Natacha
Je
suis surprise en voyant arriver Charlotte et ses enfants à l'église. Pourquoi
s'installe-t-elle au fond à côté d'Albert, le cousin du père Sylvain ? Elle a
oublié qu'aujourd'hui, c'est la messe de rentrée du catéchisme, c'est
surprenant de sa part. Elle est toujours là première à venir proposer son aide
pour encadrer les enfants. Sous ses airs hautains, je la trouve très
sympathique et j'appréciais nos soirées hebdomadaires à la salle de sport que
nous prolongions parfois dans un bar à cocktails.
En
m'approchant, je vois un homme élégant d'âge mûr qui se penche vers elle et lui
murmure à l'oreille. Je pensais que son mari était bien plus jeune que cela,
mais il est vrai que je ne l'ai jamais vu.
Je dis
bonjour à Albert et salue respectueusement l'homme derrière elle. Il
m'impressionne. J'ai l'impression qu'il me déshabille du regard, j'ai
l'impression de rougir.
Je
rappelle à Charlotte que c'est la messe des enfants, elle s'excuse d'avoir
oublié et aussitôt Thomas et Clotilde courent s'installer au premier rang, et
surtout je n'oublie pas la commission que ma petite Noémie m'a demandée,
inviter Clotilde à venir jouer avec elle cette après-midi. Elle sera contente
de savoir que la maman de sa copine a accepté. Je regagne ma place dans le
chœur en tant qu'animatrice de la messe. D'où je suis, j'ai une vue imprenable
sur l'assemblée. Soudain, je vois Charlotte se dandiner à sa place. Qu'est-elle
en train de faire ?
Je
n'ai pas le temps d'y penser, car la gestion des enfants m'accapare.
Au
moment de la communion, je n'en crois pas mes yeux. Quelle mouche a piqué
Charlotte ? Elle arrive devant le père Sylvain le chemisier presque
complètement ouvert. Je peux voir son soutien-gorge de mon siège. Mon regard
est attiré par un mouvement au fond de l'église. J'aperçois l'homme mystérieux
qui était derrière Charlotte, changer de rang et ramasser quelque chose à la
place de Charlotte puis sortir.
À la
fin de la messe, Charlotte récupère ses enfants et rentre vite chez elle, son
mari doit l'attendre, j'imagine.
À la
maison, les enfants sont turbulents, Noémie est excitée par la venue de sa
copine. Si j'avais su, je ne lui aurais rien dit. Les jumeaux se disputent,
Laure boude et le bébé réclame sa tétée. Heureusement que Pierre-Henri est un
homme à la hauteur et m'aide bien.
Mais
parfois, j'aimerai être une femme et pas la maman, cuisinière, femme de ménage,
infirmière et autre. Le soir, nous sommes tellement épuisés que nous avons
juste la force de nous endormir dans les bras l'un de l'autre.
À
quinze heures, Charlotte sonne. J'apprécie sa ponctualité. Je sais qu'avec
elle, ce sera toujours le cas. J'ouvre la porte. Clotilde court directement
dans la chambre de Noémie en me lançant un bonjour rapide.
J'embrasse
Thomas et Charlotte.
— Tu vas bien, Charlotte ?
— Oui pourquoi ?
— Je
t'ai trouvé bizarre à la messe ce matin... Et
c'était François qui t'accompagnait ?
— J'ai
mal dormi cette nuit... Et non, ce n'est pas François, il est encore en
déplacement. C'est Monsieur Didier, notre voisin...
— Oh
ma pauvre ! Encore parti ? Tu es sûre qu'il n'a pas une maîtresse ?
—
François ! Une maîtresse ! Quelle idée...
Thomas
se trémousse à côté de sa mère. Il est pressé d'aller à la piscine.
— On y
va ! Lui dit Charlotte.
—
Prenez votre temps ! À tout à l'heure.
Je ferme ma porte, intriguée. Même si elle a mal dormi, cela
n'explique pas son chemisier ouvert. Surtout qu'au début de la messe, je suis
certaine qu'il était fermé.
Je suis en plein repassage quand Charlotte sonne. Ce ne peut être qu'elle,
je n'attends personne et elle vient récupérer Clotilde qui joue avec Noémie.
Comme je le pensais, les enfants qui viennent de finir de goûter veulent
continuer à jouer. Elle accepte de prendre un café. Je vais peut-être en savoir
plus sur son attitude de ce matin. Mais elle détourne la conversation sur le
bébé. Elle sait bien que je vais enchaîner sur le sujet, mais quand je me
retrouve, je la vois perdue dans ses pensées. C'est étrange, elle qui
d'habitude contrôle tout.
— Tu rêvais ? Tout va bien ? lui dis-je.
— Oui un peu ! me répond-elle en souriant. Je m'imaginais allaiter un bébé…
— C'est vrai ! Tu ne l'as pas fait pour les tiens, tu ne peux pas savoir le
plaisir que cela procure. Et puisqu'il n'y a personne pour nous entendre. Je
peux t'avouer une chose…
— Quoi donc ? demandé-je, soudainement intéressée.
— Il m'arrive de mouiller ma culotte en donnant le sein… Et au fur à mesure
des grossesses, c'est de plus en plus fort. Avec Baptiste, c'est quasiment à
chaque tétée… Tu comprends pourquoi certaines femmes allaitent leurs enfants
longtemps.
— C'est sûr que cela compense les absences de Pierre-Henri !
— T'as raison !
Alors que je rigole, Victor vient me signaler que Baptiste pleure. Il
réclame sa tétée.
J'embrasse Charlotte et je vais chercher ce petit bonhomme. Je m'installe
confortablement dans mon rocking-chair et je présente mon sein à bébé. Dès
qu'il commence à tirer, je suis traversée par une onde de plaisir. Je ferme les
yeux et me laisse aller au plaisir qui m'envahit doucement. Je suis au bord de
l'orgasme quand Baptiste arrête. Il est rassasié. À l'odeur, il faut que j'aille
le changer.
Je le change frustrée, pas grave, je me ferais jouir ce soir dans mon lit,
seule. Avec un mari absent plusieurs mois par an, il faut bien trouver une
compensation. D'autant plus que le père Sylvain m'a dit que je ne faisais rien
de mal. Tant que l'on ne rend pas l'autre malheureux, il n'y a pas de mal à se
faire du bien.
Une fois que les enfants sont couchés, je profite de ce moment de calme
pour m'occuper de moi. Je prends un long bain moussant. Pierre-Henri vient de
m'annoncer qu'il rentre jeudi. Je ferme les yeux et sous la mousse, je glisse
ma main entre mes cuisses. Je joue avec mon clitoris, je presse dessus, je le
pince. De mon autre main, je caresse ma poitrine et tire et tords doucement mes
tétons. Je presse mes seins avec ma main et je finis par jouir dans un long
gémissement. Je devrais envisager de m'acheter un jouet. Des copines m'ont dit
que ça compensant agréablement un homme même cela ne le remplace pas. Et,
maintenant avec internet, c'est facile, pas besoin d'aller dans un sex-shop et
on peut se faire livrer chez la fleuriste discrètement, il va falloir que j'y
pense sérieusement.
Toute propre et toute douce, je me glisse nue sous la couette. Je m'endors
en pensant au corps musclé de Pierre-Henri contre le mien, son ventre contre
mon dos, son sexe entre mes fesses, sa main sur mon ventre l'autre sur la
poitrine.
Au matin, quand j'annonce aux enfants que leur père rentre dans trois
jours, ils sont excités. Les prochains jours vont être compliqués. À chaque
fois, je me dis que je ne devrais rien dire, mais je suis tellement contente
que je veux leur faire partager ma joie.
— Papa va voir Baptiste pour la première fois ! dit Noémie.
— Non il l'a déjà vu, tu sais bien, quand on se parle en vidéo, il l'a vu.
Tu sais bien… Idiote... lance Hugo.
— Je sais bien… Mais je parlais en vrai… C…
J'interviens pour calmer les choses.
— Vous avez tous les deux raison, mais maintenant filez dans la salle de
bain pour vous brosser les dents, il va être l'heure de partir à l'école.
Je profite de cette dernière journée seule pour ranger l'appartement.
J'aime que Pierre-Henri trouve une maison propre et rangée quand il rentre.
Demain, je suis au presbytère et mercredi avec les enfants, ce n'est pas la
peine de penser à ranger quoi que ce soit. Il ne me reste donc qu'aujourd'hui.
Alors que je classe divers papiers, je retrouve ma carte d'abonnement au
club de fitness. Ça me fait penser que cela fait longtemps que je n'y ai pas
mis les pieds. Avec la grossesse, le bébé et seule à la maison, c'était
impossible.
J'envoie un message à Charlotte pour savoir si elle veut venir avec moi
jeudi soir. Je me dis que même si c'est le jour du retour de mon mari, je peux
me faire ce petit plaisir. En plus, il pourra profiter de son fils tout seul,
et le soir, il profitera pleinement de moi.
Je finis mon tri le mardi avant de me rendre au presbytère.
Je fais une pause pour donner sa tétée à Baptiste quand je vois un homme
entrer dans la salle et me fixer. Je me retourne précipitamment pour couvrir ma
poitrine nue. Je reconnais le voisin de Charlotte. Il me dit qu'il cherche le
père Sylvain, mais je constate surtout son regard sévère sur moi. Que voit-il ?
Pourquoi me regarde aussi fixement ? En souriant, il me montre ma poitrine.
— Je crois que vous avez une tache là.
Je baisse les yeux et vois une tache de lait. Je m'empresse de la cacher en
me disant, il n'a jamais vu une femme allaiter. C'est alors qu'il me dit.
— Je crois d’ailleurs qu’il y en a une aussi à ce niveau.
Là, je panique. Il me montre mon entrejambe. Évidemment, j'ai mouillé en
nourrissant mon bébé. Je me sens honteuse, humiliée, prise en faute.
Heureusement, il quitte la pièce pour aller voir le père Sylvain. Je me
dépêche de finir de préparer pour aller chercher les enfants à l'école.
******
Charlotte
Quand les enfants me réveillent, en ce
dimanche matin, je me sens ragaillardie. Je prends un bon bain et j'en profite
pour m'épiler consciencieusement le pubis. En me voyant dans le miroir avec ma
culotte de coton, je suis troublée en constatant que le tissu épouse
parfaitement les lèvres de ma vulve.
Je finis de me préparer, ainsi que les enfants
pour ne pas être en retard à la messe de onze heures.
En sortant de l'ascenseur, près de la loge,
j'aperçois Albert. Ce matin, il est tiré à quatre épingles. Comme nous, il se
rend à l'église paroissiale.
— Bonjour Madame Charlotte ! Puis-je vous
accompagner à l'église ?
— Bien sûr Albert !
Sur le chemin de l'église, les enfants
tiennent la main d'Albert plutôt que la mienne, j'en suis un peu jalouse, mais
je n'en laisse rien paraître.
— C'est le père Sylvain qui célèbre ce matin,
me dit Albert.
— Ah oui ! C'est vrai, c'est la messe de
rentrée du catéchisme…
— Savez-vous que le père Sylvain est mon
cousin ?
— Ah non ! je l'ignorais…
Je n'aime pas trop les messes avec le père
Sylvain, il est lui aussi sénégalais et j'ai parfois du mal avec son accent,
mais lui aussi les enfants l'adorent. Mais maintenant, sachant qui est ce
prêtre, je ne peux pas dire ce que je pense à Albert, je me tais.
Dans l'église, je me glisse dans un rang au
milieu de la nef. Cette église possède encore des bancs en bois pleins, qui
fait que l'on ne voit que le haut du torse des gens qui sont assis. Albert
vient s'asseoir à côté de moi en souriant. Alors que, je profite de ces
quelques minutes avant la messe. Je sens un souffle sur mon cou, et une voix :
— Bon dimanche Charlotte !
Je reconnais la voix de Monsieur, que fait-il
ici ? Cela fait des années que nous fréquentons cette paroisse avec mon mari et
si nous croisions Albert quelques fois, jamais Monsieur ne s'était montré. Ces
pensées m'accaparent l'esprit quand Natacha, animatrice du catéchisme, et
surtout la maman de Noémie, la copine de Clothilde s'approche. Je me lève pour
l'embrasser.
— Charlotte ! C'est une messe pour les
enfants, on les invite tous à venir devant.
— Oui ! Bien sûr !
Aussitôt, Thomas et Clothilde se lèvent et se
précipitent au premier rang.
— Dis-moi, Charlotte ! Noémie aimerait jouer
avec Clotilde cet après-midi, tu es d'accord pour qu'elle vienne ?
— Oui ! Évidemment, je voulais les emmener à
la piscine. Je déposerais Clothilde en passant.
— D'accord ! Pour quinze heures !
— Oui pour quinze heures, très bien.
Je la vois regarder derrière moi, et saluer
Monsieur comme si elle le connaissait. Cela me trouble.
Quand Natacha s'éloigne, je ne peux pas
m'empêcher de l'envier, toujours aussi pimpante après ses quatre grossesses,
avec ses cheveux blonds au carré retenu par un serre-tête et ses yeux bleus
pleins de vie.
— Encore une faute de goût ! Que t'ai-je dit
au sujet de ces jupes ?
Je réalise alors que lorsque je me suis levée
pour embraser Natacha, il a vu la marque de ma culotte. La messe commence et
nous sommes debout. Du coin de l'œil, je vois Albert qui sourit, mais garde le
regard fixé vers l'autel. Honteuse, je relève ma jupe pour faire glisser ma
culotte. Une fois qu'elle a passé mes cuisses, je remue discrètement les jambes
pour la faire tomber à mes chevilles.
— Très bien ! Ne la ramasse pas ! Garde ta
jupe troussée comme cela. Je veux que tu t'assoies les fesses nues sur le banc.
Je panique. Albert est à côté de moi, s'il
tourne la tête, il va me voir les fesses quasiment nue et assise ma jupe ne va
rien cacher de mon intimité. Mais l'emprise de Monsieur est si forte et mon
désir de lui plaire si intense que j'obéis. Pendant toute la messe, je bouge le
moins possible en fixant le prêtre. Je ne veux pas savoir où se porte le regard
d'Albert. Je sens la présence de Monsieur derrière moi.
Au moment de la communion, je ne bouge pas.
— Tu ne vas
pas communier ?
— Je ne peux pas y aller comme cela ! dis-je.
— Alors tu
sais ce que tu dois faire !
— Oui
Monsieur ! Je le sais. Me permettez-vous de redescendre ma jupe ?
À mon grand soulagement, il me le permet, mais
il me demande d'ouvrir trois boutons de mon chemisier.
C'est rouge de honte que je m'approche de
l'autel et du père Sylvain. Je vois ses yeux brillants quand je suis devant lui
pour communier. J'ai l'impression qu'il prend son temps pour me tendre
l'hostie.
Quand je regagne ma place, je constate que ma
culotte et Monsieur ont disparu.
À la fin de la messe, je récupère les enfants.
Je dois prendre du pain à la boulangerie et ils me réclament des pâtisseries
pour le dessert. Je sais que je ne devrais pas, mais je leur cède.
Je
constate alors que se promener cul nu dans la rue n'est pas si désagréable et
que sentir le vent caresser mes fesses est troublant. En arrivant, à
l'appartement, je ne cherche même pas à remettre une culotte
Clothilde est contente d'aller passer son
après-midi avec sa copine et Thomas ravi, car à la piscine, sa petite sœur ne
sera pas là à le coller en permanence. Moi, je pourrais faire des longueurs
dans le grand bassin sans avoir à les surveiller.
Quand nous sortons de l'ascenseur, nous croisons
Imane, une jeune étudiante voilée qui habite une des chambres de bonne. Je la
salue poliment et elle me sourit.
En
déposant, Clotilde chez Natacha, je suis un peu surprise par ses questions.
Qu'a-t-elle vu ce matin à la messe ? Se doute-t-elle de quelque chose ?
À la piscine, Thomas réclame une cabine pour
se changer seul, il est grand maintenant me dit-il. Il est vrai qu'à dix ans,
ce n'est plus un bébé. Cela m'arrange aussi, car je me vois mal lui
expliquer pourquoi je ne porte pas de culotte.
Quand je passe mon maillot une-pièce noir, je
constate que tout comme ma culotte, il me moule bien la vulve. Je me sens
presque plus indécente et je décide de ne pas aller profiter des bains de
soleil sur la terrasse malgré la chaleur de ce début d’automne.
Finalement la piscine se passe bien. Il est
vrai que sans Clothilde, c’est beaucoup plus facile. Je peux faire des
longueurs tranquillement. Cela me fait du bien et me permet de me vider
l'esprit. Thomas s'amuse dans le petit bassin avec d'autres enfants.
Après une vingtaine de longueurs, je sors de
l'eau. Je vais m'asseoir sur le bord du petit bassin. Je laisse mon fils jouer
et échange quelques banalités avec quelques mamans. Cela va faire une heure que
nous sommes là. Il va être temps d'y aller afin de récupérer Clothilde chez
Natacha. Comment fait-elle pour gérer ses cinq enfants avec son mari militaire
qui part régulièrement en opex ? Déjà,avec deux, j'ai du mal pendant les trop
fréquentes absences de François.
Évidemment quand nous arrivons, Clothilde ne
veut pas partir.
— Prends le café, avec moi, les filles
pourront encore jouer un petit peu, et Thomas peut aller avec les jumeaux.
— D'accord si tu veux !
Je m'assieds dans la cuisine où la table est
encore couverte des restes du goûter des enfants. Thomas attrape un petit
gâteau et va rejoindre les jumeaux dans leur chambre. Seule l'avant-dernière
reste avec nous.
— Bébé dort encore ?
Il faut bien que j'alimente la conversation et
je préfère la mener pour éviter qu'elle pose des questions qui me seraient
embarrassantes.
— Oui, mais vu l'heure, il ne va pas tarder à
réclamer sa tétée.
Je souris. Je n'ai jamais allaité les miens.
Quand je les ai eus, je ne me suis presque pas arrêté. L'agence était en plein
essor et je ne voulais pas casser la dynamique. C'est peut-être un de mes plus
grands regrets. Je dois avouer qu'un troisième ne me déplairait pas et cette
fois-ci, je prendrais le temps d'en profiter. Mais vu, que leur père est un
père absent, je peux faire une croix sur ce rêve. Et comment Monsieur Didier
prendrait la chose ? D'ailleurs il faudrait que je me renseigne sur ce docteur
Richet.
Natacha me sort de mes réflexions en me
servant le café.
— Merci !
— Tu rêvais ? Tout va bien ?
— Oui un peu ! lui dis-je en souriant. Je
m'imaginais allaiter un bébé…
— C'est vrai ! Tu ne l'as pas fait pour les
tiens, tu ne peux pas savoir le plaisir que cela procure. Et puisqu'il n'y a
personne pour nous entendre. Je peux t'avouer une chose…
— Quoi donc ? demandé-je, soudainement
intéressée.
— Il m'arrive de mouiller ma culotte en
donnant le sein… Et au fur à mesure des grossesses, c'est de plus en plus fort.
Avec Baptiste, c'est quasiment à chaque tétée… Tu comprends pourquoi certaines
femmes allaitent leurs enfants longtemps.
— C'est sûr que cela compense les absences de
Pierre-Henri !
— T'as raison !
Elle éclate de rire, mais un des grands
arrive.
— Maman ! Baptiste pleure !
— Je crois qu'il est temps que je parte ! Je
vais te laisser tranquille.
J'appelle les enfants qui râlent un peu, mais
quand je leur dis que Natacha a besoin de calme maintenant, ils acceptent.
J'attends l'ascenseur quand Albert vient me
donner une enveloppe. Je n'ai pas besoin de l'ouvrir pour savoir qui me
l'envoie. J'ouvre et blêmis en lisant le message de Monsieur Didier. Il exige
ma présence ce soir.
Je me présente ponctuelle devant la porte de
Monsieur Didier. J'entre et je reste debout au milieu de son salon. Il
s'installe sans un mot. Je ne sais pas comment réagir. Il me regarde, il ne me
dit rien.
Le silence est pesant, lourd, oppressant.
Pourquoi ne parle-t-il pas ? Il me faut un peu de temps pour comprendre. Il
attend que je me mette comme hier soir. Cette fois-ci j'ai bien mis ma culotte
par-dessus le porte-jarretelles. Je mets ensuite mes mains que ma tête et je
reste immobile.
Je réprime un tremblement quand il me parle de
punition pour ma culotte. Même si je ressens de la fierté parce qu'il semble
content que je me sois rasé ma toison. Et encore ces questions, sur mon
intimité auxquelles j'ai du mal à répondre.
Je retiens mes larmes quand il exige que je ne
me caresse plus et surtout quand il m'annonce que je vais recevoir dix coups de
badine.
— Bon on va dire cinq coups pour l’orgasme non
autorisé, donc ça fait dix en tout pour aujourd’hui. Tu vois la console là-bas.
Tu vas aller te pencher dessus, tes avant-bras doivent toucher la surface. Je
veux ton cul bien en évidence.
Je regarde le petit meuble, je me sens
honteuse et humiliée. Tel que je suis installée mes seins pendent lourdement
sous moi. Je les sens remuer, ils me font un peu mal. Soudain, j'entends un
sifflement et une violente douleur sur mes fesses. Je crie et me relève. Je me
frotte les fesses en regardant Monsieur Didier, impassible et silencieux. Je
comprends que je dois reprendre la position.
— Normalement si ma chienne ne sait pas rester
immobile pendant sa punition je double celle-ci. Tu ne le savais pas donc je ne
le ferais pas aujourd’hui. Par contre, je veux que tu tiennes le compte des
coups, donc je veux t’entendre les compter. Et donc le premier ne compte pas.
Je ne sais pas si je dois être soulagée ou
inquiète de ce qu'il vient de m'annoncer. Cela fait donc un coup de plus. Je me
prépare à recevoir le suivant, et je dis à haute voix :
— Un, Monsieur !
— Deux, Monsieur !
Les coups s'enchaînent.
—Six, Monsieur !
Le téléphone sonne, il décroche. Je respire,
mais je reste immobile. Les fesses endolories et sûrement rouges, je ne prête
pas attention à la conversation. Apparemment un de ses amis qui lui propose de
passer un soir. Puis il raccroche et s'intéresse de nouveau à mon cul.
— Revenons à nos moutons ! À combien en
sommes-nous ?
— Six, Monsieur ! lui dis-je, en larmes.
La punition terminée, je sens sa main entre
mes cuisses, il glisse ses doigts entre mes lèvres, je sais que je mouille,
mais je ne laisse rien paraître. En me relevant, je me frotte les fesses, il
faudra que je mette de la crème dès que je serai rentrée.
Il approche alors ses doigts pour que je les
nettoie. Je le fais presque avec délice. Quand il estime qu'ils sont assez
propres, il retourne s'installer sur le canapé. Il attend que je vienne c'est
sûr. Comme la veille, je viens à quatre pattes entre ses cuisses et j'ouvre son
pantalon pour sortir son sexe. Mais il me retient. Il veut que je me caresse
devant lui. Il veut que je lui montre comment je fais pour me donner du
plaisir, mais il m'interdit de jouir.
Je me mets à genoux et une main entre les
cuisses et l'autre sur ma poitrine, je me caresse, je ferme les yeux,
j'entrouvre les lèvres. Je vais jouir, je le sais. Je me reprends, car je
crains une punition encore plus violente et retire ma main. Je halète, je
cherche à retrouver une respiration normale. Quand il me demande si je veux sa
bite dans mon ventre, je le regarde avec les yeux brillants. Mais sa réplique
me fait l'effet d'une douche froide. Il me demande de le masturber avec mes
doigts comme la veille. J'obéis et après avoir recueilli son sperme dans mes
mains, je lèche tout et avale après lui avoir montré ma bouche pleine puis
vide.
Avant de me congédier comme la veille, il me
demande un planning des absences de mon mari. Cela va être compliqué, car elles
sont souvent aléatoires. Mais je lui avoue qu'il est absent pour la semaine. Je
le vois réfléchir un peu, et il me dit :
— Mardi soir, je vais t’envoyer Rachel pour
garder tes enfants, je te veux à 21 heures chez moi, habillée d’une jupe très
courte, sous-vêtements en dentelle rouge, chemisier blanc transparent, bas et
porte-jarretelles et talons hauts bien sûr. Tu te maquilles bien, je veux tes
lèvres rouge vif. Nous irons passer la soirée avec des amis.
— Bien Monsieur !
C'est un nouveau coup de massue. Il veut
m'emmener vêtue et maquillée comme une pute chez ses amis. Comment vais-je
pouvoir le supporter ? Et surtout où vais-je trouver ce type de vêtements ?
Comme hier, Rachel est studieuse. Elle me
demande si je n'ai besoin de rien. Je lui réponds que j'ai tout ce qu'il me
faut et je lui donne son enveloppe. Ce soir, je n'ai pas envie de parler. Mes
fesses me brûlent et il me faut rapidement les soulager. Je trouve de la
Biafine dans la salle de bain et je m'en badigeonne une bonne couche sur mes
fesses. Les stries de la badine sont bien visibles et en plus je marque
facilement. J'espère qu'elles se seront effacées quand François rentrera.
En ce lundi matin, en me préparant, je préfère
ne rien mettre sous ma jupe et partir au bureau sans culotte. Je n'ai jamais
compris comment les femmes pouvaient supporter les strings. La ficelle te
rentre dans les fesses et vu ce que cela couvre, c'est comme si tu ne portes
rien.
J'arrive la première comme tous les matins et
j'ouvre l'agence. Je regarde rapidement mes mails professionnels, quelques
informations sur la situation politique et sanitaire de certains pays, la
routine. Quand Adeline arrive, elle vient m'embrasser et nous faisons le point
sur la situation des divers dossiers.
Nous sommes au milieu de l'après-midi, quand
Adeline toque à la porte de mon bureau.
— Charlotte, il y a un monsieur qui désire te
parler. Je lui ai dit que tu étais occupée, mais il ne veut avoir à faire qu'à
toi pour préparer son voyage… À son apparence, il a l'air d'être friqué. Tu
devrais le recevoir…
— D'accord, fais-le enter ! lui dis-je.
Je me prépare à accueillir celui que j'imagine
être un de ces nouveaux riches qui pense que puisqu'il a de l'argent, tout lui
est dû. La tête dans mes dossiers, j'entends alors :
— Bonjour chienne !
Je me redresse et me raidis. Monsieur Didier
est là debout dans l'embrasure de la porte. Il la claque et reste immobile et
silencieux.
Instinctivement, je comprends ce que je dois
faire. Je me déshabille et une fois nue, je prends la pose, mains sur la tête.
J'espère qu'il ne va pas me punir pour ne pas avoir mis des bas avec le
porte-jarretelles.
— Bien ! Tu comprends vite…
Il s'approche de moi et je me raidis quand il
me pénètre la chatte avec ses doigts et que son pouce appuie sur mon clitoris.
Je serre les lèvres, des larmes aux yeux. Je ne dois pas jouir, je le sais. Il
ne faut pas que je jouisse sans son autorisation. Il s'amuse, il sait comment
me faire monter et stopper quand je suis à la limite de l'orgasme. Il me
caresse ainsi de longues minutes.
Il cesse enfin et porte ses doigts à ma
bouche. Je les lui lèche puis il s'installe à mon bureau. Je viens à quatre
pattes et sort son sexe pour le branler avec mes doigts. J'ai l'impression
qu'il bricole sur mon ordinateur, mais occupée à lui donner du plaisir, je ne
peux pas en être certaine.
Quand il gicle enfin, je recueille avec
précaution son foutre que je lèche tout aussi consciencieusement. Après avoir
joui, il me caresse les cheveux et se lève. Il sort sans un mot.
Je me dépêche de me rhabiller, car je sais
qu'Adeline va venir pour savoir comme cela s'est passé. J'ai raison, je viens à
peine de finir de boutonner mon chemisier que la porte s'ouvre.
— Alors ?
— Très bien, je pense que nous le reverrons.
Fais-lui bon accueil.
— Super ! D'accord je n'y manquerais pas.
Je suis soulagée, elle n'a rien vu. J'ai du
mal à me replonger dans mes dossiers et à la surprise d'Adeline, je quitte le
bureau bien plus tôt que d'habitude.
Je me dirige vers un centre commercial de
banlieue. Je devrais trouver le type de vêtements que je cherche.
Je trouve une de ces boutiques pour
adolescentes qui veulent se faire passer pour des femmes. Heureusement que je
ne suis pas un peu plus ronde, car les tailles proposées sont particulièrement
petites. Mais je déniche enfin une minijupe noire et un chemisier blanc
relativement transparent à ma taille. Par contre pour les sous-vêtements
rouges, je suis obligée de prendre une parure string et soutien-gorge, c'est le
seul ensemble trois pièces rouges qu'ils ont en rayon.
Dans un autre magasin, je trouve le rouge à
lèvres bien vif. Je ne me ferais jamais à cette vulgarité.
La soirée se passe sans que Monsieur Didier se
manifeste. J'en suis presque frustrée, mais cela me permet de m'occuper un peu
de l'appartement et de finir de ranger certains cartons toujours en attente
depuis le déménagement. J'essaye aussi mes nouveaux vêtements. Sur le cintre,
je ne pensais pas que la jupe était aussi courte, elle couvre tout juste la
limite des bas et assise, je ne pourrais pas cacher que je porte un
porte-jarretelles. Le chemisier est si fin que mon soutien-gorge est
parfaitement visible. Quant au string, je n'en parle même pas. La taille 40 de
cette marque doit être un 38 de marques habituelles de culottes.
Avant de me coucher, je repasse une couche de
pommade sur mes fesses que je sens toujours. Le sommeil ne vient pas. Je suis
tenté de me caresser pour jouir, mais je sais que je ne pourrais pas mentir à
ce sujet à Monsieur Didier et je n'ai pas envie de recevoir une autre punition.
Au matin, j'ai des cernes sous les yeux.
Évidemment, Adeline s'en rend compte et elle me lance sous forme de boutade,
quand le chat n'est pas là, les souris dansent.
Je fais mes yeux noirs en la fixant, elle
quitte mon bureau et ne me reparle plus de la journée. Toute la journée,
j'attends un signe de Monsieur Didier. Mais à ma grande surprise, c'est Natacha
qui m'appelle pour savoir si je suis partante pour une séance de sport jeudi
soir. J'accepte avec plaisir en espérant que Monsieur Didier ne me demandera
pas de passer chez lui ce soir-là.
C'est vrai que cela va faire trois mois que
nous n'y sommes pas allées, entre les vacances et le déménagement, je n'ai pas
eu le temps.
Je ferme l'agence un peu plus tôt que
d'habitude. Monsieur Didier m'a demandé d'être prête pour 21 heures. Il me faut
coucher les enfants avant de me préparer. Même s'ils sont petits, je n'ai pas
envie de me montrer devant eux, dans cette tenue et maquillée comme une
prostituée.
Rachel sonne comme Monsieur Didier me l'avait
dit. Elle me regarde avec de grands yeux. Je sais à quoi je ressemble, je me
suis vue dans le miroir. Je fais "bimbo" de télé-réalité. Je baisse
les yeux et détourne la conversation.
— Les enfants sont couchés, tu vas pouvoir
étudier tranquille…
Il
est 21 heures quand je frappe à la porte de Monsieur avec la désagréable
sensation du string un peu trop petit qui me rentre entre les fesses et les
lèvres.
*******
Didier
Je me
lève tôt ce dimanche matin. Je souris encore à la pensée d’hier soir. Je crois
que je tiens là une bourgeoise qui va devenir une parfaite soumise. Je
téléphone à Albert et je lui dis :
—
Bonjour, Albert ! Si tu veux de l’amusement, attends Madame de Villaret pour
aller à la messe. Tu ne le regretteras pas.
Je me
prépare pour y aller aussi. Je n’aime pas ces endroits et toutes les
bondieuseries qui y sont débités. Mais je dois admettre que les femmes pieuses
deviennent vraiment vicieuses si on les éduque. De toute façon je ne vais pas
lâcher Charlotte, je la tiens et j’ai bien l’intention d’en profiter.
J’attends
à ma fenêtre de la voir partir à l’église avec ses enfants accompagnés
d’Albert. Les enfants aiment bien le concierge, je crois que ça contrarie leur
mère qui est un peu raciste. Je pars peu après et je les suis. Je me débrouille
pour m’asseoir juste derrière Charlotte et je chuchote :
— Bon
dimanche Charlotte !
Je la vois
sursauter et baisser la tête pensive. C’est alors que je vois une femme blonde
s’avancer vers elle pour lui prendre les gamins. Elles se font la bise. La
blonde regarde derrière Charlotte et me salue. Je lui souris et la regarde
s’éloigner en me disant que c’est un morceau de choix qui pourrait être dressé. Toutefois il y a quelque chose qui me choque.
Chez elle aussi on voit les contours de sa culotte. Bon sang, elles ne savent
pas s’habiller ces bourgeoises !
Mais je
reviens à Charlotte. Je viens de voir une chose qui ne m’a pas plu du tout.
Elle a remis une de ses odieuses culottes. Je rigole intérieurement en me rappelant
celle que je lui ai volée. Il y avait écrit "VENDREDI" sur le devant.
Il me faut absolument "DIMANCHE" pour ma collection. Rien qu’à cette
pensée, je retiens avec grand mal un fou rire. Une bourgeoise, cheffe
d’entreprise avec des culottes marquées du jour de la semaine. Je reprends mon
sérieux, me penche vers ma proie et dit :
— Encore
une faute de goût ! Que t'ai-je dit au sujet de ces jupes ?
Je vois
Albert, assis à côté de Charlotte sourire. Il fait mine de rien, mais suit les
évènements. Charlotte, elle, semble embêtée. Je la vois se trémousser, relever
sa jupe et faire glisser sa culotte sur le sol. Je lui ordonne alors :
— Très
bien ! Ne la ramasse pas ! Garde ta jupe troussée comme cela. Je veux que tu
t'assoies les fesses nues sur le banc.
Je sais
qu’Albert n’en perd pas une miette. Autant qu’il en profite. Je le vois qui
regarde devant lui, mais jette fréquemment un œil sur les cuisses de Charlotte
quand elle ne le voit pas.
Au moment
de la communion, Charlotte ne fait pas mine de se lever et y aller. Je
comprends pourquoi. Je décide de la titiller :
— Tu ne
vas pas communier ?
Elle me
répond qu’elle ne peut pas y aller comme ça. Alors je l’autorise à baisser sa
jupe, mais en contrepartie je lui demande d’enlever trois boutons de son
chemisier. Le curé va se rincer l’œil ! Charlotte m’obéit et rouge de
honte va communier.
J’en
profite pour passer mon bras par-dessus le banc et récupérer la culotte. Gagné,
c’est bien celle de dimanche ! Je fais un clin d’œil à Albert et je sors
de l’église.
Je rentre
à mon appartement et j’écris un mot que je dépose chez Albert. Je lui marque
sur un post-it qu’il doit le donner à Charlotte dans la journée. Le mot dit
« Ce soir ! Chez moi ! Même heure ! Même
tenue ! » Puis je téléphone à Rachel pour qu’elle retourne chez
Charlotte pour garder les enfants ce soir.
Je me
réjouis à l’avance. Je dois la punir pour la culotte. Et m’aura-t-elle obéi
pour ses poils ? Je sens que l’attente va être longue.
Le soir,
pile à l’heure, elle frappe à ma porte. Comme la veille je la fais entrer.
Cette fois-ci elle n’essaie pas de s’asseoir, mais se contente de se mettre au
milieu de mon salon bras ballant. Je retourne m’asseoir sur le canapé et je la
fixe sans un mot. Elle baisse la tête en rougissant. Elle attend sûrement que
je parle ou que je lui donne des ordres. Mais je continue à la fixer sans rien
dire. Bientôt elle se balance d’un pied sur l’autre sans savoir que faire. Mais
j’ai décidé de ne rien dire. Elle est intelligente et doit comprendre.
Après
cinq bonnes minutes de silence, elle lève ses mains pour commencer à
déboutonner son chemisier. J’esquisse un sourire qui lui fait comprendre
qu’elle doit se mettre en position comme hier. Je la regarde se mettre nue,
écarter les jambes et poser ses mains sur sa tête. Je vois que sa chatte est
complètement dépourvue de poils. Mince, je ne vais pas pouvoir la punir pour
ça. Je dis alors :
— Bien
chienne ! Je vois que ta chatte est bien visible. Par contre je crois
t’avoir fait comprendre hier que tes culottes étaient abominables. J’ai vu ce
matin que tu n’as pas compris. C’est cinq coups de badine !
Je la
vois écarquiller les yeux. Madame ne s’est sûrement jamais fait punir. Il faut
toujours commencer un jour. Mais une autre chose me passe par la tête.
— Je
pense que tu es une salope qui aime jouir. T’es-tu fait jouir depuis hier après
être sorti d’ici ?
— …
Elle ne
répond pas. Je la vois hésiter ce qui démontre sa culpabilité.
— Si tu
ne réponds pas, c’est dix coups !
— Euhhh…
Oui Monsieur !
— Ne
t’avais-je pas dit que tu étais ma chienne maintenant ?
— Si
Monsieur !
— C’est
le maître qui décide si son animal de compagnie peut jouir. Donc à partir de
cette minute, je t’interdis de te faire plaisir sans ma permission !
EST-CE COMPRIS ?
— Oui
Monsieur.
Ça risque
d’être dur pour elle. Je me doute qu’elle doit souvent s’amuser toute seule,
c’est typique d’une bourgeoise délaissée.
— Bon on
va dire cinq coups pour l’orgasme non autorisé, donc ça fait dix en tout pour
aujourd’hui. Tu vois la console là-bas. Tu vas aller te pencher dessus, tes
avant-bras doivent toucher la surface. Je veux ton cul bien en évidence.
Elle
m’obéit et se penche sur la console. Ses lourds nichons pendent au bord. Elle
relève son cul bien blanc. Je vais chercher une badine que je garde dans un
porte-parapluie. Puis je me place derrière elle, un peu en retrait. Je lève la
main et je laisse tomber la badine sur la chair blanche exposée. Instantanément
une zébrure rouge apparaît sur la peau tendre.
Bien sûr,
comme je m’y attendais, Charlotte se relève en criant et a le réflexe de poser
ses mains sur son cul. Je la regarde sans rien dire d’un air sévère. Elle
frotte sa fesse pour essayer d’atténuer la douleur. Quand elle me regarde, elle
sent que quelque chose ne va pas. Elle me jette un autre regard, se mord les
lèvres et se remet doucement en place. Je dis alors d’un ton ferme :
—
Normalement si ma chienne ne sait pas rester immobile pendant sa punition je
double celle-ci. Tu ne le savais pas donc je ne le ferais pas aujourd’hui. Par
contre, je veux que tu tiennes le compte des coups, donc je veux t’entendre les
compter. Et donc le premier ne compte pas.
J’abats
la badine une nouvelle fois. Charlotte se contente de tressauter en se mordant
les lèvres puis elle dit :
— Un,
Monsieur !
La badine
trace une nouvelle marque sur son gros cul.
— Deux,
Monsieur !
Elle
continue de compter, quant au sixième coup mon téléphone se met à sonner. Je
pose la badine et décroche. Je vois Charlotte souffler, contente de ce répit.
- Allo
oui ?
— ...
— Salut
Pierre ! Qu’est-ce qui se passe ?
— ...
— Une
partie de poker mardi soir ? Nous sommes tous les six ? OK ça me
va !
— ...
—
Hein ? Tu t’occupes des boissons et du buffet et moi du divertissement. Tu
perds pas le nord mon cochon, ha ha ha !
— ...
— La
petite institutrice de la dernière fois ? Oui je pense que c’est possible.
Elle est seule ici, son copain habite à 500 kilomètres.
— …
— OK on
fait ça. Mardi 22 heures !
Je
raccroche et dit :
—
Revenons à nos moutons ! À combien en sommes-nous ?
— Six,
Monsieur ! répond Charlotte des larmes aux yeux.
Je
termine rapidement la punition. Puis je passe ma main entre ses jambes. Je
ramène mes doigts qui sont couverts de son jus. J’ai l’impression qu’elle a
aimé. Je la laisse alors se relever et masser ses fesses striées de rouge. Je
lui fais lécher mes doigts et elle s’exécute rapidement. Puis je vais m’asseoir
sur mon canapé et j’attends.
Charlotte
ne met pas longtemps à réfléchir. Je sais qu’elle est intelligente. Elle se met
à quatre pattes et avance vers moi, sa poitrine se balançant sous elle. Elle
arrive vers moi et veut descendre ma braguette, mais je l’arrête d’un geste.
— Attends
cinq secondes. Tu me dis que tu aimes te faire jouir. Tu vas me montrer. Mais
attention je ne veux pas que tu ailles jusqu’au bout. Tu n’as pas la
permission.
— Oui
Monsieur !
La belle
directrice de société, mariée, mère de deux enfants s’agenouille et écarte les
jambes. Une main descend sur sa chatte glabre et commence à la caresser alors
que l’autre joue avec ses tétons. Charlotte me regarde et voit que je la fixe.
De honte elle baisse la tête. Je la regarde faire. Sa respiration commence à
s’accélérer, ses doigts bougent de plus en plus vite. Je la vois fermer les
yeux et ouvrir la bouche. Puis tout d’un coup, elle grimace et retire sa main
rapidement de son sexe. Bien, elle a obéi. Le souffle court, elle reste sans
bouger, l’envie de pouvoir jouir dans les yeux.
— Bien
petite chienne ! Tu veux ma bite dans ton ventre ?
— Oh oui
Monsieur, s’il vous plaît ! Dit-elle la voix pleine d’espérance.
— Ben
non, pas aujourd’hui ! Allez fait comme hier !
Elle se
penche, déboutonne ma braguette, sort mon sexe bien raide et commence à me
branler. Elle s’applique si bien qu’il me faut peu de temps avant d’éjaculer.
Comme elle commence à prendre le coup, elle réussit à garder presque la
totalité de mon sperme dans ses mains. Elle lèche mon foutre et bientôt me
montre sa bouche remplie. Puis elle déglutit, tire la langue et me montre sa
bouche vide. Quelle bonne salope, j’ai là une femme malléable à souhait.
— Bon, il
faut que tu me prépares un calendrier avec les absences de ton mari et tes
disponibilités par rapport aux enfants. Je veux pouvoir souvent disposer de
toi. Maintenant, casse-toi !
Charlotte
se lève tremblante, prend le tas de vêtements et se dirige vers la porte. Avant
de l’ouvrir, elle se retourne et dit :
— Euuuhhh
Monsieur, s’il vous plaît ?
— Oui
quoi ?
— Mon
mari est absent toute la semaine.
— Oh,
formidable !
Je
réfléchis et une idée me vient. Je lui dis alors :
— Mardi
soir, je vais t’envoyer Rachel pour garder tes enfants, je te veux à 21 heures
chez moi, habillée d’une jupe très courte, sous-vêtements en dentelle rouge,
chemisier blanc transparent, bas et porte-jarretelles et talons hauts bien sûr.
Tu te maquilles bien, je veux tes lèvres rouge vif. Nous irons passer la soirée
avec des amis.
— Bien
Monsieur !
Elle sort
nue sur mon palier. Je crois que je vais bien m’amuser mardi. Mais avant ça il
faut que je me trouve une occupation pour demain.
Je me lève tard ce lundi matin. Je
n’ai pas grand-chose à faire aujourd’hui. Donc je prends mon temps pour me
préparer et je décide d’aller déjeuner chez un ami restaurateur. Dans
l’après-midi je ferais une petite visite à l’agence de ma voisine. Je suis sûr
qu’elle sera très heureuse de me voir.
Après avoir bien mangé et avoir
pris le temps de parler à mon ami, je vois qu’il est quinze heures, il est
temps pour moi d’aller voir ma nouvelle soumise. Je remercie mon ami avec une
accolade et lui dit à demain soir. Je rejoins la rue où se trouve l’agence de
voyages de Charlotte. La devanture fait boutique pour personnes aisées
seulement. J’entre et je vois une jeune fille blonde assise à un bureau. Je
comprends qu’il s’agit d’Adeline l’assistante de Charlotte. Je lui fais mon
plus beau sourire en disant :
— Madame de Villaret s’il vous
plaît !
— C’est pourquoi s’il vous plaît ?
Il semble que mon sourire
dévastateur ne marche pas sur elle. J’essaie alors mon regard froid et je lui
dis :
— Je veux voir Madame de Villaret
!
— Euuhhh… je ne sais pas si elle
peut vous recevoir, elle est très occupée. Je peux peut-être vous renseigner.
— Non !
— Très bien je vais voir si elle
peut vous recevoir. Me répond la jeune fille sur un ton amer.
Une minute plus tard, elle revient
et me dit d’aller dans le bureau qui se trouve à la deuxième porte à droite
dans un couloir. Je la remercie avec un sourire cynique et je me dirige vers le
bureau désigné.
— Bonjour chienne ! dis-je en
entrant.
Elle lève la tête et se fige. Je
vois que je viens de la surprendre. Je ferme la porte du bureau et la
verrouille avec la clé sous la poignée. Je m’adosse dessus et j’attends en
silence, immobile. Il lui faut peu de temps pour comprendre. Elle se lève fait
le tour de son bureau, se déshabille et reste jambes écartées les mains sur la
tête. Elle n’a pas de bas, mais ce n’est pas grave, elle n’a pas de culotte non
plus. Je m’attendais à ce qu’elle ait mis celle du lundi, mais tant pis, la
punition sera pour autre chose plus tard. Ces gourdes font toujours des
erreurs.
— Bien, tu comprends vite !
dis-je.
Je m’approche en faisant un pari
avec moi-même dans ma tête. Je suis sûre qu’elle mouille déjà. Ma main descend
sur sa chatte. J’introduis deux doigts et m’aperçois que j’ai raison. Elle
mouille cette bourgeoise. Je décide alors de m’amuser. De toute façon je n’ai
rien d’autre à faire. Les doigts toujours dans sa chatte, je pose mon pouce sur
son clitoris. Je vois qu’elle serre les lèvres, des larmes commencent à se former.
Elle sait qu’elle ne doit pas jouir alors elle résiste. Je bouge mes doigts et
mon pouce en surveillant son visage et sa respiration. J’arrête à chaque fois
que je vois qu’elle se crispe. J’arrive à la branler sans la faire jouir. Je la
vois souffrir et ça m’amuse.
Au bout de quelques minutes, je me
lasse de ce jeu. Je retire ma main, la laissant affamée de jouir et je lui
présente devant la bouche. Elle lèche consciencieusement la cyprine qui couvre
mes doigts. Quand je trouve qu’ils sont assez propres, je me détourne d’elle et
je vais m’asseoir dans son fauteuil à son bureau.
De
nouveau elle comprend très vite et se met à quatre pattes. Elle me rejoint et
sort ma bite pour la branler. Je fouille un peu dans son ordinateur pour voir
si je trouve des choses intéressantes. Pendant ce temps, elle s’applique sur ma
queue et ce qui doit arriver se passe. J’éjacule une grande quantité de foutre
qu’elle s’évertue à récupérer dans sa main. Elle suit le rituel habituel, elle
met tout dans sa bouche, me le montre, avale et ouvre la bouche en tirant la
langue.
Je range mon attirail, caresse ses
cheveux et lui tapote la tête comme on le fait avec une gentille chienne et je
sors du bureau, puis de l’agence sans dire un mot à la petite blonde.
Je rentre à mon appartement en
sifflotant. Avant de monter les escaliers, je frappe à la porte du concierge.
Albert m’ouvre et me fait entrer dans sa loge. Je lui dis alors la raison de ma
venue :
— Je viens te voir Albert, car je
crois que tu connais toutes les personnes qui vont à l’église. J’ai vu l’autre
jour une femme blonde, cheveux au carré qui a, je dirais, entre trente et
quarante ans. Elle a l’air de s’occuper de choses à l’église. Sais-tu qui c’est
?
— Bien sûr, Monsieur Didier, il
s’agit de Madame Natacha Rivière. Elle s’occupe de l’église et du catéchisme.
Elle a le temps, car elle ne travaille pas. C’est une femme au foyer qui a cinq
enfants. Le dernier est encore bébé. Son mari n’est jamais là c’est un
militaire. Elle est très gentille.
— Tu pourrais me la présenter ?
— Oh, Monsieur Didier, je vous
vois venir… Accompagnez-moi demain, je dois aller voir mon cousin et
généralement Mme Rivière est à l’église pour préparer le catéchisme du
mercredi.
Je quitte Albert après avoir
convenu de l’heure du rendez-vous. Je rentre chez moi. Pour passer la soirée,
je décide d’appeler Rachel, je vais la faire réviser.
Le lendemain je fais de nouveau la
grasse matinée. Puis je déjeune en lisant le journal. Après m’être habillé,
j’attends tranquillement l’heure pour partir avec Albert. Quand nous arrivons à
l’église, Albert me montre une petite maison attenante qui sert de classe de
catéchisme, me dit-il. Il ajoute que je devrais y trouver Natacha. Je le
remercie et me dirige vers la salle. J’entre sans frapper. Je vois la mère de
famille en train de faire téter son sein à son bébé. C’est joli à regarder, je
prendrai bien la place du bébé. Je lance :
— Bonjour !
La blonde est surprise et effarée.
Elle se lève pour poser son bébé dans sa nacelle et elle se tourne pour
reboutonner son chemisier jusqu’en haut. Quand elle se retourne pour me
regarder, elle est rouge pivoine et bégaie :
— Bon... Bonjour Monsieur… Euhhh…
Que puis-je faire pour vous ?
— Je cherche le père Sylvain.
Je n’ai aucun scrupule à mentir.
Je détaille la mère de famille et je distingue une auréole se former au niveau
de son sein, son lait qui commence à s’échapper. Puis je regarde plus bas. Elle
porte un pantalon beige, mais il me semble bien voir une tache plus sombre au
niveau de son entrejambe.
Je vois qu’elle est très gênée de
me voir la regarder ainsi. Elle me répond :
— Vous le trouverez à l’église ou
au presbytère. Excusez-moi, mais je vous ai déjà vu, vous n’êtes pas un ami de
Madame de Villaret ?
— Je suis son voisin oui !
— Ah ! il me semblait bien !
Elle bouge d’un pied sur l’autre
en se frottant les mains. Je vois qu’elle ne sait quoi me dire. Donc je parle :
— Je vais aller voir le père
Sylvain alors !
Je lui souris et je lui dis :
— Je crois que vous avez une tâche
là.
Je montre son sein. Elle baisse la
tête et rougit en voyant son chemisier imbibé de son lait au niveau de sa
poitrine. Rapidement elle met les mains devant. Je souris intérieurement et je
dis :
— Je crois d’ailleurs qu’il y en a
une aussi à ce niveau.
Je montre son entrejambe. Elle
baisse les yeux et est affolée. Elle rougit d’un beau rouge cramoisi et baisse
ses mains devant elle. Je crois que s’il y avait eu un trou de souris, elle
aurait couru se cacher dedans. Je lui fais mon plus beau sourire et je quitte
la salle.
Je rejoins Albert qui me présente
son cousin le père Sylvain. Et bientôt nous repartons à notre domicile. Il faut
que je me prépare pour la partie de poker de ce soir.