mercredi 29 mai 2024

Le Manoir aux Fleurs -07- La Rentrée

 

Lorsque Viviane eut déposé le panier au couvent, elle prit le chemin du centre-ville afin de faire quelques courses pour remplir ses placards en vue de la semaine qui l'attendait. Avec la rentrée, elle se doutait qu'elle aurait peu de temps à elle et ne voulait pas être obligée de s'inquiéter de ce qu'il lui restait à manger avant de rentrer dans son petit appartement.

Sur le chemin du retour, elle appela Marie afin de savoir si elles pouvaient se voir en fin d'après-midi pour profiter d'un dernier verre en terrasse. Elle fut surprise de tomber sur son répondeur, même si elle la savait moins matinale qu'elle, l'heure du déjeuner approchait. Au cours de la journée après plusieurs tentatives infructueuses, elle décida de se rendre chez elle afin de voir ce qui lui arrivait, ce n'était pas dans ses habitudes de rester sans répondre, ne serait-ce que par un message écrit.

Arrivée devant chez Marie, un gros chat se frotta à sa jambe et déguerpi aussi vite qu'il était venu. Un frisson parcourut son échine, les yeux de cet animal lui rappelaient quelque chose d'indéfinissable. Haussant les épaules, elle sonna à la porte. Son amie mit pas mal de temps à lui ouvrir ce qui l'inquiéta un peu et ce ne fut pas la vision qu'elle lui offrait qui la rassura. Elle lui semblait si vidée que son teint pourtant si radieux d'ordinaire était livide et ce n'est n'était pas le long t-shirt blanc qui recouvrait sa nudité qui arrangeait les choses. Elle s'inquiéta de suite.

— Tu vas bien ? Tu sembles malade, tu as des cernes comme je ne t'en jamais vu. Tu as trop travaillé tes cours ou c'est ton emploi du temps à venir qui te met dans cet état ?

— Non, t inquiète ! J'ai juste eu un peu la fièvre pendant des heures cette nuit et elle m'a mise K.O.

Elle ne pouvait pas raconter sa nuit endiablée avec ce démon.

— Je voulais te proposer de profiter une dernière fois de la terrasse de notre café préféré sur le bord de mer, mais je pense que je vais rester un peu avec toi.

— Oui, je ne suis pas en état de sortir là, de plus il faudrait que je prenne une douche…

Ecoute ! Si tu le veux, je vais prendre de quoi passer la nuit et mes affaires pour le lycée demain et je passe la soirée et la nuit avec toi. Comme cela, si tu as besoin de quelque chose, je serai là et tu pourras te reposer.

Marie accepta la proposition et lui dit que pendant qu'elle retournait prendre ses effets au manoir, elle aurait le temps de se remettre un peu. Elle se disait aussi qu'elle aurait le temps de remettre un peu d'ordre dans la chambre qui gardait encore les traces de la nuit agitée.

 

En arrivant chez elle, Viviane eut la surprise de trouver un petit paquet près de la porte de service. Elle soupira intérieurement :

— Pffff ! Encore une course pour le vieux à faire...

Elle changea vite d'opinion lorsqu'elle lut le contenu de l'enveloppe accompagnatrice.

"A l'attention de la gentille livreuse.

Madame,

Nous vous sommes reconnaissantes du joli bouquet issu des serres du Comte que vous avez eu l'amabilité de venir nous déposer malgré notre isolement. Cette fleur est comme un élixir de jouvence pour nos sœurs qui ont fait le choix de se reclure pour mieux prier afin d'atteindre la communion la plus parfaite avec notre créateur.

Veuillez accepter ce cadeau symbole de notre communauté. Nous espérons qu'il vous plaira et que vous nous ferez la joie de le portez. Il saura vous apporter une touche de sensualité supplémentaire."

Elle ouvrit le petit coffret et trouvé une petite broche discrète mais ornée d'un saphir, rappelant ses yeux. Ravie, elle l'accrocha de suite sur son chemisier et elle prépara rapidement un petit sac avec ses affaires pour la nuit et sa tenue du lendemain pour la pré-rentrée. Elle se souvenait des conseils de la directrice, une tenue stricte serait du meilleur effet.

Marie ne put s'empêcher de reconnaître la broche et esquissa un sourire discret. C'était le même insigne qu'elle avait en pendentif. Elle le gardait pour les grandes occasions Elle s'abstint de tous commentaires et elles profitèrent de la soirée au calme. Viviane en bonne garde-malade confectionna un repas léger et lorsque les deux femmes allèrent se coucher après s'être échangées un chaste baiser, elle fit les recommandations d'usage à son amie qui s'endormit rapidement. Blotties sagement l'une contre l'autre, aucune ne vit un chat se léchant les poils, éclairé par la Lune derrière la fenêtre de la chambre.

— Humm ! Que de possibilités ! Mais je ne dois pas désobéir au maitre

***

Au matin, Viviane enfila un pantalon et une veste de tailleur noirs et se coiffa d'un chignon. Cette apparence austère la vieillissait un peu mais lui permettrait peut-être d'avoir une certaine crédibilité auprès de ses collègues plus expérimentés et des élèves les plus âgés. Elle n'omit pas d'agrafer la broche au revers de la veste et c'est ainsi que les deux amies se rendirent au lycée.

Éléonore les accueillit avec les autres professeurs et elle aussi ne put s'empêcher de remarquer la broche en frémissant. L'ensemble des professeurs se retrouva dans une grande salle où la directrice vêtue d'un élégant tailleur leur fit comme chaque année, l'exposé des réformes qu'il allait falloir appliquer et autres tracasserie administratives.

Elle présenta les nouveaux enseignants et Viviane attira les regards de la gent masculine aussi bien que féminine enveloppée par une douce et apaisante chaleur dont elle ignorait l'origine. Le nouveau professeur de musique l'intrigua. En dépit son look un peu gothique très sombre, il semblait capter la lumière environnante Gérald était grand et bien charpenté. Elle serait toute petite dans ses bras.

— Mais pourquoi je pense à ça ? se dit-elle.

Imperceptiblement elle avait commencé à frotter ses cuisses l'une contre l'autre tout en le regardant.

A la fin de la réunion où chacun essayait de comprendre comment il pouvait échanger telle heure avec telle autre collègue Madame Marchand invita l'assemblée à prendre une collation au réfectoire Elle prit à part Viviane pour s'assurer que rien ne clochait pour elle et surtout elle voulait être sûre d'avoir bien vu la broche.

— Tout va pour le mieux ma chère Viviane ?

— Oh oui Madame ! J'ai hâte d'être à demain et de découvrir mes élèves.

— J'ai vu que vous aviez suivi mes recommandations pour cette pré-rentrée. C'est bien mais puis je regarder le beau bijou qui rehausse votre tailleur ?

— Mais certainement ! C'est un cadeau que l'on m'a fait il y a peu.

— Cette fleur est très belle, dit Éléonore en passant le doigt dessus et comme si cette dernière était douée d'une vie propre une épine se dressa sur le passage du doigt l'égratignant un peu.

— Aie ! fit la directrice surprise constatant une goutte de sang perlant sur son doigt qu'elle lécha.

— Je suis navrée madame je n'avais pas vu que cette broche avait des aspérités.

— Ce n'est rien ! Ce n'est rien !

Les deux femmes rejoignirent leurs collègues déjà au café, certains pestant, d'autres, tout sourire. Viviane se dit que pendant les prochains jours madame la directrice allait devoir gérer les récriminations de ses collègues.

A la fin de matinée, l'homme d'entretien vint la trouver pour lui signaler une anomalie dans la chaufferie. Elle le suivit. Il la précéda dans la salle du sous-sol et lui montra une grille descellée.

— Je ne comprends pas Madame ! J'ai encore tout vérifié hier et cette grille était bien en place.

— Quelqu'un l'aura forcée ?

— Peut-être mais il n'y a eu aucune effraction, j'ai juste trouvé cette fleur sur le sol. Je n'ai touché à rien, J'ai pensé que vous voudriez signaler cette effraction à la police.

Elisabeth s'accroupit pour ramasser la fleur bleue. Lorsqu'elle la prit entre ses doigts, elle se délita et tomba en poussière qui les enveloppa. Sans s'en rendre compte, ils en respirèrent tous les deux et la directrice sentit son doigt où elle s'était piquée avec la broche la démanger. Elle le porta à sa bouche pour le lécher. Léonard la regardait faire les yeux brillants. Il lui sourit et lui posa les mains sur les hanches pour l'amener contre lui. Ils se regardèrent et leurs lèvres se soudèrent en un long baiser gourmand.

Elle se laissait faire, depuis quelques jours, son corps avait accumulé moult tensions et son addiction reprenait le dessus. Lorsqu'il releva sa jupe pour lui caresser les fesses à peine protégées par une culotte de dentelle fine, elle poussa un gémissement de contentement. Encouragé par ce qu'il entendait, il entreprit de dégrafer le corsage de sa patronne. Rapidement, il découvrit sa poitrine encore ferme et la massa doucement. Excitée par les caresses de son employé, Elisabeth ouvrit le pantalon de l'homme et en sortit le membre en érection. Elle s'accroupit devant lui et le prit entre ses lèvres, avec gourmandise, elle le léchait, le gobait. Il lui caressait les cheveux et pressait son visage contre son bas ventre. Il ne put résister longtemps au savoir-faire de Madame Marchand et celle-ci reçut l'épaisse liqueur crémeuse dans sa bouche. Elle le regarda en souriant et après avoir avalé le liquide sans en perdre une goutte, elle se releva tout en continuant de masser ce membre qui n'avait pas perdu de la vigueur. La poussière issue de la pandora faisait son œuvre. Léonard était toujours aussi raide et il glissa sans difficulté dans la fente trempée que lui présentait Elisabeth. Elle s'était appuyée contre le mur à côté de la chaudière et lui offrait sa croupe nue. Il allait et venait en elle avec des mouvements lents et profonds qui lui tiraient des petits cris de plaisir. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas été ainsi possédée. Elle aurait aimé que cela durât éternellement.

Il prenait son temps, appréciant la chaleur de la chatte de sa cheffe, depuis cet après-midi où elle avait malencontreusement laissé tomber son string non loin de lui, il ne rêvait que de ce moment. Il n'avait fait que l'imaginer sans penser une seule fois que cela se réaliserait. C'était sans compter sur ce pollen bleu, il se sentait coupable envers sa femme mais ce sentiment disparaissait au fur et à mesure que le plaisir montait en lui. Il inonda le sexe d'Elisabeth de sa semence au moment où celle-ci atteignait le paroxysme de la jouissance.

Ils reprenaient lentement leur souffle et leurs esprits quand ils réalisèrent ce qu'il venait de se passer. Il regarda sa directrice, affolé mais elle le rassura.

— Calmez-vous Léonard, ce qui vient de se passer n'est pas de votre faute ! Ni de la mienne d'ailleurs, pensait-elle.

— Vous vous souvenez de cette fleur sur le sol ?

— Oui Madame !

— C'est le pollen de cette fleur qui nous a mis dans cet état. Je pensais que tous les pieds avaient été détruits il y a des années mais je me trompais.

— Qu'est-ce que c'est ?

— C'est la "Pandora", une fleur créée par un esprit malin pour prendre de contrôle des hommes, enfin surtout des femmes par leur plaisir. De cette manière, il pouvait leur faire accepter de porter son enfant et celui de certains de ses comparses.

— C'est une légende ! Les esprits comme cela n'existent que dans les contes de grands-mères.

— Vous êtes originaire des Antilles, n'est-ce pas ?

— Oui, mais quel rapport ?

— Que pensez-vous du vaudou ?

— Des superstitions de vieilles folles…

— En êtes-vous certain ? N'avez-vous pas remarqué que cela fonctionne ?

Léonard resta pensif quelques instants, il devait bien admettre que certaines fois il avait été témoin de phénomènes étranges pendant son enfance et adolescence là-bas.

— Oui ! Vous avez peut-être raison, que devons-nous faire ?

— Il faut inspecter tout le lycée et être sûr qu'aucune autre fleur de pandora ne traîne… Imaginez que des élèves tombent sous son emprise.

— Oui Madame je vais le faire de suite. J'y passerais la nuit s'il le faut mais vous pouvez être certaine qu'il n'y aura pas de fleur demain, au moment de la rentrée des élèves.

— Merci Léonard ! Lui dit-elle en remettant sa culotte et rajustant sa jupe.

Son esprit fonctionnait à plein régime.

Qui pouvait bien avoir des pandoras dans son jardin ou plutôt dans une serre car la fragile fleur ne supporterait pas le climat local ? En connaissait-il les vertus et les dangers ? Elle devrait en référer aux Veilleurs chargés de protéger l'humanité.

Ses pensées se dirigèrent vers le Comte Van Dyck mais cela lui semblait très improbable, c'était un des meilleurs connaisseurs de cette plante et il savait que s'il en faisait pousser, il risquait de rouvrir le portail entre les mondes.

***

A l'autre bout de la ville, toujours assis devant sa cheminée, le professeur Van Dyck souriait. Il venait de voir grâce à son petit espion la scène qui s'était déroulée dans la chaufferie du lycée. Son plan pour reprendre le contrôle de cette ville marchait à la perfection. Après les religieuses, il infiltrait insidieusement les professeurs.

vendredi 3 mai 2024

Erika : Dresseuse de Couples -12- Chantage au Cabinet

 

Ce matin, Erika est pensive. Quand elle est arrivée au cabinet, elle a pu voir le virage triste de Maeva, la jeune secrétaire. Ce visage presque sans expression que la jeune femme traîne depuis qu’elle travaille ici. Elle va proposer à la jeune femme de venir déjeuner avec elle, car elle pense connaître la raison de cette tristesse Pour une fois, elle n’a aucune envie de faire de cette femme une de ses soumises. Maeva n’a pas besoin de cela.

Avec Elise et Gilles, ils l’avaient recrutée quelques années plus tôt alors qu’elle sortait d’une mauvaise histoire d’amour. A l’époque, Erika ignorait que Gilles avait profité de la faiblesse de Maeva pour abuser d’elle et la maintenir dans un état de sujétion. Mais les récentes révélations de Jean-Bernard lui avaient ouvert les yeux. Elle allait venger Maeva et toutes celles abusées par Gilles. Mais pour cela, elle aura besoin de l’aide de Melody.

En effet, depuis quelques jours elle surveille les agissements de son confrère et comme le lui avait dit Jean-Bernard, Gilles continue toujours d’abuser de ses patientes. Elle en a eu confirmation quand discrètement elle avait pu cacher dans le cabinet de Gilles un petit enregistreur, toujours se méfier des grands bacs contenant des plantes vertes. Ce qu’elle avait pu entendre depuis son cabinet ne laissait aucun doute sur le comportement de Gilles. Il avait demandé ou plutôt contraint Maeva à le sucer, puis dans la journée, il avait d’ailleurs sodomisé sans douceur une jeune patiente que sa mère avait accompagnée chez le gynécologue.  Erika l’avait vue sortir du cabinet les yeux mouillés. Elle avait réussi à récupérer ses coordonnées et elle espérait que Melody recueillerait ses confidences.

— Maeva !

— Oui Madame !

— Voulez-vous venir déjeuner avec moi ?

— Euh ! C'est-à-dire que Monsieur Mertault souhaite ma présence pour un dossier…

— Maeva, je sais pertinemment de quel dossier il s’agit. Ce dossier peut attendre. D’ailleurs je vais lui dire moi-même que tu viens déjeuner avec moi.

— Oui ! Madame… dit Maeva d’une petite voix timide mais surtout effrayée.

— Bien, prends ta veste et suis-moi !

Sans attendre la réponse de Maeva, Erika ouvre la porte du cabinet et sort sur le palier. Les deux femmes trouvent une table à la terrasse d'une brasserie, Maeva regarde la carte un peu effrayée par les tarifs.

— Je t’invite, ne t’inquiète pas !

— Merci Madame !

— Bon ! Parle-moi franchement ! Quelles sont tes relations avec Gilles ?

— Madame, je vous en prie… S’il vous plaît !

Erika prend les mains de Maeva dans ses mains, pour la rassurer. Elle lui dit qu’elle n’est pas là pour la juger mais qu'elle veut absolument savoir ce que Gilles lui fait subir.

— Je suis au courant de ce qu’il se passe dans son cabinet quand il te convoque…

— C’est terrible Madame !

— Oui je sais. Mais je suis de ton côté. Il abuse de toi ? N’est-ce pas ? Il te viole ?

— Oui… et pire encore !

— Alors écoute ! Je te promets que cela ne se reproduira plus, mais il faut que tu me fasses confiance.

— Mais Monsieur Mertault menace de me renvoyer si je ne lui obéis pas !

— Cela non plus ne se produira pas ! Fais-moi confiance !

— Oui Madame…

— Alors écoute-moi bien ! Voilà ce que l’on va faire !

Erika dévoile son idée à Maeva qui retrouve le sourire même si elle va devoir encore pour quelques jours subir les assauts de son patron. Mais le jeu en vaut la chandelle, se rassure-t-elle.

***

Dans la soirée, Erika prend contact avec Melody. Son amie de toujours est une experte de la sécurité informatique et très peu d'ordinateurs lui résistent et surtout pas un ordinateur personnel comme ceux qu'ils utilisent au cabinet. Quand Erika lui explique les raisons de sa demande, Melody n'hésite pas. "Je prends le premier train" dit-elle à Erika. Et plus, cela lui donnera l'occasion de revoir Petit Chien. Il la lèche divinement bien !

Le lendemain soir, Erika et Maeva observent Melody concentrée devant l'écran de l'ordinateur de Gilles. Comme elle s'y attendait, il ne lui faut pas plus de cinq minutes pour accéder à tous les fichiers de Gilles. Malgré tout, celui-ci est prudent et les fichiers les plus compromettant ne sont pas sur son disque dur, mais quelque part dans le Cloud. Ce détail ne rebute pas Melody, qui charge l'ensemble des données sur un disque.

— On s'attaque à celui d'Elise ?

— Non, je pense que l'on a assez de matériel compromettant ! Qu'en penses-tu, Maeva ?

— Oh Madame, c'est sûr ! Ils vont bien déguster ces salauds !

— Calme-toi, petite ! Allez viens, on va aller fêter cela chez moi.

Chez Erika, avec une bouteille de champagne et un plateau de sushis, elles regardent les données qu'elles ont récupérées. Maeva est blême, Erika et Melody, folles de rage. Elles ont beau être des dominatrices comme Gilles, elles n'ont jamais violé, ni contraint personne ! Enfin presque pense Erika, la séance de Marie-Gabrielle avec Jean-Bernard est limite, mais Marie-Gabrielle savait ce qui l'attendait en entrant dans la boîte.

***

—Tu es prête ? Demande Melody à Erika.

— Oui, je suis bien remontée. On n'a rien oublié, tu as pris tout le matériel ?

— Alors ! Commençons !

Grâce à la caméra cachée dans le cabinet de Gilles, les deux femmes savent qu'il est en train d'abuser d'une de ses patientes.

Erika, sans s'annoncer, entre dans le cabinet de Gilles. Elle le surprend le pantalon et le caleçon aux chevilles. Il s’est enfilé entre les cuisses d'une femme allongée sur la table d'examen.

— C'est fini pour toi, ordure ! dit-elle d'une voix forte et ferme.

Gilles, surpris, se retourne et tente de se justifier en bégayant. Melody, qui a suivi Erika, prend la patiente dans ses bras et la fait sortir du cabinet pour la rassurer. Elle l'emmène dans le cabinet d'Erika, elle la console et la fait parler. Elle prend soin d'enregistrer les paroles de la femme.

— Tu n'as rien à dire ! Tu es un violeur en série ! Et cela ne date pas d'hier ! Je le sais !

Gilles bafouille et s'emmêle dans ses tentatives d'explication. Comme tous les harceleurs et violeurs, il raconte que ce sont ces femmes qui l'ont excité et qu'elles n'attendent que cela. C'est lui la victime !

— Maeva aussi, elle t'a cherché ? Et l'étudiante et la gamine venue pour sa première visite, elles aussi, elles étaient demandeuses ! Cela suffit !

— Mais Erika ! Je t'en prie ! Comprends-moi !

— Ce que je comprends, c'est que tu vas passer quelques années en prison et de ce que je sais, la prison n'est pas un lieu agréable pour les violeurs. Et crois-moi, tes codétenus sauront ce que tu as fait !

— S'il te plaît, non pas ça, pense à Elise !

— Elise, justement, parlons-en d'Elise ! Elle t'a couvert combien de fois ? Dix fois ? Vingt fois ? Trente fois ?

Gilles baisse la tête encore plus piteusement, si cela était possible. Un homme est déjà ridicule quand il a le caleçon aux chevilles mais avec le sexe mou, cela en deviendrait pathétique si ce n'était pas si dramatique.

— C'est simple Gilles ! Soit Elise et toi faites tout ce que je vous dis, soit les flics auront tous sur leur bureau !

— Oui, Erika nous ferons tout ce que tu veux ! répond aussitôt Gilles sentant que c’est sa seule issue.

— Très alors ! A poil !

— Gilles s'empresse d'obéir et il se retrouve nu devant Erika qui lui ordonne de s'installer à la place de la femme. Elle lui attache les chevilles dans les étriers et écarte ses cuisses.

— Maeva ! Peux-tu dire à Elise que son mari aurait besoin de la voir, elle sait pourquoi !

— Oui Madame Erika, lui répond Maeva un sourire au coin des lèvres.

Elle informe donc Elise de la demande de Gilles. Elise sort en blouse de son cabinet et entre sans se douter de rien dans celui de son mari. Quand elle ouvre la porte, elle pousse un cri de surprise et recule.

Mais, Maeva qui l'a suivi un sac de sport à la main, la force à entrer dans le cabinet avant de fermer la porte. Elle voit, comme Elise, le docteur Gilles Mertault éminent praticien, allongé nu, les cuisses écartées, attaché sur un fauteuil gynécologique, son appareil génital et son cul exposés. Son visage se décompose quand il voit Elise et Maeva.

— Gilles ! Explique notre accord à Elise  !

Quand il finit de tout exposer, Elise commence à piquer une crise de nerf, elle se met à dire qu'elle n'y est pour rien qu'il l'a obligée à le couvrir en la menaçant, en lui disant qu'elle est complice et donc aussi coupable que lui. Erika reste sourde à ses supplications. Elle lui montre les preuves qui l'accable, elle aussi.

Elise finit par craquer et tombe à genoux aux pieds de Maeva.

— Puisque tu es à genoux comme une petite chienne, tu vas t'excuser auprès de Maeva ! Embrasse-lui les pieds.

— Oui Erika !

— Pas Erika ! Pour toi et Gilles, c'est Maîtresse !

— Oui Maîtresse !

Elise, en larmes, pose ses lèvres sur les pieds de Maeva qui sourit. Elle savoure aussi cet instant même si elle est un peu effrayée par l'attitude d'Erika qui présente à Gilles divers objets qu'elle vient de sortir du sac apporté par Maeva. Gilles panique en voyant le martinet, les pinces, les plugs et les godes ceintures.

— Maeva ! Tu te souviens de ce que tu dois faire ?

— Oui Madame Erika, bien sûr !

Elle prend une cravache et fait comprendre à Elise de se relever, avant de lui dire  :

— A poil ! Petite chienne ! Les chiennes comme toi ne portent pas de vêtements !

La jeune fille est presque surprise d'avoir réussi à dire cela sans fléchir et sans rire. Elle est encore plus surprise quand Elise commence à se déshabiller devant elle après lui avoir dit "Oui Maîtresse".

Erika découvre le corps de sa consœur habituée au séances d'UV en institut, sa poitrine ferme et son ventre encore plat qui démontre l'activité physique de cette femme.

— Penche-toi sur le bureau ! Ordonne Maeva, observée en silence par Erika et Melody qui viennent de les rejoindre.

Elise prend la pose docilement et Maeva commence à frapper le cul de la doctoresse avec la cravache. Des mois d'humiliation, de hontes, de contraintes sont libérés dans ces coups. La hargne de la jeune secrétaire se traduit rapidement par des stries rouges qui zèbrent la peau d'Elise. Elle avait bien tenté de rester stoïque au début, mais là ce n'est plus possible. Elle hurle et heureusement que le cabinet est insonorisé, sinon tout le quartier profiterait de ses cris.

C'est Erika qui calme les ardeurs de Maeva en expliquant à Elise ce qu'elle va devoir faire.

Elise écoute catastrophée. Erika vient de lui demander de préparer le cul de son mari pour que Melody puisse l'enculer avec un gode ceinture. Pendant qu'Elise s'active avec sa bouche entre les fesses de Gilles, Erika s'installe derrière la blonde et l'encule d'un coup. Elise pousse un cri de douleur mais continue lécher l'anus masculin avant que Melody vienne le perforer avec son gode.

Puis elles inversent la situation, Erika encule Gilles et Melody, Elise.

Les deux médecins sont ainsi humiliés pendant toute la matinée. Un gode ceinture ne montre jamais de signe de défaillance ! Et dans les moments où les deux maîtresses veulent varier les plaisirs, elles cinglent les fesses offertes avec des cravaches ou des martinets.

A la fin, Erika et Melody demandent à leurs proies de nettoyer les godes avec leur bouche. Puis Erika encage le sexe de Gilles et ferme une ceinture de chasteté autour de la taille d'Elodie.

— Remettez vos blouses, vous avez des rendez-vous à assurer cet après-midi. Je vous rendrais vos vêtements ce soir.

Ni l’un ni l’autre ne font quelque remarque que ce soit, trop assommés par les évènements et surtout humiliés comme jamais ils ne l’ont été !

Le soir venu, Elodie et Gilles viennent alors humblement demander leurs vêtements à Erika.

— Petite Chienne vient me lécher avant !

Élise ne dit rien, et vient entre les cuisses d'Erika. Elle s’agenouille et met tout son cœur à satisfaire sa nouvelle Maîtresse qui a retenu son excitation toute la journée.

Erika finit par jouir en lâchant un jet de pisse sur le visage d'Elise qui recule, surprise. Une tâche de liquide s'étale au sol.

— Vient nettoyer ! dit-elle à Gilles paniqué. Dépêche-toi, j'ai un rendez-vous ce soir !

Gilles, humilié, tombe à genoux et lèche la pisse au sol. Il a de la chance, Erika était passée aux toilettes avant de les recevoir, sa vessie était presque vide.

— Alors qu'attendez-vous pour vous habiller ? Vous voulez traverser la ville comme cela ?

— Mais Maîtresse, dit Elise.

— Quoi donc petite chienne ! Qu’est-ce que ce “mais” ?

— La ceinture ?

— Quoi la ceinture ? Tu la gardes ! Et Gilles garde sa cage ! D'ailleurs je n'ai pas la clé, c'est Maeva qui l'a ! Vous verrez avec elle lundi !

Humiliés, ils enfilent leurs vêtements de ville. Ça va être dur pour eux. De plus, Elise va avoir du mal à expliquer cet accessoire à ses amies du club de natation.