Le week-end
décisif approchait. Sandrine et Anaïs étaient de plus en plus fébriles. Pour ma
part, je ressentais un nœud dans le ventre. Les maîtres de la Confrérie
allaient-ils me trouver digne d'entrer dans leur cercle très fermé.
Je n'aurais
pas de seconde chance.
Je les
regardais se préparer. Elles venaient de finir de se doucher et chacune
inspectait l'autre pour vérifier qu'aucun poil disgracieux ne restait sur leur
pubis ou leurs aisselles. Je savais qu'elles prenaient cette confirmation au
sérieux, car pour elles aussi cela impliquait un changement de vie radical.
Sandrine
aidait Anaïs à ajuster un corset qu’Aymeric m'avait aimablement prêté. Le
laçage dans le dos lui comprimait la taille ce qui faisait ressortir ses formes
et particulièrement ses fesses rebondies.
— Tu me fais mal…
— Maître
Olivier veut que je serre au maximum…
— Je sais,
mais je ne peux plus respirer.
— Cesse de
geindre ! Dis Sandrine en tirant d'un coup sur les lacets de cuir.
Je voyais
Anaïs qui me faisait face grimacer. Sa poitrine aussi était mise en valeur.
J'étais certain qu'elle aurait du succès lors de sa présentation.
Sandrine lui passa
ensuite une longue jupe portefeuille très ample. Il suffirait d'écarter les
pans pour accéder à sa chatte ou son cul.
Ce fut ensuite
au tour d'Anaïs d'aider Sandrine à se préparer. Toutes les deux portaient les
mêmes vêtements rouges pour Anaïs, noirs pour Sandrine.
Dès que nous fûmes
prêts, je les invitais à monter dans la voiture où elles trouvèrent un bandeau
de velours noir pour se couvrir les yeux.
Je pris alors
la route pour plusieurs heures jusqu'à notre destination finale.
Mes deux
soumises ne pouvaient rien voir. Je leur refusai également toute pause. Elles
ne devaient pas savoir ou je les emmenais. Cela faisait partie de l'initiation.
Plus tard, quand elles retourneraient au manoir de Montparcy, elles se
rendraient compte qu'il n'était pas si loin que cela de notre point de départ.
À notre
arrivée, je les voyais serrer les cuisses. Elles devaient avoir envie de se
soulager.
Notre hôte
Robert de Montparcy attendait. Il était accompagné de Nadia, vêtue d'une robe
austère grise, mais chaussée d'escarpins aux talons vertigineux.
Il me salua
comme un frère et avec déférence, il invita mes compagnes à suivre Nadia qui
devait les préparer pour la cérémonie qui aurait lieu le lendemain. Nous les
regardâmes monter l'escalier monumental, précédées par la jeune femme au port
altier.
— Ne vous
inquiétez pas, vous ne resterez pas seul. Je vous ai prévu une accompagnatrice
en attendant que vous retrouviez vos soumises. Suivez-moi dans la salle à
manger, vous devez avoir envie de vous restaurer.
— Oui ! Ce
n'est pas de refus. Prendre le chemin des écoliers pour vous rejoindre m'a un
peu fatigué.
— Vous avez
compris le principe… dit-il en souriant.
— Oui ! Bien sûr
! Il s'agissait de désorienter Sandrine et Anaïs afin de les mettre en
condition.
Lorsque Robert
ouvrit la porte de la salle, je vis Aymeric en train de discuter avec un
couple. Florence, la soumise de Robert s'approcha de moi avec un plateau
contenant des coupes de champagne. Nous en saisîmes chacun une et après que
nous nous fûmes approchés du trio, Robert fit les présentations.
— Olivier !
Voici Sixtine de Saint-Clar, avec qui vous allez travailler sur nos archives et
un très vieil ami, Sir Walter Borlington.
Je rendis leur
salut à ces deux maîtres. J'étais impressionné, encore une fois, j'étais en
présence d'aristocrates. Aymeric vit mon trouble et me rassura.
— Ne
t'inquiète pas mon ami, tu viens de faire connaissance de tous les aristos de
notre cercle. Tu verras les autres membres ne sont pas issu de la noblesse, ni
même de la grande bourgeoisie.
— Je le sais.
Tu me l'as déjà dit, mais c'est toujours étrange.
Mon regard
croisa alors celui de Sixtine et je vis ses yeux luire quand elle s'adressa à
moi.
Robert m'avait
fait votre éloge, mais son portrait était loin de refléter la réalité…
Voulez-vous me tenir compagnie pour que nous apprenions à nous connaître ? Nous
allons passer beaucoup de temps ensemble sur ces documents…
Il me fut
impossible de refuser son invitation quand elle me prit le bras pour
m'entraîner à l'écart du groupe.
— Messieurs,
je vous emprunte votre ami.
Le baron
sourit et nous invita à faire plus ample connaissance.
— Diokel a
prévu le début du repas dans environ une heure, vous avez un peu de temps, nous
dit-il.
Nous ne sommes
pas faits prier un pour nous éloigner des invités à ce week-end particulier.
— Je suis ravi de mener
ce travail avec vous. Robert m'a dit énormément de bien sur vous et sur
l'application que vous développez pour ces archives.
Je la vis
rougir et baisser les yeux. J'en fus un peu surpris, car la manière autoritaire
dont elle m'avait pris le bras lorsque nous nous étions écartés du groupe
m'avait plutôt montré son assurance et sa détermination. Mais peut-être qu'à
l'image de beaucoup de gens, masquait-elle sa fragilité intérieure sous son
attitude rigide et distante ?
— Le baron m'a
demandé de mettre au point un système afin de pouvoir retrouver facilement les
différents membres de notre Confrérie. C'est moi qui ai mis au point
l'application mobile que vous connaissez.
— Félicitation,
elle semble très efficace.
— Merci ! Mais
vous savez ce n'est pas très compliqué, le plus compliqué est de la sécuriser
pour ne pas qu'elle soit piratée et le plus long est de rentrer les fiches des
membres…
— Oui, je
comprends, nous devons rester discrets…
Elle sourit et
je pouvais voir ses yeux verts briller. Elle me semblait si fragile. Je lui
proposais de faire quelques pas dans le parc du manoir de Montparcy.
— Bien sûr,
avec plaisir. C'est votre première visite, je vais vous faire découvrir ce parc
que je trouve magique.
Ce fut quand
nous arrivâmes sur le gravier des allées que je réalisais qu'elle portait des
sandales qui la faisaient grandir de dix bons centimètres. Ses talons la
déséquilibraient dans le sol meuble et elle se raccrocha à mon bras. Je pouvais
sentir la chaleur de son corps contre le mien. Naturellement, je passais ma
main dans son dos pour lui éviter de perdre l'équilibre.
Nous avons
marché de longues minutes en parcourant les différentes allées de ce parc à
l'anglaise. Elle me dit que cette propriété appartenait à la famille de
Montparcy depuis au moins vingt-cinq générations.
— Vingt-cinq
générations ! m’exclamai-je. C'est impressionnant… Plus de cinq siècles dans la
même famille, c'est rare.
—Oui très
rares et ce qui est intéressant, c'est que dans les caves et souterrains sous
le manoir sont stockés les archives de la famille de Montparcy et de la
Confrérie depuis tout ce temps.
Sixtine vit
mon trouble. Comme historien, pouvoir découvrir et explorer des documents vieux
de plusieurs siècles était fabuleux.
Décidément ce
week-end est rempli de surprises agréables.
Elle me sourit
et me tenant le bras elle continua à me faire visiter et expliquer les
différentes parties du parc. Alors que nous revenions, elle me montra une
grange isolée derrière un bosquet.
— Robert va
faire aménager ce bâtiment pour que nous puissions travailler dans les
meilleures conditions possible. Tout sera prêt dans quelques mois. Mais pour le
moment, nous devrions nous concentrer sur ce week-end.
— Effectivement…
demain soir, je serai vraiment des vôtres.
Les derniers
invités du baron de Montparcy étaient arrivés. Nous étions vingt-cinq autour de
l’immense table de la salle à manger, douze hommes et douze femmes et Sir
Walter Borlington. Il présidait ce week-end et c’était lui qui me confirmerait
officiellement comme membre de la Confrérie.
Le service à
table était assuré par des soumis et soumises que je ne connaissais pas. À
première vue, rien dans leur tenue et dans leur attitude ne permettait de
deviner la réalité de leur état. Les hommes comme les femmes portaient des
vêtements qui auraient tout à fait eu leur place dans une maison noble du Grand
Siècle. Et si on y regardait de plus près, on pouvait se rendre compte de
quelques détails vestimentaires qui indiquaient que ce repas n’était pas si
ordinaire que cela.
Les jupes et
les chemisiers des serveuses permettaient d'accéder très facilement à leurs
charmes et les serveurs portaient un pantalon moulant qui mettait en valeur
leurs attributs. Comme je m'y attendais, pendant le repas, aucun convive ne se
permit de gestes ou remarques déplacés à l'encontre des serviteurs. Je
discutais avec mes voisins de l'évolution du monde et de mœurs. Une maîtresse
que je ne connaissais pas se désolait de la vision que donnaient les médias et
le cinéma de notre monde.
— Les gens
s'imaginent qu'il suffit de se proclamer maître et de se faire obéir une femme
ou un homme pour être un dominant… me dit un des invités.
— Tout à fait
! renchérit son voisin. Cette relation est une relation spéciale, bien plus
intense que le mariage… et même s'il nous arrive de nous séparer de nos soumis,
nous veillons toujours à ce qu'ils soient bien placés en fonction de leur
nature profonde…
Je les
écoutais attentivement, leurs discours me permettraient de mieux appréhender et
d'écrire cette communauté.
— Qu'en pensez-vous cher
ami ? me demanda-t-elle.
— C'est-à-dire
que je ne fais pas encore vraiment partie de votre société, je serai complètement
introduit, demain soir…
— Ah oui,
c'est vrai. J'oubliais, mais vous êtes si à l'aise que l'on croirait que vous
êtes né parmi nous…
Je vis Sixtine
sourire, décidément, elle me plaisait de plus en plus.
Après le
repas, nous fûmes invités à passer dans la pièce équipée. Maîtres et maîtresses
s'installèrent dans leur fauteuil en demi-cercle autour de l'estrade. Notre
hôte tapa dans les mains et je vis Nadia positionner une soumise dans le
pilori.
La jeune femme
savait ce qui l'attendait. Elle nous regardait en souriant. Elle acceptait son
jugement.
Sir Borlington
prit la parole dans un silence oppressant.
— Clothilde,
tu comparais devant nous pour avoir refusé de te soumettre à tes obligations. Reconnais-tu
cette faute ?
Je la vis
hésiter un peu avant de répondre, puis clairement, d'une voix forte et affirmée
elle prononça les mots qui allaient la condamner.
— Oui, je
reconnais cette faute.
Sir Borlington
se tourna vers son accusateur.
— Maître Georges Salfa, expliquez-nous
pourquoi vous accusez cette soumise ?
— La soumise qui est
devant vous n'a pas répondu aux sollicitations de sa puce quand je l'ai
informée que je désirais avoir recours à ses services… de plus elle était
totalement seule, elle ne peut pas se prévaloir du devoir de discrétion.
La salle fit
silence. Il était en effet excessivement rare qu'une soumise seule se dérobe
ainsi. Le cas était plus fréquent quand les soumises ou soumis étaient en
famille ou en groupe. Le secret de la confrérie d'Artémis était le premier
commandement, les maîtres acceptaient donc un refus même si celui-ci était
ensuite puni. Dans ce cas-ci, Clothilde ne pouvait se prévaloir de la clause de
discrétion.
Borlington
appela la maîtresse de Clothilde à la barre.
— Maîtresse
Freya, qu'avez-vous à dire pour la défense de votre soumise.
Je vis la
jeune scandinave regarder avec douceur sa soumise. Elle compatissait avec la
peur lisible dans les yeux de Clothilde.
— Malheureusement,
je n'ai rien à ajouter. Clothilde a fait preuve d'irresponsabilité en refusant
de servir Maître Salfa…
Elle prit le
temps de regarder l'assemblée avant de continuer. J'appris plus tard qu'elle
était une des meilleures avocates du barreau.
— Mais pour sa
défense, je vous rappelle que lorsque nous l'avons introduite parmi nous, nous
l'avions accepté comme soumise lesbienne. Quand elle a découvert que celui qui
l'appelait était un homme, elle a pris peur et s'est dérobée à ses devoirs…
Elle fit une
nouvelle pause.
— Je suis en partie
responsable de son refus.
Tous furent
surpris de cet aveu, si les refus d'obéissance étaient rares chez les soumis,
il était encore plus rare que les Maîtres reconnussent qu'ils étaient en partie
responsables d'une erreur commise par un de leur soumis.
— Je vous
rappelle que Clothilde est à mon service depuis plusieurs années et qu'elle a
toujours été exemplaire.
— Maîtresse
Freya, je vous remercie. Le jury va délibérer.
Je vis Sir
Burlington, le baron de Montparcy et Anne-Françoise sortir.
Freya alla
auprès de Clothilde et j'en profitais pour me rapprocher de Sixtine.
— Que va-t-il
se passer maintenant ?
— Oh, je pense
qu'ils vont infliger une punition à la jeune Clothilde, mais après les aveux de
Freya, je ne serais pas surprise qu'ils lui donnent un avertissement.
Je hochais la
tête.
— Quel type
d'avertissements ?
— Le plus
courant est le retrait temporaire de ses droits de Maître, auxquels cas, les
soumis sont pendant ce temps, hébergés au manoir.
— Mais la
punition du Maître punit aussi les soumis ?
— Le Maître
est responsable de ses soumis, s'il commet une faute, il n'est pas digne d'en
avoir...
Je comprenais
de mieux en mieux les relations étranges et subtiles qui régissaient ce monde.
Cela correspondait parfaitement avec ce que je vivais avec mes soumises, nous
nous étions rencontrés, appréciés, aimés et avions conclus notre accord de vie
commune.
— Mais si le
soumis à une vie personnelle ? Il ne peut rester ici.
— Non, bien
sûr. Mais dans ce cas, il lui est interdit d'entrer en contact avec son maître.
Mais dans le cas de Freya et Clothilde, elles vivent en couple et Clothilde est
l'assistante de Freya. Donc je pense que c'est ce qui se passera…
Elle me
proposa de faire comme les autres maîtres et de sortir prendre l'air pendant la
délibération. Dans le hall du manoir, un buffet avait été dressé, nous prîmes
une coupe de champagne et nous sortîmes sur la terrasse qui dominait le parc.
Je sentais le parfum de Sixtine qui s’était rapprochée de moi. Elle me
troublait vraiment. Je levais les yeux vers les étages du château où Sandrine
et Anaïs étaient préparées en vue de la cérémonie du lendemain. Je me demandais
ce qu'elles ressentaient en cette veille de confirmation et pour elles et pour
moi. Je n'avais aucun doute sur leur désir de paraître à leur avantage donc au
mien le lendemain.
Sixtine,
voyant mon trouble, s'approcha de moi. Je sentis sa main sur mon épaule. Elle
me souriait.
— Je sais ce
que cela fait, je me souviens de ma confirmation dans la Confrérie, il y a déjà
presque dix ans…
Je l'ai
regardé étonné, je ne lui donnais pas plus de trente ans, à quel âge avait-elle
bien pu être confirmée.
— Oui, je
sais, mais je parais bien plus jeune que je ne le suis… Et je fus une des plus
jeunes maîtresses de la Confrérie.
— Cela ne
m'étonne pas, lui dis-je.
Je sentais son
parfum fruité, la chaleur de son corps. Je réagissais comme un adolescent
amoureux de sa professeure de musique. Ressaisis-toi, me dis-je, cela ne fait
pas sérieux.
Elle devait se
rendre compte de ce que mon cerveau vivait, mais au lieu de cesser, elle me fit
son plus beau sourire et s'approcha encore plus de moi.
— Olivier,
depuis notre première rencontre, vous ne me laissez pas indifférente, et… Je
sais que c'est réciproque.
Je la
regardais, je devais avoir une mine complètement ahurie, comment pouvait-elle
savoir ce que je ressentais. Et ce n'était que la seconde fois que nous nous
rencontrions.
— Ne fais pas
cette tête, je me suis longuement renseigné sur toi, sur ton passé. Je t'ai
suivi et tout ce que 'ai découvert sur toi me plaît et je suis ravie de bientôt
travailler avec toi...
J'eus alors
une impulsion folle. Je la pris par les hanches. Je l'ai tournée face à moi et
j'ai plaqué mes lèvres sur les siennes pour la faire taire. Sa réaction fut
immédiate, ses bras passèrent autour de mon cou et nous restâmes enlacer,
partageant un long baiser pendant de longues minutes. Nous avions perdu toute
notion du temps.
Une cloche
sonna dans le manoir. Le jugement allait être rendu. Dans un silence de
cathédrale, nous reprîmes nos places. Sixtine, à mes côtés me tenait la main.
—Maîtresses,
maîtres, voici la décision du tribunal de la confrérie d'Artémis… Pour avoir
avoué sa faute, soumise Clothilde est condamnée à rester exposée au pilori dans
cette salle jusqu'à la cérémonie de demain. Ainsi exposée, après avoir reçu
vingt coups de fouet, elle est à la disposition des Maîtres et Maîtresses qui
désirent profiter des atouts de cette soumise…
La salle
accueillit ce jugement sans un mot, Clothilde trembla, elle savait ce que cela
signifiait pour elle. Sa maîtresse se crispa à l'annonce du jugement la concernant.
— À l'entente
de l'aveu de Maîtresse Freya, le tribunal de la Confrérie d'Artémis décide que
soumise Clothilde passera sous l'autorité de Maître de Montparcy pour une durée
de six mois. Ainsi son activité professionnelle ne sera pas perturbée. Maîtresse
Freya devra dédommager Maître Salfa à la hauteur du préjudice que la cour
estime à l'équivalent de deux assistances juridiques sans limites de
temps.
La salle
applaudit et Maître Salfa se leva pour aller serrer la main de Maîtresse Freya.
Sir Borlington frappa dans ses mains et je vis l'exécuteur du baron, Diokel, se
présenter derrière Clothilde. Il était torse nu, portant un pantalon de cuir
noir ajusté qui mettait en valeur ses attributs. Il tenait un fouet à la main
et il leva le bras.
La lanière
siffla dans l'air et le premier coup s'abattit sur la coupe de la
condamnée.
— Un ! Merci,
maître pour cette punition méritée.
Lentement, les
coups se sont succédé. La femme comptait et remerciait son bourreau. Je
souffrais pour elle, j'avais déjà fouetté Sandrine, Anaïs et même Bénédicte, la
femme de mon ami Aymeric, mais c'était toujours des jeux consentis. Ce n'était
jamais une punition imposée. Je découvrais la face sombre de la Confrérie dans
laquelle j'allais être accepté. Je comprenais mieux les paroles des différents
maîtres et maîtresses que j'avais rencontrés depuis plusieurs mois.
Après les
coups de fouet, Nadia entra avec un pot de cette crème merveilleuse produite
ici, au manoir. Elle enduisit les fesses de la suppliciée. Les gémissements de
douleur se transformèrent en gémissement de bien-être. Cette crème avait un
pouvoir analgésique et cicatrisant extraordinaire.
Diokel dit
quelques mots à Nadia qui plongea le visage entre les fesses de Clothilde. Elle
préparait son anus pour ce qui allait suivre et Diokel serait le premier à
agir. Je sentis la main de Sixtine se crisper dans la mienne quand le colosse
noir dévoila son sexe à moitié érigé.
— J'en ai mal
pour elle, me murmura-t-elle. Elle n'a jamais connu d'homme et le premier
qu'elle va connaître est hors norme.
Je ne
répondais pas, captivé par le regard de Clothilde qui venait de passer de la
souffrance à l'extase. J'imaginais plus que je ne voyais la langue de Nadia
s'affairer entre les cuisses de Clothilde. Au bout de quelques minutes, elle
gémissait et se tortillait dans ses entraves. Elle poussa un soupir de
frustration quand Nadia se recula pour emboucher le sexe de Diokel.
J’étais
stupéfait par la capacité de cette jeune femme à accepter un membre de cette
taille jusqu’à la garde. Le baron de Montparcy avait trouvé là, une perle rare.
Elle aspirait, gobait cette queue sans rechigner. À chaque aller et retour, on
pouvait voir le pieu de Diokel grossir et luire.
Il fit un
signe à Nadia qui se recula. Il prit Clothilde par la taille et d’un seul
mouvement, il la pénétra. Je vis sa bouche faire un “O” de surprise et des
larmes apparaître dans ses yeux. La jeune femme venait de perdre sa virginité
de manière bien peu romantique. Diokel faisait des allers et retours puissants
et mécaniques. Il poussait profondément dans le ventre Clothilde dont on voyait
la poitrine ballotter à chaque coup. Elle remuait la tête. La main de Sixtine
écrasa la mienne quand Diokel décida de passer de la chatte à l’anus de sa
victime. Un cri emplit la pièce. Maîtresse Freya pleurait en silence, le visage
dans ses mains. Elle compatissait à la souffrance de sa protégée, mais elle
savait aussi qu’elle en était en partie responsable.
Diokel
continuait de pilonner le cul de la malheureuse, pour l’avoir plusieurs vi en action,
je savais qu’il était non seulement d’un gabarit hors norme, mais aussi d’une
résistance incroyable. Autour de moi, les maîtres et maîtresses avaient du mal
à conserver leur calme et leur indifférence. L’une des Maîtresses avait appelé
son soumis et lui avait demandé de se mettre entre ses cuisses pour soulager la
chaleur qui envahissait son entre-jambes. Un autre maître se faisait sucer par
une soumise.
Puis nous
vîmes tous Diokel se reculer et jouir sur les reins de Clothilde. Nadia
s’approcha et lécha le sperme qui venait de se répandre sur cette peau claire.
Dès qu’elle eut fini, un maître se leva et prit la place de Diokel derrière
Clothilde.
— Veux-tu en
profiter aussi ? me demanda Sixtine.
— Non, ce
n’est pas que je refuse de participer à ce rituel, mais mon esprit est ailleurs
ce soir.
— Je te
comprends, suis-moi, je vais te montrer quelque chose.
Elle me prit
par le bras et nous avons quitté la salle. Dans le hall, nous croisâmes le
baron de Montparcy et Sir Burlington.
— Cher
Olivier, vous ne profitez pas de cette jeune soumise ?
— Non,
Monsieur le baron, mon esprit n’est pas assez disponible pour pouvoir profiter
pleinement de ce que vous venez de nous proposer.
— Je vous
comprends…
Puis il se
tourna vers Sir Burlington.
— Mon ami, je
n’ai pas eu le temps de vous présenter Olivier, qui avec sa charmante compagne
que vous connaissez déjà va travailler sur nos archives…
— Sir
Borlington me sourit et me remercier d’accepter de me lancer dans ce travail
monumental.
— Cela
représente des siècles de mémoires qui ne doivent pas être perdus. J’aurais
aimé être à votre place pour pouvoir travailler avec Sixtine, mais je ne
maîtrise pas suffisamment le français et les langues anciennes dans lesquelles
elles sont rédigées.
— Je vis
Sixtine rougir, elle semblait gênée des paroles de Sir Borlington, je saurais
bien plus tard que leur histoire n’était pas banale.
— J’espère
être à la hauteur de vos attentes…
— Excusez-nous
! dit Robert de Montparcy, mais nous devons vous laissez, le devoir nous
appelle.
Accompagnés
d’Anne-Françoise et Aymeric, je les vis entrer dans la pièce que nous venions
de quitter. Comme lors de la délibération, nous nous sommes dirigés vers le
parc. J’avais besoin de prendre l’air de parler de ce que nous venions de vivre
et j’étais content de la proximité de Sixtine.
— Mais ! Il me
semble que je t’ai vu arriver avec un soumis ? Où est-il ?
— Il est avec
Nadia, il assure la préparation de tes soumises.
Je vis alors apparaître au bout du
couloir que nous traversons un ange blond. Le visage de Sixtine s'éclairer. Il
fallait dire que même si je n'étais pas attiré par les hommes, ce jeune homme
avait tout pour séduire une femme telle que Sixtine, et les autres. Il était
grand, athlétique des yeux bleus perçants. Il ne portait qu'un pantalon de cuir
noir qui moulait ses fesses et mettait en valeur un appareil génital
avantageux.
—Damien
! Honore Maître Olivier comme il se doit.
Je le vis s'agenouiller devant
moi, baissant les yeux, mains tendues vers moi. J'étais un peu gauche, ignorant
les usages et sous quelle forme je devais montrer que j'acceptais son hommage.
—
Maître ! Je suis votre serviteur, tout comme je suis celui de ma Maîtresse.
—
Damien, si j'ai besoin de tes services, je demanderais à Maîtresse Sixtine si
elle accepte que tu me serves.
Sixtine me sourit.
—
Tu pourras avoir recours à ses services quand il te plaira.
—
Je te remercie, mais…
—
Oui, je sais, tu n'es pas de ceux qui aiment les hommes, mais il y a d'autres services
que Damien peut rendre…
Je ressentis une pointe de jalousie
quand je vis son regard se porter sur le torse viril de son soumis. J'étais en
train de tomber amoureux de Sixtine.
—
Excuse-moi ! Mais le voyage et cette soirée m'ont fatigué, je vais me retirer
dans ma chambre.
Sixtine vint me déposer un baiser
sur la joue en me souhaitant une bonne nuit, avant de s'éloigner suivie de
Damien. Je mis du temps à détacher mon regard de ses fesses mises en valeur par
sa robe.
En entrant dans ma chambre, je ne
fus pas surpris de découvrir une femme quasiment nue. Robert m'avait dit qu'il
mettrait une des soumises de la Confrérie à ma disposition pour la nuit.
— Je m'appelle, Samira, Maître !
Pour vous servir.
Je lui pris la main qu'elle me
tendait pour la relever. Elle était brune, les cheveux légèrement bouclés, Son
visage rond brillait d'un sourire éclatant. Sa peau hâlée trahissait ses
origines. Sa tunique très légère permettait d'entrevoir une petite poitrine en
poire et des fesses bien fermes. Je résistai à la tentation de palper ces
atouts. Je ne voulais pas lui paraître comme un sauvage.
—
Samira ! Je suis fatigué, mais une bonne douche me fera du bien
—
Oui Maître ! Suivez-moi !
Elle me conduisit à la salle de
bain où elle se mit nue. Après avoir ouvert l'eau, elle revint vers moi et elle
me dévêtit. Quand je fus nu, elle me prit la main et nous entrâmes sous le jet
chaud. Je fermais les yeux en la laissant me savonner. Je l'observais faire de
son mieux pour mon confort et mon plaisir. Doucement, elle me caressait de ses
mains douces, allégées de la mousse qu'elle appliquait sur ma peau. J'étais
fatigué et j'avais l'esprit troublé par les sentiments qui naissaient en moi
pour Sixtine. Je n'avais pas été amoureux de cette façon depuis si longtemps,
j'en étais aussi mal à l'aise qu'excité. Malgré mon manque d'entrain, la jolie
soumise qui devait avoir eu la consigne de tout faire pour mon plaisir, était
si appliquée et si douée que je ne restais pas longtemps insensible à ce
qu'elle faisait. Je me mis finalement à bander. J'appréciais ce qu'elle faisait
et je le lui fis comprendre par un sourire de satisfaction. Elle savait ce
qu'elle avait à faire. Elle rinça soigneusement ma queue et mes couilles avant
de s'agenouiller devant moi. Ses lèvres me caressaient doucement le vit, avant
de venir avaler mes couilles. Je ne m'y attendais pas et j'en fus agréablement
surpris. Elle avait une façon particulière de le faire qui me fit penser que
c'était peut-être sa spécialité. Cela
m'excitait tellement que je finis par l'attraper par les cheveux pour ramener
son visage et sa bouche à mon gland. Je lui ai pilonné la bouche avec une force
retrouvée. Je voyais ses yeux briller, car je l'obligeais à me regarder. D'écoute évidence, elle aimait ça. Il est
vrai que toutes les soumises présentes en ces lieux le sont parce qu'elles sont
avides de plaisirs de la sorte. Elle semblait même jouir d'avoir la bouche
forcée de cette manière. Je finis par exploser violemment au fond de sa gorge.
Elle bavait de salive et de sperme mêlé quand je me dégageai d'elle. Je la
remerciai de ses bons soins en caressant son joli visage avant qu'elle ne me
rinçât à nouveau à l'aide d'un léger jet d'eau. Puis nous sortîmes de la cabine
de douche. Elle m'essuya doucement avant d'aller se mettre près du lit en
position d'attente.
Détendu, je l'invitai à s'allonger
à mes côtés pour la nuit. Je m'endormis, mon ventre contre ses fesses, une main
sur sa poitrine.
Au petit matin, je cédai à l'appel
de ce corps et je pénétrais ses fesses de mon sexe raide. Elle gémit un peu.
Son anus était souple et je pus entrer en elle sans difficulté. Elle se
réveilla doucement et je glissai ma main entre ses cuisses. Tout en profitant
de son cul, je jouais avec son clitoris.
J'allais et venais au plus profond
de ses reins, je pinçais son bouton. Elle se tortillant. Je sentais le plaisir
monter. Je me retenais et je sortis de son cul. Sans douceur, je la fis se
retourner et je lui fis comprendre que je voulais finir dans sa bouche. Après
la chaleur de son anus, je fus enveloppé par la douceur de sa bouche. Elle
avait acquis ce savoir-faire à la hauteur de mes attentes. Elle me prenait
complètement dans sa gorge sans haut le cœur, son nez contre mon bas-ventre.
Je ne résistais plus très
longtemps et j'ai joui dans sa bouche.
Je l'entraînais ensuite dans la
salle de bain ou je pus satisfaire mon envie matinale. Une fois encore, elle
reçut ce jus avec plaisir. Robert avait dû lui parler de mon petit vice
matinal.
Après m'être douché et habillé, je
rejoignais les invités dans salle pour le brunch. Assis avec mon café et lisant
le journal du jour, je fis un signe discret à Sixtine qui venait d'entrer. Son
sourire illumina ma matinée.
Ce matin-là, elle portait une
simple robe blanche qui dévoilait ses genoux. Ainsi vêtu, elle dégageait un
érotisme subtil et j'aurais aimé pouvoir être seul avec elle pour découvrir
lentement tout ce que cette robe cachait à ma vue.
Nous passâmes la journée ensemble
à parler du projet sur lequel nous allions travailler ensemble dans quelques
semaines. Robert nous présenta les plans du bâtiment qu'il faisait rénover dans
ce but puis il nous conduisit dans les combles du manoir. Là, des malles de
voyages dormaient depuis des décennies. Dans l'étroit escalier en colimaçon, je
m'enhardis à faire un geste peu digne d'un maître. Ma main frôla furtivement
une fesse de Sixtine. Elle ne montra rien, mais elle me rendit la monnaie de sa
pièce en me faisant la même chose alors que j'étais penché sur une malle pour y
découvrir son contenu. Nous en restâmes à ces simples anodins, sous les yeux
rieurs de notre hôte.
Le grand moment était arrivé.
J'attendais Sandrine et Anaïs au pied de l'escalier d'honneur du manoir en
compagnie de mes parrains et marraines dans la Confrérie, Aymeric de Frondesac
et Anne-Françoise de Berlemont. Je suis resté bouche bée en les voyant
descendre. Nadia avait encore fait des merveilles.
Sandrine, juchée sur des
cuissardes de cuirs noir aux talons vertigineux était guidée par Bérénice de
Merteil, l'épouse et soumise d'Aymeric et Anaïs était en blanc, menée par
Damien. Toutes les deux portaient un corset de dentelle qui mettait en évidence
leur poitrine dont les tétons avaient recouvert d'une touche de maquillage.
Leur cou était orné d'un large collier de cuir qui les obligeait à garder la
tête droite et le bas de leur corps par une longue jupe de tulle dont les pans
qui s'écartaient à chaque pas dévoilaient leurs cuisses et leur bas ventre nue.
Pour finir, une cape fixée au collier leur couvrait les épaules.
— Maître Olivier, soumise Sandrine
a été préparée pour votre plaisir, me dit Bérénice en me donnant la laisse reliée
au collier de ma soumise.
De même Damien me tendit celle
reliée au cou d'Anaïs.
Encadré par Aymeric et
Anne-Françoise, suivi par mes soumises, je fis mon entrée dans la grande salle.
Robert, accompagné de Diokel et
Sir Borlington m'invitèrent à monter sur l'estrade. Je fis face à l'assemblée,
Sandrine et Anaïs s'agenouillèrent derrière.
Assise au pied de l'estrade,
Sixtine me souriait. Anne-Françoise et Aymeric posèrent chacun une main sur mes
épaules et Robert prit la parole.
— Chers confrères et chères
consœurs, nous sommes réunis ce soir pour recevoir la confirmation de Maître
Olivier dans notre confrérie.
Parrainé par Maître Aymeric et
Maîtresse Anne-Françoise, je l'ai accueilli parmi nous comme mon statut
m'autorise à le faire il y a quelques semaines… De par ses actions et son
comportement, Maître Olivier s'est montré digne d'être des nôtres. Nous allons
maintenant recevoir sa Confirmation.
Ce fut alors Anne-Françoise qui
s'exprima.
— Olivier, t'engages-tu à servir
la Confrérie d'Artémis en respectant ses us et coutumes ?
— Oui ! Je m'y engage.
— Olivier, t'engages-tu à toujours
rester fidèle à la charte de la Confrérie d'Artémis ?
— Oui ! Je m'y engage.
— Olivier, t'engages-tu à toujours
respecter les personnes membres de la Confrérie d'Artémis, maîtres comme soumis ?
— Oui, je m'y engage.
— Olivier, t'engages-tu à mettre
tes soumis et soumises au service de la Communauté d'Artémis dans le respect de
leur contrainte ?
— Oui je m'y engage.
— Par ces engagements, Maître
Olivier, tu es désormais pleinement des nôtres, dit Robert.
L'assemblée applaudit, mais la
cérémonie n'était pas finie. Sandrine et Anaïs allaient recevoir leur puce.
Je les fis se lever, Bérénice et
Damien leur ôtèrent la cape et dévoilèrent leur corps mis en valeur par les
vêtements et le maquillage à toute l'assemblé. Diokel s'approcha de Sandrine.
Il tenait un pistolet comme ceux utilisés dans les campagnes de vaccination. Il
le posa contre la peau nue du bras de Sandrine.
— Soumise Sandrine, reçois-tu
cette puce, symbole de ton appartenance à la Confrérie d'Artémis, librement,
sans contrainte et en toute connaissance de ses conséquences ?
D'une voix claire et affirmée,
nous entendîmes tous sa réponse.
— Oui, moi Sandrine, soumise de
Maître Olivier, je reçois cette puce librement, sans contrainte et connaissant
les conséquences de cette décision.
Un petit bruit sec, une grimace de
Sandrine nous apprirent que Diokel avait appuyé sur la gâchette.
Il se plaça à côté d'Anaïs. La
même question s'éleva dans le silence de la salle.
— Soumise Anaïs, reçois-tu cette
puce, symbole de ton appartenance à la Confrérie d'Artémis, librement, sans
contrainte et en toute connaissance de ses conséquences ?
Anaïs déglutit avant de répondre,
elle me regarda, je lui souris puis elle regarda Damien. J'étais sûr que
quelque chose s'était passé entre eux. Nous entendîmes sa voix un peu plus
tremblotante.
— Oui, moi Anaïs, soumise de
Maître Olivier, je reçois cette puce librement, sans contrainte et connaissant
les conséquences de cette décision.
Une nouvelle fois, le claquement
du pistolet et le sursaut d'Anaïs nous prouvèrent la pose de la puce. Sir
Borlington, de sa voix grave, félicita la Confrérie d'accueillir en son sein un
nouveau membre. Anne-Françoise et Aymeric m'embrassèrent. Je pris une dernière
fois la parole.
— Chers Confrères et chères
consœurs, je vous invite dès à présent à consulter sur notre application les
services offerts par soumise Anaïs et soumise Sandrine.
Aussitôt, elles frottèrent
l'endroit où elles portaient leur puce. Celles-ci s'étaient mises à vibrer sous
les sollicitations des Maîtres et Maîtresses.
Sixtine se leva alors et me remit
mes codes d'accès à l'application pour que je pusse aussi découvrir l'ensemble
des membres de la Confrérie.
Je la remerciais et je pris place
dans le fauteuil qu'était destiné entre elle et Emma de Frondesac. Les cent
quarante-quatre fauteuils étaient de nouveau, occupés.
Pour la première fois depuis
longtemps, l'ensemble des Maîtres et Maîtresses de la Confrérie étaient
rassemblés au manoir avec leur soumis et soumises.
Le buffet était dressé dans le
parc et plusieurs centaines de personnes s'égaillèrent sur les pelouses, entre
les différentes tables selon leur goût et leurs affinités. Si Emma attirait la
curiosité par sa jeunesse, j’étais aussi très sollicité du fait du rôle que
j’allais tenir dans la Confrérie. Un archiviste, jamais une telle fonction
n’avait existé. Je devais expliquer ce que j’allais faire, comment je voyais
les choses et surtout ce qu’ils craignaient le plus, n’allais-je pas risquer de
dévoiler son existence ?
Je les rassurais du mieux que je
pouvais. Je devais créer cette fonction de toute pièce, j’ignorais donc encore
ce que j’allais faire exactement. Par contre, je fus très ferme sur un point,
la Confrérie resterait toujours aussi secrète que depuis sa création. Je ne
serais pas celui qui dévoilerait son existence.
Accompagné de mes soumises,
Aymeric me présentait les Maîtres et Maîtresses qui venaient me saluer et me
féliciter de mon entrée dans leur monde. Ni Anaïs ni Sandrine ne les laissaient
indifférents et je devinais que les attouchements réguliers qu’elles
subissaient devaient commencer à les échauffer, surtout que Nadia avait dû
enduire leurs muqueuses de cette pommade excitante.
J'aperçus Maitresse Freya,
accompagnée de sa soumise. Elles profitaient de leurs dernières heures ensemble
avant plusieurs mois. Je vis Sixtine en grande discussion avec une Maîtresse,
puis celle-ci partir suivie de Damien. Un peu plus loin, Anne-Françoise
arrivait, elle était accompagnée d'un groupe de soumis et soumises harnachés et
chacun tirant un sulky. Une course allait commencer. Je suivis le mouvement, à
côté de moi Anaïs frissonna. Lors de ma dernière rencontre avec Anne-Françoise,
nous avions évoqué la possibilité qu'Anaïs fût formée à cette pratique. Je pus
voir comme elle réagit à la vision de pony-girls et de pony-boys en pleine
action. Cela me conforta dans ma décision, elle partirait en stage chez
Anne-Françoise pendant quelques semaines.
La course fut passionnante. Pour
équilibrer les chances, c'était une course à handicap, ainsi même la plus frêle
des pony-girls avait une chance de l'emporter contre un pony-boy athlétique.
Malgré tout ce fut un homme qui gagna.
J'entendis un cri de joie à côté
de moi. Sixtine que je n'avais pas entendu approcher, absorbé par le spectacle,
venait de gagner une conséquente somme d'argent en ayant pariée sur le
vainqueur, un outsider apparemment. Elle m'accrocha le bras et m'embrassa. Je
n'allais pas laisser passer cette opportunité et je l'ai serré contre moi, en
glissant ma main sur ses fesses. Elle resta la tête posée sur mon épaule, je me
sentais bien.
Sa Maîtresse remporta la coupe
annuelle et il eut l'autorisation de choisir sa récompense.
Nous eûmes droit à d'autres
animations tout au long de la soirée. Mais j'avais hâte de me retrouver avec
Sandrine et Anaïs. Sollicité de toutes parts, je tentai de me souvenirs des
liens entre les personnes. Il me faudrait du temps pour démêler les écheveaux
de ces relations complexes.
À une heure très avancée de la
nuit, nous pûmes enfin apprécier le calme et la tranquillité de la chambre. Je
proposai à Anaïs et Sandrine de partager une douche ensemble. Elles en furent
ravies d'autant plus que la pommade magique avait fait son effet.
Leurs sexes étaient brûlants et
trempés. Lorsque ma bouche se posa sur la fente de Sandrine, elle explosa dès
que ma langue lui frôla le clitoris.
Je proposai à Anaïs de s'équiper
d'un gode ceinture. Allongée sur dos, Sandrine s'installa à califourchon sur
moi. Je lui ouvris les fesses avec mes mains et Anaïs pénétra le cul de sa
compagne avec le gode. Nous avons dansé ensemble et je finis par exploser dans
le ventre de Sandrine.
Pendant que Sandrine récupérait,
je suis resté allongé et je demandais à Anaïs de me nettoyer avec sa bouche
pendant que j'allais la lécher. En nous voyant dans cette position, Sandrine
s'empara d'une cravache et cingla le cul d'Anaïs avant de la faire hurler de
douleur et de plaisir en lui enfonçant un énorme gode dans les fesses. Après avoir
passé une partie de la nuit à profiter des divers jouets rangés dans les
tiroirs de la commode, nous nous sommes endormis les uns dans les autres.
Un rayon de soleil nous réveilla
tard dans la matinée. Nous ne pouvions pas traîner, car je devais reconduire
mes soumises chez elles. Nous prîmes une douche sage et après avoir déjeuné, je
pris congé de mon hôte. Sixtine était déjà repartie, je fus un peu déçu qu’elle
ne m'eût pas attendu avant de partir, mais elle avait ses obligations. Je
remerciais Anne-Françoise et Aymeric en leur promettant de passer les voir
bientôt. Anne-Françoise toisa Anaïs qui baissa les yeux et Bérénice donna un
baiser appuyé à Sandrine.
Sur le trajet du retour, je fis
une pause sur une aire de repos. Alors qu’elles étaient parties se soulager aux
toilettes, je me suis amusé à mettre en service l’application de la Confrérie,
immédiatement je vis apparaître la localisation de F1230 et F1231 sur mon
écran. Je sélectionnai Sandrine, F1230 et je fis vibrer sa puce.
Presque aussitôt, je la vis sortir
des toilettes et regarder dans toutes les directions. Elle semblait paniquée.
Quand elle tourna le regard vers moi, je lui fis un signe avec son téléphone.
Aussitôt sa tension retomba.
— Voilà, les conséquences de ton
choix, lui dis-je.
— Oui je le savais, mais c’est
surprenant… Je ne m’y attendais pas.
Avant de repartir, je leur
montrais comment les autres Maîtres ou Maîtresses les découvriraient. Elles
connaissaient déjà les photos et ce que j'ai écrit sur elles, mais cela leur
faisait étrange de le voir finalisé et actif.
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