vendredi 23 avril 2021

Le Congrès ou... : Délivrance (La Confrérie d'Artémis)

  

J’ouvre les yeux.

Mes premières sensations sont douloureuses. Il me semble que J’ai mal partout. Tout est blanc autour de moi sauf un mur de couleur. Je ne reconnais rien. Je ne sais pas où je suis.

Je finis par comprendre que je suis dans un hôpital. J’ai une perfusion, et une pince au bout des doigts.

À côté de moi je vois une sonnette qui permet d’appeler un soignant.

— Bonjour madame vous reprenez connaissance c’est bien me dit quelqu’un en blouse blanche.

— Où suis-je ? Que s’est-il passé ?

— Vous avez eu un accident de voiture. Vous êtes à l'hôpital. Vous avez eu beaucoup de chance, Rassurez-vous à part quelques ecchymoses et une fracture du poignet que l'on a opérée, vous n'avez rien de grave.

— On attendait votre réveil pour savoir ce qui s’est passé.

— Je ne comprends rien. Je ne me souviens de rien.

— Vous n’aviez aucun document sur vous. Pouvez-vous me donner votre identité pour que l’on recherche votre famille.

Je réfléchis quelque instant, je ne me souviens que de lumière violente, un cri, un bruit violent et plus rien.

— C’est effroyable ! Je ne peux pas répondre à cette question. Je ne me souviens pas de mon nom !

— C’est le choc émotionnel. Une amnésie partielle ou totale survient parfois après un accident. Nous avons fait tous les examens qui s’imposaient. Vous n’avez pas de traumatisme crânien. Il va vous falloir beaucoup de repos pour avoir une chance de récupérer. Je vais faire en sorte que vous ayez la visite de la psychologue du service. Elle vous accompagnera pour tenter de vous faire retrouver la mémoire.

C’est ainsi que tous les jours, une psychologue est venue me rendre visite. D’abord dans ma chambre, puis dans le bureau du service. Parfois on allait dans le parc de l'hôpital pour changer de cadre et me stimuler autrement.

Aujourd'hui, presque deux mois plus tard je suis capable de me souvenir de qui je suis et de ce qui s’est passé avant l’accident. J’ai appris que le conducteur n’avait pas survécu.

Après s’être assurée que j’allais mieux physiquement et mentalement, la psychologue avec qui j’ai lié une relation de confiance m’a fait parler au sujet de mon tatouage pubien, de la marque que j’ai à la fesse droite et des piercings. On a pu me retirer les anneaux que j’avais dans le nez et les seins ainsi que la barre à mon clitoris mais il a été impossible de retirer les œillets fiches dans mes lèvres, sans risquer de me les abîmer.

 Avec son aide, j’ai réussi à penser que je n'étais pas coupable mais plutôt que j’avais été victime d’un couple de pervers. Je me suis beaucoup confiée à elle, mais je n’ai jamais pu lui parler de cette grossesse et de ces bébés que je ne connaitrais jamais.

Je lui ai raconté ma déchéance qui a commencé dès le deuxième jour de ma relation avec cet homme, le directeur de l'hôtel où avait lieu le congrès auquel je devais assister pour mon travail.

Je lui ai raconté qu’après avoir redécouvert le plaisir du sexe avec lui il a fait de moi un objet sexuel. Il m'a séquestré avec mon amie Barbara, qui était venue me retrouver pour participer avec moi à ce congrès. Il m’a éloignée de ma famille et m’a convaincue qu’ils ne voudraient plus de moi en raison de ce que j'étais devenue. La honte et la culpabilité m’a fait me rendre à cette évidence et j’ai accepté ma nouvelle condition de soumise. Par la suite avec Barbara, nous avons été abusées, humiliées, prises et rabaissées au rang de bête. J’ai d’ailleurs été tondue et marquée comme une bête d’où le tatouage et la marque sur la fesse.

Puis j'ai été séparée de Barbara. Cela fut le début de mon renoncement définitif à mon état d’être humain. J’ai commencé à m'éloigner de la réalité pour la supporter. Pendant un temps qui m’a semblé durer des années, mais qui en réalité n’a pas dépassé un an, j’ai été exploitée dans une maison close spécialisée dans le sadomasochisme extrême et la zoophilie.

J’allais être vendue aux enchères pour servir d’autres maîtres lorsque l’accident a eu lieu.

Après avoir compris tout cela, la psychologue de l'hôpital a expliqué mon escalade dans la déchéance à ma famille. Mon mari et mes enfants ont été formidables. Ils m’ont comprise et ils m’ont beaucoup soutenue. Ils ont accepté mon transfert dans un établissement spécialisé dans la réhabilitation des victimes comme moi.

Là, j'ai été aidée par une autre psychologue qui m’a incitée à écrire le récit de ce que j’ai vécu que vous lisez aujourd’hui.

Dans ce centre spécialisé, j’ai rencontré une femme qui a été comme moi victime d’un pervers. Elle aussi avait succombée aux plaisirs du sexe avant d’être l’objet d’une soumission sexuelle abusive.

Après plusieurs mois de soins, je suis guérie de mes sentiments de honte et de culpabilité. J’ai retrouvé confiance en moi et la confiance de ma famille. J’ai même pu retrouver mon poste de travail en mi-temps thérapeutique.

Je n’ai jamais oublié Barbara. Je me demande ce qu’elle est devenue, si même elle est encore en vie.

Je suis devenue l’amie d’Isabelle qui a une histoire similaire à la mienne. Elle m’a parlé de son maître qu’elle appelle Monsieur Gilles. Elle m'a expliqué ce qu’elle a vécu dans cette petite ville que je connais pour y avoir passé des vacances en famille sans jamais soupçonner ce qui s’y passait.

Dans cette clinique, nos chambres étaient au bout du couloir de l’étage des femmes, nous passions beaucoup de temps ensemble.

Elle m’a raconté comment, elle est tombée dans la toile tendue par cet homme. Institutrice à temps partiel, elle avait rencontré son tombeur dans le petit restaurant où elle déjeunait parfois. Sa vie intime avec un mari qui ne s’intéressait pas plus que cela à elle, s’étant réduite comme peau de chagrin, elle avait vite succombé au charme ravageur de cet homme. Il lui avait peu à peu redonnée confiance en elle, en sa capacité de séduction. Il l’emmenait danser dans un club, il faisait de la randonnée avec elle et elle avait facilement accepté de poser sur lui. De cliente danseuse dans ce club, elle est devenue danseuse de lap-dance ou pole-dance. Elle aimait le regard des hommes sur elle quand elle s’effeuillait.

Puis peu à peu, elle a accepté de coucher avec des amis et amies de Monsieur Gilles avant que celui-ci ne décide de la mettre sur le trottoir.

Cela a duré des années et elle avait même accepté d’être enceinte pour satisfaire les désirs de clients pervers.

C’est à l’issu d’une fausse-couche qu’elle s’est retrouvé à l’hôpital dans un état critique.

C’est elle qui a demandé à rester enfermée dans ce centre de soin car elle sait que si elle en sort, elle retombera dans son addiction, d’ailleurs un soir ou nous parlions dans ma chambre bien après l’heure officielle de l’extinction des feux, elle m’a montré son savoir-faire avec une femme.

Assises en nuisette, l’une à côté de l’autre sur le lit sa main est venue sur ma cuisse. Je lui ai souris. Je n’avais plus fait l’amour depuis mon hospitalisation il y a plusieurs mois et mon entrecuisse commençait à m'exciter, me démanger. Je l’ai laissé faire et quand sa main à remonter le tissu de la nuisette, j’ai écarté naturelle mes cuisses et je me suis mise en position pour être baisée ou léchée. Elle a vu le tatouage que je portais sur mon pubis et sans hésiter, elle a plongé sa tête. Aussitôt c’est Barbara que j’ai vue lorsque j’ai fermé les yeux. La caresse de la bouche d'Isabelle était aussi douce que celle de mon amie. Isabelle m’avait expliqué son expérience et je savais qu’elle avait été vendue tant à des hommes qu’à des femmes. Elle était dans l’obligation de les satisfaire, quel que soit la situation et la demande. Mais cette fois ci ce n’est pas la contrainte ni la peur qui la motivait. Tout comme moi, c’est évident qu’elle prenait plaisir à ce qu'elle faisait. Quand elle a appuyé son doigt sur mon anus, je me suis instinctivement mise à quatre pattes. Elle a commencé à me caresser les fesses puis à me les claquer doucement. J’ai été surprise mais j’ai aimé. On aurait dit que mon corps se souvenait de ce qu’il avait supporté. J’ai poussé un petit cri et j’ai tendu mes fesses davantage comme pour l’inviter à aller plus loin.

— Tu aimes être prise par le cul on dirait.

— Oui, c’est bon. Continue Isabelle !

Mon petit trou était encore souple. Je pense même qu’il le restera longtemps.

Sans hésiter elle m’a rentré deux doigts et elle a commencé un va et vient lent d’abord puis de plus en plus rapide et fort. Je sentais son excitation en même temps que la mienne. J’ai commencé à couiner et à aller à la rencontre de ses doigts.

— Tu en veux plus hein Bénédicte ?

— Oui, oh oui ! C’est tellement bon.

Elle a pris un tube de médicaments qui était sur ma table de chevet. Il était long et de d’un diamètre proche de celui d’un sexe.

— Tiens je crois que tu vas aimer ça. Suce-le d’abord.

J’ai sucé le tube comme si je suçais un sexe.

Tu vas le prendre dans le cul mais d’abord tu vas te remplir la chatte toi-même.

Alors toujours à quatre pattes j’ai caressé mon clitoris avec le tube puis je me suis fourrée la chatte.

— Tu es belle chérie quand tu te fais plaisir. Voilà, c’est bien donne-le moi maintenant.

Elle a sorti ses doigts de mon cul qu’elle a remplacés par le tube. Elle m’a pénétrée d’un coup sec mais j’étais suffisamment souple pour en jouir. Elle a repris les va et vient tandis qu'elle me pressait le clitoris de sa main libre. Je n’ai pas résisté longtemps au plaisir qui montait dans mon ventre.

— Ah oui ! Je jouis.

— Oui Bénédicte. Tu es restée une belle salope jouisseuse.

Nous nous sommes aimées longuement cette nuit-là. Après avoir récupérée, j’ai commencé à lécher Isabelle en imaginant d’abord que c'était le sexe de Barbara qui était sous ma bouche. J’avais envie de faire comme si c'était elle à qui je rendais tout le plaisir qu’elle m’avait donné avant que nous soyons emmenées dans cette ferme où nous fûmes séparées. En gardant les yeux fermés je voulais faire jouir Isabelle comme l’amie que j’avais perdue. J’ai eu le sentiment de me dédouaner d'une certaine façon d’une partie de ma culpabilité vis à vis de Barbara.

Puis l’excitation m’a gagnée davantage et soudain c’est à Léa que j’ai pensé. Un mélange de haine et de fascination s’est imposée à mon esprit. En voyant le tatouage d'Isabelle je me suis souvenu que c'est Léa qui me maintenait quand une autre femme tondue comme moi m’a tatoué le pubis du chiffre huit qui était la nouvelle façon de me désigner. J’ai alors eu un goût de vengeance dans la bouche et j’ai mordu le clitoris d'Isabelle que j’étais en train de titiller gentiment. J’ai ensuite violemment écarté ses cuisses. Elle était grande ouverte quand j’ai frappé sa chatte en imaginant celle de Léa. Isabelle ne s’est pas dérobée. Elle s’est mise à crier sous mes coups, de plus en plus durs.

— Toi aussi Isabelle, tu es une belle pute qui mouille de la chatte. Tiens tu mérites d’être punie pour ton plaisir.

C'est son ventre et ses seins que je me suis mise à frapper puis je lui ai tordu la bouche en continuant de la gifler.

Je l’ai prise par les cheveux, je lui ai tiré la tête à l’arrière en même temps, je lui mordais les tétons et de ma main libre, je tirais sur son clitoris.

Je vérifiais l'état de sa fente. Elle dégoulinait. Alors comme me l’imposait autrefois Léa, je lui ai fait nettoyer le tube qui avait pénétré mon cul

— Tiens ! Lèche ma belle truie ! Dis-je à Isabelle en forçant sa bouche. Tu aimes le goût du cul, toi. Profites en bien !

Je faisais aller et venir le tube dans sa bouche comme si je lui imposais une fellation. Je pressais et tordais ses seins tandis qu’elle avait la bouche pleine.

Isabelle geignait et gémissait sous la violence de mes mains et de ma bouche. Elle continuait à dégouliner, mes quatre doigts ont pu facilement entrer dans sa chatte. Je l’ai prise brutalement et elle a jouis. J’ai senti qu’elle se resserrait sur ma main quand elle jouit.

Après avoir récupéré de nos orgasmes respectifs, nous avons continué à nous embrasser et à nous câliner. J’ai pleuré dans ses bras en lui demandant pardon. Elle en a fait de même.

Nous étions d'accord sur le fait que ce que nous venions de faire nous avait manqué. Nous avions aussi compris que nous avions eu besoin de faire subir à l’autre une partie des violences que nous avions subies. Le soulagement que j’en avais tiré pour ma part était extraordinaire et d’une certaine façon, il complétait le travail que je faisais en psychothérapie.

Nous avons ensuite continué à nous voir lorsque nos sens nous l'imposaient mais sans en parler à nos psychologues respectifs.

Après plusieurs mois de soins, je suis guérie de mes sentiments de honte et de culpabilité. J’ai retrouvé confiance en moi et la confiance de ma famille. J’ai même pu retrouver mon poste de travail en mi-temps thérapeutique.

Je n’ai jamais oublié Barbara. Je me demande ce qu’elle est devenue, si même elle est encore en vie.

Je sais que Monsieur Moreau et Léa sont toujours aux commandes de cet hôtel et qu’ils piègent toujours des femmes. J’ai pu rencontrer l'enquêtrice qui est allé l’interroger suite à mon accident, et s’il a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec moi, il a dit ignorer totalement ce qui nous était arrivé, à Barbara et moi. Ils avaient découvert nos chambres vides le matin et aucunes traces de nous. Les caméras de l’hôtel n’ayant rien enregistré de suspect. On nous voyait même attendre une voiture non identifiable devant l’hôtel, au milieu de la nuit.

La policière m’a montré le document signé de Monsieur Moreau et du policier qui avait enregistré sa démarche le jour de notre disparition à Barbara et moi.

La police a donc classé l’affaire en indiquant qu’il s’agissait de disparitions volontaires et inexpliquées.

Je n’ai pas le courage ni l’envie de revivre ces moments où je suis devenue une femelle exploitée.

L’absence de procès contre Monsieur Moreau me soulage pour une autre raison. Comme c'est parfois le cas dans le lien qui se crée entre une victime et son agresseur. Je pense que dans mon inconscient, je suis amoureuse de Monsieur Moreau. Malgré tous les traitements qu’il m’a fait subir, je dois reconnaître qu’il m’a aussi offert des plaisirs d’une puissance insoupçonnée. Aussi, j'ai aimé son regard sur moi. Il me transperçait à chaque fois qu’il me regardait. D’une certaine façon il prenait soin de moi parce qu’il avait besoin de moi. Il me le disait souvent.

mercredi 21 avril 2021

Le Congrès ou... : Mère à Tout Prix (La Confrérie d'Artémis)

 

 

A ma grande surprise, quand la porte de ma chambre s’ouvre cette période de veille, ce ne sont pas mes geôliers qui entrent mais Monsieur Moreau. Instinctivement, je prends la position de soumise à genoux devant lui. Il me sourit et il caresse mon crâne nu.

— Huit, je viens t’annoncer une grande nouvelle, mais avant tu vas me préparer pour je puisse t’enculer.

Je ne me fais pas prier pour sortir son sexe de son pantalon et le prendre entre mes lèvres. Il ne bouge pas et me laisse agir. Je lèche ce membre qui se dresse devant mon visage avec d’autant plus de plaisir que depuis quelques temps mes nausées ont cessé et je ne ressens plus que des sortes de gargouillis dans mon ventre. Si j’avais dix ans de moins, je pourrais croire que je suis enceinte mais j’ai largement passé la quarantaine.

Monsieur Moreau grossit dans ma bouche et je lui offre même une gorge profonde car je me souviens qu’il aime cela. J’ai les yeux brillant de plaisir en le regardant alors que mon nez est dans ses poils contre son ventre. Je dois faire attention car je sais qu’il veut profiter de mon cul et si je le fais jouir dans ma bouche, ma punition risque d’être terrible.

Je le fais aller et venir quelques instants dans ma bouche puis je me retourne pour lui présenter ma croupe.

Viens t’empaler, mon enculée, recule-toi.

Obéissante, je recule et je sens son gland à l’entrée de mon petit trou. Il me pénètre sans difficulté. Il faut dire que depuis la séance avec quinze et seize, je suis régulièrement enculée dans ma cellule par les geôliers, Avec le sexe si ce sont des hommes et avec un gode si ce sont des femmes. Ces séances d’enculage sont elles aussi espacées de manière irrégulières mais si fréquent que mon anus n’a pas le temps de se refermer entre chaque, d’autant plus que les godes deviennent de plus en plus gros. Je ne peux même plus les prendre dans ma bouche pour les préparer à investir mon trou. Malgré tout, cela ne m’empêche pas de jouir à chaque fois.

Quand mes fesses sont contre son ventre, il me prend alors par les hanches et c’est maintenant lui qui impose le rythme des pénétrations. Il me claque les fesses et me dit de jouir comme la grosse pute que je suis.

Ce mélange de honte et de plaisir me fait une nouvelle fois monter au septième ciel et je jouis en même temps qu’il se vide dans mon cul. Bien évidemment, je me retourne pour le nettoyer. Puis il m’ordonne de reprendre la position d’attente car il a une importante nouvelle à m’annoncer.

Intriguée, je m’agenouille et j’attends en silence. Il me fixe, je frissonne. Que va-t-il me dire ? J’imagine tout et n’importe quoi mais surtout pas ce que j’entends.

— Voilà ma chérie… oui, je peux appeler comme ça la mère de mon enfant, exceptionnellement et juste aujourd'hui. Je vois à ton regard que tu as compris, dit-il.

— Oui tu as l’honneur de porter le fruit de mon amour pour toi. Je dis bien porter car c’est ce que tu es maintenant… une mère porteuse.

— Tu te souviens de la dernière fois que je t’ai pris la chatte avant qu’elle soit si joliment fermée ? C’est à ce moment-là que je t’ai fertilisé.

Je restais dans un mot sidérée une fois de plus.

— Tu es étonnée ? Je te comprends. Tu vas tout comprendre si je te dis que les hormones que l’on a ajoutées à ta nourriture t’ont rendue hyperfertile.

Il caresse mon visage.

— Tu comprends maintenant pourquoi tu vomissais ? Comme tu es enceinte de quatre mois maintenant, je suppose que tu sens des choses dans ton ventre ?

— Oui maître je sens comme des bulles en effet.

— Bien saches que le bébé se porte bien…

— Je suis si heureux que tu me donne un enfant que je vais m’occuper personnellement de toi pendant tout le reste de ta grossesse.

—-Il est rare que je décide de me reproduire avec une de mes soumises. Tu as beaucoup de chance. Mais vois-tu une de mes connaissances est prête à payer très cher pour ce bébé.

Je comprends alors le projet de Monsieur Moreau et je crois que je vais m'évanouir ou devenir folle. Le bébé qui grandit en moi va être vendu ! Je ne suis qu’une reproductrice !

Il n’y a pas de mot pour décrire la douleur que je ressens.

Instinctivement je me caresse le ventre et j’imagine l’enfant en moi.

Monsieur Moreau me laisse seule dans le flot de larmes qui me submerge.

Peu après son départ, deux geôliers me tirent de mon état catatonique pour m’emmener une nouvelle fois dans le cabinet médical.

Je reconnais la femme qui m’avait posé les anneaux.

Sans un mot elle enduit mon ventre de gel et sur l’écran au mur je peux voir le déroulement de mon échographie.

Là, je suis de nouveau frappée d'effroi. Ce n’est pas un mais deux cœurs qui battent ….

Depuis ce jour, Monsieur Moreau honore sa promesse et vient régulièrement constater mon état.

Il se réjouit du développement de ma poitrine au fur et à mesure que mes seins se préparent pour l’allaitement. Cela lui plaît de les malaxer et de les mordiller.

Je n’ose imaginer que j’aurai la possibilité de donner ce premier lait aux bébés lorsqu’ils naîtront.

Aussi, il en profite à chaque fois pour me remercier du cadeau que je lui fais en m’offrant son sexe à sucer avant de me faire jouir en m’enculant.

Je suis maintenant enceinte de huit mois passés. Lors de sa dernière visite, Monsieur moreau me flatte de caresses sur le ventre et me dit que grâce aux jumeaux que je porte les enchères vont vite grimper.

— Cela montre que tu es une bonne reproductrice et de nombreux maîtres aiment cela. Ta vente ainsi que celle des bébés devraient être intéressante.

A ces mots je crois que le sol s’ouvre sous moi. Je tombe au sol et sombre un état de confusion mentale. Mes pensées se disloquent au point que je visualise un tunnel inondé de lumière.je voudrais mourir.

Comprenant le danger pour ma grossesse, Monsieur Moreau me fait amener en salle de soin. Je suis attachée et perfusée jusqu'au jour où on vient me chercher.

C’est sur un brancard que l'on m'amène dans une salle que je ne connaissais pas encore.

Là, je vois d'autres femmes attachées en laisse par le nez.

Je retrouve Barbara ou plutôt ce qu’il reste de mon amie.

C’est très difficilement, encadrée par les femmes en blouse blanche, que je marche jusqu'à un fauteuil de cuir dans lequel elles m’installent.

Monsieur Moreau vient vers moi.

— Tu es belle comme ça. Tu es la reine de cette assemblée de soumises. Je suis si heureux de te présenter à mes amis. Je ne doute pas que tu vas leur plaire. En attendant que l’on s’occupe de toi, je te laisse profiter du moment qui va suivre

Il me laisse là-dessus et s’éloigne pour retrouver son fauteuil de président de séance.

La séance commence par un défilé des femmes présentes, chacune tenue en laisse par un homme ou une femme. Elles sont ensuite placées en ligne devant la scène et laissées quelque temps à l’appréciation des acheteurs qui viennent en faire le tour, les palper, les mesurer, fourrer leur chatte et leur cul de leurs doigts ou de godes pour être certains qu’elles mouillent correctement.

J’ai le temps de regarder mon amie Barbara.

Si mon état est lamentable, le sien n’est pas meilleur. Je ne reconnais plus son visage dont les lèvres et les joues ont été siliconées à outrance. Ses seins et ses fesses sont gonflés comme des ballons. Ses cuisses sont énormes. Elle me fait penser à une poupée gonflable que l’on aurait tellement remplie d’air qu'elle serait prête à exploser. Je la vois marcher très difficilement, comme moi, sauf qu'elle on ne la ménage pas. On la tire par le nez pour l’obliger à marcher si elle montre des signes de faibles.

Lorsque nous le pouvons, nous échangeons des regards et dans ces regards, tout est dit. La peur, la tristesse, la douleur, l'amour aussi. Je me souviens que Barbara s'est sacrifiée pour moi, par amour pour moi. Ce soir-là, à l'hôtel, lorsque monsieur Moreau et Léa lui ont laissé le choix entre partir libre ou rester avec moi dans les mêmes conditions que moi, elle a décidé de rester.

Même si je sais que je ne suis pas responsable de son choix, j'ai si mal pour elle. Barbara a été mon amie de toujours. Elle était tellement belle avant. Je sais que c'est probablement la dernière fois que je la vois.

Perdue dans mes pensées, je ne fais attention ni aux sommes annoncées ni aux départs successifs des soumises vendues. Il ne reste alors plus que Barbara et moi.

Monsieur Moreau lance les enchères en vantant les mérites de cette somptueuse bimbo aux courbes arrondies. J’entends deux ou trois acheteurs faire monter les prix avant que le marteau ne s’abatte. Je vois alors disparaître mon amie pour une destination inconnue. Elle est emmenée par nos geôliers toujours recouvert de leur combinaison noire intégrale. Elle me lance un dernier regard comme si elle me disait à bientôt et maintenant toute l’attention de la salle se reporte sur moi.

— Et voici la plus belle pièce de la soirée, annonce Monsieur Moreau. Cette femme est une parfaite reproductrice, idéale pour vos harems. Ce soir, elle va accoucher de jumeaux. Je vous en prie, faites vos offres.

Je réalise alors ce qu’il vient de dire, commence cela, je vais accoucher de jumeaux ce soir ? Je ne ressens aucune contraction et je n’ai pas perdu les eaux…

Pour faire monter les prix, Monsieur Moreau annonce que tous ceux qui auront participé aux enchères pourront avoir la chance d'apprécier ma chatte quand les bébés seront nés. Cela me semble surréaliste, mais les sommes fusent de partout dans la salle, une dizaine de personnes semble vouloir s’offrir une reproductrice. J’entends alors le claquement du marteau et la salle retrouve son calme.

Sur un signe de Monsieur Moreau, les femmes en blanc viennent m’aider à sortir de mon fauteuil et m’approche d’un rideau encore fermé.

La tenture s’ouvre et je découvre une table d’accouchement équipée du matériel de perfusion. Je comprends alors ce qu'il voulait dire. Je n’ai pas la force de résister et je me laisse sangler sur cette table. Quand je suis installée, une femme en blanc me pose alors la perfusion en me souriant cette fois et me caresse la joue. Je vois le liquide couler goutte à goutte dans mes veines.

Je vais accoucher en public et sans péridurale.

L’autre femme en blanc coupe avec une pince les anneaux qui fermaient ma chatte et je sens qu’elle introduit un objet dans mon vagin. Sur un écran, apparaît l’intérieur de mon ventre.

— Avec cet endoscope, nous allons pouvoir suivre la progression de la dilatation et l’arrivée du premier bébé, annonce fièrement Monsieur Moreau.

Je me crispe lorsque je ressens la première contraction.

— Le travail commence, dit Léa au micro.

Je vois alors Monsieur Moreau près de moi qui me caresse le visage.

— Je suis fière de toi, montre que tu es ravie de devenir mère une nouvelle fois, souris…

Je me fends d’un sourire forcée mais sans que je comprenne pourquoi, sa présence à mes côtés me rassure.

Peu à peu les contractions se succèdent de plus en plus fréquemment, je commence à avoir mal. Léa donne les chiffres de la dilatation de mon col. Elle finit par retirer la caméra et tout le monde attends. Certains parient sur le moment ou arrivera la contraction suivante que je leur signale en hurlant. La douleur est atroce, bien pire que pour mes précédents accouchements. Je suis en sueur. Soudain une femme en blanc annonce, on aperçoit la tête.

— Pousse ! me dit-elle.

Je fais de mon mieux, tout mon corps n’est que douleur.

Monsieur Moreau me dit de pousser plus fort pour ne pas le décevoir. Je vois que ce qui pouvait ressembler à de la tendresse à l’instant se transforme en injonction menaçante. Sachant de quoi il est capable je ne pense plus qu’à expulser ces bébés qui occupent mon ventre. Pour m’aider, Je m'efforce de ne pas les considérer comme des enfants mais comme des monstres dont il faut absolument que je me libère.  Je ne dois pas les aimer, je dois les rejeter.

Cette pensée est efficace puisqu’une première tête apparaît, immédiatement suivie des épaules et du reste du corps.

Monsieur Moreau exulte de joie. Je me demande si c’est son premier enfant ou non et comment il peut faire pour vendre ainsi sa progéniture. Sa monstruosité de cœur est sidérante.

Comme je le pensais, l’enfant ne m’est pas présenté. Il est emmené pour être lavé et examiné sans doute puisque je ne le revois pas.

— Encore un petit effort ma chérie et tout sera fini me dit mon bourreau.

Le second enfant vient presque tout de suite après, sur une longue contraction qui semble m’arracher le ventre. Comme le premier, il est emmené rapidement, sans doute pour être mis en condition d’être présenté aux enchères.

J’ai à peine le temps de reprendre mon souffle, le temps qu’une des femmes en blanc aille dans mes entrailles vérifier que les placentas soient bien libérés.

Aussitôt après, la dizaine d’homme que j’avais vus participer à faire monter le prix de ma vente se sont succédés sur ma chatte encore béante et ensanglantée. La monstruosité humaine n'a décidément pas de limite !

Je hurle, je crie pendant que je suis prise sans ménagement. Je me débats tant que je le peux encore mais une femme en blanc m’injecte ce qui doit être un sédatif puissant, puisqu'à bout de force physique et mentale je sombre dans un état second.

Je ne sais combien de jours je suis restée dans ma chambre après l’accouchement. Mon état quasi végétatif à a été entretenu par des injections régulières. Tout ce que je sais c’est que sans pouvoir opposer aucune résistance j’ai été régulièrement prise, violée je pourrai dire, par un homme, sans doute mon nouveau propriétaire, comme s’il voulait à son tour me féconder.

La lactation était entretenue mais d’une terrible façon puisqu'on attendait que je hurle et me torde de douleur pour tirer mon lait.

Puis un jour mes geôliers sont venus me chercher et pour la dernière fois j’ai été emmenée en salle médicale. On a replacé des anneaux entre les œillets qui étaient toujours là. Ma fente était refermée et mon clitoris à nouveau emprisonné.

Comme j’étais toujours sédatée. Je me suis laissée manipuler lorsque l'on m'a habillée. J'aurai dû me douter que quelque chose se préparait parce que ce n’était pas normal que l'on m’habille comme pour sortir. En effet depuis mon arrivée dans ce bâtiment, il y a plusieurs mois, j’ai toujours été nue.

En effet sans plus attendre deux hommes que je ne connaissais pas sont venus me chercher et m'ont fait monter à l'arrière d’une voiture aux vitres teintées.

Malgré tout ce que j’ai souffert ici, ce départ est comme un arrachement. Je veux me débattre mais je ne peux pas. Je veux crier mais je ne le peux pas non plus. Je veux appeler monsieur Moreau pour le supplier de me garder mais il n’est pas là. D’ailleurs, je ne l’ai plus revu depuis ma vente aux enchères. Il m'a abandonnée à mon nouveau propriétaire. Je n’aurai pas la possibilité de le remercier de toute l’attention qu’il m'a accordée. J’aurai voulu lui dire que j’ai aimé qu’il me dise que j’étais sa reine.

Je sais que je lui dois d’avoir été une autre femme. La folie de cet amour pour lui me parait plus douce que le sort qui m’est réservé. C’est en larmes, comme une fiancée éconduite que je quitte cet endroit et que je laisse cette partie de ma vie.

Je ne pouvais pas savoir à ce moment ce qui allait advenir, ce choc, cet accident… !

mardi 20 avril 2021

Le Congrès ou... : La Boucle est Bouclée (La Confrérie d'Artémis)

  

Quelques séquences de sommeil plus tard, les geôliers masqués reviennent me chercher. Je me suis habituée à ma nouvelle poitrine et aux anneaux mais ce qui m’inquiète le plus, c’est que depuis quelques temps je suis nauséeuse, il m’arrive même parfois de vomir dans le trou sous la douche. J’ignore ce que je vais subir cette fois-ci.

L’un d’eux me fixe une laisse à mon anneau nasal et me tire derrière lui. Je traverse une nouvelle fois ces longs couloirs aseptisés et silencieux. J’arrive dans longue pièce blanche où d’autres soumises sont assises, reliées par une chaîne à un anneau au mur en dessous de notre numéro.

Ils me conduisent à ma place. Elles sont toutes assises avec les genoux largement écartés et exposent leur chatte aux regards.

Je suis la seule à avoir le sexe fermé.

En face de moi la place numéro neuf est vide. Je me demande si Barbara va être amenée. Je m’assieds comme les autres et j'attends en silence après le départ de mes geôliers. Seule notre respiration se fait entendre. Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvre de nouveau et les gardes masqués viennent installer une femme que je ne reconnais pas en face de moi. Qu'ont-ils fait à mon amie ?

Elle est méconnaissable. Si je ne connaissais pas la marque qu’elle a près du nombril depuis sa naissance je n’aurai pas su que la femme que j’ai devant moi est mon amie Barbara.

Ses lèvres ont été artificiellement épaissies, mais ce qui me choque le plus c’est sa poitrine. J’avais toujours une poitrine plus grosse que la sienne, elle me l’enviait tout en compatissant sur le fait qu’avoir des gros seins n’est pas toujours de tout repos. Maintenant c’est sa poitrine qui est plus volumineuse que la mienne. La chirurgie esthétique ne fait aucun doute au vu de la forme et de la position de ses seins, on dirait d’énormes melons qui la devancent fièrement. L’autre partie de son anatomie qui a subi des modifications, est son postérieur. Elle arborait maintenant un cul digne de vedettes de télé-réalité. Je n’arrivais pas imaginer comment elle pouvait se sentir comme cela, elle qui avait toujours été contre cette dictature des gros seins et des gros culs.

Je voudrais lui parler, lui dire que je l'aime, mais nous n’en n’avons pas le droit, nous serions punies.

Nous ne pouvons que nous regarder, si impuissantes et si vulnérables.

Ils reviennent un peu plus tard, en poussant un coffre à roulette. Ils s’arrêtent devant chacune de nous et ils nous enfilent des chaussures. Pour ma part, j’ai droit à une paire de cuissardes pas parfaitement ajustées, mais avec des talons vertigineux. Barbara est chaussée avec des escarpins à fine lanière puis ils lui enfilent les bras dans une sorte de manchon lacé dans son dos.

Quand je suis emmenée, Je vois un léger sourire sur son visage, Je lui lance un discret clin d’œil.

Encore une fois ces longs couloirs blancs et j’entre dans la grange où nous avouons été violées et humiliée en arrivant ici.

J’ai un choc lorsque j’y revois Léa. Les souvenirs des tortures qu’elle m’a infligées me reviennent instantanément.

À notre place dans les appareils, deux autres femmes sont immobilisées. Malgré leur apparence pitoyable, je peux deviner que ce sont de jolies femmes.

L’une de taille moyenne avec de jolis petits sein est blonde aux cheveux longs bien que maintenant ils soient souillés de sperme et de crachats. Elle ignore que sa poitrine sera sans doute martyrisée encore plus que ce qu’elle a déjà pu subir.

L’autre est une noire aux cheveux courts, plus petite et plus ronde. Elle porte encore des pinces au nez, aux oreilles et aux lèvres. J’imagine le plaisir de ses tortionnaires.

Léa les libère de leur place respective pour les amener vers le mur aux anneaux. Elle les fouette encore, les oblige à se déplacer à quatre pattes coudes au sol. Elle les attache, toujours à quatre pattes à un anneau par une laisse et un collier.  

Leur peau rougie et zébrée laisse voir les stigmates des sévices qu’elles ont subis.

Léa revient vers moi qui étais en position d'attente. Elle retire ma laisse et me demande d'approcher.

— Huit, Je veux faire découvrir à ton ami le gode, le cul de ces deux salopes. Mais il aime quand c’est propre. Tu vas me nettoyer ces putes…

— Oui maîtresse.

Elle rigole et fixe une petite chaînette à mon anneau nasal. De cette manière j’ai mon visage devant cet entre-fesses dont les trous dégoulinent de foutre. J’ignore combien d'hommes ont joui en elle mais ils ont dû être nombreux.

— Alors Salope, Tu te dépêche, sinon c'est ton cul qui va goûter à mon gode.

Je sens sa cravache s’abattre sur mes fesses. Aussitôt je sors ma langue pour nettoyer cette fente, j’entends les gémissements de la femme que je lèche. Elle doit apprécier cette caresse après la violence de ce qu’elle a subi. J’avoue que cela ne m’est pas désagréable de retrouver un contact humain depuis le temps que j’en ai été privé.

Soudain je sens des mains sur mes hanches et je réalise que quelqu’un va abuser de mon anus. Je sens ma pointe d’un gland forcer sans difficulté mon petit trou et le ventre de l’homme contre mes fesses. C’est un homme et non le gode monstrueux de Léa. Mes gémissements se mêlent à ceux des autres femmes présentes dans la pièce. L’homme qui me prend va et vient profondément et avec puissance, j’aime cette sensation qui me rappelle ma première sodomie par Monsieur Moreau. Je sais aussi que je ne dois pas négliger mes devoirs et je m’applique à bien lécher tout ce qui suinte des orifices que j’ai devant le visage.

Il jouit en moi et je le sens se pencher sur moi pour me murmurer.

— J’aime ton gros cul d'enculée…

J’ai un orgasme en reconnaissant la voix de Monsieur Moreau.

Je n’ai pas le temps de savourer ce moment d’extase que Léa me tire par la chaînette et me conduit derrière l’autre femme. Celle-ci semble avoir subi le même supplice que nous avec l'anneau à pointes car son anus et son vagin son ensanglantés.

Elle semble inerte aux caresses de ma langue et cette fois ci, personne ne vient m’enculer. Une fois mon devoir accompli, Je dois prendre la position d’attente à genoux, mains sur les cuisses ouvertes, paumes vers le ciel.

— Regardez les putes ce qui arrive aux chiennes qui ont trop de plaisirs, dit Léa en montrant mon sexe enfermé.

Je vois la plus jeune qui a repris connaissance blêmir.

Nos deux tourmenteurs les installent alors sur les blocs de pierre ou nous avions fait la connaissance des chiens puis Monsieur Moreau me présente une desserte avec une tondeuse et du nécessaire de rasage. Cette fois ci, je vais être la coiffeuse.

Je ne peux m’empêcher de repenser à mon propre sort, à ce moment où “trois” était à la place que j’occupe aujourd'hui.

Je sais que je serai punie si je n'exécute pas ce qu’on attend de moi mais je suis choquée d’être un bourreau à mon tour.  Je prends une grande respiration et je me saisis de l’appareil. Je n’ai jamais utilisé de tondeuse de ma vie, j’espère que je ne serai pas trop maladroite.

Léa me dit de commencer par “quinze” en désignant la blonde sur laquelle elle écrase un talon. Elle le maintien en place d’ailleurs tout au long de l'opération.

Un frisson me parcourt à l’évocation du nombre quinze. J’imagine alors que depuis ce congrès fatal pour moi et mon amie, Monsieur Moreau et Léa ont piégé sept autres femmes.

Néanmoins je n’ai pas le temps de m’attarder sur cette pensée. De toute façon tout est devenu fou depuis et je suis moi-même maintenant actrice de cette folie.

Je me ressaisir donc et la tondeuse à la main, je commence par les tempes. Je me retiens mais j'ai envie de pleurer lorsque je vois les grandes mèches blondes tomber à ses pieds. “Quinze”, elle ne retient pas ses larmes.

Je me familiarise vite avec la tondeuse et rapidement “quinze” se retrouve le crâne rasé. J'ai fini même par ne plus avoir d'émotion.

Sans réfléchir ni rien ressentir, comme un automate, j'applique sur son crâne la mousse à raser. Je termine au rasoir à main pour que son crâne soit bien lisse.

— À “seize” maintenant, dit Léa en souriant vicieusement.

Je la vois alors poser son pied sur le cul de la noire qu’elle pénètre avec son très haut talon. Par des mouvements de bascule avec sa cheville, elle va et vient dans l’orifice déjà bien abîmé de numéro seize pendant que je m’applique à la tondre puis à la raser. Ses larmes et ses gémissements ne me troublent plus, étonnamment.

J’ai peur de mon indifférence. Ce pourrait-il qu’il soit facile de passer de soumise à bourreau ? Se pourrait-il que j’ai un jour moi aussi du plaisir à torturer quelqu'un, comme Léa qui est une ancienne soumise elle aussi ?

Léa me demande alors de reprendre la position d’attente tandis qu’une autre soumise que je n’avais encore jamais vu vient reprendre la desserte. Puis la voix de Monsieur Moreau s’élève.

— Vous êtes des chiennes, juste faites pour des chiens ! Et cet éclat de rire sinistre.

Je comprends alors ce qu’elles vont subir et je me revois avec Barbara quand les chiens sont venus nous tourner autour et nous violer. Cette fois-ci, il ne les bâillonne pas.

— Noooon ! Pitié ! Pas cela ! hurle la blonde en voyant les animaux s’approcher et tourner autour d’elle.

L’autre semble résignée et ne réagit pas quand un chien lui donne un coup de langue sur les fesses. Devant sa passivité qu’il prend pour une acceptation, il pose ses pattes antérieures sur les épaules de la jeune femme et d’un mouvement précis, il entre dans le vagin de la malheureuse qui pleure en silence.

La saillie brutale est rapide et après avoir joui, l’animal se retire et va se lécher dans un coin.

Quinze qui a tout vu est hystérique. Elle hurle et se débat dans ses entraves. Je sais que cela ne changera rien et qu’elle va aussi devoir subir l’humiliation suprême de ce viol bestial.

Deux mâles lui tournent autour, l’un d’eux vient lui lécher le visage. Surprise et choquée, elle se tait et s’immobilise. L’autre bête en profite alors pour la monter et comme pour seize, il éjacule dans son ventre.

Léa est venue derrière moi pour me tenir la tête pour me forcer à regarder cela puis excitée par ce qu’elle voit, elle me demande de la faire jouir avec sa bouche.

Je ne vois plus que sa chatte gonflée de désirs et je sors ma langue. Je la lèche comme je sais qu’elle aime que je le lui fasse et je joue avec son clitoris. J’enfonce ma langue entre ses lèvres et fouille son intimité. Elle me plaque la tête contre son sexe et se frotte contre mon nez. J’entends les pleurs et les cris de quinze et seize. Ces hurlements excitent Léa qui finit par jouir sur mon visage et me libère.

Je peux de nouveau voir mes futures compagnes prises par ces animaux déchaînés.

Quand les quatre mâles ont joui, Monsieur Moreau redit les paroles qu’il avait prononcées à notre arrivée.

— Pour que vous n'ayez pas trop peur cette nuit, je vais laisser la lumière allumée… Et vous aurez aussi de la compagnie.

Sans un mot, les geôliers me soulèvent par les bras pour me relever et après m’avoir remis la laisse à mon anneau nasal, ils me reconduisent à ma chambre dans un état de sidération total.

Je m’effondre sur mon lit en larmes. Je viens de participer à cette opération de déshumanisation et je n’arrête pas de penser à Barbara et au monstre qu’elle est devenue.