dimanche 20 septembre 2020

Le Congrès ou Les Mésaventures de Bénédicte : Invitation (La Conférie d'Artémis)

 

Ce congrès débute en début de soirée par une session inaugurale précédée d'un cocktail de bienvenue. Je suis à l'accueil où je décline mon identité afin de recevoir mon badge, la petite pochette offerte à tous les congressistes et la clé de ma chambre. Alors que je viens de récupérer le matériel, je me rapproche du buffet. Je vois un homme s'approcher de moi en souriant.

— Bonjour, je suis Monsieur Moreau, directeur de l'établissement, je vous souhaite la bienvenue pour votre congrès.

Il doit avoir dans les cinquante ans, élégant, le regard intense, la voix suave. Son charme est indéniable. Sa sensualité évidente. Je ne me prive pas d’apprécier ce moment parce que je ne suis pas contre le plaisir des yeux. Je me dis que ce congrès commence bien.

— Si vous avez le moindre souci, n'hésitez pas à venir me voir, je prendrai infiniment de plaisir à vous être agréable, me dit-il en me fixant.

Je me suis sentie instantanément traversée par l’envie qu’il me soit agréable en effet. Ce n’est pas si souvent qu’un homme s’adresse à moi de cette façon si prévenante. Cela me surprend même. Au fond j’en suis ravie. Alors que je venais au départ à ce congrès à reculons, d'autant plus que Barbara, ma collègue et meilleure amie n'avait pas pu se libérer pour venir avec moi. Je me sens soudain enjouée, prête à apprécier ces quelques jours de travail.

— Vous passerez trois jours en congrès, et donc quatre nuits dans mon établissement puisque le congrès ne commence que demain matin.

J'ai à peine le temps de lui répondre qu'il me laisse et va saluer d'autres personnes. Un jeu de regards s'instaure entre nous. Je remarque qu'il m'observe furtivement en particulier ma croupe moulée par mon pantalon de toile. Je suis assez surprise qu'il ne salue que les hommes, négligeant les autres femmes. Je suis assez troublée par ce qui se passe. Je me demande pourquoi il a jeté son dévolu sur moi alors qu’il y a des tas de jolies femmes dans l’assemblée, des femmes bien plus élégantes et "sexy" que moi. Je suis surprise mais encore une fois flattée de ce jeu de séduction qu’il exerce sur moi. Je ne cherche d’ailleurs pas à m’y soustraire, et je dois reconnaître que je me sens flattée d'être le centre d'attention d'un homme aussi séduisant.

Il discute longuement avec les organisateurs surement pour régler des détails pratiques.

Vers la fin du cocktail, il revient vers moi.

— Tout se passe bien madame ? me demande-t-il avec son plus beau sourire.

— Oui ! Merci ce cocktail est vraiment délicieux. C'est agréable d'être accueillie ainsi.

           C'est normal de vous accueillir de cette manière et puis vous êtes si charmante que cela est un réel plaisir.

Son regard descend sur moi, il ne perd pas une miette du spectacle de ma poitrine volumineuse. J’ai l’impression qu’il me déshabille. Je suis gênée tout à coup. Apparemment il apprécie mes formes puisqu’il s’attarde dessus sans équivoque. Il fait une bonne tête de plus que moi. Je me sens toute petite. Ses yeux traversent les miens maintenant.

Je soutiens son regard avec courage car je n’avais pas envie de me laisser faire si facilement. Sans pouvoir m’expliquer pourquoi, j’avais soudain un sentiment mêlé de contentement et d’inquiétude. Me prenait- il pour une femme facile ou encore pour une personne en mal d’amour prête à tout en échange d’un peu d’attention ? Si c’était ça, il se trompe !

— Vous habitez loin ?

— Je suis parisienne ! Mais vous avez dû voir tout cela sur ma fiche d'inscription, dis-je troublée par un conflit intérieur entre l’envie de le laisser me caresser du regard et celui de l’éconduire d’une formule polie mais efficace.

— Je vais devoir vous laisser la première session va commencer.

Il me retient en me tenant par la main et fixe encore plus intensément mon visage. Je me sens rougir puis son regard descend vers ma poitrine.

—J'invite chaque soir des invités à ma table, ce soir je réserve ma table pour vous !

—Ce sera avec plaisir, Monsieur Moreau ! m’entendis-je lui répondre comme si j’avais déjà inconsciemment fait le choix de la séduction.

Je suis troublée intriguée, cela fait longtemps que je n'ai pas été regardée ainsi. Je ne cesse de me demander ce qu'il peut bien me trouver. Cela me perturbe pendant la conférence inaugurale.

 

Voulant lui faire honneur, j'enfile une petite robe noire assez courte à bretelles, je fais tenir mes longs cheveux bruns avec un bandeau, j'ai un petit anneau doré dans chaque oreille et je porte une croix en pendentif. J'hésite un peu et mets une petite chainette à ma cheville gauche, une coquetterie qui m'amuse.

Vingt heure cinquante, je suis dans la salle du restaurant en train de discuter avec une collègue quand je le vois s'approcher de moi. Je réalise alors que toutes les femmes présentes deviennent vertes de jalousie. Toutes auraient aimé être à la table du directeur. Je me questionne encore sur ses motivations à m’avoir choisie.

Avec élégance, il me fait un baise main comme on n'en fait plus et m'invite à m'assoir en vrai gentleman. Je n'ai pas réalisé en m'asseyant que ma robe était remontée bien plus haut que je ne le pensais et qu'il a dû avoir une vue imprenable sur ma culotte.

Prévenant tout au long du repas en remplissant mon verre de champagne bien plus souvent qu'il n'aurait dû l'être, je me dévoile à ce parfait gentleman en lui relatant ma vie professionnelle et ma vie de famille un peu morne. Lorsque je sens son pied venir frôler le mien sous la table, je ne m'en offusque pas, j’en suis même ravie. Je suis un peu ivre et j’avoue que le plaisir à être en sa présence s’est mué en désir. J’apprécie donc cette manifestation de sa part d’une envie que je partage.

Le repas se termine et il m'invite à découvrir les dessous cachés de l'hôtel. J'accepte avec plaisir cette proposition qui me permet de prolonger le temps que je passe avec lui. Nous commençons par les cuisines.

Je vois les commis s'affairer et il me semble entendre murmurer dans mon dos "…pute…". Je dois mal comprendre avec tout le bruit de cette pièce.

Nous traversons un long couloir et alors que nous sommes seuls, il me prend par la taille. Je sens en moi une irrésistible attirance pour son corps. Je me colle contre lui pour sentir la prestance de cet homme, son autorité naturelle. Je me sens comme une adolescente à son premier rendez-vous galant. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti une telle proximité avec un homme y compris mon mari. Même au moment où sa main remonte le bas de ma robe pour venir me caresser les fesses, je ne proteste pas. Au contraire, cela me rend encore plus réceptive à ses paroles. Le désir a pris possession de moi. J’espère qu’il ne me laissera pas dans cet état sans me soulager de cette excitation qui me prend.

Nous arrivons alors à la salle des machines et il se place devant moi. Il me domine, je me sens toute petite. Il me caresse doucement la joue puis pose ses mains sur mes hanches. Je vois son visage descendre vers le mien. Je sens son souffle chaud puis ses lèvres se coller aux miennes. Je les lui offre sans retenue et tandis que sa langue prend possession de ma bouche, ses mains troussent à nouveau ma robe. Cette fois ci, elles se font plus exploratrices et palpent mes fesses sous la culotte. Je m'abandonne à lui. Il s'arrête alors et se recule. Je le regarde frustrée et déçue, il me sourit en empaumant mes seins, il les soupèse les évalue. Je frissonne. Je ne peux m'empêcher de remarquer la bosse dans son pantalon.

Sans un mot, il me prend la main et m'entraîne dans ses appartements. Il referme aussitôt la porte et me plaque contre le mur, soulevant ma robe pour plaquer sa main sur la dentelle qui est censée protéger mon honneur. Ses doigts me forcent à écarter les cuisses et joue avec ma culotte que je sens rentrer dans ma fente. Il doit la sentir trempée tout en m'embrassant fougueusement. Je tends mon bassin contre cette main, cela fait si longtemps que personne ne m'a touchée à cet endroit. Je suis excitée comme il y a longtemps que je l’ai été.

Soudain il me lâche, il se recule et me fixe. Sans que je comprenne pourquoi son attitude à subitement changé. La sensualité a fait place à la froideur et à l’autorité.

Je n’aime pas la façon dont il me parle mais en même temps je ne peux pas renoncer au plaisir que j’imagine. Avec lui, c’est sûr, cela promet de me changer de mes habitudes avec mon mari.

— Je te veux nue…

Déconcertée, rougissante de mon extrême excitation, je fais glisser ma robe, elle s'étale en corole à mes chevilles. Mes sous-vêtements la rejoignent rapidement.

Il regarde attentivement mes formes, ma poitrine, mes hanches larges, mon petit ventre rond. Ma toison brune sur ma peau pale, avec ma peau de rousse, elle est immanquable. Si j'avais su je me serais épilée avant de venir comme je le faisais encore il y a quelques années.

Il m'emmène doucement vers le lit où il m'invite à m'allonger sur le dos, cuisses écartées. A nouveau il prend le temps d'examiner ce que je lui offre. Il bande dans son pantalon, j'en suis certaine. De mon côté, bien que surprise de son changement d’attitude vis à vis de moi, je ne renonce pas au plaisir auquel j’avais aspiré. Si le charme a cessé d’opérer brusquement, le désir ne s’est pas éteint, bien au contraire, il s'est mué en une extrême tension qui me chauffe tout le corps. Je n'ai plus qu'une envie, qu'il me prenne là, de suite. Je ne veux pas faire l'amour, je veux que son sexe me soulage de cette excitation qui me fait me trémousser devant lui. Il prend son temps, me remonte les genoux sur mes épaules. Dans cette position il doit avoir une vue imprenable sur ma féminité.

— Tu veux te faire baiser comme une chienne n'est-ce pas ? dit-il sur un ton autoritaire et humiliant.

Au point de déraison où je suis, prise par le besoin de trouver une issue à la tension qui m'envahit le ventre et au feu que j’ai entre les jambes, je lui réponds sans mesurer à ce moment-là, la portée de mes paroles :

— Oui, je veux être baisée comme une chienne.

A peine ai-je fini de le dire qu'il ouvre son pantalon et me pénètre sans ménagement, je suis tellement excitée et mouillée que je ne lui offre aucune résistance. Il fait de profond va et viens en moi et je jouis rapidement. C’est ce que je voulais ; jouir.

Je me serais bien arrêté là car j’étais satisfaite de cet orgasme, mais il se retire alors et me retourne. Je me retrouve à quatre pattes sur le lit. Je sens ses mains sur mes hanches et d'une poussée brutale, il reprend possession de ma chatte. Je gémis, il me tire sur les cheveux pour me faire relever la tête et je sens son autre main s'abattre sur mes fesses qui doivent rougir. A ce geste, je suis sidérée. Jamais aucun homme ne m’a traité comme ça ! Mais, chose impensable, l’excitation me reprend avec une force incroyable. La surprise de la douleur m’a mise dans un état que je n’avais jamais connu. La domination de cet homme me transporte au-delà de toutes les expériences érotiques que j’ai connues.

La gentille et réservée mère de famille et épouse que je suis normalement, se comporte à l’instant comme une bête en chaleur avide de sexe !

Lâchant prise sur toutes mes réserves, je crie :

— Encore ! Encore ! Oh ouiiiii ! Plus fort ! Baisez-moi comme une chienne !... Comme une grosse salope !

Entre l’envie de sexe et l'alcool, je ne me contrôle plus. Cela l'excite encore plus et il me pousse à dire de plus en plus d'obscénités et de mots vulgaires pour me décrire.

— Alors Bénédicte, tu aimes que je te fesse comme une grosse pute ? Tu veux que je te défonce encore plus fort ?

— Oui défoncez moi plus fort ! Dis-je haletante, persuadée que je n’avais pas encore atteint mes limites.

— Tu aimes que je fesse ton gros cul de salope ? me demande-t-il en me tirant plus fort sur les cheveux au point de me faire grimacer.

— Oui ! J'aime que vous fessiez mon gros cul de salope.

— Empale-toi sur moi ! me dit-il alors.

Je me recule en me relevant un peu, il en profite pour prendre mes seins dans ses mains et les malaxe en les pressant rudement.

Je ne me retiens plus et jouis à nouveau. Avant même que je ne puisse récupérer, il me fait mettre à genoux devant lui et je me retrouve avec son sexe dans ma bouche. Après quelques va et viens rapide entre mes lèvres, il se vide. Je suis un peu surprise et sursaute ce qui fait que du sperme et de la bave coule sur mon menton et mes seins.

— Avale tout ! me dit-il.

En me maintenant les mains dans mon dos. Il me regarde déglutir et sourit vicieusement en voyant mon visage souillé.

— Nettoie bien tout avec tes doigts et lèche tes doigts, ne laisse rien perdre.

Il me crache aussi au visage mais malgré cela, j'essuie avec mes doigts que je lèche devant lui les yeux brillant de plaisir.

Je suis rouge de honte en réalisant ce que je viens de faire mais cela semble lui plaire.

— Ce fut bon ma salope ?

— Oh oui ! Je n'ai jamais été baisé comme cela.

Il m'embrasse en palpant mes grosses fesses et me propose une douche afin que nous nous remettions de nos émotions, je le précède et je sens son regard dans mon dos sur ma croupe, sur mes seins qui ballotent. Dans la salle de bain, il se met nu et je découvre que ce doit être un sportif, aucune trace de graisse sur ce corps qui ne fait pas son âge.

Il me savonne le dos et tous les endroits cachés de mon anatomie en prenant son temps. Il en profite aussi pour me masser les seins, je vois mes tétons pointer, il joue avec. Il m'essuie et à nouveau il insiste entre mes cuisses et sur ma poitrine. Je ne peux m'empêcher de laisser échapper un petit gémissement de contentement.

Nous nous allongeons sur le lit, tendrement il reprend ses caresses, ses doigts courent sur ma peau caresse mon ventre puis mes seins dont ils contournent les formes.

— Je veux que tu me suces…

Je relève la tête souriante et je me penche alors sur ce sexe à moitié flasque que je prends entre mes lèvres. Il relève une mèche sur mon front quand je me penche sur son sexe, il veut voir mon visage.

— J'ai la sensation que tu n'as pas souvent sucé, n'est-ce pas ?

— Non pas beaucoup !

— Je vais t'apprendre.

— Oui ! Apprenez-moi !

Il me fait mettre à quatre pattes entre ses cuisses, en écartant bien mes cuisses et pose ses mains sur ma tête une fois que je suis en place.

— Vas-y ! Maintenant sors ta langue et fais-moi grossir… Fais-moi bander salope !

Ces mots me font honte mais déclenchent aussi une excitation que je n'ai encore jamais éprouvée. Emoustillée, je le lèche partout, de ses couilles à son gland.

— Lèche entre mes fesses ! Surprise, écœurée, je veux me relever mais il me maintient.

— Sors ta langue et lèche ! M'ordonne-t-il alors d'un ton qui n'appelle aucun refus.

Timidement, je pointe ma langue et je la passe entre ses fesses ce qui a pour effet de le faire bander dur. Son anus n’est pas propre il le sait. Je me sens avilie mais paradoxalement enivrée de cette expérience à l’extrême de tout ce que j’avais pu imaginer de l'amour. Il me laisse alors me relever pour que je puisse le prendre dans ma bouche et là, d'un coup sec, il m'appuie sur la tête, son gland arrive alors au fond de ma gorge, je m'étouffe et manque de vomir. Il me maintient ainsi quelques secondes et me dit.

— C'est bon ! Tu m'as bien fais bander. Viens t'empaler !

Je me relève et face à lui, je l'enjambe pour que son sexe raide pénètre dans ma chatte. Je suis toujours aussi trempée et il rentre encore plus facilement. Je commence des va et viens sur lui. Il attrape ma poitrine entre ses mains et presse mes seins. J'ai mal mais cela m'excite encore plus. Il prend mes tétons entre ses doigts et s'amuse à les tordre et les étirer. Je pousse des petits cris de douleurs et de plaisir mêlés.

Avec la douleur, je découvre une ivresse de mes sens que je ne soupçonnais pas. Ça me plait terriblement. Je veux aller plus loin maintenant. J’en veux encore plus. Je me sens libérée d’un conditionnement à la douceur et des limites qui ont entravé mon plaisir jusqu'à ce jour.

— Je ne te fais pas l'amour, je t'utilise comme un jouet.

Plutôt que de me fâcher et malgré la douleur qui me traverse la poitrine, je lui réponds.

— Oui utilisez moi… Je suis votre jouet !

Avec cette réponse à laquelle je n’ai même pas réfléchi, je sais que j’accepte de m’offrir à lui comme l’objet de son plaisir mais en même temps j’ai conscience que je m’offre aussi l’accès à des plaisirs que j’ai envie de découvrir, qui se sert de qui ? Me dis-je à cet instant.

A ces mots, il accentue la pression sur mes seins en les pétrissant comme s'il voulait me traire, tirant dessus, je gémis de plus en plus en m'empalant plus fortement sur son sexe.

Il se dégage de mon étreinte et me remet à quatre pattes sur le lit et passe derrière moi. Il me demande de bien écarter les cuisses en me cambrant et joignant le geste à la parole, il me tire à nouveau sur les cheveux pour que ma tête soit bien relevée. Je me vois dans le miroir qui fait office de tête de lit avec cet homme derrière moi, mes seins lourds pendant et ballotant à chaque mouvement. De sa main libre, il me caresse les fesses.

— As-tu déjà été enculée Bénédicte ?

— Non jamais ! Dis-je en étouffant un petit cri quand je sens le bout de son doigt forcer mon cul.

La sodomie n’avait jamais fait partie de mes fantasmes. Elle était pour moi associée à la douleur. Ce doigt était le premier à me pénétrer. J’imagine ce que cela sera avec un sexe.

Il s'amuse de ce petit couinement et avant que je ne réalise, je sens à nouveau son gros sexe dans ma chatte. Il fait des allers retours en rythme avec sa queue et son doigt. Je respire profondément et me détends un peu.

Il en profite pour en introduire un deuxième dans ma rondelle serrée. Surprise sous la douleur qui revient, je pousse un cri. Aussitôt je sens sa main s'abattre et claquer mon cul. Je reste sans voix et sursaute. Il introduit complètement ses doigts en moi et il commence les faire remuer. Les larmes me montent aux yeux, je couine sans arrêt sous la douleur, je l'entends rire vicieusement.

— J'ai mal ! Je vous en prie !

— Je m'en fous ! me répond-il en me fessant à nouveau violement. Mais je le sens sortir ses doigts.

Va-t-il tenir compte de mes suppliques ? me dis-je.

Je le sens caresser ma chatte et un doigt revient prendre possession de mon anus, il y entre plus facilement puis un deuxième. Je grimace. J'ai mal mais malgré tout je sens que les mouvements de ses doigts me sont moins douloureux. Je n'ose plus bouger quand un troisième se glisse en moi.

— Je vais t'enculer comme une chienne ! Ton cul m'excite beaucoup !

A la manière dont son sexe réagit dans ma chatte, je me doute que c'est la réalité. Puis soudain, il sort de mes trous, je me sens vide ouverte.

Quelques secondes, immobile, en silence… et il m'attrape par les hanches.

— Je t'encule ! Bénédicte !

Je sens alors son gland entrer dans mon cul. Je pousse un gémissement à son passage. Je me mords les lèvres, j'ai mal mais je ne me dérobe pas.

— Regarde-moi !

Je retourne mon visage vers lui, les yeux brillants, embués de larmes.

— Tu n'es plus vierge du cul Bénédicte ! me dit-il en me fixant

— Tu es UNE ENCULEE maintenant !!! dis-le moi !

Honteuse, humiliée mais excitée, je répète ces mots. "Je suis une enculée."

Il sourit vicieusement et d'une violente poussée, il me pénètre totalement. Je sens son ventre venir claquer contre mes fesses. Il reprend les mouvements qu'il faisait dans ma chatte doucement au départ puis de plus en plus vite. Une de ses mains passe sous mon ventre et se dirige vers ma fente délaissée, caresse mes lèvres trempées en évitant soigneusement mon clitoris.

— Je vois que ça excite ma pute de se faire enculer ! dit-il à voix haute.

Je remue mon bassin pour essayer de trouver ses doigts sur mon bouton. Il les retire volontairement me frustrant de cette caresse. Il me pilonne le cul de plus en plus violement puis enfin vient me caresser.

Je ne peux plus retenir mon orgasme et je le sens se vider dans mon cul en se plaquant contre mes fesses.

Cette première jouissance lors de cette première sodomie fait donc de moi désormais une enculée.

Je suis une enculée, me dis-je. Mes pensées sont floues, désordonnées. Je pleure de honte de de plaisir, le visage enfouie dans les oreillers.

Il se recule et se lève et encore hébétée, je le vois me tendre ma robe.

— Va dans ta chambre ! J'ai des choses à faire maintenant ! ordonne-t-il sèchement. Et, je garde cela ! ajoute-t-il en me montrant ma culotte et mon soutien-gorge.

Dans le couloir je me sens honteuse et humiliée mais cette expérience nouvelle fut si forte que mon esprit en est tout chamboulé.

Ce soir j’ai franchi les limites de ce que je croyais être mon plaisir. Je découvre que La douleur et l’humiliation m’ont transporté au-delà de tout ce que j’imaginais. J’ai joui comme jamais. Des orgasmes d’une extrême puissance se sont succédés. Je me suis totalement abandonnée à cette jouissance sans me poser de question. Est-ce bien ou mal, je ne le sais pas. Ce que je sais, c’est que ça m'a plu et que j’en veux encore.

Il ne me faudra pas grand-chose pour que je bascule du côté du vice, je le ressens en moi. Si j'avais retrouvé mon mari, j'aurais pu résister, mais là ?

Arrivée dans ma chambre après avoir traversé l'hôtel en sentant le sperme couler entre mes cuisses, je prends une longue douche pour me calmer. Avant de m'endormir, je n'oublie pas de prendre ma pilule.

Monsieur Moreau occupe toutes mes pensées.

La puissance de cet homme, la façon dont il m’a séduite, amenée à lui, dont il a fait naître chez moi le désir puis l’excitation puis la déraison me parait à la fois irréelle et dangereuse. Je ne comprends pas pourquoi j’ai joui d’être humiliée, frappée, utilisée. Mais une chose est sûre ; j’ai joui et j’ai aimé. Ce pourrait-il que ce que certaines femmes ont affirmé récemment et qui a choqué l’opinion publique soit vrai : une femme peut jouir dans la violence !

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