Tom, Martine
Martine vient de finir la séance avec Manon, la fille de Claire.
— C’est bien ma chérie, tu as très bien progressé. Je n’ai plus besoin de te revoir. File ! Va rejoindre ta maman.
La petite Manon saute du fauteuil et court chercher sa mère qui attend patiemment dans la salle d’attente.
— Maman ! Maman ! Martine a dit que c’était fini !
— Très bien ma chérie ! Attends-moi là, Maman doit parler avec Martine.
Claire franchit le seuil du bureau de Martine qui suit sa petite
Manon en orthophonie. Les deux femmes qui sont amies de longue date
s’embrassent. Claire est une maman très attentive et attentionnée, ses filles
sont la prunelle de ses yeux, et elle fait tout ce qu’elle peut pour leur
offrir, avec Tom, la meilleure éducation possible, le meilleur environnement
pour qu’elles s’épanouissent et dans
le bonheur et l’amour d’une famille unie. Pour elle, l’exemple est le meilleur
vecteur d’une bonne éducation, et elle fait toujours très attention, devant les
filles, à bien se tenir, à être habillée correctement, ne pas dire de gros
mots, ne pas faire la tête, à ne pas faire de caprices, à être attentive aux
autres, à leurs besoins et leurs soucis .Elle fait son possible pour aider les
autres et y trouver aussi une certaine satisfaction personnelle
— Je suis contente, Manon a bien progressé et les séances ont porté leur fruit. Je pense qu’il faudra envisager de faire un bilan à son entrée au collège mais d’ici là, laissons-la tranquille.
— Super ! Car je t’avoue que venir ici deux fois par semaine commençait à devenir pénible…
Devant la mine déconfite de Martine, Claire s’empresse d’ajouter.
— J’aime bien te voir, mais pas ici…
Martine éclate de rire en lui tendant la facture et la feuille de soins pour le remboursement. Claire cherche désespérément dans son sac à main.
— Excuse-moi ! Mais je ne retrouve pas ma carte bancaire…
— Ce n’est rien ! Tu me paieras plus tard.
— Merci Martine ! À bientôt !
Contrariée, Claire rentre chez elle. Plus que le fait de ne pas avoir pu payer son amie, c’est de ne pas trouver sa carte qui la préoccupe. Elle l’avait ce midi quand elle est allée s’acheter son déjeuner au traiteur du coin de la rue. Elle est encore en train de fouiller dans son sac quad Tom rentre de son laboratoire.
— Tu es rentré tôt, ce soir !
— Oui ! La manip a foiré donc je n’avais plus rien faire… Je me suis dit autant rentrer pour profiter de ma petite famille.
En disant ces mots, il s’approche de Claire et la prend dans ses bras pour échanger un long baiser, passionné. Comme à son habitude, il caresse les fesses de sa femme avec tendresse.
— Dis-moi ! Demain en partant, tu pourrais t’arrêter chez Martine pour lui donner le chèque pour les séances de Manon ?
— Bien sûr, c’est sur le chemin de la fac. Aucun problème !
Le lendemain, Martine profite de sa matinée chez elle. Une matinée par semaine, elle ne consulte pas pour rédiger ses comptes-rendus et faire ses papiers administratifs. Elle reste alors en petite tenue. Elle aime être en culotte et sans soutien-gorge. C’est son moment de liberté féminine, presque féministe, elle qui doit toujours faire attention aux autres, avant de se faire plaisir à elle. Elle est seule chez elle, ses filles sont au collège et au lycée et se débrouillent toutes seules.
Elle est plongée dans le compte rendu des séances de Manon quand la sonnette retentit. Elle découvre alors Tom par le judas. Elle ouvre la porte sans prendre le temps de se couvrir. Ce n’est que Tom, elle le connaît bien. Il ne ferait pas de mal à une mouche. C'est vraiment le seul avec qui elle pense pouvoir se permettre d'ouvrir la porte aussi légèrement vêtue. Tom est différent, il est gentil. C’est le mari de sa meilleure amie, et il l’a déjà vue en maillot de bain sur la plage. Il ne devrait pas être troublé de la voir ainsi. Avec les autres hommes, elle n’a pas confiance. Ils lui auraient tous sauté dessus et l’auraient prise sans même lui demander son avis. Tous les hommes qu’elle a connus, auraient réagi comme ça, elle le sait, ils ne pensent qu’à eux, mais pas Tom.
— Entre Tom ! Que viens-tu faire ? Tu veux un café ?
— Euh !... Oui, S’il te plaît… Claire m’a demandé de venir déposer le chèque pour Manon. Je me suis dit que ce serait plus prudent de te le donner en mains propres que de le glisser dans la boîte aux lettres.
— Oui tu as eu raison…
Tom ne sait pas comment réagir. Devant lui, il voit Martine pieds nus, juste en petite culotte et en débardeur. Il ne peut pas s’empêcher de fixer les fesses rebondies de la meilleure amie de sa femme. Son corps réagit. Il bafouille un peu. Il a toujours aimé le corps de Martine, ses fesses en particulier. En fait, il aime le corps de toutes les femmes, il les trouve toutes belles, chacune à leur manière. Elles méritent toutes d’être aimées il ne le montre jamais. Mais, là, c‘est différent, seul avec elle si peu couverte, il est très troublé, ses mains tremblent. Il bande.
Il la suit dans la cuisine. Pris d’une impulsion subite, il vient se mettre dans le dos de Martine qui prépare les cafés. Elle s’arrête et ne bouge plus. Au lieu de s’écarter, elle vient même se coller contre le ventre de Tom. Elle tourne la tête vers lui et le regarde. Leurs visages se rapprochent et leurs lèvres se soudent. Il est comme dans un rêve, il ne comprend pas vraiment ce qui se passe, mais il se laisser guider par la situation.
Tom passe ses mains sur le ventre nu de Martine et il les fait remonter doucement, il empaume les deux globes de chair et les masse en douceur. Martine troublée par cette tendresse inhabituelle dans ses relations avec les hommes frissonne. Les hommes qu’elle a connus, tous mal choisis, ne la caressent jamais comme ça. Elle se retourne et cherche à ouvrir la chemise de son ami. Elle passe doucement sa main sur le torse velu. Elle y enfouit son visage et lui couvre la poitrine de baisers. Tom fait passer le débardeur au-dessus de la tête de Martine.
Il glisse son visage vers les seins tendus de désir. Il les embrasse, il tête tendrement les mamelons. Elle est troublée, elle lui caresse doucement les cheveux pendant qu’il tête si délicatement ses mamelons, comme si elle le nourrissait, elle voudrait que cela n’arrête pas. Lentement sa bouche descend sur le ventre. Il s’agenouille devant Martine et il fait glisser la petite culotte de coton rose le long des cuisses. Il commence à embrasser la fine toison pubienne bien taillée et ses lèvres finissent par trouver le clitoris de la jeune orthophoniste.
Martine fond littéralement sous ses caresses. Elle sent les lèvres de Tom aspirer son bouton d’amour, sa langue fouiller avec délicatesse ses replis intimes. Elle gémit, elle caresse tendrement la tête de son amant. Aucun homme ne lui a jamais léché la chatte aussi délicatement, elle se sent femme, véritablement, désirée et aimée. Son cœur bat fort, et elle sent que son vagin mouille comme jamais. Quand Tom s’écarte un peu pour trouver de l’air, elle lui prend la main et l’entraîne nue vers son lit.
Elle achève de le dévêtir et le prend à son tour dans la bouche. Le sexe de Tom est raide et au garde-à-vous. C'est peut-être la première fois qu’elle prend du plaisir à avoir un sexe d’homme dans sa bouche, pour le câliner et le faire encore mieux bander. D'habitude, les hommes lui baisent la bouche avec force et plutôt pour l’humilier et jouir sur son visage ou ses cheveux, ils aiment ça. Là, elle se sent presque maternelle avec Tom, c’est complètement différent. Martine s’allonge sur le dos et écarte ses cuisses. Elle invite le mâle à venir la pénétrer. Tom entre lentement mais sûrement dans ce fourreau si accueillant. Il entame un tranquille et doux va et vient, attentif aux réactions de sa maîtresse. Lentement puis de plus en plus rapidement, il voit le visage de Martine changer au fur et à mesure que les vagues de plaisirs se succèdent depuis son bas ventre et envahissent tout son corps. Au moment, où elle pousse un ultime hurlement de plaisir, Tom libère sa semence au plus profond de l’intimité de Martine.
Il s’effondre sur elle en la câlinant. Pour Martine c’est une grande découverte. Elle vient de connaître son premier orgasme depuis des années. Les hommes d’habitude la “baisent” et ne pensent qu’à leur plaisir de mâles puissants et dominants, et elle n’y prend aucun plaisir intime et féminin, sauf à les servir comme ils le demandent ou plutôt comme ils l’exigent. Ce matin, Tom lui a fait l’amour et s’est concentré sur son plaisir à elle, avant le sien. C’est une sensation totalement nouvelle pour elle, comme si c’était sa première fois avec un vrai homme attentionné et amoureux. Tom vient de la dépuceler amoureusement parlant, sans le savoir.
Elle récupère plus rapidement que Tom qui se demande encore ce qu’ils viennent de faire. Martine revient avec les cafés, toujours nue.
— J’ai dû les réchauffer ils étaient froids…
— Qu’avons-nous fait ? Que vais-je dire à Claire ?
— Nous nous sommes fait du bien… Nous en avions besoin tous les deux, n’est-ce pas ? Et pourquoi veux-tu en parler à Claire ? Tu la rendrais malheureuse et je ne le veux pas. C’est mon amie, tu es mon ami. Je ne veux pas vous perdre.
Martine réfléchit vite. Claire et le destin lui ont fait un merveilleux cadeau. Elle ne s'attendait pas à ce que Tom eut envie de lui faire l'amour en la voyant ainsi, lui, si honnête, si amoureux de sa femme. Elle n’a rien provoqué et ne se sent fautive de rien. Elle ne veut surtout pas que cela crée des soucis avec Claire. Mais, par-dessus tout, elle ne veut pas perdre un amant, un si bon amoureux comme Tom. Elle n’en a jamais eu un comme ça, elle se dit que c’est aussi son tour. Elle est prête à tout pour pouvoir le garder, en secret de Claire, bien sûr, mais elle saura gérer ce secret intime, elle en est sûre.
En pensant cela, Martine pose sa tête sur la poitrine de, Tom qui s’est redressé dans le lit. Tandis qu’ils boivent leur café, de sa main libre, elle joue à nouveau avec le sexe viril qui s’est ramolli. Elle le caresse doucement, massant les bourses de son amant. Elle finit son café pour pouvoir à nouveau sucer cette queue qui vient de lui donner un plaisir immense. Elle est à la fois reconnaissante et excitée, elle en veut encore, et pour lui, et pour elle. Première fois que faire l’amour est un vrai partage, elle n’en revient pas.
— Arrête ! Que fais-tu ?
— Pourquoi ? Tu n’as pas envie ?
— Si, mais…
Martine continue de le sucer. Il retrouve lentement sa vigueur. Quand le membre viril a retrouvé toute sa dimension, Martine se met à quatre pattes sur le lit. Elle a envie d’en profiter au maximum aujourd’hui. Elle se dit que peut-être Tom aura des scrupules et des regrets et ne voudra pas continuer cette relation secrète et interdite. Elle a peur, en même temps elle est très excitée. Elle veut aussi, inconsciemment lui montrer tout ce qu’elle sait faire, et qu’elle est une bonne femelle comme disent ses amants en la méprisant. Elle veut qu'il ait envie de revenir partager son amour.
— Allez viens, prends-moi ! Fais-moi l’amour encore ! Baise-moi !
Elle sait que les hommes aiment les mots crus. Elle pense que Tom les aime aussi.
Tom est excité par les mots qu’il entend et qui le changent de ses relations si banales avec Claire car c’est toujours en missionnaire dans le noir, même s’il se permet parfois une petite fantaisie avec un cunnilingus rapide. Alors, il se place derrière la femme qui s’offre ainsi et il l’attrape par les hanches pour la pénétrer d’un puissant coup de rein.
— Oh oui ! Vas-y ! Prends-moi ! Défonce-moi la chatte, le cul ! Encule-moi !
Elle dit ça sans arrière-pensée, elle sait que les hommes aiment la sodomiser. Elle sait que c'est le désir de tous les hommes, prendre leur femme comme cela. Elle veut faire plaisir à Tom. Elle ignore que Claire ne pratique pas la sodomie et que cela sera une vraie différence entre elles deux, et que c’est cela qui poussera Tom à continuer à la voir en secret.
Il se demande s’il a bien entendu et après avoir fait quelques allers et retours dans la chatte remplie de sa première éjaculation, il présente son gland devant la rosette de Martine.
— Oui vas-y ! N’ai pas peur !
Tom n’a jamais osé demander, pousser, ou forcer Claire à la sodomie. Et là, devant lui, il y a Martine et ses superbes fesses. Martine qui s’offre et qui le lui demande et même le réclame. Ses yeux se brouillent. Il a tellement envie de transgresser cet interdit.
Martine ressent l’hésitation de son fougueux mais encore inexpérimenté nouvel amant. Elle recule alors son arrière-train pour s’empaler sur le pieu de chair qui est entré maintenant dans ses fesses. Elle recule jusqu’à sentir ses fesses contre le ventre de Tom qui enserre les hanches de Martine et recommence ses va et vient, cette fois ci dans le cul de son amoureuse, un cul souple et accueillant. Il est étonné de rentrer aussi facilement, même si c’est plus serré que sa chatte trempée. Les sensations sont très différentes : il a dépassé un tabou : il l’a prise par la voie arrière, elle le lui a autorisé et ses gémissements lui montrent qu’elle y prend du plaisir. Il ne sait pas que Martine se fait prendre ainsi à chaque fois qu’elle rencontre un homme, c’est devenu comme un rituel. "On encule les salopes comme toi !" lui disent-ils en riant. Mais pour Martine, cette fois-ci, c’est différent, c’est elle qui offre ses fesses à Tom en cadeau de bienvenue, de remerciements, et elle espère le séduire et pouvoir le garder comme amant secret.
Une nouvelle fois, le plaisir est au rendez-vous, et vidé, il s’effondre sur le dos de Martine.
Après avoir récupéré, ils prennent rapidement une douche ensemble. Tom se rhabille tandis que Martine reste nue pour le raccompagner à la porte. C’est quelque chose que Claire ne fait jamais, elle ne se montre jamais nue en pleine lumière, elle qui ne le laisse même pas la regarder quand elle prend sa douche.
— Merci pour le chèque.
Avant de fermer, elle pose son index sur ses lèvres en disant : "Chut !".
Tom sourit. C’est toujours avec ce petit sourire aux lèvres qu’il salue ses collègues. Tom est définitivement conquis et séduit. Il faudra juste gérer le secret avec Claire, cela le trouble un peu, mais ça en vaut la peine. Il a réellement découvert Martine. Il veut la revoir, c’est sûr et certain.
Un interdit, un véritable tabou vient de tomber dans son esprit.
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