Maud est de retour dans son pays
de cœur pour une nouvelle aventure.
A l'atterrissage, elle avait respiré à fond l'air
de l'Afrique et s'était imprégnée des odeurs du Sénégal où elle avait rencontré
son mari, le père de ses enfants.
Maud est séparée de cet homme qui l'avait trompé
sans vergogne et qui avait fait des bâtards avec au moins une autre femme
depuis plusieurs années mais, malgré la séparation, elle a gardé de nombreux
liens avec son ex-belle-famille et ce pays où elle avait vécu plusieurs années.
Maintenant que ses trois enfants avaient grandi,
elle avait décidé qu'il était temps que ses enfants découvrent la terre de
leurs ancêtres et rencontrent leur famille africaine. Riches d'une double
culture bretonne et sénégalaise, ce voyage leur est bénéfique.
***
Mais tout à une fin, son séjour se termine. Demain,
elle reprendra l'avion pour Paris. Bien décidée d'en profiter jusqu'au bout,
elle est installée sur la plage admirant une dernière fois l'océan sous le
soleil africain.
Les deux plus grands jouent dans les vagues de
l'océan et son plus jeune fait des châteaux de sable. Assise, elle se vide la
tête quand une ombre passe devant elle. Un homme, un lutteur sénégalais
pense-t-elle en voyant la musculature de ce colosse qui regarde, en souriant,
dans sa direction.
Elle ressent une boule au ventre, comme lorsque,
quinze ans plus tôt, ses yeux avaient croisé le regard de son ex-mari.
Ses envies refoulées depuis quelques mois
remontent, elle a soudain envie de faire l'amour. Non pas de faire l'amour, de
baiser ! Oui c'est cela de baiser, de se faire baiser ! De sentir au plus
profond de son ventre, le pieu de chair dont elle sait que cet homme était
pourvu.
Elle se mord les lèvres quand elle entend son fils
dire naturellement à l'homme qui approche :
— Ma maman ! C'est la plus jolie du monde !
— Oui ! Elle est belle ta maman, lui répond-il.
Puis s'adressant à Maud, il lui demande s'il peut
s'asseoir sur le sable à côté d'elle.
— Bien sûr ! Avec plaisir ! Lui répond-elle,
espérant qu'il ne remarque pas le trouble qui la remplit.
Ils commencent à parler, tout d’abord en français
puis, naturellement, Maud enchaîne en wolof. Elle lui parle de sa vie ici, au
Sénégal, quinze ans plus tôt, puis son retour en France et qu’elle est revenue
passer quelques jours pour que ses enfants puissent voir leurs grands-parents,
oncles et tantes paternels.
— La famille, c’est important ! dit-il avec un
hochement de tête.
Il lui confirme qu’il est un lutteur et il s’excuse
presque de devoir la laisser pour aller s’entraîner. Pendant toute la conversation,
son regard n'avait pas quitté la poitrine généreuse de la femme blanche. Il a
bien sûr remarqué les tétons qui pointent sous le tissu fin de la robe de
plage.
— On peut se revoir plus tard ! lui demande-t-il.
— Oui ! Bien sûr ! Je suis dans le bungalow 12 de
l’hôtel que vous voyez là-bas… Répond Maud sans vraiment réfléchir.
L’homme regarde dans la direction que lui montre la
femme puis se lève pour rejoindre le groupe de lutteurs qui commence à se
former sur le haut de la plage.
Maud le suit des yeux jusqu'à ce qu’il soit caché
par les autres hommes qui s’échauffent.
En sortant de la plage, elle regarde une dernière
fois vers les lutteurs, un frisson dans le ventre. Elle le voit en train
d’affronter un autre combattant, son torse musclé luisant de sueur. Il sourit
en la voyant et d’un mouvement rapide, terrasse son adversaire.
***
Maud est partie. Elle doit déposer ses enfants chez
leurs grands-parents. Ils y passeront la soirée et la nuit ce qui lui permettra
de faire les bagages tranquillement.
Ses bagages bouclés, elle prend une douche avant
d’enfiler un boubou sous lequel elle reste nue, mis à part une petite ceinture
en corde avec des clochettes. Elle sait que cela excite les hommes d'ici et
sûrement son lutteur.
A neuf heures du soir, il frappe à la porte, en
polo et en bermuda.
Ils ne s'embarrassent pas de préliminaire et
aussitôt entré, il prend Maud dans ses bras et entreprend de lui retirer le
boubou. Elle se retrouve nue, allongée sur le lit.
Il retire prestement son bermuda et Maud voit enfin
le sexe dressé de l’homme. Il s’allonge sur elle et la pénètre avec un
grognement bestial.
Maud pousse un petit cri de surprise. Cela fait des
mois qu’elle n’avait pas fait l’amour et depuis son ex-mari, jamais elle
n’avait reçu une queue de ce calibre dans son ventre.
Elle se mord les lèvres alors qu’il va et vient en
elle. La chambre résonne du claquement de leur ventre, il impose son rythme et
sa puissance. Maud gémit, elle sent le plaisir monter, elle va jouir.
L’homme semble inépuisable, elle jouit, une fois,
deux fois, trois fois avant que dans un cri primal, il se répande dans son
ventre.
Il reste allongé sur elle pendant quelques
instants, le temps de récupérer. Ce qui permet à Maud de reprendre son souffle.
Elle le sent retrouver de la vigueur. Il lui sourit.
— Tu en veux encore ?
— Oh Oui !
— Tu es gourmande ou affamée…
— Les deux peut-être ! lui répond-elle avec un clin
d'œil.
A la surprise de Maud, il sort de son ventre.
— Que fais-tu ?
— Attends ! Laisse-moi faire !
Sans difficulté, il la retourne sur le ventre et il
s'allonge sur son dos. Elle sent le sexe de son amant entre ses cuisses. Elle
soulève un peu le bassin pour lui permettre de la pénétrer une nouvelle fois.
L'homme lui presse les seins avec ses mains tout en
la besognant. Les claquements du ventre de l’homme noir sur les fesses de la
femme blanche sont toujours aussi bruyants, surtout accompagnés par les
gémissements de Maud.
Soudain, elle le sent sortir de sa chatte et avant
qu’elle ne puisse réagir, il lui plante sa bite dans son anus.
Là, elle pousse un cri de douleur. Certes ce
n’était pas sa première sodomie, mais ce sexe est vraiment trop gros. Elle a
mal. Elle le lui dit mais trop excité par ce qu’il fait, il continue quand
même.
— Caresse-toi en même temps ! cela ira mieux après
!
Maud glisse ses mains entre ses cuisses et même si
elle se fait du bien, la douleur diminue à peine.
Une nouvelle fois, il jouit en elle, dans son cul
cette fois.
Malgré le fait qu’il vienne de jouir deux fois, il
n’a rien perdu de sa vigueur.
L’aube les surprend, enlacés après une longue nuit
de baise. Maud a cessé de compter le nombre d’orgasmes qu’elle avait eu avec
cet homme.
— Excuse-moi ! Je dois y aller, le travail ! On se
reverra peut-être un jour, qui sait ?
— Oui, peut-être ! dit Maud songeuse.
Quand elle avait mis son mari dehors après sa
trahison, elle s’était promis de ne plus céder aux avances africaines, mais son
corps lui avait dit le contraire. Sa chatte a besoin de ces moments de sexe
bestial.
***
Il est temps pour elle de se prépare. Elle doit
aller récupérer ses enfants chez leurs grands-parents, avant de se rendre à
l’aéroport.
A la douane, elle tend son passeport au douanier et
elle a un choc en le découvrant. Il s'agit de son amant d’une nuit.
Il lui sourit en lui rendant le document.
— On se reverra bientôt Maud ! Je te le dis !
— Merci ! répond-elle en masquant son trouble.
***
Quelques mois
plus tard à la caisse d’un supermarché breton.
Maud vient de finir ses courses hebdomadaires et
attend que la caissière veuille bien finir de discuter avec la cliente
précédente pour enfin s’occuper de ses courses. Soudain, elle sent une main
ferme lui caresser les fesses. Une grande main puissante qui n'a pas peur de
malaxer son cul juste recouvert d’un legging.
Elle se retourne prête à interpeller l’importun.
— Je t’avais bien dit que je te reverrais Sokhna !
C'est son douanier lutteur qui lui souriait.
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