Il me fallut quelques mois pour retrouver un équilibre entre le travail et les enfants. Un week-end sur deux, je me retrouvais seul dans cette grande maison. De nature optimiste, je ne déprimais pas. Je réaménageais l’espace selon mes goûts et mes envies et un jour, je décidais de m’inscrire sur un site de rencontres.
Comme le dit Jean Claude Dusse : “Sur un malentendu, ça peut marcher !”
Même si je faisais un peu de sport, je n’avais plus le physique d’une gravure de mode, je n’avais pas un métier qui faisait rêver, je n’avais pas l’humour d’un stand-upper et encore moi le compte en banque d'un PDG de la tech et en plus j'avais trois enfants à charge. Je n'avais que moi, ma personnalité.
Les trois enfants m'attiraient des regards compatissants des mamans de l'école. Avec le recul, je réalise que si je l'avais voulu, plusieurs de ces femmes au foyer, épouses en apparence fidèle aurait pu finir dans mon lit. Certaines bises matinales ou de l'après-midi, a la sortie de l’école, étaient beaucoup moins chastes qu'elles n'auraient dû l'être.
Sur le site de rencontres, il faut admettre qu'il fallait faire un tri sérieux, même s'il était sûrement plus facile pour un homme que pour une femme. Au bout de quelques semaines, je discutais régulièrement avec quatre ou cinq femmes, divorcées et mères de famille.
Ce fut ainsi que je rencontrais ma première aventure après ma séparation.
Carole, une femme de mon âge, est une jolie blonde et je dois le dire, très portée sur le sexe. Notre première rencontre eut lieu de manière très classique, en fin d'après-midi, après le travail, à la terrasse d'un café. Au cours de nos échanges nous avions découvert que nous travaillions à quelques centaines de mètres l'un de l'autre.
Nous nous étions donné rendez-vous dans un petit parc à peu près à mi-chemin entre nos deux bureaux. Nous étions au milieu de l'automne assis sur un banc, je regardais les feuilles tomber tout en surveillant les entrées. Quand elle est apparue à l'entrée, je l'ai de suite reconnue. Elle était telle que sur sa photo de profil. La seule différence était qu'au lieu du débardeur qui dévoilait ses épaules, elle portait un pull avec un décolleté assez profond et une veste en jean qu'elle avait laissé ouverte. Une petite croix en pendentif ornait ce décolleté. “Le Christ entre deux saints” murmurai-je amusé. Carole vit mon regard et mon sourire.
— Tu apprécies ce que tu découvres ? me demanda-t-elle avant même de me dire bonjour.
— Comment ne pas apprécier ce que tu me montres… lui dis-je en approchant son visage du sien pour lui faire la bise.
Bien que ce fut notre première rencontre, nous avions suffisamment échangé pour savoir ce que nous attendions l'un de l'autre. Cette rencontre devait nous permettre de confirmer notre attirance commune. Je ne fus pas déçu, nos lèvres se frôlèrent. Je la pris par le bras tandis que nous nous dirigeons vers la terrasse du café le plus proche.
Au soleil, la température était encore très douce et Carole retira sa veste. Son sourire était encore plus charmant que celui de sa photo de profil. Je pouvais sentir l’agréable fragrance de son parfum. Mais, je dois avouer que j’avais du mal à détacher mes yeux de son décolleté et de sa poitrine dont les tétons se dessinaient parfaitement sous le pull de coton.
Nous discutions de vive voix, ce qui nous changeait agréablement des échanges écrits par messagerie. Le temps passait vite, l'heure avançait. C'était les vacances scolaires, mes enfants étaient chez leur mère et ceux de Carole chez leur père, nous décidâmes de dîner dans ce restaurant avant de rentrer.
Après le repas, nous sommes rentrés chez nous, chacun de notre côté, même si nous prenions la même ligne, nous ne descendions pas à la même station.
Assis l'un à côté de l'autre, elle avait posé sa tête sur mon épaule et je lui caressais la cuisse tendrement à travers son pantalon. Elle frissonnait, elle se laissait aller. Nous n’avions échangé aucune parole pendant ces quelques minutes de proximité. Nous nous étions tout dit pendant le repas. Quand elle est arrivée à destination, nous nous sommes quittés comme nous nous étions salués, un simple baiser effleurant en effleurant nos lèvres. J’étais sur un petit nuage, nous avions convenu de nous retrouver le vendredi pour passer le week-end ensemble. Tout s’annonçait bien.
Je venais à peine de m'affaler sur le canapé devant un programme télé insipide que mon téléphone vibra. Qui pouvait m’envoyer un message aussi tard ? Mon ex ? Un problème avec un enfant, ou une question stupide ? Comme la fois où elle ne connaissait plus la pointure du garçon alors qu'il était avec elle… Un des enfants ? En général chez leur mère, ils oubliaient que j'existe.
A ma grande surprise, c'était un message de Carole. Que désirait-elle me dire ? Nous venions de nous quitter il y avait à peine une demi-heure.
“Ça te dit de venir prendre un café ?”
“Quand ?”
“Maintenant !”
Je ne réfléchis pas longtemps. Je lui répondis-je que je serai chez elle dans une dizaine de minutes. Le plus long était presque de sortir la voiture du garage. Elle me donna son adresse et me voilà partit.
Carole habitait dans une petite maison mitoyenne qui appartenait à ses parents. Ils louaient l'autre moitié pour améliorer leur retraite et elle était logée gratuitement. En entrant, j'eus l'impression de faire un bond de nombreuses années en arrière.
— Je suis désolée, je ne suis pas une maniaque du rangement et quand mes fils sont absents, je me laisse aller…
Je pouvais effectivement voir des dossiers étalés un peu partout, des vêtements mis à sécher sur un étendoir dans le salon. Mais ce que je remarquais surtout fut la tenue qu'elle portait en m'ouvrant la porte : un long tee-shirt rose qui lui couvrait tout juste les fesses et il était clair qu'elle n'avait plus de soutien gorge. Avait-elle une culotte dessous ? J'ai eu la réponse quelques minutes plus tard, sur le canapé. Elle avait préparé deux tasses de café et quelques petits gâteaux qui n'attendaient que nous.
Elle referma la porte et me passa ses bras autour du cou et ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes. Elle ne se contenterait pas d'un rapide baiser furtif. Elle voulait un vrai baiser avec nos langues mêlées et échange de salive. Je fermais les yeux pour apprécier. Cela faisait une éternité que je n'avais pas été accueilli de cette manière. Je serrais mes mains autour de sa taille en me laissant diriger vers le salon et son canapé.
Elle riait fière de son coup. Elle me poussa sur le sofa et avant que je puisse réagir, elle se pencha sur moi et s'affaira sur ma braguette. Je la laissais faire, ne sachant pas vraiment comment réagir. Je lui caressais les cheveux, les épaules et le dos. Je me suis levé un peu pour lui permettre de faire glisser mon pantalon sur mes chevilles et elle me regarda triomphante quand elle sortit de mon caleçon, l'objet de son désir. Une nouvelle fois, je fus pris par surprise. Sa bouche s'empara de mon sexe et je sentais la chaleur de cette caresse.
En plus de quinze ans de vie commune, Christelle ne m'avait jamais gratifiée d'une telle gâterie. Éventuellement, il lui était arrivé de poser ses lèvres sur ma tige, mais de plus. “C'est sale !” disait-elle. Enfin sale avec moi, car j'ai su ensuite qu'elle ne se privait pas de le faire avec ses nouveaux amants. Mais revenons à cette soirée !
Carole me suçait avec l’ardeur d'une femme privée d'homme depuis de longs mois. Sa bouche montait et descendait sur ma queue, elle m'aspirait et sa langue jouait avec mon gland. Sevré depuis trop longtemps, j'avais du mal à me retenir. Rapidement, cela me fut impossible, j'eus beau lui dire : “Attention !”, elle ne se retira pas.
Dans un spasme, j'éjaculais dans sa bouche. Elle attendit que j'eus finis pour se relever. Elle avait tout avalé. Elle souriait, conquérante.
— Je suis désolé, lui dis-je.
— Pas grave, on a toute la nuit devant nous… Le café va être froid…
Cette dernière réplique fit immédiatement disparaître la gêne que je pouvais avoir après cette entrée en matière si inattendue. Je devais avoir l'air ridicule, assis la queue à l'air, le pantalon aux chevilles.
— C'était bon, dit-elle.
Je ne savais pas trop si elle me posait une question ou si elle se félicitait.
— Oui, dis-je. Surprenant mais agréable…
Elle me sourit et comme dans le train, elle posa sa tête sur mon épaule. Comme une heure plus tôt, je posais ma main sur sa cuisse nue et je caressais sa peau doucement, en remontant.
Elle écarta ses genoux me permettant d'aller plus haut. Mes doigts découvrirent son entre jambes brûlant, nu.
Elle répondit à ma question non-formulée.
— Non, je n'ai pas de culotte… pour quoi faire… tu vas me la retirer bientôt…
Effectivement, vu comme cela, une culotte était bien inutile.
La situation était surréaliste, je venais de me faire pomper, j'étais à moitié nu. Elle avait le tee-shirt remonté sur sa taille tandis que mes doigts jouaient avec sa toison pubienne et nous reprenions la conversation que nous avions en dînant, en buvant un café.
Quelques minutes plus tard, je la suivais dans l'escalier qui menait à sa chambre. Cette fois-ci, je pris l'initiative et je l’allongeais sur le lit. Je me mis sur elle pour l'embrasser, passant ma main sous son tee-shirt pour venir caresser ses seins, encore plus volumineux que ceux de Christelle. Je pinçant doucement ses mamelons entre mes doigts, les faisant tourner, le tirant doucement. Je mordillais son cou. Elle se laissait embrasser, caresser. Elle retira son tee-shirt ce qui me permit d’avoir accès à la totalité de sa peau. Le posais mes lèvres partout sur son corps offert. Puis, je plongeais mon visage entre ses cuisses. Je m'enivrais de son intimité. Mon nez, mes lèvres, ma langue trouvèrent leur chemin à travers ses poils blonds et j'aspirais sa fente, ses lèvres, son clitoris. Le bout de ma langue tournait autour de son bouton, je l’insérais dans ce puits de plus en plus trempée. Je dégustais son jus.
Elle me caressait la tête. Elle se tortillait.
— C'est bon ! Encore…
Puis, elle se cambra et cria un : “Viens !”
Je me redressai et venant sur elle, je la pénétrais de mon mât dressé, conquérant. Depuis bien longtemps je n’avais pas eu de turgescence aussi dure entre les jambes.
Ses mains me caressaient le dos les fesses, elle lançait son bassin à la rencontre du mien, réclamant des coups de reins de plus en plus intenses. Je l'embrassais, la caressais, pétrissais sa poitrine. Si notre orgasme ne fut pas synchrone, il fut largement partagé.
Épuisé par une gymnastique que je n'avais pas pratiquée depuis longtemps, je restai allongé sur elle. Elle continuait à me couvrir le visage de baisers. Puis, elle roula sur le côté. Allongé contre son dos, je la pris dans mes bras et nous nous endormirent ainsi.
Vers la fin de la nuit, je me réveillai presque dans la même position. Nous étions nus, ma queue qui avait sa vigueur matinale était glissée entre ses fesses. Je voulus me reculer pour libérer mon bras coincé sous elle. Elle gémit, protesta. Elle voulait que je reste contre elle. Cette position réveilla mon désir. De ma main libre, j'allais jouer entre ses cuisses. Elle changeant légèrement de position, ce qui me permit de glisser mon membre dans sa chatte toujours aussi accueillante. Je remuais lentement. Elle passa sa main pour venir me caresser.
A la différence de la fougueuse chevauchée de la soirée, cette union fut lente. J'allais et venais doucement dans sa grotte tandis que mes doigts s'activaient entre ses cuisses et sa poitrine.
La douche que nous prîmes après notre plaisir durant bien plus longtemps que nécessaire. Nous découvrions nos corps d’une autre manière.
Je lui proposais de l’emmener en voiture au travail. Infirmière, elle avait accès au parking de l’hôpital où elle travaillait, ce qui me permit de me garer sans avoir à chercher désespérément une place de parking. Je n’avais que quelques minutes de marche pour rejoindre l’université où je travaillais.
Ce fut le commencement d’une relation de quelques mois qui se termina sans vraiment se terminer. Nous avions partagé d’intenses moment ensemble, mais il nous apparut rapidement que nous ne pourrions vivre ensemble, nos enfants respectifs n’étaient pas compatibles.
Nous sommes restés amis proches, même intimes. Encore aujourd'hui, il nous arrive de partager un café ensemble.
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