A la maison,
je constate que ma fille n'est toujours pas rentrée de la plage. Qu'elle
profite de ses copines ! Pour ma part, je vais me faire couler un bain.
Quelque chose
me dérange. Il y a quelque chose de différent dans la maison. Je monte dans ma
chambre et je découvre une enveloppe sur mon lit.
Il est entré
dans la maison, dans ma chambre, dans mon intimité. J'ouvre l'enveloppe.
"Je me
suis permis de venir m'occuper de ta garde-robe. Je ne t'ai laissé que le
strict nécessaire. De plus, j'ai modifié tes jupes, tes robes et tes chemisiers
de manière à ce qu'ils correspondent à ce que tu vas devenir ! Comme tu n'étais
pas là, j'ai dû estimer la hauteur de ton gros cul."
J'ouvre mes placards,
en colère. Non mais, pour qui se prend-il ? Je découvre horrifiée mes robes et
mes jupes raccourcies, plus de pantalon, ni de bermudas. Il ne m'a laissé que
des chemisiers dont il a retiré tous les boutons sauf deux pour cacher à peu
près ma poitrine et des gilets sans bouton bien sûr !
Dans mon
tiroir à sous-vêtements, je trouve un mot : si tu veux mettre une culotte, emprunte-les
à ta fille. C'est impossible, elle fait du trente-six et moi du quarante-deux !
Il a bien
évidemment escamoté mes collants et soutien-gorge.
Je m'assieds
sur le lit et pleure.
"Pute ou
star du porno"
De fureur, je
prends mon téléphone et le jette à l'autre bout de la pièce. Heureusement,
qu'il est d'une marque résistante. Je reste hébétée sur mon lit.
Je reçois
alors un appel vidéo de ma fille. Je l'accepte sans hésiter. Quand la vidéo
s'allume, je vois avec stupéfaction ma fille et sa copine seins nus sur la
plage. Je n'ose pas lui faire de remontrances, je l'ai fait aussi à son âge,
c'est un peu comme cela que j'ai rencontré son père. Elles veulent rester
manger sur place car il y a un concert improvisé par un groupe qu'elles
connaissent.
— D'accord ma
chérie mais attention au dernier bus pour rentrer !
— Oui maman !
Tiens ! Regarde, l'homme craquant d'hier, il est aussi là, avec nous !
Elle tourne
un peu son téléphone et je vois mon inconnu entre les deux filles, il me sourit
et me fait signe.
Non ! Je ne
veux pas que mon bébé tombe entre ses mains.
"Lisa a
un très beau cul et une bouche prometteuse !"
Avec ce
message, il m'envoie une photo des fesses de ma fille à peine couverte par un
string. Où a-t-elle trouvé ce maillot ? Elle est trop jeune pour porter des
strings.
Prise d'un
doute, je rentre dans sa chambre.
J'ouvre aussitôt ses tiroirs et armoires. A mon grand soulagement, tout
me semble normal.
Je vérifie
quand même dans ses culottes. Je ne trouve pas de strings, je suis soulagée.
Quand elle
rentre, je suis en peignoir devant la télévision, j'ai grignoté. Elle
m'embrasse avant de monter se coucher. Elle est souriante et radieuse. A-t-elle
couché avec monsieur Caméléon ?
Cette
question me tarabuste toute la nuit.
***
Quand
j'arrive au bureau, Martine ouvre de grands yeux en me voyant. La réaction de
Nadia me surprend. Ma tenue ne semble pas la choquer au contraire.
— Tu es de
plus en plus sexy ma parole ! Allez raconte-moi ! Tu as un amant !
— Non je
t'assure…
— Allez
dis-moi ! De toute manière, je l'ai toujours su que ton mari n'était pas assez
viril pour toi ! Tu es une chaudasse en manque !
— Arrête
Nadia, s'il te plaît !
Elle fait
mine de bouder et se remet à travailler en me disant que de toute manière, elle
découvrira la vérité, même si je ne lui dis rien.
"Toilettes
hommes dans cinq minutes"
Ce message me
sort de mes dossiers et je m'y rends déjà excitée. J'hésite en voyant devant la
porte le chariot du ménage. Mais, s'il m'a demandé de venir c'est qu'il est sûr
de lui.
J'entre et je
le vois. Il me sourit. Ce matin, c'est un employé de la société de ménage.
— Approche et
tourne-toi !
Je fais ce
qu'il me demande. Il est satisfait de son travail sur mes vêtements. Il me fait
prendre la pose sur le lavabo et joue avec le plug qui est toujours dans mon
cul.
— Ton cul de
jument va bientôt être prêt pour la suite ! Voyons tes mamelles de vaches !
Je baisse la
tête, honteuse, il malaxe mes seins, mes tétons pointent, je gémis. Il est
plaqué contre moi, je sens son sexe dans son pantalon contre mes fesses. J'ai
envie qu'il me baise !
— A genoux,
suceuse !
Frustrée, je
m'agenouille et comme les autres fous, je sors son sexe en le regardant dans
les yeux en souriant. Quand il me donne le signal, je commence à le sucer. Je
bave toujours autant mais cette fois-ci, il ne recule pas et je reçois toute sa
sauce dans ma bouche.
Il me prend
en photo la bouche ouverte pleine de sperme et m'ordonne d'avaler. Finalement
ce n'est pas si désagréable que cela.
— Tu auras
une surprise ce soir ! Me dit-il mystérieusement en sortant.
Quand je
passe devant Martine, elle me fait un sourire complice, comme si elle savait ce
que je viens de faire.
En fait, pas
du tout, elle a recueilli les confidences de celle qui lui a avoué qu'elle se
fait bien sauter par le patron. Et elle l'a remerciée d'avoir récupéré ses
culottes.
Finalement
cette journée, ne s'annonce pas si mal que cela ! Martine a résolu son enquête,
Nadia n'est pas choquée par mes vêtements et j'ai, pour la première fois, avalé
du sperme. A part le plug qui se rappelle de temps en temps à mon souvenir,
tout va bien.
***
En ouvrant la
porte chez moi, je me demande quelle surprise mon inconnu m'a réservée.
Je la
découvre immédiatement en entrant dans le salon. Monsieur Joe, l'ours en
peluche géant que j'ai gagné, il y a des années dans une fête foraine et qui
parfois m'accompagne au lit lorsque je suis seule, trône sur le canapé.
Heureusement
que je suis rentrée la première, dis-je furieuse contre mon inconnu. Si ma
fille était rentrée avant moi, elle aurait découvert Monsieur Joe et son
équipement.
Et quel
équipement, parlons-en ! Autour de sa taille, Monsieur Joe est harnaché d'un
gode ceinture de belle taille, très réaliste, moulé sur un vrai sexe masculin.
Une lettre
m'explique tout cela en détail. Monsieur Joe est mon nouvel amant. La lettre
précise que c'est un amant exigeant avec de gros besoins à satisfaire. Pour le
combler, je devrai le sucer au réveil et à mon retour du travail. De plus, je
devrai toujours répondre à ses sollicitations.
Je me demande
comment je saurais qu'il a besoin de mes services quand j'entends une voix, une
caricature de voix de dessin animé, sortir de Monsieur Joe.
— Suce-moi ! Suce-moi
! Suce-moi !...
Pour faire
taire la voix, je me penche sur le sexe en latex et commence à le sucer.
— Mieux que
ça ! A fond !
Je fais de
mon mieux mais ce sexe est énorme. Je bave comme quand je suce mon inconnu.
Monsieur Joe ne dit plus rien, puis :
— Je veux te
baiser ! Je veux te baiser !...
Sans
réfléchir, je m'installe à califourchon sur Monsieur Joe et commence une folle
cavalcade qui me conduit aux sommets du plaisir.
Je suis en
train de récupérer quand j'entends la porte s'ouvrir. J'attrape Monsieur Joe et
me précipite à l'étage pour le cacher dans une armoire de ma chambre.
— Maman ! Tu
es là ?
— Oui ma
chérie, je range un truc dans la chambre. Je descends…
***
Je commence à
préparer le repas quand un message arrive.
"Monsieur
Joe n'aime pas être enfermé dans le placard !"
Je fais comme
si je n'avais rien reçu et continue la cuisine
"Monsieur
Joe n'est pas content !"
Je décide de
monter. Ma fille est sous la douche, j'entends l'eau couler. En entrant dans la
chambre, j'entends la voix caractéristique de Monsieur Joe.
— Je veux te
baiser ! Je veux te baiser !...
Je comprends
que je n'ai pas le choix. Je le sors du placard et le mets sur le lit. Comme
dans le salon, je le monte à califourchon, mais contrairement à toute à
l'heure, je n'arrive pas à jouir. Je me demande quand arrêter quand j'entends.
— C'est bon,
chérie !
Je me relève
et regarde cette peluche avec ce sexe grotesque. Que suis-je en train de
devenir, pour accepter de baiser un ours en peluche, qui ne me dit même pas
merci.
Je me dépêche
de finir de préparer le repas et heureusement, ma fille ne remarque pas mon
trouble. Elle me parle de sa copine Justine qui a arrêté le lycée pour
travailler.
Je l'écoute
d'un air distrait. Les événements de ma journée se bousculent dans mon esprit,
mais je ne peux en parler à personne.
***
Les jours qui
suivent se déroulent invariablement de la même manière, au réveil, je suce
Monsieur Joe pendant une dizaine de minutes. Avec l'expérience, j'arrive
maintenant à prendre l'intégralité du pseudo-sexe dans ma gorge, mon nez dans
la fourrure de la peluche. Au travail, c'est Monsieur Caméléon qui me rend
visite et m'arrive de son sperme. Le soir venu, je fais une nouvelle pipe à
Monsieur Joe, sagement allongée sur mon lit et la nuit, nous baisons deux ou
trois selon les envies de Monsieur Joe.
Il va sans
dire que mes jupes ultra courtes et mes décolletés attirent les regards dans le
train et que régulièrement des hommes viennent s'asseoir face à moi pour
profiter du spectacle ce qui, invariablement, me fait mouiller.
Nadia est
convaincue que j'ai un, voire plusieurs amants et cherche désespérément à
connaître leur identité. Je ne peux pas lui dire que je couche avec un ours en
peluche. Quant à l'identité de Monsieur Caméléon, je ne la connais pas.
Il y a
quelques jours, Monsieur Caméléon a pris rendez-vous dans un institut
spécialisé pour me faire poser un piercing sur la langue comme il en avait
parlé lors de notre entretien sur le parking. Une fois la douleur passée et la
gêne de cette perle sûr ma langue, je remarque que je bave encore plus
qu'avant. Je comprends aussi rapidement l'usage que je peux faire de cette
perle quand je suce mon inconnu. Il en tire lui aussi beaucoup plus de plaisir.
***
Aujourd'hui,
c'est mon anniversaire. Quand je me rends aux toilettes, ce n'est pas un
livreur ou un technicien de maintenance qui est face à moi, mais un cadre dans
un superbe costume italien.
Il me sourit,
amusé de mon étonnement avant de m'annoncer qu'il a un cadeau pour moi. Que
va-t-il me sortir ?
Je pense à
cela alors que je suis à genoux en train de le sucer. Je lui fais maintenant
des gorges profondes, il en est très satisfait. Alors que je me prépare à le
recevoir dans ma bouche comme d'habitude, il me demande de me relever et de
m'appuyer sur le lavabo.
— Comme cadeau
d'anniversaire ! Je vais t'offrir ta première sodomie !
— Oui avec
plaisir !
Je ne sais
pas quoi lui répondre d'autre. Il retire mon plug. Je frissonne.
— Tiens
prends le dans ta bouche !
Je réalise
alors que son membre est beaucoup plus gros que ce jouet. Il me tient les
hanches et je me cambre. D'un coup rapide, il pénètre ma chatte. Je gémis. Il
se lubrifie avant d'attaquer mon cul. Après quelques aller-retours qui me font
dégouliner, il se retire et se présente devant mon œillet vierge enfin si on ne
tient pas compte du plug.
Il pousse
lentement, je grimace. Il est vraiment gros. Son gland finit par franchir le
garage de mon anus et comme pour le plug, mes intestins aspirent ce sexe en
moi.
Quand son
ventre est contre mes fesses, il reste immobile.
— Caresse-toi
en même temps !
Je glisse ma
main entre mes cuisses et je jouis avec mon clitoris pendant qu'il me pistonne.
Il ne cherche pas à faire durer le plaisir et lorsque je gémis de jouissance,
il se vide en moi.
— A genoux,
nettoie ma queue et tu pourras retourner travailler.
Je m'applique
à bien le lécher pendant que je sens son sperme couler entre mes fesses.
Je le
remercie pour ce beau cadeau et le cœur léger je retourne à mon bureau.
***
Cette routine
va finir En effet, un matin nous recevons une annonce de notre directrice des
ressources humaines qui nous invite à nous retrouver en salle de réunion en
début d'après-midi. Marie-Cécile nous accueille dans la salle vêtue de son
tailleur noir habituel avec un tee-shirt noir col rond, une veste près du corps
et une jupe mi-cuisses, sans oublier des bas noirs et des bottines à lacets
montant jusqu’en haut des mollets. Elle devait flirter avec le style gothique
dans jeunesse, vu son “noir à lèvres et ses deux anneaux à chaque oreille.
Heureusement
que nous sommes tous assis quand elle termine son bref discours. La société
vient d'être achetée par un concurrent et ils vont devoir se séparer de la
moitié du personnel. Les premiers entretiens de licenciement débuteront demain.
"Dommage
pour ton boulot" lis-je sur mon écran. Je suis trop perturbée pour réagir
à ce message.
Avec Nadia,
nous nous regardons, nous savons toutes les deux que l'une de nous va perdre
son travail. Nous n'échangeons pas un mot du reste de l'après-midi.
Dans le train
pour rentrer, je me demande comment annoncer cela à ma fille dont c'est
l'anniversaire aujourd'hui ! Elle est désormais une adulte !
Finalement,
elle prend cela avec philosophie et alors que nous trinquons seules au
champagne, elle achève de me déstabiliser.
— Tu sais
maman ! Ce n'est pas grave. Je vais travailler.
— Mais, ma
chérie…
— J'en ai
marre du lycée. Comme toi à mon âge !
— Oui c'est
vrai, mais…
— Mais quoi ?
Je vais travailler comme Justine. Elle m'a dit que son patron recherche du
personnel et que dans son activité, il y aura toujours du travail.
— Rappelle-moi,
elle travaille dans quoi ?
— Dans une
société de service à la personne.
— Oui, c'est
vrai ma chérie. Un beau métier ! Écoute si tu es sûre de toi, fais-le !
— Maman !
Elle
m'embrasse sur les deux joues et annonce la nouvelle à sa copine.
Je range la
cuisine et monte un peu déprimée. Mais dans le lit, Monsieur Joe est toujours
aussi insatiable. Surtout que depuis mon anniversaire, il a une nouvelle phrase
à son répertoire.
— Je veux
t'enculer ! Je veux t'enculer !
***
Je suis dans
le bureau de Marie-Cécile. Elle est assise, face à moi, dans un fauteuil en
cuir. Elle n'a pas voulu que nous soyons séparées par son bureau, pour rendre
l'entretien moins stressant pour moi, parait-il.
Je suis donc
assise dans le canapé. Il est évident qu'elle voit mon string sous ma jupe.
D'ailleurs elle ne serre pas les siennes et sous sa jupe noire, j'ai un doute.
Elle
m'explique que mon service fait partie des services qui font doublon dans la
nouvelle entité. Elle ne veut pas me donner de faux espoirs. Je serai très
certainement licenciée, avec une belle prime certes mais je vais me retrouver
au chômage !
— Tu sais,
moi aussi, je suis sur le départ. Mais, j'ai trouvé un nouveau poste, dans une
autre société. Je t'apprécie et si tu veux, viens me voir à cette adresse quand
j'y serais.
— Merci, je
verrai, dis-je en prenant la carte avec l'adresse.
Je me lève
pour quitter son bureau quand elle s'approche de moi.
"Pense à
ta reconversion"
— J'ai
toujours eu envie de connaître le goût de tes lèvres ! Tu permets !
Au point où
j'en suis, pourquoi pas une femme !
Ses lèvres se
rapprochent des miennes, je ferme les yeux. Son baiser est doux, tendre. Je
frissonne. Elle pose ses mains sur mes hanches. Je la laisse glisser sa langue
dans ma bouche. Elle découvre ma perle sur ma langue. Elle me sourit.
— Coquine !
Cette
découverte semble l’avoir enhardi. Elle ouvre mon chemisier et caresse ma
poitrine, mes tétons pointent. Elle les lèche, les tète. Je caresse ses
cheveux. Cela me fait étrange de faire l’amour tendrement et de ne pas avoir
l’impression d’être utilisée. Elle doit sentir que je suis prête à m’abandonner
complètement car elle se recule et s’assied sur le canapé en écartant ses
cuisses. Sa jupe remonte très haut et me dévoile sa chatte lisse et nue.
— Viens me
lécher petite gouine !
Je viens à
genoux entre ses cuisses et je commence à passer ma langue entre ses lèvres
chaudes et humides. Je goûte cette fente, son jus légèrement salé. Elle plaque
mon visage sur mon pubis. Elle veut sentir ma perle sur son clitoris. Je ne lui
refuse pas cette faveur et joue avec son bouton. Elle gémit de plus en plus. Sa
mouille recouvre mon visage. Elle se tend.
Je continue
de m’appliquer, je pointe ma langue et la fait entrer dans sa grotte. Je
l’entends couiner. Elle se frotte sur mon visage.
— Vas-y !
Continue ! Encore !
Enfin, elle
jouit sur mon visage. Je me recule pour respirer. Elle me sourit.
— Tu es
vraiment faite pour donner du plaisir !
Je lui
souris. Je le sais, Monsieur Caméléon me le répète souvent. Je suis faite pour
donner du plaisir.
— Allez ! Installe-toi
! Je vais te faire du bien aussi.
Je la regarde
un peu étonnée. Puis je comprends ce qu’elle veut. Je prends sa place sur le
canapé. Elle vient à genoux entre mes cuisses et retire mon string.
Heureusement que depuis qu’il m’a enculée je ne porte plus le plug. Je n’ai pas
à me justifier de la raison pour laquelle je porterais ce jouet.
J’écarte mes
cuisses et je sens son souffle sur ma chatte déjà humide. D’ailleurs quand ne l'est-elle
pas ?
Sa langue
commence à parcourir mes plis intimes. Je profite, je prends note de ce qu’elle
me fait, de son expérience. Rapidement, je ne maîtrise plus rien et mes
gémissements remplissent le bureau. Je jouis bien plus vite que Marie-Cécile sous
ma langue.
— Décidément
! tu es vraiment une grosse chienne en chaleur ! On te touche à peine et tu
pars !
J’aurais pu
être choquée ou vexée par ces paroles mais elle me les dit de manière tellement
naturelle que je sais que c’est un compliment de sa part.
Alors que je
ramasse mon string, elle me demande si elle peut le garder en souvenir.
— Avec
plaisir, lui dis-je.
Je devrai
juste faire attention quand je serai assise de ne pas trop écarter les cuisses
pour ne pas montrer ma chatte à tout le monde.
Quand je
regagne mon bureau, Nadia est en larmes. Elle se demande comment elle va faire,
sans emploi avec ses trois gamins. Je ne tente pas de la consoler. Que
pourrais-je lui dire ? Je suis moi aussi dans la même galère, même si
Marie-Cécile m’a peut-être donné une porte de sortie.
Il ne semble
y avoir que Martine de ravie. Je me demande bien pourquoi.
***
Quelques
semaines plus tard, j’arrive en voiture à l’adresse que Marie-Cécile m’a
donnée. C’est dans une zone industrielle en reconversion en périphérie de la
ville. Je me gare devant ce qui semble être un vaste entrepôt et je m’approche
de la porte où est écrit “Accueil”.
A côté de la
porte, une plaque métallique indiquant le nom de la société : “Caméléon
Production”.
Je passe la
porte et je découvre Martine derrière le comptoir de l’accueil.
— Tiens voilà
notre nouvelle star, me dit-elle en souriant.
Je la regarde
surprise et elle me montre une affiche derrière moi.
Je découvre
stupéfaite mon visage en premier plan avec en arrière-plan, des images où on peut
me voir sucer ou être baiser dans les toilettes, nue sous ma douche, baiser
Monsieur Joe et même ou je suis à genoux entre les cuisses de Marie-Cécile. Et,
barrant l’affiche ces quelques mots : l’Inconnue du Train.
— Ravie de te
retrouver, Suceuse ! dis une voix dans mon dos.
Je me
retourne et je découvre Monsieur Caméléon et Marie-Cécile qui me sourient.
— Tu as fait
le bon choix, me dit-elle. Et pas besoin de période d’essai pour toi. Tu
commences aujourd’hui.
— Euh oui !
Mais je commence quoi ?
— Ta carrière
d’actrice porno. Tu te souviens je t’avais dit : pute ou actrice porno ?
— Oui je me
souviens ! En effet !
— Suis-moi de
l’autre côté.
Je franchis
la porte qui me conduit aux studios. Je découvre l’envers du décor des films
pornographiques où tout est étudié pour que les cameramen puissent prendre les
meilleures vues des acteurs et actrices en pleine action.
— Au fait !
me dit Marie-Cécile. Je te présente mon mari !
Je comprends
alors pourquoi mon caméléon pouvait entrer aussi facilement dans les locaux de
la société. Puis, quand je découvre la salle de montage, je vois alors une
dizaine d’écrans qui retransmettent en permanence des images des différentes
pièces de ma maison. Dès le début, j’avais été épiée, filmée, suivie et j’avais
accepté de l’être.
Je vois alors
sur un écran des pièces que je ne reconnais pas. Je pose la question à
Marie-Cécile.
— Ces pièces,
c’est l'appartement de Justine et de ta fille. Regarde bien !
Je m’approche
de l’écran et je vois ma fille en train de faire l’amour avec un homme.
— Pute ou
star du porn ! Elle aussi a fait son choix, me dit Monsieur Caméléon.
***
Un mois plus
tard, quand mon mari rentre de sa mission. Il découvre sa femme en nouvelle
star du cinéma pornographique et sa fille, prostituée de luxe, le service à la
personne, c’est aussi cela.
Évidemment il
entame une procédure de divorce. Je lui cède la maison sans difficulté, les
caméras sont toujours fonctionnelles. Je vis dans un petit appartement
au-dessus des studios ou je tourne les productions de “Caméléon Production” et
ma fille vit sa vie avec Justine. Elles ont déjà fixé la date de leur mariage.