mercredi 4 octobre 2023

Le Manoir aux Fleur -05- Une Rencontre Inattendue

 

Sur le chemin du retour, Viviane repensa à la remarque de Madame Marchand en rapport avec ses vêtements. Il était vrai que même si elle s'était posé la question de la tenue qu'elle devrait porter en classe, elle n'avait pas particulièrement réalisé qu'elle serait face à des adolescents en plein déséquilibre hormonal. Elle devrait donc penser à remiser ces robes et petits shorts courts qu'elle affectionnait pendant les vacances et ressortir des tenues plus couvrantes pour le lycée.  

Arrivant devant le manoir, elle s'attarda au portail et aux linteaux recouverts par une végétation luxuriante Un détail attira son attention : plusieurs symboles étaient subtilement gravés dans la pierre ou forgés sur le métal. On y voyait là un ouroboros, là des symboles maçonniques ou encore quelques triskels discrets comment ne les avait-t-elle pas remarqués plus tôt, elle, amatrice d'ésotérisme.

Elle rentra pensive, se prépara un petit repas à grignoter devant une série qu'elle avait téléchargée depuis le lycée. Il était temps d'ouvrir cette valise laissée de côté depuis son arrivée qui contenait des tenues plus sages dans des coloris passe-partout et surtout qui lui permettaient d'atténuer certaines rondeurs qui auraient pu troubler la concentration de certains élèves. Elle déplaça les vêtements "oubliés" pour pouvoir ranger les siens et les posa ces derniers sur le lit avant de leur trouver un sac ou une boîte.

Elle regarda un à deux épisodes de sa série préférée tout en mangeant. Alors qu'elle allait passer son grand tee-shirt pour la nuit, elle avisa la pile de linge au pied du lit. Curieuse de les découvrir, elle enfila une robe longue en organza rouge à la coupe bien particulière. Elle ressemblait à ces robes que l'on voit sur les poteries crétoises qui laissaient la poitrine apparente et surtout, elle était complètement fendue dans le dos ce qui fait que si elle s'asseyait ou se penchait en avant, ses fesses assez rondes étaient automatiquement mises à nue. Elle se mira dans la glace qui étrangement était ornée de jolie moulures représentant des animaux divers et variés mais aussi quelques personnages indéfinis dans des postures pour le moins incongrues. Elle se tournait pour voir les détails en particulier la manière qu'avait sa croupe de se dévoiler quand les pans de tissus s'écartaient avec ses mouvements, quant à sa poitrine, la robe lui comprimait un peu le ventre et remontait ses globes de chairs pâles de manière provocante.

Cela la fit rosir, elle repensa au rêve qu’elle avait fait, violemment prise de dos par un homme autoritaire. Avec une robe telle que celle-ci, cela facilitait les choses pour celui qui la violentait. Mue par une envie subite, Viviane déambula dans sa tenue et elle essaya de prendre la voix du Comte, s'intimant à elle-même des ordres bref secs.

— Montrez-moi cette poitrine opulente ! Présentez-la bien ! Nous vous regardons !

— Tournez- vous et prenez appuie sur la table basse ! Exposez cette croupe digne d'une jument !

À chaque ordre, elle joignait le mouvement adéquat et l'exagérant même comme si elle voulait exciter un vieux cochon.

— Vous mériteriez une punition pour ne pas obéir instantanément ! Cette idée la fit terriblement mouiller, elle écartait les pans de la robe et minaudant, elle disait :

— Oui, je ne suis pas obéissante ! Oui je mérite une punition Monsieur le Professeur.

La situation l'excitait de plus en plus elle passa la main entre ses cuisses, excitant au passage son petit bouton. Un courant d'air sur ses petites lèvres accentua son excitation. Elle tritura alors ses tétons poussant de petits cris sous la torture infligée, il lui fallait plus et elle regretta de ne pas pouvoir faire venir du monde chez elle. Elle aurait voulu la langue de Marie ou même la cravache d'Éléonore.

Le plaisir montait comme une vague déferlant dans son bas ventre. Jouissant fort, allongée sur la table, elle se sentit toute chose, ivre de plaisir.

Elle devait se laver. Alors qu'elle allait ôter sa robe, elle sentit une piqûre au niveau de son entrecuisse, elle se frotta avec la main et elle aperçut un insecte s'envoler en laissant échapper cette poussière bleue dont lui avait parlé Elisabeth. Sans y prêter plus attention, elle retira la robe qu'elle posa sur un cintre avant d'aller prendre sa douche.

N'ayant pas envie de vêtir et se sachant seule à cet étage, elle franchit nue la porte de service. Elle tourna la tête, se sentant observée. Elle crut apercevoir une silhouette bleuâtre dans l'encadrement d'une porte interdite. Cette forme n'était pas nette mais il lui sembla que deux tisons avaient pris la place des yeux. Elle frissonna et se dépêcha d'entrer sous la douche. Elle se doucha rapidement et alla se coucher l'esprit encore embués des restes du plaisir à jouer un rôle de courtisane. Mais en dépit des découvertes et des émotions de la journée, elle s'endormit rapidement.

 

Près de sa cheminée, le Comte est perdu dans ses pensées lorsqu'une odeur de soufre qu'il connaissait bien lui effleura les narines. Sans se retourner, il interpella son visiteur.

— Alors Satiricon ! Content de ta soirée ?

— Dans un petit nuage de fumée bleue le diablotin du nom de Satiricon apparaît, plus petit que ses congénères, il n'en est pas moins l'un des plus vicieux. Son pouvoir se limitait à la suggestion mais son esprit pervers faisait des merveilles sur ses victimes.

— Oui Monsieur le Comte ! Excellente soirée. Votre nouvelle locataire est des plus prometteuses.

— Même si j'ai observé ton manège, raconte-moi tes impressions.

— Voilà Monsieur le Comte ! Je me suis rendu dans l'appartement de la jeune Viviane et l'occasion de lui faire goûter au plaisir des fleurs de Pandore n'a pas traînée. La belle avait du rangement à faire et pour cela elle a dû déplacer les vêtements que vous m'aviez demandé de déposer pour elle avant son arrivée. Elle les a délaissés un moment puis elle est revenue. Comme vous le supposiez, elle s'est Laissé tenter par un essayage de la tenue enduite du pollen de la pandora. Elle a essayé cette tenue sans dessous comme il sied à cette robe. Prenant la forme d'un insecte volant, je suis remonté à la source des plaisirs et du vice et je me suis posé sur le haut de sa cuisse. J'ai atteint son entrejambe déjà bien humide, à la lisière de son con, j'ai pu goûter sa sève, je l'ai un peu sucé, sans aller au-delà de mes prérogatives vis à vis de vos hôtes.

— Le pollen commençait déjà à faire effet et j'ai pu alors commencer à saturer son esprit d'idées plus cochonnes les unes que les autres. J'ai pu constater que la pensée de se comporter comme une chienne lubrique malgré son petit côté fleur bleu était un puissant stimulant.

— Je l'ai vu fondre sous mes yeux usant de mots crus. Elle n'a pas résisté longtemps à l'envie de se toucher et plus elle le faisait plus elle répandait sur elle le pollen. Je devinais les pointes de ses tétons ayant doublée de volume, je voyais son clito gorgé de sang et si sensible. Ses petites lèvres avaient pris une teinte encore plus carmin. Je lui ai donc suggérée de s'allonger sur la table comme si elle allait se faire prendre comme une chienne en manque de sexe. Elle s'est touchée jusqu'à en avoir le haut de cuisses dégoulinantes de sa mouille. Un Pur Régal, Monsieur !

— Attention ! Satiricon ! Ne dépasse pas les bornes. Tu sais ce que tu risques ! gronda le Professeur.

— Oui ! C'est pour cela que je quittais l'appartement de la belle avachie dans son plaisir. Mais je n'ai pas pu résister à l'idée de la regarder prendre sa douche.

— Oui et tu as bien failli te faire voir maudit démon sans cervelle ! La petite en a dans la tête et tu as pris un risque. Mais la séance que tu m'as offerte là, vaut bien une récompense !

— Merci Monsieur le Comte ! La pandora m'a bien aidée tout de même mais sans vouloir paraître ingrat : Quelle est cette récompense ?

— Je te laisse le soin d'aller profiter de mon ancienne assistante. Tu sais la belle Marie.

— Oh merci Monsieur le Comte cette belle rouquine est un délice. Je vais bien en profiter.

Sans plus attendre, Satiricon disparut, à la recherche de sa récompense.

Le Comte reprit sa contemplation des flammes même si celles-ci ne le réchauffaient plus depuis longtemps, il aimait leur danse et y voyait ses conquêtes passées.

Il pensait lui aussi que Viviane allait lui permettre de prendre l'avantage sur Madame Marchand et ses ennemis de toujours.

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