Récit écrit par Caso29, publié avec son aimable autorisation
Première partie : L’enterrement de vie de jeune fille d’Anne
Deuxième journée : l’après-midi
Samedi matin, 8h je me lève la première et prépare le petit déjeuner. Ma douce Anne entre dans la cuisine à moitié réveillée. Je lui dis qu’il faut qu’on parle du couple d’hier. D’entrée elle me dit avoir envoyé en se couchant un texto à Patricia lui disant avoir apprécié leur conversation.
Estelle : « Mais tu es inconsciente, ma pauvre ??? Et que vas-tu lui dire si elle t’annonce que ce David veut t’organiser un truc particulier ? »
Ma nièce hésite longtemps avant de me répondre :
Anne : « Je dirais oui, et avant que tu protestes, laisse moi t’expliquer. Bien sûr que je me doute que ce sera une sorte de soirée très particulière vu qu’ils sont Maître et Soumise. J’ai bien vu moi-aussi qu’en partant elle roulait une pelle au serveur. Ce type de relation m’a toujours fait fantasmer alors pourquoi pas voir cela de plus près. »
Je suis littéralement scotchée par ces propos :
Estelle : « Je te rappelle que tu es sur le point de te marier avec Romain et qu’avec ce genre de soirée, tu vas commettre un impair que tu risques de regretter amèrement. »
Et là ma nièce se confie comme rarement elle ne l’avait fait et pourtant j’ai toujours cru qu’elle ne me cachait jamais rien.
Anne : « Romain est mon âme sœur, je l’ai toujours su. Lui et moi, ce sera pour la vie mais on a établi une sorte de pacte. Tu te rappelles il y a deux ans Romain a eu un accident de ski, sa colonne vertébrale a été touché et il est resté deux mois paralysé, mais ensuite il a pu récupérer parfaitement. Par contre ce qu’on n’a pas dit à nos familles respectives c’est que depuis il est devenu impuissant, on a consulté tout un tas de médecins mais le verdict est le même pour tous. »
Je commence à avoir les larmes aux yeux et Anne aussi mais elle poursuit.
Anne : « Romain a voulu que l’on se sépare puisqu’il ne pouvait pas me donner du plaisir mais pour moi il n’en était pas question alors il m’a dit que je pouvais voir d’autres hommes mais à condition que je lui dise. Au départ j’ai hurlé qu’il était fou et que c’était hors de question alors il n’a pas insisté sur le coup. Les mois ont passé et bien entendu notre frustration sexuelle a grandi. Bien sur il jouait avec moi me donnant du plaisir avec sa bouche mais le contact d’un vrai sexe me manquait, aussi il a remis le sujet sur le tapis, me disant qu’il m’aimait mais qu’il ne voulait pas que je sacrifie mon plaisir pour lui, alors un soir, il a fait venir un de ses potes de fac perdu de vue. Il savait que je trouvais ce jeune homme charmant et voilà comment ont débuté nos relations candaulistes. On ne le fait pas souvent, je te rassure mais, c’est toujours en accord qu’on invite parfois un autre homme chez nous. »
Je suis sans voix, alors je serre ma nièce dans les bras et nous n’échangeons aucun mot un long moment.
Anne : « Ne me juges pas je t’en prie tata, si ce soir on va dans ce genre de soirée, j’en avertirais Romain avant et s’il me dit de ne pas y aller, je lui obéirais mais le connaissant je sais qu’au contraire il sera super excité. »
Comme ça fait longtemps que je n’ai pas eu d’aventure, je connais ce sentiment de frustration sexuelle, aussi je peux comprendre ma nièce et je suis presque fière d’elle, qu’elle n’ait pas laissé tomber Romain qui est vraiment un gentil garçon mais d’un coup je réalise qu’elle ne pourra sans doute jamais être mère et lui fait part de cette peur.
Anne : « On a déjà réfléchi à cela, on verra les progrès de la médecine mais on a déjà émis l’idée d’adopter au cas où l’on pourrait pas en avoir de façon naturelle. Mais je t’en prie, ne dit rien à maman. »
Estelle : « Je vois qu’en effet, vous êtes des jeunes gens qui pensent à tout, et même si j’avoue ne pas forcément tout approuver, tu peux compter sur mon silence et ma discrétion envers tes parents. »
À ce moment Bernie et Cynthia font leur entrée dans la cuisine et, voyant nos visages tristes, elles nous demandent ce qui ne va pas. On les rassure, que c’est juste une histoire de famille. Anne va sous la douche avant de prendre le petit déj. J’en profite alors pour m’excuser envers les filles d’avoir joué les voyeuses hier soir. Toutes les deux sourient.
Bernie : « Contente en tout cas que cela vous ait plus, j’espère juste qu’on ne vous a pas choqué avec nos mots crus. »
Cynthia : « Sachez qu’on s’aime sincèrement et qu’on se lâche crûment seulement dans l’intimité. »
Estelle : « Les filles, vous n'avez aucun compte à me rendre, je vous souhaite en tout cas beaucoup de bonheur. Par contre autre chose, pour ce soir, il risque d’y avoir un changement de programme, Anne a contacté ce couple et veut participer à une de leur soirée. »
Bernie : « Quoi ! mais elle est folle ou quoi ??? j’espère que vous êtes arrivée à l’en dissuader. »
Estelle : « Malheureusement non, reste plus qu’à prier que ce couple ne lui réponde pas. »
Au sortie de la douche, Anne regarde son téléphone et nous annonce qu’elle vient de recevoir une réponse de Patricia. et nous la montre.
Patricia : « Mon Maître me dit que c’est OK, vous pouvez participer à une soirée mais à UNE seule condition, c’est qu’Estelle soit aussi présente. Il tient à sa venue sinon pas moyen pour vous d'entrer chez nous. »
Je n’en reviens pas, je ne comprends pas l’intérêt de cet inconnu pour ma personne. Si je n’avais pas eu, quelques minutes avant une discussion avec ma nièce concernant son plaisir, j’aurais de suite répondu qu’il en était hors de question. Voyant les yeux implorant d’Anne j’accepte à contrecœur malgré les protestations de Cynthia et de Bernie. J’émets malgré tout une condition, devoir parler à ce David ou à Patricia avant qu’on y aille. Anne folle de joie m’embrasse et me donne le numéro de Patricia.
Je laisse les filles prendre leur petit déj et je m’en vais à l’écart passer ce coup de fil. Au fond de moi, j’espère que ses deux amies arriveront à faire changer d’avis Anne. Après quelques sonneries je tombe sur la messagerie de Patricia et lui laisse un message afin qu’elle me rappelle. Je profite du soleil matinal pour me prélasser sur la terrasse. La température affiche déjà 24 °C alors qu’il n’est même pas encore neuf heures. Mine de rien je commence à me rendormir et la sonnerie de mon téléphone me réveille en sursaut. Le numéro de Patricia s’affiche alors je me conditionne avant de lui parler :
Estelle : « Bonjour Patricia, merci de me rappeler si vite. »
Et là surprise ce n’est pas elle mais David qui me répond.
David : « Désolé pour la confusion, Patricia m’a fait entendre votre message, que puis-je pour vous ? »
Toute troublée par sa voix autoritaire mais néanmoins envoutante je bafouille.
Estelle : « Euh !!! oui pardon. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit vous mais finalement ce n’est pas plus mal. Pourquoi tenez-vous tant à ma présence ce soir ? Ma nièce a envie de découvrir votre univers particulier mais pas moi voyez-vous. »
David : « Comment pouvez-vous savoir si vous en aviez envie ou non, si vous ne connaissez pas ce genre « d’univers » comme vous dites, à moins d’y avoir déjà goûté auparavant ? »
Putain ce salaud me fait rougir, heureusement qu’il ne peut pas me voir.
Estelle : « Pas besoin d’avoir goûté pour en avoir envie ou pas. Je trouve malsain ces jeux de domination et le fait que vous dominez une femme plus âgée que vous ne me donne pas envie de vous connaître. Pour ma nièce je viens à la seule condition de ne pas être approchée par qui que ce soit, je veux votre promesse. »
David : « Je suis attristé de l’opinion que vous vous faites de moi, sachez que même si Patricia est ma soumise, ce n’est jamais sous la contrainte et que je fais cela pour SON plaisir. Je respecte plus les femmes que ce que vous imaginez. »
Estelle : « Si vous le dites, mais pourquoi tenez-vous tant en ma présence ? »
David : « Voyez-vous quand Patricia m’a parlé du texto de votre nièce, j’ai de suite refusé, trop jeune pour découvrir ce genre de soirée, surtout à une semaine de son mariage, puis j’ai pensé à vous hier soir et à votre regard sur moi. J’ai vu que vous étiez intrigué, avouez le. Vos yeux pétillants quand Patricia a embrassé le serveur prouve que vous étiez déstabilisé et je dois avouer que cette situation a stimulé mon imagination. Patricia vous trouve comme moi bien plus envoûtante que ces gamines. »
Je suis encore déstabilisée, il me semble n’avoir rien fait hier soir pour provoquer ce genre d’envie à cet homme.
David : « Dès qu’on est arrivé à table, vous avez tout fait pour éviter mon regard et j’aime ce genre de défi, d’autant plus que vous êtes une femme hyper charmante, alors OUI je vous promets que personne ne vous approchera SAUF si c’est vous qui faites le premier pas. »
Ne voulant pas trop perdre la face je lui rétorque.
Estelle : « N’y comptez pas trop. »
David : « Je peux vous promettre aussi une chose, vu qu’occupe d’entre vous ne connait ce genre de soirée, elle restera soft, pas de SM mais vous verrez juste comment Patricia aime son rôle de soumise.»
Je lui demande comment faire si Cynthia et Bernie veuillent aussi accompagner Anne, il me répond qu’il n’y a pas de souci, du moment que je suis avec elles. Je raccroche après avoir pris son adresse et l’heure du rendez-vous. Il nous attend pour 20h30 et nous avertit qu’il y aura un buffet pour se restaurer. Je sais juste qu’en plus de Patricia et lui il devrait y avoir quatre hommes dont Mike le serveur black d’hier soir.
Je vais annoncer aux filles les modalités de cette soirée. Anne m’annonce qu’elle va téléphoner à Romain pour le mettre au courant sans rien lui cacher des gens chez qui l’on va. Cynthia et Bernie sont consternés, je ne peux pas avouer la situation amoureuse entre Romain et ma nièce, c’est à elle de le faire si elle le désire. Je leur dis que cela ne change rien au programme prévu pour ce samedi et qu’on doit essayer de s’amuser et qui sait, aussi bien Anne flanchera quand l’heure arrivera.
Cynthia me dit qu’elle ne le sent pas mais qu'elle ne nous laissera pas tomber et que Bernie et elle viendront aussi pour vérifier surtout qu’il n’arrive rien de fâcheux à leur corps.
Cynthia : « On se tiendra compagnie car nous aussi, on ne risque pas de participer à une débauche masculine. Et dire que j’ai fait exprès de ne pas programmer des chippendales, je trouvais que cela faisait tellement « cliché » pour un enterrement de vie de jeune fille que voilà que maintenant on se dirige vers une soirée de domination. Votre nièce va m’entendre très longtemps si cela se passe mal. »
Je la rassure avoir eu la promesse de David que rien ne vous arrivera et que malgré que je ne le connaisse pas, j’ai tendance à lui faire confiance.
Cynthia : « Excusez-moi d’en douter en tant que lesbiennes, pour moi la parole des mecs est souvent douteuse. »
Bernie : « Bon allez, assez parlé de ça, et si l’on se préparait pour les jeux qu’on a prévu. On est là pour s’amuser malgré tout. »
***
Bernie a raison et nous terminons rapidement notre p’tit déj afin d’aller nous faire un massage dans un centre de thalasso, au départ le soin était prévu que pour Anne mais Cynthia leur a téléphoné en leur demandant s’il restait des places et on lui répondu que dès l’ouverture à dix heures ils pouvaient nous prendre toutes les quatre. Aussi, on s’active pour se préparer et nous voilà arrivées à l’heure de l’ouverture. Cet institut dispose de quatre masseurs, trois femmes et un homme. Anne taquine et me dit : « Tata je te laisse l’homme ! ».
Nous sommes chacune installé dans deux pièces différentes : Cynthia et Bernie d’un côté, Anne et moi de l’autre avec juste un paravent séparant nos deux tables de massages. Pour ceux qui s’attendent à ce que mon massage devienne érotique, vous faites fausse route, mon masseur, au demeurant hyper gentil et très professionnel, est typiquement homosexuel. Par contre, ses mains douces me procurent un bien être parfait et une détente dont mon corps avait grand besoin. J’aperçois le visage de ma nièce qui elle aussi s’est laissée aller au point de s’être endormie pendant le massage.
Après une bonne heure de détente qui je pense a fait du bien à tout le monde, vu les excès un peu alcoolisés d’hier, nous retournons à l’appart, où Cynthia nous annonce la suite. Elle a loué quatre costumes de déguisement et chacune doit en choisir un. Ainsi déguisée, Anne devra de se prêter à quelques gages en déambulant dans les rues de Montpellier. Pour Anne elle n’a pas le choix, sa tenue sera celle d’une écolière avec jupette à carreaux un peu courte, mais malgré tout raisonnable. Elle portera une perruque avec deux longues tresses pour parfaire le déguisement. Pour ma part j’opte pour l’habit de nonne, oubliant comme une idiote, à quelle point je vais avoir chaud ainsi revêtue de noir. Cynthia choisit la tenue de flic américaine avec tout l’attirail : menottes et matraques, tandis que Bernie sera une infirmière hyper sexy évidemment.
C’est ainsi déguisé que nous prenons place dans ma petite voiture. Bien sûr en quittant la marina, nous avons déjà eu droit à quelques sifflets de jeunes qui passaient par là. Direction donc la grande ville de Montpellier et la célèbre place de la Comédie, située en plein centre-ville. Déjà midi ! On décide de commencer les défis avant d’aller manger un bout. Le premier hyper classique est la vente de capotes. Anne doit en vendre un minimum de trente en trente minutes chrono. À chaque défi qu’elle rate, elle aura un gage, devra « alléger » sa tenue, style enlevé ses hautes chaussettes où dégrafer de plus en plus son chemisier blanc.
Voulant à tout prix réussir son défi, Anne se met à demander à chaque homme rencontré, mais elle ne cible pas intelligemment ses « proies », elle aurait dû se concentrer principalement sur les petits groupes d’étudiants se trouvant sur la place. Elle comprend vite son erreur et les ventes commencent à se faire à un bon rythme mais, elle a perdu trop de temps au départ quand elle recevait des refus polis. Cynthia sourit car elle sent que trente capotes en trente minutes cela va devenir compliqué. Et en effet, les trente minutes ayant passé, elle en a vendu que vingt-six, c’est pas mal mais le compte n’y est pas. Alors vu que son premier défi est raté, elle aura droit à un gage pour le prochain.
Bernie : « On déjeune et nous allons corser un peu le jeu ma belle ! Puisque tu as raté ton premier défi, voici ton gage, enlève cette cravate et ôtes dès maintenant deux boutons de ton chemisier blanc, le tout doit arriver à la lisière de son soutif noir , qu’on puisse deviner ta poitrine ma belle. »
On déjeune en terrasse et forcément nos costumes attirent le regard des passants et du serveur qui s’occupe de notre table, un jeune mineur qui doit être là en formation. Anne s’amuse avec ces couettes tout en faisant exprès sucer longuement sa cuillère en faisant de l’œil à cet ado qui n’ose plus nous regarder en face. Je n’en reviens pas de l’audace de ma nièce, moi qui la prenait pour une jeune fille sage, je la découvre sous un aspect bien plus audacieuse. Voyant son manège et voulant moi-aussi rentrer dans les jeux proposés par ses copines, j’annonce :
Estelle : « Puisque ça t’amuse d’allumer ce gamin, ton défi sera d’aller le voir, de lui demander son numéro de téléphone et tu devras lui envoyer un selfie coquin de toi. »
Cynthia applaudit ma proposition et me félicite pour mon audace disant que l’idée est excellente. Anne ne se démonte pas et au moment où le jeune nous amène le dessert, elle lui demande directement son 06 devant nous. Il ne sait pas quoi répondre et balbutie un « quoi ??? »
Anne : « Comme vous avez été bien serviable et qu’on n’a pas de monnaie pour vous laisser un pourboire, je me disais que vous ne seriez pas contre un petit selfie sexy de ma part. »
Le pauvre, il devient rouge pivoine, il dicte son numéro tout doucement pour ne pas être entendu des tables voisines. Anne le remercie en lui disant qu’il aura une surprise d’ici cinq minutes. Nous la voyons qui se lève et partir direction les toilettes. En revenant, elle nous montre la photo qu’elle vient de lui textoter.
Elle lui a envoyé un de ses nichons en gros plans. Quand il revient avec les cafés et l’addition, Anne lui demande si la photo lui a fait plaisir, il nous répond qu’il ne l’a pas encore regardé, mais difficile de le croire vu qu’on constate facilement la bosse à travers son bermuda.
Les filles partent d’un grand fou rire et même si, moi aussi, je souris, j’ai un peu pitié de ce jeunot. Par contre il n’a pas dû garder cela pour lui car Cynthia s’aperçoit que tous les autres serveurs au comptoir ne font que nous mater maintenant. Forcément il a dû montrer cette photo à ses potes et ceux-ci doivent être dégoutés de ne pas être venu nous servir.
Constatant que ce défi amuse Anne, Cynthia décide qu’elle devra faire pareil avec deux autres passants. Elle devra avoir leur 06 en échange d’une photo sexy d’elle, avec bien sûr une nouvelle photo à chaque fois et le tout envoyé dans un délai de cinq minutes. Par contre Bernie lui dit qu’elle n’a pas le droit de choisir ces victimes, ce serait trop facile et que ce sera au tour de Cynthia et d’elle de lui indiquer qui elle devra tenter d’aborder.
On se balade dans les rues un peu plus ombragées et il n’y a pas que la tenue d’Anne qui procure des regards et sifflets d’admiration. Même moi avec ma tenue la plus sage de nonne attire quelques commentaires coquins et j’avoue que ce n’est pas fait pour me déplaire. Bernie avec sa tenue d’infirmière attire les plus téméraires mais, en bonne fliquette, Cynthia veille jalousement sur elle quitte à faire semblant de se servir de sa matraque avec un « pas touche, chasse gardée. »
Après le serveur, notre seconde victime est désignée par Bernie qui a repéré un homme assez âgé, dans les soixante-dix ans, attendant à l’ombre d’un platane. Anne fait un peu moins la fière qu’avec le minot mais s’avance malgré tout vers lui. On la voit discuter un petit moment et le vieux nous regarde, quand Anne nous désigne. Il me semble qu’elle ne va pas y arriver quand soudain celui-ci sort ton téléphone pour lui donner son numéro. Anne reviens fièrement et nous balance :
Anne : « et de deux ! par contre il attend sa femme d’un instant à l’autre qui doit sortir du coiffeur, alors il m’a demandé d’être rapide et de revenir lui effacer la photo, car c’est le téléphone de son épouse. »
Donc, Anne part discrètement dans un coin pour lui envoyer une autre photo montrant un de ses nichons.
Dès que le selfie est envoyé, elle va le retrouver et lui fais un bisou sur la joue tout en effaçant la photo compromettante.
C’est au tour de Cynthia de choisir une personne, elle tarde à trouver quelqu’un qui lui semble être un défi pour Anne et alors quand elle voit deux hommes se promenant main dans la main, elle l’a met au défi d’aller voir ce couple d’homos. C’est en fait les plus faciles à convaincre car ils sont ouverts d’esprit et Anne fait même un selfie au milieu des deux avec chacun une main sur ses nichons.
Comme on a eu la mauvaise idée de lui dire que si elle réussissait ce défi, elle pourra en échange nous demander la même chose, c’est à notre tour de devoir donner une photo sexy à un total inconnu. Pour Cynthia et Bernie c’est facile, elles repèrent deux potes et vu leur beauté elles n’ont aucun mal à se voir donner leur numéro et alors elles décident de leur envoyé un GIF des deux montrant leur poitrine.
Il reste mon cas, les filles pensent que je vais me défiler mais prise d’une douce euphorie en ce temps ensoleillé, je me sens pousser des ailes et je compte leur montrer que je ne suis pas une oie blanche. C’est Anne qui me trouve l’homme que je dois convaincre, c’est quelqu’un de ma génération, assez bel homme, les tempes légèrement grisonnantes qui sort d’une boutique de téléphonie. Quand il me voit arriver vers lui, je le sens légèrement hésitant se demandant ce qu’une nonne lui veut. Je lui présente la chose la plus honnêtement du monde, lui disant que l’on fait cela pour l’enterrement de vie de jeune fille de ma filleule. Quand il voit les trois autres légèrement en retrait, il me dit qu’il est flatté alors que ce soit moi, me trouvant bien plus sexy que mes jeunes camarades. Oh putain !! On dirait qu’il me drague presque et voyant combien je rougis il m’indique qu’il ne faut pas et que de toute façon, il est marié et totalement fidèle à son épouse. Néanmoins il me donne son numéro. Il me reste alors cinq minutes pour lui envoyer un truc coquin, voulant surprendre mes consœurs je rentre dans une boutique de lingerie, attrapant au hasard un chemisier et je me réfugie dans une cabine d’essayage. Je me sens poussais des ailes et au lieu d’envoyer une photo de ma poitrine, je lui envoie une photo sexy de mon string et je ne sais pas si c’est la chaleur, la folie ou l’excitation je lui en envoie aussi une seconde où j’écarte ce string lui laissant voir mon sexe rasée.
Quand les filles me demandent de voir ce que j’ai envoyé, je les entends toutes pousser un grand cri de surprise.
Anne : « Alors là tata, chapeau tu caches bien ton jeu sous tes habits de nonne !!! »
Estelle : « Qu’est-ce-que vous croyez les filles, j’ai été jeune comme vous, je sais encore être provocante. Par contre j’aimerais bien voir la tête de cet homme quand il va recevoir ces deux photos !!! »
Je n’aurais malheureusement pas le plaisir de voir son visage car quand mon texto part, il est toujours au même endroit où on l’a laissé mais une superbe femme tient son bras. Je suppose que c’est son épouse et il passe devant nous sans un regard. C’est bien ma veine, j’aurai adoré voir s’il avait apprécié mon audace.
***
L’heure passe relativement vite, le second défi est fini et on décide de faire un peu de shopping dans nos tenues de déguisement. Par contre Anne devra essayer toutes les tenues qui lui plaisent en laissant tout le temps le rideau de la cabine grand ouvert.
Nous entrons dans une boutique de lingerie de luxe où il n'y a que deux clientes assez âgées, plus la vendeuse d’une quarantaine d'années. À nos tenues, celle-ci devine facilement un enterrement de vie de jeune fille. Cynthia et moi n’avons apparemment besoin de rien mais Bernie et Anne se mettent en quête d’une nouvelle tenue sexy, Cynthia, bien sûr, conseille Bernie et lui annonce qu’elle lui offrira pour fêter en secret les un an de leur relation intime. Elle lui choisit une tenue hyper osée avec un string ouvert et un soutien gorge qui ne cache même pas ses mamelons.
Cynthia : « Tu porteras cette tenue exclusivement le weekend ma chérie, jamais au travail bien sûr. »
Bernie : « Je suis prête à tout pour toi, tu sais bien que j’aime être ton « esclave » sexuelle. »
Sans aucune gêne pour les deux clientes âgées, elles s’embrassent goulument. Les mœurs étant encore ce qu’elles sont, elles sortent de la boutique immédiatement en s’insurgeant en silence. Cynthia s’excuse auprès de la vendeuse d’avoir fait fuir les clientes mais celle-ci lui rétorque que si elles sont gênées de voir deux femmes s'embrasser, elles n’ont rien à faire dans sa boutique.
Anne choisit deux ensembles très classe, un noir avec un string ficelle et un bleue qui dévoile plus sa poitrine.
Elle va dans la cabine laissant la porte bien ouverte. La vendeuse confirme ce qu’on se doutait toutes, elle a des penchants lesbiens car sans aucune gêne, elle se place devant la porte et admire ma nièce essayer ses deux tenues. Elle propose même son aide pour agrafer les soutifs alors qu’Anne saurait très bien y arriver seule. Sa main traîne un peu trop longtemps sur sa peau, la félicitant de sa douceur. Heureusement un couple de clients pénètre dans la boutique arrêtant la vendeuse dans ses petits attouchements. Anne est toute troublée car elle a eu des picotements sur tout son corps et Bernie se met à la taquiner.
Bernie : « Eh bien, bienvenue au club, il semblerait que toi aussi ma belle, tu aimes la douceur féminine. »
Anne : « Arrêtes tes sottises, tu sais bien que j’aime trop les hommes et surtout le mien pour ne pas basculer et pas la peine toutes les 2 de fantasmer de me voir dans votre lit. » dit-elle en s’esclaffant.
Elle n’arrive pas à se décider quelle tenue prendre car c’est celle qu’elle veut porter ce soir. Alors je lui propose de lui offrir la bleue et ses 2 amies lui offrent la noire en guise de premier cadeau. Elle aura le temps ce soir de décider quel dessous elle veut porter.
Après la boutique de lingerie, nous faisons d’autres magasins de fringues mais peu d’anecdotes croustillantes. Anne a bien testé deux ou trois robes en laissant le rideau bien ouvert mais aucun voyeur n’est venu se régaler de son manque de pudeur.
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