Déchéance absolue
En ce jeudi matin, Chantal se doucha méticuleusement comme la veille et se prépara pour aller rejoindre son Maître. Le port de la ceinture l’empêchait de se rendre aux toilettes comme elle l’aurait souhaité, mais elle en avait pris l’habitude depuis quelques semaines qu’elle la portait. Seul le Maître pouvait la soulager, elle s’était engagée dans un processus qu’elle ne maîtrisait plus, mais elle ne pouvait plus et surtout elle ne voulait plus revenir en arrière.
Dans le bus, elle grimaçait du fait de ses envies de se soulager. Quand elle vit la grille de la propriété d’Erwan et Nadia, elle pressa le pas et fut contente de voir le Maître qui l’attendait sur le perron.
-— Bonjour Chantal ! Voici les clés de ta ceinture. Va te préparer dans la salle de bain. Tu y trouveras ton collier et des bracelets pour tes poignets et tes chevilles… et tu vas pouvoir te soulager et bien te laver.
Elle le remercia en prenant la clé et arrivée dans la salle de bain, elle se libéra de la ceinture. Elle se sentait vide, mais elle appréciait de pouvoir enfin se soulager. Elle prit une bonne douche et se lava le plus soigneusement possible.
Après s’être essuyée, elle découvrit le collier et les bracelets et les enfila. Elle sortit nue, ainsi équipée et rejoignit Erwan au salon.
— Très bien Chantal ! Suis-moi ! Nous allons descendre à la cave.
Ils prirent un escalier sombre et humide au mur de pierre et ils pénétrèrent dans une grande salle toute droite sortie du Moyen Âge, une sorte de musée de la torture. Il lui indiqua une étrange table sur laquelle elle dut s’allonger sur le dos. Il attacha de lourdes chaînes à chacun de ses bracelets et un mécanisme l’écartela rapidement. La table pouvait basculer dans tous les sens. Il s’approcha et lui saisit un sein et entoura sa base avec une ficelle qu’il serra fortement. Le globe commença à gonfler comme un ballon et il rougissait. Alors qu’Erwan s’occupait de son jumeau.
Chantal couina et grimaça. Il la réprimanda.
— Que faites-vous ?…
— Chut ! Chantal ! Profite ou je te bâillonne… Et souviens-toi des règles, tu ne dois parler que lorsque tu en as l’autorisation.
Ses seins prenaient lentement une couleur violacée. Il actionna une manivelle qui écarta grandement les jambes de la femme et enfila un gant de latex. Elle frissonna lorsqu’il lui fit couler un liquide lubrifiant sur sa fente. Elle se cambra sous la sensation de froid qui envahissait son sexe et sans attendre, il lui mit deux doigts dans sa chatte. Elle se mordit les lèvres. Un troisième doigt s’introduisit en elle, plus profondément. Malgré ses gémissements et ses cris, il glissa son quatrième doigt. Il fit quelques aller et retour dans ce sexe trempé et resserrant ses doigts, il fit doucement entrer sa main jusqu’au poignet. Chantal se trémoussait dans ses liens, elle ne pouvait rien faire pour empêcher ce viol de son intimité. Il tourna un peu la main en elle avant de ressortir et de reculer. Il regardait la poitrine violette, gonflée. Il souriait pour la rassurer puis il alla chercher quelque chose dans un buffet et revint continuer de s’occuper d’elle.
Il posa alors une pince à linge sur sa lèvre supérieure de sa bouche. Elle frémit, mais cela n’était pas douloureux, juste gênant, mais comme elle ne devait pas parler cela ne poserait pas de problèmes. Puis il en mit une deuxième et une troisième avant d’en installer une sur le lobe de son oreille, il en fixa jusqu’à sept par oreille oui sur les narines. Il attendit quelques instants pour voir les réactions de Chantal avant de prendre des pinces métalliques de bureau pour orner chacun de ses doigts et de ses orteils.
Ce n’était pas une douleur intense et brutale, mais plus diffuse qui partait de chacune de ses extrémités. Son corps était irradié par la douleur. Elle gémissait, ses yeux se remplissaient de larmes. Il sortit de la pièce en la plongeant dans le noir. Elle n’avait plus aucune notion du temps. Son corps n’était que douleur.
Quand il revint après ce qui lui avait semblé une éternité, elle le regarda comme le Messie. Il s’approcha d’elle et lui ôta les pinces une à une. Pour sa plus grande horreur, la douleur fut encore plus vive quand le sang se remit à circuler dans ses extrémités. Le pire fut à venir quand il retira les ficelles qui serraient les globes mammaires. Elle ne put s’empêcher de pousser un long feulement. Puis il lui détacha les chevilles et les chevilles.
— Tu as peut-être envie de faire tes besoins, Chantal ? lui dit-il en lui tendant une bassine.
— Oui Maître je veux bien la bassine…
Il la lui donna, mais resta là. Elle comprit qu’elle devait se soulager devant lui, elle n’avait plus droit à aucune intimité. Elle eut un peu de mal, mais elle parvint à se soulager.
— Alors Chantal, aimes-tu ta condition de petite pute masochiste ?
— Oui Maître j’aime ma condition de petite pute masochiste, répondit-elle en baissant le regard et rouge de honte.
— Allez ! Lève-toi ! Il est temps d’aller manger.
Ils remontèrent et trouvèrent Nadia qui la regarda l’air désemparée.
— Ho ! Ma pauvre puce dans quel état il t’a mise. Viens avec moi je vais te faire un brin de toilette avant de passer à table.
Nadia la prit par la main et l’emmena dans la salle de bain du rez-de-chaussée où elle s’était préparée en arrivant.
— Pose tes mains sur le rebord de la baignoire ma chérie ! Et écarte bien les jambes… Mais tu t’es fait défoncer la chatte ! » Dit-elle en faisant semblant d’être surprise.
Elle sentit alors la langue de Nadia parcourir son anus. Elle fit longuement durer cette caresse qui tira des gémissements de bien-être à son amie.
— Je sais à quel point mon époux peut être dur, mais fort heureusement on peut s’offrir quelques douceurs entre copines… Puis en lui souriant, elle ajouta :
— Quand tu seras bien dilaté de l’anus tu verras, je te ferais monter au plafond par ton petit trou ma chérie.
Elle saisit un gant de toilette et commence à lui masser toute le corps avec un savon au lait d’amande. Chantal appréciait cette douceur et quand elle eut fini, Nadia lui dit de la suivre toujours nue dans la salle à manger. La table était dressée, mais seuls deux couverts s’y trouvait un à chaque extrémité et non loin de la cheminée, une gamelle avec de la pâté et une autre avec de l’eau.
Nadia et Erwan s’installèrent chacun devant un couvert.
— Les chiennes mangent à quatre pattes. Fais comme elles ! dit Nadia.
Honteuse, elle se mit à quatre pattes et commença à manger dans la gamelle comme elle pouvait sans utiliser ni couverts ni ses mains. Soudain, sans qu’elle le vit, un énorme chien, un dogue allemand s’approcha et poussa son visage hors de la gamelle pour venir y manger. Elle recula horrifiée et affolée. Elle se releva, mais Erwan la reprit.
— Reste en place Chantal je te présente Dracula… et cette gamelle est pour vous deux
Le chien lécha son visage de son énorme langue. Elle grimaça choquée, elle fermait les yeux, le visage couvert de bave. Tandis que Dracula continuait de manger. Puis il se recula repus.
— Lèche le reste Chantal sinon tu auras faim cette après-midi !"Lui dit Nadia
Elle se pencha donc sur la gamelle pour lécher les reliefs du chien sans se rendre compte que cette position offrait sa croupe à la truffe de l’animal. Il approcha sa tête de ces fesses offertes et glissa sa truffe humide. Puis il lécha l’entrecuisse encore excité, sur toute sa longueur. Elle se redressa de nouveau.
— Reste en place Chantal ! Dracula est ton maître au même titre que moi !
Elle se remit à quatre pattes pour finir de lécher la gamelle pendant que la langue et la truffe de Dracula exploraient sa croupe.
— Écarte bien les jambes ! Il veut découvrir !
Obéissante, elle les ouvrit et soudain elle sentit l’énorme masse du chien au-dessus d’elle et vit ses grosses pattes à côté de ses mains. Puis une violente pénétration, son ventre fut alors collé contre ses fesses. Elle ne pouvait que pleurer quand des allers et retours très rapides lui imposaient de relever sa croupe. Malgré elle, elle sentait le plaisir monter et des gémissements de plaisir se mêler à ses pleurs. Dans une dernière étreinte violente et profonde, le chien explosa dans son ventre. Il resta en elle quelques minutes ce qui lui permit d’avoir un orgasme violent. Elle était choquée, comment avait-elle pu en arriver là.
Erwan rangea la caméra avec laquelle il la filmait depuis le début du repas quand Dracula se retira pour aller se coucher près de la cheminée. Chantal restait prostrée au sol.
— Relève-toi ! Tu viens de vivre un tournant dans ta vie. J’avais bien repéré que tu descendrais bas, mais je ne pensais pas que tu deviendrais une pute a chien en si peu de temps
Elle se releva sans un mot, trop hébétée par ce qui venait de lui arriver pour répondre quelque chose de cohérent.
— Suis-moi maintenant !
Il la conduisit dans une salle ornée de miroir au centre de laquelle se trouvait un siège de coiffeur avec une adaptation particulière. Un gode se trouvait au milieu de l’assise et des sangles permettaient d’immobiliser la personne qui y était assise.
— Installe-toi !
Elle s’empala sur le gode pour s’asseoir sur le fauteuil et après l’avoir sanglé fermement au niveau des chevilles, genoux, cuisses, de la taille, au-dessus de la poitrine puis ses poignets, coude et haut de bras et cou, il mit en route une petite pompe qui fit gonfler le gode dans son anus.
Rapidement, l’écartèlement devint insupportable et la força à hurler, il arrêta la dilatation à ce moment-là.
Il arriva derrière elle une tondeuse à cheveux la main et elle entendit et sentit le vrombissement de la machine sur la peau de sa nuque.
— Que faites-vous ?
Elle avait les larmes aux yeux.
— Tu as été rapide, je pensai faire cela plus tard, mais ton éducation devait te mener ici.
Il lui rasait le crâne, ses cheveux tombaient au sol par touffes entières, elle frissonnait à chaque mèche qui effleurait sa peau en chutant. Quand il eut fini avec la tondeuse, il enduisit la tête de mousse à raser sans oublier les sourcils et fignola le travail avec un rasoir de coiffeur. Chantal ne bougeait plus complètement déshumanisée, elle ne réagissait plus. Pourtant son esprit travaillait, elle se demandait comment elle allait pouvoir expliquer ce changement radical de coupe de cheveux à son mari et ses enfants.
Une foi le crâne lisse, il passa un gel qui lui semblait froid sur cette peau nouvellement mise à nue. À l’aide d’un appareil laser, il rendait cette épilation définitive.
— Ferme bien les yeux !
Lentement, centimètre par centimètre il commença le traitement. Elle grimaçait et frissonnait, pas tant par la brûlure du laser qui n’était pas particulièrement douloureuse, mais elle se rendait compte de celle qu’elle était en train de subir et de ce qu’elle était en train de devenir.
— Maintenant fini les soucis capillaires ! dit-il amusé.
Il la détacha et lui donna une blouse à fleurs lui arrivant à mi-cuisse et trop petite. Elle eut du mal faire joindre les boutons, cela laisse apparaître un peu de peau entre chaque. Il lui rendit son sac et lui dit de rentrer chez elle.
— On se revoit bientôt !
Dans le bus pour rentrer, elle constatait les regards intrigués des gens sur elle et sur son crâne chauve. « Ils doivent penser que je suis malade. » Pensait-elle. Mais elle était toujours inquiète de la manière dont elle allait être accueillie avec ce changement si important.
À sa grande surprise, quand elle franchit la porte, toute la maison était silencieuse, son mari le visage sombre la regarda, il ne semblait pas surpris par sa nouvelle tête. Elle ne mit pas longtemps en comprendre la raison.
— Chantal… Nous avons reçu un message vidéo sur nos portables… Je ne crois pas que tu puisses expliquer cela aux filles… Moi-même je ne serais pas en mesure de comprendre.
— Que veux-tu dire ? dit-elle, mais elle se doutait que quelque chose de grave était arrivé.
— Tu fais l’amour avec un chien et tu prends plus de plaisir que tu n’en as jamais pris avec moi… Et sur les réseaux sociaux, cela fais le buzz une prof du lycée Sainte-Croix, zoophile… Tu vas bientôt faire la une des journaux…
Elle baissa la tête ne sachant que répondre.
— Je ne veux pas que tu restes ici !
Quittant la pièce, elle alla pleurer dans la chambre. Derrière la porte, la voix de son mari s’éleva une nouvelle fois.
— Je te laisse quinze minutes Chantal ! Prends tes affaires, après je ne veux plus te voir… Je ne veux plus que tu voies les filles… Je te ferai parvenir la procédure de divorce et bien entendu au vu des circonstances, tu n’auras rien.
Elle entassa quelques affaires et vêtements dans un sac de voyage et sortit dans la nuit. En larmes, elle erra un long moment dans les rues. Le maître ne donnait plus signe de vie. Elle passa devant un marchand de journaux et vit le gros titre du journal du lendemain.
« Scandale au lycée Sainte-Croix ! Une professeure prise en flagrant délit d’une affaire de maltraitance animale pouvant allez jusqu’à des scènes de zoophilie. »
Même si elle savait qu’avec sa nouvelle coupe, elle ne pouvait pas être reconnue, elle préféra s’éloigner du centre-ville. Ses pas la conduisirent vers une zone industrielle en friche où elle entra dans un entrepôt désaffecté pour se poser. Son téléphone vibra alors.
« Bonjour Chantal on parle de toi au journal télévisé tu as fait très, très fort, félicitations »
Elle le lut en pleurant puis répondit : « je suis perdue, j’ai tout perdu… » Aussitôt une réponse rassurante lui parvint et lui fit retrouver un peu d’espoir. « Reviens à la maison j’ai une proposition à te faire »
Elle le remercia et prenant son sac elle s’engagea sur la route la menant à son destin. Elle franchit le portail quelques heures plus tard, au milieu de la nuit.
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