mardi 5 août 2025

Journal d'un Impuissant - 07 -

 

Parler de ma vie de famille, c’est agréable, mais je me doute que ce n’est pas ce qui vous intéresse le plus. Ce que vous attendez, ce sont les moments coquins que j’ai partagés avec Laurence.

Rapidement, nous avons pris nos petites habitudes. Après ce mois d’août, même si nous ne vivions pas encore ensemble, Laurence avait les clés de la maison. Le vendredi soir, elle arrivait souvent avant que je rentre et quand les enfants étaient absents, ce qui arrivait un week-end sur deux, son écueil était le prélude d’un week-end torride.

Ce fut lors d’un de ces week-ends qu’elle me parla pour la première fois de Gérard et Marie-Christine.

Ce jour-là, dès que son ex-mari eut récupéré ses enfants pour le week-end, Laurence vint à la maison. Mon ex-femme avait pris les enfants à leur sortie du collège ou du lycée et quand Laurence arriva, la maison était vide.

Chez ses parents, Laurence n’osait pas mettre à laver des vêtements qui auraient pu lui amener des remarques de la part de sa mère. Elle se contentait de tenues conventionnelles et de sous-vêtements très simples.

Mais, ce vendredi-là, elle s’était offerte une après-midi de shopping pour renouveler sa garde-robe. Elle m’avait d’ailleurs envoyé un message pour me demander quelle robe je préférais pour une sortie que nous avions prévu ce soir-là. Mon choix se porta sur une robe portefeuille assez sobre mais qui lui dévoilait largement les genoux.

Quand je suis arrivé, elle portait cette robe qui maintenant me semblait bien plus courte que sur la photo. Ce qui n’était pas pour me déplaire. J’avais à peine posé mes affaires qu’elle m’embrassait à pleine bouche. Mes mains s’empressèrent de se poser sur ses fesses comme d’habitude, mais je sentais quelque chose d’étrange sous la robe. Laurence s’en rendit compte et s’écartant de moi, elle dénoua la ceinture qui maintenait sa robe fermée. 

Elle rigola devant ma stupéfaction. Sous la robe, elle portait un ensemble string, soutien-gorge et un porte-jarretelle rouge.

— Tu aimes ?

— Bien sûr, mais…

— Mais tu ne t’y attendais pas !

— Pas vraiment, non…

— Je t’expliquerai plus tard…

A cet instant, ses explications ne m’intéressaient pas. J’avais plus envie de déballer et de profiter du cadeau qu’elle m’offrait. Nous n’avons pas pris le temps d’arriver jusqu’à la chambre et ce fut sur le canapé que je la pénétrai. Sa robe s’était étalée dans l’entrée tandis qu’elle m’avait rapidement déshabillé. Puis assise sur le sofa, elle me prit dans sa bouche. Elle commençait toujours par me lécher la hampe avant de prendre mon gland entre ses lèvres. Ensuite, lentement elle m’aspirait, souvent mon sexe butait au fond de sa gorge, c’était le moment qu’elle choisissait pour recommencer à zéro. Avec cette caresse elle faisait monter mon excitation, parfois quand le temps nous pressait, elle continuait jusqu’à mon plaisir. Je lui remplissais la bouche de mon jus qu’elle avalait avec délectation.

Mais là, elle en avait décidé autrement. Même si nous avions prévu de sortir, elle voulait prendre son temps. Quand je fus particulièrement excité, je lui relevais et écartais les cuisses. Ma queue pénétrait sans difficulté sa chatte trempée. Je la remplissais, je savais qu’elle aimait les pénétrations puissantes et je ne privais pas de faire claquer mon bas ventre contre son pubis aussi lisse que celui d’Anne-Lise. Mes doigts pinçaient, étiraient, tournaient ses tétons qui était chez Laurence de véritables interrupteurs à plaisir. Quand nous étions seuls, elle se laissait aller et ses cris remplissaient le salon. Je finis par pousser un grognement et je jouis dans son sexe.

Elle me serra contre elle en m’embrassant. Nous reprenions lentement nos esprits.

— Je crois que j’ai besoin d’une bonne douche, me dit-elle en se levant.

— Tu n’es pas la seule !

Elle ne répondit rien en se dirigeant vers la salle de bain. Je regardais ses fesses dont la pâleur contrastant avec son bronzage qui persistait plusieurs semaines après la plage. Je ne me lassais pas de regarder son petit cul rebondi qui ne demandait qu’à être honoré. Je me suis levé pour la suivre.

Sous la douche, nous avons commencé par nous savonner mutuellement. Cette opération prit bien plus de temps qu’il en aurait été nécessaire car si mes mains s’attardaient sur sa poitrine, les siennes prenaient soin de savonner mon membre et mes bourses avec application. Elle avait réussi à faire bander de nouveau.

— Savonne-moi le dos, me demanda-t-elle en se retournant.

J’enduisis mes mains de gel douche et j’en recouvrais l’intégralité de sa peau. Il fut bien évident que j’insistais longuement sur ses fesses. Une inspiration me vint. Je me plaquais contre son dos, mes mains s’égarèrent sur sa poitrine. Mon sexe était coincé contre son dos, ce qui n’était pas particulièrement agréable. Pour lever cet inconfort, je pliais un peu mes genoux. Ma queue se retrouva coincée entre ses fesses et je me suis redressé.

J’ai senti une petite résistance quand mon pieu força son orifice anal. Laurence gémit. Je me soulevais un peu plus, m’introduit davantage entre ses reins.

— Vas-y ! Oui !

Entrant complètement dans son cul, j’allais et venais entre ses reins. Laurence avait les yeux fermés, elle appréciait ce que je lui faisais et me le faisait comprendre.

Même si j’avais joui quelques minutes plus tôt, l’étroitesse de ce trou était trop stimulante pour que je puisse me retenir longtemps.

Je jouis une nouvelle fois.

Laurence devenait la première femme dont j’avais possédé les trois orifices.

Après cela, il ne nous restait plus beaucoup de temps pour achever de nous préparer pour ne pas arriver trop en retard. Nous avions réservé pour un dîner spectacle dans un cabaret.

Lorsque nous entrâmes dans le cabaret, après avoir déposé nos manteaux, j’avais du mal à détourner mon regard de la poitrine de ma compagne qui rebondissait à chacun de ses pas. Je n’étais pas le seul à avoir les yeux attirés par ce mouvement hypnotisant.

Laurence m’avait surpris en ne remettant pas son soutien-gorge, de plus, je pus remarquer rapidement que son décolleté baillait assez largement et que je n’avais pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour voir ses seins.

En la tenant par la taille, je suivais le serveur qui nous guidait vers notre table. Afin que tous les clients puissent profiter du spectacle, nous n’étions pas assis face à face mais l’un à côté de l’autre. Le hasard, je suppose, voulut que je sois assis du côté de l’ouverture de sa robe. Ma main pouvait, en toute discrétion, se poser sur la cuisse de Laurence qui n’en demandait pas tant. Rapidement, j’ai remarqué qu’un homme, d’une soixantaine d’années, semblait être plus intéressé par le décolleté de ma compagne que par le spectacle qui se déroulait sur la scène.

Entre deux plats, j’avançais discrètement ma main sous la robe de Laurence qui écarta un peu les cuisses. Mes doigts arrivèrent à la limite de ses bas puis je sentis la fine dentelle, ultime barrière protégeant son intimité. Je tournais la tête vers cet inconnu. Il me souriait, il ne faisait aucun doute qu’il savait ce que je faisais. Je répondis à son sourire sans retirer ma main.

— À qui souris-tu ? me demanda Laurence.

— À l’homme à la veste blanche… Ne te retourne pas… Il a les yeux rivés sur tes cuisses et ton décolleté.

— Tu es jaloux, mon chéri !

— Pas du tout… Au contraire ! Je suis fier d’être accompagné par une femme qui attire les regards.

En disant ces mots, je posais mes lèvres sur ses lèvres pour un baiser furtif mais qui indiquait à notre voisin que Laurence était mienne. En me reculant, je vis sa tête me faire un geste d’approbation.

— Tu as l’air d’apprécier, murmurais-je à Laurence.

— Quoi ? Ta main baladeuse ?

J’avais complètement oublié que mes doigts continuaient de caresser la dentelle de son string.

— Non… pas ma main… D’être regardée !

— Je t’avoue que c’est agréable et oui, j’aime ça… je t’expliquerai…

Nous fûmes interrompus par un serveur qui nous apportait la suite du repas mais c’était la troisième fois depuis le début de la soirée qu’elle me disait ces mots.

À la fin du spectacle, quand nous attendions devant le vestiaire pour récupérer nos manteaux, l’homme qui attendait son tour nous regarda en plongeant son regard dans le décolleté de ma compagne.

— Le spectacle était magnifique, n’est-ce pas ?

— Oui, répondit Laurence, en se cambrant un peu. Vous avez aimé. 

— Tout à fait… dit-il, les yeux brillants.

Sa compagne lui attrapa le bras, nous salua poliment et ils s’éloignèrent dans la foule.

— Tu as vu ! Il n’à pas fait semblant… 

— Oui… rigola Laurence. S’il avait pu, il aurait remplacé ses yeux par ses mains.

Je ris à mon tour. J’étais partagé entre plusieurs sentiments : jalousie, non ce n’était pas cela. Plutôt un mélange de fierté et de surprise de l’attitude aussi directe de cet homme et du comportement de Laurence. Peut-être un peu de colère, ne comprenant pas ce qu’il se passait, de frustration, car je sentais que mon amante me devait une explication.

***

Laurence me donna cette explication dans le lit. Elle me parla de Gérard et Marie-Christine, de sa rencontre avec ce couple quand elle avait un peu plus de vingt ans avant de vivre avec son ex-mari.

Elle venait de finir de trouver son premier travail dans une ville loin de sa région natale. Elle avait été embauchée comme assistante administrative dans une petite entreprise, elle assurait l’accueil des clients et des fournisseurs, le secrétariat, la gestion courante. Gérard et Marie-Christine figuraient parmi les relations commerciales de son patron. Elle les accueillait régulièrement et avec le temps, ils avaient fini par s’appeler par leur prénom et se tutoyer. Tout aurait pu en rester là si Laurence et Marie-Christine n’avaient pas fréquenté le même cours de Qi-Gong. La simple relation professionnelle se transforma en amitié. Marie-Christine et Gérard prirent sous leur aile la jeune secrétaire et l’initièrent à leur mode de vie hors-norme. Ils profitaient sans fausse pudeur des plaisirs de la chair, “entre adultes consentants et dans le respect de chacun, tout est permis !”

La nature profonde de Laurence se révéla avec la fréquentation de ce couple. Sa sexualité s’épanouit, se diversifia par leur entremise. Elle découvrit qu’elle aimait être un peu forcée, dirigée, exhibée par ce couple et surtout elle aimait le sexe.

Quand elle rencontra Jean-Philippe, son ex-mari, elle crut qu’elle pourrait lui faire apprécier ce mode de vie, mais son éducation, sa culture et sa personnalité étaient incompatibles avec l’épicurisme de Gérard et Marie-Christine. Par amour, Laurence s’éloigna de ses amis sans pour autant les oublier.

Elle m’avoua que lorsqu’elle s’était retrouvée au chômage quelques mois avant notre rencontre, elle les avait contactés. Elle espérait pouvoir profiter de leur réseau pour retrouver un travail. Mais, ils s’étaient définitivement installés dans leur villa de bord de mer et les relations qu’ils avaient se trouvaient surtout dans cette région méridionale.

— Si je comprends bien… Finalement, tu étais un peu comme Anne-Lise !

— Ah non, pas du tout… Ce que je vivais, je l’acceptais de bonne grâce et surtout, Gérard et Marie-Christine ne me demandaient jamais de faire quelque chose que je ne voulais pas. J’acceptais librement mes punitions et celles-ci, même si sur le moment, pouvaient être douloureuses ou humiliantes étaient toujours respectueuses de mon intégrité. Anne-Lise était violée, violentée. Cet homme ne pourra jamais faire partie du monde de Gérard et Marie-Christine…

— Oui… Je comprends mieux… effectivement, c’est la recherche d’un plaisir partagé et pas égoïste…

— Exactement, me dit-elle en venant m’embrasser.

— Mais pourquoi moi ? Je ne suis pas comme Gérard…

— Je n’en suis pas si sûre…

— Ah bon ?

— Au cabaret, tu me caressais ouvertement en public. Tu montrais clairement que tu pouvais faire ce que tu voulais avec moi et d’ailleurs notre voyeur l’a bien compris. Et moi… Cela fait quelque temps que j’ai compris cela. Tu aimes diriger nos ébats, sous tes airs nonchalants, tu es en fait un homme dominant, mais pas un macho. Tu respectes les femmes, mais tu aimes les diriger.

— Ah oui ! Donc si je te dis que demain matin, au réveil, je veux que tu me suces, tu le feras ? Où si je te dis que pour aller au marché, tu ne mettras pas de culotte sous ta jupe, tu le feras aussi ?

Laurence posa sa tête sur ma poitrine sans me répondre. Serais-je allé trop loin ?

Sa main glissa sur mon ventre sous mon caleçon et commença à me caresser. Me donnait-elle sa réponse de cette manière ? Il était tard, j’avais déjà joui deux fois au cours de la soirée, je n’étais pas sûr de pouvoir assurer une nouvelle joute amoureuse. Elle le comprit. Même si mon sexe reprenait un peu de vigueur, il était loin de retrouver une érection totale.

Je pensais à ce qu’elle venait de me dire. JE dirigeais doucement sa tête vers mon sexe qu’elle venait de sortir du caleçon.

— Suce-moi, lui murmurai-je.

Je sentis alors sa bouche, ses lèvres se refermer autour de mon phallus et elle entama une longue et tendre fellation. Je jouis dans sa bouche.

Elle revint poser sa tête sur ma poitrine, tenant toujours mon sexe dans sa main. D’une main, je lui caressais doucement le dos de sa nuque à ses fesses.

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