous inattendu

 Ce matin, Laurence de Bonnard, jeune institutrice d’une trentaine d'années, est seule dans sa classe de cette petite école de campagne, où elles ne sont que trois. Elle, la dernière arrivée, nommée dans ce village après son congé maternité, la directrice, Annick Buisson, femme dans la quarantaine plutôt libertaire, qui guide ses collègues vers la liberté de pensée, une ancienne hippie, et la maîtresse des maternelle, Florence Guérin, une femme de la cinquantaine aux milles amants et anciens maris.

Laurence était arrivée un peu plus tôt que d’habitude pour honorer un rendez-vous avec le père d’un de ses élèves. Pour ne pas être en retard, elle avait laissé son mari s’occuper de ses trois enfants et avait à peine pris le temps de se maquiller, juste un peu de mascara sur les yeux.

Elle finissait à peine de ranger des livres dans la bibliothèque de sa classe que la sonnette du portail de l’école retentit.

 

Ce même matin, avant un rendez-vous professionnel important, Arthur devait se rendre à l'école pour le suivi annuel de son fils. Cette année, il a rendez- vous avec la nouvelle institutrice dont tout le monde parle, une très jolie blonde aux yeux bleus. Il sonne au portail.

— Bonjour, j'ai rendez-vous avec l'institutrice de mon fils, dit une voix pleine d’assurance dans l’interphone.

Un signal sonore l’informe que la porte est ouverte.

 

Laurence suit du regard l’homme qui vient de pénétrer dans la cour et se dirige vers sa classe. C’est sa première rencontre avec le papa de Nicolas, elle avait déjà croisé sa mère, une superbe rousse, sûrement Irlandaise. La seule information qu’elle possède sur cet homme, est qu’il est producteur de films et de documentaires.

Quand il arrive devant la porte entrouverte, elle l'invite à entrer. Leur regard se croisent. Laurence réprime un frisson et se sent obligée de baisser le regard.

Il ne peut pas s’empêcher de penser que cette jeune femme est une bombe. Il la dévore des yeux et il se délecte de la gêne qu’il perçoit chez l’institutrice ainsi déshabillée par son regard perçant.

— Merci d'être venu si tôt... c'est rare les parents qui acceptent cet horaire !

— Cet horaire me convient parfaitement, je dois superviser des tournages cet après-midi. Et puis le matin, on découvre souvent de belles personnes… Je vous écoute mademoiselle, lui dit-il. Son regard captivé par les courbes du corps de cette femme.

— Je voulais vous parler de votre fils. Il semble un peu ailleurs en ce moment…

— C'est un enfant très observateur et curieux…

En disant cela, l’homme ne peut s’empêcher lui aussi d’observer les cuisses dévoilées par la robe qui est remontée et lui permet de deviner le triangle blanc de la petite culotte de Laurence. Maintenant, il comprend mieux la réflexion de son fils quand il lui disait que “sa prof est bonne !”

— J’ai discuté avec lui de ce sujet… ajoute-t-il tout en pensant que son fils a raison : “c’est une pépite cette femme !”

— Et que vous a t il dit ? demande-t-elle en tentant de contenir ses émotions, en apercevant la bosse qui est en train de se former dans le pantalon de son interlocuteur.

— Il m'a dit être très heureux dans votre classe et que vous le captiviez avec votre savoir et votre présence…

En réalité, malgré son jeune âge, son fils matait son institutrice et prenait des photos pour son grand frère qui les partageait sur WhatsApp.

Je dois avouer que je commence à le comprendre… Cette femme blonde l’excite avec son air de sainte-nitouche.

— Tant mieux, j'avais peur d'être là raison de son mal être, dit Laurence dans un souffle.

— Vous ne seriez pas son institutrice, je serai peut-être en train de vous parler de votre potentiel qui attire l'attention…

Le côté professionnel de Arthur ressort et il met en place son projet 

— Expliquez-moi ?

— Dans mon métier, une jeune femme de votre style, c'est recherché et apprécié...

— Vraiment ?

— Oui assurément… Il se lève et s'approche de la jeune femme. Vous permettez que je m'approche de vous ?

— Oui bien sûr !

Il a du mal à contenir et à cacher l’excitation qui monte dans son pantalon. Arthur s'efforce de rester concentrer malgré l'attirance que provoque cette institutrice.

— Dans mon métier de producteur, une actrice de votre physique ferait une belle carrière et une belle réussite financière… Plusieurs réalisateurs seraient ravis de vous avoir dans leur films…

— Vous êtes tentateur…

— Je suis déjà tenté, dit-il en souriant. Dans mon métier de producteur, une actrice de votre physique ferait une belle carrière et aurait une belle réussite financière…

Debout à côté de l’institutrice qui est restée assise à son bureau, il lui effleure le bras avec la bosse qui s’était développée dans son jean. Il lui tourne autour.

— Vous êtes captivante… Si vous avez un instant, nous pouvons profiter de ce rendez-vous pour en parler tous les deux ?

— Ne suis-je pas un peu âgée et je n'ai aucune expérience ? De plus, mes élèves vont arriver dans un quart d'heure !

— Écoutez ! dit-il en s’approchant pour que leurs peaux se frôlent. Nous pourrions étudier un rendez-vous pour explorer cette piste ?

 

Il sort alors son téléphone et commence à filmer.

— Je fais une petite vidéo pour mon associé réalisateur...ça ne vous gêne pas ?

— Non pas du tout !

Tout en filmant, il fait exprès de frotter son sexe sur son bras. Laurence ne dit rien, elle l’écoute commenter ce qu’il filme.

— Note pour le CV enseignante, blonde, yeux bleus, chignon, lunette, 1m65, 60 kg, 90d et un beau 40 qui lui fait de belles fesses fermes… à peu près… Je me trompe ?

— Non c'est cela… répond-elle surprise par ce que vient de dire Arthur. Comment peut-il être aussi précis ?" se demande-t-elle.

— De superbes rondeurs...

Laurence rougissait mais elle entre dans le jeu de l’homme qui la filme et lorsqu'il passe son téléphone entre ses genoux, elle ne les referme pas. Il continue de commenter.

— Des cuisses très captivantes...une petite culotte blanche classique très excitante… Je me trompe ?

En piquant un fard, elle confirme l’affirmation de l’homme.

— Et plutôt volontaire et pas farouche et curieuse du regard.

Quand il saisit sa main pour la poser sur la bosse causée par son sexe, Laurence hésite et la retire. Il n’insiste pas et reprend son discours

— C'est une femme mariée, elle a besoin de reprendre confiance dans le charme qu'elle dégage. Car elle est vraiment superbe… Sa poitrine semble lourde avec des tétons à découvrir

— Vous croyez que ces détails sont importants ?

— Dans mon secteur, les réalisateurs ont besoin de ces détails pour construire les scènes, pour vous !

— Je pense qu'on peut prévoir deux à trois films pour débuter avec un cachet à 15-20000 euros par film au début, ajoute-t-il imperturbable.

— Pardon ! dit-elle à l’annonce des sommes proposées. Vous rigolez ?

Il interrompt l’enregistrement et la fixe du regard.

— Non, pas du tout

— J'aime mon boulot, mais à ce prix, difficile de résister

— Si ça vous tente, on peut se revoir pour un essai ou un rush ? Ce soir à la sortie de la classe ?

— Oui bien sûr !

 

Laurence hésite un peu avant de lui proposer de marcher un peu dans la classe pendant qu’il la filme.

— Écoutez ! Je veux bien refaire une vidéo de vous en marchant...mais il va falloir y rajouter un peu de vous

— Expliquez-moi, guidez-moi !

Arthur constate qu’il ne reste plus qu’une dizaine de minutes avant la fin du rendez-vous, le moment où la jeune institutrice blonde devra aller accueillir les premiers élèves. Il lui demande de se lever pour aller au fond de sa classe et il lui donne ses premiers ordres. Il tente le tout pour le tout, soit elle accepte et il emporte le gros lot, soit elle refuse et ils en resteront là. Le cerveau d'Arthur tourne autour de 200%, l'excitation physique, le potentiel de cette femme, le tournage potentiel avec elle, tout cela s'entremêlent dans son esprit. Cependant, il reste professionnel et poursuit son recrutement.

— Vous revenez vers moi et en même temps vous dévoilez votre poitrine.... C'est un élément essentiel pour convaincre mon réalisateur

— C'est-à-dire ? questionna Laurence un peu décontenancée. J'ouvre des boutons de ma robe ?

— Oui ! Comme si vous étiez avec votre mari pour l'inviter à vous suivre dans la chambre...vous êtes prête ?

— Euh oui...

Arthur filme la blonde qui, timidement, ouvre un bouton de sa robe en avançant lentement vers lui. Puis en s’approchant, elle en déboutonne un deuxième, ce qui dévoile la dentelle blanche de son soutien-gorge. Il s’assied face à la rangée, en écartant ses jambes

— Très bien...continuez ! Ayez confiance en vous ! Vous êtes superbe… C'est magnifique !

Arthur a le regard émerveillé par ses formes dévoilées, il est surexcité. Encouragée par ces mots, elle sourit, elle tourne sur elle-même.

— Magnifique, je suis charmé, dit-il.

— Merci, je fais de mon mieux.

— Libérez vos seins ! L'un après l'autre, tout doucement, comme pour appâter un amant !

En rougissant, car elle franchissait une nouvelle étape, Laurence dévoila des seins pâles et lourds.

— Waouh superbes mamelons... ça donne envie de les toucher et de les embrasser... Un délice ! commentait-il tout en continuant de filmer. Je peux toucher ?

Après une approbation murmurée, Arthur prend un sein en main, en douceur. Il le palpe, le caresse, passe son pouce autour du téton.

—Un joli 90d très doux en main, de larges mamelons, des tétons très gros...un vrai succès. Ils pendent un peu mais c'est vite oublié par leur forme… très, très excitant...

Arthur insiste sur les tétons qui devenaient durs. Puis après avoir obtenu, une nouvelle fois un regard approbateur de Laurence, il commence à sucer et mordiller le téton droit tout en massant le sein. Il fait la même chose à l’autre sein, et il entend Laurence pousser un petit gémissement alors qu’elle vient de finir d’ouvrir sa robe. Il a le champ libre pour continuer son exploration et il fait glisser sa main sur le ventre marqué par les grossesses. Il le caresse doucement en continuant de faire descendre ses doigts qui arrivent à la culotte. En filmant, il peut constater que la culotte blanche est marquée par une auréole de mouille. Ses doigts frottent sur le pubis et la chatte humide puis ils suivent la fente de ses grandes lèvres.

— Tu es toute mouillée ! Tu es vraiment une belle femme !

Il appuie ses doigts sur le tissu et devine le clitoris. Il le frotte à travers la culotte. Laurence se dandine, mordille ses lèvres, respire profondément.

— Ça fait longtemps que personne ne t’avait caressée comme ça ?

— Oui très longtemps !

— Et bien je te promets de chaudes sensations… Tu vas ronronner de plaisir.

— Je ronronne déjà, répondit-elle, acceptant complètement cette situation incongrue dans ce lieu et à cette heure.

Elle est debout dans sa classe, à demi-nue, il glisse un doigt sous le tissu, plonge dans la mouille et il la doigte légèrement juste pour t'entendre gémir. Arthur sait à ce moment précis que tout son plan peut enfin se mettre en place.

— Tu es très obéissante… lui murmure-t-il.

Elle sent ce doigt qui va et vient en elle. Doigtée par un parent d’élève ! Elle sait qu’elle ne devrait pas se laisser faire ainsi, mais elle accepte cette situation.

— J'ai très envie de toi...tu as un potentiel très excitant… Je passe ce soir après la classe...

— Oui bien sûr !

 

Comme si ces mots étaient un signal, Arthur fait pénétrer un deuxième doigt et les remue en elle pour la faire jouir avant que la sonnerie retentisse. Il voit l'institutrice trembler, ses yeux se révulser. Elle jouit en silence.

Il sort ses doigts de la culotte trempée de la blonde et les présente à ses lèvres. Instinctivement, elle lèche ces doigts recouverts de mouille. Il continue de filmer et lorsqu'il sort de la classe en lui disant "à ce soir !" Elle ne se fait pas prier pour lui donner son numéro de téléphone.