mercredi 24 avril 2024

Les Dames de Piques - Sophie et Ophélie -04- l'As de Pique

 

Monsieur Ali est garé devant le département d'histoire, pour surveiller la sortie des étudiants. Il profite de son attente pour appeler Henri, le propriétaire de l'As de Pique et d'autres clubs un peu moins recommandables.

— Henri, c'est moi ! Ali, dis-moi tu cherches toujours des filles ?

— Bien sûr ! Je n'en ai jamais assez pour satisfaire les besoins de mes clients… Pourquoi ?

Cristina n'est pas à la hauteur ?

— Oh si, mais il m'en faudrait plus comme elle… elle n'est pas assez disponible !

— Je te comprends ! Mais, j'ai trouvé une mine d'or, je te ramène un échantillon.

— Super, elle est comment ?

— Brune, jeune, mince mais inexpérimentée. Je pense qu'un peu de jus d'orange spécial lui fera du bien.

A l'autre bout de la ligne, Henri rigole et lui dit qu'il va préparer tout cela.

Monsieur Ali aperçoit la jeune fille, entourée de trois ou quatre jeunes étudiantes. Elles discutent en riant. En voyant la tenue d'Ophélie, une jupe plissée écossaise au dessus du genou et d'un top blanc qui dévoile son ventre, il se dit qu'elle devrait facilement accepter les tenues de scène de l'As de Pique, elle est beaucoup moins pudique que sa mère.

Il sort de sa voiture et klaxonne pour attirer son attention.

"Tiens ? Lui, que me veut-il ? Que fait-il là ?" pense-t-elle.

— Bonjour jeune fille, je passais par là. Veux-tu que je te dépose ? Cela t'évitera le bus.

— Ah ? oui pourquoi pas, c’est gentil mais il ne fallait pas.

— Cela me fait plaisir, monte !

Après avoir salué ses copines surprises, elle monte dans le SUV. Elle fait attention à ce que sa jupe assez courte ne dévoile pas trop ses cuisses mais Monsieur Ali arrive à entrevoir le string rose de l'étudiante. Il remarque qu'elle a bien passé ses mains pour aplanir sa jupe sous ses fesses avant de s'asseoir. Il lui faudra l'éduquer comme sa mère.

— Cela ne te gêne pas si je fais un détour avant de te déposer ? Je dois passer voir un ami.

— Non, pas de problème. Vous êtes déjà très gentil de me ramener.

— Merci, tu es gentille.

— Je vous en prie

Monsieur Ali sourit à la jeune fille qui tient fermement son sac de cours sur ses genoux.

— Peut être que l'endroit où je vais va t'intéresser !

— Pourquoi ?

— J'ai cru comprendre que tu avais fait de la danse. C'est vrai ?

— Oui, effectivement, j’ai fait de la danse classique avec quelques succès locaux.

— Tu sais faire le grand-écart alors, dit-il en souriant.

— Ce n’est pas ce que je préfère mais, oui j’ai appris ! Mais dans le lac des cygnes, on n’en fait pas trop. Hihihi !

— Et à la pôle-dance, tu te débrouilles ?

— Non, je n’ai jamais fait ça c’est quoi, ce n’est pas classique ?

— Tu n'as jamais vu ?

— Ben non désolée, je ne comprends pas je sais ce que sont le rap, le hip-hop, le zouk mais pas pole-dance.

— C'est quand tu danses autour d'une barre verticale

— Ah ? ça existe ? je n’ai jamais vu ça ! ça se pratique dans quelle salle ?

— Ça te dirait d'essayer ?

— Je ne sais pas où ça se passe ?

Mon ami, tiens le club, l'As de Pique, où des femmes dansent comme cela. Viens avec moi, il y a sûrement une danseuse cet après midi, qui répète…

— Il faut que j’en parle à mes parents pour savoir ce qu’ils en pensent.

— Tu es majeure, non ? Et, c'est juste pour voir.

— Oui… mais pas tombée de la dernière pluie ! On m’a appris à être prudente sur l’inconnu et je ne suis pas trop kamikaze aventureuse

— Et avec raison… rassure toi, je resterai là.

Face à cette remarque Monsieur Ali comprend qu'Ophélie n'est pas l'ingénue naïve qu'il imaginait. Il va devoir être prudent et subtil pour ne pas la faire fuir.

— Ça peut être rapide j’ai des cours à réviser ? Ajoute-t-elle.

— Bien sûr, d'ailleurs on arrive. Tu peux laisser ton sac dans la voiture.

— Bien, d’accord ! Mais pas longtemps, juste pour voir !

Monsieur Ali fait le tour de la voiture et vient ouvrir la portière. Il la prend par l'épaule protecteur pour entrer dans l'obscurité du club encore désert, dont seul la scène est éclairée par un projecteur qui suis les mouvements sensuels d'une femme blonde, juste vêtue d'un string et d'un petit soutien gorge plus décoratif que fonctionnel.

Ophélie regarde cette femme presque nue, ébahie.

— Tu vois, il y a une autre barre sur la scène, approche-toi ! lui propose-t-il.

— Pourquoi faire ? demande Ophélie de plus en plus troublée.

— Pour essayer ! Bien sûr ! Je suis sûr que tu as cela dans le sang.

— Je ne sais pas, ce n’est pas ce que j’ai appris, répond Ophélie de moins en moins sûre d'elle.

Elle voit un homme venir à leur rencontre et saluer Monsieur Ali.

— Qui est-ce ? demande-t-il en regardant Ophélie.

Il ne veut pas lui montrer que Monsieur Ali lui a déjà parlé d'elle. Il prend son temps pour la regarder. Il évalue le potentiel de ces formes, de cette poitrine, de ces jambes, de ce cul.

— Ophélie ! dit Monsieur Ali. Il paraît que tu cherches une danseuse ? Elle a de l 'expérience…

— Vraiment ?

— Oui je t'assure

— Non franchement Monsieur Ali, je ne me sens pas capable de faire ça, répond la jeune étudiante.

Ophélie frissonne, les regards du patron de la boîte l'inquiète. Il ressemble à un fauve prêt à bondir sur sa proie. Elle se rapproche de Monsieur Ali, se sentant protéger par sa stature et de plus ses parents semblent avoir confiance en lui.

— Tu es trop modeste ma chérie, lui dit Monsieur Ali.

Elle est surprise, voire choquée qu’il utilise ce mot dans ce cadre mais elle se raccroche à lui, confiante.

Elle prend le verre de jus d'orange que vient de lui servir le patron, pendant qu'il a servi deux verres de whisky pour eux. Il lui sourit et appelle la femme qui danse.

— Cristina, viens voir…

La blonde s'approche d'Ophélie, de plus en plus mal à l’aise. Elle voudrait rentrer chez elle. La tenue minimaliste de la danseuse l'inquiète encore davantage, cela n'a rien à voir avec les costumes qu'elle portait pour ces entraînements ou ses galas de danse. Elle voit Cristina se servir un verre de jus d'orange. Elle le boit en souriant à l'étudiante.

— Tu es la nouvelle ? Viens avec moi, on va te trouver une tenue adéquate.

— Non merci sans façon, dit-elle à la blonde. Puis regardant Monsieur Ali, elle ajoute.

— Monsieur Ali, je voudrais rentrer !

Sentant qu'il risque de la perdre, le gérant du club lui annonce alors ce qu'elle peut gagner par soirée. 150 à 200 euros par soir sans compter les pourboires des clients, ce n'est pas négligeable pour une étudiante comme elle.

— Mais je ne suis pas une prostituée, pour qui me prenez-vous ?

— Moi non plus, je ne suis pas une pute, dit Cristina vexée. Je danse pour mon plaisir, cela s'arrête là. Monsieur Henri est là pour veiller au grain. Les clients qui auraient des gestes déplacés sont vite remis à leur place… et crois moi, il ne recommence pas et ça calme les autres. Allez viens !

— Juste un essai, Ophélie, dit Monsieur Ali. Pour me faire plaisir… et je suis sûr que Thomas sera ravi aussi.

— Vous êtes sûr ? Pourquoi les pourboires ? Que vient faire mon beau-père là-dedans ?

— Les clients qui apprécient la prestation des danseuses leur laissent parfois un peu d'argent dans une tirelire à la sortie du club, dit Henri.

— Bien d’accord pour un essai et on rentre ensuite, n'est-ce pas Monsieur Ali.

— Oui ma chérie, promis !

Cristina lui prend la main et la conduit dans les loges. Ophélie n’est pas sereine mais elle suit. Elle veut en finir vite

— L'idéal pour danser autour de la barre, c’est d'être à l'aise

— Oui comme toutes les danses et alors ?

— Exactement ! Choisis une tenue de scène et ne t'inquiète pas, la salle sera vide, lui dit-elle, en montrant un portant avec diverses tenues de scènes.

— Mais c’est terriblement osé ! Et, il y a messieurs Ali et Henri !

— Ils en ont vu d'autres, tu sais ! Et, à la plage, tu es en maillot, non ? Tu en montre tout autant, voire plus !

— Oui ! Bon ok ! Mais c’est pas le même contexte. Je ne sais quoi prendre choisissez pour moi, s'il-vous-plaît !

Cristina regarde la jeune fille et pose son dévolu sur un ensemble deux pièces, string et petit soutien gorge.

— Tiens ! Essaye ça !

— Oh ! Si petits ! OK, où sont les cabines ?

— Il n'y en a pas, on se change ici

— Ah bon, comme ça ? bien ok !

— On est entre filles, non ?

Ophélie se déshabille et voyant la tenue, elle veut garder son string.

— Non, change toi complètement, ces vêtements brillent sous les projecteurs.

— Mais le string est encore plus minimaliste que le mien, on va voir mes poils !

— Je peux t'aider, on va te les raser !

— Heu non merci, pas maintenant !

Ophélie finit par retirer son string et enfile celui que lui tend Cristina, effectivement, ses poils bruns dépassent du minuscule triangle doré. Elle sent aussi le tissu glisser entre ses lèvres intimes. Elle se demande si Cristina ne lui a pas donné volontairement un string trop petit comme le soutien gorge qui contient, avec difficulté, ses seins.

— Tu es presque parfaite, lui dit Cristina.

— J'en doute mais pour un seul essai ça ira ! Et après je rentre chez moi !

— Oui bien sûr… allez viens sur scène, Henri va mettre la musique. Tu fais comme moi, d'accord ? Enfile ces escarpins aussi !

— Oui d’accord, dit-elle un peu effrayée.

Elle entre sur la scène en trébuchant, juchée sur ces aiguilles dont elle n’a pas l'habitude. Elle constate qu’il y a d’autres personnes dans la salle Cristina la rassure en lui disant que ce sont des techniciens. Elle avance…. Une musique envoûtante se fait entendre.

Cristina l'enlace et commence à danser avec elle, dans son dos. Elle la tient par les hanches. Ophélie sent la poitrine de Cristina contre son dos. Malgré elle, la jeune fille se laisse porter par cette musique lancinante et la douceur de Cristina qui plaque ses mains sur son ventre et la colle contre elle. Elle commence aussi à l'embrasser dans le cou. Ophélie est troublée, elle ne voit pas le rapport avec la barre mais se laisse bercer par les mouvements de sa compagne.

Après quelques échanges sensuel, Cristina la lâche et attrape une barre, faisant signe à la jeune fille de faire comme elle, à l’autre barre ce que l’étudiante perturbée fait, s’accrochant à sa barre, regardant Cristina

Elle voit Cristina tourner autour de la barre, lever sa jambe, se frotter dessus sensuellement.

Ophélie l’imite, parfois elle s'accroche à la barre, tourne dos au public et se cambre pour mettre ses fesses en évidence. Craintive, la jeune fille maladroitement fait de même avec moins de conviction et sensualité.

Soudain, Ophélie voit Cristina retirer son haut et dévoiler sa poitrine. Ophélie est affolée et marque un temps d’hésitation, ne sachant si elle doit faire pareil, mais devant les encouragements de cette dernière et des hommes, elle retire son soutien gorge. Elle est prise dans un engrenage qui la dépasse sans savoir pourquoi son corps s’enflamme.

Tout en continuant à danser autour des barres dans des positions de plus en plus érotiques en écartant les jambes autour de la barre, en se frottant dessus. Christina retire alors son string et le lance à Monsieur Ali qui l'attrape en souriant. Elle continue la danse sur la barre, la jeune fille inconsciente prise dans ce jeu, retrouve son plaisir à danser et l’imite sans réfléchir. Elle ôte son string et comme Cristina le lance en direction de Monsieur Ali qui lui fait un clin d'œil complice et rassurant. Elle montre elle aussi sa vulve collée à l’inox le tout dans une musique effrénée.

Puis Cristina revient vers elle et recommence la danse sensuelle de début. Cette fois-ci ses mains remontent plus haut et Cristina présente la poitrine d'Ophélie au public. Puis les mains de la danseuse descendent sur sa taille, glissent vers son pubis.

A cet instant, un danseur à la peau noire comme de l'événement les rejoint sur la scène. Il porte un string qui peine à masquer son érection naissante. Cristina commence à danser autour de lui comme elle faisait autour de la barre, caressant la poitrine puis le ventre de l'homme, elle descend contre lui, son visage contre cette cuisse musclée. Elle remonte lentement et se frotte contre la peau luisante du danseur. Cristina et le noir se mettent alors à simuler un acte sexuel.

Ophélie est surprise et reste inerte en voyant Cristina s’enrouler autour du mâle. Elle entend sa complice gémir comme si elle allait jouir. Puis la danseuse blonde lui tend la main. Ophélie l'imite et les deux femmes enlacent l'homme. La jeune étudiante est troublée par le sexe qui tend de plus en plus, le léger string du danseur. Elle ne se rend plus vraiment compte qu'elle agit de manière indécente, ignorant que son jus d’orange en est la cause

Dans un sourire, Cristina fait glisser le string de l'homme et dévoile un membre en pleine érection. Elle s’agenouille et simule une fellation puis se relève pour lui offrir son postérieur avant de le faire tourner vers Ophélie.

Elle invite la petite brune à s'agenouiller. Ophélie se retrouve avec le priape devant la figure. Cristina caresse le membre raide avec ses mains et entame une masturbation, elle guide les mains d'Ophélie, l'encourage. Le noir commence à se raidir, Cristina reconnait les prémices de l'éjaculation. Elle dirige le jet sur le visage de la jeune étudiante qui recule surprise, ouvrant la bouche en faisant un gros "ooooh" ce qui permet à Cristina de lui prendre la tête et de lui enfoncer le vit dans la bouche, sans savoir pourquoi Ophélie laisse ses doigts aller jouer dans sa chatte. L'homme finit de jouir dans la bouche de la jeune fille qui ne réagit pas et avale tout sur l'ordre de Cristina.

La danseuse blonde lui attrape alors le visage et commence à nettoyer le sperme qui souillé le visage de la jeune fille. Ophélie se laisse faire, elle se sent excitée, quand la langue de Cristina s'approche de sa bouche, Ophélie entrouvre ses lèvres et les deux femmes échangent un baiser langoureux sous les applaudissements des spectateurs.

Le projecteur s'éteint et la scène est plongée dans l'obscurité.

Cristina entraîne Ophélie encore hébétée dans les loges où elles sont rejointes par Monsieur Ali.

— Tu as été extraordinaire ma chérie, on dirait que tu as fait cela toute ta vie… tu es faite pour ça ! Tu ne crois pas Cristina ?

— Oh oui c'est sûr, elle fera un malheur !

Ophélie ne sait plus que penser. Monsieur Ali se dit qu'il ne faut pas trop exagérer et tend ses vêtements à l'étudiante.

— Tiens renfile ça, je te raccompagne chez toi.

Ophélie ne réagit pas quand elle se rend compte que Monsieur Ali ne lui a rendu que sa jupe et son top. Sous l'influence du jus d'orange, elle laisse aussi Monsieur Ali lui caresser les fesses quand ils sortent du club, jusqu'à son SUV.

Avant qu'elle s'assied, Monsieur Ali lui dit.

— Pour t'asseoir, retrousse ta jupe et pose tes fesses directement sur le siège ! D'accord, tu peux faire ça pour moi !

— Euh oui, dit-elle, dans un état second.

Pendant qu'il conduit, Monsieur Ali pose sa main sur le genou de la jeune fille qui lui sourit.

— Alors, tu as aimé ?

— O U I Monsieur

— Tu recommenceras ?

— Quoi ??? j’ai mal à la tête… oui… peut-être…

— C'est normal, tu t'es vraiment dépensée sur scène, mais on arrive. Tu m'offre un café ?

Elle se sent toute chose les tétons durs, la chatte trempée, sans savoir pourquoi elle est un peu dans le coton.

— Oui, si vous voulez, un café !

— Merci, ouvre-moi, je te suis !

Elle descend se rajustant à peine, les tétons tendant le tissu de son top de manière provocante. Pendant qu'elle ouvre la porte de la maison, Monsieur Ali lui caresse les fesses.

— Oh Monsieur Ali il ne faut pas !

Mais elle le laisse faire comme si ce n’était pas elle qui est caressée.

— Pourtant tu aimes cela, non ?

— Non… non…enfin… peut-être… je ne sais plus. Heu… oui, possible…

Dans la maison, monsieur va s'installer dans un fauteuil du salon. Il la regarde filer à la cuisine pour préparer le café. Il a un sourire pervers aux lèvres. Du salon, il lui lance :

— J'aimerais que tu me le serves topless…

Elle répond fort de la cuisine :

—Ooh ! NON ! NON !

--Je t'ai vu à poil, il y a quelques minutes… je pourrais te demander de le servir nue, non ?

Tout se bouscule dans sa tête, elle ne sait plus où elle en est. Elle retire son top en prenant la soucoupe et la tasse demandant s’il faut un sucre.

— Non merci, jamais de sucre dans mon café.

Elle arrive avec le café. Monsieur admire ces seins arrogants qui défient la pesanteur.

— Merci ma chérie, tu es ravissante, tu as des seins fait pour être montrer…

Elle ne sait quoi répondre à part un merci, en oscillant d’un pied sur l’autre. Elle hésite. Elle ne veut pas. Trop, c’est trop ! Mais quand il lui demande de se mettre à genoux entre ses cuisses, elle le fait sans savoir pourquoi, tenant la soucoupe et la tasse entre les jambes de cet homme.

Monsieur Ali lui caresse la tête, il prend la tasse et boit lentement. Elle est tétanisée, paralysée ne sachant que faire ?

Il sent son sexe grossir dans son pantalon, la jeune fille doit le voir. Mais, il sait que sous l'effet du jus d'orange, elle n'est peut-être pas en état de s’en rendre compte. Combien de temps, la drogue va-t-elle encore agir ? Il l'ignore, cela dépend tellement des filles. De plus, ses parents peuvent finir par rentrer. Il se demande s'il peut aller plus loin. Sa tension est à son comble, Il a besoin d'être soulagé. Il boit une nouvelle gorgée de café, sa main glisse et caresse les seins d'Ophélie. Il pince un téton.

— Aille ! Réagit-elle, sans bouger.

Il tente un coup de poker, il prend la main de la jeune fille et la pose sur sa bosse.

— Tu sais quoi faire !

Elle le regarde éberluée.  Il prend la soucoupe des mains d'Ophélie, la soulève. Du bout des doigts, elle fait descendre le zip

— Très bien, continue ! Tu sais ce que c’est ?

— OUI, quoi ? une verge…

— Et tu veux la sortir ?

Elle écarquille les yeux et sort le monstre.

— Dis moi d’autres mots que tu connais pour ce que tu tiens entre les doigts

— Une bi… bite…

— Oui ! encore !

— … un phallus !

— Bien ! Tu en sais des choses.  Comme les salopes… tu es une salope ?????

— Oooh !!!!! non !!!! non !!!!

— Mais si tu es une salope ! Une fille sage ne sort pas la queue d'un inconnu assis dans son salon, n'est ce pas ?

— Oooh ! ooh ! oui ?

— Ce sont les salopes qui font ça…

— O U I !

— Dis-le !

— Je suis une sa… sal… salope…

— Redis le plus fort.

— JE SUIS UNE SALOPE !

— Tu connais d'autres mots pour dire salope ?

— OOOH ! OUI.

— Lesquels ? Dis moi… je suis une…

— Je suis une pu… pute ???

— Oui et quoi d'autre encore ?

— Je… je su… suis une chi… chienne…

— Très bien ! Et que font les salopes, les putes, les chiennes comme toi quand elles ont une bite devant le visage ?

— Je ne sais pas, dit-elle, tenant la queue raide en main.

— Réfléchis ou serait tu une chienne stupide ?

— Elle caresse le vit, elle le… le bran… branle

— Oui elles font ça mais encore…

— Elle… no… non ! Elle le… non… suce…

— Oui elle le suce ! Alors dis-moi ce que tu vas faire ?

— OOOh Monsieur Ali ! Je… je… va… vais vous… vous su… sucer…

—-Dis le mieux que cela !

— Je…  je vais vous sucer Monsieur Ali !

— Répète, votre salope va vous…

— Oooh ! vo… votre salope va vous sucer Monsieur Ali !

— Qu'est ce que tu attends, vas-y !

Mortifiée, mais désinhibée, elle prend l’énorme sexe dans sa petite bouche alors qu’il finit son café. Cela lui déforme les joues et le gland est si gros qu'elle a du mal à le prendre dans sa bouche.

— Joue avec ta langue !

Sans volonté, elle obéit et sa langue lèche le prépuce enfoncé. Le sexe grossit encore dans sa bouche. Monsieur Ali ne veut pas forcer et ne cherche pas à forcer sa gorge. Il apprécie cette caresse buccale, si naïve. Il imprime sans brutalité un mouvement de va et vient à la tête de la fille qui se met à pomper ce monstre de bas en haut, titillant le méat de sa langue.

Depuis son déjeuner avec la mère, il est excité, il ne se retient plus et gicle dans la bouche qui n'est plus vierge depuis l'As de Pique. Surprise, elle relève la tête et prend les derniers jets en pleine figure et sur sa poitrine. Monsieur Ali la regarde en souriant.

— Merci ! Ça fait du bien.  Je vais devoir y aller, lui dit-il calmement.

Elle reste coite ne sachant que faire, subjuguée et avilie.

— Donne moi ton numéro, je t'appellerai pour te dire si Henri a besoin de tes services.

Elle lui donne son numéro sans hésiter et attrape un mouchoir en papier.

— Que fais-tu ? lui demande sèchement Monsieur Ali.

— Bin ? Je me nettoie !

— Une pute ne se nettoie pas devant son client… tu devrais le savoir…

— Mais je ne suis pas une pute snif

— Et tu es si belle comme cela !

En disant ses mots, il la prend en photo.

— N'est ce pas ce que tu m'as dit tout à l'heure ? Que tu es une salope, une pute, une chienne !

— Non… enfin… oui… mais je ne sais pas pourquoi. S'il vous plait, je ne suis pas une pute !

— Tttt… redis moi clairement ce que tu m'as dit !

— Je vous en prie, pas ça !

Ophélie retrouve lentement ses esprits, l'effet de la drogue contenue dans le jus d'orange faiblissant. Monsieur Ali comprenant la situation, comprend qu'il doit changer de stratégie. Il lui montre alors la photo avant de commencer à filmer.

— Et ça alors ? dis-moi !

— Q u o i ??? nono… par pitié !

— Tu veux que j'envoie cette photo à ta mère ?

— AAAAH… Ooh… NON… NON… pas ça…par pitié…

— Alors dis moi ce que tu es !

Vaincue, en pleurs reniflant, elle dit à face a la caméra qu'elle est une salope.

Plus clairement et sans pleurer ainsi que tous les mots que tu trouves pour te définir…

Elle renifle un grand coup avant de reprendre.

— JE SUIS UNE SALOPE ! JE SUIS UNE PUTE ! JE SUIS UNE CATIN ! JE SUIS UNE CHIENNE !

— J'aurais préféré avec un beau sourire, lui dit Monsieur Ali en ne manifestant aucune émotion.

Ophélie comprend ce qu'il attend d'elle. Elle se force à sourire avant de recommencer.

— J E  S U I S   U N E   S A L O P E ! J E  S U I S    U N E    P U T E ! J E   S U I S    U N E    C A T I N ! J E S U I S    U N E    C H I E N N E !

Elle regarde la caméra tout en parlant, lentement, séparant bien les mots. Elle garde son sourire, anéantie, humiliée, détruite.

— C'est beaucoup mieux, tu vois quand tu veux… et si tu le redisais en présentant ta poitrine !

Sans protester, elle prend ses seins avec ses mains en coupole. Elle les offre à la caméra et recommence sa litanie, ses je suis…

"J E  S U I S   U N E   S A L O P E !

J E  Su U I S    U N E    P U T E !

J E   S U I S    U N E    C A T I N !

J E S U I S    U N E    C H I E N N E !"

— Très bien, et si tu nous disais clairement ce que tu nous présentes ?

— J E  S U I S   U N E   S A L O P E  QUI VOUS PRESENTE SES SEINS ! J E  S U I S  U N E    P U T E QUI VOUS PRESENTE SES NICHONS ! J E   S U I S    U N E    C A T I N QUI VOUS PRESENTE SES MAMELLES ! J E  S U I S  U N E   C H I E N N E QUI VOUS PRESENTE SES LOLOCHES !

Monsieur Ali se demande jusqu'où elle est prête à aller dans la honte et l'humiliation. Elle a prononcé ces phrases en gardant le sourire, pourtant, il en est sûr, la drogue ne doit plus faire effet. La jeune étudiante qui est à genoux devant est parfaitement consciente de ses actes. Il se lance un nouveau défi, prêt à accepter son refus.

— Bien ! Retire ta jupe et dis-nous ce que tu offres ?

Le sourire d'Ophélie se fige. Elle ignore jusqu’où cela va aller mais, craintive, elle retire sa jupe, apparaissant nue quand elle se relève, toujours souriante.

— LA SALOPE QUE JE SUIS VOUS OFFRE SON SEXE !

— Bien, et les autres toi ? Que présentent elles ?

— L A    P U T E QUE JE SUIS VOUS OFFRE SES MAINS ! LA   C A T I N QUE JE SUIS VOUS OFFRE SES FESSES !

— Ses fesses, tu es sûre ?

Elle regarde Monsieur Ali surprise, elle ne comprend pas.

— Est ce qu'une catin à des fesses ?

— LA   C A T I N QUE JE SUIS VOUS OFFRE SON CUL !

— Voilà, c'est bien mieux !

Il sourit et l'encourage à finir.

— LA  C H I E N N E QUE JE SUIS VOUS OFFRE SA BOUCHE

— Redis tout cela en montrant bien ce que tu offres !

Pensant ne pas avoir le choix, elle sourit et reprend en s’exhibant.

— LA SALOPE QUE JE SUIS VOUS OFFRE SON SEXE, qu’elle écarte de ses doigts.

— LA   C A T I N QUE JE SUIS VOUS OFFRE SON CUL, qu’elle montre se cambrant écartant les jambes, élargissant ses globes de ses mains.

— LA  C H I E N N E QUE JE SUIS VOUS OFFRE SA BOUCHE, qu’elle ouvre en grand sortant la langue.

Quand elle a fini, Monsieur Ali se lève, il est temps pour lui de partir, il a rendez-vous avec son avocat. Mais avant il va demander à une de ses obligées de monter toutes ces images.

— Tu me raccompagnes à ma voiture !

Ophélie va remettre sa jupe pour ce faire. En la voyant faire, Monsieur Ali froncé les sourcils

— Que fais-tu ma pute ?

— Je vous raccompagne comme demandé !

—Je sais mais la que fais tu ?j

— Je me rhabille !

— Une chienne a-t-elle des vêtements ?

— Co… comment ?

— Réponds !

— Ben heu non !

Il est évident que la drogue ne fait quasiment plus d’effet et que son bon sens revient doucement. Monsieur Ali le sait et la rassure.

— La voiture est dans le Jardin, personne ne te verra, pense à la photo…

— Pas sûre !!

— Si j'ai vérifié hier en venant pour le café, ton jardin est invisible de la rue… je ne veux pas te mettre en danger, crois-moi !

— Je dois vous raccompagner nue à votre voiture ? pas plus loin hein promis ?

— Nue comme La chienne que tu es, oui, n'est ce pas ? Et pas plus loin, promis.

— D’accord je vous accompagne !

Ils sortent de la maison, Monsieur Ali tenant Ophélie par la taille, lui caressant les fesses. Arrivé à la voiture, il lui demande d'aller ouvrir le portail.

— Oooh… Noon…. Noon… pas nue ! Vous aviez promis !

Monsieur Ali lui montre son téléphone en souriant, puis il lui demande.

— Tu n'as pas pris la télécommande ? Les battants sont hauts tu peux rester cachée derrière, allez va vite ! Penses aux photos !

Dégrisée, consciente, mais piégée, elle n’a pas le choix. Elle fait dix mètres qui la sépare du portail pour aller ouvrir les deux gros vantaux. Elle peut se cacher derrière chaque, mais, passer de l’un à l’autre lui fait monter l’adrénaline, inondant sa chatte

De sa voiture, Monsieur Ali admire la démarche et les courbes d'Ophélie toujours juchée sur les escarpins du club.

En passant devant elle, il lui fait un signe de la main. Voilà une journée bien remplie, se dit-il.

***

Ophélie se hâte de refermer le portail et de rentrer dans la maison. Elle lave la tasse de café et monte prendre une douche, elle se sent sale. Dans sa chambre, elle enfile juste un jogging sans même mettre de sous-vêtements. Elle pleure, mais sans vraiment se souvenir, tout est flou dans sa tête. Elle se souvient de la pole-dance, rien que ce mot lui plaît. Danser, c’est tout ce qu’elle aime !

Elle se souvient aussi des gains possibles à danser le soir dans ce club.

 

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