jeudi 17 septembre 2020

le Chasseur (Le Caire) : Le temple

Une nouvelle fois réveillée par les rayons du soleil, Viannette se dirigea vers la salle de bain. Son corps ressentait encore les effets de sa soirée avec Raniah.

Pour la première fois de sa vie, elle avait dormi nue et s'était caressée plusieurs fois pendant la nuit. Son corps était luisant de sueur. Sa poitrine était gonflée, son sexe la démangeait. Elle aurait bien aimé se faire du bien, mais la promesse de Dominique de lui faire découvrir des sites peu connus et surtout de passer la journée avec lui la retint de prendre du retard.

Soudain elle entendit frapper à la porte. Elle attrapa rapidement un peignoir de bain pour couvrir sa nudité et ouvrit la porte à l’employée de l’hôtel qui venait de se présenter.

— Bonjour, Madame, une personne a déposé ce paquet à la réception en nous demandant de vous le monter immédiatement…

— Merci, mademoiselle !

Elle prit le paquet enveloppé par de papier des mains de la jeune femme qui recula effrayée en marmonnant des mots dans sa langue. Viannette voulut savoir ce qui lui faisait peur, mais elle disparut dans le couloir trop rapidement.

Elle referma la porte et découvrit le contenu du paquet, une tunique verte comme celle qu’elle avait porté dans la villa du désert et une robe marron accompagnée d’un petit mot.

Ma chère Viannette, je souhaiterai que tu portes cette tunique sous la robe jointe sans aucun autre vêtement que le foulard offert par Mahmoud.

Le carton était signé “DvD”.

Après tout, pensait-elle, elle pouvait bien mettre ce vêtement, sous la robe personne ne le verrait et si cela plaisait à son amant.

Dominique la regardait examiner la robe, elle semblait y chercher des anomalies. Elle la posa sur son lit ainsi que la tunique et entra sous la douche. Il envoya un message sur le téléphone de Viannette, “N'oublie pas de te maquiller ! Mahmoud passera nous prendre dans une demi-heure.”

Quand elle lut le texto, elle hésite un peu. Elle prit le petit pot offert par Raniah et s'installa face au miroir.

Sans trop de difficulté, elle réussit à passer le pinceau sur ses lèvres. Elle eut un peu de mal à se concentrer sur ses tétons, les picotements la faisaient réagir et ce fut rouge pivoine qu'elle commença l'opération sur son sexe. Elle était obligée de s'arcbouter au bord de la chaise et d'écarter les cuisses. Le frôlement du pinceau l'excitait follement. Elle dut s'arrêter à plusieurs pour réussir à finir afin d'attendre que son excitation diminuât.

Elle ajusta son foulard et descendit à la réception. Dominique surveillait la sortie des ascenseurs et il se leva pour venir à sa rencontre. Il la salua urbainement et l'invita à le suivre dans parking souterrain de l'hôtel. Mahmoud sortit d'un Hummer aux vitres teintées et se dressa devant la Française. Elle était fascinée par la puissance qui émanait de cet homme.

— Ma chérie ! Retire ta robe et enfile ces sandales !

Malgré la douceur de son ton, la demande de Dominique ne souffrait d’aucune contestation. Il la fixait droit dans les yeux, elle baissa le regard et elle enleva sa robe. Mahmoud la mit dans un sac et attendit qu'elle lui donnât ses chaussures.

Dominique l'aida à lacer ses sandales et il l'invita à monter dans le véhicule.

— Donne-moi les clés de ta chambre, une de mes employées passera pour ramasser tes affaires. Cela nous laissera plus de temps pour visiter. Je te conduirai directement à l'aéroport.

— Bien sûr, dit-elle en sortant la clé de son sac à main.

Dominique la mit dans la boîte à gant et ordonna à Mahmoud de démarrer.

Son expérience de la circulation cairote permit à leur chauffeur de s'extirper rapidement des embouteillages matinaux avant de s'engager sur une large route. Les vitres teintées empêchaient les gens de voir qui se trouvaient dans la voiture. Viannette était rassurée, car elle se doutait que sa tenue aurait provoqué une émeute. Elle n'était plus gênée par sa quasi-nudité devant Dominique. Elle avait remis sa pudibonderie au placard.

— Nous n'allons pas voir les pyramides ?

—  Pas ce matin, mais je te promets que tu les verras avant de partir… Je vais te faire découvrir un lieu secret, connu des seuls initiés.

— Vraiment ?

—  Oui, tu vas voir… tous ceux qui ont visité ce temple ont été changés à vie.

La route bitumée fit place à une piste au fond d'une gorge étroite. Après de longues minutes sur la piste défoncée, Mahmoud s'arrêta.

— Regarde !

Elle tourna la tête et découvrit les colonnes d'un temple creusé dans la falaise. Au-dessus de l'entrée, une tête d'un lézard humanoïde semblait accueillir les visiteurs avec un rictus de vainqueur.

— Voici le temple du dieu Kahr… le dieu-lézard du plaisir physique…

Viannette était hypnotisée par cette sculpture si réaliste qu'elle semblait prendre vie devant ses yeux. Elle n'entendait pas les paroles incantatoires prononcées par les hommes qui l'accompagnaient. Elle remarqua que Dominique s'était changé et qu'il avait de nouveau revêtu une djellaba de lin.

Il lui fit comprendre qu'elle devait avancer vers l'entrée du temple qui s'était mise à scintiller à son approche. Elle eut un frisson en franchissant le seuil et découvrait une salle richement décorée. Au fond de la salle, une majestueuse statue du dieu se dressait face aux visiteurs. Ils avancent vers l'autel, un énorme bloc de granit poli par les ans et à côté un feu était allumé.

Encadrée par Mahmoud et Dominique qui lui tenaient chacun une main, Viannette monta sur l'autel. Dominique lui demanda de se mettre à genou et d'allonger ses bras devant elle. Elle tournait le dos à la statue et dans cette position sa tunique était remontée, ses fesses étaient nues.

Elle entendait les deux hommes prononcer une incantation dans une langue oubliée de tous.

“Nous te saluons. Oh Grand Kahr !

Nous sommes fiers de t'offrir en sacrifice une nouvelle servante !

Honore là comme il convient au dieu que tu es !

Comble cette humaine conçue pour ton plaisir.”

Les deux hommes reprenaient la litanie en boucle, Viannette en était hypnotisée et elle ne vit pas tout de suite que d’autres hommes les avaient rejoints ainsi qu’une femme d’un âge indéfinissable vêtue d’une tunique brune. Les hommes se mirent en demi-cercle devant elle, elle les vit se mettre nus. Leurs sexes étaient raides devant ses yeux. Elle sentit alors un picotement sur son anus. La servante lui enduisait son anus d’onguent, seule, elle n’avait pas pu se le faire. Elle frémit mais ne bougea pas regardant les hommes qui continuaient à psalmodier.

La servante alla ensuite verser des herbes dans le feu. Le sanctuaire fut alors empli de l’odeur de l’encens qui brûlait.

Les sens de Viannette commencèrent à se troubler. Elle eut l’impression de voir Dominique se métamorphoser. Sa peau devenait écailleuse, son sexe grossissait. Il s’approcha d’elle. Il la fit se soulever sur ses bras. Il caressa son visage avec son sexe. Cela faisait si longtemps qu’elle attendait cela, elle n’hésita pas plus longtemps et ouvrit la bouche pour sucer, lécher, téter cette queue qui l’envoûtait.

Elle eut alors l’impression que la pierre se modifiait sous elle, qu’elle était vivante. Elle ne pouvait plus bouger ses jambes et ses bras comme s’ils avaient été coulés dans du ciment.

Dominique força alors sa bouche. Elle suffoqua et eut envie de vomir quand le gland atteignit l’entrée de sa gorge, pénétrant plus profondément. Elle ne pouvait plus bouger, immobilisée dans l’autel de pierre. Elle en faisait partie. Il allait et venait sans prêter attention aux gémissements et cris de Viannette. Il la tenait par les cheveux, il continuait de parler dans cette langue étrange. Quand il fut sur le point de jouir, il donna un dernier coup de boutoir et éjacula son sperme au fond de la gorge de la femme impuissante. Il attendit que son sexe ramollît avant de sortir de cette bouche accueillante.

Il alla ensuite entre les cuisses de la jeune femme qui fut surprise de la vitesse avec laquelle il put de nouveau la remplir de sa queue. Comme pour sa bouche, il la prit sans ménagement et se vida une nouvelle fois dans son ventre. Les hommes continuaient de réciter cette litanie à ce dieu-lézard.

Viannette remarqua qu’il allait et venait en elle au rythme de la récitation des hommes. La servante continuait de verser de l’encens dans les flammes et l’air se chargeait de plus en plus en fumée. Elle en était convaincue, Dominique n’était plus un homme, il avait bien l’apparence reptilienne de ce dieu.

Elle laissa échapper un gémissement plus aigu quand il l’encula. Il la prenait comme un animal prenait sa femelle. Il ne lui faisait pas l’amour, il s’accouplait avec elle. Pour la troisième fois, il la remplit de sa semence.

Il descendit de l’estrade où se trouvait l’autel et Viannette l’entendit frapper dans ses mains. Une femme en tunique blanche apparut et s’agenouilla devant lui. Elle le nettoyait avec sa bouche. Il fit un signe aux hommes présents qui se rapprochèrent de l’estrade.

Viannette sentit alors des mains la tenir par la taille et un sexe pénétrer dans son vagin. L’homme remua quelques minutes et la remplit de son suc. Malgré sa honte et son humiliation, elle sentait le plaisir monter et ondula du bassin pour mieux sentir le membre qui lui labourait la chatte. Elle se sentit frustrée quand le premier homme jouit avant qu’elle n’eût atteint la plénitude de l’orgasme. Elle soupira d’aise quand un autre le remplaça. Ceux qui ne la baisaient pas, psalmodiaient toujours. Prise par le rythme de cette prière, elle remuait elle aussi au rythme des mots. Son hurlement de plaisir remplit le sanctuaire, mais n’interrompit pas les hommes qui se succédaient les uns après les autres. Elle perdit le compte après son quatrième orgasme et du dixième homme. Elle n’était plus qu’un réceptacle du plaisir des hommes.

Dominique revint vers elle et lui caressa les cheveux. Elle releva la tête, il lui souriait. Il l’invita à se lever. Entre ses cuisses, des traînées de sperme coulaient de sa chatte.

— Tu as été parfaite ma chérie. Tu es digne de devenir une servante de Kahr, le dieu-lézard… Peut— être auras-tu l’honneur d’engendrer son fils.

Malgré son esprit encore embrumé par ce qu’elle venait de vivre et les émanations des herbes qui brûlaient dans les flammes, elle était encore assez lucide pour se dire qu’elle venait de subir un viol en collectif et qu’elle n’avait jamais désiré y échapper. Elle avait accepté tous ses hommes en elle sans protester, les accueillant même avec joie. Jamais elle ne pourrait retrouver une telle sensation.

Dominique claque dans ses mains et deux jeunes femmes en tunique verte comme elle vinrent la soutenir pour l'aider à sortir du temple. Elles entrèrent dans le hammam.

Les femmes se dévêtir et lavèrent Viannette qui se laissait faire. Elle avait tellement joui que les caresses des femmes la laissaient insensible. Elles n'insistèrent pas et après l'avoir séchée, elles la conduisirent dans une pièce avec un fauteuil.

Sachant ce qui allait suivre, Viannette s'installa dans le fauteuil et écarta les cuisses.

Dominique l'attendait dans l'atrium du temple en discutant avec Mahmoud. Une nouvelle fois, la vision de cette magnifique jeune femme blonde au sourire rayonnant le ravit. Elle portait sa tunique sans aucune gêne.

—  Il va être temps de quitter ce lieu enchanteur, pour rejoindre le tumulte du monde ma chérie… Comme promis, je me suis occupé de vos affaires. Vous pouvez vous changer et nous irons déjeuner au pied des pyramides que Mahmoud va vous faire découvrir.

Viannette vit poser sur une banquette ses vêtements ainsi qu'un ensemble de lingerie fine.

—  Je me suis permis de vous offrir ces quelques vêtements que vous pourrez porter en souvenir de votre passage au Caire.

Elle rougit en découvrant le mini string de dentelle et le soutien-gorge minimaliste.

Les deux jeunes tuniques vertes vinrent lui ôter sa tunique et le torque d'or. Elle fut presque plus gênée de devoir s'habiller sous le regard des deux hommes que d'avoir été dévêtue.

Quand elle franchit le porche monumental du temple, elle perçut de nouveau le même frémissement de l'air que lorsqu'elle était entrée.

Une fois installée dans la voiture, elle constata étonnée qu’il se fût écoulé à peine une heure depuis leur arrivée. Dominique remarqua son trouble.

—  Oui ma chère ! Le temps s'écoule parfois bien plus lentement qu'on ne le ressent…

Elle se préparait à poser des questions, mais il la fit taire en posant ses lèvres sur les siennes.

Mahmoud les déposa devant un restaurant avec une vue panoramique sur le Sphinx et les pyramides. Dominique avait réservé une table un peu à l'écart où ils déjeunèrent tranquilles.

À la fin du repas, Dominique sortit un petit écrin de sa poche.

—  Un autre cadeau-souvenir…

Viannette ouvrit le boîtier et découvrir un pendentif avec des émeraudes et une chaînette en or, le K du dieu-lézard.

Dominique se leva et passe derrière elle pour lui attacher le bijou. Le K pendait entre ses seins. Elle frissonna et sentit ses mamelons durcir. Il sourit en remarquant cette réaction.

Pendant l'après-midi, Mahmoud montra ses capacités de persuasion envers les fonctionnaires qui surveillaient ces sites majestueux et il fit découvrir les pyramides à la jeune Française d'une manière dont aucun touriste ne les voyait. Dominique la prit en photo devant ces monuments et quand le soleil fut couché, ils prirent la direction de l’aéroport. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire