Le grand moment était arrivé.
Je me suis levé, Sandrine et Anaïs à genoux à côté de
moi.
Le baron se leva à son tour, Florence tenait un petit
coffret contenant une chevalière en or avec un symbole en émail rouge. Je
tendis ma main à Monsieur de Montparcy qui me passa la chevalière au doigt.
— Olivier ! Par cette chevalière, symbole de notre puissance
et de notre pouvoir, je te fais membre de la Confrérie d’Artémis. Jure d’en
être digne et de te plier à ses règles.
— Je le jure ! dis-je sobrement.
Les autres maîtres qui m’entouraient se levèrent et
vinrent me porter l’accolade. Je vis le sourire de fierté d’Aymeric. Il était
ravi de constater que son intuition avait été bonne et que j’étais digne de
faire partie de leur confrérie.
À mes pieds, Sandrine était aussi fière de moi. Je
pensais que je la récompenserais cette nuit et qu’elle dormirait avec moi dans
mon lit. Je lui ferais ce qu’elle me demanderait.
Anne-Françoise prit la parole.
— Avec Olivier, nous venons d’accepter un Maître qui a
atteint la maturité et déjà un expert dans l’art de la domination. Je vous
demande alors d’accueillir une jeune fille, qui a encore des choses à apprendre
certes, mais qui a déjà formé une soumise de manière extraordinaire.
— Vraiment ! dit le baron un peu dubitatif, mais
voyons cela.
— Mademoiselle E ! Voulez-vous mettre votre soumise en
place.
Sans se faire prier, la jeune femme installa la
soumise masquée sur la petite table de la terrasse. Nous étions en cercle
autour d’elle et je pouvais admirer la cambrure de son dos, ses fesses roses et
fermes et sa poitrine généreuse, pas autant que celle de Sandrine ou de
Bérénice, pendre sous elle. Dès que ses liens furent tendus, la jeune maîtresse
retira alors le masque qui recouvrait la tête de soumise C.
C’était une magnifique jeune femme brune aux yeux
verts qui souriait. Elle semblait ravie et fière de se trouver ici. À ma
droite, je vis Bérénice et Aymeric se raidir et se regarder étonnés. Puis
mademoiselle E ôta son masque à son tour.
— Emma, dit Aymeric dans un souffle.
— Chers amis, je vous présente Emma de Frondesac, ma
filleule, qui est déjà une dominante accomplie. Cela fait déjà plusieurs années
qu’elle éduque sa soumise qu’elle va vous présenter.
Avec un léger tremblement dans la voix, Emma s’adressa
à nous sous le regard muet et stupéfait de son père et de sa belle-mère.
— Honorés Maîtres et Maîtresse de la confrérie, je
suis fière de vous présenter Chloé de Merteil-Vidal qui a accepté, il y a de
longs mois de cela de devenir ma soumise. Sous la tutelle de Madame de
Berlemont, j’ai appris mon rôle de dominante avec les droits et les devoirs
qu’ils incombent. Je sollicite l’honneur de faire partie de la confrérie
d'Artémis.
— Mademoiselle de Frondesac, je suis surpris, mais
ravi de votre demande. Nous allons voir si vous le méritez en constatant
l’éducation reçue par votre soumise, Chloé. Nous sommes quatre maîtres confirmés,
votre acceptation sera donc valable, mais comme pour Maître Olivier vous ne
serez confirmées dans votre statut de Maîtresse qu'après avoir été adoubée
devant l’assemblée de la confrérie.
— Commençons, dit alors Diokel.
Je voyais Bérénice trembler aux pieds de son Maître,
j’imaginais le conflit qui devait se dérouler dans son esprit. Sa fille, son
bébé acceptait de sacrifier une partie de sa liberté de femme pour vivre comme
soumise. De plus elle allait la voir se faire prendre par plusieurs personnes
et elle allait devoir participer à sa dégradation.
— Maître Olivier, me dit Emma, puisque vous êtes
l’hôte de cette soirée, je vous invite à être le premier homme à honorer la
bouche de Chloé.
Un peu troublé, je me suis levé et j’ai sorti mon sexe
devant le visage de la jeune femme attachée. Elle me sourit. Elle semblait
vraiment ravie de se trouver là. J’ai senti ses lèvres sur ma bouche. Elle
n’avait pas le savoir-faire d’Ariel ou de sa mère, mais elle était prometteuse.
J’eus un peu de mal à bander, son âge me perturbait.
Je préfère les femmes approchant la quarantaine, mais comme tous les hommes, il
m’était impossible de résister à une fellation, fut-elle de mauvaise qualité.
Quand j’ai giclé, Chloé eut un léger mouvement de
recul. C'était la première fois qu’elle recevait le sperme d'un homme dans sa
bouche. Jusqu'à présent, elle n’avait léché que des chattes ou sucé des godes.
Je me suis retiré et Emma invita son père à prendre sa
place. Le regard de Bérénice se décomposa lorsqu’elle vit son mari et
maître se lever pour venir prendre place devant le visage de sa fille. Aymeric
ne semblait pas non plus très fier, Il m'avoua plus tard que ce fut le plus
mauvais moment de sa vie de maître et que cela aurait pu entacher durablement
sa vie de couple avec Bérénice. Il leur fallut du temps pour accepter le choix
de vie de leurs filles respectives, mais en voyant le bonheur qui émanait de
cette relation, ils ne purent que s’incliner, surtout quand quelques années
plus tard elles se marièrent ensemble et leur offrirent un petit fils et une
petite fille. Le nom de Frondesac-Merteil serait perpétué.
Après Aymeric, ce fut au tour du Baron et de Diokel
d’honorer la bouche de Chloé de leur semence puis Anne-Françoise reçut
l’hommage de la langue de la soumise de sa filleule.
J’assistai à cette scène avec Anaïs et Sandrine à mes
côtés. Toutes les deux semblaient aussi très troublées par cette situation,
sûrement une déformation professionnelle. Je savais que dans leur vie
quotidienne au travail, elles rencontraient des situations aussi étranges, mais
pas toujours consenties, contrairement à ce soir-là.
Emma reprit la parole.
— Après la bouche, les
maîtres doivent honorer la chatte et le cul de la nouvelle soumise.
Le baron voyant le trouble qui s'était emparé
d’Aymeric et que je n’étais pas non plus très enthousiaste décida que seuls Diokel
et lui honoreraient ces deux orifices.
Il demanda à Bérénice de préparer le sexe de Diokel
pour qu’il pût prendre la chatte de Chloé.
La pauvre était décomposée, mais Aymeric l’encouragea
et elle s’acquitta de sa tâche.
Nous entendîmes les gémissements de Chloé qui recevait
un sexe masculin pour la première fois. Elle n’était plus vierge depuis
longtemps, car avec Emma, cela faisait des années qu'elles jouaient avec des
godes dont la taille de certains ferait pâlir bon nombre d’hommes.
Diokel se rendit dans la chatte vierge et vint se
faire nettoyer par Chloé.
Bérénice dut ensuite aller nettoyer la chatte de sa
fille et lui préparer l’anus. Des larmes coulaient sur ses joues. Anne
-Françoise l’encourageait. Chloé gémissait toujours de plaisir et poussa un
soupir d’aise quand le baron l’encula.
Si Chloé était au septième ciel, sa mère était dans
état lamentable. Aymeric la tenait dans ses bras pour la consoler.
L’atmosphère régnant sur la terrasse maintenant que la
nuit était tombée était étrange, surréaliste.
D’un côté tout le monde était content et fier de la
prestation des deux jeunes femmes, mais les liens familiaux rendaient les
choses compliquées.
— Emma, vous venez de nous
montrer que vous êtes digne de rentrer dans notre Confrérie, dit Robert.
Nadia apporta une nouvelle fois le coffret recouvert
de marqueterie et le baron passa un anneau au doigt de la nouvelle maîtresse.
Emma s'assit à côté de nous, sa soumise à genoux à ses
pieds. Nous continuâmes la soirée à discuter. Je proposais aussi à
Aymeric que Sandrine parlât avec Bérénice de ce qui venait de se passer. Son
métier saurait lui permettait de trouver les mots pour soutenir Bérénice dans
cette épreuve. Nos deux soumises partirent s'isoler, Anaïs vint à mes pieds et
Camille prit la place Bérénice.
Marc et Camille demandèrent alors la parole.
Décidément cette soirée était bien plus riche en
événements que je ne l’avais imaginé.
Aymeric leur demanda ce qu’ils voulaient.
— Maître, Camille et moi, après en avoir discuté
longuement aimerions avoir un troisième enfant. Nous avons déjà deux garçons,
mais nous aimerions avoir une petite fille.
J'étais un peu étonné de cette demande, car je n’avais
jamais réfléchi à ce problème.
La réponse d’Aymeric me déstabilisa un peu, mais elle
correspondait à ce que je connaissais des mœurs de la Confrérie.
— Je vous accorde ce droit, mais vous le savez tous
les deux, je dois honorer une dernière fois la chatte de ma soumise avant que
tu n’en disposes à ta guise… Comme tu viens de faire cette demande devant trois
autres maîtres, eux aussi pourront jouir dans la chatte de Camille avant que tu
ne le fasses.
Marc déglutit, mais il accepta de bonne grâce. Camille
eut droit à plus d'égard que les autres soumises utilisées au cours de la
soirée. Ariel et Laurence s'installèrent sur un matelas au bord de la piscine.
Nadia se glissa entre ses cuisses et commence à la lécher.
Aymeric fut le premier à la posséder et quand il y eut
joui en elle, ce fut Laurence qui nettoya la chatte du sperme qui débordait
puis ce fut le tour du baron et de Diokel.
Je fus le dernier à passer, avant que Marc fît l’amour
à sa femme.
— Camille, à partir de ce jour et jusqu'au moment où
tu seras enceinte, aucun homme à part ton mari n’entrera ni ne jouira dans ta
chatte. Je t’en fais la promesse en tant que Maître…
— Marc tu te dois d’honorer ton épouse pour qu'elle tombe
enceinte le plus vite possible et qu’elle puisse rapidement reprendre sa place
de soumise complète.
— Merci Maître, dirent-ils en chœur.
Après ces mots, nous allâmes tous nous coucher. Je
proposais à Aymeric de prendre Anaïs pour le servir pendant la nuit et le
matin. Je passerai la nuit seul, car Sandrine était au chevet de Bérénice et
Camille dormait avec son mari.
Au petit matin, je me suis levé et j’ai retrouvé
Aymeric dans la cuisine. Anaïs, Sandrine et Bérénice étaient levées et elles
avaient préparé le café.
Après l’avoir bu, je proposais à Aymeric de venir
faire une petite promenade matinale avant que le soleil écrasa la garrigue de
sa chaleur.
— Je n’ai pas de chevaux à vous présenter, mais une
promenade sous les chênes liège avec l'odeur du thym et le chant des cigales
est toujours un enchantement.
— Je veux bien le croire, dans notre Normandie, nous
avons d’autres plaisirs dans nos forêts, me dit-il en regardant Bérénice qui
baissa la tête.
Elle semblait aller mieux même si, à sa tête, on pouvait
deviner qu’elle n’avait pas beaucoup dormi.
— Nous pourrions proposer à Sandrine et Bérénice de
nous accompagner ?
— Bien sûr, dit Aymeric. Allez mesdames ! Allez
couvrir un peu vos gros culs et revenez, ajouta-t-il en donnant une petite
claque sur le postérieur de sa femme.
Nous marchions tranquillement, j’étais main dans la
main avec Sandrine tandis que devant nous Aymeric tenait son épouse par la
taille.
— Voici un de mes endroits préférés de cette forêt,
cette source avec ce petit plan d’eau, il n’est connu que pas les initiés et
Sandrine aime venir s'y baigner nue, n’est-ce pas ma chérie ?
— Oui mon Maître, dit-elle.
Elle se mit nue et entra en frissonnant dans l’eau
fraîche.
— Et toi mon amour, demanda Aymeric
Bérénice sourit et suivit Sandrine dans la source.
Assis dans l’herbe, nous avons regardé nos deux naïades s’ébattre et sur un
signe d’Aymeric, Bérénice le rejoignit et elle vint s’empaler sur son sexe.
Bien évidemment, Sandrine ne mit pas longtemps à suivre l’exemple de sa
compagne et je glissai mon sexe dans sa chatte gourmande.
Quand nous sommes revenus, Anaïs avec l’aide de Nadia
et Laurence avait préparé un brunch digne de ce nom que nous avons pris sur la
terrasse.
Emma et Chloé s’amusaient dans la piscine plus comme
des amantes que comme dominante et dominée même si Chloé était nue.
Au cours de ce brunch, nous avons convenu avec Robert
que je serai confirmé dans mon statut de Maître au cours d’une prochaine
assemblée de la Confrérie qui devait se tenir deux mois plus tard. Il me
demanda aussi si j’accepterais de travailler pour la Confrérie, car il avait un
projet qu’il désespérait de voir se réaliser.
Il voulait retracer l’histoire de la Confrérie
d’Artémis au cours des siècles, il possédait beaucoup d’archives dans des
malles au grenier de son manoir et il savait que d’autres maîtres et maîtresses
ailleurs en Europe en avaient aussi, mais pour le moment, personne n'avait
compilé toutes ces données.
Il me parla d’une Maîtresse, Sixtine, jeune
informaticienne spécialiste des banques de données et de l’archivage, mais ils
avaient besoin d’un historien-archiviste capable de mettre bout à bout
l’ensemble des éléments.
— Ce serait un vrai plaisir
et un challenge pour moi, je serai ravi de faire cela. Pour moi me plonger dans
de vieux documents est aussi jouissif que de faire l’amour avec une femme.
— Alors je vous mettrai en contact avec Sixtine dans
les prochains jours. Vous n’êtes pas voisins, mais avec les méthodes de
communication actuelles, cela ne devrait pas poser de problème.
— Je ferais de mon mieux, lui dis-je en le remerciant
de sa confiance.
En début d’après-midi, je pris congé de mes invités et
je félicitais mes soumises pour leur attitude lors de ce week-end.
— Acceptez-vous toujours, de devenir des soumises de
la confrérie ? Vous avez vu ce que cela implique avec Chloé et Camille ? Vos
corps ne vous appartiendront plus et même si les Maîtres vous respecteront,
vous risquez de vous voir imposer des choses qui ne vous plairont pas
forcément.
Elles mirent quelques secondes à me répondre, mais
toutes les deux acceptèrent sans réserve cette nouvelle condition.
Nous nous sommes mis d’accord pour que tout soit
prêt lors de la confirmation. Il me fallait prendre des photos de Sandrine et
Anaïs dans différentes conditions pour leur book sur le site de la Confrérie,
elles devaient s’organiser pour ce week-end qui se déroulerait au manoir du
baron de Montparcy.
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