vendredi 6 octobre 2023

Rééducation de Bourgeoises Hautaines -06- Un week-end à la campagne

 

Didier

Le samedi, 14 heures, elle frappe à ma porte. Je la fais entrer. La première chose que je remarque c'est qu'elle sent bon, la deuxième c'est qu'elle est magnifique. Elle a dû passer chez le coiffeur, sa chevelure rousse ondule autour de son visage légèrement maquillé. Elle porte une grande robe fleurie qui à la fois cache et met en valeur ses courbes. Je pourrais tomber amoureux si je n’étais pas aussi salaud. 

Elle pose un sac de voyage près de la porte et va se mettre au milieu du salon pour commencer à se déshabiller. Je l'arrête immédiatement : 

— Stop petite chienne ! 

Elle m'obéit et laisse ses bras tomber le long de son corps. Je passe derrière elle et soulève sa robe. Elle porte une jolie culotte en dentelle, sûrement un achat récent. Je réalise aussi que les marques de la badine n’apparaissent plus, j’ai du bien dosé mes coups. Je laisse tomber sa robe et je me place face à elle. Sa robe se boutonnant sur le devant, elle n'a laissé que le dernier bouton défait. J'en défais deux de plus pour ouvrir son décolleté sur un soutien-gorge pigeonnant assorti à sa culotte. 

— Bon choix pour une salope ! dis-je. 

Elle rougit comme une pucelle. En prenant ses seins en coupe dans mes mains j'ajoute : 

— Tu as une belle poitrine, il faut la montrer et la mettre en valeur. Donc tu laisses ta robe comme ça. Tu fais sexy sans être vulgaire. J'ai deux cadeaux pour toi, dont un qui va sublimer ton décolleté. 

J'attrape sur la console à côté de nous un petit coffret et j'en sors une petite chaîne en or avec un pendentif. Je l'accroche autour du cou de Charlotte. Je lui dis qu'elle peut se regarder dans le miroir à l'entrée de mon appartement. Elle porte la main à son cou, en souriant de plaisir. Elle regarde son reflet et je vois son sourire se transformer en une grimace de frayeur. Elle crie immédiatement : 

— Non, Monsieur Didier, je ne peux pas porter ça, c'est impossible ! 

Je la vois monter les mains derrière sa tête pour détacher le collier. Je prends alors ma voix autoritaire pour dire : 

— STOP ! Tu es ma chienne et tu m’obéiras ! Tu viens de gagner une punition ! 

— Mais Monsieur Didier, c'est trop dégradant ! Me dit-elle en me montrant le pendentif représentant une femme à genoux, les mains derrière la tête, un vrai symbole d'esclavage. 

Je me contente alors de répondre : 

— Cinq coups de plus ! 

Elle baisse la tête, vaincue. 

— Bon, alors nous sommes d'accord, tu es ma chienne et tu m’obéis ? 

Elle hoche la tête et répond : 

— Oui Monsieur ! 

— Bon ! Passons au deuxième cadeau ! Sais-tu ce que c’est que cet objet ? 

Charlotte regarde l'objet que je lui présente. Il s'agit d'un objet pointu en métal avec une base évasée. 

— Non, Monsieur ! 

— C'est un plug anal. Je t’avais dit que j’entraînerais ton cul. Tu vas te pencher, soulever ta robe, baisser ta culotte et écarter les fesses. 

En tremblant, elle m'obéit et j'ai accès à son cul. Je saisis un tube et mets du lubrifiant sur mon doigt. Puis je l’étale sur son petit œillet brun. Elle frissonne. Je commence à masser son petit trou et bientôt je pousse mon doigt sur l’entrée interdite qui cède soudainement. Charlotte gémit. Je ressors mon doigt pour le recouvrir de lubrifiant et je le remets dans son cul. Je le fais tourner et j'y ajoute un copain, cette fois-ci Charlotte gémit et grimace. Je retire les doigts et lubrifie le plug. Ensuite, je le place sur son anus déjà ouvert et je pousse. Bien sûr, le plug est plus large que mes deux doigts, mais il pénètre lentement dans le petit trou. Charlotte gémit encore plus et grimace de douleur. 

— Détends-toi si tu veux avoir moins mal et faciliter son introduction. 

Elle souffle et se détend. Le plug finit d'entrer, ne laissant que la base, une sorte de petit diamant bleu, à l’extérieur pour pouvoir le retirer. J'essuie l’excédent de lubrifiant sur les fesses blanches et je dis à Charlotte : 

— Remonte ta culotte et baisse ta robe, nous devons y aller. Je te donne le lubrifiant afin que tu puisses l'utiliser si tu dois enlever et remettre le plug ! 

Elle m'obéit et se redresse en grimaçant. Elle fait quelques pas mal assurés. Mais bientôt elle me suit pour prendre ma voiture. 

Après un peu plus d'une heure trente de routes de campagne, nous arrivons dans la cour du manoir imposant d'Alain. Celui-ci vient aussitôt à notre rencontre, suivi d'un grand noir costaud. Je donne une accolade à mon ami et serre la main du noir. Alors qu'Alain dit bonjour à Charlotte, je demande : 

— Bonjour, Georges, comment vas-tu ? 

— Très bien Monsieur Didier, je vais prendre vos bagages et les emmener à votre chambre, vous avez la bleue comme d’habitude. 

Alain a à son service une famille originaire du Congo. Cette famille vit au manoir et l'entretient. Elle est composée de Rosie, la mère, cuisinière hors pair, et de ses trois enfants, les jumeaux Georges et Jacques, armoires à glace imposantes et leur sœur Rosalinde. 

— Les autres sont arrivés ? Demandé-je à Alain. 

— Marc est déjà dans la cuisine en train de faire enrager Rosie. Tu les connais tous les deux, toujours en train de se chamailler pour les recettes. Et tu vois là-bas Éric et Pierre qui boivent une bière, Philippe n'est pas arrivé et j'attends encore six couples. 

C’est alors qu'un coupé sport entre dans la cour du manoir en klaxonnant. Je vois Alain pâlir. Une femme dans la soixantaine sort de la voiture. Habillée avec du grand couturier, elle a une poitrine d’enfer. Elle avance rapidement vers Alain et le serre dans ses bras, un peu plus longtemps que normal. Je regarde mon ami, il est blanc comme un linge. 

— Bonjour Alain. Je n’ai pas répondu à votre invitation. C’est idiot, mais je ne l’ai pas reçue. Vous organisez bien un barbecue. Je vous remercie de m’avoir invitée. Vous permettez, je rentre, il faut que je me rafraîchisse. 

— Bonjour Madame la Générale ! Faites… 

Mais la femme est déjà loin. Alain est apeuré, j’ai l’impression qu’il va s’évanouir. 

— Qu’est-ce qui t’arrive Alain ? 

— C’est cette femme. Il faut que je t’explique, mais laisse-moi m’asseoir. 

Je le regarde poser son cul sur un muret en pierre et je dis : 

— En tout cas elle est bien conservée.

Alain me répond alors : 

— Oh ! C’est normal, elle est très active. C’est la femme d’un vieux collègue que j’ai eu il y a dix ans quand nous étions à la caserne de Gaulle. Il était général et j’étais son second. Le pauvre est mort aujourd’hui, elle a dû l’épuiser. C’est une vraie nymphomane. À ce que je sais, tout le régiment lui était passé dessus. J’ai eu le malheur de répondre à ses avances une fois et je l’ai regretté mille fois. Elle me harcelait, je n’en pouvais plus. Soit à un détour de couloir elle se jetait sur ma braguette, soit le soir elle rentrait dans ma chambre et s’empalait direct sur ma bite. J’ai compris après pourquoi son mari demandait à partir souvent en opération. C’est une mante religieuse cette femme. J’essaie de l’éviter, mais elle s’impose toujours. Aide-moi Didier, donne de ta personne et sauve-moi. 

— Euhhh ! Après que tu m’as dit, ce n’est pas vraiment un cadeau. Je suppose que tu ne peux pas te permettre de la froisser ?

— Eh oui, elle a encore beaucoup de contacts au ministère. Mais elle va nous gâcher la soirée si elle reste. Et là, tel que je la vois elle est hyper excitée, il lui faut de l’homme. 

Je réfléchis un moment et demande : 

— Elle est difficile point de vue partenaire ? 

— Non pas du tout, du moment qu’il a une bite à lui offrir. 

— J’ai peut-être une idée ! 

J’appelle Éric et Pierre. Ils nous rejoignent rapidement. Et après les salutations d'usage, Pierre lorgnant le décolleté de Charlotte, je dis : 

— Dis-moi Éric, pour tes gros chantiers tu fais toujours venir des Roumains que tu loges sur place ? 

— Oui c’est beaucoup plus pratique. Je les loge dans des baraques que je peux déplacer. 

— Tu n’as pas un chantier près d’ici avec des Roumains ? 

— Si dans la ville d’à côté, une grosse résidence de 300 logements. J’ai une vingtaine de Roumains qui vivent sur place. 

— Vingt c’est suffisant ? Demandé-je à Alain. 

Il ouvre de grands yeux en comprenant ce que je veux faire. Puis il se met à sourire et me dit : 

— C’est parfait ! 

— Bon Éric, on a une mission : sauver le soldat Alain. Une tigresse va réapparaître et on va la livrer à tes ouvriers, ça leur fera plaisir. Tu peux les contacter ? 

— Je vais appeler le contremaître. Il s’appelle Bobesco et il comprend vite.

— Bien, je prends ma voiture et nous l’emmenons, ça va nous prendre une demi-heure en gros pour l’aller-retour. 

Alain sourit, il est soulagé. Je me tourne vers Pierre et lui dit : 

— Alain va être occupé pour recevoir ses invités et je n’ai que toi mon ami Pierre pour t’occuper de Charlotte en mon absence. Tu peux peut-être lui faire visiter le parc et le manoir. Mais attention, pas touche ! 

Pierre me regarde et me sourit. Il pose sa main dans le bas du dos de Charlotte et la dirige vers le parc. Elle me regarde un peu effrayée, mais je lui fais un signe de tête pour lui faire comprendre que tout va bien. Je sais que Pierre est un fieffé coquin, mais je sais aussi que c’est un vrai ami et qu’il ne fera rien pouvant me contrarier. C’est un gros avantage que nous avons tous les six. Nous sommes beaucoup plus que des amis, nous sommes des frères et toujours prêts à nous entraider. 

C’est alors que la femme du général revient et dit : 

— Fiou ! Qu’il fait chaud ! Je vois que vous avez invité beaucoup d’hommes, Alain ! 

C’est alors que je prends la parole : 

— Madame la générale, Alain va devoir s’excuser, il a beaucoup de choses à préparer. Il nous laisse le soin à Éric et moi, de vous tenir compagnie. 

La femme nous regarde comme un chien regarde une saucisse. J’ai l’impression qu’elle va se jeter sur nous et nous violer sur place. Je continue : 

— Mon ami Éric voulait me montrer un de ses chantiers pas loin d’ici. Vous pourriez peut-être nous accompagner en attendant que tout soit prêt ici. 

— Ben oui pourquoi pas cher ami ! 

Nous partons tous les trois pour le chantier, Éric et moi devant, la générale derrière, qui en profite pour refaire son maquillage. Quand nous arrivons, nous voyons un homme bronzé, petite moustache qui nous attend. Éric me dit que c’est son contremaître. Il lui a téléphoné plus tôt et lui a expliqué ce que nous voulions faire. 

Nous descendons de voiture et Éric dit à notre passagère : 

— Madame la générale, vous voulez peut-être vous rafraîchir, il fait si chaud. 

— Volontiers mon ami ! 

— Mr Bobesco va vous montrer où vous pouvez le faire. 

La générale suit le contremaître avec joie. Éric et moi nous adossons à la voiture. Nous attendons cinq minutes, puis dix. Nous décidons alors d’aller voir ce qui se passe. Par la fenêtre d’un baraquement, nous voyons la générale à genoux, son chemisier Chanel ouvert, ses gros seins ont l’air malaxés par plusieurs mains. Elle a une bite dans la bouche et une dans chaque main pour les branler. Sur son visage s’affiche une intense satisfaction. 

Le contremaître s’approche de nous. Éric lui dit : 

— Bobesco, il faut que tu la gardes toute la nuit, nous reviendrons la chercher demain. Mais il ne faut pas la casser. S’il y a un problème, tu m’appelles. Compris ? 

— Compris Monsieur Éric ! Femme contente, ouvriers contents, femme jouir beaucoup, ouvriers tous jouir, tout le monde content ! Ah ah ah ! 

J'ajoute alors : 

— Si tu pouvais faire un film et nous l'envoyer à cette adresse, ça serait très bien. 

— Oui Monsieur, ça sera fait, vous contents ! 

Nous rigolons tous les trois avant qu’Éric et moi retournions à la voiture. Nous repartons heureux et soulagés pour Alain. 

De retour au manoir, je me mets immédiatement à la recherche de Charlotte. Elle est assise à une table près de la piscine avec Pierre, elle se trémousse sur son siège, à cause du plug sûrement. D'autres couples sont arrivés et certains profitent même de la piscine. Je rejoins mon ami et ma petite chienne. Je suis devant à leur table quand quelqu'un arrive en courant et me saute dessus pour m’embrasser fortement sur les deux joues. Il s'agit d'une petite femme enrobée et très joyeuse. 

— Bonjour, mon Didier, je suis trop contente de te voir ! 

Surpris, et très heureux moi aussi je réponds : 

— Virginie ma douce, je suis trop content que tu sois là. 

Je la sers fort dans mes bras. Cette femme complète notre groupe avec les six gars. Depuis notre enfance, elle a toujours été avec nous et nous a souvent empêchés de faire des bêtises. Elle est psychologue et vit dans le sud de la France avec son second mari qui est artiste-peintre. Elle vient de subir une grave maladie, mais elle va beaucoup mieux. 

— Picasso est par là ? Demandé-je. 

C'est le surnom que nous six donnons à son mari. Nous l'aimons bien, car il rend heureuse notre Virginie. 

— Tu sais comme il est ! Il fait le tour du manoir et du parc pour trouver un bon endroit pour peindre. Il a même demandé à Rosalinde si elle ne voulait pas poser nue pour lui, il a eu droit à son regard meurtrier. 

Pendant tout cet échange, Charlotte reste bouche bée. Je dis alors à Virginie en la désignant : 

— Il faut que je te présente Charlotte une amie qui va avaler des mouches si elle reste bouche ouverte. 

Bien sûr, aussitôt Charlotte ferme la bouche. Les deux femmes se saluent. Virginie voit tout de suite le pendentif autour du cou de Charlotte. Elle se tourne vers moi et me dit : 

— Tu ne changeras jamais Didier ! Bon je vais chercher Picasso ! 

Je hausse les épaules en souriant alors que Charlotte nous fait le bonheur de prendre un beau rouge écarlate. 

— Et si nous allions nous changer pour profiter de la piscine ? dis-je en tendant la main à Charlotte. 

Elle la prend et je l'emmène dans notre chambre. Pendant le trajet, elle me chuchote : 

— Monsieur, s'il vous plaît, pourrai-je enlever le plug ? 

— Pas de problème, cinq coups ! 

Elle réfléchit et pèse le pour et le contre, puis me répond : 

— D'accord Monsieur 

Arrivée dans la chambre, elle est impressionnée par le luxe. Mais elle se rue dans la salle de bain pour retirer le plug. Alors que j'enlève les vêtements, je l'entends gémir en sortant l'objet de son cul. Je la rejoins alors qu'elle lave l'objet. Je lui ordonne de se retourner et de se baisser. Son cul est béant, mais il reviendra bientôt à la normale. Je bande. 

— À genoux ! Mains sur la tête ! Ouvre la bouche ! 

Docilement elle s’exécute. Je glisse mon sexe bien dur dans sa bouche ouverte. Elle commence à me sucer, un air de satisfaction sur le visage. Elle essaie de s'appliquer du mieux qu’elle peut en bougeant sa langue sur mon membre. Je la laisse faire et admire son visage de bourgeoise, si fière, essayer de faire jouir un homme autre que son mari. Bientôt j’éjacule dans sa bouche et elle s'empresse d’avaler. Puis elle lèche consciencieusement ma bite pour la nettoyer. 

Nous prenons nos maillots de bain. Charlotte enfile un une-pièce noir qui moule son corps de façon exquise. Je crois qu'elle va faire tourner des têtes. Nous rejoignons les invités qui profitent de la piscine. L’après-midi se termine lentement. Nous nous amusons et discutons tranquillement. J'ai droit à une autre fellation quand nous retournons nous changer. Charlotte commence à devenir une experte. 

Je n'oublie pas ma mission avec Natacha. J'attends le moment propice. J'ai demandé à Pierre et Philippe qu'ils s'occupent du mari. À la fin de la soirée il devrait être raide ivre et ne plus se soucier de sa femme. 

À la fin du repas, je laisse Charlotte discuter avec Éric et je me dirige vers Natacha, assise seule sur une chaise et qui regarde son mari rire bruyamment avec mes deux compères. 

— Le bébé est couché ? Lui demandé-je. 

Elle sursaute et me répond : 

— Oui et il dort profondément, sûrement l'air de la campagne. 

— Puis-je vous proposer une promenade dans le parc ? Il y a tout au bout une petite tonnelle magnifique. 

Elle hésite. Je pense qu’elle se demande si elle peut avec son mari tout près. Elle le regarde et quand elle voit qu'il l'ignore et qu'il enfile verre sur verre, elle se lève. Nous nous éloignons sous le regard curieux, furieux et peut-être jaloux de Charlotte. 

Nous discutons de tout et de rien jusqu'au fond du parc. Puis je la fais asseoir sur un banc. Je prends ma voix charismatique et je lui dis : 

— Vous allez m’écouter attentivement Natacha. Vous avez cinq enfants, un mari souvent absent, une vie morne. Comment voyez-vous le reste de votre vie ? À l'occuper à élever tous les mômes que vous aura faits votre mari lorsqu’il rentrera de mission ? Je me doute que vous êtes amoureuse de votre mari et qu'il vous fait bien jouir. Mais combien de fois par an ? Une, deux peut-être trois fois l'année. Et le reste du temps, vous mouillez parce que votre bébé tête votre sein. Ne niez pas, je l'ai vu. Vous voulez une vie sans plaisir, sans pouvoir vous épanouir en tant que femme ? Mais vous pouvez aimer votre mari tout en vous faisant plaisir. Vous êtes encore désirable alors profitez-en ! C'est ce soir que tout se décide, il n'y aura pas de retour en arrière. Donne-moi ta culotte Natacha ! 

Pendant tout mon discours, je vois tous ses sentiments s'afficher sur son visage : la curiosité suivie de l'introspection, la colère, l’incrédulité, la honte et l'envie de m'envoyer paître. Elle se lève. C'est le moment crucial, soit elle s'enfuit, soit elle obéit. Je la vois réfléchir intensément puis relever sa robe, retirer rapidement sa culotte et me la tendre en rougissant tête baissée.

- Mais tu es rasée, c’est très bien !

Elle rougit et baisse la tête. Je lui mets la main aux fesses et la pousse vers le manoir en disant : 

—Tu ne le regretteras pas Natacha. Je vais te donner un premier défi. Tu vas aller voir mon ami Alain et tu lui diras que tu vas faire tout ce qu'il veut. 

— Mais mon mari ? 

— Je m’en occupe. À l'heure qu'il est, je pense qu'il doit être complètement ivre. Nous allons l'aider à se coucher. Vis ta vie Natacha ! 

— Bien Monsieur. 

Nous rejoignons les convives. Certains sont déjà partis, d'autres rejoignent leur chambre. Charlotte me regarde revenir avec Natacha et elle voit son amie se diriger vers Alain et lui parler. Je rejoins Pierre et Philippe, et ensemble nous nous chargeons de porter Pierre-Henri Rivière dans la chambre attribuée au couple pour le mettre dans son lit. Quand nous le laissons, il ronfle comme un bienheureux. Rosalinde a pris le bébé avec elle pour la nuit. 

Je retourne auprès de Charlotte. Elle semble heureuse de me voir, ça ne va pas durer. La voyant bâiller, je lui propose d'aller nous coucher. Elle me suit alors que nous regagnons notre chambre. À peine la porte refermée, j'ordonne : 

— Déshabille-toi ! 

Elle m'obéit un peu anxieuse. Elle doit se demander ce qu'il va se passer. Une fois qu'elle est nue, j’appuie sur un bouton caché et un pan de mur tourne pour découvrir un passage secret. 

— Suis-moi ! Dis-je simplement 

Elle m'obéit et nous descendons des escaliers en bois jusqu’à une porte verrouillée par un code électronique. Je connais le code bien sûr, cette pièce étant une de celles dont j'ai supervisé l’emménagement. 

Je laisse passer Charlotte devant moi. Elle se fige au milieu de la pièce. Elle voit différents meubles bizarres ainsi que toute une série d'accessoires inquiétants accrochés au mur. Je la tire par le bras jusqu’à un pilori modifié par mes soins. Il est plus bas que la moyenne et possède une barre d'écartement en retrait. Je soulève la planche supérieure et demande à Charlotte de mettre ses poignets et sa tête dans les trous dont les contours sont recouverts d'une épaisse couche de mousse puis je rabats la planche. Elle est prise au piège. Ensuite j'attache chacune de ses chevilles à chacun des bouts de la barre d’écartement. Elle se retrouve donc pliée à la taille, les seins pendants, la tête et les mains prises en étaux, le cul bien présenté, les jambes largement écartées. 

Je me déplace jusqu’à un tiroir dans un meuble et en sort plusieurs objets. Je m’approche de ma voisine, m'agenouille et fixe une petite pince à chacun de ses mamelons. Elle pousse un petit cri de douleur. À ces pinces, j'attache des poids qui tirent les seins vers le bas. Je donne un petit coup aux poids pour qu'ils se balancent. Enfin je me place en face de Charlotte qui grimace et tremble. 

— Chienne, tu dois être punie. Rappelle-moi le nombre de coups ? Si tu te trompes, ça sera cinq de plus. 

Je la vois réfléchir intensément. Elle ne veut certainement pas se tromper. Elle finit par me dire : 

— Quinze ! Monsieur, dix à cause du pendentif et cinq pour le plug. 

— Dommage… commencé-je à répondre. 

Son visage pâlit, elle se demande quelle règle elle a enfreinte. 

— Dommage que tu ne te sois pas trompée, quinze coups je trouve ça peu. 

Le soulagement s'affiche sur le visage de Charlotte, bientôt suivi par de l'indignation sur la fin de ma phrase. Je continue alors : 

— Je vais te donner une fessée mains nus. Mais avant chaque claque je te poserai une question. Après la claque, que tu auras comptée bien sûr, tu répondras à la question. Si tu réponds mal, si tu n’es pas sincère, si tu me mens, ou si tu ne réponds pas assez vite, on recommence au début. 

Je passe derrière elle, caresse sa croupe exposée et dis : 

— Qui es-tu ? 

CLAC, j’abats ma main sur sa fesse droite. 

— Aïe ! Un Monsieur ! Je suis Charlotte de Villaret ! 

— Et encore ? 

CLAC, cette fois-ci c'est la fesse gauche. Je vais alterner à chaque fois. 

— Aïe ! Deux Monsieur ! Votre chienne Monsieur ! 

— Qui suis-je ? 

CLAC ! 

— Ouille ! Trois Monsieur ! Vous êtes Monsieur Didier ! 

— Et encore ? 

CLAC ! 

— Aïe ! Quatre Monsieur ! Vous êtes mon maître monsieur ? 

— Ça signifie quoi pour toi ? 

CLAC ! 

— Cinq Monsieur ! Que je dois vous obéir en toutes circonstances ! 

— As-tu envie que je te sodomise ?

CLAC ! 

— Six Monsieur ! Non, Monsieur ! 

— Et si je veux le faire, essaieras-tu de m'en empêcher ? 

CLAC ! 

— Sept Monsieur ! Non, Monsieur, je suis votre chienne ! 

— Est-ce que dorénavant tu vas jouir sans ma permission ? 

CLAC ! 

— Ouille ! Huit Monsieur ! Non, Monsieur ! 

— Même avec ton mari ? 

CLAC ! Elle hésite, mais seulement un court instant. 

— Neuf Monsieur ! Je ne jouirai pas avec mon mari Monsieur ! 

— Bien ! Es-tu prête à m’obéir quand je le veux, où je le veux, comme je le veux ? 

CLAC ! 

— Dix Monsieur ! Oui Monsieur ! 

— Même si je te demande de sucer Albert ? 

CLAC ! Elle hésite encore, mais c'est très court. 

— Onze Monsieur ! Oui Monsieur ! 

— Et si je te demande de te faire baiser par tous mes amis ? 

CLAC ! 

— Douze Monsieur, je le ferai Monsieur ! 

— Et si je t'emmène dans un baraquement de vingt Roumains pour te livrer à eux ? 

CLAC ! 

— Treize Monsieur ! Comme vous le voudrez Monsieur ! 

— Qui suis-je ? 

CLAC ! J'appuie bien cette avant-dernière claque. 

— Aïe ! Aïe ! Quatorze Monsieur ! Vous êtes, Monsieur Didier mon Maître ! 

— Et toi qui es-tu ! 

CLAC. ! La dernière est particulièrement violente. 

— Ouille, ouille, ouille ! Quinze Monsieur ! Je suis votre chienne, votre esclave Monsieur ! 

Ses fesses sont bien rouges. Je l'entends sangloter de douleur et de soulagement que ce soit terminé. Sa chatte luit, elle doit être bien humide. Je baisse mon pantalon et sort mon sexe bien dur. Je me penche sur elle et lui chuchote : 

— À partir de maintenant, tu es autorisée à jouir jusqu’à ce que je remette l'interdiction ! 

Je présente ma bite à l'entrée de sa chatte, l’insère entre ses petites lèvres et l’enfonce d'un coup sec dans son antre chaud. J'ai raison, elle est plus que mouillée.

— AAAAAAHHHHHHHHH, OOOOOOHHHHHH, AAAAAAAAAAH ! gémit Charlotte en jouissant. 

Elle était trop excitée. Je vois son corps trembler, ses genoux flageoler, heureusement que je la tiens par les hanches. Je retire ma queue, puis la remets, provoquant ainsi des petits gémissements. Je continue ce manège pendant un moment et bientôt une réplique de son premier orgasme la terrasse à nouveau. Je me mets alors à la pilonner assez rapidement et quelques minutes après elle jouit une troisième fois. Je l'accompagne en éjaculant mon foutre chaud au fond de son ventre. 

Je reprends mon souffle pendant quelques secondes, puis je me retire. C'est alors que ses genoux cèdent, j'ai l'impression d'avoir un pantin désarticulé attaché au pilori. J'aurais bien voulu qu'elle nettoie ma bite, mais quand je me place devant elle, je la vois presque évanouie, un mince sourire de satiété sur son visage en sueur. 

J'enlève les pinces et les poids sans qu'elle réagisse. Je la détache alors du pilori et la remonte dans la chambre. Je la pose dans la grande douche, me déshabille et la rejoins. Je la douche et la lave du mieux que je peux. Quand je veux nettoyer son sexe, inconsciemment elle bouge ses hanches pour venir à la rencontre de mes doigts. Il ne me faut pas longtemps avant qu'elle ne jouisse à nouveau. Je décide alors de la laisser reprendre ses esprits, toute seule dans la douche. Je finis de me laver, me sèche et me couche dans le grand lit. 

Plus tard, j’entends la douche fonctionner de nouveau. Alors que je suis couché sur le dos, les bras derrière la tête, je la vois sortir nue de la salle de bain, se glisser sous les draps, hésiter un court moment et poser sa tête sur mon torse avant de s’endormir. Je la laisse comme ça, elle sent si bon.

******

Charlotte

En ce samedi matin, j'apprécie de pouvoir traîner au lit. Je suis seule et il n'y a personne pour me dire ce que je dois faire. Je me lève quand même vers neuf heures et demie. Cette après-midi, Monsieur Didier m'emmène passer le week-end à la campagne. Si j'ai ce qu'il faut pour la robe et le maillot de bain, je veux lui faire plaisir pour mes dessous. Je ne peux pas mettre mes classiques culottes de coton qu'il abhorre et sur un coup de tête, j'ai appelé ma coiffeuse qui, une chance, à une place libre à onze heures.

En prenant ma douche, je suis soulagée de constater que les marques de la badine de Monsieur Didier ont disparu. Je pourrais me mettre en maillot sans risquer d'attirer des regards interrogateurs.

Je décide de me rendre dans un magasin de lingerie qui se trouve à quelques rues de mon appartement. J'y suis allée, il y a longtemps, un jour que je voulais une surprise à François pour la Saint-Valentin, mais devant le fiasco, je n'y ai plus remis les pieds.

La vendeuse charmante et souriante se rend bien compte que je ne suis pas une habituée de ce type de sous-vêtements et elle me conseille et me guide. Je finis par choisir un ensemble de dentelle jaune pâle, tanga et soutien-gorge. Je constate que dans cette boutique, ils ont toutes les tailles même pour les femmes qui sont bien plus en chair que moi. Je repère quelques strings et autres sous-vêtements qui devraient plaire à Monsieur Didier, mais je n'ose pas les acheter.

La vendeuse me propose d'essayer le soutien-gorge, j'hésite un peu.

— Vous savez, Madame, selon les modèles, il faut parfois prendre la taille inférieure ou supérieure. Ce serait dommage qu'arriver chez vous, vous vous rendiez compte qu'il n'est pas à votre taille.

— Oui ! Vous avez raison… Je vais l'essayer.

Je tire le rideau de la cabine et retire mon chemisier puis le soutien-gorge que je porte. J'enfile cette pièce de dentelle. Il me va parfaitement, je réalise alors que je ne me suis jamais sentie aussi bien dans un soutien-gorge et surtout cela n'a rien à voir avec celui que j'ai pris l'autre jour dans cette boutique du centre commercial.

Je confirme mon achat auprès de la vendeuse et après avoir payé, une somme non négligeable. Je me dépêche de me rendre chez Isabelle, ma coiffeuse. Je la laisse décider pour moi, je lui dis simplement que je vais passer le week-end à la campagne chez des amis. J'admire son travail, mes cheveux sont nets et gonflés. Mes boucles rousses se déploient harmonieusement. C'est le cœur léger que je rentre chez moi pour prendre un repas rapide.

À quatorze heures, je frappe à la porte de Monsieur Didier. Je porte une robe à fleurs évasée, et les sous-vêtements achetés ce matin, mon nécessaire pour le week-end dans un petit sac.

Dès mon entrée, je me rends au salon pour commence à me dévêtir comme je dois le faire en arrivant chez lui, mais, il m'arrête. Il soulève ma robe et je le vois satisfait de découvrir ce que je porte en dessous. Il ouvre des boutons de ma robe que j'avais fermés jusqu'en haut, ce qui élargit un peu plus mon décolleté.

— Bon choix pour une salope ! dis-je.

Je rougis, un mélange de fierté et de honte. Puis, il prend ma poitrine dans ces mains et les soulève un peu.

— Tu as une belle poitrine, il faut la montrer et la mettre en valeur. Donc tu laisses ta robe comme ça. Tu fais sexy sans être vulgaire. J'ai deux cadeaux pour toi, dont un qui va sublimer ton décolleté.

Je suis aux anges, Monsieur Didier me fait des cadeaux, et je vois bien que cela lui fait plaisir de me les offrir. Cela me change de François qui me les fait plus par obligation que par envie. Il s'approche de moi et il accroche un pendentif autour de mon cou. Je sens le petit médaillon autour de mon cou.

Quand je me vois dans le miroir, je comprends que je n'aurai pas dû être si enthousiaste. C'est atroce ce qu'il vient de m'offrir, je ne peux pas le garde, je me prépare à l'enlever en criant.

— Non-Monsieur Didier, je ne peux pas porter ça, c'est impossible !

— STOP ! Tu es ma chienne et tu m’obéiras ! Tu viens de gagner une punition !

— Mais Monsieur Didier, c'est trop dégradant !

Je lui montre le pendentif, une femme à genoux, les mains derrière la tête, un vrai symbole d'esclavage.

— Cinq coups de plus ! me dit-il sobrement.

Je ne dis rien et je ne touche pas au pendentif, retenant mes larmes.

— Bon, alors nous sommes d'accord, tu es ma chienne et tu m’obéis ?

— Oui Monsieur ! 

— Bon ! Passons au deuxième cadeau ! Sais-tu ce que c’est que cet objet ? 

— Non-Monsieur ! 

— C'est un plug anal. Je t’avais dit que j’entraînerais ton cul. Tu vas te pencher, soulever ta robe, baisser ta culotte et écarter les fesses.

Je lui obéis sans protester, je sens Monsieur Didier étaler un liquide froid entre mes fesses. Je frissonne quand son doigt masse mon anus. Il appuie et je le sens soudain entrer en moi. Je pousse un petit gémissement. Monsieur Didier sort son doigt avant de le remettre une nouvelle fois dans mon cul où il s'amuse à le tourner. Je grimace et pousse un petit cri quand je sens qu'il entre un deuxième doigt. Je n'aime vraiment pas cela, mais je l'accepte. Je souffle quand il ressort son doigt, mais je réalise que le pire est à venir. IL présente maintenant le plug devant mon petit trou. Là, je ne me retiens plus et je crie.

— Détends-toi si tu veux avoir moins mal et faciliter son introduction.

Je souffle et je tente de me détendre le plus possible. L'objet entre dans mon sphincter et il ne bouge plus. Cela me donne envie d'aller aux toilettes. La sensation est vraiment très désagréable.

— Remonte ta culotte et baisse ta robe, nous devons y aller. Je te donne le lubrifiant afin que tu puisses l'utiliser si tu dois enlever et remettre le plug !

Une fois rhabillée, je suis Monsieur Didier dans la voiture. À chaque pas, je sens le plug dans mes fesses, je n'ose pas imaginer la démarche que je dois avoir avec.

Nous arrivons enfin devant le portail automatique d'une immense propriété. Je découvre un manoir dix-huitième au bout d'une allée bordée de vieux tilleuls. Un mur d'enceinte semble faire le tour du domaine. Même si mes parents ont de l'argent et si notre maison de famille tient la comparaison avec ce manoir, le parc en revanche, fait jardin de banlieue. Chez qui Monsieur Didier m'a-t-il emmenée ?

Je vois alors Alain, l'un des participants de la partie de poker de mardi. Je blêmis. Je comprends de suite que ce week-end ne va pas être ordinaire. Un grand noir s'approche de nous. Non seulement la propriété est immense, mais en plus Alain peut se permettre d'avoir du personnel de maison. Ma famille y a renoncé depuis des années, mes parents faisant appel à des extras pour les besoins d'une réception. Le jeune homme qui s'appelle Georges prend nos bagages pour les monter dans notre chambre.

Je découvre parmi les invités d'autres participants de la partie de cartes. Quand soudain une petite voiture de sport déboule dans l'allée. Alain se décompose et je l'entends parler avec de la panique dans la voix. J'entends les mots "générale", "nymphomane"… Ces hommes qui semblent si sûrs d'eux auraient-ils un point faible ? Mais je vois Monsieur Didier prendre les choses en mains. Il demande alors à Pierre s'il veut bien s'occuper de moi pendant qu'il gère le problème que semble leur poser cette femme.

— Mais on ne touche pas… finit-il sa phrase.

Pierre me prend sous son aile et commence à me faire visiter les étages communs du manoir. Je découvre la salle de réception lambrissée avec une magnifique fresque au plafond, puis dans les cuisines, je vois Rosie, la mère de George le majordome, affairée à préparer le buffet de ce soir avec Marc, un autre joueur de poker.

Nous sortons côté jardin et à ma surprise, je découvre un parc à l'anglaise qui s'étend jusqu'à l'orée d'une forêt.

— C'est impressionnant, n'est-ce pas ? me dit Pierre.

— Oui, ce domaine est immense… dis-je admirative.

Sous ses airs bourrus, je découvre un Pierre urbain, qui n'a ni paroles ni gestes déplacés. Il me présente rapidement aux invités comme Charlotte de Villaret, amie de Didier. Il ne précise pas la nature des relations que j'entretiens avec Didier ce qui fait que les gens me regardent avec considération. Je pense que la particule n'y est pas étrangère. M'auraient-ils considéré de la même manière si je m'appelais Durand ou Dupont ? Nous nous approchons de la piscine, déjà occupés par deux couples.

Une jeune femme noire me présente un rafraîchissement que je prends avec plaisir. Nous avons beau être fin septembre, le soleil est encore chaud.

C'est alors que j'entends mon prénom. Je me retourne et je vois Natacha accompagnée de son mari. Elle est toujours aussi magnifique dans sa robe blanche.

— Charlotte, que fais-tu là ?

— Et toi ? Je suis venue avec mon voisin, il m'a proposé de l'accompagner pour le week-end pour que je ne reste pas seule…

— Alain est un camarade de promo de Pierre-Henri à l'École de Guerre…

— Je comprends, Alain et Didier sont des amis d'enfance. Ainsi que Pierre…

— Oui ! C'est cela ! dit Pierre d'un ton bourru.

Je le vois aussi regarder avec envie le cul de Natacha qui s'éloigne pour aller saluer d'autres couples qu'elle connaît. Je me disais bien aussi que son urbanité avait des limites.

Il m'invite à m'asseoir et nous commençons à parler de manière surréaliste de compte de résultats, de rentabilité, de développement. Il semble s'intéresser au concept de mon agence de voyages et il se propose de m'aider à le développer. Cela m'intéresse, car je lui avoue que mes relations avec mon banquier ne sont pas des plus cordiales depuis le semi-échec du lancement de l'agence de New Delhi et qu'il me suit à reculons sur l'ouverture de celle de Dubaï.

Assise je suis un peu soulagée, car le plug commence sérieusement à me gêner et je me dandine un peu. J'espère que Monsieur sera de retour bientôt et qu'il me donnera l'autorisation de le retirer.

Je bois avec plaisir ce cocktail très léger à base de mangue, préparé par Rosalinde qui semble s'être volatilisée depuis l'arrivée de Natacha. D'ailleurs qu'a-t-elle fait de Baptiste ?

Monsieur Didier me sort de ma réflexion, il est là, devant moi. Je vois alors débouler une petite brune assez ronde qui lui saute dans les bras. Un autre de ses conquêtes ? Non, cela ne colle pas avec son comportement. Même si je vois les mains descendre sur les fesses de cette femme, Monsieur Didier ne lui aurait jamais donné l'autorisation de lui sauter dessus ainsi.

— Picasso est par là ? dit-il.

— Tu sais comme il est ! Il fait le tour du manoir et du parc pour trouver un bon endroit pour peindre. Il a même demandé à Rosalinde si elle ne voulait pas poser nue pour lui, il a eu droit à son regard meurtrier.

Leur échange est tout aussi surréaliste que le mien avec Pierre avant l'arrivée de Monsieur Didier. Je les regarde sans m'être rendu compte que j'avais gardé la bouche ouverte.

— Il faut que je te présente Charlotte une amie qui va avaler des mouches si elle reste bouche ouverte.

Aussitôt je referme ma bouche, gênée, avant de saluer Virginie qui est donc une amie d'enfance de ce groupe d'hommes. Amitié tellement improbable, pensé-je en la voyant si différente des autres. Elle remarque alors le pendentif que je porte et relève les yeux vers Monsieur Didier en lui disant d'un air grave :

— Tu ne changeras jamais Didier ! Bon je vais chercher Picasso !

Je rougis, car je sais à cet instant qu'elle sait comme il me considère. Mais en partant chercher son mari de l’autre côté du parc, elle m'envoie un baiser du bout des doigts. Monsieur Didier me prend la main et nous, nous allons dans notre chambre pour nous changer afin d'enfiler nos maillots pour profiter de la piscine. Je profite que personne n’est autour de nous pour lui chuchoter :

— Monsieur, s'il vous plaît, pourrai-je enlever le plug ?

— Pas de problème, cinq coups !

— D'accord Monsieur ! dis-je.

La gêne que me cause le plug est plus désagréable que cinq coups de badine sur les fesses. Je n'ai pas mis beaucoup de temps à choisir.

La chambre est toute aussi luxueuse que le reste de la demeure. Je me précipite dans la salle de bain pour retirer le plug. Je pousse un petit couinement, mais je me sens infiniment mieux. Je le regarde un peu souillé, je grimace et le passe sous l'eau pour le nettoyer. Je sens alors la présence de Monsieur Didier dans mon dos.

— Tourne-toi et penche-toi ! m'ordonne-t-il.

Quand il retrousse ma robe, j'ai peur qu'il n'ait envie de me prendre par-là, mais il me demande juste de m'agenouiller et d'ouvrir la bouche. Je suis bien heureuse qu'il se contente de ma bouche aussi je m'applique à le sucer et lorsqu'il jouit dans ma bouche. Je ne grimace pas et je me contente d'avaler son sperme et de lui montrer ma bouche vide.

Une fois que je lui ai bien nettoyé le sexe je me change et enfile mon maillot une pièce, noir qui me moule tant. Cet après-midi, je ne pourrais pas cacher la forme de ma fente aux autres. Mais cela ne me gêne pas autant qu'à la piscine. Je plonge dans l'eau et je rejoins Natacha qui s'y prélasse déjà. Elle a osé un maillot un peu provocant, mais avec ses fesses, elle peut se le permettre. Je remarque que parfois, Alain se rapproche beaucoup de mon amie et la frôle. Elle frissonne à chaque contact, mais elle ne les refuse pas. Seraient-ils amants ? Non, elle m'en aurait parlé et elle est si amoureuse de son mari.

Elle m'explique alors que Rosalinde s'occupe de Baptiste. Elle s'en doutait un peu, car elle s'est toujours sentie à l'aise avec les enfants à chaque fois que Pierre-Henri et elle, viennent. Elle lui fait entièrement confiance.

— Il faut que j'aille lui donner la tétée. D'ailleurs, je crois que je vais y aller maintenant comme cela je serais tranquille pour la soirée. Il n'y a rien de plus désagréable que de devoir quitter une soirée pour aller nourrir bébé.

Alors que je la regarde retourner vers le manoir, Monsieur Didier me fait aussi comprendre qu'il est temps d'aller remettre nos vêtements pour le repas.

Dans la chambre, il me demande une nouvelle fellation, dont je m'applique avec le plus grand plaisir. Quand nous retournons sur la terrasse, les employés congolais d'Alain, Jacques et Georges, ont apporté les tables et avec leur sœur, ils ont dressé le buffet. Georges s'occupe ensuite du barbecue pendant que nous prenons l'apéritif.

Alors que la soirée est bien avancée, je vois Monsieur Didier s'approcher de Natacha pour lui parler. Je les regarde s'éloigner dans le parc et disparaître derrière un bosquet. Je jette un regard vers Pierre-Henri qui ne s'est rendu compte de rien. Il a l'air ivre. Je suis étonnée, cela ne lui ressemble pas. Quelques minutes plus tard, quand Monsieur Didier et Natacha reviennent, elle semble soucieuse. Je lui fais un petit signe, mais elle ne le remarque pas. Elle se dirige vers Alain et quelques instants plus tard, je vois Monsieur Didier, Pierre et Philippe attraper Pierre-Henri par les bras et le conduire vers le manoir.

L'excellent rosé d'Anjou, ajouté aux quelques cocktails de l'après-midi commencent à faire effet. Mes paupières sont lourdes et je bâille. C'est avec plaisir que je prends le bras de Monsieur Didier pour rejoindre la chambre.

Dans la chambre, je n'hésite pas quand il me demande de me mettre nue. Mais au lieu de s'occuper de moi, il me demande de le suivre. Je découvre alors une nouvelle merveille de ce château. Après m'avoir invité à le suivre, Monsieur Didier me montre un passage secret derrière les moulures de la chambre. Nous descendons un escalier de bois jusqu'à une porte fermée par un code que Monsieur Didier connaît. Il m'invite à entrer dans une pièce qui me fait plus penser à une salle de torture qu'à une chambre romantique. Je le regarde, immobile, tétanisée. Je ne sais pas comment me comporter.

Il s'approche d'un appareil qui ressemble aux piloris que l'on voit sur les représentations médiévales pour punir les criminels. Il en soulève la basse supérieure pour que je m'y installe. Les trous pour la tête et les poignets sont recouverts de mousse épaisse et ne font pas mal lorsqu'il referme la planche pour m'emprisonner. Je le sens alors attacher mes chevilles à une barre fixée au sol qui me maintient les cuisses bien ouvertes.

Je l'entends chercher quelque chose puis il revient vers moi. Il se penche près de ma poitrine et il fixe une pince à chacun de mes mamelons. Je ne retiens pas un petit cri, plus de surprise que de douleur, mais quand il ajoute des poids et qu'il les fait se balancer, je couine. Il vient alors devant moi et prend sa voix autoritaire.

— Chienne, tu dois être punie. Rappelle-moi le nombre de coups ? Si tu te trompes, ça sera cinq de plus.

Rapidement, je réfléchis et je me souviens des moments où il m'a dit que je serai punie, je lance en espérant ne pas m'être trompée :

— Quinze Monsieur, dix à cause du pendentif et cinq pour le plug.

— Dommage… commencé-je à répondre.

"Qu'ai-je oublié ?" me dis-je.

— Dommage que tu ne te sois pas trompée, quinze coups je trouve ça peu.

Quel goujat ! Comme si quinze coups n'étaient pas suffisants…

— Je vais te donner une fessée mains nus. Mais avant chaque claque je te poserai une question. Après la claque, que tu auras comptée bien sûr, tu répondras à la question. Si tu réponds mal, si tu n’es pas sincère, si tu me mens, ou si tu ne réponds pas assez vite, on recommence au début.

Je me demande ce qu'il va me demander et comment saura-t-il si je mens.

— Qui es-tu ?

CLAC, sur ma fesse droite, j'encaisse le coup avec un petit cri et je réponds.

— Aïe ! Un Monsieur ! Je suis Charlotte de Villaret !

— Et encore ?

CLAC, cette fois-ci c'est la fesse gauche. Ma réponse ne lui convient pas, elle n'est pas ce qu'il attendait, je la complète alors. 

— Aïe ! Deux Monsieur ! Votre chienne Monsieur !

— Qui suis-je ?

CLAC !

— Ouille ! Trois Monsieur ! Vous êtes Monsieur Didier !

— Et encore ?

CLAC ! Encore une fois, il veut plus de précision

— Aïe ! Quatre Monsieur ! Vous êtes mon maître, monsieur ?

— Ça signifie quoi pour toi ?

CLAC !

— Cinq Monsieur ! Que je dois vous obéir en toutes circonstances !

— As-tu envie que je te sodomise ?

CLAC ! Là, je n'hésite pas et exprime mon refus.

— Six Monsieur ! Non, Monsieur !

— Et si je veux le faire, essaieras-tu de m'en empêcher ?

CLAC ! De toute manière, serais-je en mesure de refuser.

— Sept Monsieur ! Non, Monsieur, je suis votre chienne !

— Est-ce que dorénavant tu vas jouir sans ma permission ?

CLAC ! Pour cette question, la réponse me semble évidente.

— Ouille ! Huit Monsieur ! Non, Monsieur !

— Même avec ton mari ?

CLAC ! J'hésite, brièvement, j'ai déjà tellement souvent simulé que cela ne changera pas grand-chose.

— Neuf Monsieur ! Je ne jouirai pas avec mon mari Monsieur !

— Bien ! Es-tu prête à m’obéir quand je le veux, où je le veux, comme je le veux ?

CLAC ! Bien sûr, pensé-je, n'est-ce pas déjà ce que je fais.

— Dix Monsieur ! Oui Monsieur !

— Même si je te demande de sucer Albert ?

CLAC ! Je pense que je pourrais le faire sans difficulté.

— Onze Monsieur ! Oui Monsieur !

— Et si je te demande de te faire baiser par tous mes amis ?

CLAC ! S'il s'agit de ses amis de poker, je suis prête à me laisser baiser par eux.

— Douze Monsieur, je le ferai Monsieur !

— Et si je t'emmène dans un baraquement de vingt Roumains pour te livrer à eux ?

CLAC ! Je tourne ma réponse pour ne pas dire oui ou non, j'espère que cela lui conviendra.

— Treize Monsieur ! Comme vous le voudrez, Monsieur !

— Qui suis-je ?

CLAC ! Pour cette question, je n'hésite pas.

— Aïe ! Aïe ! Quatorze Monsieur ! Vous êtes, Monsieur Didier mon Maître !

— Et toi qui es-tu !

CLAC. ! Cette fois-ci, je ne me fais pas piéger par la réponse et je trouve de suite la bonne formulation.

— Ouille, ouille, ouille ! Quinze Monsieur ! Je suis votre chienne, votre esclave Monsieur !

J'ai une nouvelle fois les fesses rouges et endolories, mais quand il me dit que j'ai le droit de jouir, je suis aux anges. Je le sens alors entrer en moi, prendre ma chatte. Cela fait une semaine que j'attends cela. Je ne vais pas laisser passer ce moment. Cependant je suis frustrée depuis tellement de temps que je jouis très rapidement. Un violent orgasme me traverse, je tremble de partout. Heureusement que je suis attachée sinon je me serais effondrée sur le sol.

Malgré ma jouissance, Monsieur Didier continue d'aller et venir en moi et une nouvelle fois je sens une vague de plaisir monter de mon ventre, jusque dans mes seins et ma tête. Je ne sens même plus les pinces et les poids qui ballottent, entraînant ma poitrine dans leurs mouvements désordonnés. Je jouis encore et encore alors qu'il se vide dans mon ventre. Je n'en peux plus et je tombe sur le sol.

Je me rends à peine compte qu'il me retire les pinces et me libère de mon carcan. Je ne sais pas comment je fais pour remonter les escaliers et je m'effondre sous la douche. Je sens l'eau couler sur ma peau et les doigts de Monsieur Didier dans ma chatte. Je remue mes hanches pour les sentir en moi, il les bouge dans mon sexe et je jouis encore en silence, avec des spasmes.

Puis, plus rien, je reprends conscience lentement. Monsieur Didier n'est plus avec moi. Je sens son sperme s'échapper de ma chatte. Je me douche complètement pour bien me nettoyer. Après m'être séchée, je le découvre, allongé sur le dos. Il est torse nu. Il semble dormir.

Je m'allonge auprès de lui et j'ose poser ma tête sur ma poitrine. Il est mon maître, mais il est aussi mon protecteur. 

Je pose ma main sur son entrejambe, sentant son sexe sous mes doigts et je m'endors ainsi.

Au milieu de la nuit, j'ignore l'heure qu'il peut être. J'entends des pas dans le couloir. La porte de la chambre voisine s'ouvre et se referme discrètement. C'est la chambre de Natacha et Pierre-Henri. Aux bruits des pas, je comprends qu'il s'agit de Natacha qui regagne sa chambre. Que peut-elle faire à cette heure ?

Je ne réfléchis pas plus longtemps, car je me rendors. Quand je me réveille de nouveau, je sens sous ma main, le sexe de Monsieur Didier bien raide.

Sur un coup de tête, je décide de le prendre en bouche et de lui faire une fellation. Tous les hommes aiment cela, pourquoi cela serait-il différent avec lui ? Je sens alors sa main sur ma tête qui m'impose le rythme. Je ferme les yeux et m'applique. Il jouit dans ma bouche, j'avale tout son sperme avec délectation. Et, alors que j'allais reprendre ma position, sur sa poitrine, il me claque les fesses.

— Allez petite chienne ! Debout ! Il est temps d'aller chercher la générale.

Je l'avais oublié celle-là. Mais aller la chercher où ? Où l'ont-ils emmenée hier après-midi ?

— Enfile, juste ta robe, reste nue dessous… me dit-il alors qu'il est en train de finir de s'habiller.

******

Natacha

C'est avec surprise que je découvre que le voisin de Charlotte est un ami d'Alain tout comme ces cinq autres hommes. Parmi eux, seul Philippe le propriétaire du haras voisin semble accompagné par Agnès, une femme adorable.

Comme d'habitude dans ces réunions, nous, femmes de militaire, nous retrouvons vite seules. Avec le temps, nous avons appris à nous connaître et nous nous racontons comment nous avons vécu la dernière mission de nos hommes. Agnès nous écoute gentiment et je pense qu'elle se sent un peu exclue, elle n'ose pas intervenir. Je me dirige vers elle dans la piscine quand une petite bonne femme brune et enjouée saute dans l'eau à côté de moi. Je ne l'avais pas encore vue. D'où sort-elle ? Elle s'approche de moi.

—Excuse-moi, je ne t'avais pas vu !

Son tutoiement me surprend, mais il est si empreint de naturel que je ne m'en offusque pas.

— C'est rien ! Si on n'est pas éclaboussée dans la piscine, où le serons-nous ? dis-je en riant.

Elle rigole à son tour.

— Virginie et toi ?

— Natacha, je suis la femme de Pierre-Henri, là-bas !

Je lui montre le groupe des six militaires qui discutent en buvant des bières à n'en plus finir. Même en civil, on ne peut pas se méprendre sur leur métier.

— Oh ! Cela ne doit pas être facile tous les jours ? me demande-t-elle.

— C'est que parfois leurs absences sont longues, mais tu sais avec les enfants, j'ai de quoi m'occuper…

— Tu en as beaucoup ?

— Oui, cinq dont un bébé de trois mois…

— Ah oui ! Ça fait du travail ! Remarque, moi aussi j'en ai cinq, mais deux à moi et trois de mon deuxième mari… Mais ils sont grands et ils se débrouillent presque tous seuls.

— Oui c'est sûr…

— Mais le petit, où est-il ?

— Oh, c'est Rosalinde qui s'en occupe, elle est adorable…

— Oui c'est une brave petite…

— Tu la connais ? 

— Oh ! Oui, tu vois tous ces lascars-là, dont celui qui te tourne autour… Je les connais, ou plutôt nous connaissons depuis que nous sommes enfants, nous avons tous grandi dans ce village, où nos parents avaient des maisons de vacances. Je suis un peu leur grande sœur, celle qui les couvrait ou rattrapait leurs bêtises ou qui les arrêtait quand ils allaient trop loin… Ils sont un peu étranges parfois, mais ils ne sont pas méchants.

Je souris, elle a donc vu qu'Alain était souvent près de moi. Cela ne me surprend pas, depuis je le connais, il a toujours été près de moi, à chercher un moyen de me frôler, de me troubler, mais toujours de manière subtile, jamais grossière.

— Le plus mystérieux, mais aussi le plus attachant des six, c'est Didier. Il n'est pas psychologue, mais il a un don pour deviner ce que les gens désirent au plus profond d'eux même. Avec les femmes, c'est imparable. Il ne se trompe jamais…

— Je ne le connais pas bien, je le connais un peu, et je ne l'ai pas encore vu cet après-midi, pourtant il devrait être là, car mon amie Charlotte est venue avec lui…

— Avec Éric, ils sont allés régler une affaire urgente, ils ne vont pas tarder… Il sera là pour le barbecue. Il ne manquerait un barbecue pour rien au monde…

Elle repart dans un rire contagieux et je me laisse entraîner avec elle. Elle me dit alors :

— Si Didier te parle ! Écoute-le, ce qu'il te dira sur toi sera réellement ce que tu as envie…

Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'Alain me frôle et je sens sa main sur mes fesses.

— Il est superbe ton maillot Natacha… Mais il couvre encore beaucoup…

— Alain ! dit Virginie d'un ton rude. Si tu embêtes tes invités, tu vas les faire fuir…

— Tu n'as pas changé, tu es toujours à nous surveiller…

— Je vous protège de vous-même…

Je vois alors Alain attraper Virginie pour la soulever dans les airs afin qu'elle retombe dans l'eau en faisant un maximum d'éclaboussures. C'est à ce moment que Charlotte me rejoint dans l'eau. Elle est radieuse et son maillot la met extraordinairement bien en valeur. Nous nous amusons un peu avec les autres baigneurs. Je m'approche parfois de Didier et je ne peux pas m'empêcher d'être troublée par sa prestance. J'ai l'impression qu'il voudrait me dire quelque chose. Et si Virginie avait raison ? S'il pouvait me dire ce que je ressens au fond de moi ? Pourtant, je ne me cache rien, du moins je le pense.

— Tu rêves Natacha ? me demande Charlotte

— Non ! Pourquoi ?

— Tu viens de rater le ballon…

Je rigole et renvoie le ballon que Charlotte vient de m'envoyer. Elle s'approche un peu pour discuter. Puis je lui dis que je dois aller allaiter Baptiste, car si Rosalinde le surveille, elle a beau avoir la plus grosse paire de seins que je n'ai jamais vus, elle n'a pas de lait.

Je remonte rapidement dans ma chambre pour me changer, de toute manière, l'apéritif ne va pas tarder à être servi. Je trouve Rosalinde en train de finir de préparer quelques amuse-gueules dans la cuisine avec Baptiste qui babille dans son transat. Il s'excite en me voyant. Je le prends dans les bras pour chercher un fauteuil idéal pour le nourrir. Sans complexe, j'ouvre ma robe pour sortir mon sein que mon bébé aspire goulûment. Je ferme les yeux et profite. Comme à chaque fois, je sens des papillons dans mon ventre et ma culotte se mouiller. En entrouvrant les yeux, j'aperçois Jacques, le jumeau, qui regarde. Quand il se rend compte que je l'ai vu, il disparaît. Je souris. Donner le sein est quelque chose de naturel et si je n'ai pas pour habitude de le faire en public, c'est plus pour profiter de ce moment avec mon bébé qu'autre chose.

La tétée finie, je change mon petit bonhomme pendant que Rosalinde aide ses frères à dresser le buffet.

Pendant l'apéritif, je suis encore surprise de voir Pierre-Henri boire plusieurs verres d'alcool. Sa dernière mission a dû être plus éprouvante qu'il ne me l'a raconté. Car, si effectivement, il a tendance un boire un peu plus les premiers jours après ses retours, ce n'est jamais autant.

Le repas approche de sa fin quand je vois Didier s'approcher de moi. Je suis un peu étonnée, mais je luis souris. Il me propose une petite promenade dans le parc. J'ai toujours en mémoire les mots de Virginie. Et quand assise sur le banc au fond du parc, il commence à me parler de mon avenir, je l'écoute attentivement

— Vous allez m’écouter attentivement Natacha. Vous avez cinq enfants, un mari souvent absent, une vie morne. Comment voyez-vous le reste de votre vie ? À l'occuper à élever tous les mômes que vous aura faits votre mari lorsqu’il rentrera de mission. Je me doute que vous êtes amoureuse de votre mari et qu'il vous fait bien jouir. Mais combien de fois par an ? Une, deux peut-être trois fois l'année. Et le reste du temps, vous mouillez parce que votre bébé tête votre sein. Ne niez pas, je l'ai vu. Vous voulez une vie sans plaisir, sans pouvoir vous épanouir en tant que femme ? Mais vous pouvez aimer votre mari tout en vous faisant plaisir. Vous êtes encore désirable alors profitez-en ! C'est ce soir que tout se décide, il n'y aura pas de retour en arrière. Donne-moi ta culotte Natacha !

Il a raison me dis-je, en effet, que vais-je faire quand les enfants seront grands ? Bientôt Baptiste sera à l'école et je serai seule toute la journée. Et quand il me parle du plaisir que je ressens quand j'allaite, il est dans le vrai. Mais quand il s'agit de lui donner ma culotte, une alarme s'allume dans mon cerveau. Ne fais pas cela, tu risques de le regretter… Mais je l'éteints aussitôt, et je trousse ma robe pour faire glisser ma culotte et la lui donner.

Il me pousse alors vers le manoir une main sur mes fesses. Cette main me fait alors plus d'effet que son discours. Il est dans le vrai. Il faut que j'en profite, mais comment ? Et avec qui ?

—Tu ne le regretteras pas Natacha. Je vais te donner un premier défi. Tu vas aller voir mon ami Alain et tu lui diras que tu vas faire tout ce qu'il veut. 

— Mais mon mari ? dis-je dans un sursaut de fidélité, pour ne pas paraître une femme facile.

— Je m’en occupe. À l'heure qu'il est, je pense qu'il doit être complètement ivre. Nous allons l'aider à se coucher. Vis ta vie Natacha !

— Bien Monsieur.

Alain, je dois aller voir Alain, mais pour lui dire quoi exactement ? Je ne peux pas lui dire : "Didier m'a dit de vous dire que je ferai tout ce que tu voudras !" Je me dirige tel un automate vers Alain. Il est en pleine discussion avec un militaire et son épouse qui sont en train de prendre congé.

Je suis surprise quand je vois la main d'Alain se glisser sous la robe de Laurence quand il l'embrasse. D'où je suis, je vois parfaitement qu'elle ne porte rien sous sa robe. Aurait-elle croisé Didier aussi ?

Quand il est enfin seul, je prends mon courage à deux mains et je m'approche, timidement, rouge de confusion.

Il me fixe, avec ce regard typique d'un officier habitué à commander.

— Que veux-tu Natacha ?

J'hésite un peu, j'entends de l'agitation derrière moi. Je me retourne et je vois deux hommes soutenir mon mari pour l'emmener vers le manoir. Didier s'en occupe donc. Cela me rassure et regardant à nouveau Alain, je lui dis en bafouillant un peu :

— Alain… Je veux… bien… faire tout ce que tu veux avec toi, ce soir… 

Je finis ma phrase rapidement. Je vois un grand sourire éclairer son visage.

— Vraiment ? me demande-t-il.

— Oui ! Vraiment !

— Redis-moi ce que tu veux sans bafouiller que je comprenne bien.

Je prends une grande inspiration et je répète d'une traite.

— Je veux bien faire ce que tu veux avec toi, ce soir !

— Plus fort, je n'ai pas bien entendu.

Je rougis et me dandine un peu, je me lance une nouvelle fois, en parlant plus fort. Je sais que les quelques personnes qui sont encore là entendront. Je jette un rapide coup d'œil autour de moi. Il n'y a plus que Virginie et son mari et les deux jumeaux qui commencent à débarrasser.

— Alain, je veux bien faire ce que tu veux avec moi, ce soir !

— Très bien ! dit-il en me fixant. Commence par ouvrir cette robe que je vois comment tu es dessous.

Comme je tourne le dos aux autres, je commence à la déboutonner. Je vois son visage s'éclairer quand il découvre mon soutien-gorge de dentelle. Quand j'arrive à ma taille, j'hésite un peu. Il va voir que je n'ai plus de culotte. Que va-t-il penser de moi ? Son regard se fait plus dur, un regard de commandement.

Je détache les derniers boutons. Il prend les pans de ma robe et les ouvre.

— Tu es coquine, je vois, tu ne mets pas de culotte sous tes robes… Si j'avais su… Pierre-Henri est vraiment chanceux d'avoir une petite salope comme toi…

Je ne peux pas lui dire que je viens juste de la retirer à la demande de Didier. S'il me prend déjà pour une salope, que pensera-t-il de moi ?

— Et en plus tu es épilée… Une vraie petite pute… Qui s'en douterait sous ton air si sage…

Il tend alors la main vers mon bas ventre et glisse un doigt entre mes cuisses. Je frissonne. Son doigt trouve mon clitoris et il commence à le masser. Je ferme les yeux, je rentre mon ventre. Puis enfin, il s'arrête. Je le vois porter son doigt à son nez, puis il me le passe sous le nez.

— Tu sens ce parfum de femelle en chaleur ?

— Oui Alain !

Je deviens encore plus rouge quand il me dit de venir prendre une flûte pour trinquer. Il fait un signe à George qui s'approche avec un plateau. Le jeune homme ne manque pas de regarder mon corps et ce que je lui montre, mais il ne laisse rien paraître de ses émotions. Si tout à l'heure, le fait d'être surprise la poitrine à l'air en train d'allaiter ne m'avait pas gênée, en ce moment, je suis presque tétanisée.

— À cette nuit ! Qui promet d'être longue ! dit Alain

— À cette nuit ! réponds-je.

Je bois ma coupe rapidement. Un peu d'alcool ne me fera pas de mal. Il me dit alors :

— Va au kiosque au fond du parc, il y a une petite table basse. Je veux que tu te mettes nue et que tu m'y attendes à quatre pattes sur la table… Allez, file !

Il me donne une claque sonore sur la fesse en me poussant dans la direction du parc. Je mets un pas devant l'autre. Je sais où se trouve ce kiosque, au milieu d'un bosquet de chênes. Il me faut quelques minutes pour y arriver. Je regarde partout autour de moi. Il n'y a personne et même si la lune est haute dans le ciel, il fait nuit. Je retire ma robe et mon soutien-gorge et je monte sur la table. L'air est un peu frais. J'espère qu'Alain ne va pas tarder.

Didier a raison, je dois profiter de la vie, mais me trouver dans cette position au milieu de la nuit n'est pas ce que j'avais imaginé.

Au bout d'un moment qui me semble très long, j'entends des pas. C'est Alain. Il était temps qu'il arrive, car les moustiques sont en train de faire un festin sur mon corps offert.

Je vois Alain tourner autour de moi. Il me caresse le dos, les fesses, les cuisses. Ses mains viennent attraper mes seins, pincer mes tétons, tirer un peu dessus. Je pousse un petit gémissement.

— Je te fais mal ?

— Non Alain ! Au contraire…

Il rigole alors grassement avant de passer son pouce sur mes lèvres. J'entrouvre ma bouche, il entre son doigt que je commence à aspirer. Il se recule et ouvre son pantalon. Je découvre son sexe à moitié dressé devant mon visage. Il me caresse le visage avec puis il pose son gland sur mes lèvres.

— Allez ! Suce ! Salope !

Je commence à le sucer, à l'aspirer dans ma bouche. Il me tient par les cheveux. Je le sens durcir dans ma bouche, il pousse plus loin dans ma bouche, je suffoque. Il se retire. Je bave. Cela l'amuse. Il force à nouveau ma bouche. Cette fois-ci, j'ai un haut-le-cœur. Il recule.

Il passe alors derrière moi et je sens ses mains sur mes hanches. D'une seule poussée, il me pénètre. Je le sens en moi, différemment de mon mari, mais tout aussi agréable. Il commence ses allées et venues dans mon ventre en me tenant fermement. De temps à autre, il me donne une claque sur les fesses. Je pousse de petits cris. Je le sens alors accélérer ses mouvements et le plaisir monte en moi. C'est une position inhabituelle pour moi, mais me sentir ainsi possédée, utilisée augmente mon excitation et quand je le sens et l'entends jouir, je jouis aussi.

Il se retire et il revient devant mon visage.

— Nettoie mon sexe ! Une bonne chienne comme toi nettoie toujours le sexe qui l'a fait jouir…

Je grimace et recule mon visage, mais il m'attrape la tête. 

— Lèche !

Vaincue, je lèche ce sexe. Ce mélange de foutre et de mouille me dégoûte un peu, mais cela excite de nouveau Alain.

Quand il estime que c'est bon, il se recule et remonte son pantalon. Il me claque à nouveau les fesses.

— On va remonter au manoir… C'est sympa ici, mais les moustiques sont un peu désagréables.

Je me dirige vers ma robe, mais il me dit de la laisser là et de le suivre nue. Je suis paniquée. Je vais devoir traverser le parc et le manoir nue. Même si à cette heure avancée de la nuit, il y a peu de chance que nous croisions du monde, je ne suis pas tranquille. Et si Charlotte me voit comme cela, que va-t-elle penser ?

La peur au ventre, je suis Alain. Quand nous arrivons aux abords de la terrasse. Je m'arrête. Jacques et Georges sont là. Je tente de couvrir comme je le peux ma nudité.

— Allez ! Avance ! me dit Alain en me claquant encore une fois.

La tête basse en tentant de rester le plus digne possible, je rentre dans le manoir. Alain se dirige vers le hall et l'escalier principal. Je comprends qu'il fait tout pour que je puisse être surprise. Nous aurions pu arriver à ses appartements par l'escalier de service.

Mes pas résonnent sur le marbre des escaliers puis sur le parquet du couloir. Je prie pour que personne ne sorte de sa chambre. En passant devant la porte de celle qui nous a été attribuée, j'ai une brève pensée pour mon mari endormi.

Enfin, Alain me fait pénétrer dans son antre. Un petit appartement privé dans une aile du château avec un petit bureau de travail, un petit salon, sa chambre et une salle de bain attenante. Il va s'installer dans un fauteuil et je le vois sortir son sexe.

— Viens me sucer ! J'ai encore envie de sentir tes lèvres de pute sur ma queue…

Honteuse, je viens me mettre à genoux devant lui et je reprends son sexe entre mes lèvres comme dans le jardin, il m'attrape par les cheveux et il me pousse la tête pour tenter de forcer ma gorge. Je gémis et recule.

— Il va te falloir apprendre à me sucer mieux que cela… Tant pis… Fais-moi jouir avec ta bouche, petite salope…

Je fais de mon mieux et quelques minutes plus tard, alors que je bave abondamment sur mon menton et mes seins, je sens un liquide chaud et épais me remplir la bouche. Alain m'empêche de reculer. Je dois avaler, si je ne veux pas m'étouffer avec. Je le fais sans grand plaisir.

— Hummm ! Ça fait du bien ! je savais bien que tu avais une bouche de suceuse… 

Je me dis que cela va être fini, il vient de jouir deux fois, il ne va pas pouvoir jouir de nouveau. Mais il me surprend en me demandant de me caresser devant lui.

Quelle horreur, certes il m'arrive régulièrement de le faire, mais toujours seule, jamais devant mon mari.

— Allez ! Montre-moi comment tu te fais du bien quand Pierre-Henri est en mission…

Je regarde où m'installer, il me montre le lit.

Je m'allonge sur le lit. Il vient s'installer pour être face à mes cuisses écartées. Je commence à me caresser la poitrine, je sais que cela va m'exciter, puis je glisse ma main sur mon bas ventre et joue avec mes doigts sur mon clitoris et entre mes lèvres. Tout en massant mes seins, je rentre un doigt dans ma chatte toujours poisseuse. Je le vois se caresser doucement en me regardant. Alors que je commence à gémir, il me dit :

— Passe un doigt entre tes fesses, ton petit trou doit être jaloux.

Je n'ose pas lui dire que je ne l'ai jamais fait et je lui obéis.

— Allez doigte-toi le cul, montre-moi que tu aimes être enculée aussi.

Je retiens des larmes de honte et je grimace en poussant un peu mon doigt dans mon anus.

Alain est de nouveau bien raide. Il monte sur le lit et il m'écarte les mains pour me prendre. Je vois son visage au-dessus du mien. Il me pilonne la chatte en grognant. Son bas ventre claque contre le mien. Je pousse de petits cris. Je l'entends grogner plus fort. Je pense qu'il va bientôt jouir, mais il s'arrête.

— Allez ! Tourne-toi !

Je me mets à quatre pattes, le nez dans les oreillers, les fesses levées. Je sens alors qu'il entre un doigt dans ma chatte. Il fait quelques aller et retour puis il remonte ce qui coule de ma fente sur mon petit trou. Je comprends ce qu'il me fait, il me prépare pour me sodomiser. Je tremble, cela fait quelque temps que je pense à cette caresse, mais je n'aurais jamais imaginé le faire avec Alain. Je me cambre quand il force mon anus avec son doigt.

— Détends-toi ! Sinon tu vas avoir mal…

Je me détends autant que possible. Son doigt entre lentement. Il le remue, le tourne. Puis je sens un autre doigt. Malgré mon appréhension, ses doigts coulissent sans trop de difficulté.

— Tu es bien serrée, ma salope. Pierre-Henri ne doit pas souvent passer par là… Pourtant je sais qu'il aime cela…

Je ne réalise pas tout de suite les implications de ses mots, étant concentrée sur ces doigts qui coulissent entre mes fesses. Quand il retire ses doigts, je me sens vide. Je sens alors son gland qui pousse doucement. Je crie, je pleure dans les oreillers. Le gland passe. Alain entre lentement en moi. Il pousse un soupir de satisfaction quand il est enfin entièrement en moi.

Il ne bouge plus pendant quelques instants pour profiter de la situation, puis il commence à remuer. Je gémis, un mélange de douleur et de plaisir. Ses mouvements en moi sont de plus en plus amples. Soudain il accélère, je crie plus fort et il jouit une nouvelle fois.

Il s'affale sur moi, il est costaud. Je ne peux pas bouger. Je vais être obligée d'attendre qu'il s'écarte. Peu à peu je sens son sexe se rétracter et il sort enfin de mon cul. Il se met sur le dos.

— Viens me nettoyer !

Je le regarde et je fais non de la tête, si je pouvais le lécher alors qu'il sortait de ma chatte, là c'est hors de mes forces. Il me regarde, il semble me comprendre.

— Alors, allons sous la douche et tu vas me savonner !

— Oui je veux bien !

Il se lève et me prends par la main. Sous la douche, j'apprécie la tiédeur de l'eau qui coule sur ma peau. Je prends le savon et je commence à savonner Alain qui me fait la même chose. Bien évidemment, ses mains prennent leur temps quand elle passe sur mon ventre et entre mes cuisses. Je suis toujours traversée par des vagues de bien-être.

Après la douche, il exige que je reste encore avec lui. Je suis un peu affolée et si mon mari se réveillait et qu'il ne me trouve pas, que va-t-il faire ?

— Avec la quantité d'alcool qu'il a ingurgité, il n'est pas près de retrouver sa lucidité… Allez viens !

Il tapote sur le lit à côté de lui. Je m'allonge, il me prend dans ses bras. Je sens son ventre dans mon dos, son sexe contre mes fesses. Il s'endort rapidement, mais moi je n'arrive pas à trouver le sommeil. Je reste immobile, je n'ose pas retourner retrouver mon mari. Mais je ne peux pas rester là toute la nuit.

Au milieu de la nuit, le plus silencieusement possible, je reprends mes chaussures et je quitte la chambre. Je tente de ne pas faire craquer le parquet en traversant le couloir nue et je parviens à ma chambre. Je me glisse nue sous la couette à côté de Pierre-Henri qui ronfle.

Le sommeil arrive tardivement, mais mon téléphone vibre pour me rappeler l'heure de la tétée de Baptiste.

J'enfile une longue liquette et une culotte pour aller chercher mon bébé dans la chambre de Rosalinde. Quand j'y arrive, la chambre est vide. Je m'affole un peu, mais j'entends des bruits dans la cuisine. 

— Bonjour Madame ! me disent Rosie et sa fille qui prépare déjà le brunch. Vous avez passé une bonne nuit ?

— Oui merci ! Où est Baptiste ?

— Il dort sur la terrasse, me dit Rosalinde. C'est un vrai ange, il n'a pas bougé de la nuit.

— Merci !

Je vais sur la terrasse et je profite de cet instant de bien-être avec mon bébé. Je prolonge la tétée et surtout le câlin qui suit. Rosie arrive pour me proposer un café que j'accepte.

Je suis seule dans le calme de ce dimanche matin. Pendant que j'allaitais Baptiste, J'ai entendu une voiture partir de l'autre côté du manoir, mais maintenant à part le chant des oiseaux, rien ne vient perturber la sérénité de cet instant qui me permet de repenser à ma nuit. Je suis appuyée à la rambarde de la terrasse quand je sens une présence derrière moi.

— Tu sembles bien songeuse, Natacha !

Je me retourne et je découvre Virginie vêtue d'un tee-shirt qui couvre à peine sa culotte.

— Bonjour Virginie ! Oui je repense à cette soirée, à ce que tu m'as dit hier…

— Et à ce que t'a dit Didier aussi, n'est-ce pas ?

— Oui, c'est vrai…

— Il avait raison, n'est-ce pas ? Il savait ce que tu ressentais ?

— Oui, il le savait ! Oui, il a raison… Je dois profiter de la vie, vivre ma vie, mais cela me fait peur…

— C'est normal ! Nous sommes tous effrayés par la liberté…

Son sourire me rassure et quand elle m'ouvre les bras, je viens profiter du câlin qu'elle m'offre. Je sens son souffle dans mon cou. Elle me pose des petits baisers sur ma peau, je frissonne. Je suis surprise.

— Laisse-toi faire, laisse-toi guider par tes envies ! me souffle-t-elle.

Elle me prend affectueusement le visage dans ses mains et elle pose ses lèvres sur les miennes. Que m'arrive-t-il ? Je ne suis pas lesbienne, mais sa douceur, sa tendresse me font succomber. Elle m'entraîne vers un fauteuil, où elle s'assied. Je suis debout devant elle, elle passe ses mains sous la liquette et elle vient me caresser les fesses, le dos. Tout en douceur, elle me fait mettre à genou devant elle pour pouvoir continuer à m'embrasser. Elle guide mon visage. Elle veut que je lui embrasse la poitrine, le ventre au travers de son tee-shirt. Tout en me parlant avec une voix hypnotique, elle remonte son vêtement pour que je puisse poser mes lèvres sur sa peau. Elle continue de descendre ma tête plus bas. Je sens son odeur intime. Je ne sais que faire.

— Retire ma culotte ! me murmure-t-elle.

Elle soulève son bassin, et subjuguée par sa voix, je fais glisser la culotte et je découvre un pubis aussi lisse que le mien.

— Lèche-moi comme ton mari te lèche !

Je pose mes lèvres sur sa fente et je sors ma langue. Je goûte pour la première fois à l'intimité qu'une femme. Ses mains sur ma tête, elle contrôle mes mouvements. Je l'entends gémir. Je suis complètement absorbée par ce que je fais, et j'entends faiblement une voix masculine derrière moi.

— Ah tu pouvais bien me gronder hier !

Je n'ai pas le temps de réagir, Virginie me plaque le visage contre sa chatte qui coule de plus en plus. Je continue de la lécher. Je ne trouve pas cela si désagréable et elle finit par jouir sur mon visage. Elle me lâche enfin et je peux me reculer pour respirer de l'air frais. Elle me sourit.

— Le brunch ne va pas tarder à être prêt, tu devrais peut-être aller t'habiller ?

— Oui ! Sûrement ! Tu as raison…

Dans un état second, je regagne ma chambre. J'entends toujours mon mari ronfler. Je prends ma douche rapidement et j'entrouvre les rideaux afin d'avoir un peu de lumière pour choisir mes vêtements. Un rayon de soleil vient chatouiller le visage de Pierre-Henri qui cligne des yeux et grogne.

— Quelle heure est-il ?

— Il est l'heure de te lever, le brunch est servi, mon chéri.

Il me regarde, je suis nue devant lui, je vois son regard sur ma poitrine, sur mon bas-ventre. Je devine une bosse qui se dresse sous les draps.

— Oh ma tête ! dit-il en fermant les yeux. Qu'est-ce que j'ai pris hier soir… Excuse-moi ma chérie…

Je fixe la bosse, je repense à ce que j'ai fait pendant la nuit avec Alain. Ai-je le droit de lui en vouloir ?

Prise de remords, je m'approche du lit. J'écarte la couette et je me penche sur son sexe dressé. Je le prends dans ma bouche et je commence à le sucer, mes lèvres montent et descendent sur sa hampe. Il me caresser les cheveux. Je ferme les yeux.

— Hummm ! Ma chérie ! Ce week-end te fait du bien…

Je m'active, je l'entends gémir et je le sens se raidir. Il va jouir, je le sais. Je recule mon visage. Je vois le jet se répandre sur son ventre. Je lui souris et je l'embrasse.

— Va prendre ta douche ! Je t'attends.

Je l'entends se plaindre de sa tête sous la douche pendant que je m'habille. Sur mon string et mon soutien-gorge, j'enfile une combinaison short avant de rafraîchir légèrement mon visage.

Nous rejoignons les autres afin de prendre notre brunch. Je me sens bien, même si je tente d'éviter le plus possible de croiser le regard d'Alain qui a la délicatesse de ne pas me reparler de cette nuit.

De son côté, Pierre-Henri reste prudemment installé à l'ombre avec ses lunettes de soleil sur le nez. Je pense que je vais devoir conduire sur le chemin du retour.

C'est alors que je vois Didier s'approcher de moi.

— Je n’avais pas raison ? Comment s’est passée ta nuit ? me dit-il.

Je rougis avant de lui répondre tout bas.

— Bien ! 

— Bien Monsieur ! dit-il durement.

Je sursaute en relevant les yeux.

— Oui, bien Monsieur ! 

— Je passerai te voir bientôt, il faut que je fasse ton éducation. 

— Oui Monsieur !

Je pas su quoi répondre d'autre, que veut-il dire en parlant de faire mon éducation ?

Je n'ai pas vraiment le temps de m'appesantir sur la question, car Pierre-Henri me propose de rentrer. Je regarde l'heure, effectivement, si nous voulons arriver avant que ses parents arrivent avec les enfants, il nous faut repartir.

Bien évidemment, il est impossible de partir sans remercier Alain de son hospitalité. Quand je me retrouve devant lui, je suis prise d'un trouble, un mélange de honte et d'excitation. En fait, j'ai aimé ce qu'il m'a fait, mais je n'arrive pas à me l'avouer. Quand il m'embrasse au coin des lèvres, je ne tourne pas le visage et je ne recule pas quand sa main me caresse la fesse comme je l'ai vu faire hier soir avec Laurence.

Au moment où nous arrivons à la voiture, je vois débouler Virginie. Elle me saute au cou et me pose un baiser sur les lèvres. Je recule surprise. Elle rigole.

—Tu pensais disparaître comme cela ?

— Euh ! Non ! Excuse-moi, mais je ne t'ai pas vu, tu n'étais pas sur la terrasse…

— Non ! Je discutai avec Rosie dans la cuisine… On se reverra, n'est-ce pas ? Tu es si adorable.

— Oui ! Bien sûr, je suppose…

Elle me dit alors en regardant Pierre-Henri :

— Viens dans le Luberon, viens passer quelques jours pour souffler ! Laisse tes enfants à ton charmant mari et viens te reposer chez nous…

— Pourquoi pas ?

Pierre-Henri est un peu surpris, mais il ignore ce que s'est passé entre Virginie et moi ce matin. Mais, contrairement à ma nuit avec Alain, je n'ai pas eu le sentiment de le tromper.

Dans la voiture, je demande à Pierre-Henri comment il se sent. Pour toute réponse, j'ai un grognement et au bout de quelques kilomètres, il plonge dans le sommeil.

******

Didier

Quand je me réveille, je sens une bouche chaude et humide s’activer sur ma bite bien raide du matin. Charlotte, comme une bonne salope soumise s’est mise au travail. Je pose ma main sur sa tête pour lui imposer mon rythme. Bientôt je jouis dans sa bouche et, bien dressée, elle avale tout. 

Alors qu’elle veut reprendre sa position dans le lit avec sa tête sur mon torse, je me lève et lui claque durement la fesse en disant :

— Allez petite chienne ! Debout ! Il est temps d'aller chercher la générale. 

Puis j’ajoute en finissant de m’habiller :

— Enfile, juste ta robe, reste nue dessous…

Charlotte m’obéit et nous rejoignons rapidement Éric sur le parking du manoir. Mon ami va conduire la voiture de la générale et je suivrai avec Charlotte dans la mienne.

Quand nous arrivons au chantier, Bobesco le contremaître nous attend déjà. Il est moins souriant que hier. Nous descendons de nos voitures et approchons. Même s’il a un rapide coup d’œil vicieux sur Charlotte, il se tourne vers Éric et lui :

— Bonjour Monsieur Éric ! Content voir vous ! Vous prendre vite la dame, ouvriers épuisés.

Il nous conduit dans le grand baraquement. Nous entrons et voyons très vite le désordre. Sur un matelas posé directement sur le sol se trouve la générale. Elle est complètement nue, ses gros seins tombant de chaque côté de son torse. Ils sont égratignés comme le reste de son corps. Du foutre sort de sa chatte et de son cul ainsi que de sa bouche. De toute façon elle est complètement recouverte de sperme et à l’odeur, sûrement de pisse aussi.

Elle semble marmonner, des bulles de sperme sortant de sa bouche. Je m’approche et j’écoute attentivement pour comprendre ce qu’elle dit :

— Ouiiiii… ohhhhh… encore… venez mes chéris…

Je me mets à rire et je me retourne vers mes compagnons. Je vois que Charlotte est effarée de l’état de la vieille femme. Je dis :

— Elle en redemande…

Éric rigole avec moi. Il demande alors à son contremaître :

— Bobesco, il faut qu’elle s’en aille. Peux-tu trouver des gars pour aller la laver et l’habiller du mieux qu’ils le peuvent.

— Ouvriers très fatigués ! Bien baisés la dame ! Mais moi trouver deux volontaires pour faire !

Il s’éloigne et va parler avec deux gars assez costauds. Ceux-ci viennent prendre la générale sous les bras et la traînent jusqu’à la douche. Bobesco récupère les vêtements et les suit. Charlotte, Éric et moi restons plantés au milieu du baraquement.

Je vois que certains ouvriers reluquent Charlotte sans se gêner. C’est normal, ses seins nus pointent sous sa robe et sa descente de rein est tout à fait splendide. J’ai envie de m’amuser un peu. Je me retourne vers elle et commande :

— À poil ! En position !

Ses yeux s’ouvrent en grand. Je vois dans son regard qu’elle a vraiment peur maintenant. Je la vois ouvrir la bouche sûrement pour protester. Alors je n’hésite pas, je mets une grande claque sur son cul encore douloureux de la fessée de la soirée et je dis :

— IMMÉDIATEMENT !

Je vois des larmes poindre au bord de ses yeux. Mais doucement, elle défait les boutons de sa robe, puis la laisse tomber à ses pieds. Elle l’enjambe, mets ses mains sur la tête et écarte les jambes. Elle regarde en l’air pour ne pas croiser les regards des ouvriers qui restent bouche bée. Elle est rouge pivoine. En bon salaud, je tourne le couteau dans la plaie. Je lui dis :

— Elle n’est pas bien là, la bourgeoise ? Tu es moins arrogante à te faire reluquer par des ouvriers roumains ! Elle est où la fille de bonne famille, la mère de famille, l’épouse chérie, la snobinarde qui regarde les gens de haut ?

Maintenant, elle pleure à chaudes larmes, mais elle reste en position. Je laisse les ouvriers se rincer l’œil jusqu’au retour de la générale. Celle-ci apparaît quelques minutes plus tard accompagnée du contremaître. Elle semble aller un peu mieux, mais elle fait quand même assez clodo. Sa coiffure ne ressemble plus à rien, elle a les traits tirés, ses vêtements sont complètement froissés. Je m’approche d’elle et lui demande :

— Comment allez-vous, Madame la Générale ?

— Très… Très bien cher ami ! dit-elle en regardant autour d’elle.

Elle voit Charlotte nue au milieu du baraquement, les mains sur la tête, mais elle ne semble pas s’en inquiéter.

— Mon ami Éric s’est permis de ramener votre voiture ici. Vous allez pouvoir rentre chez vous !

— Merci cher ami ! répond-elle en prenant ses clés que lui tend Éric. Elle va pour partir, mais se fige et demande :

— Je ne me rappelle pas d’avoir tout visité ce chantier. Il faudra que vous m’appeliez pour une autre visite !

Sur ces mots elle nous tourne le dos et rejoint sa voiture. Je crois que la douche l’a revigorée. Je dis à Éric :

— Il avait raison Alain, une vraie nympho. Je la note dans mon carnet, ça peut servir !

— Et avec le film qu’a fait Bobesco, elle ne l’embêtera plus ! dit Éric.

Nous rions ensemble et nous dirigeons vers la sortie du baraquement. Arrivé à la porte, je me retourne et crie à Charlotte toujours en position, tremblante de peur :

— Je reviens te chercher ce soir où tu nous accompagnes tout de suite ? 

Immédiatement je la vois ramasser sa robe et courir vers nous, son gros cul et ses seins se balançant en rythme.

— Je vous accompagne Monsieur ! dit-elle alors qu’elle arrive vers moi.

Je lui fais un grand sourire et lui dit :

— Bien, tu t’habilleras dans la voiture, nous sommes pressés.

Nous montons dans mon auto tous les trois, Éric à côté de moi et Charlotte derrière qui essaie d’enfiler sa robe le plus rapidement possible. Nous revenons au manoir où nous sommes accueillis par Alain. Je lui dis avec un grand sourire :

— Affaire réglée, soldat Alain ! Prends cette petite vidéo, elle peut te servir si la générale revient t’embêter.

— Vous m’avez sauvé la vie les gars, je vous remercie beaucoup !

— Pfff, tu aurais fait pareil pour nous.

Je lui glisse alors :

— La nuit s’est bien passée ?

— Excellente, je te remercie pour ça aussi.

Je lui fais un clin d’œil et je dis :

— Et si nous allions déjeuner ?

— Le brunch est presque prêt, mais venez prendre un café !

Avant d’accompagner Éric et Alain, je chuchote à l’oreille de Charlotte qui attendait sagement à côté de moi :

— Tu vas dans notre chambre et tu remets le plug ! 

— Bien Monsieur ! se contente-t-elle de répondre avant de s’éloigner.

C’est alors que je vois du mouvement sur la terrasse. Je m’approche et je vois Natacha agenouillée en train de lécher la chatte de Virginie qui gémit. Je ne loupe pas l’occasion pour dire :

— Ah tu pouvais bien me gronder, hier !

Et je m’éloigne content de ma petite remarque. Je rejoins Éric et Alain à la cuisine où Rosie nous sert des cafés. Elle nous dit alors d’une voix autoritaire :

— Sortez de ma cuisine, il faut que je prépare le brunch avant que Monsieur Marc vienne mettre le nez dans mes affaires avec ses recettes saugrenues.

Nous rions et quittons la cuisine sans avoir oublié de faire une grosse bise sur la joue de la matrone noire.

Nous rejoignons Pierre, Philippe et Marc assis à une table près de la piscine. Nous parlons de tout et rien avant que Charlotte nous rejoigne. Elle marche bizarrement, mais je ne suis pas étonné. Je tire une chaise pour lui permettre de s’asseoir. Ce qu’elle fait avec précaution. Elle ne dit rien et nous regarde discuter.

Puis c’est Virginie qui arrive. Quand elle voit que je vais dire quelque chose, elle me fait les gros yeux et dit :

— Toi, tu te tais !

J’éclate de rire. Les autres sont étonnés. C’est alors qu’elle continue :

— Oh, il vous dira. Mais je veux vous parler d’autres choses les garçons. Nous ne repartons que jeudi avec Picasso. Marc, peux-tu nous garder une table pour sept demain midi ? Je veux vous parler, mais à vous seuls.

— Bien sûr, mais Picasso ne sera pas là ? dit Marc.

— il y a une exposition Rembrandt à ORSAY. Il a prévu d’y aller tôt demain matin et je crois que les gardiens vont devoir le virer demain soir, vous le connaissez. 

Nous hochons tous de la tête et donnons notre accord pour le déjeuner de demain. Puis nous nous remettons à discuter de choses et d’autres alors que George et Jacques mettent en place le brunch. Bientôt tous les invités sont là, certains avec la gueule de bois, comme le mari de Natacha. Nous déjeunons calmement, même si Charlotte se trémousse sur sa chaise. Je la vois rougir quand des personnes lui disent qu’elle a un beau pendentif et qu’elles veulent savoir ce que signifie le drôle de symbole.

À un moment j’arrive à être seul avec Natacha. Je lui demande alors :

— Je n’avais pas raison ? Comment s’est passée ta nuit ?

Elle baisse la tête, rougit et murmure :

— Bien !

— Bien Monsieur ! dis-je autoritaire.

— Oui, bien Monsieur !

— Je passerai te voir bientôt, il faut que je fasse ton éducation.

— Oui Monsieur !

Sur ces mots, je la quitte et essaie de trouver un endroit tranquille pour faire la sieste. Je trouve un gros chêne assez à l’écart pour m’allonger à l’ombre. Je vois au loin Charlotte qui s’approche pour me rejoindre. Je souris à sa démarche, j’ai l’impression qu’elle marche sur des œufs. Quand elle arrive, je m’adosse au chêne. Elle dit :

— S’il vous plaît Monsieur ?

— Oui ?

— Puis-je enlever le plug Monsieur ?

— Non il faut que tu t’habitues ! Soulève ta robe !

Elle regarde autour d’elle si d’autres invités sont proches et elle attrape l’ourlet de sa robe pour la trousser à sa taille. Elle a remis sa culotte pour tenir le plug sûrement.

— Enlève ta culotte !

Elle lâche sa robe et baisse sa culotte qu’elle me tend, puis elle trousse de nouveau sa robe à la taille.

— Tourne-toi !

Elle obéit. Je vois le plug bien enfoncé dans son cul. Je prends la base et pousse l’objet. Charlotte gémit de douleur. Je le lâche.

— Viens t’accroupir à côté de moi ! Tu peux lâcher ta robe.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Je glisse alors ma main sous sa robe. Je lui dis :

— Interdiction de jouir jusqu’à nouvel ordre ! 

Mes doigts trouvent rapidement sa petite fente. Elle est déjà bien humide. Je fais pénétrer un doigt dans son intimité puis deux. Mon pouce trouve son clitoris et je commence à titiller ma soumise. J’essaie de lui provoquer un orgasme, mais je m’arrête juste avant qu’elle jouisse. Je continue pendant un bon moment. La respiration de Charlotte est rapide et courte, de la sueur se forme sur son front. Elle fait tout son possible pour respecter l’abstinence que je lui impose. Je ne sais pas si c’est par peur d’une punition ou plutôt pour me faire plaisir.

En tout cas elle me fait bander, alors je décide d’arrêter cette torture et je déboutonne ma braguette pour sortir ma bite.

— Suce ! Ordonné-je.

Elle obéit immédiatement. Je décide de la laisser faire afin de voir si elle s’améliore. En tout cas elle s’applique en léchant bien ma queue et en essayant de l’engouffrer le plus loin possible dans sa gorge. Il ne me faut pas longtemps de ce traitement avant que je ne gicle mon sperme dans sa bouche. Quand j’ai fini d’éjaculer, elle me montre mon foutre dans sa gueule, avale et tire la langue pour me le montrer.

— Bien petite salope ! Seize heures ! Il va être temps de rentrer ! Allons rejoindre les autres pour les saluer.

Elle se lève avec moi et je lui prends le bras pour rejoindre le manoir. Nous disons au revoir à ceux qui sont encore là. Je dis à demain à mes amis et nous partons pour rentrer dans nos appartements respectifs.

Le trajet est calme, Charlotte est plongée dans ses pensées. À cinq minutes de l’arrivée, je dis :

— Quand tu seras chez toi, tu pourras enlever le plug. Mais je veux que tu le mettes tous les matins avant de partir au travail et que tu le retires seulement au retour chez toi. Tu peux l’enlever entre midi et quatorze heures. N’oublie pas que je peux passer à ton agence à tout moment.

— Bien Monsieur ! répond-elle avec une grimace.

Je me gare dans le parking et nous montons dans l’immeuble. Alors que nous sommes sur le point de nous quitter, j’entends crier :

— MAMAN ! 

Et je vois, deux petites boules de nerfs sauter sur Charlotte. Elle ouvre les bras et leur fait un câlin.

— Bonjour, mes chéris, ça va ?

C’est alors que je vois entrer dans l’immeuble le sosie parfait de Charlotte avec vingt ans de plus. Je devine tout de suite qu’il s’agit de sa mère. Elle est très belle et surtout appétissante. Je la vois prendre un air interrogateur en voyant sa fille bien habillée, mais sans soutien-gorge avec un homme qui n’est pas son mari. Elle dit :

– Ils vont très bien, ils se sont bien amusés ! Mais sois polie, présente-moi ce monsieur !

Charlotte rougit, gênée. Souriant intérieurement, je la laisse se débrouiller toute seule.

— Oui Maman bien sûr, je te présente Monsieur Didier notre voisin. Il… Il est venu au salon et m’a proposé de me raccompagner.

— Enchanté Madame, vous êtes aussi splendide que votre fille ! dis-je. 

Puis j’ajoute : 

— Je vais vous laisser en famille. À bientôt ! 

— Au revoir Monsieur ! dit la mère. 

— Au... Au revoir ! Marmonne Charlotte manifestement gênée. 

Je rentre dans mon appartement, l’image de la mère de Charlotte nue devant moi. « Quel enfoiré » me dis-je à moi-même.

******

Charlotte

Je m'habille rapidement sous le regard de Monsieur Didier et sur le parking, nous retrouvons Éric qui prend la voiture de la générale. Après quelques minutes de route, nous arrivons devant un chantier de construction avec des baraques de chantier en guise de logements.

Un homme brun trapu s'approche de nous, je sens son regard sur moi, sur ma poitrine nue sous ma robe. De plus l'air frais fait durcir mes tétons qui pointent sous le tissu de ma robe. Quand nous entrons dans l'une de ses baraques, je vois la générale. Elle ne ressemble plus à l'altière femme qui avait déboulé devant le manoir d'Alain. Elle ressemble à une souillon, nue, les cheveux en bataille, couverte de traces de sperme.

J'ignore ce qu'elle a pu subir, mais je n'aurais pas aimé être à sa place. Cependant en nous voyant arriver, le désir dans ces yeux se réveille, elle en veut encore. C'est incroyable.

Les hommes discutent un peu, je ne les écoute pas. Je sens que les ouvriers qui se réveillent me regardent avec gourmandise. SI cette nuit ils ont pu profiter d'une femme âgée, ils pensent peut-être profiter d'une femme plus jeune pour la journée. Je tremble, c'est alors qu'un ordre de Monsieur Didier me pétrifie.

— À poil ! En position !

Je le regarde, affolée, ce n'est pas possible, il ne va pas m'offrir à ces hommes. Je me souviens de ce que je lui ai dit pendant ma punition, mais mise devant le fait accompli, cela me tétanise. Je voudrais parler, mais une violente claque sur mes fesses de Monsieur Didier me rappelle à l'ordre.

— IMMÉDIATEMENT !

Lentement, je retire ma robe et nue, je prends la position mes mains sur la tête. Je lève les yeux au ciel. Je sens les regards avides sur mon corps mes formes, et Monsieur Didier qui en rajoute :

— Elle n’est pas bien là, la bourgeoise ? Tu es moins arrogante à te faire reluquer par des ouvriers roumains ! Elle est où la fille de bonne famille, la mère de famille, l’épouse chérie, la snobinarde qui regarde les gens de haut ?

Je pleure, je ne bouge pas, je ne voudrais attiser les envies de ces hommes. Je m'évade dans mes pensées, priant pour que cela se termine vite. Je ne prête plus attention à ce qui se passe autour de moi. Il faut que Monsieur Didier m'interpelle pour que je réalise que nous rentrons au manoir.

— Je reviens te chercher ce soir où tu nous accompagnes tout de suite ?

Aussitôt, je ramasse ma robe que je serre contre moi pour les rejoindre.

Je me contorsionne pour me rhabiller dans le coupé de Monsieur Didier. Quand nous arrivons, il me demande de monter pour remettre le plug dans mon cul.

Seule dans la chambre, j'en profite pour faire un brin de toilette et me maquiller légèrement. Je prends le plug et après l'avoir enduit de gel, je le présente devant mon anus. Je caresse un peu mon petit trou avant de le rentrer. Je pousse un petit discret puis enfile une culotte de dentelle pour être certaine qu'il reste en place.

Quand je rejoins Monsieur Didier, il parle avec ses amis et Virginie, je ne les dérange pas et je vais prendre place à une table. Le plug me gêne, j'ai l'impression que tout le monde me regarde en sachant ce que je porte entre mes fesses.

Je participe à la conversation, Philippe nous parle de ses chevaux, je décris mes voyages. Marc nous raconte quelques anecdotes vécues dans son restaurant. Natacha me semble sombre, est-ce à cause de la gueule de bois de son mari ? Toujours est-il qu'assise face à Alain, elle fixe son assiette. Même si elle sourit aux bons mots de Virginie.

Après le repas et être passée aux toilettes, je cherche Monsieur Didier du regard. Je le découvre allongé sous un arbre. Il semble se reposer. Je me dirige vers lui. Je veux lui demander l'autorisation de retirer le plug qui devient de plus en plus inconfortable.

— Non il faut que tu t’habitues ! Soulève ta robe !

Je jette un regard autour de moi et je le relève ma robe. Il peut voir ma culotte, va-t-il me punir ? Je suis rassurée quand il me demande simplement de retirer ma culotte. Après l'avoir enlevée, je reprends la position, ma robe troussée. Il me demande de me lui montrer mon cul et il pousse un peu plus le plug entre mes fesses. Je gémis.

Il me demande de m'accroupir près de lui, en lâchant ma robe. Je suis soulagée, car mes fesses sont cachées. Mais, je devrais savoir qu'avec Monsieur Didier, un soulagement est toujours suivi d'un moment moins agréable. Il glisse sa main sous ma robe. Je sens ses doigts sur ma fente.

— Interdiction de jouir jusqu’à nouvel ordre !

Je suis trempée et son pouce sur mon clitoris, ses doigts dans ma grotte. Je vais jouir. Il faut que je me retienne. Il joue avec mon sexe pendant de trop longues minutes, je ferme les yeux, je respire profondément, je couine.

—Je dois me retenir… Je ne dois pas jouir…

Je m'imprègne de ce mantra.

Au moment où je sens que je ne peux plus tenir, il retire ces doigts et je le vois sortir son sexe raide de son pantalon.

— Suce !

Je ne me le fais pas dire de fois et je plonge sur ce membre. Je le prends dans ma bouche. Je fais tout pour que Monsieur Didier soit content de ma fellation. Je l'aspire, je le sens au fond de ma bouche. Soudain, il gicle. Je lui montre son sperme dans ma bouche avant de l'avaler puis je lui montre que j'ai tout avalé.

Satisfait, il me dit alors qu'il est temps de rentre.

Sur le chemin du retour, je pense à ce week-end, malgré le plug dans mon cul, je me sens bien. Je suis si bien quand Monsieur Didier s'occupe de moi, même s'il me punit ou s'il m'humilie. Avec lui, je me sens femme.

Nous arrivons dans le hall quand j'entends une petite voix que je connais bien. C'est Clotilde qui accoure vers moi, suivie de son frère et de ma mère tout sourire.

Je m'accroupis pour leur ouvrir les bras et je les couvre de baisers.

— Bonjour, mes chéris, ça va ?

Je me relève pour demander à ma mère comment s'est passé le week-end. Mais je vois que son regard se porte sur Monsieur Didier qui est en retrait.

– Ils vont très bien, ils se sont bien amusés ! Mais sois polie, présente-moi ce monsieur !

Je réussis à parler sans bafouiller et à trouver une explication qui tient la route à sa présence avec moi.

— Oui Maman bien sûr, je te présente Monsieur Didier notre voisin. Il… Il est venu au salon et m’a proposé de me raccompagner.

— Enchanté Madame, vous êtes aussi splendide que votre fille ! dit-il souriant. Je vais vous laisser en famille. À bientôt !

— Au revoir Monsieur ! dit ma mère.

Je marmonne un au revoir, gênée.

— Il est charmant cet homme ! me dit ma mère alors que je viens de refermer la porte de l'appartement.

— Oui, il est très prévenant…

Je vois alors le regard de ma mère sur ma poitrine libre sous la robe. Je rougis.

— Es-tu sûre que tu étais à un salon ?

— Oui Maman ! Je te l'assure.

— Tu tiens un stand sans soutien-gorge ?

— Il faisait chaud, je l'ai retiré avant de partir, il me faisait mal.

Je ne sais pas si ma mère croit mon mensonge, mais je décide de changer de conversation.

— Tu restes dîner avec nous ?

— Oui, si cela ne t'embête pas…

— Non, pas du tout ! Laisse-moi le temps de me changer et je prépare le repas.

Dans la chambre, je retire enfin le plug que je vais passer sous l'eau avant de le cacher au fond de mon tiroir de sous-vêtement puis j'enfile un pyjashort avant de rejoindre ma mère à la cuisine.

Pendant le repas, les enfants me racontent leur week-end avec leur cousin et tante Élisabeth. Ma mère m'apprend que ma sœur et mon beau-frère se séparent. Je suis un peu surprise, car il me semblait qu'ils s'entendaient bien.

— Oui, ils s'entendent bien, mais ton beau-frère a fait son coming-out et ta sœur ne l'a pas supporté.

Je me demande comment je vivrais cela si François m'annonçait tout de go qu'il est homosexuel. Je me promets d'appeler Élisabeth et peut-être lui proposerai-je de venir aux prochaines vacances. On laissera les enfants chez les grands-parents.

******

Didier :

En sortant de la douche, je souris de contentement. Je me suis bien amusé ce soir. J’aime humilier ces bourgeoises. Elles sont magnifiques et prêtes à tout pour me satisfaire. Je crois qu’avec Natacha, je vais pouvoir aller loin dans la perversion. Elle a du potentiel, je crois que c’est elle qui animera notre prochaine soirée de poker.

La soumission de Charlotte est totale. Elle doit croire qu’elle va subir une tournante dans de vieux baraquements sur un chantier, mais elle ne s’est pas rebellée. Elle s’est juste contentée de pleurer. Je vais la laisser mariner et lui jouer un petit tour. De plus, elle est vraiment magnifique quand elle a peur.

Le vendredi matin, je rejoins mon ami Pierre dans son bureau personnel à sa banque. Après l’accolade de rigueur, je lui dis la raison de ma visite.

— Je voudrais que tu analyses les documents comptables de la société de Charlotte. J’ai récupéré ses codes d’accès aux serveurs. Tiens ! 

— Ok, je vais tout d’abord bloquer tout accès. Comme ça j’aurai une image figée des comptes. Tu veux un café ?

Le lendemain je rejoins mes amis au restaurant de Marc. Nous nous asseyons tous les sept autour d’une table. Je prends alors la parole : 

— Je voulais te dire Virginie, et je pense exprimer la parole des autres que nous sommes très heureux que tu sois là et surtout guérie. Nous aurions aimé être plus présents pour toi, mais…

— Tu plaisantes ? Vous plaisantez ? Vous m’avez envoyé tellement de fleurs que j’aurais pu ouvrir une jardinerie. Et vous êtes tous passés me voir malgré la route. Et même si vous aviez des excuses bidon, je sais que c’était pour moi.

En effet nous nous étions concertés pour aller la voir chacun notre tour en inventant des excuses bidon pour nous rendre dans le sud afin qu’elle ne voie pas que nous nous inquiétions pour elle.

— Vous avez toujours été là ! Je vous aime les garçons !

Elle essuie une larme et je vois Pierre, le gros ours en faire autant. Nous sommes tous gênés et n’osons nous regarder, nous n’avons pas l’habitude de telles effusions. Nous sommes soudés et nous le resterons, nous le savons tous.

C’est alors que Virginie reprend :

— Je voulais vous parler d’une chose que je ne peux dire à personne d’autre. Depuis ma maladie, mon mari me couve. Il m’aime et a peur de me faire mal. J’ai subi de grosses séances de rayons qui ont fini par brûler mon vagin qui a été réduit de 30 %. Depuis que je suis guérie, il n’a pas osé me pénétrer. Je sais que vous savez, vous, ce que c’est que d’avoir envie d’un rapport sexuel. Je ne veux pas le forcer, nous nous aimons et je ne veux pas qu’il se sente coupable. Je vais vous demander un service que je ne peux que demander à mes amis.

Nous attendons tous dans le silence le plus complet. Que va-t-elle nous demander ?

— Je voudrais que l’un de vous se dévoue et me fasse l’amour. Je veux avoir sa bite dans mon ventre. Je veux une queue en moi, je veux me sentir normale et me faire baiser comme tout le monde.

Nous sommes tous estomaqués. Il ne nous est jamais venu à l’idée de faire l’amour avec Virginie. Oui, plus jeune, nous avons tous eu le béguin pour elle, mais pour ne pas fissurer notre solide amitié, aucun de nous ne lui a jamais fait d’avance.

Je passe les visages de mes amis en revue : Pierre, Philippe, Marc, Éric et enfin Alain. Je vois qu’ils ne savent pas que faire. Ils sont partagés entre l’envie de faire plaisir à Virginie et de garder notre amitié intacte. Je regarde Virginie, elle a l’air si malheureuse. Il faut que quelqu’un se décide à parler, alors je m’y colle.

— Tu viens de nous clouer le bec, douce Virginie. Je vais encore parler pour tout le monde. Nous ne pouvons te donner une réponse immédiatement, il faut que l’on en discute ensemble.

Je vois tous les gars acquiescer. Virginie dit alors :

— N’oubliez pas que je repars jeudi !

Je lui souris et réponds :

— Ne t’inquiète pas !

Ainsi je clôture la discussion sur ce sujet. Nous déjeunons tous ensemble en riant et discutant du passé et des bêtises que nous avons pu faire. Vers 15 heures, Virginie nous laisse pour profiter des grands magasins et surtout pour nous laisser décider qui va la baiser.

Une fois partie, je me tourne vers mes amis et leur dit :

— J’ai une idée les gars, mais je vais avoir besoin d’aide. 

Je leur explique mon plan et je vois les sourires éclairer leur visage. 

***

Le lendemain, Virginie est étendue dans un grand lit, habillée d’une simple petite nuisette, un bandeau sur les yeux. J’avais demandé à Alain qu’il réserve une grande suite dans un grand hôtel. Pierre et Marc devaient aller chercher Virginie, l’amener dans cette suite, lui demander d’enfiler une nuisette et lui bander les yeux. Ils devaient prétexter qu’elle ne devait jamais savoir qui la baisera. 

VIRGINIE

Je suis allongée dans un grand lit dans un grand hôtel. Comme d’habitude, les gars n’ont pas pu faire simple. Pierre et Marc sont venus me chercher à mon hôtel. Ils m’ont amenée ici et m’ont demandé d’enfiler une nuisette. Puis ils m’ont bandé les yeux. Ils ne veulent pas que je sache qui va me pénétrer. Je les comprends. 

Ça fait bien cinq minutes que j’attends dans le noir quand j’entends la porte s’ouvrir. L’un d’eux vient d’entrer. Il monte sur le lit et remonte doucement ma nuisette. Des doigts caressent mes cuisses et mon ventre. Ils remontent sur ma poitrine et titillent mes mamelons. Qu’est-ce qu’ils sont doux ? À qui peuvent-ils appartenir ? Je suis habituée à des doigts couverts de gouache et à l’odeur des diluants allant avec.

Je pense à mon mari, j’espère qu’il ne saura jamais ce que je fais. Je l’aime énormément et je ne voudrais pas le blesser. Il est si prévenant et précautionneux avec moi. Saleté de maladie, ça l’a bloqué.

Je sens les mains me caresser et bientôt une tête se baisse entre mes jambes. Une langue commence à lécher ma petite fente. Je sais que ce n’est pas Philippe, il est barbu comme mon mari et généralement sa barbe me pique les cuisses. Avec ce traitement, je ne tarde pas à mouiller et gémir. 

L’homme se relève alors et se place entre mes cuisses. Ça y est, c’est le moment. J’ai un peu peur quand même. Je sens un gland frotter contre mes petites lèvres. L’homme pousse lentement, mon vagin résiste un peu, mais les parois s’écartent et laisse entrer le membre viril. Oh que c’est bon ! Des frissons de plaisir traversent ma colonne vertébrale. Je bouge mes hanches pour venir à la rencontre de la queue bien raide. J’avais oublié cette sensation de plénitude. Je ne mets pas longtemps à jouir une première fois avec un petit cri strident. Mon partenaire, lequel de mes amis, ne se laissent pas démonter par mon orgasme. Il commence à me baiser avec un rythme soutenu. Ses lèvres trouvent mes tétons dressés et les mordillent. Il prend son temps, mais s’applique. Le plaisir monte en moi, j’ai l’impression que chacun de mes nerfs est à vif. Il continue à pomper sa queue dans mon vagin qui ne demande que ça. C’est alors que je le sens donner un dernier coup de reins et jouir en moi. Je ne peux me retenir, je pousse un grand cri de jouissance. C’est bien le plus gris orgasme que j’ai eu depuis de nombreuses années. Mon ami s’est effondré à côté de moi.

Il faut que je sache lequel m’a fait jouir ainsi. Mais en réfléchissant, je me dis que je ne peux pas faire ça, ils ont fait ça pour rester anonymes. Je respecterai leur volonté. Je leur dois bien ça. C’est alors que des mains enlèvent mon bandeau. La lumière subite et ma myopie font que je ne distingue pas l’homme à côté de moi. Je ne le connais pas !

Effrayée, j’attrape mes lunettes sur la table de nuit et regarde l’homme de plus près. Mon Picasso ! Rasée de près, bien coiffée, parfumée, je n’en reviens pas ! Je regarde ses mains et je vois qu’elles sont manucurées. Je me jette sur lui : 

— Oh ! mon amour, c’est toi !

— Oui, dit-il timidement.

Je l’embrasse à pleine bouche, tellement heureuse. Il m’a pénétré alors qu’il avait peur. 

Je sens qu’il recommence à bander, alors je m’empale sur sa queue et nous recommençons à faire l’amour, infatigables comme des adolescents.

*****

Didier

— Ton plan marche comme sur des roulettes ! me dit Pierre.

— Tu nous as encore sauvé la mise ! dit Philippe.

— Je n’aurais pas pu le faire ! dit Alain.

Nous sommes attablés à la grande table de la suite de l’hôtel. Nous nous sommes fait livrer des boissons et une grosse collation. Nous entendons le couple s’éclater dans la chambre à côté. Nous sommes vraiment contents d’avoir pu régler le problème ainsi. Le plus dur a été quand même de persuader le mari de Virginie qu’il pouvait et devait le faire 

La veille, après notre déjeuner, j’ai couru à ORSAY pour le trouver bloqué en admiration devant un tableau. Avec ma persuasion je lui ai parlé du problème de Virginie. Puis je l’ai emmené chez mon médecin, le professeur Richet qui lui a longuement expliqué que le corps humain était bien fait et qu’il ne risquait pas de lui faire mal en la pénétrant.

Ensuite, ce matin il a prétexté vouloir passer la journée au Louvre et je l’ai emmené chez le coiffeur, le barbier et la manucure pour lui donner un aspect différent pendant que mes amis s’occupaient de Virginie. Je voulais qu’elle continue de croire que c’était l’un d’entre nous qui s’était dévoué. J’avais peur que, si elle découvrait que c’était son mari, elle se bloque en se disant qu’elle ne pouvait pas le forcer.

Une heure plus tard, le couple quitte la chambre, radieux. Virginie nous voit et fait un grand sourire. Elle court vers nous et fait une grosse bise à chacun sur nos joues.

— Je suis tellement heureuse, je vous aime ! dit-elle, presque sanglotante.

Pierre dit alors pour relâcher la tension émotive de la pièce :

— Après l’effort, il faut se restaurer : Virginie, assieds-toi à côté de Marc ! Viens à côté de moi, Picasso, tu l’as bien mérité.

Le couple s’assoie avec nous et nous mangeons en discutant et riant.

 

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