Florence
presse le pas. Elle est en retard, la navette va partir dans moins de cinq
minutes et elle est encore loin de l'embarcadère. Elle peste contre son choix
de chaussures. Pourquoi a-t-elle mis ces Louboutin au lieu de ses traditionnels
mocassins ? Elle voulait faire plaisir à Pierre, son mari qui venait de les lui
offrir pour son anniversaire. Mais elle aurait dû écouter ses amies qui lui
avaient répété que ces chaussures ne sont pas confortables au quotidien.
Elle
accélère mais, malheureusement pour elle, elle ne voit pas cet espace entre
deux pavés ou son talon de dix centimètres vient se glisser.
Elle
pousse un cri et sent une violente douleur dans sa cheville droite. Quand elle
veut poser son pied, elle doit se rendre à l'évidence, elle ne pourra pas être
à l'heure au lycée. De plus, sa cheville refuse de la porter.
Elle
s'assied sur un muret et sort son téléphone quand une grande brune en legging
et body noirs de sport s'approche d'elle.
—
Puis-je vous aider ? Je suis médecin, je vous ai vu trébucher.
— Oh
oui, merci ! Je crois que je me suis fait une entorse.
—
Venez ! Prenez appui sur moi, j'habite à côté.
Erika
passe son bras autour de la hanche de Florence pour l'aider à franchir les
quelques mètres qui les séparent de sa maison. Sur le chemin, Erika apprend que
Florence est enseignante dans un lycée réputé de la ville, non loin de son
cabinet.
—
Installez-vous sur le canapé, je vais chercher ce qu’il faut pour vous
soulager, à défaut de pouvoir complètement vous soigner.
—
Merci !
Quelques
secondes plus tard, Erika revient avec de la pommade et une poche de glace.
Elle lui retire doucement ses chaussures, Florence grimace.
—
Jolies chaussures ! dit Erika.
—
Merci ! Un cadeau de mon mari pour mon anniversaire. J’ai voulu lui faire
plaisir ce matin en les mettant, mais ce n’était pas une bonne idée !
—
Vous avez de la chance malgré tout, votre cheville n’a pas gonflé. Mais, vous
devriez retirer votre collant pour que je puisse vous la masser avec cette
pommade.
—
Bien-sûr, répond Florence qui remonte sa jupe sur ses hanches.
Florence
soulève son bassin pour faire passer le collant sous ses fesses mais en
bougeant le pied, elle pousse un petit cri.
— Je
vais vous aider, laissez-moi faire ! J’ai l'habitude.
—
Merci Madame !
—
Vous pouvez m’appeler Erika.
— Et
vous, Florence.
Erika
attrape le tissu fin et commence à le faire glisser sur les cuisses et les
mollets de la jeune femme blonde. Elle lui sourit, elle peut voir qu’elle porte
un string ficelle de dentelle blanche Erika a l'œil affûté pour ce genre de
chose, même si elle ne voit pas le côté pile de cette petite blonde. Ce petit
triangle minimaliste couvre une fine toison de poils blond qui semble bien
entretenue. A part la faute du collant, cette professeure est bien plus coquine
qu’il n’y paraît, une autre petite pute, pense Erika.
— Je
suis désolée mais j’ai déchiré votre collant par inadvertance. Je ne voulais
pas vous faire mal.
— Ce
n’est rien, ce n’est qu’un collant.
— Oui
! Vous avez raison. Mettez cette poche de glace sur votre cheville. Je vais
aller me doucher, et je mettrai la pommade ensuite.
Seule
dans le salon, Florence regarde la pièce. Cette femme est décidément très
charmante. Heureusement qu’elle passait par là. Elle se demande comment elle
pourra la remercier. Ce qui est sûr, c’est que la glace est efficace et la
douleur à la cheville commence à disparaître. Florence regarde l’heure. Les
cours vont commencer dans quelques minutes, il faut qu’elle prévienne le lycée.
—
Allo ! Barbara ? C’est vous qui répondez ? dit Florence surprise d’entendre la voix
de la proviseure.
—
Oui, Laura est malade, mais et toi ? Que t’arrive-t-il ?
— Je
me suis tordue la cheville en venant ce matin ! Je serai là pour le prochain
cours !
— Tu
es sûre ?
— Oui
! Oui ! Ne vous inquiétez pas ! Une amie est en train de prendre soin de moi.
— Bon
! D’accord ! Je fais prévenir tes élèves !
Erika
qui est revenue de sa douche, habillée, surprend la conversation. Elle sourit
et s’approche de Florence, en silence.
—
Alors comme cela je suis ton amie ?
Florence,
troublée, comprend qu’Erika a entendu ce qu’elle disait à sa proviseure. Elle
la regarde les yeux écarquillés, surprise par la tenue de sa bienfaitrice.
Jamais, elle n'oserait porter de tels vêtements, surtout pour aller au lycée.
Ce pantalon de cuir noir est si bien ajusté que Florence peut voir la fente
d'Erika moulée. Quand à ce débardeur blanc sous la courte veste noire en cuir,
il suggère tant ces mamelons dressés que Florence est certaine qu'elle ne porte
pas de soutien-gorge. Il n'y a que ses bottines que Florence se verrait porter
en cours.
— Euh
! Oui ! je crois, non ?
— Si
tu veux ! J’en serais ravie. Tiens regarde ce que je t’ai apporté pour ne pas
que tu aies froid aujourd'hui.
Florence
prend les bas et le porte-jarretelle noirs que lui tend Erika. Elle les examine,
elle est gênée. Elle est même gauche dans la manière de les toucher…
— Je
suis désolée, tu me trouves peut-être excentrique mais je ne porte que des bas.
Je n’ai pas de collants, cela te convient tout de même ?
— Euh
oui ! Bien sûr, mais ?
—
Mais quoi ? je suis certaine que cela t’iras à ravir et avec ces chaussures, je
trouve que le collant fait tache, non ?
—
C'est-à-dire que…
— Tu
n’as jamais porté de bas ?
—
Non… jamais…
—
Jamais ! Même le jour de ton mariage ?
Florence
rougit et baisse les yeux. Elle se souvient de ce moment gênant pour elle mais
dont elle n’avait jamais osé avouer à quiconque que cela l’avait excitée. Elle
se rappelle du moment où un invité de la noce est venu chercher la jarretière.
Elle avait tellement aimé ces mains qui avaient remonté sa jambe et le regard
de celui qui avait eu le droit d’aller la chercher. Cette main qui était
remontée le long de sa cuisse et dont les doigts s'étaient arrêtés juste à la
limite du bas, mais c'était des bas autofixants pas comme ceux que lui propose
Erika. Elle aurait aimé que cette main soit montée plus haut, même frôlé la
dentelle du string que cet invité chanceux aurait trouvé humide, mais en y
repensant, cela était interdit. Elle avait culpabilisé car en même temps, elle
y avait trouvé tellement de plaisir. Même aujourd'hui, en y repensant, elle
mouille son string d'avoir été obligée de laisser faire, de monter et descendre
sa robe aux rythme des enchères pour presque montrer sa culotte. Finalement,
elle aime se laisser faire et se montrer. Mais au fond d’elle-même, elle espère
qu'Erika ne remarque pas le trouble qui la traverse, en se souvenant de ce
moment.
—
Enfin pas grave, tu fais comme tu veux, mais à mon avis, tu ferais mieux de les
mettre… lui dit Erika.
— Oui
je vais les mettre.
—
Désolée, le porte-jarretelle n’est pas coordonné avec ton string. Mais je n’en
ai pas de blanc
— Ce
n’est pas grave ! Merci.
—
Attends avant de les passer, je vais masser ta cheville avec la pommade.
Erika
s’installe sur une chaise en face de Florence qui tend sa jambe. Dans cette
position, Erika voit parfaitement le triangle de fine dentelle blanche qui
moule les lèvres intimes de la jolie blonde. En la fixant du regard, elle
commence à enduire la cheville de Florence de pommade et à masser. Florence
ferme les yeux. Elle sent la main sûre d’Erika faire pénétrer la pommade à
l’endroit de sa blessure.
— Tu
as la peau douce… Cela me donne envie de te masser plus haut.
Florence
ne dit rien. Elle reconnaît qu’elle ne serait pas contre recevoir un massage
par cette femme dont les doigts sont si sensuels sur sa peau. Mais, tout à une
fin !
— Bon
si tu veux être à l’heure pour ton prochain cours, il va falloir finir de te
préparer.
— Oui
Madame !
Florence
commence à enfiler les bas sous le regard d’Erika qui ne perd pas une miette du
spectacle qu’elle lui offre. Elle peut apprécier les fesses et le ventre encore
fermes de Florence malgré les traces toujours présentes de ses maternités.
—
Attention ! Si tu le mets comme cela, tu vas être gênée pour aller aux
toilettes. Il faut que tu mettes les attaches sous ton string.
— Ah
oui ! effectivement je n’avais pas pensé à cela, répond Florence. Mais, cela ne
fait-il pas un peu trop salope ? J'ai des élèves en pleine poussée hormonale,
moi !
—
Mais tu ne vas quand même pas laisser de côté ta féminité pour des adolescents
en mal de sexe ! Tu n’es pas chargée de leur éducation de ce point de vue là !
Bon, plus concrètement, j’ai aussi des cannes à te prêter, si tu veux.
— Oh
Merci, je ne sais pas comment te remercier ?
— Oh
simplement ! Quand tu n’auras plus besoin des cannes, tu m’invites chez toi
pour un café ?
— Oui
bien sûr, avec plaisir.
Après
avoir fini d’enfiler ses bas, Florence veux remettre ses escarpins, mais malgré
tout, sa cheville a enflé et elle ne peut plus les porter. De plus, lui fait
remarquer Erika, ce ne serait pas prudent avec son entorse de marcher avec des
talons si haut. Erika lui prête des chaussures plates.
—
Encore une raison supplémentaire de se revoir lui dit-il en souriant.
Les
deux femmes arrivent ensemble devant le lycée de Florence. Elles se font la
bise en se quittant, mais Erika caresse sans se gêner les fesses de sa nouvelle
proie. Elle regarde ce petit cul disparaître dans le hall d’entrée de
l’établissement non sans lui avoir laissé son numéro de téléphone.
Combien
de temps avant que Florence ne la contacte par téléphone ?
***
Dans
la journée, Florence a été plus que troublée par cette femme, de plus
l’éducation l’invite à remercier systématiquement et rapidement les personnes
qui lui sont venues en aide. Elle décide donc de laisser un message sur le
répondeur d'Erika. Elle lui propose de passer le dimanche après-midi à l'heure
du goûter, pour prendre un thé ou un café selon ses goûts. Elle ajoute qu'elle
pourra ainsi faire la connaissance de ses enfants et de Pierre, son mari.
Pierre,
que Florence avait tenu au courant de la situation dès son arrivée au lycée,
avait apprécié l'aide qu'Erika avait apporté à sa femme. Il avait été un
officier d'active et se souvenait que lorsqu’il avait été blessé dans la
brousse africaine par un putain de rebelle, il avait apprécié la camaraderie de
groupe. Il regrettait qu'ici, les gens se préoccupent si peu les uns des
autres. Le geste d'Erika lui redonne un peu foi en ses compatriotes.
Cette
blessure avait mis un terme à sa carrière militaire il y a près d'un an, mais
grâce à un de ses anciens chefs de corps et parrain de leur fils aîné, Georges
de Mervault, il avait obtenu ce poste de responsable de la sécurité du centre
commercial voisin.
Florence
et Pierre ont ainsi commencé une nouvelle vie. Ils ne seraient plus ballotés au
gré des affectations et des missions militaires. Florence, elle, avait eu ce
poste dans ce lycée à la dernière rentrée scolaire et leurs enfants s'étaient
fait des amis dans leurs nouvelles classes. Toute leur vie de couple avait
ainsi changé. Pierre et Florence dorment maintenant ensemble toutes les nuits.
Ils commencent même à se poser la question d’un cinquième enfant. On peut dire
que Pierre est un homme heureux. Il a un travail qu’il aime avec une équipe
soudée. Il voit ses enfants grandir au quotidien et il a surtout une petite
femme amoureuse qui le lui montre presque toutes les nuits.
Il
faut dire que Florence n’est pas la dernière à demander pour faire l’amour. Le
seul regret de Pierre est le refus catégorique de Florence pour la sodomie ou
des jeux sexuels comme les contraintes avant de faire l’amour, l’usage de
menottes, par exemple. Des mises en contexte et des manières de vivre sa
sexualité qu’il a eu l'occasion de pratiquer avec des filles avenantes lors de
ses missions loin du domicile conjugal. Par ailleurs, lorsqu’elle le suce, elle
veut toujours se retirer avant qu’il éjacule. “Le goût et la texture du sperme
me donne la nausée” dit Florence quand il tente de rester dans sa bouche.
En
fait, c’est Pierre qui a proposé à Florence de demander à Erika si elle était
libre le dimanche suivant. Il a envie de découvrir celle qui a aidé sa femme.
Le
soir, en rentrant, Florence va discrètement retirer les bas et le
porte-jarretelle. Elle ne se voit pas expliquer à Pierre pourquoi elle rentre
du lycée avec ce type de dessous. Elle les lavera discrètement. Mais, au fond
d’elle-même, elle se pose la question d’en acheter pour elle. Elle s’imaginait
que cela aurait été bien plus confortable et finalement elle devait se
l’avouer, c’est quand même plus pratique que le collant pour aller aux
toilettes. Erika lui avait même dit que pour se faire sauter sur un bureau
c’est bien pratique, il suffit juste de remonter la jupe et d'écarter la
ficelle du string. Elle en avait été choquée sur le coup, mais finalement,
c’est objectivement vrai ! D’ailleurs quand elle avait retiré son string ce
soir-là, elle avait pu constater qu’il était bien plus sale que d’habitude.
***
Erika
confirme à Florence sa présence lors de ce goûter. Célibataire et sans enfants,
elle préfère les voir de loin et elle appréhende un peu cette rencontre avec
autant de petits bouts d’homme. L’entorse n’était pas si grave, et si Florence
prenait les cannes pour se rendre au lycée, c’est qu’elle n’en avait pas
vraiment besoin. Sa seule concession était pour le moment de renoncer aux
talons.
Comme
Florence et Pierre habitent un pavillon à quelques centaines de mètres de son
repère, elle décide de s’y rendre à pied. Pour cette rencontre importante voire
décisive pour sa relation avec le couple, elle choisir de se vêtir en cuir,
petite jupe courte, chemisier blanc et bottes bien ajustées, avec jolie petite
veste en cuir également…
Les
jours précédents ce goûter, Erika, sous prétexte de prendre des nouvelles de la
blessée, envoie régulièrement des messages à Florence, des messages avec de
nombreux sous-entendus. Elle lui parle de la douceur de sa peau, de son goût
avisé pour ses vêtements et sous-vêtements.
"Bonjour,
alors ce matin, quel sous-vêtement ?" "Tu as bien lavé ta chatte
?" "Et cette nuit sans Pierre… restée de marbre"
Florence
se sent toujours obligée de répondre précisément, et même de lui “avouer” que
son mari étant parti travailler elle n’hésite pas à se donner du plaisir chaque
matin en allant jusqu’à jouir sans vergogne. Sans vraiment s’en rendre compte,
avec son petit air angélique, Florence se positionne assurément sous la coupe
d’Erika.
C’est
ainsi que Florence attend les messages d'Erika avec impatience. Elle est
surprise que les messages clairement évocateurs ne la choquent pas, au
contraire, elle en est excitée.
Ce
dimanche matin, alors qu’elle est dans la salle de bain pour finir de se
préparer avant de partir pour la messe dominicale en famille, Florence reçoit
un message d’Erika : “J’aimerais beaucoup que tu portes ce que je t’ai offert,
ma chérie”.
Elle
réalise aussitôt qu’Erika parle des bas et du porte-jarretelle. Cela l’amuse et
elle se dit, pourquoi pas, mais comment faire cela discrètement. Les bas et le
porte-jarretelle sont au fond de son tiroir à sous-vêtements dans la chambre,
et Pierre s’y bat avec sa cravate. En vingt ans d’armée, il n’arrive toujours
pas à faire son nœud correctement et elle doit toujours le refaire, elle se
demande comment il faisait quand il partait. Cela lui donne alors une idée.
Elle
entre dans la chambre et avec un petit air moqueur, elle vient se coller dans
son dos.
— Tu
as toujours tes deux mains gauches ! Laisse-moi faire !
Pierre
se retourne et il laisse sa femme officier. Cela lui permet aussi de lorgner
dans le décolleté de Florence qui laisse apercevoir la dentelle de son
soutien-gorge. Quand elle a fini, elle attrape la cravate et attire le visage
de son mari vers le sien pour l’embrasser. Bien évidemment, Pierre, bien que
légèrement mais agréablement surpris, ne refuse pas ce baiser et il en profite
pour caresser ses fesses rondes.
—
Peux-tu aller voir où en sont les enfants, s’il te plait ?
— Oui
bien sûr !
Florence
l'entend descendre et rappeler aux enfants qu’ils doivent se préparer pour
aller à la messe. Ils répondent tous à l’unisson : “Oui Papa”, ce qui amuse
Florence qui vient de sortir l’objet de ses désirs. Elle réalise qu'il faut
qu’elle change aussi son string et son soutien-gorge. Le porte-jarretelle est
noir et ces dessous sont blancs, cela ne va pas aller. Qui a dit que les femmes
sont longues à se préparer ? Quand il le faut, elles peuvent changer de tenue
très rapidement !
Lorsqu'elle
rejoint sa famille, Pierre constate qu’elle a changé de chemisier et lui en
fait la remarque.
— Le
col avait une tache de fond de teint, j’ai dû me changer, trouve-t-elle comme
raison à ce changement. Je ne te plais pas ?
— Si
bien sûr !
Elle
ne se voyait pas avec un soutien-gorge noir sous un chemisier blanc et elle
trouve important de coordonner ses dessous, même si elle est la seule à le
savoir. Comme l’autre jour, elle est troublée de sentir l’air frais sur le haut
de ses cuisses et ses fesses nues, elle pense vraiment comme elle le disait à
Erika, que cela fait salope. A ce moment précis, elle est toute émoustillée de
penser à cette tenue alors qu’elle marche en famille sur le chemin de l’église.
Dans
la nef, ils s'installent comme ils en ont l’habitude Pierre et elle, chacun à
un banc de côté alors que les enfants vont rejoindre leurs camarades devant,
avec leur “dame catéchiste”. Pierre est proche de l’allée centrale et elle,
près du mur. Comme ils sont un peu en avance, on vient demander un service à
Pierre. Il part pour quelques minutes et à ce moment, Florence sent son téléphone
vibrer. Elle lit le message qui apparaît sur l’écran, avant de l’effacer
paniquée.
“Retire
ton string, ma chérie”
Elle
se retourne, regarde partout et près de la porte, elle voit Erika qui lui fait
un signe de la main. Erika pianote sur son téléphone.
“Dépèche-toi
ma chérie, Pierre va revenir !”
En
respirant profondément, Florence réussit à faire glisser le petit bout de tissu
à ses chevilles sans que personne ne s’en aperçoive. Pendant ce temps, Erika
s’est rapprochée et elle murmure à Florence :
—
Donne-le moi, petite salope !
Florence
rougit et donne son string à Erika. Elle est excitée d’obéir ainsi, mais elle
se sent bien.
—
Merci ! Je te le rendrais au goûter, petite salope !
Florence
suit du regard Erika qui quitte l’église, non sans avoir versé son obole dans
le tronc.
— Tu
vas bien ma chérie ! lui demande Pierre en revenant s’asseoir.
— Oui
! Oui !
— Tu
as vu un fantôme ?
— Non
! J’avais cru reconnaître une amie, mais je me suis trompée.
***
Après
avoir passé une fin de matinée et un début d’après-midi dans un état second,
Florence assiste plus qu’elle ne participe à la mise en place du goûter. Quand
Erika sonne, c’est Pierre qui va lui ouvrir.
Lorsque
leur regard se croisent, Pierre et Erika comprennent qu’ils sont de la même
trempe. Pierre prend le temps de regarder cette femme brune qui se dresse
devant lui. Il se dit que jamais Florence n’oserait porter une jupe aussi
courte et surtout, aurait-elle la même assurance en la portant. Par ailleurs, à
son grand étonnement, il est impressionné par cette femme. Mais il se reprend
vite.
—
Bonjour Erika ! Je suis ravi de vous rencontrer. Entrez ! Je vous en prie.
—
Merci Pierre ! On s’embrasse ?
— Oui
bien sûr.
Erika
prend le bras de Pierre avant de l'embrasser sur les deux joues. Ils rejoignent
Florence au salon qui demande aux enfants de venir saluer leur invitée. Erika
hésite un peu, mais devant le calme des enfants, elle se penche et les embrasse
en leur souriant. Puis, enfin, elle s’approche de Florence.
— Tu
as, enfin, vous avez, une belle petite famille et une superbe maison.
—
Merci Erika, répond Pierre. Et ne t’inquiète pas, les enfants vont monter dans
leur chambre, nous serons tranquilles pour discuter.
— Oh
! Ils ont l’air calme !
— Oui
mais cela reste des enfants, les discussions d’adultes vont vite les ennuyer,
dit Pierre. Florence peux-tu aller chercher le thé ?
— Oui
bien sûr, mon chéri !
Quand
Florence est dans la cuisine, Erika demande à Pierre si Florence est toujours
serviable comme cela. Il lui explique qu’elle s’est longtemps occupée seule de
la maison et que de ce fait, elle oublie qu’il est là et continue de presque
tout faire, ce qui ne lui déplait pas ! Erika sourit, elle note toutes ces
informations dans un coin de sa mémoire.
Quand
Florence revient, elle sert le thé et va s’asseoir sur une chaise en face
d’Erika et Pierre qui, eux, sont installés sur le canapé. Erika fixe les
cuisses de Florence.
Pierre
parle de sa vie quand il était dans l’armée, ayant l’oreille attentive d’Erika.
Florence écoute silencieusement, en gardant les cuisses serrées pour ne pas
dévoiler à son mari qu’elle ne porte pas de culotte. Erika continue de le faire
parler, Pierre lui raconte leur rencontre lors d’un pèlerinage d’étudiant. Lui
était déjà dans l’armée et il s’occupait de l’accueil des groupes et c’est
ainsi qu’il était tombé amoureux des beaux yeux bleus de Florence. Erika va
maintenant commencer à prendre toute sa place.
—
Pierre, pourrais-tu me dire où sont les toilettes ?
— Oui
bien sûr, Florence va te montrer, n’est-ce pas ma chérie ?
— Oui
bien sûr, suivez-moi !
Florence
se lève et guide Erika à l’autre bout du couloir dans la salle de bain, qui
donne dans leur suite parentale. Elle se prépare à retourner dans le salon
quand Erika la prend par le bras.
— Non
! Reste ! Tu veux récupérer ton string ?
—
Oui, bien sûr !
—
Alors, viens le chercher !
Elle
voit alors Erika soulever sa jupe. Elle porte son string.
—
Qu'attends-tu ? reprends-le ?
—
Mais…
—
Mais quoi ? Tu n’as jamais retiré une culotte sur les fesses de tes filles ?
— Si
bien sûr, mais…
—
Alors ?
Florence
s’approche et s’accroupit devant Erika. A cette distance, elle peut sentir le
parfum de cette jolie brune qui la domine. Les doigts tremblants, elle fait
glisser le string que les lèvres intimes retiennent un peu. Quand elle l’a dans
la main, elle reste un peu gauche, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle doit en
faire.
—
Enfile-le, tu vas pas retourner au salon avec ton string à la main ? Que dirait
Pierre ?
—
Oui, vous avez raison !
—
Sache ma petite salope, que j’ai toujours raison !
Les
deux femmes retournent au salon, Florence est de moins en moins sûre d’elle.
N’a-t-elle pas fait une erreur en invitant cette femme ?
—
Tout va bien ? demande Pierre en voyant la pâleur de sa femme.
—
Oui, mais je crois que ma cheville n’est pas encore tout à fait guérie et la
marche jusqu’à l'église a ravivé la douleur.
— Je
serai ravie de te remettre de la pommade, Florence, mais je ne l’ai pas emmené
! Et au fait, en parlant de cette entorse, apprécies-tu le cadeau que je t’ai
fait ?
—
Quel cadeau ? demande Pierre.
—
Comment Florence ! Tu n’as pas dit à Pierre que je t'avais offert des bas et un
porte-jarretelle pour remplacer le collant que tu avais déchiré en tombant ?
Pierre
regarde alternativement sa femme et Erika, incrédule. Florence porte des bas
avec un porte-jarretelle ? Il ne peut y croire.
—
Alors Florence ? demande-t-il.
— Oui
c’est vrai, j’avoue, je n’ai pas osé te le dire, je pensais même les rendre à
Erika. Je ne voulais pas que tu me prennes pour une… salope…
—
Mais ma chérie, au contraire, c’est super ! Tu dois être terriblement sexy avec
ce genre de dessous. Montre-moi !
Rouge
de honte, Florence commence à retrousser sa jupe sous le regard de Pierre, dont
l'excitation n'échappe pas à Erika. Elle distingue bien la bosse qui se forme
dans le pantalon. Il en a perdu la parole !
— Tu
vois Pierre, tu as raison ! Ta femme à un corps parfait pour porter des tenues
sexy. D’ailleurs Florence, si tu veux, je connais une boutique en ville. On
pourra y aller ensemble si tu veux.
Après
avoir jeté un regard gêné à Pierre, ne sachant où se mettre, et perçu une
autorisation, Florence ose une réponse timide :
—
Oui, si vous voulez.
Erika
est aux anges, elle est presque parvenue à ses fins. Florence ne devrait plus
tarder à tomber dans son escarcelle et Pierre semble prêt à jouer le jeu. Elle
va devoir avancer ses pions avec précaution, mais tout comme Patricia contrôle
Olivier, Pierre pourrait contrôler Florence pour elle.
—
Alors c’est d’accord ! Un après-midi où tu n’as pas de cours, préviens-moi. Je
pourrai moi-aussi me libérer et Pierre, tu pourras nous rejoindre chez moi.
C’est moi qui vous offrirais le thé.
—
Parfait, répond Pierre heureux de pouvoir retrouver cette femme qui
l’impressionne encore plus, lui le militaire qui voit devant lui une femme de
poigne.
Erika
les laisse seuls en se demandant ce que Pierre va faire des informations
qu’elle vient de lui fournir.
En
revenant au salon, après avoir accompagné Erika au portail, Pierre voit sa
femme occupée avec un des garçons. Il lui murmure à l'oreille en lui caressant
les fesses :
—
J’ai hâte d’être à ce soir dans la chambre !
Florence
rougit mais elle laisse échapper un soupir de bien-être. En effet, elle sait
que la soirée promet d’être chaude.
Dans
l’intimité de leur chambre, Pierre lui demande de garder les bas, le
porte-jarretelle et d’enfiler ses Louboutin avant de lui faire l’amour, comme
jamais il ne l'avait fait.
— Tu
es ma petite salope d’amour comme ça, lui dit-il après avoir joui dans son
ventre.
Mais,
tout le temps où il faisait l'amour à Florence, Pierre s'imaginait baiser cette
magnifique brune.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire