Une nouvelle fois réveillée par les rayons du soleil,
Viannette se dirigea vers la salle de bain. Son corps ressentait encore les effets
de sa soirée avec Raniah.
Pour la première fois de sa vie, elle avait dormi nue
et s'était caressée plusieurs fois pendant la nuit. Son corps était luisant de
sueur. Sa poitrine était gonflée, son sexe la démangeait. Elle aurait bien aimé
se faire du bien, mais la promesse de Dominique de lui faire découvrir des
sites peu connus et surtout de passer la journée avec lui la retint de prendre
du retard.
Soudain elle entendit frapper à la porte. Elle attrapa
rapidement un peignoir de bain pour couvrir sa nudité et ouvrit la porte à
l’employée de l’hôtel qui venait de se présenter.
— Bonjour, Madame, une personne a déposé ce paquet à
la réception en nous demandant de vous le monter immédiatement…
— Merci, mademoiselle !
Elle prit le paquet enveloppé par de papier des mains
de la jeune femme qui recula effrayée en marmonnant des mots dans sa langue.
Viannette voulut savoir ce qui lui faisait peur, mais elle disparut dans le
couloir trop rapidement.
Elle referma la porte et découvrit le contenu du
paquet, une tunique verte comme celle qu’elle avait porté dans la villa du
désert et une robe marron accompagnée d’un petit mot.
“Ma chère Viannette, je souhaiterai que tu portes
cette tunique sous la robe jointe sans aucun autre vêtement que le
foulard offert par Mahmoud.”
Le carton était signé “DvD”.
Après tout, pensait-elle, elle pouvait bien mettre ce
vêtement, sous la robe personne ne le verrait et si cela plaisait à son amant.
Dominique la regardait examiner la robe, elle semblait
y chercher des anomalies. Elle la posa sur son lit ainsi que la tunique et
entra sous la douche. Il envoya un message sur le téléphone de Viannette, “N'oublie
pas de te maquiller ! Mahmoud passera nous prendre dans une demi-heure.”
Quand elle lut le texto, elle hésite un peu. Elle prit
le petit pot offert par Raniah et s'installa face au miroir.
Sans trop de difficulté, elle réussit à passer le
pinceau sur ses lèvres. Elle eut un peu de mal à se concentrer sur ses tétons,
les picotements la faisaient réagir et ce fut rouge pivoine qu'elle commença
l'opération sur son sexe. Elle était obligée de s'arcbouter au bord de la
chaise et d'écarter les cuisses. Le frôlement du pinceau l'excitait follement.
Elle dut s'arrêter à plusieurs pour réussir à finir afin d'attendre que son
excitation diminuât.
Elle ajusta son foulard et descendit à la réception.
Dominique surveillait la sortie des ascenseurs et il se leva pour venir à sa
rencontre. Il la salua urbainement et l'invita à le suivre dans parking
souterrain de l'hôtel. Mahmoud sortit d'un Hummer aux vitres teintées et se
dressa devant la Française. Elle était fascinée par la puissance qui émanait de
cet homme.
— Ma chérie ! Retire ta robe et enfile ces sandales !
Malgré la douceur de son ton, la demande de Dominique
ne souffrait d’aucune contestation. Il la fixait droit dans les yeux, elle
baissa le regard et elle enleva sa robe. Mahmoud la mit dans un sac et attendit
qu'elle lui donnât ses chaussures.
Dominique l'aida à lacer ses sandales et il l'invita à
monter dans le véhicule.
— Donne-moi les clés de ta chambre, une de mes
employées passera pour ramasser tes affaires. Cela nous laissera plus de temps
pour visiter. Je te conduirai directement à l'aéroport.
— Bien sûr, dit-elle en sortant la clé de son sac à
main.
Dominique la mit dans la boîte à gant et ordonna à
Mahmoud de démarrer.
Son expérience de la circulation cairote permit à leur
chauffeur de s'extirper rapidement des embouteillages matinaux avant de
s'engager sur une large route. Les vitres teintées empêchaient les gens de voir
qui se trouvaient dans la voiture. Viannette était rassurée, car elle se
doutait que sa tenue aurait provoqué une émeute. Elle n'était plus gênée par sa
quasi-nudité devant Dominique. Elle avait remis sa pudibonderie au placard.
— Nous n'allons pas voir les pyramides ?
— Pas ce matin,
mais je te promets que tu les verras avant de partir… Je vais te faire
découvrir un lieu secret, connu des seuls initiés.
— Vraiment ?
— Oui, tu vas
voir… tous ceux qui ont visité ce temple ont été changés à vie.
La route bitumée fit place à une piste au fond d'une
gorge étroite. Après de longues minutes sur la piste défoncée, Mahmoud
s'arrêta.
— Regarde !
Elle tourna la tête et découvrit les colonnes d'un
temple creusé dans la falaise. Au-dessus de l'entrée, une tête d'un lézard
humanoïde semblait accueillir les visiteurs avec un rictus de vainqueur.
— Voici le temple du dieu Kahr… le dieu-lézard du
plaisir physique…
Viannette était hypnotisée par cette sculpture si
réaliste qu'elle semblait prendre vie devant ses yeux. Elle n'entendait pas les
paroles incantatoires prononcées par les hommes qui l'accompagnaient. Elle
remarqua que Dominique s'était changé et qu'il avait de nouveau revêtu une
djellaba de lin.
Il lui fit comprendre qu'elle devait avancer vers
l'entrée du temple qui s'était mise à scintiller à son approche. Elle eut un
frisson en franchissant le seuil et découvrait une salle richement décorée. Au
fond de la salle, une majestueuse statue du dieu se dressait face aux visiteurs.
Ils avancent vers l'autel, un énorme bloc de granit poli par les ans et à côté
un feu était allumé.
Encadrée par Mahmoud et Dominique qui lui tenaient
chacun une main, Viannette monta sur l'autel. Dominique lui demanda de se
mettre à genou et d'allonger ses bras devant elle. Elle tournait le dos à la
statue et dans cette position sa tunique était remontée, ses fesses étaient
nues.
Elle entendait les deux hommes prononcer une
incantation dans une langue oubliée de tous.
“Nous te saluons. Oh
Grand Kahr !
Nous sommes fiers de
t'offrir en sacrifice une nouvelle servante !
Honore là comme il convient
au dieu que tu es !
Comble cette humaine
conçue pour ton plaisir.”
Les deux hommes reprenaient la litanie en boucle,
Viannette en était hypnotisée et elle ne vit pas tout de suite que d’autres
hommes les avaient rejoints ainsi qu’une femme d’un âge indéfinissable vêtue
d’une tunique brune. Les hommes se mirent en demi-cercle devant elle, elle les
vit se mettre nus. Leurs sexes étaient raides devant ses yeux. Elle sentit
alors un picotement sur son anus. La servante lui enduisait son anus d’onguent,
seule, elle n’avait pas pu se le faire. Elle frémit mais ne bougea pas
regardant les hommes qui continuaient à psalmodier.
La servante alla ensuite verser des herbes dans le
feu. Le sanctuaire fut alors empli de l’odeur de l’encens qui brûlait.
Les sens de Viannette commencèrent à se troubler. Elle
eut l’impression de voir Dominique se métamorphoser. Sa peau devenait
écailleuse, son sexe grossissait. Il s’approcha d’elle. Il la fit se soulever
sur ses bras. Il caressa son visage avec son sexe. Cela faisait si longtemps
qu’elle attendait cela, elle n’hésita pas plus longtemps et ouvrit la bouche
pour sucer, lécher, téter cette queue qui l’envoûtait.
Elle eut alors l’impression que la pierre se modifiait
sous elle, qu’elle était vivante. Elle ne pouvait plus bouger ses jambes et ses
bras comme s’ils avaient été coulés dans du ciment.
Dominique força alors sa bouche. Elle suffoqua et eut
envie de vomir quand le gland atteignit l’entrée de sa gorge, pénétrant plus
profondément. Elle ne pouvait plus bouger, immobilisée dans l’autel de pierre.
Elle en faisait partie. Il allait et venait sans prêter attention aux
gémissements et cris de Viannette. Il la tenait par les cheveux, il continuait
de parler dans cette langue étrange. Quand il fut sur le point de jouir, il
donna un dernier coup de boutoir et éjacula son sperme au fond de la gorge de
la femme impuissante. Il attendit que son sexe ramollît avant de sortir de
cette bouche accueillante.
Il alla ensuite entre les cuisses de la jeune femme
qui fut surprise de la vitesse avec laquelle il put de nouveau la remplir de sa
queue. Comme pour sa bouche, il la prit sans ménagement et se vida une nouvelle fois
dans son ventre. Les hommes continuaient de réciter cette litanie à ce dieu-lézard.
Viannette remarqua qu’il allait et venait en elle au
rythme de la récitation des hommes. La servante continuait de verser de
l’encens dans les flammes et l’air se chargeait de plus en plus en fumée. Elle
en était convaincue, Dominique n’était plus un homme, il avait bien l’apparence
reptilienne de ce dieu.
Elle laissa échapper un gémissement plus aigu quand il
l’encula. Il la prenait comme un animal prenait sa femelle. Il ne lui faisait
pas l’amour, il s’accouplait avec elle. Pour la troisième fois, il la remplit
de sa semence.
Il descendit de l’estrade où se trouvait l’autel et
Viannette l’entendit frapper dans ses mains. Une femme en tunique blanche
apparut et s’agenouilla devant lui. Elle le nettoyait avec sa bouche. Il fit un
signe aux hommes présents qui se rapprochèrent de l’estrade.
Viannette sentit alors des mains la tenir par la
taille et un sexe pénétrer dans son vagin. L’homme remua quelques minutes et la
remplit de son suc. Malgré sa honte et son humiliation, elle sentait le plaisir
monter et ondula du bassin pour mieux sentir le membre qui lui labourait la
chatte. Elle se sentit frustrée quand le premier homme jouit avant qu’elle n’eût
atteint la plénitude de l’orgasme. Elle soupira d’aise quand un autre le
remplaça. Ceux qui ne la baisaient pas, psalmodiaient toujours. Prise par le
rythme de cette prière, elle remuait elle aussi au rythme des mots. Son
hurlement de plaisir remplit le sanctuaire, mais n’interrompit pas les hommes
qui se succédaient les uns après les autres. Elle perdit le compte après son
quatrième orgasme et du dixième homme. Elle n’était plus qu’un réceptacle du
plaisir des hommes.
Dominique revint vers elle et lui caressa les cheveux.
Elle releva la tête, il lui souriait. Il l’invita à se lever. Entre ses
cuisses, des traînées de sperme coulaient de sa chatte.
— Tu as été parfaite ma chérie. Tu es digne de devenir
une servante de Kahr, le dieu-lézard… Peut— être auras-tu l’honneur d’engendrer
son fils.
Malgré son esprit encore embrumé par ce qu’elle venait
de vivre et les émanations des herbes qui brûlaient dans les flammes, elle
était encore assez lucide pour se dire qu’elle venait de subir un viol en
collectif et qu’elle n’avait jamais désiré y échapper. Elle avait accepté tous
ses hommes en elle sans protester, les accueillant même avec joie. Jamais elle
ne pourrait retrouver une telle sensation.
Dominique claque dans ses mains et deux jeunes femmes
en tunique verte comme elle vinrent la soutenir pour l'aider à sortir du
temple. Elles entrèrent dans le hammam.
Les femmes se dévêtir et lavèrent Viannette qui se
laissait faire. Elle avait tellement joui que les caresses des femmes la
laissaient insensible. Elles n'insistèrent pas et après l'avoir séchée, elles
la conduisirent dans une pièce avec un fauteuil.
Sachant ce qui allait suivre, Viannette s'installa
dans le fauteuil et écarta les cuisses.
Dominique l'attendait dans l'atrium du temple en
discutant avec Mahmoud. Une nouvelle fois, la vision de cette magnifique jeune
femme blonde au sourire rayonnant le ravit. Elle portait sa tunique sans aucune
gêne.
— Il va être
temps de quitter ce lieu enchanteur, pour rejoindre le tumulte du monde ma
chérie… Comme promis, je me suis occupé de vos affaires. Vous pouvez vous
changer et nous irons déjeuner au pied des pyramides que Mahmoud va vous faire
découvrir.
Viannette vit poser sur une banquette ses vêtements
ainsi qu'un ensemble de lingerie fine.
— Je me suis
permis de vous offrir ces quelques vêtements que vous pourrez porter en
souvenir de votre passage au Caire.
Elle rougit en découvrant le mini string de dentelle
et le soutien-gorge minimaliste.
Les deux jeunes tuniques vertes vinrent lui ôter sa
tunique et le torque d'or. Elle fut presque plus gênée de devoir s'habiller
sous le regard des deux hommes que d'avoir été dévêtue.
Quand elle franchit le porche monumental du temple,
elle perçut de nouveau le même frémissement de l'air que lorsqu'elle était
entrée.
Une fois installée dans la voiture, elle constata
étonnée qu’il se fût écoulé à peine une heure depuis leur arrivée. Dominique
remarqua son trouble.
— Oui ma chère
! Le temps s'écoule parfois bien plus lentement qu'on ne le ressent…
Elle se préparait à poser des questions, mais il la
fit taire en posant ses lèvres sur les siennes.
Mahmoud les déposa devant un restaurant avec une vue
panoramique sur le Sphinx et les pyramides. Dominique avait réservé une table
un peu à l'écart où ils déjeunèrent tranquilles.
À la fin du repas, Dominique sortit un petit écrin de
sa poche.
— Un autre
cadeau-souvenir…
Viannette ouvrit le boîtier et découvrir un pendentif
avec des émeraudes et une chaînette en or, le K du dieu-lézard.
Dominique se leva et passe derrière elle pour lui
attacher le bijou. Le K pendait entre ses seins. Elle frissonna et sentit ses
mamelons durcir. Il sourit en remarquant cette réaction.
Pendant l'après-midi, Mahmoud montra ses capacités de persuasion envers les fonctionnaires qui surveillaient ces sites majestueux et il fit découvrir les pyramides à la jeune Française d'une manière dont aucun touriste ne les voyait. Dominique la prit en photo devant ces monuments et quand le soleil fut couché, ils prirent la direction de l’aéroport.
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