vendredi 8 août 2025

La Dédicace - 04 -

 

Au lycée


Quand son mari rentra, elle prétexta une journée fatigante pour aller se coucher tôt et elle enfila un pyjama pour dormir afin de cacher la ceinture. En allant aux toilettes, elle réalisa que si la ceinture ne la gênait pas pour uriner, il n’en allait pas de même pour le reste. Elle allait devoir attendre jeudi pour se soulager. Elle eut une bouffée d’angoisse.

Il n’en prit pas ombrage et vint se coucher après le match de football. Il s’endormit rapidement après avoir embrassé son épouse.

Ce fut à ce moment-là que le téléphone de Chantal vibra, un SMS.

« Très bien je vous rappelle que je n’ai toujours pas les photos debout jambes écartées et main sur la tête pour ton dossier.

Cela peut être fâcheux pour ta demande d’immatriculation auprès de la confrérie à laquelle j’appartiens. »

« Comment cela ? »

« Je suis membre d’une confrérie qui regroupe des maîtres et des soumis partout dans le monde. En tant que Maître, je me dois d’y inscrire mes soumises » eut-elle en réponse. Elle comprit alors que sa décision de l’après-midi pourrait avoir des répercussions plus importantes qu’elle ne l’avait imaginé.

« Dites-moi Chantal, dans quel établissement enseignez-vous ? »

Elle lui donna le nom de son nouveau lycée en lui expliquant qu’elle avait changé à la rentrée et qu’elle ne connaissait pas encore l’ensemble de ses collègues seulement un mois après la reprise.

« Très bien, Nadia enseigne également dans cet établissement. Elle sera mon œil si cela ne vous ennuie pas, car je dois vous imposer un nouveau dress-code.

À partir de demain vous ne devrez plus porter que des jupes qui ne descendront pas en dessous des genoux et un large décolleté qui doit dévoiler la base de vote poitrine et ainsi laisser votre cou bien en vue et bien évidement des talons hauts. »

Elle pensa qu’elle devait revoit toute sa garde-robe, car elle était plutôt habituée à porter des pantalons et des tuniques du fait de ses formes généreuses. Mais elle lui répondit qu’elle serait vêtue comme il le désirait.

« Je vous laisse maintenant dormir. Bonne nuit. Je vous écrirai demain. »

Elle eut du mal à s’endormir avec la ceinture et les godes qui la pénétraient. À chaque mouvement, elle était proche de la jouissance.

Quand le réveil sonna, elle se leva rapidement pour aller se doucher. Elle fit pipi sous la douche afin de pouvoir nettoyer avec le jet de la douche l’urine qui aurait pu être entre la ceinture et sa peau.

Elle choisir un tailleur foncé et un chemisier blanc sur un soutien-gorge noir, une demande de son maître pendant la nuit. Et elle se chaussa de talons de huit centimètres qui étaient les plus hauts qu’elle possédait.

Lorsqu’elle arriva dans la salle des professeurs, Nadia s’approcha d’elle avec un grand sourire comme si elle la connaissait depuis toujours.

— Chantal ! Je vous attendais. Erwan m’a demandé deux trois petites choses avant que les cours commencent.

Puis elle lui chuchota à l’oreille :

— Viens allons aux toilettes de l’étage !

— Oui Nadia ! dit-elle en la suivant.

Nadia savait que de monter les escaliers allait attiser son trouble et elle le remarqua. Ce qui la fit sourire vicieusement. Les portes du lycée ne s’ouvrant pas avant une demi-heure aux élèves, elle avait le temps de faire ce que son mari lui avait demandé de faire. Quand elles furent toutes les deux dans les toilettes, Nadia referma la porte et fixa Chantal du regard.

— Bon ! Erwan m’a demandé des photos de toi est de ta tenue. Donc si tu veux bien te mettre en position numéro un : tu sais main sur la tête debout jambes écartées.

Obéissante, elle prit la pose demande et Nadia la photographia sous toutes les coutures et transmit aussitôt les images à son époux.

— Merci Chantal ! lui dit-elle en l’enlaçant.

Elle profita de sa surprise pour arracher le bouton du haut de sa jupe ce qui allait s’avérer très inconfortable, car celle-ci risquait de glisser à tout instant.

— C’est pour un petit souvenir ! dit-elle en lui montrant le bouton entre ses doigts, souriante.

— Je te laisse, je file préparer mon cours.

Chantal réalisa que sa journée allait être longue et qu’elle ne pouvait plus presser le pas sans risque de perdre sa jupe. Heureusement pour elle, elle n’avait pas besoin de changer de salle ce jour-là, mais au réfectoire les choses en furent tout autrement. En effet, il n’était pas facile de tenir le plateau avec son déjeuner et de marcher en espérant que la jupe ne glissa pas. Au moment où elle allait s’asseoir, Nadia l’invita à s’asseoir avec deux autres collègues qu’elle ne connaissait pas encore.

— Éric ! Nathalie ! Je vous présente Chantal. Je ne sais pas si vous vous connaissez.

— Non ! dit-elle. Je ne vous connais pas. C’est ma première année dans ce lycée !

— Ne t’inquiète pas l’ambiance est sympa ! dit Nadia en souriant puis se tournant vers les deux autres collègues, elle ajouta :

— J’ai rencontré Chantal hier chez moi elle se fait dresser par Erwan.

Complètement affolée par les mots de Nadia, elle ne savait plus comment réagir. Éric souriait vicieusement. Elle remarqua alors la tenue de Nathalie, très similaire à la sienne avec une jupe droite bien plus courte que celle qu’elle portait et de très hauts talons.

— Elle est novice, mais d’après Erwan elle est très prometteuse ! Et Éric ! Ne fait pas ta tête de soiffard, elle est équipée de toute façon.

Chantal ne savait plus où se mettre, elle aurait voulu être une petite souris pour se glisser sous la table. Surtout que les regards de son collègue se faisaient de plus en plus insistants vers sa poitrine. Nadia le réprimanda comme un enfant.

— Tu sais comment ça se passe Éric, tu laisses Erwan faire son rodage. Il y a des choses qu’elle ne peut pas encore entendre.

Chantal était de plus en plus déstabilisée par cette partie de ping-pong entre les deux et le fut plus encore quand Nadia lui demanda de leur dire comment elle était sous sa jupe. Même si elle l’avait bien laissé entendre quelques minutes plus tôt, elle voulait que sa collègue le leur dît elle-même.

— Je porte une ceinture de chasteté, murmura-t-elle rouge de honte.

— Plus fort, je suis sûre que Nathalie et Éric n’ont pas bien entendu.

Elle répéta ces mots un peu plus fort, de plus en plus rouge.

— Voilà, ce n’est pas si difficile ! Et dis-nous qui te l’a posée et qui en a la clé ?

— C’est Erwan…

Les yeux de Nadia la foudroyèrent et Chantal se reprit en disant :

— Mon Maître me l’a posée.

Nadia sourit et sans insister davantage, elle les invita à finir leur repas avant de retourner dans leur classe. Elle s’était renseignée et elle savait que Chantal tout comme elle, n’avait cours que dans deux heures.

Chantal remonta lentement les deux étages qui conduisaient à sa salle de cours, elle devait faire attention à ce que sa jupe de ne glissa pas pour ne pas dévoiler ce qu’elle portait dessous. Mais la montée faisait remuer les godes dans ses orifices. Elle dut s’arrêter pour calmer l’excitation qui montait en elle. Elle s’installa alors à son bureau pour corriger le dernier devoir qu’elle avait donné à ses élèves. Le premier de l’année qui allait lui permettre de se faire une idée plus précise du niveau de cette classe de terminale. Soudain son téléphone vibra.

« Bonjour Chantal. Nadia m’a raconté votre repas. J’espère que cela vous fait plaisir d’être vu à votre place de soumise. Vu l’engouement d’Éric, je désire que vous lui proposiez une pipe dans les toilettes pour 40 euros. Vous lui direz que c’est moi qui ai fixé le prix. »

Aussitôt elle lui répondit :

« Mais je ne peux pas faire cela… »

Elle ignorait qu’Éric et Nadia avait reçu un message similaire. Elle se disait que si elle l’ignorait, il ne se passerait rien. Les pensées troubles, elle entendit quelqu’un toquer. Nathalie ouvrit la porte après avoir attendu l’autorisation.

— Chantal ! Monsieur Éric désire vous voir dans son bureau à la fin des cours.

— Merci, Nathalie, j’y vais de suite.

Elle suivit la jeune femme, en se demandant ce que lui voulait le CPE. Elle aurait dû comprendre à la manière dont sa collègue lui avait parlé qu’il ne s’agissait pas d’une affaire concernant le lycée, mais elle n’était pas encore parfaitement au courant des règles de langages.

Eric l’attendait assis derrière son bureau, il leva à peine la tête à son entrée.

— Ah ! Chantal ! Fermez la porte à clé, je vous en prie.

Un peu surprise de sa demande, elle obéit néanmoins et resta immobile au milieu de la pièce.

— Vous avez reçu un message d’un ami commun…

Ces mots achevèrent de la déstabiliser, surtout quand il ajouta.

— Je trouve cela un peu cher, mais le prix, c’est le prix. Alors à ce tarif, je veux profiter de vos mamelles.

En tremblant, elle commença à déboutonner son chemisier dévoilant la dentelle du soutien-gorge. Le Maître ne perdait pas de temps pour appliquer les termes du contrat qu’elle avait signé la veille. Éric la regardait faire toujours installée à sa place comme si l’attitude de cette professeure qui dévoilait une opulente poitrine devant lui était naturelle.

— Chantal ! Vous allez vous mettre à poil pour ma fellation, dit-il sans lever la tête.

Humiliée par l’attitude de cet homme, elle acheva de se dévêtir, posant ses vêtements sur une chaise à côté d’elle. Il sourit vicieusement en voyant la ceinture qu’elle ne pouvait pas retirer.

— À genoux ! Les mains dans le dos.

Il attendit qu’elle eût pris la pose pour se lever et s’approcher d’elle. Il tourna autour d’elle, soupesa ses seins. Il prit quelques photos et l’attrapa par les cheveux pour lui tirer la tête en arrière.

— Ouvre la bouche !

Chantal s’exécuta avec les yeux nimbés de larmes. Il ouvrit son pantalon et approcha son gland de ses lèvres. Il le frotta autour de la bouche puis il recula. Il se pencha au-dessus de son visage et fit couler un filet de bave dans la bouche de la femelle humiliée à genoux devant lui. Elle déglutit, choquée, tremblante. Puis il posa son sexe sur les lèvres en attendant qu’elle entrât en action. Sans les mains, elle devait sucer et lécher ce membre qui lui remplissait la bouche. Pendant qu’elle s’activait, il répondit à l’appel d’un parent d’élève.

Il la prit en photo avec son téléphone au moment où il gicla dans sa bouche et sur son visage. Il envoya immédiatement les images à Erwan puis retourna à son bureau, la laissant nue immobile face à lui. Elle n’osait pas bouger et commençait à avoir mal de cette posture pas très confortable. Quelques minutes avant le début de son cours, il l’autorisa à se relever. Quand elle fut debout, il s’approcha d’elle et lui glissa deux billets de vingt euros dans la ceinture.

-— Tu es un peu chère pour ce qui tu offres, mais Erwan saura te bonifier…

Il lui donna une claque sur la fesse par-dessus la jupe quand elle quitta le bureau sans se soucier si des élèves avaient pu se trouver dans le couloir.

Au milieu de l’escalier pour regagner sa classe et parmi les lycéens qui changeaient de salle elle fut obligée de s’arrêter, submergée par un violent orgasme.

Une élève lui demanda si tout allait bien. Elle ne put que lui faire un signe de la tête pour ne pas trahir son état puis parvint à rejoindre la salle de cours. Aussitôt Nadia entra et lui dit qu’elle voudrait la voir après les cours avant de rentrer.

À peine le dernier venait-il de refermer la porte de la classe, que Nadia entra en souriant.

— Coucou Chantal ! Je passe rapidement pour chercher l’argent. Erwan m’a dit que tu as bien travaillé… Tu as droit à cinq pour cent des gains, dit-elle

Elle prit les deux billets et tendit une pièce de deux euros à sa collègue médusée.

Abasourdie, celle-ci regarda la jeune femme quitter la salle. Elle fixait la pièce sur le bureau. Elle s’effondra en larmes en prenant conscience que son acte de l’après-midi était celui d’une prostituée.

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