lundi 13 février 2023

L'Inconnu du Train - Première partie

 

Mes aventures ont commencé de manière banale. Une simple rencontre entre deux voyageurs dans les transports en commun pour se rendre au travail. Je suis une petite bonne femme brune aux cheveux longs que je ramène souvent en chignon simple sur ma tête pour ne pas avoir trop chaud. J'ai de belles formes sur lesquelles les hommes se retournent au grand désespoir de mon mari. Je sais aussi que mes fesses sont souvent l'objet de commentaires plus ou moins discrets, d'autant que je suis une adepte des pantalons plutôt que des robes.

Plongée dans ma lecture, je n'ai tout d'abord pas remarqué cet homme qui me regardait du coin de l'œil depuis l'autre bout du wagon. En particulier, quand je me suis levé à ma station et que ses yeux ont suivi les ondulations de mes fesses vers la sortie. Même s'il se rapprochait insensiblement de moi au fil des jours, je n'y prêtais pas attention, d'autant plus qu'il était souvent dans mon dos.

C'est ainsi qu'en me suivant discrètement il a ainsi pu repérer mon lieu et mes horaires de travail, mon domicile, mes petites habitudes ainsi que celles de ma famille. Mais tout ça je ne le comprendrai que plus tard… trop tard… bien trop tard.

***

Ce matin-là, alors que je sors du train, il me frôle et s'excuse poliment, c'est à cet instant, que je le découvre. Je remarque son sourire, ses lunettes. Il me domine d'une bonne tête, ce qui en soit, n'est pas très difficile au vu de ma propre taille. Ce premier contact, bien que bref ne m'a pas déplu, j'en avais même frissonner, comme pendant une caresse. A mon tour, je m'excuse en riant et nous partons chacun de notre côté.

Les jours suivants, je le vois non loin de moi, assis ou debout. Je suis un peu déçue, il ne semble pas faire particulièrement attention à moi.

Le deuxième contact a lieu, encore une fois un matin, à la descente du train. Cette fois-ci, à la suite d'un freinage un peu plus brutal que d'ordinaire, il me percute.

— Décidément, je suis bien maladroit, me dit-il, sur un ton mêlé d'agacement et d'amusement.

— Ce n'est rien. Ça m'arrive aussi !

Il est silencieux, faussement gêné de sa maladresse. il me sourit gentiment et me glisse :

— Bonne journée !

Je le regarde s'éloigner, après l'avoir remercié et je lui souhaite la même chose.

A partir de ce jour, même si nous ne nous parlons pas, nous avons pris l'habitude de nous saluer et d'échanger un bonjour lorsque nous nous rencontrons sur la ligne.

***

Quelque temps plus tard, le train est bondé. Nous sommes serrés les uns contre les autres. En montant, je n'ai pas vu mon maladroit. Il me manque, je l'avoue. Peut-être a-t-il pris le train précédent ? me dis-je.

Je sens soudain une main se poser sur mes fesses. Je sursaute et me retourne afin de blâmer l'importun. Il est là, il me sourit. C'est lui qui vient de me caresser la fesse et cette fois, ce n'est clairement pas une maladresse. Je lui dis simplement en souriant :

— Décidément…

Je crois que c’est là que tout a basculé. En fait, je viens de lui signifier mon accord pour qu’il dispose de moi selon son plaisir. Je crois qu'en acceptant, d'un simple sourire, sa caresse, je lui montre que ne déteste pas ce qu'il vient de faire.

Son regard ne laisse pourtant aucun doute sur son envie. Il sourit toujours. Il met son doigt sur sa bouche. Il m’intime l'ordre de garder le silence.  Je ne peux pas le contrarier. Je ne le veux pas en fait. Cette relation m’amuse presque.

Finalement, cet homme me plait et je n’ai pas le sentiment d'avoir fait quelque chose de mal en étant restée passive sous sa caresse. Je sors de la rame tandis qu'il me suit du regard.

***

Je suis troublée et indécise. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas eu cette impression. Cet homme ne me laisse pas de marbre ! il m'effraie et m'attire en même temps. Les jours suivants, il reste à distance et j’en suis contrariée. Je ne comprends pas. Il ne semble plus oser s'approcher de moi. Mon attitude l'a-t-elle effrayée ?  J'espère capter son attention en le regardant discrètement, attendant un sourire de sa part. Il me l'offre enfin lorsque nos yeux se croisent juste quand je quitte la rame.

Enfin, ce que j'attends depuis qu'il m'a mis la main sur les fesses se produit. Aujourd'hui, je le sens dans mon dos, bien avant mon arrêt. Sa main ferme trouve mes fesses et il sait ce qu'il fait. Il les pétrit pour en apprécier la fermeté, je me laisse faire. Je souris. Je suis sûre qu'il peut le voir dans mon reflet dans la glace.

— Bonne journée ! me dit-il quand je descends.

Je le remercie et je passe la journée étrangement bien, sur un nuage. Je suis mariée mais j'aime le fait de me sentir encore désirée par un autre. Cela me fait tellement sentir femme, en plénitude !

***

Avec les beaux jours, je porte à nouveau des jupes et je vois à ses regards que cela lui plait. Il me fait alors une autre surprise. Il vient se coller dans mon dos et, entre mes fesses, je sens quelque chose qui ne fait aucun doute : Il bande. Il me remercie de ne rien dire mais je suis moi aussi excitée. Je pense qu'il l’a compris. Mon silence vaut pour l'acceptation de ses gestes et le plaisir partagé.

***

Ce soir, les choses changent complètement.

Ce matin, au lieu de prendre le bus pour me rendre à la gare, j'ai pris ma voiture. Pour rentrer chez moi, je traverse le parking. Je ne me suis pas rendu compte de sa présence derrière moi. Je ne le voyais jamais le soir. Mais, pendant que je fouille au fond de mon sac, pour y prendre mes clés, je sens sa main.

Sa main droite vient saisir mon postérieur avec force et il me plaque un peu abruptement contre ma voiture. Sa main gauche coupe la sortie de l'éventuel cri de surprise que je pourrais pousser. Il me retourne pour que je puisse le reconnaître, il sourit toujours, mais sans l'habituelle innocence qu'il avait dans les transports en commun. Il retrousse ma robe à ma taille et il commence à caresser mes hanches.

— Une belle croupe de jument ! Elle doit en faire des heureux.

Honteuse, je n'ose pas lui dire que personne, pas même mon mari, n'en profite. Je me tais alors qu'il continue l'exploration de mon corps. Avec un plaisir non dissimulé, ses mains vont et viennent sur ma peau. Parfois, ses doigts glissent sur ma culotte dessinant la raie de mes fesses par-dessus ma culotte. Il jette, tout de même, de temps en temps, un coup d'œil rapide autour de nous pour vérifier que nous sommes seuls et qu'il peut prendre son temps. Maintenant, sûr de notre solitude, ses gestes sont nettement plus fermes.

Il roule ma culotte sur mes cuisses découvrant mes fesses et ses mains goûtent à l'humidité qui perle entre elles. Je me mords la lèvre.

— Il faudra penser à enlever tous ces poils et décorer ce gros cul.

Je me demande s'il me parle où s'il se parle à lui-même. Je ne dis toujours rien.

Puis, sa main gauche remonte sur mon torse et s'attarde sur ma poitrine qu'il ne connaît pas aussi bien que mes fesses. Il la palpe, la soupèse, pour en apprécier le poids et la fermeté comme il l'a fait avec ma croupe dans le train.

Je me sens comme une génisse à la foire. Il presse sur mon sein.

— Des mamelles de vaches, sûrement pleines de lait !

C'est vrai, j'ai allaité ma fille mais il y a dix-sept ans. Maintenant, il y a peu de chance qu'elles aient du lait. Je réalise que je viens de penser à mes seins comme à des mamelles comme il vient de le dire. Il faut que je me ressaisisse. Et, ces comparaisons animalières, a quoi va t il me comparer ensuite, une chienne, une truie, une lionne ? Mais, la pression de sa main sur ma poitrine se fait plus intense. Je grimace de douleur et ouvre la bouche, surprise. Il en profite pour glisser son pouce. Je referme mes lèvres dessus et je sens l'extrémité du doigt rouler sur ma langue. Il se met à avancer et à reculer son pouce, lentement, comme quand un enfant tète son pouce. Il me regarde alors, droit dans les yeux. Je suis désorientée.

Son pouce quitte ma bouche, en faisant sortir un filet de bave qui me coule sur le menton et le décolleté. Il raffermit sa prise autour de ma gorge, il s'approche de mon oreille et me glisse ces quelques mots :

— Tu en as envie hein ?

— Oui... euh non ! Je ne sais plus !

— Voyons ce que ta langue en pense, je suis sûr que je ne serais pas déçu…

Il me glisse alors deux doigts dans la bouche, me faisant baver encore plus. Ses doigts remuent à l'intérieur. Je commence à les téter, les sucer.

— C'est que tu as une bouche sacrément profonde, tu as l'habitude de faire ça on dirait !

Il ressort légèrement ses doigts pour me laisser la possibilité de répondre.

— Que voulez-vous dire ? Je ne comprends pas...

— Je m'attendais à un "oui" timide, mais ça m'est égal, je te sais suffisamment bonne avec ta langue.

Puis, il m'agenouille de force.

— Déboutonne-moi ! Mais n'oublie pas de me regarder dans les yeux, je te le dirai quand tu pourras les baisser sur ce que tu auras devant toi.

— Oui Monsieur ! dis-je timidement.

Je continue de fixer son visage, son sourire pervers. Je dégrafe le pantalon et je sens son sexe raide sous mes doigts.

Mes mains rabattent le haut de son boxer pour libérer le morceau de chair bien dur, courbé vers l'avant, assez long, d'une large épaisseur, sur toute sa longueur. Son gland large et bien rond sécrète déjà un léger filet.

— Tu peux regarder maintenant.

Je baisse les yeux et je découvre ce pieu, devant mon visage

— Il ne s’agit plus de sucer des doigts, montre-moi que tu sais aussi y faire avec quelque chose de plus volumineux... me dit-il menaçant.

— ...Et mets du cœur à l'ouvrage."

Des larmes aux yeux, je prends le gland entre mes lèvres et commence à téter. Je m'enhardis, je l'aspire plus profondément et joue avec lui avec ma langue. Il me caresse les cheveux en me disant qu'avec une perle sûr la langue cela sera beaucoup plus excitant. J'ai honte de ce que je fais sur ce parking, mais cela m'excite.

Sa main commence, lentement, à m'indiquer le rythme à suivre, tandis que ma langue roule sur son sexe. Il ferme les yeux, je peux presque entendre ce qu'il pense : "je passe un moment de consécration total, ma persévérance obstinée et extrêmement déplacée a porté ses fruits, j'ai pleinement conscience de la valeur morale de mon geste et y prend un malin plaisir, je me sens avoir tout pouvoir sur toi et j'escompte bien l’exercer pleinement".

Il m'appuie derrière la tête pour que le gland s'enfonce le plus profondément possible. Je hoquette et bave à n’en plus finir.

Ces hoquets le sortent de sa réflexion et il pose à nouveau les yeux sur moi, il extirpe son membre luisant de ma bouche et commence à le frotter sur mon front et mes joues. il abîme quelque peu le maquillage légèrement plus appuyé que je me suis mise à porter depuis que sa main s'était habituée à rendre visite à mes fesses.

— J'espère que la semence sur les cheveux ne te dérange pas, je te trouve mieux comme ça.

Sa queue projette plusieurs séries de jets avec force, je sursaute de surprise les deux premières fois, puis je ferme les yeux. Après un discret râle de plaisir, il ajoute :

— Donne-moi ton téléphone !

Sans réfléchir, je le sors de mon sac à main et le lui donne.

— Fais-moi un beau sourire, me demande-t-il.

Je m'exécute un peu maladroitement en affichant un sourire gêné, il s'en contente et il prend le cliché. Il compose alors son numéro de téléphone et joint la photo par message. Puis il efface ensuite l'historique.

— J'ai ton numéro à présent !

— Je vous l'aurais donné, dis-je tremblante.

— Je le sais mais c'est mieux comme ça !

Telle que je suis accroupie devant lui, les cuisses écartées, la jupe troussée, il peut ainsi bien voir ma fente moulée par ma culotte.

Il hausse les épaules, en simple guise de réponse. Il me redresse et il me plaque de nouveau contre ma voiture. Sa langue pénètre ma bouche sans ménagement tandis qu'il malaxe mon sein gauche une dernière fois avant de saisir ma main.

— Reste comme ça jusqu'à être arrivée chez toi…

Il porte ma main sous mes yeux, essuyant une partie de son sperme avec mon doigt.

— Et fais en sorte que ton mari ne se doute de rien.

— Oui ! dis-je choquée, les jambes flageolantes…

***

Je monte dans ma voiture et je conduis dans un état second jusqu'à la maison. Je sais que je vais arriver la première. Je file dans la salle de bain pour me doucher afin de nettoyer mes cheveux souillés de sperme. Je fais durer ce bain pour me détendre. Je me rappelle ses mots quand il a baissé ma culotte "il faut enlever ces poils !". Sans vraiment réfléchir, je prends le nécessaire que j'utilise pour l'entretien du maillot, mais cette fois-ci, je retire tout. Je caresse mon mont de Vénus Quelle sensation étrange et agréable de retrouver cette partie de mon corps lisse comme au premier jour ! J'ai l'impression de ne plus être une femme, tout au moins une épouse, une mère de famille.

Sortant de la salle de bain, je me couvre juste de mon peignoir et je vais m'étendre sur le lit pour attendre le retour de mon mari et de ma fille.

***

Je me sens bizarre avec cette impression d'avoir trompé mon mari sans réellement l'avoir fait. Sucer est- ce tromper ? Et, ce n'est pas de ma faute, il m'a forcé. Je suis d'accord, je me suis laissée faire. Je suis partagée entre un mélange de honte et d'excitation, de peurs aussi.

Je me demande finalement de quoi cet homme est capable. Il a une photo de moi le visage et les cheveux maculés de sperme.  Il peut chercher à me faire chanter, me menacer de révéler tout à mon mari. Il peut aussi m'en demander plus si je le revois. La soudaineté de son assaut et sa façon singulière de se comporter avec moi me font craindre sa nature perverse. Pourtant, il en avait mis du temps avant de passer “à l’acte”. J’étais un peu perdue.

Mais ce frisson dû au danger, quel plaisir intense me fait-il ressentir !

J’ai peur aussi de moi. De quoi suis-je capable ? Je ne lui ai opposé aucune résistance. J’ai été passive et soumise à sa brutalité et sa domination. Il me semble même que le viol de ma bouche m’a excitée. Je ne me reconnais pas là. Cela m'affole, je suis sidérée d’y penser autant que j’ai été sidérée de le faire.

Que se passera-t-il s'il m'appelle ?

Tout à ces pensées, je sens mes lèvres humides, mon clitoris gonflé. Ma chatte réclame. Sans réfléchir, je me caresse. Rapidement, je gémis, je suis seule dans la maison, personne ne peut m'entendre me donner du plaisir

***

Quand mon mari rentre, je suis redevenue la sage et la fidèle épouse qu'il connaît. J'ai enfilé ce pyjama de satin qu'il m'avait offert pour une Saint Valentin par-dessus une culotte de coton.

Je mens par omission à mon mari en lui disant que j'ai passé une journée banale, qu'au bureau, à part les monologues de Nadia qui me raconte ses derniers déboires amoureux et les commérages de Martine à l'accueil, il n'y a rien de neuf sous le soleil.

Comme à son habitude, il finit son café, me fait un bisou sur la joue et va s'installer devant son ordinateur pour jouer jusqu'à l'heure du repas. Il n'a même pas remarqué mes tétons qui pointent sous le satin de mon pyjama. Seule ma fille, en rentrant du lycée, me complimente en me disant que je suis radieuse.

Une fois au lit, comme d'habitude, il se couche après moi, il se retourne et s'endort. Je ne cherche pas à m'approcher de lui, pourquoi faire ? Depuis quand n'avons-nous plus fait l'amour ? Malgré le sentiment de culpabilité qui me ronge, je me dis qu'il est autant responsable que moi de ce qui s'est passé sur le parking de la gare.

***

Dans la salle de bain, je regarde mon téléphone. Mon nouvel “ami” ne m'a envoyé aucun message. J'en suis presque frustrée, il a une photo de moi dans une situation compromettante et il ne cherche pas à en profiter. D'ailleurs qu'a-t-il bien pu faire avec cette photo ? S'est-il branlé dessus en repensant à moi ? Cette pensée m'excite et je serre les cuisses.

Ma fille me rappelle qu'elle a besoin de la place, elle ne veut pas rater son bus. Moi, non plus je ne veux pas qu’elle le rate, sinon je vais devoir l'emmener au lycée et je ne verrai pas mon inconnu. Je réalise que j'ai envie de sentir ses mains sur mon corps et même retrouver le goût de son sexe dans ma bouche. Je me secoue. Allons, ma fille, soit raisonnable ! Je donne la dernière touche à mon maquillage et cède la salle de bain à Justine.

— Ouah ! Maman ! Tu es superbe ! On dirait que tu vas à un rendez-vous amoureux !

Si elle savait ! Je lui souris sans répondre avant de prendre mon sac à main.

***

Je monte dans le train et je le cherche, il n'est pas là ! Je me sens abandonnée comme une petite fille perdue. A chaque gare, je regarde s'il ne monte pas. C'est idiot car il monte toujours avant moi, pourquoi monterait-il maintenant ? Mais il a tellement l'habitude de me surprendre que jusqu'au bout, j'espère le voir apparaître.

Martine se rend compte que mon visage n'est pas aussi souriant que les autres jours. Je n'ose pas imaginer quelle histoire elle va inventer sur mon dos. Un autre jour, cela m'aurait fait sourire mais ce matin je me renfrogne encore plus.

Nadia me saoule avec son dernier mec. Il l'a quitté car elle a refusé qu'il la sodomise.

— Non mais pour qui me prend-il ce con ? Pour une pute !

Honnêtement, je la comprends. Je ne l'accepterais pas non plus.

— Si la nature nous a doté d'un vagin c'est pour l'utiliser ! A chaque orifice sa fonction ! lui dis-je.

— Tu as raison ! Le cul c'est fait pour chier pas pour baiser !

Je réalise en souriant que ni elle ni moi n'avons fait mention de la bouche. Je ne peux pas m'empêcher de sourire en l'imaginant à genoux avec une bite dans la bouche.

— Pourquoi tu rigoles ?

— Oh, pour rien ! Juste une idée qui m'est passée par la tête.

— Laquelle ?

— C'est trop dégoûtant, lui dis-je.

Elle rigole et replonge son nez sur son ordinateur.

Pendant le trajet du retour, il ne se manifeste pas non plus. Pourtant, arrivée chez moi, je ne résiste pas à l'envie de me caresser, paradoxalement, sa présence dans son absence m'obsède. Je revis la scène du parking.

Les jours qui suivent se ressemblent. Il brille par son absence. Je commence à me dire que ce soir-là sur le parking, il était parvenu à ses fins. Qu'il avait juste eu envie de m'humilier et qu'il en a fini avec moi, il a fini de jouer.

Mais non ! me dis-je. Cela ne peut finir comme cela. Toute cette énergie qu'il a mise pour se rapprocher de moi, pour attirer mon attention, pour gagner mon attention ! Il ne peut pas avoir fait tout cela pour si peu !

 

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