Olivier est heureux. Il va enfin vivre la vie dont il rêve depuis cette rencontre avec Ida, pendant son stage étudiant en Allemagne. Et comble de bonheur, Marie-Gabrielle, sa femme chérie, va vivre ce moment avec lui. Il ne lui reste plus qu’à signer sa lettre de démission.
Depuis deux semaines, il est sous les ordres de Melody dans la ferme qu’Erika a transformée en domaine destiné au plaisir.
Un lieu ouvert aux personnes qui veulent passer un moment de détente pour une nuit, un week-end ou plus, un endroit où ils peuvent réaliser leur fantasmé. Olivier est chargé du service à table tandis que Marie-Gabrielle est une femme de chambre, une chambrière dévouée qui ne refuse jamais d’écarter les cuisses ou de satisfaire avec sa bouche les hôtes du domaine.
La veille, Olivier avait passé la fin de la soirée dans la grange, attaché sur la Croix de Saint-André, des poids avait été fixé aux anneaux de ses tétons et il portait sa cage de chasteté. Il avait dû assister à la punition de Marie-Gabrielle, immobilisée dans un pilori, face à lui.
Marie-Gabrielle était punie parce qu’il avait malencontreusement renversé une coupe de champagne sur la robe d’une hôte. Voir Marie-Gabrielle cravacher devant lui, impuissant, l’avait excité ! Il savait aussi que Marie-Gabrielle avait joui pendant la punition, il l’avait vu sur son visage.
— Tu es prête ma chérie ? Prête pour cette nouvelle vie !
— Oui mon amour ! Laure est parfaitement capable de tenir la boutique, la maison est entre de bonnes mains mais avec le mandat de l’agence immobilière. Nous n’avons plus qu’à profiter de notre nouvelle vie.
Marie-Gabrielle embrasse Olivier qui signe le document.
Il lui reste une dernière étape, aller à la poste pour l’envoyer en recommandé à son patron. Il sait que Patricia sera triste de ne plus le voir tous les jours, mais elle pourra toujours venir à la ferme.
La Poste est là, de l’autre côté de la rue. Olivier s’engage sur le passage piéton sans faire attention au scooter électrique qui arrive à pleine vitesse.
***
— Infirmière ! Je crois qu’il ouvre les yeux.
Olivier entend cette voix l’esprit embrumé. Où est-il ? Qu’a-t-il dans la bouche ? Il cherche à bouger mais il sent une résistance empêcher son bras de bouger, une perfusion.
Ses souvenirs s’embrouillent dans son esprit. Marie-Gabrielle est là, ainsi que sa fille et son fils. Il est aveugle par la lumière de cette chambre d’hôpital. Il voudrait dire un mot mais aucun son ne sort de sa bouche.
— Ne dit rien mon chéri, lui dit sa femme les yeux brillants de larmes de bonheur.
— Oh papa ! Tu es de retour. On n’y croyait plus, dit sa fille.
***
Quelques jours plus tard, il est prêt à rentrer chez lui.
Au cours de ces quelques jours, il a eu la visite de son assistante, de ses beaux-parents et même de Laure, l’employée de Marie-Gabrielle. Ils étaient tous heureux de son retour chez les vivants.
Ses souvenirs lui reviennent peu à peu. Il se souvient de son voyage à Paris, de cette rencontre avec cette brune mystérieuse dans le train
Il la suit sur le quai puis la voit monter dans son taxi. Il voit cette vieille fourgonnette qui semble hésiter de l’autre côté du boulevard. Un taxi s’arrête devant lui et plus rien ! Plus rien, sauf ce silence qui a suivi une violente explosion ! Ces gens calmes, silencieux hagards ! Et enfin cette douleur violente dans le bas de son dos avant de perdre conscience, sans avoir vu la panique qui succéda au calme trompeur des gens sidéré par l’attentat. (Ressentis personnel d’un événement vécu, sauf la blessure, heureusement)
Après pas loin de deux ans de coma, il va pouvoir revivre, enfin presque, car un éclat de la bombe lui a brisé la colonne vertébrale le laissant paralysé des membres inférieurs.
— Olivier, dit Marie-Gabrielle, je te présente le docteur Karminka qui va s’occuper de ta rééducation maintenant.
— Derrière sa femme, Olivier voit la femme brune du train.
— Ravie de vous voir bien réveillé, Monsieur Tallens ! Nous aurons l’occasion de nous voir souvent et vous avez de la chance, Marie-Gabrielle est une femme très attentionnée.
— Merci docteur, parvient-il à dire. Je vous remercie, mais pensez-vous vraiment que je vais pouvoir remarcher ?
— Il ne faut jamais dire jamais, Monsieur Tallens. Je vous verrais demain chez vous.
***
Le soir, Marie-Gabrielle l’aide à sortir de son fauteuil roulant pour se mettre au lit. Il la voit partir dans la salle de bain.
Quand elle revient, il n’en croit pas ses yeux, elle porte une nuisette très courte avec un mini-string.
Il est encore plus surpris dans il la voit se pencher sur son sexe et commencer à le sucer. Il ferme les yeux, Marie-Gabrielle fait montre d’une technique dont il ne se souvenait pas. Quand il est près de jouir, elle s’arrête. Elle retire son string et vient s’empaler sur son sexe raide. Elle règle ses mouvements sur les gémissements d’Olivier. Il a les yeux mi-clos. Il lui semble voir un tatouage sur le pubis de sa femme où est-ce encore dans son rêve ?
Ils jouissent ensemble. Pendant qu’il reprend ses esprits, Marie-Gabrielle lui dit qu’elle voulait savoir si tout fonctionnait encore bien. Les médecins lui avaient dit qu’en raison de sa paralysie, il pourrait être impuissant.
— Je suis rassurée mon amour ! lui dit-elle en l’embrassant. Je vais me nettoyer. Je reviens.
Olivier regarde sa femme sortir de sa chambre et cette fois, il en est sûr ! Il a bien vu un K sur la fesse droite de Marie-Gabrielle.
FIN
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire