dimanche 18 mai 2025

Chantage à la Campagne - 17


Le lendemain, Marie-Catherine traîne au lit, fatiguée. Bernard comme toujours est debout à sept heures. Il prépare le petit déjeuner et il va fendre du bois pour allumer une petite flambée, la nuit a été plus fraîche et pluvieuse que les jours précédents. Il fait un tour du jardin pour voir pousser les légumes. Il salue Frédéric, son voisin, qui rentre sa poubelle.

De retour dans la cuisine, devant son café, il envoie un SMS à Sophie pour lui demander de l’appeler dès son réveil. Aussitôt, son téléphone sonne.

— Allô, ma pute ?

— Allô, Monsieur Bernard, je suis debout réveillée, fatiguée, car je me suis donnée à fond à Hervé lui offrant mes trois orifices successivement, recevant dans le…

— Bien, oui le ?

— Heu… le cul, sa semence !

— Ça quoi ?

— Heu, son foutre.

— C’est mieux petite chienne ! Bien je vais donc te laisser tranquille, car cet après-midi tu iras avec Marie-Catherine faire les boutiques.

— Bien, d’accord, Monsieur Bernard !

***

À onze heures, Marie-Catherine émerge et remercie Bernard avec un léger baiser sur les lèvres, alors qu’il laisse traîner ses mains sur ses fesses, pour le petit déjeuner tout prêt et la chaleur du feu.

Son mari lui demande si elle a des instructions vestimentaires de ma part pour aller en courses, parce que je l’ai prévenu de cette sortie.

Elle répond qu’elle n’en a aucune, mais, du coup, elle regarde avec inquiétude son smartphone. Elle craint de devoir revoir Zorro. Elle découvre un message que je lui ai envoyé tôt dans la matinée.

Ma salope, je veux que tu ailles guider Sophie dans son shopping pour renouveler sa garde-robe. Tu lui choisiras des tenues seyantes pour Bernard, pour le destin qu’il envisage pour sa pute et ce soir tu viendras me chercher à la gare en jupe courte bas pj et petit chemisier léger sans soutien gorge.
Bonne journée ma salope”

— Ah si j’ai eu un message et je n’ai pas entendu le clic, dit-elle à son mari.

— Pas grave tu sais ce qu’il faut faire ?

— Oui prendre Sophie, puis lui ce soir à la gare.

À cet instant, j’envoie un nouvel SMS pour l’informer d’un changement de programme : “ma salope, j’ai une réunion imprévue, je ne serai à la gare que vers 19h30”

J’envoie en même temps un message à Bernard pour l’informer de ce contretemps fâcheux et lui demander s’il peut s’occuper de Sophie pendant que je m’occupe de sa femme, sinon je me débrouillerais autrement. Je reçois rapidement une confirmation de la part de Marie-Catherine, quant à Bernard, il me dit qu’il sera au golf avec Maître Paul Dumoulin, notre notaire, et qu’il ne sait pas s’il sera rentré, au golf, on sait quand on commence un parcours, on ne sait jamais quand on le finit.

— Parfait tout va très bien, dit Bernard embrassant sa femme qui file à la salle de bain.

Pendant qu’elle se prépare, Bernard, pour la soulager, s’occupe du déjeuner.

Il aurait bien aimé que j’envoie Marie-Catherine saluer Frédéric mais bon ce n’est pas à l’ordre du jour. Et, il ne faut pas abuser bien que pour lui c’est non stop dans sa tête. Il gamberge sur ce qu’il espère que je ferais faire à Marie-Catherine et il projette cela sur Sophie lui demandant la pareille tout en épluchant quelques pommes de terre à faire sauter pour aller avec les beefsteaks a la béarnaise.

À midi pétante, ils se mettent à table en écoutant Sud-Radio et André Berkoff qui les rassurent dans leurs convictions.

Le repas terminé, il débarrasse et emplit le lave-vaisselle, le temps que Marie-Catherine aille se préparer et se maquiller pour aller prendre Sophie. Il aura le temps de faire un petit somme avant de partir, vers quinze pour aller jouer au golf avec Paul Dumoulin, ils ont prévu un douze trous.

***

Il est quatorze heures quand Marie-Catherine, dans une robe à boutons aux genoux avec un blazer par-dessus, arrive chez Sophie qui l’attend derrière sa fenêtre.

Sans instruction de Bernard, ma femme s’est habillée d’une lingerie simple, soutien-gorge et culotte avec collant, cachés par une jupe verte ample plissée aux genoux et un débardeur blanc confortable.

Inquiète, elle monte dans la Toyota en embrassant sa voisine sur les joues. Les deux femmes sont mal à l’aise, chacune sachant des choses sur l’autre mais sans tout savoir de ce que l’autre sait. C’est poignant et stressant.

Marie-Catherine, sachant ce qu’elle veut acheter pour me retrouver à dix-neuf heures trente, se dirige vers le grand centre commercial de la grande ville voisine à environ une heure de route. Elle réfléchit à ce qu’elle va devoir faire acheter à Sophie, même si elle en a une petite idée, ayant découvert notre perversité.

Dans la voiture, les discussions se limitent au fait de dire qu’elles vont faire du shopping ensemble pour la première fois et quelques balivernes anodines pour éviter toute gaffe, mais Sophie poussée par une curiosité ne peut plus se retenir. Il faut qu’elle sache.

— Dis-moi, comment as-tu pu accepter cette punition ? ce doit être très douloureux…

— Une punition on n’a pas le choix… mais oui ça fait très mal et je n’en veux plus, terrible !

— Que vas-tu faire alors ? pour ne plus être punie…

— je n’ai pas le choix, obéir !

— je devrais obéir à Bernard, donc ?

— Ah oui je vois… OK… Comme nous toutes victime de pervers

Sophie baisse la tête : “j’obéirai alors, je ne veux pas être punie comme cela”

— Eh bien tout va bien dans le meilleur des mondes… Mais cela t’es si difficile ? Tu n’y trouves pas honteuse, une certaine excitation ?

— Si justement, et j’en ai encore plus honte de faire cela à mon mari, il est si gentil, si prévenant avec moi… comme me le dit Bernard, je suis une salope, une pute, une chienne, une cochonne…

— Oh queue oui, il est gentil ! J’en sais quelque chose mais cette honte te fait mouiller ?

— Oui, depuis que ton mari s’occupe de moi, je n’ai jamais autant mouillé… Je mouille tous les matins avant de lire ses messages, mais j’ai honte !

— Moi aussi, cela m’excite encore, malgré mon âge. C’est la montée d’adrénaline qui fait ça, en opposition à notre éducation. Nos corps ont été réfrénés.

— Oui, plus c’est honteux et humiliant et plus je mouille !

— Et tu ne veux pas que ça s’arrête ?

— Non, je pourrais même vivre à temps complet.

— Et tu en veux plus, toujours plus ?

— Oui, hier matin, Bernard me disait que j’avais réservé cette chambre pour recevoir des clients comme une pute… Je me voyais déjà en pute à recevoir des clients toute la journée sous les ordres de Bernard.

— Et tu l’as fait ? Oh le salaud, il exagère !

— Non pas encore…

— Pas encore, mais tu as envie de le faire ?

— Oui, murmure Sophie rouge de honte.

— OK ! Et tu as d’autres envies ? Personnellement être exhibée m’excite, à l’occasion être prise, mais c’est surtout l’exhibe qui me met en transe.

— Euh oui… j’ai aimé sucer tout en étant prise par un autre homme…

— Moi, cela ne me déplaît pas mais franchement, c’est être forcée à m’exhiber qui me plaît le plus. Après, le reste vient naturellement mais c’est presque un déroulement normal.

— Je t’avoue que j’ai eu un peu de mal au début avec les tenues que Bernard me demande de mettre, mais je commence à mouiller rien qu’à cette idée de devoir porter des tenues qui me sont imposées.

— Moi, c’est pareil ! et par-dessus tout, c’est partir de conventionnel classique pour être encore plus humiliée. Tu vois être nue dans un club échangiste ou un sauna ne me pose pas de problème mais dévoiler mon intimité dans un magasin, en transport en commun ou dans un parc c’est terriblement excitant. Cette peur d’être mal vue ! Huuum, la honte et plus c’est humiliant plus ça m’excite, pas toi ?

— Oui… moi aussi, Bernard me l’a fait faire dans un restaurant et en voiture dans le parking de la mairie !

— Ah oui, quand même !

— Pourquoi quand même ?

— Parce que je pensais qu’il ne voulait que cela ne me soit réservé qu’à moi !

— Il me l’a fait faire… et tu sais ce qu’il m’a fait dire en public…

— Non ?

Sophie rougit, hésite.

— Il m’a fait dire que j’ai… j’aime sucer la bi… Bite d’un ch… Enfin tu vois !

— Non, d’un chieur, un con, un nul ???

— Non, un… un chien !

— Nooon !! et tu l’as dit ?

— Oui, je l’ai dit et même que j’aime boire son foutre…

— Mon dieu et il y avait du monde ?

— Oui cinq ou six personnes…

— Heureusement qu’on ne m’a pas imposé ça, c’est terrible non ? Enfin ne me dis pas que cela t’a excitée !

— Si ! dit-elle dans un soupir… J’ai honte, tu ne peux pas savoir…

— Non, je ne peux pas savoir, tout est permis entre adulte consentant. Tu as le droit d’avoir envie de piper un chien !

— Rien que d’en parler cela me trouble… Mais je ne pense pas que je le ferai, c’est trop sale !

— Mais si ça t’excite, c’est que tu en as envie inconsciemment et que tu le feras !

— Tu crois ?

— Oui, je crois ! Sache que moi j’ai bue de la pisse contrainte mais excitée et je crois que j’en veux encore voire plus !

— De la pisse ?

Marie-Catherine n’a pas le temps de répondre, car elles arrivent sur le parking. Sophie a cette image dans la tête, troublée d’imaginer sa voisine sous le jet de pisse d’un homme.

***

Une fois garées, elles traversent la galerie marchande. Sophie suit Marie-Catherine qui file chez H&M pour trouver le chemisier légèrement transparent rose et la jupe courte écossaise que je lui demande et qui cachera légèrement ses jarretelles

Elle voit Sophie un peu surprise quand elle sort de la cabine, devinant ses seins sans soutien gorge.

— Tu devrais prendre la même chose Sophie ! Cela devrait plaire à Bernard et peut-être bien aussi à ton “gentil et adorable” mari.

Sophie hésite et se dit que si ça plaît, c’est comme un ordre et si ça évite une punition, elle doit le faire. Elle prend les mêmes vêtements et entre dans la cabine fermant le rideau.

À peine est-elle en sous-vêtements que le rideau s’ouvre tiré par Marie-Catherine qui pousse cri de frayeur.

— Quoi ? dit Sophie affolée.

— Tu mets des collants tu sais comment Bernard appelle ça ?

— Non, répond Sophie effrayée.

— Des sacs à patates ! Quelle horreur ! Vire ça ! Si Bernard l’apprend, la punition est garantie.

Sophie est catastrophée et retire son collant en demandant de fermer le rideau.

— Donne-le-moi ! lui dit son amie qui referme le rideau en demandant de faire comme elle et de retirer son soutien-gorge.

Sophie le retire et le lui donne aussi à travers le rideau, elle ne porte plus que sa petite culotte de coton blanc avec des fleurs. Marie-Catherine attend qu’elle s’habille et sorte pour la voir ainsi accoutrée.

— Alors ? demande Sophie.

— Oui, enfin je ne sais pas. Je suis sûre que Bernard aurait quelque chose à redire, essaye la taille en dessous !

— Mais je vais être boudinée, et la jupe est vraiment courte…

— Tu veux plaire à mon mari ? J’appelle une vendeuse pour avoir son avis.

— Oui je veux plaire à Bernard…

— Alors essaye une taille en dessous.

— D’accord… Mais il faut aller la chercher !

— Vas-y le temps que je trouve une vendeuse ! dit Marie-Catherine en déposant le collant et le soutien-gorge dans la cabine voisine, bien en vue.

— Mais je ne peux pas y aller comme ça ?

— Et pourquoi je suis bien comme ça moi !

Sophie se souvient de sa conversation avec moi quand je lui avais demandé si elle était prête à faire comme notre voisine.

— OK, j’y vais !

Pendant que Sophie traverse le magasin pour aller prendre une jupe et un chemisier d’une taille en dessous, Marie-Catherine a trouvé une vendeuse et revient en même temps que Sophie aux cabines

— Voilà j’ai trouvé ! Bonjour Madame !

— Ne trouvez-vous pas que cela ne met pas en valeur madame ? demande Marie-Catherine à la vendeuse. Et que la taille en dessous serait mieux.

La femme scrute Sophie et reconnaît que sa poitrine nue serait mieux mise en valeur si elle était un peu plus serrée quant à la jupe il faut voir. Sophie rentre donc dans la cabine pour se changer, sous le regard implacable de Marie-Catherine qui n’a pas fermé le rideau. Sophie accepte peu à peu les règles que lui impose sa voisine. Sophie se change donc sous le regard de deux spectatrices et se retrouve nue à l’exception de sa culotte, leur tournant le dos, par gêne.

— Cette culotte est vraiment vieillotte ! dit la vendeuse.

— Oui, vous avez raison ! dit Marie-Catherine. Mais ensuite, nous irons à la boutique de lingerie et pour finir des chaussures.

— Je vais chercher trois ou quatre autres trucs pour mon amie, je vous la confie un court instant.

Sophie sort de la cabine avec la jupe et le chemisier et se montre à la vendeuse

— Sont-ce bien des inscriptions qu’on devine bien qu’atténuées ?

— Euh… Oui madame, dis Sophie, rouge de honte.

— Mais vous êtes des gouines sado-masos ! Quelle horreur ! Enfin, je dis ça, je dis rien. J’en vois tellement des trucs tordus.

— Mais non Madame pas du tout… Que voulez-vous dire ?

— Oh des exhibs qui oublient de fermer le rideau. J’ai même surpris un couple qui baisait. Il faut de tout pour faire un monde et moi ce qui m’importe c’est de vendre !

— Que dites-vous mesdames ? dit Marie-Catherine, arrivant avec deux robes, deux jupes, un débardeur arachnéen.

— Eh bien c’est terriblement court tout cela ! Vous êtes sûre des tailles ? Cela me semble petit !

— Voyons voir ? tu devrais retirer ta culotte Sophie, pour que l’on ne voie pas les traces sous ces vêtements… Essaye cette robe portefeuille, d’ailleurs !

— Vous êtes extraordinaires, vous les gouines, mais ça vous regarde !

Rouge de honte, Sophie obéit à sa voisine et fait glisser sa culotte, dévoilant ses fesses pâles et se dépêche de mettre la robe trop petite qui force le décolleté à s’ouvrir un peu trop. Le pan sur ses cuisses reste correct si elle est debout sans bouger mais cela dévoile très vite beaucoup de cuisses. La robe à boutons réagit de la même manière. Le débardeur laisse ses tétons sortir et les chemiser sont transparents. Cela ne s’arrange pas avec les jupes, la droite est courte avec deux fentes de quinze centimètres sur le devant des cuisses et la plissée vole facilement au vent.

— N’est-ce pas trop petit dit Sophie après avoir tout essayé ?

— ça plaira à qui tu sais ! Et j’ai pris aussi un imperméable, couvrant, au cas où !

Sophie essaye ensuite deux vestes et une jupe plus longue avec une fermeture éclaire partant du bas et remontant jusqu’à la taille plus facile à mettre.

— Merci, Marie-Catherine, dit Sophie qui commence à être excitée par ses multiples exhibitions et de savoir que ces tenues, la forceront à se montrer plus que d’habitude pour mon plus grand plaisir espère-t-elle et avec certitude, celui de Bernard.

La vendeuse appelée par ailleurs, les a laissées se disant que cela va être bon pour son chiffre d’affaires.

— Bon tu mets le premier chemisier et la jupe avec les deux fentes comme ça on aura le même chemisier avec nos vestes par-dessus et on va payer, lui dit Marie-Catherine

La vendeuse est rayonnante, il y en a pour plus de mille euros. Sophie qui est restée nue sous ses vêtements, sort sa carte bleue pour régler sa note. Elles marchent les bras chargés de sacs vers le chausseur où une fois encore, Marie-Catherine prend la direction des opérations. Elle demande au vendeur s’il a des talons aiguilles pour sa copine d’au moins dix centimètres voire douze centimètres.

Sophie s’assied sur un tabouret pendant que le commerçant va chercher les chaussures de sa taille.

— En trente-huit ! Je n’ai plus que des douze et quinze, j’ai vendu tous les dix, j’en aurais d’autre la semaine prochaine !

— Bon ! Elle pourra revenir, mais elle va essayer ça pour voir, dit Marie-Catherine.

Assise, Sophie constate que la jupe remonte beaucoup surtout avec les fentes et que le vendeur va voir sa chatte avec son inscription. Elle tente de serrer ses cuisses au maximum pour lui éviter cette vue affligeante.

Quand le vendeur sort les chaussures, elle découvre ces talons vertigineux. “Des échasses !” pense-t-elle.

Malgré toutes ses tentatives de ne pas dévoiler son intimité au vendeur sont vaines pour essayer des chaussures. Tout rouge, il fixe la chatte offerte, médusé, accroupi devant cette femme pour l’aider à enfiler les deux pieds. En professionnel, il ne dit rien, mais n’en pense pas moins.

— Levez-vous madame et marcher un peu, Madame, s’il vous plaît !

Peu habituée à cette hauteur des talons, les premiers pas de Sophie sont hésitants. Ses seins balancent dans le chemiser, heureusement, en grande partie caché sous la veste. Elle grimace un peu puis trouve son équilibre.

— Ces chaussures me vont bien, dit-elle au vendeur.

— oui Madame Berlon cela vous va bien, monsieur c’est les douze ou les quinze ? dit Marie-Catherine

— Ce sont les quinze, dit-il. Je me suis dit qu’ils lui iraient mieux que les douze, Madame Berlon est une femme à porter de très haut talons !

— Je suis de votre avis cela donne du galbe à la jambe affinant les mollets, dit Marie-Catherine en regardant sa montre.

— Bien ! Il faut s’activer ! Elle va prendre deux paires, la léopard et une rouge, si vous avez

— Oui, j’ai je les dépose à la caisse.

Sophie paye encore huit-cents euros de chaussures. Marie-Catherine la pousse presque vers la boutique de lingerie. Elles sont pressées par le temps, Marie-Catherine, ne voulant pas rater son Maître, accélère les choses avec des essais succincts. Elle fait acheter à Sophie deux guêpières, une noire et une rouge, quart de seins et trois ensembles soutien-gorge, string et porte-jarretelles d’une taille trop petite ; un noir, un bleu et un rose. Elle ajoute une dizaine de paires de bas dont certains avec la couture derrière.

Là encore, la note affole Sophie qui ne sait pas comment elle pourra m’expliquer cela même si ces achats se font à ma demande.

Elles sont sur le parking quand le téléphone de mon épouse sonne.

— Oui, allô ?

— Madame Berlon ?

— Oui ? dit-elle en montant dans la voiture.

Marie-Catherine récupère tous les paquets et les dépose rapidement dans son coffre. Elle démarre en espérant ne pas avoir de bouchon, elle craint la réaction de Zorro si elle arrive en retard à la gare.

— C’est moi Jacqueline, la secrétaire du maire.

— Euhhh oui… Que désirez-vous ? Demande Sophie paniquée.

La voiture roule. Marie-Catherine angoisse, le temps passe trop vite et la circulation est dense. Sophie continue de discuter avec Jacqueline qui lui demande si elle et Marie-Catherine étaient disponibles pour une réunion à la mairie pour préparer les futures élections. Elle déclina l’invitation. Marie-Catherine n’était pas libre et elle ne voulait pas se retrouver seule en présence du maire et de Jacqueline.

Arrivée chez nous, Marie-Catherine aide Sophie avec ses paquets et file à la gare.

***

Elle a trois minutes de retard, je suis déjà là, à faire le pied de grue, mécontent. Pendant mon attente, j’avais discuté avec Bernard au téléphone pour savoir s’il était disponible pour s’occuper de ma femme. Hélas m’avait-il dit, ils terminaient le trou dix-huit et ils iraient prendre une douche et un verre avant au club house avant de quitter le golf. Il ne rentrera que vers vingt-et-une heures. Il m’avait expliqué que devant eux, une équipe de novices perdait beaucoup de temps à chercher leurs balles et que si un dix-huit trous c’est en moyenne quatre heures quand tout va bien, aujourd’hui ils avaient mis une heure de plus.

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