dimanche 7 juin 2020

Tranches de Vies - Sortie entre copines

Martine, Claire, Annick et Philippe)
 — Claire, je crois que tes copines sont là ! Dit Tom à sa femme qui finit de se préparer.  
Il a aperçu la voiture de Martine faire demi-tour au bout de l’impasse où se trouve leur maison. Comme elles ont l’habitude, Martine, Annick et sa femme sortent ensemble environ deux fois par mois, pour s’amuser entre filles sans hommes. Elles avaient déjà ces habitudes avant qu’il ne la rencontre et il trouve normal de les laisser s’amuser un peu. De plus avec les cinq enfants de leur famille recomposée, ils s’accordent tous les deux des moments hors de la maison pour souffler. Son truc à lui, c’est la randonnée. Il est plutôt solitaire et il part trois ou quatre fois par ans en solitaire sur des sentiers de Grande Randonnée à travers la France. Au printemps dernier, il a suivi le chemin de Stevenson dans les Cévennes et son prochain défi est le chemin de Saint-Jacques. Il sait qu’il lui faudra le faire en plusieurs fois, car il ne pourra jamais s’absenter trois mois de son laboratoire de recherche.  
— Je suis prête chéri !  
Tom sort de sa rêverie, il découvre sa future femme légèrement maquillée avec un léger pull en laine qui moule sa poitrine généreuse et laisse apercevoir par son décolleté des seins pâles laiteux qu’il sait retenus par un soutien-gorge bien enveloppant de coton blanc. Quand elle se tourne, il peut deviner la trace de la culotte sous le pantalon de toile blanche. Il sourit en sachant les trésors que cache ce tissu.  
— Je t’accompagne, je vais aller leur dire bonjour, cela fait longtemps que je ne les ai pas vues.  
Les deux femmes lui sourient et lui font un signe par la fenêtre ouverte.  
— Salut les filles ! Amusez-vous bien ! Où allez-vous ce soir ?  
Il se penche pour poser un baiser sur la joue de Martine. Il est troublé par son parfum. Il connaît ses déboires et il aimerait bien pouvoir l’aider, il doit s’avouer aussi qu’elle ne le laisse pas indifférent. C’est aussi la raison pour laquelle il a accompagné Claire dehors.   
— Notre chinois habituel et ”Le Jardin des Secrets” qui se trouve sur la nationale, il paraît qu’ils ont changé leur programmation et qu’elle est sympa, lui répond Annick.   
Il la reconnaît bien, elle et son entrain, à toujours découvrir de nouveau lieu pour s’amuser.  
— Bonne soirée !  
Claire embrasse tendrement son mari en lui souhaitant une bonne soirée avec les enfants. Elle sait qu’il leur a prévu une soirée pizza devant la télévision. Elle est vraiment ravie de l’avoir rencontré. Un homme comme il en existe peu, toujours prévenant, calme, qui ne s’énerve jamais. Il n’a jamais eu un mot plus haut que l’autre même quand les enfants la font craquer, il est toujours là pour clamer la situation et prendre les choses en main.  
— Coquin ! Lui murmure-t-elle quand il lui caresse la fesse.   
Martine sourit en voyant la main de Tom s’attarder sur les fesses de son amie. Elle aimerait bien les sentir sur les siennes. De plus, d’après les confidences, que Claire lui a faites un soir où elle avait un peu bu, Tom serait habile de sa langue. Elle n’a jamais connu cette caresse. Son ex-mari et ses amants étant plutôt directs, elle s’est toujours sentie utilisée, jamais aimée.   
Il regarde la petite Audi s’éloigner avant de rejoindre les enfants qui viennent de passer leur commande de pizza.  
Après le restaurant chinois où elles ont leurs habitudes, les trois amies arrivent sur le parking de la boîte.  
— Tu es sûre que ça a changé ? Demande Martine. Je me souviens que c’était assez glauque avant…-  
— C’est ce que m’a dit Hervé, il est venu y faire une troisième mi-temps avec ses copains du rugby. Et le nouveau patron, Philippe est, paraît-il, très bel homme.  
Annick répond cela en fixant Martine qui pique un fard. Cela fait des années que ses deux amies cherchent à la caser. À chaque fois qu’elle rencontre un homme, elle tombe sur un psychotique. À chaque fois elle se dit qu’elle va arriver à l’aider et, à chaque fois, elle le quitte déçue. Comme son ex-mari qui la violentait ou cet amant qui avait voulu la prostituer, à croire qu’elle est un aimant à cas sociaux.
Comme tous les soirs, Philippe était au bar de ce club qu’il venait de reprendre. Il avait embauché de nouveaux DJ, réaménagé l’ensemble du bâtiment et créé un carré VIP à l’étage réserve à une clientèle privilégiée. En quelques semaines il avait réussi à en faire la boîte à la mode de la région aidé en cela par des relations bien placées auxquelles il permettait d’accéder à des services très particuliers liés à une activité plus discrète et pas toujours très légale.  
Il voit entrer ces trois femmes bien plus âgées que la moyenne des filles qui constituait la clientèle habituelle. Encore de ces cougars qui s’ennuient dans leurs couples ou divorcées en manque, qui veulent se lever un petit jeune pour la soirée, pense-t-il.  
Il les regarde s’installer à une table, ces deux brunes un peu grosses à son goût et cette fausse rousse vêtue comme si elle avait encore vingt ans avec sa robe au ras le cul et son décolleté plongeant. Il était quasi certain qu’elle portait un mini string qu'il allait retrouver dans les toilettes. Ce n’était vraiment pas le style de femmes qu’il affectionnait. Annick est habillée de plus en plus vulgairement et les autres sont toujours un peu gênées, même si c’est finalement marrant de voir les réactions des mecs. Normalement on montre ou ses jambes, ou sa poitrine... Annick veut toujours tout montrer en même temps, sans se rendre compte que c’est vulgaire. Philippe n’est pas attiré, mais intrigué et les surveille du coin de l’œil. Bizarrement elles ne draguent pas les hommes célibataires, qui eux, cherchent des femmes plus jeunes et plus belles. Mais Philippe s’imagine qu’elles pourraient plaire à une certaine clientèle qu’il veut attirer dans son coin VIP. Des femmes plus âgées, mais pas trop, encore jolies et agréables à l’œil... même si des “défauts” comme des seins qui pendent, du ventre, des vergetures, des grosses cuisses et des grosses fesses, et autres peuvent plaire à certains clients. Il a déjà eu la demande et ne savait pas y répondre. Bref, des femmes normales, mères de famille, mariées, mais en cachette de leurs maris, qu’il sera facile, a priori de rendre obéissantes et bien éduquées, il réfléchit à tout cela en les observant boire et s’amuser.  
La plus petite est intrigante. Dès son entrée dans boîte, elle a observé partout, une proie qui surveille les alentours, cherchant à repérer les prédateurs. Mais celle qui attire son attention est la plus jeune. Dans son pantalon blanc, son pull un peu moulant qui met en avant sa poitrine généreuse et son décolleté, elle n’est pas vraiment à sa place. C'est une femme sans particularité, lisse, qu’il n’aurait pas remarqué si ces femmes étaient arrivées plus tard dans la soirée, quand le club atteint sa pleine capacité.  
Il envoie Sandra, sa jeune serveuse blonde prendre les commandes de cette table. À son retour, il est confirmé dans ses prédictions. La petite brune avec son cocktail sans alcool est la tête pensante du trio, elle les conduit et elle veille à leur sécurité. La fausse rousse est venue pour s’amuser et qui sait, tirer un coup rapide. Le mojito de la plus jeune lui suggère effectivement une femme réservée, sûrement une mère de famille qui vient profiter de sa soirée avec des amies. Elle vient s’amuser, mais en gardant la tête froide.  
Les femmes boivent leurs cocktails tranquillement en observant l’activité sur la piste de danse peu fréquentée à cette heure. Elles se décident à aller danser. Annick, fidèle à ses habitudes, danse langoureusement, lascive ment en tentant d’allumer les jeunes hommes présents. Martine et Claire dansent ensemble, sans se mêler aux autres, se protégeant l’une l’autre. Philippe hésite à leur envoyer un de ses animateurs danseurs, mais son instinct de prédateur lui dit d’observer et attendre.  
Après plusieurs morceaux, Annick et Martine regagnent leur place tandis que Claire se dirige vers les toilettes.  
C’est le moment, se dit Philippe qui prétexte un problème technique pour laisser le bar à Sandra.  
Claire profite de son passage aux toilettes pour se rafraîchir un peu et en sortant, elle est bousculée par un grand brun à la peau hâlée.  
— Excusez-moi ! dit-elle gêner.  
— Non ce n’est rien. Je venais voir si tout allait bien. On m’a signalé une ampoule grillée dans les toilettes.  
Tout en parlant, Philippe plonge son regard ténébreux dans les yeux de Claire qui rougit un peu, surtout quand elle devine qu’il lorgne sur son décolleté. Elle n’aurait pas dû mettre ce pull ce soir.  
— Non, je n’ai rien remarqué, lui répond-elle.  
— Je me présente, Philippe, le propriétaire de ce club. Et vous ? Je ne vous ai jamais vu !  
— Claire ! C’est normal, je ne suis encore jamais venu…  
— Enchanté ! Claire ! Au plaisir de vous recroiser.  
Il s’écarte alors. Claire regagne sa table alors que Philippe la suit de ses yeux inquisiteurs. Il note la marque de sa culotte sous le tissu du pantalon.  
— Je lui apprendrais à ne plus porter de culottes… elle correspond exactement aux demandes de mes clients. 
Il retourne, un sourire triomphant au bar et il leur fait servir une coupe de champagne. Annick lève sa coupe et invite Philippe à les rejoindre.  
— Je suis ravi de faire votre connaissance, mesdames. Philippe, pour vous servir. Et vous ? Je connais déjà Claire !  
Il l’a fixé, ce qui la plonge dans une profonde gêne.  
— Annick et Martine ! répond Annick.  
— Mesdames ! Vous êtes typiquement le genre de genre de femme que j’espère accueillir dans mon carré VIP. Des femmes qui viennent ici pour faire la fête et s’amuser tout en restant elle-même sans faux semblant.  
En disant cela, il dirige son regard alternativement vers Martine et Claire. Il sait exactement le trouble que cela leur inspire. Il peut le sentir.  
— J’aimerai vous prendre en photo, suivez-moi au carré VIP...  
— Nous allons devoir rentrer. Nous travaillons demain, dit Martine qui se sentait de plus en plus troublée en présence cet homme aux allures méditerranéennes, un peu macho, comme elle les aime, mais surtout si prévenant.  
— Juste une photo et je vous laisse... Suivez-moi !  
Elles acceptent de le suivre et au pied de l’escalier qui mène au salon VIP, un petit espace pour prendre des photos où Pablo, le photographe du club les attend.   
— Claire ! Tu commences ! Lui dit Philippe en lui tendant la main.  
Il l’attire contre lui. Elle lève le regard vers lui, il lui sourit. Elle sent sa puissance contre elle quand il la serre dans ses bras.  
Pour Martine, il la prend par la taille et elle penche la tête sur son épaule. Elle en frissonne.  
Avec Annick, il pose sans hésiter sa main sur ses fesses avec le sourire de celui qui est content d’avoir la confirmation de son intuition, elle est nue ou porte un mini-string sous sa robe.  
— Donnez vos numéros, je vous enverrai les photos et la prochaine fois vous pourrez entrer sans problèmes en les montrant aux vigiles.  
Annick et Martine le donnent sans hésiter. Claire se demande que faire. Que va penser Tom ? Elle finit par céder sous l’instance de ses deux amies qui lui exposent les avantages de passer par l’entrée VIP.  
— Ne vous avais-je pas dit que le nouveau patron était sympa ! leur dit Annick dans la voiture en rentrant.  
— Si bien sûr, mais il m’effraye un peu, dit Claire. Et maintenant il a nos numéros.  
— C’est juste professionnel, tente de la rassurer Martine tout aussi troublée.  
Martine dépose Claire devant chez elle. La maison est calme et endormie. Claire passe discrètement dans la salle de bain pour se changer. Elle enfile sa longue chemise de nuit de coton avant de rejoindre Tom endormi dans le lit. Elle ne bouge pas, elle ne veut pas le réveiller, mais elle n’arrive pas à dormir, alors elle repense à cette soirée. Cet homme, Philippe, qui les aborde et fait des photos... Que veut-il ? Il a mon téléphone. S'il m’appelle, sue dis-je à Tom ? Elle a un peu peur et le cœur qui bat fort, en même temps, elle se dit, avec les copines je ne risque rien. Il faudra rester discrète et garder le secret envers Tom. C'est la première fois qu’elle a cette pensée : avoir un secret que Tom ne connaîtra pas. Cela la trouble, mais bon, c’est un tout petit secret, ce ne sont que des photos. Maintenant, ses yeux se ferment et elle s’endort, très sagement dans sa longue chemise de nuit de coton blanc.   
Martine, elle, se couche troublée. Juste vêtue d’un long tee-shirt, elle sent encore les mains de Philippe sur ses hanches, son parfum poivré, sa voix envoûtante. N’y tenant plus, elle at trappe le gode qu'elle caché sous son matelas pour se donner du plaisir. Sa chambre se remplit vite de gémissements de bien-être. Une fois apaisée, elle rougit un peu, étonnée elle-même de la vigueur avec laquelle son gode l’a prise et lui a donné un plaisir rapide et intense, presque animal... elle ne s’en sert pas souvent de son jouet, car ce n’est que du plastique sans âme... mais là, il n’y avait pas de plastique, c’était vivant et incarné, c’était Philippe, c’était le sexe de Philippe qui la pénétrait avec force et ardeur. C'est comme ça qu’elle imagine qu’il prend les femmes, et elle aurait bien envie qu’il ait envie d’elle comme ça...   
Annick entre dans le salon où Hervé l’attendait en boxer, affalé sur le canapé devant un match de boxe. Quand il la voit arriver, son sexe réagit. Elle glapit de plaisir en voyant la réaction qu’elle provoque. Elle démarre un lent strip-tease érotique. Elle vient à genou entre les cuisses de Hervé et entamé une santé fellation. Elle lèche, suce tête le membre de son mari en massant ses couilles. Il la guide en la tenant par les cheveux. Il aime cela et elle aussi. Ils se connaissent si bien, qu’Annick sait venir le chevaucher. Elle vient s’empaler et c’est maintenant qui prend le contrôle des opérations.  
Dans un râle, Hervé jouit dans la chatte d’Annick qui parachève son orgasme et se frottant sur le bas ventre de son mari.  
Après avoir récupéré, elle se lève pour se rendre dans la salle de bain. Une toilette intime très rapide, juste un coup de gant de toilette. Elle aime garder le plaisir de son homme en elle et va vite le rejoindre au lit, toute nue. Ils s’endorment vite, lui une main sur la chatte d’Annick, comme pour empêcher son sperme de ressortir, et elle une main sur son sexe vidé et au repos, en espérant que peut-être, sûrement, il reprenne vie au milieu de la nuit. C'est comme ça qu’ils s’aiment, Hervé et Annick.  

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