jeudi 31 juillet 2025

La Dédicace - 03 -

 

Première séance


Pendant que Chantal lisait tranquillement le contrat, il avait quitté la pièce pour la laisser calmement en intégrer les termes. Quand il la vit prendre le crayon pour signer, il s’approcha d’elle.

— Attends avant de signer, car il faut bien que tu saches à quoi cela t’engage.

— Je le sais, Monsieur. Je suis convaincue que je le fais pour mon bien… et pour le bien de mon couple, ajouta-t-elle dans un souffle.

— C’est bien possible, mais dis-moi à quelle fréquence tu pourrais être disponible pour nos séances.

— Au moins deux fois par semaine, je n’ai pas cours le mardi et le jeudi.

— Bien ! Nous partirons là-dessus pour ce contrat et au bout de trois mois nous prendrons de nouvelles dispositions si chacun de nous le désire… Sachez que je t’imposerai une ceinture de chasteté pour les jours où nous ne serons pas ensemble. Il faudra que tu trouves toi-même une justification auprès de ton mari.

— Oui Monsieur, je comprends et je trouverai des explications.

— Et au moins une fois par semaine, tu viendras la veille au soir…

Il s’approcha d’elle avec un objet qu’il était allé chercher pendant qu’elle lisait le contrat. Il sourit en voyant le frémissement de recul quand il le lui présenta, mais elle souleva le pied quand il commença à lui enfiler la ceinture. Il fit d’abord entrer le gode qui allait lui remplir la chatte puis il dut un peu forcer pour entrer celui qui occuperait son anus. Il possédait plusieurs renflements de plus en plus gros comme une succession de perles. Il l’entendit gémir lorsque le dernier entra et il finit par fermer la sangle avec un petit cadenas sur ses reins.

— Allons-moi à l’étage ! lui dit-il alors.

Il l’invita à le précéder dans l’escalier et s’amusa de la voir remuer du bassin pour ajuster les éléments de la ceinture en montant les marches. Il savait très bien par ce que lui avait raconté Nadia, qu’elle ne pourrait pas rester insensible à ce traitement.

— Vous allez vous y faire très rapidement… Mais effectivement chaque changement de posture ou le fait de monter un escalier vous apportera énormément de sensations.

Chantal blêmit en pensant à tous les escaliers qu’elle devait monter et descendre lorsqu’elle travaillait.

— Oui ! C’est très seyant. Tu vas la garder tu vas avoir de nouvelles habitudes à prendre pour tes petites affaires.

— Oui Maître ! dit-elle en caressant sa ceinture.

— Tu décides donc de m’appeler maître maintenant. Ce qui me dit que tu me fais confiance. Je vais donc profiter de cette nouvelle étape pour établir les règles qui sont non contractuelles si tu veux bien.

Sans attendre sa réponse, il reprit :

— Donc en toutes circonstances tu me vouvoies et je te tutoie cela va aussi pour ma compagne Nadia… Tu m’appelles Maître, mais tu ne me parles que si je t’en donne le droit si tu as quelque chose à me demander tu lèves la main et tu attends que je t’autorise à parler. À l’extérieur tu peux m’appeler monsieur, mais tu peux appeler Nadia par son prénom. Cela te convient ?

— Oui Maître, j’accepte ces nouvelles règles. Je veux que vous soyez fier de moi.

— Je vois que déjà dès cette première rencontre tu es prête à t’investir malgré une vie qui doit être déjà bien chargée.

Chantal ne dit rien, mais sourit, car cet homme qu’elle appelait désormais Maître acceptait de s’occuper d’elle et d’assouvir ses fantasmes secrets. Elle espérait vraiment qu’elle serait digne de la confiance qu’il semblait lui donner. Il ouvrit alors une porte donnant sur une pièce sombre aux volets et rideaux fermés.

— Et je te laisse jusqu’aux vacances scolaires, pour t’habituer à cette seule contrainte, car après j’exigerais que tu portes ce collier en permanence… Bon ! Nous allons quand même tester un ustensile avant que tu rejoignes ta famille.

Il alluma la lumière et elle découvrit trônant au milieu de la pièce un pilori. Il souleva la barre supérieure et lui demanda de prendre position. La tête dans la grande ouverture et les poignets dans les deux petites de chaque côté. Son corps était à l’horizontale, elle sentait sa poitrine se balancer lourdement. Il referma la pièce sur son cou. Elle était totalement à sa merci. Il fixa une barre entre ses chevilles ce qui la forçait à bien écarter les jambes puis il se recula.

Attrapant une caméra, il la filmait. Il tournait autour d’elle, faisant des gros plans sur son visage, ses seins, ses fesses. Puis posant la caméra sur un trépied, il prit une badine et lui frappa le postérieur. Une marque rouge lui striait la peau. Elle poussa un cri de douleur en sursautant, mais d’autres coups s’enchaînaient sur sa croupe.

Comme il avait commencé, il cessa de frapper. Il la regarda et prenant un double crochet, il le lui glissa dans les narines et le fixa à un anneau sur la barre de bois qui lui maintenait la tête. Elle fut obligée de la relever pour regarder droit devant elle. Il ajusta la hauteur du pilori et vint se placer devant son visage après avoir ouvert son pantalon. Il présenta son sexe à sa bouche et sans se faire prier, elle l’ouvrit et commença à sucer. Il faisait des allers et retours de plus en plus puissants et en la prenant par les oreilles, il força la gorge offerte. Elle bavait de plus en plus quand il libéra son sperme dans la bouche. Il continuait de la maintenir par les cheveux quand il sortit de la bouche et voulut pousser le test encore plus loin. Il commença à pisser dans sa bouche.

— Ouvre grand la bouche Chantal. J’exige de toi une vénération totale.

Elle ouvrit la bouche sans un mot et il replaça se verge au bord de ses lèvres et laissa couler ce jet doré. Il savourait ce moment où la femme qu’il avait devant lui s’engageait de manière irréversible dans la soumission. Elle ne réagissait plus, choquée. Ce qui pour elle était de la fiction dans le roman devenait réalité. Il se retira, la regardant déglutir un peu de son urine.

— Tu viens de franchir un seuil et j’avoue que pour une première journée ta docilité m’impressionne. Je crois que tu as assez vécu de chose aujourd’hui.

Il ouvrit alors le carcan, la regardant dégoulinante, les cheveux trempés. Elle ne bougeait pas choquée par ce qu’elle venait de vivre. Mais, d’une petite voix, elle le remercia avant de se relever honteuse et excitée.

— Tu vas pouvoir te nettoyer, Chantal ! Relève bien la tête que je retire ton collier.

Il lui montra la salle de bain où elle put prendre une douche et alla lui chercher les vêtements qui étaient restés dans la voiture.

— Voilà ! Ta première leçon est finie j’espère qu’elle a surpassé tes espoirs… Je t’attends maintenant jeudi, mais d’ici là, je t’écrirai pour te donner quelques instructions… Pour rentrer chez toi, je te laisse prendre le bus.

Elle enfila son soutien-gorge et ses vêtements, sa culotte était remplacée par cette ceinture qui lui rappelait sa nouvelle condition. Quand elle fut dans la rue, elle se sentait nue, elle craignait que quelqu’un ne remarquât son état. Dans le bus elle resta debout et arrivée chez elle, elle se précipita de nouveau sous la douche pour se calmer. Les prochains jours allaient être terribles.

Elle venait de finir de se rhabiller quand elle reçut un message de son Maître : « J’espère que ton voyage de retour c’est bien passer. Comme tu peux le constater, la ceinture est très serrée, mais évite les produits sucrés les prochains jours et celle-ci sera plus lâche. Je veux que tu me donnes ton poids, car je te ferais peut-être perdre quelques kilos. Sinon ce soir tu auras du mal à t’asseoir, mais avec l’aide d’une crème apaisante cela va vite aller pour le mieux. Ton Maître »

Elle le remercia pour ses conseils et lui donna son poids. Elle pesait soixante-quinze kilos.


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