Après ma relation avec Carole, je me suis reconnecté sur le site de rencontres. Je savais qu’elle l’avait aussi fait et nous nous échangions des messages pour savoir où nous en étions dans notre quête d’une âme “solitaire”.
Après de longues minutes pour faire le tri dans les messages qui avaient été laissés sur mon profil et éliminé tous les pseudo-contacts ou ceux qui n'étaient plus présents sur le site, il ne me restait plus qu’une dizaine de profils avec lesquels je pouvais potentiellement avoir des affinités.
C’est ainsi que j’envoyais un message à une Anne-Lise, une femme d’une quarantaine d’année, professeur dans un lycée d’une commune voisine.
Sa présentation était sobre, elle s’affichait avec une robe blanche à bretelle, un beau sourire illuminait son visage rond, sublimé par une chevelure châtain tirant sur le roux. Les taches de rousseurs sur sa peau trahissaient une rousseur naturelle.
Je fus étonné de recevoir une réponse rapidement, même si le site indiquait qu’elle était connectée, il était rare que les messages obtiennent une réponse dans la soirée. Il arrivait même que parfois certaines femmes ne répondent que plusieurs semaines après.
Nous avons commencé à discuter et nous avons convenu d’un rendez-vous, un samedi après-midi. Une fois encore, tout comme moi, elle devait jongler avec le planning de garde de ses deux filles. Nous étions au printemps et plutôt que de nous retrouver en ville, nous avons décidé de nous rencontrer sur le parking d’une forêt voisine. Nous pourrions ainsi commencer ou terminer notre promenade forestière dans le bar-restaurant situé au milieu de ce bois.
Elle était arrivée avant moi, sa petite Twingo verte était garée au fond du parking, non loin de l’entrée de la route forestière. Je garais mon vieux Partner à côté. Je suis d’accord ce n’est pas une voiture qui fait rêver mais c’est un bon compromis qualité-prix quand on est une famille avec trois enfants. De plus, ayant racheté ma part de la maison après le divorce, j’étais content d’avoir trouvé cette voiture pour un prix raisonnable qui pouvait à la fois servir pour les déplacements quotidiens, partir en vacances en famille et accessoirement servir pour déplacer des objets encombrants.
Quand je fus sorti, Anne-Lise m’apparut. Elle s’était avancée dans l’allée en m’attendant. Je me dirigeais lentement vers, prenant le temps de la regarder. Elle portait un pantalon d’équitation qui lui moulait les jambes et les cuisses et une veste en polaire, chaussée de chaussures de randonnée. Elle était au naturel, ce qui correspondait parfaitement avec la femme avec laquelle j’avais échangé. J’étais aussi vêtu de manière adaptée, un jean, des baskets, une veste en cuir élimée. Au moins, aucun de nous n’avait l’avantage sur l’autre et cela nous permettait de marcher en forêt sans soucis.
Je savais qu’elle était petite mais, quand nous fûmes face à face, je réalisai à quel point cela était vrai. Elle faisait presque une tête de moins que moi, qui ne suis déjà pas particulièrement grand. Elle me fit un grand sourire, passa ses deux bras autour de mon cou, se hissa sur la pointe des pieds pour poser ses lèvres sur les miennes.
Si avec Carole, mon premier baiser fut un baiser furtif, avec Anne-Lise, il en alla tout autrement. J’osai tenter de glisser ma langue, elle ne se recula pas, au contraire. Nos bouches restèrent soudées un long moment et j’en profitais pour poser mes mains sur ses hanches. Si Christelle et Carole étaient des femmes plutôt élancées, Anne-lise avait un physique complètement différent. Ses hanches étaient particulièrement larges par rapport à sa petite taille. Elle me faisait penser à un culbuto…
Je sentais sa poitrine s’écraser contre moi, ses efforts pour se maintenir sur la pointe des pieds. Je finis par relever la tête ce qui termina à notre baiser.
— Merci ! me murmura-t-elle.
— Pourquoi ?
— Pour ce baiser…
— Mais c’est normal ! lui répondis-je un peu surpris.
Je la pris par la taille et nous avons commencé à marcher. Elle connaissait ce bois mieux que moi et me faisait découvrir les mystères de cette forêt. Quand nous sommes arrivés au bord d’un petit étang, nous nous sommes arrêtés pour discuter. Aussitôt, elle est venue se mettre contre moi. Je m’étais appuyé contre un rocher et comme un enfant, elle s’est installée devant moi, assise entre mes cuisses, son dos contre moi. Dans cette position, elle n’avait qu’à tourner la tête pour m’embrasser, je passais mes main autour de son ventre.
Notre marche et le soleil nous avaient donné chaud et nous avions retiré nos vestes. Mes mains passèrent rapidement sous son pull et accédèrent à sa poitrine maintenue par un soutien-gorge de dentelle.
— J’aime ce que tu me fais, me souffla-t-elle à l'oreille.
Je considérais ces mots comme un encouragement à continuer. Tout en continuant de jouer avec sa poitrine, une de mes mains descendit sur son ventre et passa sous la ceinture de son pantalon. Elle comprenait ce que je désirais et elle dégraffa le bouton de son pantalon. Je lui pris les lèvres et mes doigts s'insinuèrent sur sa culotte de dentelle. Ses dessous étaient-ils assortis ?
Ses cuisses écartées me permettaient de la caresser à travers le tissu. Une de ses mains me tenait par le cou, m'obligeant à garder mes lèvres soudées aux siennes. Même si nous étions assez loin du parking, un promeneur pouvait surgir à tout moment, ce qui rendait notre situation encore plus troublante.
Heureusement, les cris d'enfants approchant nous permirent de retrouver une attitude correcte avant l'arrivée d'une petite famille. De retour au parking, je lui ai offert un rafraîchissement au bar. Elle me regardait les yeux brillants, pétillants d'impatience. Mes caresses au bord de l'étang avaient éveillé sa libido et mon excitation n'était pas tombée, loin de là.
J'avais quelques questions sans réponses, avait-elle une culotte assorti à son soutien gorge ? D'ailleurs était-ce une culotte ? Sa poitrine semblait ferme mais était elle aussi pâle que je l'imaginais ? Et surtout, il m'avait semblé que sous la dentelle, son pubis était glabre…
Toutes ces questions méritaient une réponse et je ne désirais pas attendre notre prochaine rencontre pour les obtenir.
— Si tu venais dîner chez moi ?
— Pourquoi pas ! Oui ! Juste dîner ?
— On verra, lui répondis- je en souriant.
Elle se haussa sur la pointe des pieds, me fit un rapide baiser avant de monter dans sa voiture.
— Vas-y ! Je te suis.
***
Quelques heures plus tard, mes questions avaient eu leurs réponses. J'avais improvisé un repas relativement simple. Mais nous n'étions pas là pour un repas gastronomique. Cependant nous avions beaucoup parlé, enfin surtout elle. J'appris que cela faisait dix ans qu'elle s’était séparée du père de ses filles et qu'elle avait eu quelques histoires qui s'étaient toutes mal finies. Ce soir-là, je ne lui posais pas plus de questions surtout que rapidement nous nous sommes retrouvés dans la chambre.
Si son pantalon et sa veste n'étaient pas particulièrement sexy, elle avait tout misé sur ses dessous : un string et un soutien gorge de dentelle bleu pâle. Je lui ai dégrafé son soutien gorge, dévoilant ainsi la peau pâle parsemée de tache de rousseurs de ses seins dont les tétons pointaient, couronnant chacun un petite pomme. Je la déposais sur le lit pour embrasser sa peau, insistant sur ces pointes en les mordillant doucement. Quand ma bouche arriva sous son nombril, je fis glisser son string et posais mes lèvres sur son pubis lisse.
Je sortis ma langue pour me délecter de cette fente impatiente d'être dégustée. Je la passais dans tous les replis de la chatte d'Anne-Lise. Je l'entendais soupirer. Elle me caressait la tête. Je faisais durer cette caresse, appréciant l'absence de poils. Son clitoris gonflait un peu, le pris entre mes lèvres, jouait avec lui. Elle mouillait de plus en plus. Elle plaquait ma tête pour que je continue de lui faire du bien mais je voulais rester le maître du jeu. Je me relevai. Elle me regarda, déçue. Dressé au-dessus de mon amante, appuyé sur mes mains de chaque côté de sa tête, je lui souris. Mon sexe était dressé, raide, gonflé a son maximum et mon gland décalotté par lequel s'écoulait le pré-éjaculat était prêt pour conquérir son intimité.. Je répondis à son mouvement de hanche en la pénétrant d'un coup. J'entrais dans son ventre comme dans du beurre. Elle feulait. Sa chatte était accueillante et souple. Elle avait eu deux enfants, comme Carole, mais elle était même beaucoup plus détendue que Christelle. Anne-Lise m'en donna la raison quelques semaines plus tard.
Pour le moment, je la ramonais avec ardeur. Ses cuisses étaient repliées sur son ventre, ses jambes sur mes épaules. Ce n'était plus la petite professeurs de philosophie réservée , toujours bien apprêtée devant ses collègues et ses élèves, ni même la fidèle paroissienne qui accompagnait ses filles à la messe dominicale. Je faisait l’amour à une femelle en chaleur, une femelle en manque de sexe. C’était un accouplement animal, bestial. Je la défonçais et elle aimait cela. La chambre était remplie par le son des clapotis de mon pieu allant et venant dans la moule inondée du jus d'Anne-Lise. Elle cherchait son plaisir, je cherchais le mien. Finalement, nos égoïsmes furent payant. Nous avons jouis ensemble. Je me vidais dans un vagin qui n'attendait que cela.
Anne-Lise tremblait de tout son corps. Je reprenais mon souffle, allongé sur elle. Mon membre reprenant lentement sa taille de repos sortait lentement du sexe de la petite rousse.
— Hummmm… Non… Reste…
Je ne voulais pas la décevoir, mais je ne pouvais pas lutter contre la nature. Je ne disais rien, mon visage dans le creux de son épaule, je me repaissais de son odeur.
— Tu es lourd…
Pour la soulager, je me mis sur le dos, en l'entrainant avec moi. Nous nous sommes endormis dans cette position.
***
Au matin, elle m'a fait une surprise au réveil. J’étais encore dans un demi-sommeil quand je sentis la bouche d’Anne Lise se refermer autour de ma queue. Elle me prodiguait une fellation matinale des plus agréables. En soulevant la couette, je pouvais voir sa chevelure chatain-roux monter et descendre sur mon ventre. Je fus déçu et frustré quand elle se retira au moment où mon plaisir jaillit. Elle se releva et vint m’embrasser.
— Merci ! lui dis-je en l’embrassant.
— C’est normal, me dit-elle avant de se lever pour aller chercher un mouchoir pour m’essuyer le ventre.
Je la regardais se promener nue dans la maison. Elle avait vraiment un corps fait pour l’amour me disais-je. Quand elle marchait, j’avais l’impression de voir une danseuse se déplacer.
Elle enfila juste son pull et son string pour prendre le café avant de rentrer chez elle. Elle voulait prendre une douche et se changer avant d’aller à la messe, comme elle le faisait tous les dimanches matins.
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