Cela fait maintenant quelques jours qu'Olivier est de retour à Nantes. Erika le contacte toujours, de manière inattendue, qu'il soit au travail ou en famille. Après la sévère punition dans sa chambre d'hôtel, il est resté avec les fesses douloureuses pendant deux ou trois jours. L'exigence d'Erika de ne pas retirer le plug sans son autorisation est la plus perturbante. Il doit lui envoyer un message avant d'aller aux toilettes et attendre sa réponse. Cette contrainte oblitère une grande partie de son intimité. De plus, Erika exige qu'il le tienne au courant de ses faits et gestes. Sa soumission à Erika devient plus forte qu’il ne l’imaginait.
Avec le temps, il accepte la présence de cet intrus entre ses fesses.
Comme il dort en caleçon et que cela fait des mois que Marie-Gabrielle ne le
caresse plus, elle ne s'est aperçue de rien.
Il est seul dans son bureau. Il repense à ces derniers jours. Il se
souvient de l'excitation qu'il a ressentie quand dans le TGV de retour à
Nantes, Erika lui a demandé par texto de se masturber à sa place et de filmer
son sexe en train de jouir dans sa main. Heureusement, il n'y avait personne à
côté de lui, il a donc pu le faire sans difficulté et aucun voyageur ne l'a vu
nettoyer sa main et ses doigts enduits de sperme. Ce n'était pas la première
fois qu'il goûtait son jus, il lui était déjà arrivé de lécher quelques
gouttes, mais c'était la première fois qu'il léchait toute une giclée.
Une autre fois, elle lui avait demandé de se montrer dans les
sous-vêtements de Marie-Gabrielle, de se filmer sous la douche.
Là, elle lui donne rendez-vous, chez elle, dans son donjon à dix-huit
heures trente précises, le lendemain. Afin que Laure, son assistante, ne lui
planifie pas une réunion, il rentre dans son agenda professionnel un
rendez-vous avec un client, identifié sur son planning "Erika K"
suivi de son numéro de téléphone.
Dans son message, Erika ne lui donne aucune instruction. Elle lui
demande juste d’être à l’heure.
***
Devant le portail métallique de la maison d’Erika, Olivier est
fébrile. Il est dix-huit heures trente pile, il sonne à l’interphone, il
attend. Il patiente de longues minutes. Il se pose même la question de savoir
s’il ne s’est pas trompé d’heure ou pire de jour. Il a dit à Marie-Gabrielle
qu’il avait une réunion de travail qui risquait de s’éterniser et qu’elle ne
l’attende pas pour dîner et se coucher quand elle le voudrait car il se
pourrait qu’il rentre très tard. Enfin au bout d’un quart d’heure et après
avoir essuyé les regards de passants intrigués de voir un homme debout devant
ce portail, il entend le verrou électronique se débloquer.
— Entre ! Petit Chien ! dit une voix à l’interphone.
Le portail grince quand il le pousse. Il le referme et se retrouve
dans une petite cour fermée, au sol pavé.
Il avance vers la porte de la maison, fermée. Il frappe. Il frissonne,
anxieux mais excité. Par réflexe, il resserre le nœud de sa cravate. Erika apparaît. Il est sous le choc. Elle
porte un body de cuir noir qui lui affine la taille et fait ressortir sa
poitrine, chaussée de cuissarde à talon. Elle le toise. Il baisse la tête.
— Bonsoir, Petit Chien !
— Bonsoir Maîtresse !
— Je vois que Petit Chien a même mis sa laisse… Et, je te félicite
pour l’emploi du mot “Maîtresse” ! Tu devras m’appeler comme cela maintenant !
— Oui Maîtresse, je n’oublierai pas.
Erika attrape la cravate et tire Olivier à l'intérieur. Il découvre la
décoration sobre et moderne de cette petite maison de pêcheur rénovée au goût
du jour. Elle s'installe dans un fauteuil, une cravache à la main. Olivier
debout au milieu de la pièce frissonne. Il ne fait pas froid mais il ne sait
pas quelle attitude adopter. Il ne s’attendait pas à voir Erika ainsi habillée
!
— Allez Petit Chien ! Déshabille-toi ! Et, lentement, je veux profiter
du spectacle.
Un peu gauche, Olivier commence à se dévêtir. Après avoir retiré sa
veste, il dénoue sa cravate. Il essaye d'imiter un strip-teaseur ce qui fait
beaucoup rire Erika.
— Allons Petit Chien ! Un peu de décence ! A qui veux-tu faire croire
que tu peux être un Chippendale.
Vexé, Olivier reprend et se retrouve torse nu. Il dévoile une poitrine
relativement glabre et un petit ventre. Ne voulant pas être ridicule en
délaçant ses chaussures, il les ôte comme il peut avec ses pieds, ce qui lui
fait prendre l'équilibre.
— Décidément, il va falloir que tu apprennes à te mettre à poil ! Tu
es aussi ridicule quand tu te prépares à sauter Marie-Gabrielle ?
Olivier baisse la tête, honteux. Il ne veut pas la contredire en lui
disant qu'il ne saute pas sa femme mais qu'il lui fait l'amour. Nerveux, il se
bat avec sa ceinture, mais il descend enfin son pantalon.
— Enfin quelque chose de positif !
Erika le félicite d'avoir choisi le short qui laisse ses fesses nues.
Elle se lève, tourne autour de lui, elle lui caresse le corps avec la cravache
et parfois cingle ses cuisses ou ses fesses. Elle joue avec le plug toujours
fiché dans le cul de son soumis.
— Retire tout !
Olivier est maintenant complètement nu. Erika s’approche et lui palpe
les couilles, joue un peu avec sa queue à moitié raide. Puis, elle se recule à
nouveau.
— Montre-moi ! Ce que tu as dans la sacoche que tu as apportée avec
toi.
Olivier en sort le collier et la laisse.
— A quatre pattes !
Erika lui met le collier et attache la laisse.
— Suis-moi ! On va faire un petit tour dans le jardin.
Olivier panique, dans ce quartier les maisons sont si proches les unes
des autres que la notion d'intimité est toute relative. Les graviers de la
petite allée lui font mal aux mains et au genoux mais il continue d'avancer. Le
jardin est tout petit, un mouchoir de poche. Erika s'approche du sureau qui se
dresse au milieu.
— Vas-y Petit Chien ! Soulage-toi ! Vide ta vessie !
Après un instant de flottement, Olivier, qui n’aurait jamais imaginé
une telle situation, soulève sa jambe droite et urine contre l'arbre.
Erika le félicite et ils rentrent.
***
Gardant la laisse dans sa main, Erika le conduit sans ménagement au
deuxième étage de sa maison, dans le grenier aménagé en donjon. Olivier est
surpris du nombre de choses que peut contenir cette pièce. Contre un mur, il
voit une croix de Saint André. En face, une cage tout juste assez grande pour
contenir un homme, ou une femme, mais seulement à quatre pattes. Il y a aussi
une table de massage modifiée, des étagères avec de nombreux accessoires
destinés à assouvir les vices de sa maîtresse, un fauteuil de cuir et un
tabouret de bar avec un gode fixé sur l'assise, sans compter les chaînes qui
descendent des poutres ici ou là.
— Retire ton plug et va t'asseoir !
Olivier déglutit. Le gode, fixé sur le tabouret, lui semble énorme. Il
obéit non sans appréhension. Il retire le plug anal et se positionne au-dessus
du gode. Il sent la pointe du jouet sur sa rondelle assouplie par le port du
plug mais il grimace quand la pénétration commence. Il hésite encore, doit-il y
aller franchement ou lentement ?
Il a pris sa décision. Il se laisse tomber d'un coup. Il pousse un
petit cri, mais à son grand étonnement, son sexe est en pleine érection.
Erika s'approche de lui et lui attache les chevilles aux pieds du
tabouret et lui menotte les poignets dans le dos.
Elle se dirige vers les étagères et revient avec un bâillon-boule et
des pinces à tétons. Le bâillon fait baver Olivier et les pinces mordent
durement sa chair, surtout quand elle y ajoute des poids. Malgré l'inconfort, plus
que la douleur, Olivier bande.
Erika s'installe tranquillement dans le fauteuil, elle dégrafe
l'entrejambe de son body et commence à se caresser en fixant Olivier.
— Je te détacherai quand tu auras joui !
Olivier la regarde interloqué. Comment veut-elle que je jouisse,
attaché comme je suis, sans pouvoir me caresser ? pense-t-il. Il gémit, il
remue un peu sur le tabouret.
Il réalise alors que de la manière dont Erika l'a installé, il peut
prendre appui sur ses pieds pour monter et descendre sur le gode. Il entame
donc ce mouvement coulissant au même rythme que celui que fait Erika avec un
gode dans sa chatte. D'où il est, il peut sentir les effluves qui se dégagent
de l'intimité de sa maîtresse, cela l'excite encore plus.
Dans un grognement étouffé par le bâillon, il finit par jouir. Son
sperme s'étale sur le parquet. Erika satisfaite se lève doucement et vient
libérer Olivier de ses entraves.
— Nettoie le sol et ensuite viens me faire jouir.
Olivier ne se fait pas répéter cette consigne deux fois, de peur
d’être puni. Il commence par lécher la tâche de sperme avant de venir entre les
cuisses d'Erika.
Comme dans la boutique quelques jours plus tôt, elle jouit en inondant
de cyprine le visage de son soumis.
***
Une fois qu’ils sont redescendus, Erika retire la laisse d’Olivier et
lui montre un petit tablier de soubrette ainsi qu'une bassine de sous-vêtements
sales.
— Je n'ai pas eu le temps de faire ma lessive ! Occupe-t'en avant de
me rejoindre dans le salon pour me servir le repas !
Olivier s'acquitte de cette tâche avec plaisir, même s’il a toujours
pensé qu’elle revenait directement à une femme. Son côté machiste est assez
bien installé chez lui. Néanmoins il apprécie de toucher ces strings, tangas,
shortys et autres sous-vêtements. Il les imagine portés par Marie-Gabrielle
puis il retombe sur terre. Non ! Son épouse sexuellement coincée ne mettrait
pas ce genre de dessous. "Je ne suis pas une trainée !" lui
dirait-elle.
Pendant qu'il s'affaire, Erika vient le titiller. Cela le fait réagir
et elle s'amuse de voir le tablier se soulever en fonction de l'érection de
Petit Chien.
La lessive terminée, il sert sa maîtresse à table. Olivier est ravi de
pouvoir ainsi rester auprès d'elle. D'autant plus que plusieurs fois, elle le
caresse de ses doigts fins.
Au dessert, elle prend une bombe de chantilly et elle en recouvre le
membre d'Olivier.
— Hummm ! dit-elle, j'adore les bananes à la chantilly. Mais !
Attention à toi si tu jouis.
Olivier sent la langue de sa maîtresse passer tout le long de son sexe
raide. Elle le lèche comme une glace. Il reste immobile, il est au bord de
l'explosion. La langue douce, passe et repasse plusieurs fois. Erika entoure le
gland de ses lèvres et, du bout de la langue, titille le méat urinaire. Olivier
a de plus en plus de mal à se contenir.
Il est soulagé mais frustré quand Erika se recule.
— Bravo ! Petit Chien ! Tu me surprends agréablement !
Heureux d'être félicité par sa maîtresse, Olivier gonfle le torse.
Elle lui demande alors de le suivre. Erika se rend aux toilettes. Olivier
comprend ce qu'elle désire et cette fois-ci, il se contentera de la nettoyer.
— Bien ! Pour te récompenser de ton attitude, je vais te récompenser.
Regarde sur le lit !
Erika ouvre une porte et Olivier aperçoit dans la pénombre de la
chambre une forme allongée sur le lit. Il lui faut quelques secondes pour
réaliser que c'est une poupée sexuelle.
— Vas faire l'amour à Lola ta nouvelle chérie ! Et n'oublie pas de
mettre une capote ! Il ne faudrait pas qu'elle tombe enceinte ! dit-elle en
éclatant de rire.
Erika le pousse dans la chambre d'une tape sur la fesse. Olivier
surpris par ce qu'elle lui demande, débande.
— Ben alors Petit Chien ! On ne veut pas donner du plaisir à sa
nouvelle amie ? Je vais être obligé de sévir !
— Non maîtresse, je vais aimer Lola.
Olivier s'approche du lit, il enfile un préservatif et vient
introduire sa queue dans le sexe artificiel de la poupée. Malgré sa honte et
son humiliation, il retrouve sa vigueur et au bout de quelques aller et retour,
il jouit.
***
Quand Erika prend congé de son soumis, elle lui donne une série de
consignes.
Olivier ne doit jamais regarder une femme dans les yeux. Sous son
pantalon, il a obligation d'être fesses nues, à lui de voir s'il reste sans
caleçon, avec le short fesses nues ou en string. Il doit toujours répondre à
ses demandes au téléphone. Et, elle ajoute deux règles qui inquiètent et
perturbent Olivier.
Il doit épiler son pubis, elle n'a pas vraiment apprécié les poils
mélangés à la chantilly et elle exige qu'il fasse chambre à part avec Marie-Gabrielle.
— La maison est grande et vos enfants sont partis, non ?
— Oui Maîtresse !
— Donc c'est faisable !
— Oui Maîtresse !
— Donc, dès ce soir, tu ne couches plus à côté de Marie-Gabrielle.
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