dimanche 21 juin 2020

La Confrérie d'Artémis : Confirmation



Le week-end décisif approchait. Sandrine et Anaïs étaient de plus en plus fébriles. Pour ma part, je ressentais un nœud dans le ventre. Les maîtres de la Confrérie allaient-ils me trouver digne d'entrer dans leur cercle très fermé.
Je n'aurais pas de seconde chance.
Je les regardais se préparer. Elles venaient de finir de se doucher et chacune inspectait l'autre pour vérifier qu'aucun poil disgracieux ne restait sur leur pubis ou leurs aisselles. Je savais qu'elles prenaient cette confirmation au sérieux, car pour elles aussi cela impliquait un changement de vie radical.
Sandrine aidait Anaïs à ajuster un corset qu’Aymeric m'avait aimablement prêté. Le laçage dans le dos lui comprimait la taille ce qui faisait ressortir ses formes et particulièrement ses fesses rebondies.
Tu me fais mal…
— Maître Olivier veut que je serre au maximum…
— Je sais, mais je ne peux plus respirer.
— Cesse de geindre ! Dis Sandrine en tirant d'un coup sur les lacets de cuir.
Je voyais Anaïs qui me faisait face grimacer. Sa poitrine aussi était mise en valeur. J'étais certain qu'elle aurait du succès lors de sa présentation.
Sandrine lui passa ensuite une longue jupe portefeuille très ample. Il suffirait d'écarter les pans pour accéder à sa chatte ou son cul.
Ce fut ensuite au tour d'Anaïs d'aider Sandrine à se préparer. Toutes les deux portaient les mêmes vêtements rouges pour Anaïs, noirs pour Sandrine.
Dès que nous fûmes prêts, je les invitais à monter dans la voiture où elles trouvèrent un bandeau de velours noir pour se couvrir les yeux.
Je pris alors la route pour plusieurs heures jusqu'à notre destination finale.
Mes deux soumises ne pouvaient rien voir. Je leur refusai également toute pause. Elles ne devaient pas savoir ou je les emmenais. Cela faisait partie de l'initiation. Plus tard, quand elles retourneraient au manoir de Montparcy, elles se rendraient compte qu'il n'était pas si loin que cela de notre point de départ.
À notre arrivée, je les voyais serrer les cuisses. Elles devaient avoir envie de se soulager.
Notre hôte Robert de Montparcy attendait. Il était accompagné de Nadia, vêtue d'une robe austère grise, mais chaussée d'escarpins aux talons vertigineux.
Il me salua comme un frère et avec déférence, il invita mes compagnes à suivre Nadia qui devait les préparer pour la cérémonie qui aurait lieu le lendemain. Nous les regardâmes monter l'escalier monumental, précédées par la jeune femme au port altier.
— Ne vous inquiétez pas, vous ne resterez pas seul. Je vous ai prévu une accompagnatrice en attendant que vous retrouviez vos soumises. Suivez-moi dans la salle à manger, vous devez avoir envie de vous restaurer.
— Oui ! Ce n'est pas de refus. Prendre le chemin des écoliers pour vous rejoindre m'a un peu fatigué.
— Vous avez compris le principe… dit-il en souriant.
— Oui ! Bien sûr ! Il s'agissait de désorienter Sandrine et Anaïs afin de les mettre en condition.
Lorsque Robert ouvrit la porte de la salle, je vis Aymeric en train de discuter avec un couple. Florence, la soumise de Robert s'approcha de moi avec un plateau contenant des coupes de champagne. Nous en saisîmes chacun une et après que nous nous fûmes approchés du trio, Robert fit les présentations.
— Olivier ! Voici Sixtine de Saint-Clar, avec qui vous allez travailler sur nos archives et un très vieil ami, Sir Walter Borlington.
Je rendis leur salut à ces deux maîtres. J'étais impressionné, encore une fois, j'étais en présence d'aristocrates. Aymeric vit mon trouble et me rassura.
— Ne t'inquiète pas mon ami, tu viens de faire connaissance de tous les aristos de notre cercle. Tu verras les autres membres ne sont pas issu de la noblesse, ni même de la grande bourgeoisie.
— Je le sais. Tu me l'as déjà dit, mais c'est toujours étrange.
Mon regard croisa alors celui de Sixtine et je vis ses yeux luire quand elle s'adressa à moi.
Robert m'avait fait votre éloge, mais son portrait était loin de refléter la réalité… Voulez-vous me tenir compagnie pour que nous apprenions à nous connaître ? Nous allons passer beaucoup de temps ensemble sur ces documents…
Il me fut impossible de refuser son invitation quand elle me prit le bras pour m'entraîner à l'écart du groupe.
— Messieurs, je vous emprunte votre ami.
Le baron sourit et nous invita à faire plus ample connaissance.
— Diokel a prévu le début du repas dans environ une heure, vous avez un peu de temps, nous dit-il.
Nous ne sommes pas faits prier un pour nous éloigner des invités à ce week-end particulier.
Je suis ravi de mener ce travail avec vous. Robert m'a dit énormément de bien sur vous et sur l'application que vous développez pour ces archives.
Je la vis rougir et baisser les yeux. J'en fus un peu surpris, car la manière autoritaire dont elle m'avait pris le bras lorsque nous nous étions écartés du groupe m'avait plutôt montré son assurance et sa détermination. Mais peut-être qu'à l'image de beaucoup de gens, masquait-elle sa fragilité intérieure sous son attitude rigide et distante ?
— Le baron m'a demandé de mettre au point un système afin de pouvoir retrouver facilement les différents membres de notre Confrérie. C'est moi qui ai mis au point l'application mobile que vous connaissez.
— Félicitation, elle semble très efficace.
— Merci ! Mais vous savez ce n'est pas très compliqué, le plus compliqué est de la sécuriser pour ne pas qu'elle soit piratée et le plus long est de rentrer les fiches des membres…
— Oui, je comprends, nous devons rester discrets…
Elle sourit et je pouvais voir ses yeux verts briller. Elle me semblait si fragile. Je lui proposais de faire quelques pas dans le parc du manoir de Montparcy.
— Bien sûr, avec plaisir. C'est votre première visite, je vais vous faire découvrir ce parc que je trouve magique.
Ce fut quand nous arrivâmes sur le gravier des allées que je réalisais qu'elle portait des sandales qui la faisaient grandir de dix bons centimètres. Ses talons la déséquilibraient dans le sol meuble et elle se raccrocha à mon bras. Je pouvais sentir la chaleur de son corps contre le mien. Naturellement, je passais ma main dans son dos pour lui éviter de perdre l'équilibre.
Nous avons marché de longues minutes en parcourant les différentes allées de ce parc à l'anglaise. Elle me dit que cette propriété appartenait à la famille de Montparcy depuis au moins vingt-cinq générations.
— Vingt-cinq générations ! m’exclamai-je. C'est impressionnant… Plus de cinq siècles dans la même famille, c'est rare.
—Oui très rares et ce qui est intéressant, c'est que dans les caves et souterrains sous le manoir sont stockés les archives de la famille de Montparcy et de la Confrérie depuis tout ce temps.
Sixtine vit mon trouble. Comme historien, pouvoir découvrir et explorer des documents vieux de plusieurs siècles était fabuleux.
Décidément ce week-end est rempli de surprises agréables.
Elle me sourit et me tenant le bras elle continua à me faire visiter et expliquer les différentes parties du parc. Alors que nous revenions, elle me montra une grange isolée derrière un bosquet.
— Robert va faire aménager ce bâtiment pour que nous puissions travailler dans les meilleures conditions possible. Tout sera prêt dans quelques mois. Mais pour le moment, nous devrions nous concentrer sur ce week-end.
— Effectivement… demain soir, je serai vraiment des vôtres.
Les derniers invités du baron de Montparcy étaient arrivés. Nous étions vingt-cinq autour de l’immense table de la salle à manger, douze hommes et douze femmes et Sir Walter Borlington. Il présidait ce week-end et c’était lui qui me confirmerait officiellement comme membre de la Confrérie.
Le service à table était assuré par des soumis et soumises que je ne connaissais pas. À première vue, rien dans leur tenue et dans leur attitude ne permettait de deviner la réalité de leur état. Les hommes comme les femmes portaient des vêtements qui auraient tout à fait eu leur place dans une maison noble du Grand Siècle. Et si on y regardait de plus près, on pouvait se rendre compte de quelques détails vestimentaires qui indiquaient que ce repas n’était pas si ordinaire que cela.
Les jupes et les chemisiers des serveuses permettaient d'accéder très facilement à leurs charmes et les serveurs portaient un pantalon moulant qui mettait en valeur leurs attributs. Comme je m'y attendais, pendant le repas, aucun convive ne se permit de gestes ou remarques déplacés à l'encontre des serviteurs. Je discutais avec mes voisins de l'évolution du monde et de mœurs. Une maîtresse que je ne connaissais pas se désolait de la vision que donnaient les médias et le cinéma de notre monde.
— Les gens s'imaginent qu'il suffit de se proclamer maître et de se faire obéir une femme ou un homme pour être un dominant… me dit un des invités.
— Tout à fait ! renchérit son voisin. Cette relation est une relation spéciale, bien plus intense que le mariage… et même s'il nous arrive de nous séparer de nos soumis, nous veillons toujours à ce qu'ils soient bien placés en fonction de leur nature profonde…
Je les écoutais attentivement, leurs discours me permettraient de mieux appréhender et d'écrire cette communauté.
Qu'en pensez-vous cher ami ? me demanda-t-elle.
— C'est-à-dire que je ne fais pas encore vraiment partie de votre société, je serai complètement introduit, demain soir… 
— Ah oui, c'est vrai. J'oubliais, mais vous êtes si à l'aise que l'on croirait que vous êtes né parmi nous…
Je vis Sixtine sourire, décidément, elle me plaisait de plus en plus.
Après le repas, nous fûmes invités à passer dans la pièce équipée. Maîtres et maîtresses s'installèrent dans leur fauteuil en demi-cercle autour de l'estrade. Notre hôte tapa dans les mains et je vis Nadia positionner une soumise dans le pilori.
La jeune femme savait ce qui l'attendait. Elle nous regardait en souriant. Elle acceptait son jugement.
Sir Borlington prit la parole dans un silence oppressant. 
— Clothilde, tu comparais devant nous pour avoir refusé de te soumettre à tes obligations. Reconnais-tu cette faute ?
Je la vis hésiter un peu avant de répondre, puis clairement, d'une voix forte et affirmée elle prononça les mots qui allaient la condamner.
— Oui, je reconnais cette faute.
Sir Borlington se tourna vers son accusateur.
Maître Georges Salfa, expliquez-nous pourquoi vous accusez cette soumise ?
La soumise qui est devant vous n'a pas répondu aux sollicitations de sa puce quand je l'ai informée que je désirais avoir recours à ses services… de plus elle était totalement seule, elle ne peut pas se prévaloir du devoir de discrétion.
La salle fit silence. Il était en effet excessivement rare qu'une soumise seule se dérobe ainsi. Le cas était plus fréquent quand les soumises ou soumis étaient en famille ou en groupe. Le secret de la confrérie d'Artémis était le premier commandement, les maîtres acceptaient donc un refus même si celui-ci était ensuite puni. Dans ce cas-ci, Clothilde ne pouvait se prévaloir de la clause de discrétion.
Borlington appela la maîtresse de Clothilde à la barre.
— Maîtresse Freya, qu'avez-vous à dire pour la défense de votre soumise.
Je vis la jeune scandinave regarder avec douceur sa soumise. Elle compatissait avec la peur lisible dans les yeux de Clothilde.
— Malheureusement, je n'ai rien à ajouter. Clothilde a fait preuve d'irresponsabilité en refusant de servir Maître Salfa…
Elle prit le temps de regarder l'assemblée avant de continuer. J'appris plus tard qu'elle était une des meilleures avocates du barreau.
— Mais pour sa défense, je vous rappelle que lorsque nous l'avons introduite parmi nous, nous l'avions accepté comme soumise lesbienne. Quand elle a découvert que celui qui l'appelait était un homme, elle a pris peur et s'est dérobée à ses devoirs…
Elle fit une nouvelle pause.
— Je suis en partie responsable de son refus.
Tous furent surpris de cet aveu, si les refus d'obéissance étaient rares chez les soumis, il était encore plus rare que les Maîtres reconnussent qu'ils étaient en partie responsables d'une erreur commise par un de leur soumis.
— Je vous rappelle que Clothilde est à mon service depuis plusieurs années et qu'elle a toujours été exemplaire.
— Maîtresse Freya, je vous remercie. Le jury va délibérer.
Je vis Sir Burlington, le baron de Montparcy et Anne-Françoise sortir.
Freya alla auprès de Clothilde et j'en profitais pour me rapprocher de Sixtine.
— Que va-t-il se passer maintenant ?
— Oh, je pense qu'ils vont infliger une punition à la jeune Clothilde, mais après les aveux de Freya, je ne serais pas surprise qu'ils lui donnent un avertissement. 
Je hochais la tête.
— Quel type d'avertissements ?
— Le plus courant est le retrait temporaire de ses droits de Maître, auxquels cas, les soumis sont pendant ce temps, hébergés au manoir. 
— Mais la punition du Maître punit aussi les soumis ? 
— Le Maître est responsable de ses soumis, s'il commet une faute, il n'est pas digne d'en avoir...
Je comprenais de mieux en mieux les relations étranges et subtiles qui régissaient ce monde. Cela correspondait parfaitement avec ce que je vivais avec mes soumises, nous nous étions rencontrés, appréciés, aimés et avions conclus notre accord de vie commune. 
— Mais si le soumis à une vie personnelle ? Il ne peut rester ici. 
— Non, bien sûr. Mais dans ce cas, il lui est interdit d'entrer en contact avec son maître. Mais dans le cas de Freya et Clothilde, elles vivent en couple et Clothilde est l'assistante de Freya. Donc je pense que c'est ce qui se passera…
Elle me proposa de faire comme les autres maîtres et de sortir prendre l'air pendant la délibération. Dans le hall du manoir, un buffet avait été dressé, nous prîmes une coupe de champagne et nous sortîmes sur la terrasse qui dominait le parc. Je sentais le parfum de Sixtine qui s’était rapprochée de moi. Elle me troublait vraiment. Je levais les yeux vers les étages du château où Sandrine et Anaïs étaient préparées en vue de la cérémonie du lendemain. Je me demandais ce qu'elles ressentaient en cette veille de confirmation et pour elles et pour moi. Je n'avais aucun doute sur leur désir de paraître à leur avantage donc au mien le lendemain.
Sixtine, voyant mon trouble, s'approcha de moi. Je sentis sa main sur mon épaule. Elle me souriait.
— Je sais ce que cela fait, je me souviens de ma confirmation dans la Confrérie, il y a déjà presque dix ans…
Je l'ai regardé étonné, je ne lui donnais pas plus de trente ans, à quel âge avait-elle bien pu être confirmée.
— Oui, je sais, mais je parais bien plus jeune que je ne le suis… Et je fus une des plus jeunes maîtresses de la Confrérie.
— Cela ne m'étonne pas, lui dis-je.
Je sentais son parfum fruité, la chaleur de son corps. Je réagissais comme un adolescent amoureux de sa professeure de musique. Ressaisis-toi, me dis-je, cela ne fait pas sérieux.
Elle devait se rendre compte de ce que mon cerveau vivait, mais au lieu de cesser, elle me fit son plus beau sourire et s'approcha encore plus de moi.
— Olivier, depuis notre première rencontre, vous ne me laissez pas indifférente, et… Je sais que c'est réciproque.
Je la regardais, je devais avoir une mine complètement ahurie, comment pouvait-elle savoir ce que je ressentais. Et ce n'était que la seconde fois que nous nous rencontrions.
— Ne fais pas cette tête, je me suis longuement renseigné sur toi, sur ton passé. Je t'ai suivi et tout ce que 'ai découvert sur toi me plaît et je suis ravie de bientôt travailler avec toi...
J'eus alors une impulsion folle. Je la pris par les hanches. Je l'ai tournée face à moi et j'ai plaqué mes lèvres sur les siennes pour la faire taire. Sa réaction fut immédiate, ses bras passèrent autour de mon cou et nous restâmes enlacer, partageant un long baiser pendant de longues minutes. Nous avions perdu toute notion du temps. 
Une cloche sonna dans le manoir. Le jugement allait être rendu. Dans un silence de cathédrale, nous reprîmes nos places. Sixtine, à mes côtés me tenait la main.
—Maîtresses, maîtres, voici la décision du tribunal de la confrérie d'Artémis… Pour avoir avoué sa faute, soumise Clothilde est condamnée à rester exposée au pilori dans cette salle jusqu'à la cérémonie de demain. Ainsi exposée, après avoir reçu vingt coups de fouet, elle est à la disposition des Maîtres et Maîtresses qui désirent profiter des atouts de cette soumise… 
La salle accueillit ce jugement sans un mot, Clothilde trembla, elle savait ce que cela signifiait pour elle. Sa maîtresse se crispa à l'annonce du jugement la concernant. 
— À l'entente de l'aveu de Maîtresse Freya, le tribunal de la Confrérie d'Artémis décide que soumise Clothilde passera sous l'autorité de Maître de Montparcy pour une durée de six mois. Ainsi son activité professionnelle ne sera pas perturbée. Maîtresse Freya devra dédommager Maître Salfa à la hauteur du préjudice que la cour estime à l'équivalent de deux assistances juridiques sans limites de temps. 
La salle applaudit et Maître Salfa se leva pour aller serrer la main de Maîtresse Freya. Sir Borlington frappa dans ses mains et je vis l'exécuteur du baron, Diokel, se présenter derrière Clothilde. Il était torse nu, portant un pantalon de cuir noir ajusté qui mettait en valeur ses attributs. Il tenait un fouet à la main et il leva le bras. 
La lanière siffla dans l'air et le premier coup s'abattit sur la coupe de la condamnée. 
— Un ! Merci, maître pour cette punition méritée. 
Lentement, les coups se sont succédé. La femme comptait et remerciait son bourreau. Je souffrais pour elle, j'avais déjà fouetté Sandrine, Anaïs et même Bénédicte, la femme de mon ami Aymeric, mais c'était toujours des jeux consentis. Ce n'était jamais une punition imposée. Je découvrais la face sombre de la Confrérie dans laquelle j'allais être accepté. Je comprenais mieux les paroles des différents maîtres et maîtresses que j'avais rencontrés depuis plusieurs mois.
Après les coups de fouet, Nadia entra avec un pot de cette crème merveilleuse produite ici, au manoir. Elle enduisit les fesses de la suppliciée. Les gémissements de douleur se transformèrent en gémissement de bien-être. Cette crème avait un pouvoir analgésique et cicatrisant extraordinaire.
Diokel dit quelques mots à Nadia qui plongea le visage entre les fesses de Clothilde. Elle préparait son anus pour ce qui allait suivre et Diokel serait le premier à agir. Je sentis la main de Sixtine se crisper dans la mienne quand le colosse noir dévoila son sexe à moitié érigé. 
— J'en ai mal pour elle, me murmura-t-elle. Elle n'a jamais connu d'homme et le premier qu'elle va connaître est hors norme.
Je ne répondais pas, captivé par le regard de Clothilde qui venait de passer de la souffrance à l'extase. J'imaginais plus que je ne voyais la langue de Nadia s'affairer entre les cuisses de Clothilde. Au bout de quelques minutes, elle gémissait et se tortillait dans ses entraves. Elle poussa un soupir de frustration quand Nadia se recula pour emboucher le sexe de Diokel.
J’étais stupéfait par la capacité de cette jeune femme à accepter un membre de cette taille jusqu’à la garde. Le baron de Montparcy avait trouvé là, une perle rare. Elle aspirait, gobait cette queue sans rechigner. À chaque aller et retour, on pouvait voir le pieu de Diokel grossir et luire.
Il fit un signe à Nadia qui se recula. Il prit Clothilde par la taille et d’un seul mouvement, il la pénétra. Je vis sa bouche faire un “O” de surprise et des larmes apparaître dans ses yeux. La jeune femme venait de perdre sa virginité de manière bien peu romantique. Diokel faisait des allers et retours puissants et mécaniques. Il poussait profondément dans le ventre Clothilde dont on voyait la poitrine ballotter à chaque coup. Elle remuait la tête. La main de Sixtine écrasa la mienne quand Diokel décida de passer de la chatte à l’anus de sa victime. Un cri emplit la pièce. Maîtresse Freya pleurait en silence, le visage dans ses mains. Elle compatissait à la souffrance de sa protégée, mais elle savait aussi qu’elle en était en partie responsable.
Diokel continuait de pilonner le cul de la malheureuse, pour l’avoir plusieurs vi en action, je savais qu’il était non seulement d’un gabarit hors norme, mais aussi d’une résistance incroyable. Autour de moi, les maîtres et maîtresses avaient du mal à conserver leur calme et leur indifférence. L’une des Maîtresses avait appelé son soumis et lui avait demandé de se mettre entre ses cuisses pour soulager la chaleur qui envahissait son entre-jambes. Un autre maître se faisait sucer par une soumise.
Puis nous vîmes tous Diokel se reculer et jouir sur les reins de Clothilde. Nadia s’approcha et lécha le sperme qui venait de se répandre sur cette peau claire. Dès qu’elle eut fini, un maître se leva et prit la place de Diokel derrière Clothilde.
— Veux-tu en profiter aussi ? me demanda Sixtine.
— Non, ce n’est pas que je refuse de participer à ce rituel, mais mon esprit est ailleurs ce soir.
— Je te comprends, suis-moi, je vais te montrer quelque chose.
Elle me prit par le bras et nous avons quitté la salle. Dans le hall, nous croisâmes le baron de Montparcy et Sir Burlington.
— Cher Olivier, vous ne profitez pas de cette jeune soumise ?
— Non, Monsieur le baron, mon esprit n’est pas assez disponible pour pouvoir profiter pleinement de ce que vous venez de nous proposer.
— Je vous comprends…
Puis il se tourna vers Sir Burlington.
— Mon ami, je n’ai pas eu le temps de vous présenter Olivier, qui avec sa charmante compagne que vous connaissez déjà va travailler sur nos archives…
— Sir Borlington me sourit et me remercier d’accepter de me lancer dans ce travail monumental.
— Cela représente des siècles de mémoires qui ne doivent pas être perdus. J’aurais aimé être à votre place pour pouvoir travailler avec Sixtine, mais je ne maîtrise pas suffisamment le français et les langues anciennes dans lesquelles elles sont rédigées.
— Je vis Sixtine rougir, elle semblait gênée des paroles de Sir Borlington, je saurais bien plus tard que leur histoire n’était pas banale.
— J’espère être à la hauteur de vos attentes…
— Excusez-nous ! dit Robert de Montparcy, mais nous devons vous laissez, le devoir nous appelle.
Accompagnés d’Anne-Françoise et Aymeric, je les vis entrer dans la pièce que nous venions de quitter. Comme lors de la délibération, nous nous sommes dirigés vers le parc. J’avais besoin de prendre l’air de parler de ce que nous venions de vivre et j’étais content de la proximité de Sixtine.
— Mais ! Il me semble que je t’ai vu arriver avec un soumis ? Où est-il ?
— Il est avec Nadia, il assure la préparation de tes soumises.
Je vis alors apparaître au bout du couloir que nous traversons un ange blond. Le visage de Sixtine s'éclairer. Il fallait dire que même si je n'étais pas attiré par les hommes, ce jeune homme avait tout pour séduire une femme telle que Sixtine, et les autres. Il était grand, athlétique des yeux bleus perçants. Il ne portait qu'un pantalon de cuir noir qui moulait ses fesses et mettait en valeur un appareil génital avantageux.
—Damien ! Honore Maître Olivier comme il se doit.
Je le vis s'agenouiller devant moi, baissant les yeux, mains tendues vers moi. J'étais un peu gauche, ignorant les usages et sous quelle forme je devais montrer que j'acceptais son hommage.
— Maître ! Je suis votre serviteur, tout comme je suis celui de ma Maîtresse.
— Damien, si j'ai besoin de tes services, je demanderais à Maîtresse Sixtine si elle accepte que tu me serves.
Sixtine me sourit.
— Tu pourras avoir recours à ses services quand il te plaira.
— Je te remercie, mais…
— Oui, je sais, tu n'es pas de ceux qui aiment les hommes, mais il y a d'autres services que Damien peut rendre…
Je ressentis une pointe de jalousie quand je vis son regard se porter sur le torse viril de son soumis. J'étais en train de tomber amoureux de Sixtine. 
— Excuse-moi ! Mais le voyage et cette soirée m'ont fatigué, je vais me retirer dans ma chambre. 
Sixtine vint me déposer un baiser sur la joue en me souhaitant une bonne nuit, avant de s'éloigner suivie de Damien. Je mis du temps à détacher mon regard de ses fesses mises en valeur par sa robe. 
En entrant dans ma chambre, je ne fus pas surpris de découvrir une femme quasiment nue. Robert m'avait dit qu'il mettrait une des soumises de la Confrérie à ma disposition pour la nuit. 
— Je m'appelle, Samira, Maître ! Pour vous servir. 
Je lui pris la main qu'elle me tendait pour la relever. Elle était brune, les cheveux légèrement bouclés, Son visage rond brillait d'un sourire éclatant. Sa peau hâlée trahissait ses origines. Sa tunique très légère permettait d'entrevoir une petite poitrine en poire et des fesses bien fermes. Je résistai à la tentation de palper ces atouts. Je ne voulais pas lui paraître comme un sauvage. 
— Samira ! Je suis fatigué, mais une bonne douche me fera du bien
— Oui Maître ! Suivez-moi !
Elle me conduisit à la salle de bain où elle se mit nue. Après avoir ouvert l'eau, elle revint vers moi et elle me dévêtit. Quand je fus nu, elle me prit la main et nous entrâmes sous le jet chaud. Je fermais les yeux en la laissant me savonner. Je l'observais faire de son mieux pour mon confort et mon plaisir. Doucement, elle me caressait de ses mains douces, allégées de la mousse qu'elle appliquait sur ma peau. J'étais fatigué et j'avais l'esprit troublé par les sentiments qui naissaient en moi pour Sixtine. Je n'avais pas été amoureux de cette façon depuis si longtemps, j'en étais aussi mal à l'aise qu'excité. Malgré mon manque d'entrain, la jolie soumise qui devait avoir eu la consigne de tout faire pour mon plaisir, était si appliquée et si douée que je ne restais pas longtemps insensible à ce qu'elle faisait. Je me mis finalement à bander. J'appréciais ce qu'elle faisait et je le lui fis comprendre par un sourire de satisfaction. Elle savait ce qu'elle avait à faire. Elle rinça soigneusement ma queue et mes couilles avant de s'agenouiller devant moi. Ses lèvres me caressaient doucement le vit, avant de venir avaler mes couilles. Je ne m'y attendais pas et j'en fus agréablement surpris. Elle avait une façon particulière de le faire qui me fit penser que c'était peut-être sa spécialité.  Cela m'excitait tellement que je finis par l'attraper par les cheveux pour ramener son visage et sa bouche à mon gland. Je lui ai pilonné la bouche avec une force retrouvée. Je voyais ses yeux briller, car je l'obligeais à me regarder.  D'écoute évidence, elle aimait ça. Il est vrai que toutes les soumises présentes en ces lieux le sont parce qu'elles sont avides de plaisirs de la sorte. Elle semblait même jouir d'avoir la bouche forcée de cette manière. Je finis par exploser violemment au fond de sa gorge. Elle bavait de salive et de sperme mêlé quand je me dégageai d'elle. Je la remerciai de ses bons soins en caressant son joli visage avant qu'elle ne me rinçât à nouveau à l'aide d'un léger jet d'eau. Puis nous sortîmes de la cabine de douche. Elle m'essuya doucement avant d'aller se mettre près du lit en position d'attente.
Détendu, je l'invitai à s'allonger à mes côtés pour la nuit. Je m'endormis, mon ventre contre ses fesses, une main sur sa poitrine.
Au petit matin, je cédai à l'appel de ce corps et je pénétrais ses fesses de mon sexe raide. Elle gémit un peu. Son anus était souple et je pus entrer en elle sans difficulté. Elle se réveilla doucement et je glissai ma main entre ses cuisses. Tout en profitant de son cul, je jouais avec son clitoris.
J'allais et venais au plus profond de ses reins, je pinçais son bouton. Elle se tortillant. Je sentais le plaisir monter. Je me retenais et je sortis de son cul. Sans douceur, je la fis se retourner et je lui fis comprendre que je voulais finir dans sa bouche. Après la chaleur de son anus, je fus enveloppé par la douceur de sa bouche. Elle avait acquis ce savoir-faire à la hauteur de mes attentes. Elle me prenait complètement dans sa gorge sans haut le cœur, son nez contre mon bas-ventre.
Je ne résistais plus très longtemps et j'ai joui dans sa bouche.
Je l'entraînais ensuite dans la salle de bain ou je pus satisfaire mon envie matinale. Une fois encore, elle reçut ce jus avec plaisir. Robert avait dû lui parler de mon petit vice matinal.
Après m'être douché et habillé, je rejoignais les invités dans salle pour le brunch. Assis avec mon café et lisant le journal du jour, je fis un signe discret à Sixtine qui venait d'entrer. Son sourire illumina ma matinée.
Ce matin-là, elle portait une simple robe blanche qui dévoilait ses genoux. Ainsi vêtu, elle dégageait un érotisme subtil et j'aurais aimé pouvoir être seul avec elle pour découvrir lentement tout ce que cette robe cachait à ma vue.
Nous passâmes la journée ensemble à parler du projet sur lequel nous allions travailler ensemble dans quelques semaines. Robert nous présenta les plans du bâtiment qu'il faisait rénover dans ce but puis il nous conduisit dans les combles du manoir. Là, des malles de voyages dormaient depuis des décennies. Dans l'étroit escalier en colimaçon, je m'enhardis à faire un geste peu digne d'un maître. Ma main frôla furtivement une fesse de Sixtine. Elle ne montra rien, mais elle me rendit la monnaie de sa pièce en me faisant la même chose alors que j'étais penché sur une malle pour y découvrir son contenu. Nous en restâmes à ces simples anodins, sous les yeux rieurs de notre hôte.
Le grand moment était arrivé. J'attendais Sandrine et Anaïs au pied de l'escalier d'honneur du manoir en compagnie de mes parrains et marraines dans la Confrérie, Aymeric de Frondesac et Anne-Françoise de Berlemont. Je suis resté bouche bée en les voyant descendre. Nadia avait encore fait des merveilles.
Sandrine, juchée sur des cuissardes de cuirs noir aux talons vertigineux était guidée par Bérénice de Merteil, l'épouse et soumise d'Aymeric et Anaïs était en blanc, menée par Damien. Toutes les deux portaient un corset de dentelle qui mettait en évidence leur poitrine dont les tétons avaient recouvert d'une touche de maquillage. Leur cou était orné d'un large collier de cuir qui les obligeait à garder la tête droite et le bas de leur corps par une longue jupe de tulle dont les pans qui s'écartaient à chaque pas dévoilaient leurs cuisses et leur bas ventre nue. Pour finir, une cape fixée au collier leur couvrait les épaules.
— Maître Olivier, soumise Sandrine a été préparée pour votre plaisir, me dit Bérénice en me donnant la laisse reliée au collier de ma soumise.
De même Damien me tendit celle reliée au cou d'Anaïs.
Encadré par Aymeric et Anne-Françoise, suivi par mes soumises, je fis mon entrée dans la grande salle.
Robert, accompagné de Diokel et Sir Borlington m'invitèrent à monter sur l'estrade. Je fis face à l'assemblée, Sandrine et Anaïs s'agenouillèrent derrière.
Assise au pied de l'estrade, Sixtine me souriait. Anne-Françoise et Aymeric posèrent chacun une main sur mes épaules et Robert prit la parole.
— Chers confrères et chères consœurs, nous sommes réunis ce soir pour recevoir la confirmation de Maître Olivier dans notre confrérie.
Parrainé par Maître Aymeric et Maîtresse Anne-Françoise, je l'ai accueilli parmi nous comme mon statut m'autorise à le faire il y a quelques semaines… De par ses actions et son comportement, Maître Olivier s'est montré digne d'être des nôtres. Nous allons maintenant recevoir sa Confirmation.
Ce fut alors Anne-Françoise qui s'exprima.
— Olivier, t'engages-tu à servir la Confrérie d'Artémis en respectant ses us et coutumes ?
— Oui ! Je m'y engage.
— Olivier, t'engages-tu à toujours rester fidèle à la charte de la Confrérie d'Artémis ?
— Oui ! Je m'y engage.
— Olivier, t'engages-tu à toujours respecter les personnes membres de la Confrérie d'Artémis, maîtres comme soumis ?
— Oui, je m'y engage.
— Olivier, t'engages-tu à mettre tes soumis et soumises au service de la Communauté d'Artémis dans le respect de leur contrainte ?
— Oui je m'y engage.
— Par ces engagements, Maître Olivier, tu es désormais pleinement des nôtres, dit Robert.
L'assemblée applaudit, mais la cérémonie n'était pas finie. Sandrine et Anaïs allaient recevoir leur puce.
Je les fis se lever, Bérénice et Damien leur ôtèrent la cape et dévoilèrent leur corps mis en valeur par les vêtements et le maquillage à toute l'assemblé. Diokel s'approcha de Sandrine. Il tenait un pistolet comme ceux utilisés dans les campagnes de vaccination. Il le posa contre la peau nue du bras de Sandrine.
— Soumise Sandrine, reçois-tu cette puce, symbole de ton appartenance à la Confrérie d'Artémis, librement, sans contrainte et en toute connaissance de ses conséquences ?
D'une voix claire et affirmée, nous entendîmes tous sa réponse.
— Oui, moi Sandrine, soumise de Maître Olivier, je reçois cette puce librement, sans contrainte et connaissant les conséquences de cette décision.
Un petit bruit sec, une grimace de Sandrine nous apprirent que Diokel avait appuyé sur la gâchette.
Il se plaça à côté d'Anaïs. La même question s'éleva dans le silence de la salle.
— Soumise Anaïs, reçois-tu cette puce, symbole de ton appartenance à la Confrérie d'Artémis, librement, sans contrainte et en toute connaissance de ses conséquences ?
Anaïs déglutit avant de répondre, elle me regarda, je lui souris puis elle regarda Damien. J'étais sûr que quelque chose s'était passé entre eux. Nous entendîmes sa voix un peu plus tremblotante. 
— Oui, moi Anaïs, soumise de Maître Olivier, je reçois cette puce librement, sans contrainte et connaissant les conséquences de cette décision.
Une nouvelle fois, le claquement du pistolet et le sursaut d'Anaïs nous prouvèrent la pose de la puce. Sir Borlington, de sa voix grave, félicita la Confrérie d'accueillir en son sein un nouveau membre. Anne-Françoise et Aymeric m'embrassèrent. Je pris une dernière fois la parole. 
— Chers Confrères et chères consœurs, je vous invite dès à présent à consulter sur notre application les services offerts par soumise Anaïs et soumise Sandrine.
Aussitôt, elles frottèrent l'endroit où elles portaient leur puce. Celles-ci s'étaient mises à vibrer sous les sollicitations des Maîtres et Maîtresses.
Sixtine se leva alors et me remit mes codes d'accès à l'application pour que je pusse aussi découvrir l'ensemble des membres de la Confrérie.
Je la remerciais et je pris place dans le fauteuil qu'était destiné entre elle et Emma de Frondesac. Les cent quarante-quatre fauteuils étaient de nouveau, occupés.
Pour la première fois depuis longtemps, l'ensemble des Maîtres et Maîtresses de la Confrérie étaient rassemblés au manoir avec leur soumis et soumises.
Le buffet était dressé dans le parc et plusieurs centaines de personnes s'égaillèrent sur les pelouses, entre les différentes tables selon leur goût et leurs affinités. Si Emma attirait la curiosité par sa jeunesse, j’étais aussi très sollicité du fait du rôle que j’allais tenir dans la Confrérie. Un archiviste, jamais une telle fonction n’avait existé. Je devais expliquer ce que j’allais faire, comment je voyais les choses et surtout ce qu’ils craignaient le plus, n’allais-je pas risquer de dévoiler son existence ?
Je les rassurais du mieux que je pouvais. Je devais créer cette fonction de toute pièce, j’ignorais donc encore ce que j’allais faire exactement. Par contre, je fus très ferme sur un point, la Confrérie resterait toujours aussi secrète que depuis sa création. Je ne serais pas celui qui dévoilerait son existence.
Accompagné de mes soumises, Aymeric me présentait les Maîtres et Maîtresses qui venaient me saluer et me féliciter de mon entrée dans leur monde. Ni Anaïs ni Sandrine ne les laissaient indifférents et je devinais que les attouchements réguliers qu’elles subissaient devaient commencer à les échauffer, surtout que Nadia avait dû enduire leurs muqueuses de cette pommade excitante.
J'aperçus Maitresse Freya, accompagnée de sa soumise. Elles profitaient de leurs dernières heures ensemble avant plusieurs mois. Je vis Sixtine en grande discussion avec une Maîtresse, puis celle-ci partir suivie de Damien. Un peu plus loin, Anne-Françoise arrivait, elle était accompagnée d'un groupe de soumis et soumises harnachés et chacun tirant un sulky. Une course allait commencer. Je suivis le mouvement, à côté de moi Anaïs frissonna. Lors de ma dernière rencontre avec Anne-Françoise, nous avions évoqué la possibilité qu'Anaïs fût formée à cette pratique. Je pus voir comme elle réagit à la vision de pony-girls et de pony-boys en pleine action. Cela me conforta dans ma décision, elle partirait en stage chez Anne-Françoise pendant quelques semaines.
La course fut passionnante. Pour équilibrer les chances, c'était une course à handicap, ainsi même la plus frêle des pony-girls avait une chance de l'emporter contre un pony-boy athlétique. Malgré tout ce fut un homme qui gagna.
J'entendis un cri de joie à côté de moi. Sixtine que je n'avais pas entendu approcher, absorbé par le spectacle, venait de gagner une conséquente somme d'argent en ayant pariée sur le vainqueur, un outsider apparemment. Elle m'accrocha le bras et m'embrassa. Je n'allais pas laisser passer cette opportunité et je l'ai serré contre moi, en glissant ma main sur ses fesses. Elle resta la tête posée sur mon épaule, je me sentais bien.
Sa Maîtresse remporta la coupe annuelle et il eut l'autorisation de choisir sa récompense.
Nous eûmes droit à d'autres animations tout au long de la soirée. Mais j'avais hâte de me retrouver avec Sandrine et Anaïs. Sollicité de toutes parts, je tentai de me souvenirs des liens entre les personnes. Il me faudrait du temps pour démêler les écheveaux de ces relations complexes.
À une heure très avancée de la nuit, nous pûmes enfin apprécier le calme et la tranquillité de la chambre. Je proposai à Anaïs et Sandrine de partager une douche ensemble. Elles en furent ravies d'autant plus que la pommade magique avait fait son effet.
Leurs sexes étaient brûlants et trempés. Lorsque ma bouche se posa sur la fente de Sandrine, elle explosa dès que ma langue lui frôla le clitoris.
Je proposai à Anaïs de s'équiper d'un gode ceinture. Allongée sur dos, Sandrine s'installa à califourchon sur moi. Je lui ouvris les fesses avec mes mains et Anaïs pénétra le cul de sa compagne avec le gode. Nous avons dansé ensemble et je finis par exploser dans le ventre de Sandrine.
Pendant que Sandrine récupérait, je suis resté allongé et je demandais à Anaïs de me nettoyer avec sa bouche pendant que j'allais la lécher. En nous voyant dans cette position, Sandrine s'empara d'une cravache et cingla le cul d'Anaïs avant de la faire hurler de douleur et de plaisir en lui enfonçant un énorme gode dans les fesses. Après avoir passé une partie de la nuit à profiter des divers jouets rangés dans les tiroirs de la commode, nous nous sommes endormis les uns dans les autres.
Un rayon de soleil nous réveilla tard dans la matinée. Nous ne pouvions pas traîner, car je devais reconduire mes soumises chez elles. Nous prîmes une douche sage et après avoir déjeuné, je pris congé de mon hôte. Sixtine était déjà repartie, je fus un peu déçu qu’elle ne m'eût pas attendu avant de partir, mais elle avait ses obligations. Je remerciais Anne-Françoise et Aymeric en leur promettant de passer les voir bientôt. Anne-Françoise toisa Anaïs qui baissa les yeux et Bérénice donna un baiser appuyé à Sandrine.
Sur le trajet du retour, je fis une pause sur une aire de repos. Alors qu’elles étaient parties se soulager aux toilettes, je me suis amusé à mettre en service l’application de la Confrérie, immédiatement je vis apparaître la localisation de F1230 et F1231 sur mon écran. Je sélectionnai Sandrine, F1230 et je fis vibrer sa puce.
Presque aussitôt, je la vis sortir des toilettes et regarder dans toutes les directions. Elle semblait paniquée. Quand elle tourna le regard vers moi, je lui fis un signe avec son téléphone. Aussitôt sa tension retomba.
— Voilà, les conséquences de ton choix, lui dis-je.
— Oui je le savais, mais c’est surprenant… Je ne m’y attendais pas.
Avant de repartir, je leur montrais comment les autres Maîtres ou Maîtresses les découvriraient. Elles connaissaient déjà les photos et ce que j'ai écrit sur elles, mais cela leur faisait étrange de le voir finalisé et actif.

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