Après une après-midi étrange, pendant laquelle elle a eu du mal à se concentrer, Sophie arrive enfin chez elle. Elle remarque qu'Ophélie est là. Elle panique un instant. Qu'est ce que sa fille va penser si elle la voit dans cette tenue ?
Elle sort de sa voiture et contrairement à son habitude, elle ne signale pas son arrivée. Elle monte dans sa chambre, soulagée de voir la porte de sa fille fermée et entre dans la sienne. Devant la penderie, elle se demande que prendre pour changer son chemisier sans bouton. Elle décide d'enfiler une culotte un soutien gorge avec un jogging, après avoir été presque nue dans le restaurant et indécemment vêtue sous sa blouse de travail, elle se sent en sécurité ainsi vêtue.
Elle va frapper à la porte d'Ophélie pour lui demander des explications sur le SMS que Monsieur Ali lui a envoyé.
Souriante, voulant paraître détendue, elle montre son téléphone et le message.
"ta fille danse comme une pro, encourages la"
— Tu m'expliques ? lui demande-t-elle sans montrer de signes d'inquiétude, juste intriguée.
— J'ai fait un essai de pole-dance et ça m’a plus.
— Où ça ? Avec qui ? Devant qui ?
L'instinct maternel refait surface avec intensité chez Sophie. C'est sa fille, son bébé, la chair de sa chair.
— Chez des amis de Monsieur Ali
— Des amis ?
— Oui c’est ce qu’il m'a dit.
— Des hommes ?
— Le patron et Monsieur Ali. Elle ne dit pas les techniciens dont elle n’est pas sûre ni le danseur qui n’a peut-être pas existé
— Le patron, c'est-à-dire ?
— Le propriétaire de l’établissement mais bon laisse tomber je savais que tu ne voudrais pas et puis je ne sais pas si j’ai envie finalement. Des images s'entrechoquent dans sa tête
— Tu as toujours rêvé de danser… en faire ton métier… tu as raté de peu le concours de l'opéra, tu te souviens ?
— Oui mais bon, c’est pas pareil ! n’en parlons plus !
— Quand tu parles comme cela, c'est que cela te fais envie, je te connais par cœur…
— Peut-être je ne sais pas j’hésite.
— Qu'est ce qui te fait hésiter ?
Les horaires et peut-être l’ambiance.
— Tu arriveras sans difficultés à combiner cela avec tes cours, et ce sera pas tout les jours… fais un essai un mois, tu verras bien.
— De toute manière je ne suis pas encore prise…
— Tu décideras par toi-même… tu es grande
— OUI !
— On demandera à Thomas ce qu'il en pense, d'accord ? Il est toujours de bons conseils…
— Oui très bonne idée !
— Je vais préparer le repas,
Sophie embrasse sa fille sur le front et la laisse seule. Ophélie réfléchit troublée par l'attitude de sa mère, elle veut lui faire plaisir.
***
En arrivant dans la cuisine, Thomas s'excuse de rentrer si tard, un étudiant qui voulait un conseil sur son projet. Sophie lui sourit et ouvre ses bras pour l'embrasser. Elle est mal à l’aise, elle se sent fautive, mais elle ne ressent pas de remords.
Thomas la serre contre lui, ses lèvres soudées à celle de sa femme, il ose glisser ses mains sous l'élastique du jogging pour caresser ses fesses à travers la culotte.
— Tu n'es quand même pas aller déjeuner avec Monsieur Ali dans cette tenue ?
— Non je me suis changée en rentrant, lui répond-elle troublée
— Qu'avais tu mis ? Je suis parti si tôt que je ne t'ai pas vue habillée, tu étais encore en pyjama. Raconte- moi tout, je veux tout savoir… ou il t'a emmené, ce que vous avez mangé…
— Oh ! une robe toute simple, lui ment-elle. Puis il m’a emmenée chez l’étoilé qu’on rêve de fréquenter et nous avons beaucoup parlé de mes travaux qui ont l’air de l’intéresser. Il connaît bien le patron Philippe, un homme charmant au demeurant. Nous avons eu après un bon cocktail, une entrée raffinée à base de coquilles Saint-Jacques avec des filets de perche à l'océane puis un chevreuil grand veneur assorti d’un Petrus avec lequel je me suis tâchée. C’est pour ça que je me suis changée !
Elle rougit à peine de tous ces mensonges.
— Je comprends que tu te sois changé, le vin rouge, ça tache ! Mais tu m'as donné l'eau à la bouche… nous pourrons y aller pour notre anniversaire de mariage, 10 ans, ça se fête !
— Oui enfin, c’est très cher et ce n’est pas dans nos moyens je pense.
Dans son fort intérieur, Thomas est un peu déçu, cela semble si banal… il imaginait déjà tant de choses entre sa femme et Monsieur Ali.
— Avec les royalties de mon ouvrage qui vient de paraître… on se fera un extra !
Sophie cherche le moyen de le dissuader. Elle ne veut pas se retrouver devant Monsieur Philippe qu’elle trouve immonde avec sa grosse bedaine et ses yeux libidineux, sans la présence de Monsieur Ali.
— Mais bon ! je ne les toucherai pas avant six mois… au mieux…
Sophie est soulagée, qui sait ce qu’elle sera dans six mois.
— Oui on verra, dit-elle simplement
— Que nous prépares-tu de bon, pour ce soir ? Et Ophélie travaille dans sa chambre, elle ne t'aide pas ?
— Je pensai vous faire un gaspacho vu qu’il fait bon et ensuite une fricassé de cèpes autour d’une entrecôte et pour Ophélie, oui, elle a un dossier à finir en histoire de l’art m’a-t-elle dit, elle ne restera pas avec nous après le repas.
— Oui bien sûr ! Mais c’est très appétissant tout ça, je vais mettre la table sur la terrasse.
— Merci chéri et amène du vin !
— Oui mon amour !
Avant de sortir de la cuisine, il donne une petite tape caressante sur la fesses de sa femme.
— Coquin ! minaude-t-elle, ne refusant pas l’attouchement et remuant un peu la croupe pour prolonger la caresse.
— Tu me connais, je ne peux pas résister à l’appel de tes fesses…
— Je sais et ce n’est pas désagréable.
Il se dit qu'il devrait quand même oser lui demander si elle accepte qu'il passe par derrière. Mais il sort cette idée de sa tête et attrape les assiettes.
***
Thomas dresse la table et leur sert un apéritif pour fêter la publication de son ouvrage. Il appelle Ophélie pour qu’elle les rejoigne.
Après avoir trinqué, Sophie annonce à Thomas :
— Ophélie vient de décrocher un contrat pour danser !
— Où cela ? demande Thomas à Ophélie.
— A l'As de Pique, mais rien n'est fait encore, répond la jeune fille, voulant parler d'autre chose.
Thomas la félicite et l'encourage même s'il est un peu circonspect sur ce club qu’il ne connaît pas mais au nom suspect.
— C'est un cabaret ? demande-t-il.
— Oui en quelque sorte…
— Tu vas être nue sur scène ? réagit-il un peu affolé.
— Mais que vas-tu imaginer là ? C’est n’importe quoi tu lis trop de livres cochons mon chéri ! intervient Sophie.
— Excuse-moi Ophélie je me suis emporté. Tu seras habillée, n'est ce pas ?
— Oui, oui, bien sûr ! Que vas-tu penser ? Je ne suis pas une mauvaise fille, répond-elle gênée malgré tout.
— Je le sais ma chérie, lui dit sa mère en lui caressant la joue.
Ils changent de sujet et finissent leur dîner en commentant les dernières nouvelles du monde, toujours aussi peu réjouissantes, puis Ophélie remonte finir son dossier.
***
Alors qu’elle corrige les dernières fautes de son devoir, elle entend son téléphone vibrer. C’est un message de Monsieur Ali, qu’elle ouvre un peu inquiète. Elle blêmit.
“Ooh ! Houlala ! Non c’est pas possible !” Elle se voit en train de retirer son haut puis son string et de mimer un acte sexuel avec un danseur noir.
"tu es une vrai pro" dit le message qui accompagne la vidéo "pas sûr que ta mère soit enchantée de recevoir cette vidéo"
“non je vous en prie ne l'envoyez pas à ma mère ! Que voulez-vous ?” répond-elle rapidement
“que tu ailles danser sur scène demain soir devant de vrais clients !” avec une photo d’elle sur scène, le visage couvert de sperme.
“pitié ! oui, je viendrai demain mais que vais-je dire à mes parents ???? et, en plus, je dois partir pour les USA vendredi !”
“Tu leur diras que tu acceptes la proposition de danse que tu as une semaine d'essai avant ton départ et que si ça marche, tu signeras ton contrat à ton retour, Cristina et Ahmed te guideront pour tes premiers pas”
“oui snif snif oui d’accord Monsieur Ali” envoie-t-elle en sms.
“A dernière chose, tu dois être parfaitement lisse demain après la fac tu vas à cette adresse pour une épilation définitive, tout est pris en charge par le club et tu demanderas l’épilation définitive du pubis et de l'anus.”
Ophélie est “destroyed”, comme elle dit à ses parents quand quelque chose la perturbe.
Elle pleure toutes les larmes de son corps et finit par s’endormir après s’être demandé si elle devait en parler à ses parents mais, se rappelant les questions de son beau-père, elle préfère se taire, cacher tout cela et assumer en adulte.
Elle entend sa mère gémir dans la chambre voisine. Elle trouve cela étrange car cela fait deux nuit de suite que sa mère et son beau-père font l’amour, alors qu’elle ne les entend que très rarement copuler. Le calme règne enfin après ce coït ordinaire, ayant laissé les époux insatisfaits sans se le dire.
Au petit déjeuner, dans la cuisine, personne ne parle du club ce qui convient parfaitement à Ophélie et chacun vaque à ses occupations. Elle se prépare pour partir à la fac, vérifiant une dernière fois son devoir.
Quand elle entre en cours, elle a la tête ailleurs. Elle serait encore plus inquiète si elle savait dans quel bourbier elle vient de se mettre. La journée lui semble interminable. Ses camarades n’arrivent pas à la sortir de son angoisse même sa bonne copine Clémence n’arrive pas à la distraire. En cours, elle est sermonnée par la prof pour n’être pas assez attentive pendant le TD. Le repas n’est pas mieux. Elle n’arrive pas à manger grand-chose malgré les efforts de ses amies pour la faire rire, bien qu’elle cherche à ne rien laisser paraître de son inquiétude.
A seize heures, elle sort de la fac et se rend à l'adresse indiquée par Monsieur Ali, dans un quartier peu sûr. Elle trouve la boutique à la devanture en verre comme chez le coiffeur avec l’inscription “Amina Esthétique”. Elle entre peu rassurée en voyant une grosse dame noire qui lui demande ce qu’elle veut. Amina n’est pas habituée à voir une petite blanche entrer chez elle. Ophélie a du mal à parler, elle a un peu honte d’avouer tout haut pourquoi elle vient. Elle rougit et baisse les yeux.
— Je viens pour une épilation du pubis.
— C’est toi qui vient de la part de mon frère Ali !
— Oui Madame.
Que viens tu faire ici, alors ?
— Ophélie comprend qu’elle doit demander une épilation définitive du pubis, elle est encore plus cramoisie quand elle prononce ses paroles.
Son frère lui ayant laissé des instructions précises, Amina demande à la jeune fille de se mettre entièrement nue.
Ophélie hésite, si elle se met nue ici, tous ceux qui passent dans la rue pourront la voir. Mais, quand la grosse bonne femme brandit la possibilité qu'Ali pourrait sévir, elle se déshabille prestement. Elle se dit qu'ensuite elle ira dans la pièce d'à côté où elle a vu des tables. Mais, pour sa plus grande honte, la patronne la fait asseoir sur un fauteuil, dans cette pièce, visible de l’extérieur.
Elle est tétanisée. Elle sait qu’elle ne peut pas se rebiffer sinon sa mère recevra ces vidéos humiliantes et scandaleuses. Après un premier passage au ciseau, devant et derrière, c’est au laser que son pubis finit par apparaitre, glabre bien lisse, ainsi que son œillet anal. Ophélie sait que certaines de ses copines s'épilent le pubis mais elle n'avait jamais entendu parler de cette épilation autour de l'anus. Après l’opération pendant laquelle elle a vu de jeunes noirs passer, regardant par la vitrine cette blanche exposée, et ne partant que sous les menaces de l’esthéticienne, Amina lui tend une jupe très courte et ce qui ressemble à un maillot de basket bien trop grand ne cachant pas vraiment sa poitrine.
— Mon frère, Monsieur Ali, exige que tu portes cette tenue, lui dit l'esthéticienne. Et tu es attendue dehors pour aller à l'As de Pique.
Ahmed la voyant, la siffle et lui demande de traverser la rue pour venir le rejoindre à la voiture. Elle est obligée de passer devant le groupe des jeunes noirs qui ne manquent pas de se moquer d’elle et de l’insulter, sans oser aller plus loin voyant Ahmed.
Elle est très honteuse, marchant avec difficulté sur ses hauts talons, les seins ballotant malgré leur grande fermeté et sentant l’air frais sur son intimité à peine caché, par la micro jupe. Elle monte vite dans la voiture sans pouvoir éviter de montrer sa chatte aux garçons en face.
Ahmed la regarde et lui demande
— Tu n'as pas appris à t'asseoir ?
— Heu non, pourquoi ?
— Les putes comme toi, … et oui j'ai vu ta vidéo, troussent leur jupe pour s'asseoir et garde les genoux écartés…
— Et ??? Ose-t-elle demander ???
— Tu es bien une pute qui offre son corps ? Tu le dis toi-même…
— Ooh ! Mais non !
— Non et ça ? Lui dit-il en montrant la vidéo.
— Oui, mais j’étais forcée !
— La vidéo montre le contraire ! Au contraire, tu es souriante, radieuse… tu ne feras croire à personne qu'on t'a forcée ! Qui pourrait te croire d'ailleurs ? Tu souris et tu n’as pas l’air obligée, alors ?
Elle comprend qu’elle est piégée.
— Oui, c’est vrai !
— Alors, dis-le !
— Je suis une pute !
— Donc tu ressors et tu te rassois comme une pute et en plus tu feras plaisir aux jeunes !
Elle est mortifiée, se sentant avilie en sortant de la voiture, troussant sa jupe, exposant complètement son ventre et ses fesses avant de s’asseoir dans la voiture en écartant les cuisses. Elle est catastrophée, dévastée en entendant les jeunes siffler à la vision, de son ventre, de sa chatte, de son cul.
Quand Ahmed tend la main vers son pubis glabre, elle se crispe mais ne fait rien, ignorant tout de ses perversions.
Il glisse un doigt entre ses lèvres intimes et lui demande gentiment, tendrement, presque bienveillant.
— Tu es vierge ?
— Oui, répond-elle en rougissant.
— A ton âge ? Vraiment ? Pourtant les blanches sont précoces…
— Légende, dit-elle orgueilleusement.
— Ah oui et ta copine Camille ? Tu lui as demandé à quel âge elle a commencé à baiser ?
— Je ne vois pas ce que cela veut dire
— Réponds ! Quel âge avait-elle quand je l'ai déflorée ?
— Mais je n’en sais rien
— Devines…
Elle se souvient que sa copine avait été bizarre il y a trois mois. Elle répond donc :
— Il y a 3 mois !
— Tu es naïve, il y a 3 mois elle était enceinte… C'est Madame Amina qui l'a aidé à avorter…
— Oh mon dieu je ne savais pas, dit-elle est désemparée, imaginant avec effroi sa jeune amie entre les mains de la grosse femme noire.
— Elle avait 15 ans, la première fois ! Mais bon, après ça c'est une légende que les blanches sont précoces !
Ophélie se tasse dans son fauteuil, affolée. Ahmed démarre et ne dit plus rien jusqu'au parking du club ou il se gare le plus loin possible de l'entrée.
Ophélie n’apprécie pas, elle va devoir traverser tout cet espace avec cette jupe qui cache à peine ses fesses et ses talons aiguilles inconfortables. Elle se demande si Monsieur Ali sera là ?
A l'entrée du club, Ophélie est rassurée de voir que Cristina est présente. Les deux jeunes femmes s’embrassent. Cristina est très souriante.
— Tu es revenue ma chérie !
— Oui forcée !
— Mais non !
— Si ! Si !
— Pourtant tu as dit à Monsieur Ali que tu étais d'accord et tes parents aussi…
— Mais, c’est plus compliqué que ça !
— Tu es contente d'être là quand même, et tu t'es même épilée la foufoune pour venir danser !
— Oui j’ai dû le faire, obligée…
- Tu es toute belle ! Viens avec moi que je te donne une tenue !
Cristina lui tend un soutien gorge minimaliste rouge à paillettes, un string assorti si étroit qu’il écarte ses grandes lèvres, par-dessus un porte-jarretelles de même facture et pour compléter la tenue, des bas résilles noirs ainsi que des escarpins à très hauts talons. Monsieur Henri vient la voir pour la féliciter et lui souhaiter la bienvenue tout en lui paluchant les fesses. Elle accepte le jus d’orange stressée, sans réagir à la caresse appuyée.
— Tu te souviens comment on remercie ? lui demande-t-il.
— Non ? répond Ophélie, surprise de cette question.
— Dis lui Cristina !
— On se met à genoux et on fait une pipe.
— Mais… vous remerciez de quoi ? demande-t-elle de plus en plus intriguée.
— De l'épilation que je viens de t'offrir et de la tenue…
— Je n’ai rien demandé, moi !
— Tu vas pourtant bien en profiter, non ?
— Profiter de quoi ?
— De cette épilation… elle est définitive, tu le sais !
— Oui bien évidement !
La musique commence à se faire entendre alors que les premiers clients arrivent et prennent place autour de la scène. Les serveuses-danseuses se pressent pour prendre les premières commandes
— Donc tu te rends compte des économies que je te fais faire !
— Je ne voulais pas !
— Comme tu ne veux pas que ta mère et ton beau-père voient tes vidéos avec tes aveux ???
— Non pas ça… je vais vous remercier !
Vaincue, elle s’agenouille devant monsieur Henri
— Bien et tu as remercié Amina aussi ?
— Non je ne savais pas…
En tremblant, elle prend en bouche la bite que lui présente monsieur Henri.
— Tu iras demain…
Elle hoche de la tête la bouche pleine. Elle n’est pas experte, elle suce comme elle peut. Monsieur Henri donne le mouvement en lui tenant la tête. Il ne se retient pas, il s’épanche dans son œsophage et quand elle a tout avaler, il l’envoie sur la scène avec Cristina dès le retour de la première danseuse qui revient nue, le visage couvert de sperme Ophélie la regarde choquée, effrayée, mais elle n’a pas le temps de se poser plus de question car Cristina lui prend la main et l’entraine vers une barre. Les deux femmes dansent, Ophélie répète les mouvements de la danoise blonde qui prend des poses extrêmement vulgaires, mimant des accouplements avec ce faux phallus d’inox.
Cristina vient l’embrasser avant de sortir ses seins du soutien gorge et de les pincer. Ophélie sent la caresse de l’autre danseuse sur ses fesses et entre ses jambes sous les vivats des spectateurs. Puis elle est tirée par Cristina dans la foule pour qu’elles soient toutes les deux bien paluchées, passant entre les tables en farandole avant de revenir danser à la barre.
Ophélie comme la veille se laisse emporter par l'ambiance et la danse sans être sous l’emprise du jus d’orange qui aujourd’hui ne contenait rien de plus que du jus d’orange. Elle se laisse faire quand Cristina lui retire son soutien gorge et accepte sans protester d’aller le donner à un spectateur et de revenir tout en dansant, malgré les mains qui viennent caresser son corps.
De retour à la barre, Cristina lui retire son string et comme le soutien gorge, elle va le donner à un spectateur et recevoir de nouveaux attouchements. A son retour, Cristina lui écarte les cuisses, offrant sa chatte aux regards des spectateurs en liesse. Ophélie est emportée par l’émotion qui monte de la salle et elle encourage même Cristina qui vient de sortir un objet noir en forme de phallus et simule diverses caresses explicites avant de le lancer dans la salle et de demander à Ophélie d’aller le récupérer.
Elle traverse la salle sous les caresses des clients sur ses cuisses, ses fesses, son ventre, ses seins. Quand elle approche de celui qui à le gode, il regarde d’abord Cristina et de nouveau Ophélie. Il caresse la poitrine de la jeune fille avec le gode tandis que son autre main lui caresse la chatte et le clitoris Ophélie mouille abondamment. Puis le client lui met l’olisbos dans la bouche pour qu’elle le ramène sur la scène. Là, Cristina le récupère et commence à le faire glisser entre les lèvres humides de la jeune fille qui se cambre. Un haut-parleur fait une annonce : “le numéro 12 à gagner le droit de déflorer cette pucelle !” La foule exulte, c’est un grand moment. C’est une première dans ce club. Ophélie est inquiète mais elle ne réalise pas encore ce qu’il va se passer.
Alors qu'elles dansent toujours en jouant avec le godemiché et que le numéro gagnant approche ému, un black libidineux gras et boudiné. Ophélie voit le sol de la scène s'ouvrir et un étrange lit apparaît, mû par un système hydraulique qui permet de le faire monter ou descendre à l’étage inférieur.
Cristina prend la main d'Ophélie et la conduit à la table où elle l'invite à s'allonger. La jeune étudiante se laisse coucher sur cette couche étrange où elle se retrouve jambes écartées, surélevées et sa tête pendant dans le vide. Cristina la sangle, elle ne peut plus bouger. Étrangement, au lieu de l'inquiéter, cela la rassure. Elle ne voit pas l'homme qui vient entre ses cuisses, qui après avoir reçu le faux sexe des mains de Cristina le montre aux spectateur, comme un trophée, symbole de sa victoire.
Devant son visage, Ophélie voit le pubis nu et glabre de Cristina qui lui demande de la remercier. Elle comprend ce qu'on attend d’elle et sort sa langue. En même temps, elle sent une langue passer entre ses cuisses, c’est le vainqueur qui la lèche et qui commence à frotter le gode sur ses muqueuses. Ophélie mouille de plus en plus et gémit. Cette sensation est complètement différente des jeux de langues avec ses copines, c'est beaucoup plus fort, plus intense ! Puis, l'homme s'arrête. Elle sent l'objet devant l'entrée de son vagin. Elle réalise alors ce qu'il veut faire et comprend l'annonce. Elle hurle et se débat coincée par la moule de Cristina, ce qui excite les spectateurs. Un autre numéro est appelé pour s’occuper de sa poitrine. Elle sent alors des mains presser ses seins, pincer ses tétons, les étirer. Puis des pinces reliées à une chaînette sont posées sur ses tétons. La chaînette passe par une poulie fixée à un bras réglable, cela se tend quand le bras se soulève, permettant d’appliquer une tension réglable sur sa poitrine.
Le gode entre ses lèvres continue de frotter sans la pénétrer. Elle a peur. Sa poitrine étirée est douloureuse. Elle a mal, mais elle sent une drôle de chaleur dans son ventre. Elle suffoque, pleure, crie et demande plus. Inconsciemment, elle tend son bassin vers le gode, le numéro 12, prend cela pour une invitation.
Et comme dans un stade, les spectateurs qui voient les réactions du corps de la jeune fille sur un écran géant, font monter la pression en tapant dans leurs mains de plus en plus vite. Ils font un décompte 10… 9… 8… 7… 6… 5… 4 la tension monte, elle tremble … 3… 2 …. 1… et…
L'homme introduit d'un coup tout le gode dans la moule d'Ophélie qui pousse un petit cri de surprise. L’homme aperçoit un mince filet de sang sortir de son vagin. Elle était vraiment vierge, se dit-il.
Il laisse le gode immobile quelques secondes avant d'entamer un mouvement de va et vient. En même temps, Cristina lâche de la cyprine dans la bouche de la jeune fille.
Un autre gagnant est invité à essayer la bouche d’Ophélie tandis que l’on propose à celui qui lui caresse les seins de se vider dessus. C’est une explosion de joie dans la salle quand le haut-parleur annonce que tout le monde pourra jouir d’elle. La pauvre fille attachée s’affole mais elle sent pourtant un orgasme arriver. Elle jouit sous les vivats du public, le gode planté dans sa chatte.
***
Le fauteuil commence à descendre dans une salle plus petite et plus sombre. Le client 12 retire le gode et plante sa queue dans la chatte d’Ophélie, tandis que le vainqueur de sa bouche la lui force et la lime sans délicatesse. Celui qui lui maltraite ses seins se branle maintenant au-dessus de son torse.
Ophélie ne peut que subir. Le foutre jaillit sur ses mamelles étirées. Le gros gagnant la fourrage sans vergogne, finissant, trop excité, par lui remplir la chatte de sa semence. Elle s’inquiète et s’affole de cette acte qui risque de la féconder réalisant qu’elle ne prend aucun contraceptif. Mais, elle n’a pas le temps d’y penser qu’une autre bite la remplit au moment où sa bouche reçoit la production du troisième qui est aussitôt remplacé. Elle a à peine eu le temps de déglutir. Sa poitrine reçoit de nouveaux jets de foutre car maintenant, c’est par quatre qu’ils se masturbent au-dessus d’elle. Le foutre s’accumule, étalé par certains plus vicieux. Sa bouche se remplit à nouveau ainsi que sa moule dévastée. Elle pense qu’elle va être violée dans son petit trou et reste surprise que cela ne se produise pas.
Malgré l'incongruité de sa situation, elle ressent plusieurs orgasmes plus ou moins forts. Elle n’en peut plus d’ingurgiter du foutre, heureuse finalement que certains préfèrent lui refaire le maquillage. Le sperme coule de partout. Elle ne sait plus combien de queues l’ont souillée mais elle ne sait plus si elle doit regretter ou apprécier ces jouissances répétées. Elle finit même par apprécier les douleurs induites par ces pénétrations ininterrompues.
Cela dure et dure jusqu’au bout de la nuit. Combien ont abusé d’elle 10, 20, 30, plus ? Elle ne sait pas, elle ne sait plus. Cela devient plus sporadique puis, petit à petit, sans qu’elle ne s’en rende compte, cela se calme.
Dans un ultime spasme jouissif, elle tombe dans les pommes. Monsieur Henri clôture la soirée en promettant aux clients que cela se reproduira. Ils s’en vont rassasiés.
***
Ophélie est détachée bien après minuit. Cristina et Ahmed la ramènent dans les loges et la couchent sur un divan. Amina, la grosse esthéticienne, la réveille en douceur, en lui caressant la tête qui repose sur sa grosse poitrine. La jeune fille est recouverte de foutre gluant. Elle émerge. Elle réalise ce qui vient de se passer. Elle éclate en sanglots. Les quatre acteurs présents, Monsieur Henri, Ahmed, Amina et Cristina attendent qu’elle se calme et demandent ce qui lui arrive.
— Je n’ai pas de contraception, dit-elle dans un sanglot.
— C’est pas grave, s’entend-elle répondre.
— Prends cette pilule abortive au cas où ? Plus tard on verra ! Lui dit Amina en lui tendant un comprimé et un verre d’eau
Elle émerge complètement, prise entre les jouissances et la déchéance. Elle ne sait que penser quand, après l’avoir doucement allongée sur un grand lit et fait écarter les cuisses, Amina lui fait plusieurs piqûres dans ses lèvres intimes, son clitoris, autour de son anus et dans ses aréoles. Ophélie sursaute.
— Qu'est-ce que c’est ?
— Des vitamines, lui répond Amina de manière sibylline. Des vitamines qui vont améliorer ton aspect physique et psychique !
Quelque peu sonnée et déstabilisée, elle a quand même du mal à bien cerner ce qui s’est passé et la raison de ces injections à ces endroits si particuliers. Elle retient les orgasmes, ces jouissances répétitives qui lui ont fait beaucoup de bien malgré les douleurs. Mais d’un autre côté, la honte la submerge et l’humiliation l'envahit, tout en la chauffant
***
Finalement, il est deux heures du matin quand Ahmed arrive devant la maison de ses parents, sans qu’elle ne se soit lavée, des plaques de sperme pas encore complètement sèches font coller son haut à ses seins.
Quand Ophélie sort de la voiture, Ahmed lui demande d’ouvrir la porte-conducteur pour venir le “remercier”. Malgré sa fatigue, elle contourne la voiture, ouvre la porte et, sur ordre, elle se penche sur la queue raide du chauffeur qui lui dit : “tu aimes montrer ton cul à tes voisins !” En effet, elle est dans la rue de son lotissement, parfaitement visible, même si personne n’est dehors à cette heure. Elle frissonne de cette remarque et lâche un timide “oui” pour éviter le pire au cas où. Elle gobe le priape bien dur les mains dans le dos comme on le lui a dit. Ahmed remonte encore sa jupe et sort ses mamelles le temps qu’il se fait pomper. Affolée, elle s’applique consciencieusement souhaitant être vite remplie. Ce qui ne tarde pas, Ahmed répandant son jus dans sa bouche. Il la laisse partir.
***
Elle rentre discrètement sans allumer pour ne pas réveiller ses parents qui dorment bien après une bonne galipette, Sophie étant de plus en plus excitée, sans être comblée, par les nombreux messages qu’elle reçoit de Monsieur Ali. Ophélie est obligée de se coucher couverte et remplie de sperme, prendre une douche réveillerait ses parents.
Elle s’endort comme une masse, épuisée. Sa nuit est tourmentée et agitée. Elle sue beaucoup sous l’effet des piqûres qui se rappellent à elle, par de tout légers picotements, qui la laissent dans les bras de Morphée.