Martine,
Claire, Annick et Philippe)
—
Claire, je crois que tes copines sont là ! Dit Tom à sa femme qui finit de se
préparer.
Il
a aperçu la voiture de Martine faire demi-tour au bout de l’impasse où se
trouve leur maison. Comme elles ont l’habitude, Martine, Annick et sa femme sortent
ensemble environ deux fois par mois, pour s’amuser entre filles sans hommes.
Elles avaient déjà ces habitudes avant qu’il ne la rencontre et il trouve
normal de les laisser s’amuser un peu. De plus avec les cinq enfants de leur
famille recomposée, ils s’accordent tous les deux des moments hors de la maison
pour souffler. Son truc à lui, c’est la randonnée. Il est plutôt solitaire et
il part trois ou quatre fois par ans en solitaire sur des sentiers de Grande
Randonnée à travers la France. Au printemps dernier, il a suivi le chemin de
Stevenson dans les Cévennes et son prochain défi est le chemin de Saint-Jacques.
Il sait qu’il lui faudra le faire en plusieurs fois, car il ne pourra jamais
s’absenter trois mois de son laboratoire de recherche.
—
Je suis prête chéri !
Tom
sort de sa rêverie, il découvre sa future femme légèrement maquillée avec un
léger pull en laine qui moule sa poitrine généreuse et laisse apercevoir par
son décolleté des seins pâles laiteux qu’il sait retenus par un soutien-gorge bien
enveloppant de coton blanc. Quand elle se tourne, il peut deviner la trace de
la culotte sous le pantalon de toile blanche. Il sourit en sachant les trésors
que cache ce tissu.
—
Je t’accompagne, je vais aller leur dire bonjour, cela fait longtemps que je ne
les ai pas vues.
Les
deux femmes lui sourient et lui font un signe par la fenêtre ouverte.
—
Salut les filles ! Amusez-vous bien ! Où allez-vous ce soir ?
Il
se penche pour poser un baiser sur la joue de Martine. Il est troublé par son
parfum. Il connaît ses déboires et il aimerait bien pouvoir l’aider, il doit
s’avouer aussi qu’elle ne le laisse pas indifférent. C’est aussi la raison pour
laquelle il a accompagné Claire dehors.
—
Notre chinois habituel et ”Le Jardin des Secrets” qui se trouve sur la
nationale, il paraît qu’ils ont changé leur programmation et qu’elle est sympa,
lui répond Annick.
Il
la reconnaît bien, elle et son entrain, à toujours découvrir de nouveau lieu
pour s’amuser.
—
Bonne soirée !
Claire
embrasse tendrement son mari en lui souhaitant une bonne soirée avec les
enfants. Elle sait qu’il leur a prévu une soirée pizza devant la télévision.
Elle est vraiment ravie de l’avoir rencontré. Un homme comme il en existe peu,
toujours prévenant, calme, qui ne s’énerve jamais. Il n’a jamais eu un mot plus
haut que l’autre même quand les enfants la font craquer, il est toujours là
pour clamer la situation et prendre les choses en main.
—
Coquin ! Lui murmure-t-elle quand il lui caresse la fesse.
Martine
sourit en voyant la main de Tom s’attarder sur les fesses de son amie. Elle
aimerait bien les sentir sur les siennes. De plus, d’après les confidences, que
Claire lui a faites un soir où elle avait un peu bu, Tom serait habile de sa
langue. Elle n’a jamais connu cette caresse. Son ex-mari et ses amants étant
plutôt directs, elle s’est toujours sentie utilisée, jamais aimée.
Il
regarde la petite Audi s’éloigner avant de rejoindre les enfants qui viennent
de passer leur commande de pizza.
Après
le restaurant chinois où elles ont leurs habitudes, les trois amies arrivent
sur le parking de la boîte.
—
Tu es sûre que ça a changé ? Demande Martine. Je me souviens que c’était assez
glauque avant…-
—
C’est ce que m’a dit Hervé, il est venu y faire une troisième mi-temps avec ses
copains du rugby. Et le nouveau patron, Philippe est, paraît-il, très bel
homme.
Annick
répond cela en fixant Martine qui pique un fard. Cela fait des années que ses
deux amies cherchent à la caser. À chaque fois qu’elle rencontre un homme, elle
tombe sur un psychotique. À chaque fois elle se dit qu’elle va arriver à
l’aider et, à chaque fois, elle le quitte déçue. Comme son ex-mari qui la
violentait ou cet amant qui avait voulu la prostituer,
à croire qu’elle est un aimant à cas sociaux.
Comme
tous les soirs, Philippe était au bar de ce club qu’il venait de reprendre. Il
avait embauché de nouveaux DJ, réaménagé l’ensemble du bâtiment et créé un
carré VIP à l’étage réserve à une clientèle privilégiée. En quelques semaines
il avait réussi à en faire la boîte à la mode de la région aidé en cela par des
relations bien placées auxquelles il permettait d’accéder à des services très
particuliers liés à une activité plus discrète et pas toujours très légale.
Il
voit entrer ces trois femmes bien plus âgées que la moyenne des filles qui constituait
la clientèle habituelle. Encore de ces cougars qui s’ennuient dans leurs
couples ou divorcées en manque, qui veulent se lever un petit jeune pour la
soirée, pense-t-il.
Il
les regarde s’installer à une table, ces deux brunes un peu grosses à son goût
et cette fausse rousse vêtue comme si elle avait encore vingt ans avec sa robe
au ras le cul et son décolleté plongeant. Il était quasi certain qu’elle
portait un mini string qu'il allait retrouver dans les toilettes. Ce n’était
vraiment pas le style de femmes qu’il affectionnait. Annick est habillée de
plus en plus vulgairement et les autres sont toujours un peu gênées, même si
c’est finalement marrant de voir les réactions des mecs. Normalement on montre
ou ses jambes, ou sa poitrine... Annick veut toujours tout montrer en même
temps, sans se rendre compte que c’est vulgaire. Philippe n’est pas attiré,
mais intrigué et les surveille du coin de l’œil. Bizarrement elles ne draguent
pas les hommes célibataires, qui eux, cherchent des femmes plus jeunes et plus
belles. Mais Philippe s’imagine qu’elles pourraient plaire à une certaine
clientèle qu’il veut attirer dans son coin VIP. Des femmes plus âgées, mais pas
trop, encore jolies et agréables à l’œil... même si des “défauts” comme des
seins qui pendent, du ventre, des vergetures, des grosses cuisses et des
grosses fesses, et autres peuvent plaire à certains clients. Il a déjà eu la
demande et ne savait pas y répondre. Bref, des femmes normales, mères de
famille, mariées, mais en cachette de leurs maris, qu’il sera facile, a priori
de rendre obéissantes et bien éduquées, il réfléchit à tout cela en les
observant boire et s’amuser.
La
plus petite est intrigante. Dès son entrée dans boîte, elle a observé partout,
une proie qui surveille les alentours, cherchant à repérer les prédateurs. Mais
celle qui attire son attention est la plus jeune. Dans son pantalon blanc, son
pull un peu moulant qui met en avant sa poitrine généreuse et son décolleté,
elle n’est pas vraiment à sa place. C'est une femme sans particularité, lisse,
qu’il n’aurait pas remarqué si ces femmes étaient arrivées plus tard dans la
soirée, quand le club atteint sa pleine capacité.
Il
envoie Sandra, sa jeune serveuse blonde prendre les commandes de cette table. À
son retour, il est confirmé dans ses prédictions. La petite brune avec son
cocktail sans alcool est la tête pensante du trio, elle les conduit et elle
veille à leur sécurité. La fausse rousse est venue pour s’amuser et qui sait,
tirer un coup rapide. Le mojito de la plus jeune lui suggère effectivement une
femme réservée, sûrement une mère de famille qui vient profiter de sa soirée
avec des amies. Elle vient s’amuser, mais en gardant la tête froide.
Les
femmes boivent leurs cocktails tranquillement en observant l’activité sur la
piste de danse peu fréquentée à cette heure. Elles se décident à aller danser.
Annick, fidèle à ses habitudes, danse langoureusement, lascive ment en tentant
d’allumer les jeunes hommes présents. Martine et Claire dansent ensemble, sans
se mêler aux autres, se protégeant l’une l’autre. Philippe hésite à leur
envoyer un de ses animateurs danseurs, mais son instinct de prédateur lui dit
d’observer et attendre.
Après
plusieurs morceaux, Annick et Martine regagnent leur place tandis que Claire se
dirige vers les toilettes.
C’est
le moment, se dit Philippe qui prétexte un problème technique pour laisser le
bar à Sandra.
Claire
profite de son passage aux toilettes pour se rafraîchir un peu et en sortant, elle
est bousculée par un grand brun à la peau hâlée.
—
Excusez-moi ! dit-elle gêner.
—
Non ce n’est rien. Je venais voir si tout allait bien. On m’a signalé une
ampoule grillée dans les toilettes.
Tout
en parlant, Philippe plonge son regard ténébreux dans les yeux de Claire qui
rougit un peu, surtout quand elle devine qu’il lorgne sur son décolleté. Elle
n’aurait pas dû mettre ce pull ce soir.
—
Non, je n’ai rien remarqué, lui répond-elle.
—
Je me présente, Philippe, le propriétaire de ce club. Et vous ? Je ne vous ai
jamais vu !
—
Claire ! C’est normal, je ne suis encore jamais venu…
—
Enchanté ! Claire ! Au plaisir de vous recroiser.
Il
s’écarte alors. Claire regagne sa table alors que Philippe la suit de ses yeux
inquisiteurs. Il note la marque de sa culotte sous le tissu du pantalon.
—
Je lui apprendrais à ne plus porter de culottes… elle correspond exactement aux
demandes de mes clients.
Il
retourne, un sourire triomphant au bar et il leur fait servir une coupe de
champagne. Annick lève sa coupe et invite Philippe à les rejoindre.
—
Je suis ravi de faire votre connaissance, mesdames. Philippe, pour vous servir.
Et vous ? Je connais déjà Claire !
Il
l’a fixé, ce qui la plonge dans une profonde gêne.
—
Annick et Martine ! répond Annick.
—
Mesdames ! Vous êtes typiquement le genre de genre de femme que j’espère
accueillir dans mon carré VIP. Des femmes qui viennent ici pour faire la fête
et s’amuser tout en restant elle-même sans faux semblant.
En
disant cela, il dirige son regard alternativement vers Martine et Claire. Il
sait exactement le trouble que cela leur inspire. Il peut le sentir.
—
J’aimerai vous prendre en photo, suivez-moi au carré VIP...
—
Nous allons devoir rentrer. Nous travaillons demain, dit Martine qui se sentait
de plus en plus troublée en présence cet homme aux allures méditerranéennes, un
peu macho, comme elle les aime, mais surtout si prévenant.
—
Juste une photo et je vous laisse... Suivez-moi !
Elles
acceptent de le suivre et au pied de l’escalier qui mène au salon VIP, un petit
espace pour prendre des photos où Pablo, le photographe du club les attend.
—
Claire ! Tu commences ! Lui dit Philippe en lui tendant la main.
Il
l’attire contre lui. Elle lève le regard vers lui, il lui sourit. Elle sent sa
puissance contre elle quand il la serre dans ses bras.
Pour
Martine, il la prend par la taille et elle penche la tête sur son épaule. Elle
en frissonne.
Avec
Annick, il pose sans hésiter sa main sur ses fesses avec le sourire de celui
qui est content d’avoir la confirmation de son intuition, elle est nue ou porte
un mini-string sous sa robe.
—
Donnez vos numéros, je vous enverrai les photos et la prochaine fois vous
pourrez entrer sans problèmes en les montrant aux vigiles.
Annick
et Martine le donnent sans hésiter. Claire se demande que faire. Que va penser
Tom ? Elle finit par céder sous l’instance de ses deux amies qui lui exposent
les avantages de passer par l’entrée VIP.
—
Ne vous avais-je pas dit que le nouveau patron était sympa ! leur dit Annick
dans la voiture en rentrant.
—
Si bien sûr, mais il m’effraye un peu, dit Claire. Et maintenant il a nos
numéros.
—
C’est juste professionnel, tente de la rassurer Martine tout aussi troublée.
Martine
dépose Claire devant chez elle. La maison est calme et endormie. Claire passe
discrètement dans la salle de bain pour se changer. Elle enfile sa longue
chemise de nuit de coton avant de rejoindre Tom endormi dans le lit. Elle ne
bouge pas, elle ne veut pas le réveiller, mais elle n’arrive pas à dormir,
alors elle repense à cette soirée. Cet homme, Philippe, qui les aborde et fait
des photos... Que veut-il ? Il a mon téléphone. S'il m’appelle, sue dis-je à
Tom ? Elle a un peu peur et le cœur qui bat fort, en même temps, elle se dit,
avec les copines je ne risque rien. Il faudra rester discrète et garder le
secret envers Tom. C'est la première fois qu’elle a cette pensée : avoir un
secret que Tom ne connaîtra pas. Cela la trouble, mais bon, c’est un tout petit
secret, ce ne sont que des photos. Maintenant, ses yeux se ferment et elle
s’endort, très sagement dans sa longue chemise de nuit de coton blanc.
Martine,
elle, se couche troublée. Juste vêtue d’un long tee-shirt, elle sent encore les
mains de Philippe sur ses hanches, son parfum poivré, sa voix envoûtante. N’y
tenant plus, elle at trappe le gode qu'elle caché sous son matelas pour se
donner du plaisir. Sa chambre se remplit vite de gémissements de bien-être. Une
fois apaisée, elle rougit un peu, étonnée elle-même de la vigueur avec laquelle
son gode l’a prise et lui a donné un plaisir rapide et intense, presque
animal... elle ne s’en sert pas souvent de son jouet, car ce n’est que du
plastique sans âme... mais là, il n’y avait pas de plastique, c’était vivant et
incarné, c’était Philippe, c’était le sexe de Philippe qui la pénétrait avec
force et ardeur. C'est comme ça qu’elle imagine qu’il prend les femmes, et elle
aurait bien envie qu’il ait envie d’elle comme ça...
Annick
entre dans le salon où Hervé l’attendait en boxer, affalé sur le canapé devant
un match de boxe. Quand il la voit arriver, son sexe réagit. Elle glapit de
plaisir en voyant la réaction qu’elle provoque. Elle démarre un lent strip-tease
érotique. Elle vient à genou entre les cuisses de Hervé et entamé une santé
fellation. Elle lèche, suce tête le membre de son mari en massant ses couilles.
Il la guide en la tenant par les cheveux. Il aime cela et elle aussi. Ils se
connaissent si bien, qu’Annick sait venir le chevaucher. Elle vient s’empaler
et c’est maintenant qui prend le contrôle des opérations.
Dans
un râle, Hervé jouit dans la chatte d’Annick qui parachève son orgasme et se
frottant sur le bas ventre de son mari.
Après
avoir récupéré, elle se lève pour se rendre dans la salle de bain. Une toilette
intime très rapide, juste un coup de gant de toilette. Elle aime garder le
plaisir de son homme en elle et va vite le rejoindre au lit, toute nue. Ils
s’endorment vite, lui une main sur la chatte d’Annick, comme pour empêcher son
sperme de ressortir, et elle une main sur son sexe vidé et au repos, en
espérant que peut-être, sûrement, il reprenne vie au milieu de la nuit. C'est
comme ça qu’ils s’aiment, Hervé et Annick.
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