lundi 27 février 2023

L'Inconnu du Train - Troisième partie

 

A la maison, je constate que ma fille n'est toujours pas rentrée de la plage. Qu'elle profite de ses copines ! Pour ma part, je vais me faire couler un bain.

Quelque chose me dérange. Il y a quelque chose de différent dans la maison. Je monte dans ma chambre et je découvre une enveloppe sur mon lit.

Il est entré dans la maison, dans ma chambre, dans mon intimité. J'ouvre l'enveloppe.

"Je me suis permis de venir m'occuper de ta garde-robe. Je ne t'ai laissé que le strict nécessaire. De plus, j'ai modifié tes jupes, tes robes et tes chemisiers de manière à ce qu'ils correspondent à ce que tu vas devenir ! Comme tu n'étais pas là, j'ai dû estimer la hauteur de ton gros cul."

J'ouvre mes placards, en colère. Non mais, pour qui se prend-il ? Je découvre horrifiée mes robes et mes jupes raccourcies, plus de pantalon, ni de bermudas. Il ne m'a laissé que des chemisiers dont il a retiré tous les boutons sauf deux pour cacher à peu près ma poitrine et des gilets sans bouton bien sûr !

Dans mon tiroir à sous-vêtements, je trouve un mot : si tu veux mettre une culotte, emprunte-les à ta fille. C'est impossible, elle fait du trente-six et moi du quarante-deux !

Il a bien évidemment escamoté mes collants et soutien-gorge.

Je m'assieds sur le lit et pleure.

"Pute ou star du porno"

De fureur, je prends mon téléphone et le jette à l'autre bout de la pièce. Heureusement, qu'il est d'une marque résistante. Je reste hébétée sur mon lit.

Je reçois alors un appel vidéo de ma fille. Je l'accepte sans hésiter. Quand la vidéo s'allume, je vois avec stupéfaction ma fille et sa copine seins nus sur la plage. Je n'ose pas lui faire de remontrances, je l'ai fait aussi à son âge, c'est un peu comme cela que j'ai rencontré son père. Elles veulent rester manger sur place car il y a un concert improvisé par un groupe qu'elles connaissent.

— D'accord ma chérie mais attention au dernier bus pour rentrer !

— Oui maman ! Tiens ! Regarde, l'homme craquant d'hier, il est aussi là, avec nous !

Elle tourne un peu son téléphone et je vois mon inconnu entre les deux filles, il me sourit et me fait signe.

Non ! Je ne veux pas que mon bébé tombe entre ses mains.

"Lisa a un très beau cul et une bouche prometteuse !"

Avec ce message, il m'envoie une photo des fesses de ma fille à peine couverte par un string. Où a-t-elle trouvé ce maillot ? Elle est trop jeune pour porter des strings.

Prise d'un doute, je rentre dans sa chambre.  J'ouvre aussitôt ses tiroirs et armoires. A mon grand soulagement, tout me semble normal.

Je vérifie quand même dans ses culottes. Je ne trouve pas de strings, je suis soulagée.

Quand elle rentre, je suis en peignoir devant la télévision, j'ai grignoté. Elle m'embrasse avant de monter se coucher. Elle est souriante et radieuse. A-t-elle couché avec monsieur Caméléon ?

Cette question me tarabuste toute la nuit.

***

Quand j'arrive au bureau, Martine ouvre de grands yeux en me voyant. La réaction de Nadia me surprend. Ma tenue ne semble pas la choquer au contraire.

— Tu es de plus en plus sexy ma parole ! Allez raconte-moi ! Tu as un amant !

— Non je t'assure…

— Allez dis-moi ! De toute manière, je l'ai toujours su que ton mari n'était pas assez viril pour toi ! Tu es une chaudasse en manque !

— Arrête Nadia, s'il te plaît !

Elle fait mine de bouder et se remet à travailler en me disant que de toute manière, elle découvrira la vérité, même si je ne lui dis rien.

"Toilettes hommes dans cinq minutes"

Ce message me sort de mes dossiers et je m'y rends déjà excitée. J'hésite en voyant devant la porte le chariot du ménage. Mais, s'il m'a demandé de venir c'est qu'il est sûr de lui.

J'entre et je le vois. Il me sourit. Ce matin, c'est un employé de la société de ménage.

— Approche et tourne-toi !

Je fais ce qu'il me demande. Il est satisfait de son travail sur mes vêtements. Il me fait prendre la pose sur le lavabo et joue avec le plug qui est toujours dans mon cul.

— Ton cul de jument va bientôt être prêt pour la suite ! Voyons tes mamelles de vaches !

Je baisse la tête, honteuse, il malaxe mes seins, mes tétons pointent, je gémis. Il est plaqué contre moi, je sens son sexe dans son pantalon contre mes fesses. J'ai envie qu'il me baise !

— A genoux, suceuse !

Frustrée, je m'agenouille et comme les autres fous, je sors son sexe en le regardant dans les yeux en souriant. Quand il me donne le signal, je commence à le sucer. Je bave toujours autant mais cette fois-ci, il ne recule pas et je reçois toute sa sauce dans ma bouche.

Il me prend en photo la bouche ouverte pleine de sperme et m'ordonne d'avaler. Finalement ce n'est pas si désagréable que cela.

— Tu auras une surprise ce soir ! Me dit-il mystérieusement en sortant.

Quand je passe devant Martine, elle me fait un sourire complice, comme si elle savait ce que je viens de faire.

En fait, pas du tout, elle a recueilli les confidences de celle qui lui a avoué qu'elle se fait bien sauter par le patron. Et elle l'a remerciée d'avoir récupéré ses culottes.

Finalement cette journée, ne s'annonce pas si mal que cela ! Martine a résolu son enquête, Nadia n'est pas choquée par mes vêtements et j'ai, pour la première fois, avalé du sperme. A part le plug qui se rappelle de temps en temps à mon souvenir, tout va bien.

***

En ouvrant la porte chez moi, je me demande quelle surprise mon inconnu m'a réservée.

Je la découvre immédiatement en entrant dans le salon. Monsieur Joe, l'ours en peluche géant que j'ai gagné, il y a des années dans une fête foraine et qui parfois m'accompagne au lit lorsque je suis seule, trône sur le canapé.

Heureusement que je suis rentrée la première, dis-je furieuse contre mon inconnu. Si ma fille était rentrée avant moi, elle aurait découvert Monsieur Joe et son équipement.

Et quel équipement, parlons-en ! Autour de sa taille, Monsieur Joe est harnaché d'un gode ceinture de belle taille, très réaliste, moulé sur un vrai sexe masculin.

Une lettre m'explique tout cela en détail. Monsieur Joe est mon nouvel amant. La lettre précise que c'est un amant exigeant avec de gros besoins à satisfaire. Pour le combler, je devrai le sucer au réveil et à mon retour du travail. De plus, je devrai toujours répondre à ses sollicitations.

Je me demande comment je saurais qu'il a besoin de mes services quand j'entends une voix, une caricature de voix de dessin animé, sortir de Monsieur Joe.

— Suce-moi ! Suce-moi ! Suce-moi !...

Pour faire taire la voix, je me penche sur le sexe en latex et commence à le sucer.

— Mieux que ça ! A fond !

Je fais de mon mieux mais ce sexe est énorme. Je bave comme quand je suce mon inconnu. Monsieur Joe ne dit plus rien, puis :

— Je veux te baiser ! Je veux te baiser !...

Sans réfléchir, je m'installe à califourchon sur Monsieur Joe et commence une folle cavalcade qui me conduit aux sommets du plaisir.

Je suis en train de récupérer quand j'entends la porte s'ouvrir. J'attrape Monsieur Joe et me précipite à l'étage pour le cacher dans une armoire de ma chambre.

— Maman ! Tu es là ?

— Oui ma chérie, je range un truc dans la chambre. Je descends…

***

Je commence à préparer le repas quand un message arrive.

"Monsieur Joe n'aime pas être enfermé dans le placard !"

Je fais comme si je n'avais rien reçu et continue la cuisine

"Monsieur Joe n'est pas content !"

Je décide de monter. Ma fille est sous la douche, j'entends l'eau couler. En entrant dans la chambre, j'entends la voix caractéristique de Monsieur Joe.

— Je veux te baiser ! Je veux te baiser !...

Je comprends que je n'ai pas le choix. Je le sors du placard et le mets sur le lit. Comme dans le salon, je le monte à califourchon, mais contrairement à toute à l'heure, je n'arrive pas à jouir. Je me demande quand arrêter quand j'entends.

— C'est bon, chérie !

Je me relève et regarde cette peluche avec ce sexe grotesque. Que suis-je en train de devenir, pour accepter de baiser un ours en peluche, qui ne me dit même pas merci.

Je me dépêche de finir de préparer le repas et heureusement, ma fille ne remarque pas mon trouble. Elle me parle de sa copine Justine qui a arrêté le lycée pour travailler.

Je l'écoute d'un air distrait. Les événements de ma journée se bousculent dans mon esprit, mais je ne peux en parler à personne.

***

Les jours qui suivent se déroulent invariablement de la même manière, au réveil, je suce Monsieur Joe pendant une dizaine de minutes. Avec l'expérience, j'arrive maintenant à prendre l'intégralité du pseudo-sexe dans ma gorge, mon nez dans la fourrure de la peluche. Au travail, c'est Monsieur Caméléon qui me rend visite et m'arrive de son sperme. Le soir venu, je fais une nouvelle pipe à Monsieur Joe, sagement allongée sur mon lit et la nuit, nous baisons deux ou trois selon les envies de Monsieur Joe.

Il va sans dire que mes jupes ultra courtes et mes décolletés attirent les regards dans le train et que régulièrement des hommes viennent s'asseoir face à moi pour profiter du spectacle ce qui, invariablement, me fait mouiller.

Nadia est convaincue que j'ai un, voire plusieurs amants et cherche désespérément à connaître leur identité. Je ne peux pas lui dire que je couche avec un ours en peluche. Quant à l'identité de Monsieur Caméléon, je ne la connais pas.

Il y a quelques jours, Monsieur Caméléon a pris rendez-vous dans un institut spécialisé pour me faire poser un piercing sur la langue comme il en avait parlé lors de notre entretien sur le parking. Une fois la douleur passée et la gêne de cette perle sûr ma langue, je remarque que je bave encore plus qu'avant. Je comprends aussi rapidement l'usage que je peux faire de cette perle quand je suce mon inconnu. Il en tire lui aussi beaucoup plus de plaisir.

***

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Quand je me rends aux toilettes, ce n'est pas un livreur ou un technicien de maintenance qui est face à moi, mais un cadre dans un superbe costume italien.

Il me sourit, amusé de mon étonnement avant de m'annoncer qu'il a un cadeau pour moi. Que va-t-il me sortir ?

Je pense à cela alors que je suis à genoux en train de le sucer. Je lui fais maintenant des gorges profondes, il en est très satisfait. Alors que je me prépare à le recevoir dans ma bouche comme d'habitude, il me demande de me relever et de m'appuyer sur le lavabo.

— Comme cadeau d'anniversaire ! Je vais t'offrir ta première sodomie !

— Oui avec plaisir !

Je ne sais pas quoi lui répondre d'autre. Il retire mon plug. Je frissonne.

— Tiens prends le dans ta bouche !

Je réalise alors que son membre est beaucoup plus gros que ce jouet. Il me tient les hanches et je me cambre. D'un coup rapide, il pénètre ma chatte. Je gémis. Il se lubrifie avant d'attaquer mon cul. Après quelques aller-retours qui me font dégouliner, il se retire et se présente devant mon œillet vierge enfin si on ne tient pas compte du plug.

Il pousse lentement, je grimace. Il est vraiment gros. Son gland finit par franchir le garage de mon anus et comme pour le plug, mes intestins aspirent ce sexe en moi.

Quand son ventre est contre mes fesses, il reste immobile.

— Caresse-toi en même temps !

Je glisse ma main entre mes cuisses et je jouis avec mon clitoris pendant qu'il me pistonne. Il ne cherche pas à faire durer le plaisir et lorsque je gémis de jouissance, il se vide en moi.

— A genoux, nettoie ma queue et tu pourras retourner travailler.

Je m'applique à bien le lécher pendant que je sens son sperme couler entre mes fesses.

Je le remercie pour ce beau cadeau et le cœur léger je retourne à mon bureau.

***

Cette routine va finir En effet, un matin nous recevons une annonce de notre directrice des ressources humaines qui nous invite à nous retrouver en salle de réunion en début d'après-midi. Marie-Cécile nous accueille dans la salle vêtue de son tailleur noir habituel avec un tee-shirt noir col rond, une veste près du corps et une jupe mi-cuisses, sans oublier des bas noirs et des bottines à lacets montant jusqu’en haut des mollets. Elle devait flirter avec le style gothique dans jeunesse, vu son “noir à lèvres et ses deux anneaux à chaque oreille.

Heureusement que nous sommes tous assis quand elle termine son bref discours. La société vient d'être achetée par un concurrent et ils vont devoir se séparer de la moitié du personnel. Les premiers entretiens de licenciement débuteront demain.

"Dommage pour ton boulot" lis-je sur mon écran. Je suis trop perturbée pour réagir à ce message.

Avec Nadia, nous nous regardons, nous savons toutes les deux que l'une de nous va perdre son travail. Nous n'échangeons pas un mot du reste de l'après-midi.

Dans le train pour rentrer, je me demande comment annoncer cela à ma fille dont c'est l'anniversaire aujourd'hui ! Elle est désormais une adulte !

Finalement, elle prend cela avec philosophie et alors que nous trinquons seules au champagne, elle achève de me déstabiliser.

— Tu sais maman ! Ce n'est pas grave. Je vais travailler.

— Mais, ma chérie…

— J'en ai marre du lycée. Comme toi à mon âge !

— Oui c'est vrai, mais…

— Mais quoi ? Je vais travailler comme Justine. Elle m'a dit que son patron recherche du personnel et que dans son activité, il y aura toujours du travail.

— Rappelle-moi, elle travaille dans quoi ?

— Dans une société de service à la personne.

— Oui, c'est vrai ma chérie. Un beau métier ! Écoute si tu es sûre de toi, fais-le !

— Maman !

Elle m'embrasse sur les deux joues et annonce la nouvelle à sa copine.

Je range la cuisine et monte un peu déprimée. Mais dans le lit, Monsieur Joe est toujours aussi insatiable. Surtout que depuis mon anniversaire, il a une nouvelle phrase à son répertoire.

— Je veux t'enculer ! Je veux t'enculer !

***

Je suis dans le bureau de Marie-Cécile. Elle est assise, face à moi, dans un fauteuil en cuir. Elle n'a pas voulu que nous soyons séparées par son bureau, pour rendre l'entretien moins stressant pour moi, parait-il.

Je suis donc assise dans le canapé. Il est évident qu'elle voit mon string sous ma jupe. D'ailleurs elle ne serre pas les siennes et sous sa jupe noire, j'ai un doute.

Elle m'explique que mon service fait partie des services qui font doublon dans la nouvelle entité. Elle ne veut pas me donner de faux espoirs. Je serai très certainement licenciée, avec une belle prime certes mais je vais me retrouver au chômage !

— Tu sais, moi aussi, je suis sur le départ. Mais, j'ai trouvé un nouveau poste, dans une autre société. Je t'apprécie et si tu veux, viens me voir à cette adresse quand j'y serais.

— Merci, je verrai, dis-je en prenant la carte avec l'adresse.

Je me lève pour quitter son bureau quand elle s'approche de moi.

"Pense à ta reconversion"

— J'ai toujours eu envie de connaître le goût de tes lèvres ! Tu permets !

Au point où j'en suis, pourquoi pas une femme !

Ses lèvres se rapprochent des miennes, je ferme les yeux. Son baiser est doux, tendre. Je frissonne. Elle pose ses mains sur mes hanches. Je la laisse glisser sa langue dans ma bouche. Elle découvre ma perle sur ma langue. Elle me sourit.

— Coquine !

Cette découverte semble l’avoir enhardi. Elle ouvre mon chemisier et caresse ma poitrine, mes tétons pointent. Elle les lèche, les tète. Je caresse ses cheveux. Cela me fait étrange de faire l’amour tendrement et de ne pas avoir l’impression d’être utilisée. Elle doit sentir que je suis prête à m’abandonner complètement car elle se recule et s’assied sur le canapé en écartant ses cuisses. Sa jupe remonte très haut et me dévoile sa chatte lisse et nue.

— Viens me lécher petite gouine !

Je viens à genoux entre ses cuisses et je commence à passer ma langue entre ses lèvres chaudes et humides. Je goûte cette fente, son jus légèrement salé. Elle plaque mon visage sur mon pubis. Elle veut sentir ma perle sur son clitoris. Je ne lui refuse pas cette faveur et joue avec son bouton. Elle gémit de plus en plus. Sa mouille recouvre mon visage. Elle se tend.

Je continue de m’appliquer, je pointe ma langue et la fait entrer dans sa grotte. Je l’entends couiner. Elle se frotte sur mon visage.

— Vas-y ! Continue ! Encore !

Enfin, elle jouit sur mon visage. Je me recule pour respirer. Elle me sourit.

— Tu es vraiment faite pour donner du plaisir !

Je lui souris. Je le sais, Monsieur Caméléon me le répète souvent. Je suis faite pour donner du plaisir.

— Allez ! Installe-toi ! Je vais te faire du bien aussi.

Je la regarde un peu étonnée. Puis je comprends ce qu’elle veut. Je prends sa place sur le canapé. Elle vient à genoux entre mes cuisses et retire mon string. Heureusement que depuis qu’il m’a enculée je ne porte plus le plug. Je n’ai pas à me justifier de la raison pour laquelle je porterais ce jouet.

J’écarte mes cuisses et je sens son souffle sur ma chatte déjà humide. D’ailleurs quand ne l'est-elle pas ?

Sa langue commence à parcourir mes plis intimes. Je profite, je prends note de ce qu’elle me fait, de son expérience. Rapidement, je ne maîtrise plus rien et mes gémissements remplissent le bureau. Je jouis bien plus vite que Marie-Cécile sous ma langue.

— Décidément ! tu es vraiment une grosse chienne en chaleur ! On te touche à peine et tu pars !

J’aurais pu être choquée ou vexée par ces paroles mais elle me les dit de manière tellement naturelle que je sais que c’est un compliment de sa part.

Alors que je ramasse mon string, elle me demande si elle peut le garder en souvenir.

— Avec plaisir, lui dis-je.

Je devrai juste faire attention quand je serai assise de ne pas trop écarter les cuisses pour ne pas montrer ma chatte à tout le monde.

Quand je regagne mon bureau, Nadia est en larmes. Elle se demande comment elle va faire, sans emploi avec ses trois gamins. Je ne tente pas de la consoler. Que pourrais-je lui dire ? Je suis moi aussi dans la même galère, même si Marie-Cécile m’a peut-être donné une porte de sortie.

Il ne semble y avoir que Martine de ravie. Je me demande bien pourquoi.

***

Quelques semaines plus tard, j’arrive en voiture à l’adresse que Marie-Cécile m’a donnée. C’est dans une zone industrielle en reconversion en périphérie de la ville. Je me gare devant ce qui semble être un vaste entrepôt et je m’approche de la porte où est écrit “Accueil”.

A côté de la porte, une plaque métallique indiquant le nom de la société : “Caméléon Production”.

Je passe la porte et je découvre Martine derrière le comptoir de l’accueil.

— Tiens voilà notre nouvelle star, me dit-elle en souriant.

Je la regarde surprise et elle me montre une affiche derrière moi.

Je découvre stupéfaite mon visage en premier plan avec en arrière-plan, des images où on peut me voir sucer ou être baiser dans les toilettes, nue sous ma douche, baiser Monsieur Joe et même ou je suis à genoux entre les cuisses de Marie-Cécile. Et, barrant l’affiche ces quelques mots : l’Inconnue du Train.

— Ravie de te retrouver, Suceuse ! dis une voix dans mon dos.

Je me retourne et je découvre Monsieur Caméléon et Marie-Cécile qui me sourient.

— Tu as fait le bon choix, me dit-elle. Et pas besoin de période d’essai pour toi. Tu commences aujourd’hui.

— Euh oui ! Mais je commence quoi ?

— Ta carrière d’actrice porno. Tu te souviens je t’avais dit : pute ou actrice porno ?

— Oui je me souviens ! En effet !

— Suis-moi de l’autre côté.

Je franchis la porte qui me conduit aux studios. Je découvre l’envers du décor des films pornographiques où tout est étudié pour que les cameramen puissent prendre les meilleures vues des acteurs et actrices en pleine action.

— Au fait ! me dit Marie-Cécile. Je te présente mon mari !

Je comprends alors pourquoi mon caméléon pouvait entrer aussi facilement dans les locaux de la société. Puis, quand je découvre la salle de montage, je vois alors une dizaine d’écrans qui retransmettent en permanence des images des différentes pièces de ma maison. Dès le début, j’avais été épiée, filmée, suivie et j’avais accepté de l’être.

Je vois alors sur un écran des pièces que je ne reconnais pas. Je pose la question à Marie-Cécile.

— Ces pièces, c’est l'appartement de Justine et de ta fille. Regarde bien !

Je m’approche de l’écran et je vois ma fille en train de faire l’amour avec un homme.

— Pute ou star du porn ! Elle aussi a fait son choix, me dit Monsieur Caméléon.

***

Un mois plus tard, quand mon mari rentre de sa mission. Il découvre sa femme en nouvelle star du cinéma pornographique et sa fille, prostituée de luxe, le service à la personne, c’est aussi cela.

Évidemment il entame une procédure de divorce. Je lui cède la maison sans difficulté, les caméras sont toujours fonctionnelles. Je vis dans un petit appartement au-dessus des studios ou je tourne les productions de “Caméléon Production” et ma fille vit sa vie avec Justine. Elles ont déjà fixé la date de leur mariage.

jeudi 23 février 2023

Erika : Dresseuse de Couples - 03 - La Première Sance

 Cela fait maintenant quelques jours qu'Olivier est de retour à Nantes. Erika le contacte toujours, de manière inattendue, qu'il soit au travail ou en famille. Après la sévère punition dans sa chambre d'hôtel, il est resté avec les fesses douloureuses pendant deux ou trois jours. L'exigence d'Erika de ne pas retirer le plug sans son autorisation est la plus perturbante. Il doit lui envoyer un message avant d'aller aux toilettes et attendre sa réponse. Cette contrainte oblitère une grande partie de son intimité. De plus, Erika exige qu'il le tienne au courant de ses faits et gestes. Sa soumission à Erika devient plus forte qu’il ne l’imaginait.

Avec le temps, il accepte la présence de cet intrus entre ses fesses. Comme il dort en caleçon et que cela fait des mois que Marie-Gabrielle ne le caresse plus, elle ne s'est aperçue de rien.

Il est seul dans son bureau. Il repense à ces derniers jours. Il se souvient de l'excitation qu'il a ressentie quand dans le TGV de retour à Nantes, Erika lui a demandé par texto de se masturber à sa place et de filmer son sexe en train de jouir dans sa main. Heureusement, il n'y avait personne à côté de lui, il a donc pu le faire sans difficulté et aucun voyageur ne l'a vu nettoyer sa main et ses doigts enduits de sperme. Ce n'était pas la première fois qu'il goûtait son jus, il lui était déjà arrivé de lécher quelques gouttes, mais c'était la première fois qu'il léchait toute une giclée.

Une autre fois, elle lui avait demandé de se montrer dans les sous-vêtements de Marie-Gabrielle, de se filmer sous la douche.

Là, elle lui donne rendez-vous, chez elle, dans son donjon à dix-huit heures trente précises, le lendemain. Afin que Laure, son assistante, ne lui planifie pas une réunion, il rentre dans son agenda professionnel un rendez-vous avec un client, identifié sur son planning "Erika K" suivi de son numéro de téléphone.

Dans son message, Erika ne lui donne aucune instruction. Elle lui demande juste d’être à l’heure.

***

Devant le portail métallique de la maison d’Erika, Olivier est fébrile. Il est dix-huit heures trente pile, il sonne à l’interphone, il attend. Il patiente de longues minutes. Il se pose même la question de savoir s’il ne s’est pas trompé d’heure ou pire de jour. Il a dit à Marie-Gabrielle qu’il avait une réunion de travail qui risquait de s’éterniser et qu’elle ne l’attende pas pour dîner et se coucher quand elle le voudrait car il se pourrait qu’il rentre très tard. Enfin au bout d’un quart d’heure et après avoir essuyé les regards de passants intrigués de voir un homme debout devant ce portail, il entend le verrou électronique se débloquer.

— Entre ! Petit Chien ! dit une voix à l’interphone.

Le portail grince quand il le pousse. Il le referme et se retrouve dans une petite cour fermée, au sol pavé.

Il avance vers la porte de la maison, fermée. Il frappe. Il frissonne, anxieux mais excité. Par réflexe, il resserre le nœud de sa cravate.  Erika apparaît. Il est sous le choc. Elle porte un body de cuir noir qui lui affine la taille et fait ressortir sa poitrine, chaussée de cuissarde à talon. Elle le toise. Il baisse la tête.

— Bonsoir, Petit Chien !

— Bonsoir Maîtresse !

— Je vois que Petit Chien a même mis sa laisse… Et, je te félicite pour l’emploi du mot “Maîtresse” ! Tu devras m’appeler comme cela maintenant !

— Oui Maîtresse, je n’oublierai pas.

Erika attrape la cravate et tire Olivier à l'intérieur. Il découvre la décoration sobre et moderne de cette petite maison de pêcheur rénovée au goût du jour. Elle s'installe dans un fauteuil, une cravache à la main. Olivier debout au milieu de la pièce frissonne. Il ne fait pas froid mais il ne sait pas quelle attitude adopter. Il ne s’attendait pas à voir Erika ainsi habillée !

— Allez Petit Chien ! Déshabille-toi ! Et, lentement, je veux profiter du spectacle.

Un peu gauche, Olivier commence à se dévêtir. Après avoir retiré sa veste, il dénoue sa cravate. Il essaye d'imiter un strip-teaseur ce qui fait beaucoup rire Erika.

— Allons Petit Chien ! Un peu de décence ! A qui veux-tu faire croire que tu peux être un Chippendale.

Vexé, Olivier reprend et se retrouve torse nu. Il dévoile une poitrine relativement glabre et un petit ventre. Ne voulant pas être ridicule en délaçant ses chaussures, il les ôte comme il peut avec ses pieds, ce qui lui fait prendre l'équilibre.

— Décidément, il va falloir que tu apprennes à te mettre à poil ! Tu es aussi ridicule quand tu te prépares à sauter Marie-Gabrielle ?

Olivier baisse la tête, honteux. Il ne veut pas la contredire en lui disant qu'il ne saute pas sa femme mais qu'il lui fait l'amour. Nerveux, il se bat avec sa ceinture, mais il descend enfin son pantalon.

— Enfin quelque chose de positif !

Erika le félicite d'avoir choisi le short qui laisse ses fesses nues. Elle se lève, tourne autour de lui, elle lui caresse le corps avec la cravache et parfois cingle ses cuisses ou ses fesses. Elle joue avec le plug toujours fiché dans le cul de son soumis.

— Retire tout !

Olivier est maintenant complètement nu. Erika s’approche et lui palpe les couilles, joue un peu avec sa queue à moitié raide. Puis, elle se recule à nouveau.

— Montre-moi ! Ce que tu as dans la sacoche que tu as apportée avec toi.

Olivier en sort le collier et la laisse.

— A quatre pattes !

Erika lui met le collier et attache la laisse.

— Suis-moi ! On va faire un petit tour dans le jardin.

Olivier panique, dans ce quartier les maisons sont si proches les unes des autres que la notion d'intimité est toute relative. Les graviers de la petite allée lui font mal aux mains et au genoux mais il continue d'avancer. Le jardin est tout petit, un mouchoir de poche. Erika s'approche du sureau qui se dresse au milieu.

— Vas-y Petit Chien ! Soulage-toi ! Vide ta vessie !

Après un instant de flottement, Olivier, qui n’aurait jamais imaginé une telle situation, soulève sa jambe droite et urine contre l'arbre.

Erika le félicite et ils rentrent.

***

Gardant la laisse dans sa main, Erika le conduit sans ménagement au deuxième étage de sa maison, dans le grenier aménagé en donjon. Olivier est surpris du nombre de choses que peut contenir cette pièce. Contre un mur, il voit une croix de Saint André. En face, une cage tout juste assez grande pour contenir un homme, ou une femme, mais seulement à quatre pattes. Il y a aussi une table de massage modifiée, des étagères avec de nombreux accessoires destinés à assouvir les vices de sa maîtresse, un fauteuil de cuir et un tabouret de bar avec un gode fixé sur l'assise, sans compter les chaînes qui descendent des poutres ici ou là.

— Retire ton plug et va t'asseoir !

Olivier déglutit. Le gode, fixé sur le tabouret, lui semble énorme. Il obéit non sans appréhension. Il retire le plug anal et se positionne au-dessus du gode. Il sent la pointe du jouet sur sa rondelle assouplie par le port du plug mais il grimace quand la pénétration commence. Il hésite encore, doit-il y aller franchement ou lentement ?

Il a pris sa décision. Il se laisse tomber d'un coup. Il pousse un petit cri, mais à son grand étonnement, son sexe est en pleine érection.

Erika s'approche de lui et lui attache les chevilles aux pieds du tabouret et lui menotte les poignets dans le dos.

Elle se dirige vers les étagères et revient avec un bâillon-boule et des pinces à tétons. Le bâillon fait baver Olivier et les pinces mordent durement sa chair, surtout quand elle y ajoute des poids. Malgré l'inconfort, plus que la douleur, Olivier bande.

Erika s'installe tranquillement dans le fauteuil, elle dégrafe l'entrejambe de son body et commence à se caresser en fixant Olivier.

— Je te détacherai quand tu auras joui !

Olivier la regarde interloqué. Comment veut-elle que je jouisse, attaché comme je suis, sans pouvoir me caresser ? pense-t-il. Il gémit, il remue un peu sur le tabouret.

Il réalise alors que de la manière dont Erika l'a installé, il peut prendre appui sur ses pieds pour monter et descendre sur le gode. Il entame donc ce mouvement coulissant au même rythme que celui que fait Erika avec un gode dans sa chatte. D'où il est, il peut sentir les effluves qui se dégagent de l'intimité de sa maîtresse, cela l'excite encore plus.

Dans un grognement étouffé par le bâillon, il finit par jouir. Son sperme s'étale sur le parquet. Erika satisfaite se lève doucement et vient libérer Olivier de ses entraves.

— Nettoie le sol et ensuite viens me faire jouir.

Olivier ne se fait pas répéter cette consigne deux fois, de peur d’être puni. Il commence par lécher la tâche de sperme avant de venir entre les cuisses d'Erika.

Comme dans la boutique quelques jours plus tôt, elle jouit en inondant de cyprine le visage de son soumis.

***

Une fois qu’ils sont redescendus, Erika retire la laisse d’Olivier et lui montre un petit tablier de soubrette ainsi qu'une bassine de sous-vêtements sales.

— Je n'ai pas eu le temps de faire ma lessive ! Occupe-t'en avant de me rejoindre dans le salon pour me servir le repas !

Olivier s'acquitte de cette tâche avec plaisir, même s’il a toujours pensé qu’elle revenait directement à une femme. Son côté machiste est assez bien installé chez lui. Néanmoins il apprécie de toucher ces strings, tangas, shortys et autres sous-vêtements. Il les imagine portés par Marie-Gabrielle puis il retombe sur terre. Non ! Son épouse sexuellement coincée ne mettrait pas ce genre de dessous. "Je ne suis pas une trainée !" lui dirait-elle.

Pendant qu'il s'affaire, Erika vient le titiller. Cela le fait réagir et elle s'amuse de voir le tablier se soulever en fonction de l'érection de Petit Chien.

La lessive terminée, il sert sa maîtresse à table. Olivier est ravi de pouvoir ainsi rester auprès d'elle. D'autant plus que plusieurs fois, elle le caresse de ses doigts fins.

Au dessert, elle prend une bombe de chantilly et elle en recouvre le membre d'Olivier.

— Hummm ! dit-elle, j'adore les bananes à la chantilly. Mais ! Attention à toi si tu jouis.

Olivier sent la langue de sa maîtresse passer tout le long de son sexe raide. Elle le lèche comme une glace. Il reste immobile, il est au bord de l'explosion. La langue douce, passe et repasse plusieurs fois. Erika entoure le gland de ses lèvres et, du bout de la langue, titille le méat urinaire. Olivier a de plus en plus de mal à se contenir.

Il est soulagé mais frustré quand Erika se recule.

— Bravo ! Petit Chien ! Tu me surprends agréablement !

Heureux d'être félicité par sa maîtresse, Olivier gonfle le torse. Elle lui demande alors de le suivre. Erika se rend aux toilettes. Olivier comprend ce qu'elle désire et cette fois-ci, il se contentera de la nettoyer.

— Bien ! Pour te récompenser de ton attitude, je vais te récompenser. Regarde sur le lit !

Erika ouvre une porte et Olivier aperçoit dans la pénombre de la chambre une forme allongée sur le lit. Il lui faut quelques secondes pour réaliser que c'est une poupée sexuelle.

— Vas faire l'amour à Lola ta nouvelle chérie ! Et n'oublie pas de mettre une capote ! Il ne faudrait pas qu'elle tombe enceinte ! dit-elle en éclatant de rire.

Erika le pousse dans la chambre d'une tape sur la fesse. Olivier surpris par ce qu'elle lui demande, débande.

— Ben alors Petit Chien ! On ne veut pas donner du plaisir à sa nouvelle amie ? Je vais être obligé de sévir !

— Non maîtresse, je vais aimer Lola.

Olivier s'approche du lit, il enfile un préservatif et vient introduire sa queue dans le sexe artificiel de la poupée. Malgré sa honte et son humiliation, il retrouve sa vigueur et au bout de quelques aller et retour, il jouit.

***

Quand Erika prend congé de son soumis, elle lui donne une série de consignes.

Olivier ne doit jamais regarder une femme dans les yeux. Sous son pantalon, il a obligation d'être fesses nues, à lui de voir s'il reste sans caleçon, avec le short fesses nues ou en string. Il doit toujours répondre à ses demandes au téléphone. Et, elle ajoute deux règles qui inquiètent et perturbent Olivier.

Il doit épiler son pubis, elle n'a pas vraiment apprécié les poils mélangés à la chantilly et elle exige qu'il fasse chambre à part avec Marie-Gabrielle.

— La maison est grande et vos enfants sont partis, non ?

— Oui Maîtresse !

— Donc c'est faisable !

— Oui Maîtresse !

— Donc, dès ce soir, tu ne couches plus à côté de Marie-Gabrielle.

Olivier ignore que depuis qu'elle est revenue à Nantes, Erika est allée discrètement espionner sa femme en s'installant à la terrasse d'un café près de la boutique de Marie-Gabrielle. Erika a vu en elle une proie. Tenir le mari par la queue, c'est bien ! Mais, elle a vraiment envie de dominer totalement le couple.

mercredi 15 février 2023

L'Inconnu du Train - Deuxième partie

 

La vibration de mon téléphone m’annonce l’arrivée d’un message. Je me tourne dans mon lit. J’y suis seule, mon mari est parti hier pour un déplacement de quelques jours. A moitié endormie, je regarde l’écran. Un message d’un numéro inconnu ! Serait-ce mon mystérieux inconnu ? Je n’ose y croire, je me suis faite à l’idée que je ne le reverrai plus.

Je me redresse dans mon lit. La bretelle de ma nuisette ne suit pas mon mouvement et dévoile un de mes seins, mais peu importe et je suis seule. Je lis ce message bref, mais percutant.

“Je t’ai manqué ! Ma grosse suceuse !”

Sans prendre le temps de réfléchir, je réponds “Oui”. Un frisson me traverse et mes tétons se dressent, je ne me sens même pas choquée par le terme "suceuse" qu'il utilise pour me qualifier. Au moins, il ne m'a pas appelée jument ou vache.

"Je le sais. J'ai vu que tu te maquilles toujours mais entretiens tu toujours ta chatte ?"

Son message est accompagné d'une photo de moi dans le train, prise il y a deux jours, je reconnais ma tenue. Comment se fait-il que je ne l'ai pas vu ? Et surtout, comment sait-il que je m'épile la chatte ? Mais, ce n'est pas grave, il est de retour, mon corps réagit à cette information. Mon ventre papillonne. Je me caresserais bien mais il est temps que je me lève.

Ma fille me regarde, surprise de me voir sortir de la chambre dans cette tenue. Je la vois fixer ma poitrine et mes cuisses. Ma nuisette courte et légère ne cache rien de ma totale nudité. En effet, la nuisette que j’avais choisie est d’un tissu très fin qui laisse entrevoir, par transparence, l’ensemble de mes formes… ainsi mes tétons dressés et les fesses sont mis en valeur et montrent de manière explicite mon excitation du moment !

Le regard de ma fille s'attarde sur mon bas ventre. Je réalise trop tard que le tissu quasiment transparent lui montre aussi que je suis épilée.

— Tu m'avais dit qu'il n'y a que les putes et les actrices pornos qui s'épilent la chatte !

Je rougis, je ne sais que répondre, si elle savait que j'ai sucé un inconnu sur un parking ! Je détourne la conversation en lui rappelant l'heure.

"Fais toi une queue de cheval !"

Je regarde ce message, gênée. Une queue de cheval à mon âge, je vais avoir l'air de quoi ? Comme s'il avait conscience de mon hésitation, mon inconnu m'envoie un nouveau message.

"Préfères-tu les couettes ?"

Là, je panique. La queue de cheval, c'est possible ! Mais, les couettes, il n'en est pas question. J'attrape un chouchou de ma fille et remplace mon chignon habituel par cette coiffure.

***

Je ne sais pas s’il me frustre volontairement, mais encore une fois, je ne l’ai pas vu dans le train. J’ai pourtant été attentive aux autres passagers, surtout ceux qui ont la silhouette de mon inconnu. La photo qu’il m’a envoyée au réveil indique qu’il me voit sans que je ne m’en aperçoive. J’arrive au bureau la mine triste, ce qu’encore une fois Martine ne manque pas de remarquer et de plus j’ai droit à un commentaire sur ma queue de cheval. Je m’y attendais… Donc j’étais prête à l’entendre.

“dans cinq minutes dans les toilettes des hommes près de l'ascenseur !”

Je me dis que ce n’est pas possible, il ne peut pas être dans l’immeuble, il faut un badge pour entrer dans cet immeuble. Je réalise aussi qu’il sait où je travaille et même à quel étage je suis ! Saurait-il aussi où je vis ? Non, là c’est impossible, il n’a jamais été dans le bus et quand il m’avait accompagné à ma voiture, il était reparti à pied vers la gare.

“Il te reste deux minutes, suceuse”

Je frissonne et je me lève pour aller vers les ascenseurs. Je passe devant Martine qui à la tête plongée dans un magazine. Personne sur le palier, je peux donc entrer sans être vue dans les toilettes des hommes. Il est là ! Je comprends comment il a pu entrer ! Il porte un bleu de travail d’un agent de maintenance. Ces gens entrent partout sans badge. Il accroche une pancarte à l’extérieur de la porte et la ferme.

— Nous ne serons pas dérangés, suceuse !

— Oui Monsieur !

— Commence par retirer cette culotte que tu portes !

Je me dépêche d'obéir et je lui donne ma culotte. Il la met dans une de ses poches avant de me demander de m’appuyer sur le lavabo, face au miroir. Il me tire sur ma queue de cheval, je grimace. Il approche son visage du mien, je sens son souffle. Il me murmure vicieusement :

— Alors que préfères-tu devenir, une pute ou une star du porno ? N’est-ce pas ce que tu penses des femmes qui s’épilent la chatte ?

— Si Monsieur c’est ce que je pensais jusqu’à maintenant, mais j’ai changé d’avis !

— D’accord ! mais tu n’as pas répondu à ma question. Pute ou pornostar ?

— Je ne sais pas…

Je suis en panique, que veut-il dire par là. Je ne suis et je ne serai ni l’une ni l’autre. Il me demande alors de retrousser ma jupe quand elle arrive au ras de mes fesses, il arrête mon geste et je le vois prendre une photo.

— C’est ainsi que devront être tes jupes maintenant ! Je t’envoie la photo pour que tu t’en souviennes.

— Oui Monsieur, dis-je en tremblant.

— Et pas besoin de faire d'achats, un simple coup de ciseau suffira !

— Oui si vous le dites.

— Allez ! continue ! Montre-moi ton cul de jument et ta chatte de pute.

Humiliée, j’obéis. Je tourne sur moi-même lentement pendant qu’il me photographie. Il est satisfait de mon épilation et me le dit. Quand je suis face à lui, il tient un cutter à la main. Je le regarde effrayée quand il ‘approche de ma poitrine. Il coupe le bouton du haut de mon chemisier tendu par ma poitrine. On va voir mon soutien-gorge ! Quand je le vois descendre la lame sur le bouton suivant, je blêmis. Il s’amuse de ma frayeur. Encore une fois j’ai l’impression de l’entendre penser : "je suis aux portes du paradis, ma patience est récompensée. Ce que je fais est immoral et déplacé mais tu vas être totalement à moi. Pour mon unique plaisir et ta plus grande honte".

Je souffle quand il ouvre le bouton avec ses doigts sans le couper. Il ouvre les pans du chemisier.

— Voyons ces mamelles de vaches maintenant !

Je baisse la tête, confuse. Il recommence avec les comparaisons animalières. Je n’ai pas le temps de réagir quand d’un geste précis et rapide il coupe mon soutien-gorge entre mes deux seins. Il les sort des bonnets qui ne servent plus à rien et commence à me pétrir les seins. Cela ne sert à rien me dis-je tu n’en tireras pas de lait. Mes tétons pointent.

— Tu comprends pourquoi je te voulais avec une queue de cheval ! me dit-il en tirant dessus pour me forcer à m'agenouiller.

— Allez maintenant, tu sais quoi faire !

Oui, je le sais, je le déboutonne et sors son sexe, toujours aussi impressionnant. Je lève la tête et à son sourire je comprends qu’il est satisfait quand je le prends dans ma bouche. Il imprime le rythme qu’il souhaite en me guidant avec ma queue de cheval. Ma bave coule sur mon menton et sur ma poitrine. Je l’entends gémir. Il sort de ma bouche. Je crains qu’il se libère dans mes cheveux, je ne pourrais pas me les laver et je ne me vois pas finir la journée au travail et prendre le train avec les cheveux souillés de sperme. Mais est-ce mieux de recevoir tout ce liquide visqueux sur ma poitrine ?

Il se recule, je le vois essuyer sa queue dans ma culotte et refermer sa combinaison.

— A bientôt ! me dit-il en sortant des toilettes.

Je me précipite dans une cabine pour tenter de remettre en ordre ma tenue. Je trouve au fond de mon sac à main une épingle à nourrice, que faisait-elle là d'ailleurs ? Elle me permet de réparer tant bien que mal mon soutien-gorge. Je referme les boutons intacts de mon chemisier, laissant apparaître le clivage de ma poitrine et descendant ma jupe, je regagne mon bureau. Heureusement, personne ne me voit sortir des toilettes des hommes.

Quand je passe devant Martine, elle m’interpelle et d’un air de conspiratrice, elle me montre ma culotte.

— Regarde ce que le livreur m’a dit avoir trouvé dans les toilettes des hommes. Je ne sais pas à qui c’est, mais il y en a deux qui ont dû bien s’amuser !

— Oui en effet ! lui dis-je en riant.

Je fais semblant de rentrer dans son jeu ce qui me permet de rassembler mes esprits.

— Et tu sais quoi ! Vu la taille de la culotte, il n’y en a pas cinquante possibilités à cet étage.

— Ah bon ? Fais-je faussement étonnée. Pourquoi ?

— Regarde, c’est du quarante-deux ! Et cette taille de culotte, crois-moi, je sais qui c’est !

— Ah oui ! dis-moi.

Je me penche encore plus vers elle.

— C’est facile, il y a Samia, à la compta, Laure, au service généraux et Aline la secrétaire du patron…

— C’est tout ? lui dis-je étonnée qu’elle ne m’ait pas mise dans le lot.

— Oh ben oui ! Avec une taille pareille, il faut un gros cul et ce sont les seuls gros culs de la boite… Regarde ! Moi je fais déjà trente-huit déjà et cette culotte regarde comme elle dépasse.

Elle se lève et la place devant elle en tirant dessus pour me montrer la largeur de ce sous-vêtements.

— Alors comment tu vas faire pour savoir à qui elle est ? Tu vas leur demander si elles ont perdu leur culotte ?

— Non, non ! J’ai l'œil. Je saurais voir celle qui est la chatte à l’air… Tu verras, je suis sûre qu’à midi je le saurais. Enfin c’est étrange quand même…

— Quoi donc ?

— Et bien cette culotte, ce n’est pas une culotte de pute !

— Pourquoi c’est quoi une culotte de pute pour toi ?

— C’est une culotte blanche avec le devant tout en dentelles, renforcée au centre ! Bien sûr… coquine et en même temps sans doute très agréable à porter…

Je lui souris avant de reprendre mon travail.

Le midi, Martine me dit, triomphante, qu’elle sait à qui est la culotte.

— C’est celle d’Aline !

Je la félicite pour sa perspicacité. Comment peut-elle être aveugle à ce point et ne pas voir qu’il s’agit de la mienne ! Et comment n'a-t-elle pas pu sentir sortir cette odeur de sperme qui émanait de ma poitrine et qui embaume les pièces où je me trouve ?

Mais, ce n’est pas cela qui me turlupine. Moi j’ai vu un homme d'entretien et c’est un livreur qui a donné ma culotte à Martine. Qui est donc cet homme ? Un caméléon ! serait-ce pour cela que je ne l'ai pas vu dans le train quand il a pris la photo ?

***

Je suis allongée sur mon lit. J'attends l'appel quotidien de mon mari. Il était temps que je me pose, je n'en pouvais plus, ou du moins ma poitrine ou dois-je dire mes mamelles comme cet homme, je ne sais plus, n'en pouvaient plus. Après une journée à se balader librement dans un soutien-gorge hors d'usage, elle me fait mal. Et ma chatte et mon cul à l'air ! Parlons-en ! Même si je sais que ma jupe est assez longue, dès qu'un regard se tournait vers moi, j'imaginais que la personne qui me regarde sait que je ne porte rien Au lieu de m'angoisser, ces pensées m'excitent. Que suis-je en train de devenir ?

Pour couronner le tout, ma fille occupait la salle de bain à mon retour, je voulais prendre une douche pour faire disparaître cette odeur de stupre que je transporte avec moi depuis ce matin. Mais non, Mademoiselle se prépare pour sa sortie à la piscine avec ses copines de demain !

Quand elle sort, il m'est impossible de repousser son câlin. Elle va sentir c'est sûr !

— Humm maman, tu sens bon ! C'est quoi ton parfum ?

Je ne peux pas lui dire la provenance de ce parfum spécial.

— C'est mon parfum habituel, mais on est en fin de journée !

— Tu es sûre maman, on dirait un parfum pour homme !

Je rigole en lui disant qu'à part mes collègues du bureau, je n'ai rencontré personne.

— Et je suis mariée à ton père !

— Oui c'est vrai… mais bon…

— Que veux-tu dire ?

— Oh rien !

Sur ces mots, je la vois monter dans sa chambre. J'en profite pour occuper la salle de bain et plonger dans un bain réparateur. Je ferme les yeux. Je repense à mon inconnu, à son sexe qui me remplit la bouche, qui me fait baver. Je glisse mes doigts entre mes cuisses et je me fais jouir dans la baignoire.

Quand je prends le tube de crème dépilatoire, je constate que ma fille l'a vidé. Évidemment, elle a piscine demain ! Mais s'est-elle contentée de ses aisselles et de ses cuisses ou a-t-elle été ailleurs ?

Je ne me permettrai pas de lui poser la question. Je ne suis plus légitime.

Pendant le repas, elle m'a raconté sa journée au lycée, les mésaventures d'une de ses amies avec un garçon, la vie banale d'une adolescente.

— Ah si ! Ce midi en sortant manger au fast-food, on a croisé un homme, beau comme un dieu ! Avec des yeux à tomber par terre !

— Et alors ?

— Et alors rien ! Il est trop vieux ! Au moins trente ans !

— Je te remercie !

— Mais non maman, tu n'es pas vieille toi !

— Je souris. Ma fille est vraiment adorable.

***

Enfin, le téléphone sonne. Je décroche et j'écoute mon mari me parler de sa journée puis je sens qu'il est gêné.

— Que se passe-t-il ? Un problème ?

— Non ! Enfin si !

— Quoi, rien de grave !

— Non, rien de grave mais je ne pourrai pas rentrer de sitôt ! La situation est catastrophique ici. Je vais rester loin au moins six mois !

— Six mois oui ! Si ce n'est plus !

— Mais ! Les vacances aux Antilles ? Elle va être déçue.

— Ce n'est que partie remise, demande à mes parents, ils seront heureux de l'emmener avec eux.

— D'accord !

— Bon courage mon chéri !

— Merci ma chérie ! Je t'aime !

— Moi aussi !

Je raccroche, pensive. Six mois ! Jamais, une de ses absences n'aura été aussi longue ! Pour ce qui est de notre fille, ce n'est plus un bébé, elle vit sa vie toute seule ou presque.

***

"Cette nuit, tu es seule donc tu dors à poil suceuse"

Cette vibration me sort de ma rêverie. Ça va, sa demande n'est pas compliquée. Je réalise alors une chose. Comment sait-il que mon mari est absent ? M'espionne-t-il ? Le lui ai-je dit ?

Je regarde dans les messages que nous nous sommes échangés et je ne vois rien dans ce sens. J'ai dû lui en parler lorsque nous nous sommes rencontrés. Mais, nos échanges furent brefs et quand ils ont été prolongés, j'avais la bouche pleine.

Rien qu'à cette évocation, je sens l'excitation monter en moi. Je me suis pourtant caressée en rentrant.

Mais c'est plus fort que moi ! Ma main retrouve le chemin de mon entrejambe toujours aussi trempée.

"Interdiction de te caresser !"

Comment le sait-il ? Il a mis une caméra dans la chambre ? Je me lève et regarde partout. Je cherche, je déplace les bibelots posés sur la commode, je tourne les cadres aux murs. Mais je ne trouve rien. Je me recouche, troublée.

J'ai du mal à m'endormir, entre l'envie de me caresser et le frottement du drap sur ma peau nue, le sommeil ne vient pas. Et quand il arrive je fais un rêve troublant. Ma fille est dans les bras de mon inconnu.

La sonnerie du réveil est stridente ; c’est dur, mais il faut bien y aller.

***

Évidemment, ma fille remarque de suite les cernes sous mes yeux, elle m'en fait la remarque et me dit gentiment qu'elle va être rapide dans la salle de bain pour me laisser le temps de me maquiller.

Quelle petite peste ! Mais une adorable peste !

Alors que je m'habille, un nouveau message tombe.

"As-tu pensé aux jupes !"

Quelle horreur, quand je suis rentrée hier soir, j'avais oublié cette injonction de ma rencontre matinale et, comment appliquer cette demande ? Porter des jupes au ras de la culotte, à mon âge ! J'aurais dix-sept ans comme ma fille, peut-être mais à trente-six ans !

Je cherche la jupe la plus courte que j'ai. C'est une jupe droite grise qui m'arrive à mi-cuisses. Je n'ai dû la porter que deux ou trois fois lorsqu'il fallait que je représente ma société lors de salon. Je ne me suis jamais senti à l'aise dedans, à exposer ainsi mes cuisses et je ne l'ai jamais portée dans les transports en commun.

Je masque mes cernes avec du fond de teint et je me dépêche pour aller attraper mon bus. J'ai l'impression que tous les regards se tournent vers moi et c'est avec soulagement que je trouve une place à l'écart dans le train. Je sais que ce n'est que partie remise car d'ici quelques arrêts le wagon sera plein.

"Ta jupe est trop longue ! Retire ta culotte ! "

Je regarde partout, où est-il ? Là-bas, cet étudiant prolongé travaillant sur son ordinateur, cet homme qui lit encore un journal en papier ou ce cadre au téléphone avec un de ses collègues ? Tous ont des cheveux de la même couleur, un gabarit similaire, mais aucun n'est mon inconnu.

"Retire ta culotte maintenant, suceuse !"

Je baisse la tête et discrètement, je la fais glisser à mes chevilles. Je la libère et la repousse sous le siège avec mes pieds.

"Pose-la sur le siège à côté de toi !"

Rouge de honte, je la ramasse et la mets discrètement sur le siège. Je me plonge dans un jeu sur mon téléphone pour faire celle qui ne sait rien et surtout je serre les cuisses.

Une femme d'un certain âge vient s'asseoir en face de moi. Je la vois grimacer en voyant ma culotte.

— Décidément, il y en a qui sont vraiment sans gêne, dit-elle tout haut.

— Oui je vous l'accorde, c'est assez indécent !

— Tout à fait ! Les principes se perdent !

Je lui souris et recommence à jouer.

"Ecarte tes cuisses !"

Je résiste à cette injonction, mais un nouveau message tombe.

"Écarte tes grosses cuisses !"

Je cède à la volonté de mon inconnu et écarte mes cuisses. Cette fois c'est un homme qui est face à moi. Bien évidemment, il ne manque pas de lorgner sur mes cuisses nues. Je suis certaine qu'il peut voir que je n'ai rien sous ma jupe.

Nous descendons au même arrêt. Je l'entends alors me dire tout bas :

— Merci pour la perspective Madame !"

Je le suis du regard, honteuse. Je viens de m'exhiber devant un inconnu à la demande d'un autre inconnu et j’ai abandonné une culotte ! Mon intimité.

Je me dis que ce n'est plus possible, il faut que cela cesse.

"Tu vois, si tu avais respecté mes consignes, tu aurais toujours ta culotte et tu n'aurais pas excitée cet homme. Il doit bien bander ! Tu as de la chance que je ne te demande pas de le suivre pour soulager sa tension dans son pantalon."

Je ne sais si je dois être en colère ou en rire. Il me prend pour une pute pour vouloir me faire soulager un inconnu. Puis, je réalise que c'est ce que j'ai déjà fait deux fois avec lui.

Je m'arrête, je réalise ce que je suis en train de devenir. Une pute ! Hier quand il m'a demandé ce que je voulais être, pute ou star du porno, il savait ce qu'il disait. Je suis une pute.

"Et oui, suceuse, tu es une pute, ma pute ! Tu baiseras qui je voudrai, quand je voudrai, ou je voudrai !"

— Non, non, non ! Je ne suis pas une pute ! M'exclame-je dans la gare.

J'ai dû le dire assez fort car je vois plusieurs personnes se retourner vers moi.

Ce n'est rien, leur dis-je en souriant.

***

En arrivant au bureau, Martine m'appelle discrètement.

Regarde ce que le livreur a encore trouvé dans les toilettes.

Décidément ! dis-je en entrant dans son jeu.

Oui ! Elle a le feu au cul Adeline !

Tu es sûre que c'est elle ?

Qui d'autre ? C'était la seule à être arrivée quand le livreur m'a apporté sa culotte.

Oui vu comme cela !

Comment ma culotte a-t-elle pu parvenir jusque sur le bureau de Martine ? Elle était sur le fauteuil dans le train quand je suis descendue. Je suis en train de devenir folle !

Au fait ! Le livreur avait un paquet pour toi. Nadia l'a posé sur ton bureau.

Merci, Martine.

Je t'en prie.

Que vais-je découvrir dans ce paquet ? Connaissant le livreur, j'imagine le pire. Heureusement, Nadia est occupée quand j'ouvre ce paquet.

Je reste sans voix. N'étant pas née de la dernière pluie, je reconnais un plug métallique. Je prends l'objet et le cache dans mon tiroir. Sous le sextoy, je trouve une petite enveloppe avec une petite carte bristol et un petit mot.

"Suceuse, voici de quoi orner ton cul de jument. Tu as cinq minutes pour m'envoyer une photo de l'objet en place !"

La signature me terrifié, je déchiffre le mot Caméléon. Ce n'est pas possible. Je n'ai jamais dit à personne que je le surnomme ainsi. Je finis de lire de post-scriptum :

"Je te conseille de bien le lécher avant. Il entrera plus facilement ! Je sais que ce passage est encore vierge."

Avant le retour de Nadia, je me rends aux toilettes et comme il me l'a conseillé, je salive bien sûr le plug avant de le présenter devant mon anus.

Je gémis un peu quand la partie renflée dilate mon cul et je soupire, soulagée, quand il est finalement aspiré par mes intestins. Je vérifie qu'il est placé et, des larmes de honte dans les yeux, je prends la photo attendue.

Nadia me voit revenir. Elle fronce les sourcils.

— On dirait que tu as un balai dans le cul. Mais en tout cas, tu es super sexy, cette jupe te va super bien ! Tu devrais montrer tes cuisses plus souvent.

— Merci Nadia.

Je m'assieds en pensant qu'elle ne serait peut-être pas si souriante si elle savait la vérité.

Au bout de quelques minutes, je finis par m'habituer à la présence incongrue de cet objet dans mon cul qui donne l'impression d'avoir envie d'aller aux toilettes en permanence.

***

Dans le train du retour, j'en ai oublié le plug dans mon cul et que je ne porte pas de culotte. C'est le regard du jeune lycéen assis en face de moi qui me rappelle que ma chatte à l'air est à la vue de tous si je ne resserre pas les cuisses rapidement.

"Il va se branler dans son lit, en pensant à ta grosse chatte de pute faite pour donner du plaisir"

Ce n'est pas possible ! Comment peut-il connaître ce que je fais à tout instant ?

Mais ces mots m'excitent. Il a raison. Ma grosse chatte de pute va donner du plaisir à un homme. Je serre fort mes cuisses pour tenter de calmer mon excitation.

mardi 14 février 2023

Erika : Dresseuse de Couples - 02 - La Boutique Erotique

 

 

Seul dans sa chambre d'hôtel, près de Denfert-Rochereau, Olivier est perplexe. Il tourne et retourne cette carte de visite au nom du Docteur Erika Karminka, médecin en rééducation post-traumatique. La rencontre avec cette femme l’avait perturbée.

Allongé sur le lit, la revue est ouverte sur une page qui montre la photo d’un homme nu, à quatre pattes, tenu en laisse qui embrasse les pieds bottée d’une femme vêtue d’un pantalon et d’une veste de cuir noir. Il ne cesse de comparer cette tenue avec celle que portait Erika dans le train.

Et si Erika était la maîtresse qu’il recherche sans se l’avouer depuis des mois. Cette femme l’avait séduit, sans parler de sa main qu’elle avait posée de manière autoritaire sur sa cuisse et qu’elle avait lentement et insidieusement remonté jusqu’à son entre jambe. Il en avait été tellement excité que la première chose qu’il a faite en arrivant dans sa chambre fut de se masturber. Il s’imaginait à la place de l’homme du magazine.

Il était aussi excité par les images montrant des femmes dans des postures de soumission, dans ce cas, il imaginait Marie-Gabrielle à leur place. Mais, il devait reconnaître que le plaisir était plus fort si c’était lui qui se trouvait dans cette posture.

Après quelques minutes d’interrogation, il se décide et compose le numéro indiqué sur la carte de visite. Il tombe sur le répondeur, ce qui ne le surprend pas. En tant que médecin, Erika doit souvent être sollicitée et elle doit filtrer ses appels. Il laisse un message dans lequel il se présente et donne son numéro de téléphone.

***

Il vient juste de raccrocher qu’Erika le rappelle.

— Allo ! Olivier !

— Oui ! Madame…

— J’attendais votre appel…

Erika laisse sa phrase en suspens, ce qui déstabilise Olivier, surpris par cette réponse.

— Expliquez-moi ! Je ne comprends pas ?

— Vous désirez reprendre notre discussion, n’est-ce pas ?

— Euh ! Oui, bien sûr !

— Alors rendez-vous dans trente minutes à la Brasserie Saint Germain, vous connaissez ?

— Je trouverai !

— Bien ! A tout de suite alors !

Il cherche l'adresse de cette brasserie et il s'aperçoit qu'elle se trouve au bas du Boulevard Saint Michel. S'il veut y aller à pied, il ne doit pas traîner. Il a toujours aimé marcher avant de prendre des décisions importantes.

***

Une demi-heure plus tard, Olivier arrive devant cette brasserie réputée du quartier latin. Erika est là, installée en terrasse. Elle s'est changée, elle a remplacé le pantalon par une jupe de cuir noir qui dévoile des cuisses musclées. Elle lui sourit et lui fait signe de venir s'asseoir en face d'elle.

Erika s'amuse de la gêne causée par son profond décolleté. Olivier ne sait pas où poser son regard. Il n'y a rien à faire, ses yeux sont attirés par cette poitrine bien plus généreuse que celle de Marie-Gabrielle. Il faut dire que sa femme n'a pas été gâtée par la nature, même Kate Moss n'aurait pas à craindre la concurrence.

— Donc, le BDSM vous attire ! commence Erika avant même que le serveur ne soit venu prendre leur commande.

— Attire, je ne sais pas mais je suis curieux ! Je pense que ce doit être une expérience unique et inoubliable.

— Je vous le confirme et… même addictive.

— Comment cela ?

— Addictive ! Quand on y a goûté, on ne peut plus s'en passer !

Olivier respire profondément. Voilà l'occasion de vivre ces sensations qu'il cherche depuis plusieurs mois et il se prend à oser une question.

— Vous seriez d'accord pour me guider ?

Erika le regarde, elle se tait. Elle sait que le silence est le meilleur atout pour faire parler les gens. Elle se dit qu'elle a raté sa vocation et qu'elle aurait dû choisir la psychiatrie.

— Je suis prêt à faire ce que vous désirez pour vivre cette expérience ! lâche alors Olivier.

Ça y est ! Nous y sommes, pense Erika. Il vient d'avouer son penchant pour la soumission. D'ailleurs un futur dominant ne lui aurait pas demandé si elle souhaitait le guider, il lui aurait dit : guidez-moi ! Ce qu'elle aurait bien évidemment fait.

— Alors ! Il va vous falloir accepter ce que je vais vous demander.

— Bien sûr ! Cela me semble évident.

Erika sourit.

— J'ai vu que vous aviez cherché l'adresse d'une boutique dans le train.

— Oui ! Ce matin en quittant la maison, je me suis juré de franchir la porte d'un sex-shop pour voir ce qui se cache derrière ces portes.

— Très bien ! Alors suivez-moi ! Je connais une boutique à quelques rues d'ici. Je t'y emmène.

Olivier constate que le tutoiement d'Erika à son encontre à de fait changé la nature de leur relation.

— Oui Madame, je vous suis.

— Reste deux pas derrière moi et ne t'avise pas à reluquer mes fesses !

Olivier baisse les yeux, il sait que cela fait partie du jeu, il l'accepte.

— Paye nos consommations et nous y allons !

Erika fait un signe à la serveuse qui leur apporte la note. Quand Olivier regarde la jeune femme pour régler, Erika fronce les sourcils.

— Tu n'es pas digne de regarder une femme dans les yeux si elle ne te l'autorise pas, compris !

— Oui Madame !

Il réalise que cela risque de ne pas être facile dans son travail et dans sa relation avec Marie-Gabrielle. Erika, qui s'aperçoit de sa perplexité, le rassure en lui disant qu'il ne doit rien changer dans son comportement au travail.

— Une relation de ce type est du domaine privé, notre vie professionnelle ne doit pas en pâtir.

— Merci Madame !

— Ne me remercie pas trop vite ! Tu ne sais pas encore ce que je peux faire !

Ces dernières paroles excitent Olivier au lieu de l'inquiéter.

Erika se lève et marche d'un pas affirmé vers la boutique. Olivier respecte la consigne de la suivre, deux pas en arrière et garde les yeux rivés sur les talons de sa maîtresse. Ce n'est pourtant pas l'envie qui lui manque de regarder ses fesses juste couvertes par une jupe très moulante. Il sait pour avoir souvent tourné les yeux vers ce genre de spectacle que de nombreux hommes ne se privent pas de suivre Erika du regard.

***

Ils entrent dans une boutique, bien éclairée, aux rayons ordonnés. Elle ne ressemble en rien à ce qu'Olivier avait toujours imaginé, pas de porte discrète, de façade neutre voire décrépite. Au contraire, la façade, bien éclairée, expose sans complexe des robes minimalistes et des jouets consacrés au plaisir sexuel. La porte est une porte vitrée coulissante qui s'ouvre au passage des clients.

— Madame, Monsieur ! En quoi puis-je vous aider ? leur demande une jeune vendeuse blonde.

Même la tenue de la vendeuse est normale, réalise Olivier. Elle porte un débardeur et un legging, chaussée de sandales, une tenue quasiment identique à celle des vendeuses du magasin de Marie-Gabrielle. Seuls les tatouages et les piercings de la jeune femme auraient empêché sa femme de l'embaucher.

— Explique pourquoi nous sommes ici ! dit Erika, d'un ton qui s'oppose à toute discussion.

Olivier devient tout rouge et sent son sexe se tendre, se durcir. Il bafouille un peu. Erika lui fait répéter plusieurs fois ses demandes.

— Ne bafouille pas comme cela ! Cette jeune personne ne comprend pas ce que tu demandes ! Répète !

— Oui Madame ! Je viens pour acheter des sous-vêtements de soumis…

— Et un plug anal ! ajoute Erika.

— Et, un plug anal, évidement.

La vendeuse sourit. Elle comprend vite qu'Olivier est un novice dans la soumission. Elle ne connaît pas Erika, mais elle l'a déjà aperçue dans la boutique et elle se doute que celle-ci est beaucoup plus expérimentée.

— Suivez-moi ! Ce rayon est à l'étage. 

Olivier suit les deux femmes, les yeux baissés. En découvrant ce rayon, il n'en croit pas ses yeux. Devant lui, en plus des objets cités par Erika, il peut voir des martinets, des fouets, des pantalons, des combinaisons, des harnais et même des objets bien plus gros comme une croix de st André et une cage !

Erika choisit alors deux ou trois strings, un boxer fesses nues. Elle les regarde, les montre à la vendeuse.

— Qu'en pensez-vous ?

— Oh moi, vous savez, je n'en pense rien ! Je ne suis que la vendeuse ! Il faudrait le voir sur lui ! Les cabines sont au fond du rayon.

— Qu'attends tu pour aller essayer ? lui dit Erika.

Olivier sursaute comme un enfant pris en faute.

— Oui Madame !

Il prend les vêtements et rentre dans une cabine. Il commence à tirer le rideau quand Erika l'interrompt sous le regard amusé de la vendeuse.

— Qu'est-ce que tu fais ? Tu laisses ouvert. Je veux voir !

Olivier tente de ne rien montrer de son trouble et il retire son pantalon. Après tout, sur la plage, il est en maillot de bain devant tout le monde, il peut bien se montrer en caleçon devant Erika et cette jeune femme.

— Retire tout ! exige-t-elle.

Olivier rougit, il hésite. Se mettre nu devant une femme, cela ne le gêne pas. Mais se déshabiller comme cela, dans cette boutique, il a du mal.

Erika le fixe. La vendeuse le fixe.

Il baisse son caleçon, il se sent ridicule. Mais il est excité son sexe est raide dans son caleçon.

— Oh ! Le petit chéri, cela l'excite de se montrer à poil !

Erika attrape son sexe et lui palpe les bourses. Olivier est en sueur, elle a raison, il est tellement excité qu'il sent qu'il va jouir.

Erika retire sa main et lui tend un des strings qu'elle a choisis, en simili cuir, un triangle prévu pour cacher et maintenir le sexe maintenu autour de la taille par une étroite ficelle qui lui passe aussi entre les fesses. Quand il l'ajuste, il comprend alors pourquoi Marie-Gabrielle refuse d'en porter après lui avoir dit que ce n'est pas confortable.

— Tourne-toi ! lui demande Erika.

Olivier obéit, elle opine du chef et lui fait essayer le short fesses-nues. Celui-ci s'ajuste parfaitement. La sensation est étrange.

Erika est satisfaite, cet homme est vraiment le soumis parfait. Dès leur première rencontre, il accepté ce qu'elle lui demande. Elle décide alors de tester quelque chose qui devrait confirmer son impression. Elle laisse Olivier dans la cabine et va chercher dans la boutique un collier de cuir et une laisse.

— Mets-toi nu et à genoux ! Non, garde ce short ! Je n'ai pas envie de voir ton sexe pendre.

Olivier frissonne. Il voit les deux objets dans les mains d'Erika. Il finit de se mettre nu, encore plus excité. Il baisse la tête. Il attend qu'Erika lui attache le collier autour du cou. Le cuir le serre un peu mais il trouve cette sensation agréable.  Erika attache la laisse au collier. A ce moment précis, tout bascule dans sa tête. Il est vraiment à la merci d’Erika qui peut le mener là où elle veut. Il hésite à refuser d’être traité ainsi. Mais à peine a-t-il esquissé cette pensée que l’ordre claque :

— A quatre pattes petit chien !

Olivier ne se le fait pas dire deux fois et aussitôt, il se met à quatre pattes. Erika tire sur la laisse et commence à promener Olivier à travers le magasin. Il est de plus en plus excité. De plus, ici, à Paris, il est impossible qu'il croise quelqu'un qui le connaisse. Erika lui fait faire le tour de l'étage sous le regard blasé des quelques clients. Ils en ont vu d'autres. Puis, ils reviennent à la cabine où Olivier a laissé ses vêtements. Olivier est littéralement vaincu ! Il a l’impression d’être tombé au plus bas… et pourtant ce ne sera qu’un début !

***

Erika tire le rideau et Olivier, à genoux, la voit trousser sa jupe sur ses longues cuisses musclées. Il découvre le haut des bas, retenus par un porte-jarretelle. Comme il aurait aimé que Marie-Gabrielle porte ce style de dessous. Puis, enfin, il voit le sexe lisse de sa maîtresse. 

— Lèche ! Fais-moi jouir !

Olivier est content ! Ça ! Il sait faire. Ses précédentes maîtresses l'ont toujours félicité pour son adresse avec sa langue. Pauvre Marie-Gabrielle, si elle savait le plaisir dont elle se prive.

Erika sent la langue de son soumis passer entre ses lèvres. Il trouve le clitoris et joue avec. Il l'aspire, le pince entre ses lèvres. Elle commence à mouiller.

"C'est qu'il est adroit ce salaud, pense-t-elle. Il va vraiment réussir à me faire jouir !" Pour une fois, elle tombe sur un homme qui sait se servir de sa langue. Il faut dire que vu la taille de son membre, il faut bien qu'il ait d'autres arguments.

Elle se cambre. Elle lui maintient la tête bien plaquée contre son entrejambe.

— Le cul aussi ! lui dit-elle dans un feulement.

Olivier hésite à peine, il est tellement bouleversé par ce qu’il vient de vivre qu’il est prêt à s’exécuter. Il n'a jamais fait cela mais elle est propre. Il passe sa langue entre les fesses d'Erika. Il la pointe contre la rosette frisée qui palpite. Le goût est un peu âcre mais pas repoussant. Erika gémit.

— Oui c'est bon ! Continue ! Fais-moi jouir !

Olivier s'applique après de longues minutes, Erika se crispe et jouit en inondant le visage de son lécheur d'un abondant jet de cyprine.

— C'est bon ! Tu es un bon toutou ! lui dit-elle en tapotant sa tête. Rhabille-toi ! Il nous reste deux trois choses à trouver.

Avant de rejoindre la vendeuse à la caisse. Erika donne à Olivier, un plug anal et elle choisit aussi un martinet.

Erika oblige Olivier à montrer tous ses achats avant qu’il les règle avec sa carte. La vendeuse remarque son visage recouvert de la mouille d'Erika. Elle ne peut s'empêcher de sourire.

Quand ils sortent de la boutique, Erika lui dit :

— J'ai un rendez-vous ! Retourne à ton hôtel ! Mais garde ton téléphone près de toi, je veux pouvoir te joindre en permanence.

— Oui Maîtresse ! Bien sûr ! Avec plaisir !

Erika s'éloigne sans se retourner.

De retour dans sa chambre d'hôtel. Olivier étale tous ses achats sur le lit.

***

Il fixe longuement les divers objets. Il repense au plaisir qu’il a éprouvé dans le magasin ; une expérience qui lui semblait encore impossible le matin même. Il ne peut s'empêcher de chercher à retrouver cette sensation. Il se déshabille, enfile le short puis il se met le collier autour du cou, bien serré et attache la laisse. Il attrape le plug et commence à le glisser entre ses fesses. Il le présente devant son anus, il force un peu, il pousse un petit gémissement. A cet instant, son téléphone sonne. C’est Erika.

— Allo !

— Allo ! Que fais-tu Petit-Chien ?

— Je me repose dans ma chambre d’hôtel, Madame.

— Montre-moi un selfie de là où tu es ! De suite !

— Oui Madame !

Olivier est un peu paniqué, s’il obéit à Erika, celle-ci va le voir nu avec le collier et la laisse. Mais, il veut lui plaire, il veut lui montrer qu’il est un soumis obéissant. Il envoie donc ce selfie compromettant.

— Alors comme cela mon petit chien se fait du bien tout seul ! A qui as-tu demandé l’autorisation ?

— Heu… A personne, Madame !

— A personne… Tu sais ce que cela signifie ?

— Non Madame !

— Cela mérite une punition… Et, tu as de la chance ! Je n’ai rien à faire ce soir, je vais donc venir te la donner de suite. Donne-moi le nom de ton hôtel et le numéro de ta chambre !

Olivier s’exécute et avant de raccrocher, Erika exige qu’il aille entrouvrir sa porte et qu’il l’attende dans la tenue qu’il porte à quatre pattes sur le lit après avoir éteint toutes les lumières.

Olivier attend dans la semi-obscurité et le silence de la chambre. Il entend à intervalle irrégulier des pas et des voix dans le couloir. A chaque fois qu’il entend la sonnerie de l’ascenseur, il se demande si cela indique l’arrivée de sa maîtresse. Il est inquiet, et si quelqu’un pousse la porte et le découvre dans cette position ?

Soudain, il entend la porte de sa chambre se refermer. Il reconnaît le parfum d’Erika. Il est soulagé mais il reste immobile. Il l’entend aller aux toilettes. Il la voit enfin devant lui. Elle ne dit toujours rien mais soulève sa jupe. Olivier comprend ce qu’elle attend. Il commence à lécher. Il commence à s’appliquer comme à la boutique mais Erika le recule en lui tirant les cheveux.

— Je ne t’ai pas demandé de me faire jouir ! Tu me sers juste à me nettoyer ! Avec moi, tu n’as plus aucune initiative à prendre de toi-même, tu peux juste suggérer quand je te le propose ! Compris !

— Oui Madame ! Excusez-moi Madame ! je ne recommencerais plus.

— Bien passons à la punition !

— Oui Madame ! dit Olivier en frissonnant.

— Bien donc pour ne pas avoir demandé pour porter tes tenues, cela mérite vingt coups de martinet et tu as droit à dix de plus pour avoir joué avec mon clitoris sans mon autorisation. Cela fait donc ?

— Trente coups Madame !

— Bien ! Petit Chien sait compter !

Humilié par cette remarque, Olivier baisse la tête et attend les coups.

— N’oublie pas de compter et de me remercier à chaque coup ! Sinon je reprends la punition de zéro !

— Oui Maîtresse ! Un ! Merci Maîtresse !

Erika n’a pas attendu sa réponse pour commencer la punition. Elle frappe durement, de manière irrégulière. Olivier ne sait pas quand le coup suivant va tomber d’autant plus que, parfois, Erika se contente de caresser ses fesses ou ses flancs avec les lanières du martinet. En dépit de la douleur, Olivier est excité et il bande. 

Après vingt coups, ses fesses le brûlent, son cul est rouge. Il va se souvenir de la punition pendant deux à trois jours.

Après le dernier coup, Erika attrape le plug qui était posé sur le chevet. Elle le fait pénétrer d’un coup sec dans l’anus d’Olivier. Cela lui arrache un cri de surprise et de douleur. Il ignore que sa maîtresse l'a introduit dans sa chatte pour le lubrifier un peu avant de le lui enfiler.

— Ne t’avise pas de le retirer sans mon autorisation sinon ma punition sera encore plus terrible. Et… si tu as besoin d’aller aux toilettes, tu me le demandes !

— Oui Madame !

— Bien ! N’oublie pas mes consignes et on se reverra bientôt à notre retour à Nantes.

Sur ces derniers mots, elle sort de la chambre.