lundi 15 juin 2020

La Confrérie d'Artémis : Acceptation


Le grand moment était arrivé.
Je me suis levé, Sandrine et Anaïs à genoux à côté de moi.
Le baron se leva à son tour, Florence tenait un petit coffret contenant une chevalière en or avec un symbole en émail rouge. Je tendis ma main à Monsieur de Montparcy qui me passa la chevalière au doigt.
— Olivier ! Par cette chevalière, symbole de notre puissance et de notre pouvoir, je te fais membre de la Confrérie d’Artémis. Jure d’en être digne et de te plier à ses règles.
— Je le jure ! dis-je sobrement.
Les autres maîtres qui m’entouraient se levèrent et vinrent me porter l’accolade. Je vis le sourire de fierté d’Aymeric. Il était ravi de constater que son intuition avait été bonne et que j’étais digne de faire partie de leur confrérie.
À mes pieds, Sandrine était aussi fière de moi. Je pensais que je la récompenserais cette nuit et qu’elle dormirait avec moi dans mon lit. Je lui ferais ce qu’elle me demanderait.
Anne-Françoise prit la parole.
— Avec Olivier, nous venons d’accepter un Maître qui a atteint la maturité et déjà un expert dans l’art de la domination. Je vous demande alors d’accueillir une jeune fille, qui a encore des choses à apprendre certes, mais qui a déjà formé une soumise de manière extraordinaire.
— Vraiment ! dit le baron un peu dubitatif, mais voyons cela.
— Mademoiselle E ! Voulez-vous mettre votre soumise en place.
Sans se faire prier, la jeune femme installa la soumise masquée sur la petite table de la terrasse. Nous étions en cercle autour d’elle et je pouvais admirer la cambrure de son dos, ses fesses roses et fermes et sa poitrine généreuse, pas autant que celle de Sandrine ou de Bérénice, pendre sous elle. Dès que ses liens furent tendus, la jeune maîtresse retira alors le masque qui recouvrait la tête de soumise C.
C’était une magnifique jeune femme brune aux yeux verts qui souriait. Elle semblait ravie et fière de se trouver ici. À ma droite, je vis Bérénice et Aymeric se raidir et se regarder étonnés. Puis mademoiselle E ôta son masque à son tour.
— Emma, dit Aymeric dans un souffle.
— Chers amis, je vous présente Emma de Frondesac, ma filleule, qui est déjà une dominante accomplie. Cela fait déjà plusieurs années qu’elle éduque sa soumise qu’elle va vous présenter.
Avec un léger tremblement dans la voix, Emma s’adressa à nous sous le regard muet et stupéfait de son père et de sa belle-mère.
— Honorés Maîtres et Maîtresse de la confrérie, je suis fière de vous présenter Chloé de Merteil-Vidal qui a accepté, il y a de longs mois de cela de devenir ma soumise. Sous la tutelle de Madame de Berlemont, j’ai appris mon rôle de dominante avec les droits et les devoirs qu’ils incombent. Je sollicite l’honneur de faire partie de la confrérie d'Artémis.
— Mademoiselle de Frondesac, je suis surpris, mais ravi de votre demande. Nous allons voir si vous le méritez en constatant l’éducation reçue par votre soumise, Chloé. Nous sommes quatre maîtres confirmés, votre acceptation sera donc valable, mais comme pour Maître Olivier vous ne serez confirmées dans votre statut de Maîtresse qu'après avoir été adoubée devant l’assemblée de la confrérie.
— Commençons, dit alors Diokel.
Je voyais Bérénice trembler aux pieds de son Maître, j’imaginais le conflit qui devait se dérouler dans son esprit. Sa fille, son bébé acceptait de sacrifier une partie de sa liberté de femme pour vivre comme soumise. De plus elle allait la voir se faire prendre par plusieurs personnes et elle allait devoir participer à sa dégradation.
— Maître Olivier, me dit Emma, puisque vous êtes l’hôte de cette soirée, je vous invite à être le premier homme à honorer la bouche de Chloé.
Un peu troublé, je me suis levé et j’ai sorti mon sexe devant le visage de la jeune femme attachée. Elle me sourit. Elle semblait vraiment ravie de se trouver là. J’ai senti ses lèvres sur ma bouche. Elle n’avait pas le savoir-faire d’Ariel ou de sa mère, mais elle était prometteuse.
J’eus un peu de mal à bander, son âge me perturbait. Je préfère les femmes approchant la quarantaine, mais comme tous les hommes, il m’était impossible de résister à une fellation, fut-elle de mauvaise qualité.
Quand j’ai giclé, Chloé eut un léger mouvement de recul. C'était la première fois qu’elle recevait le sperme d'un homme dans sa bouche. Jusqu'à présent, elle n’avait léché que des chattes ou sucé des godes.
Je me suis retiré et Emma invita son père à prendre sa place.  Le regard de Bérénice se décomposa lorsqu’elle vit son mari et maître se lever pour venir prendre place devant le visage de sa fille. Aymeric ne semblait pas non plus très fier, Il m'avoua plus tard que ce fut le plus mauvais moment de sa vie de maître et que cela aurait pu entacher durablement sa vie de couple avec Bérénice. Il leur fallut du temps pour accepter le choix de vie de leurs filles respectives, mais en voyant le bonheur qui émanait de cette relation, ils ne purent que s’incliner, surtout quand quelques années plus tard elles se marièrent ensemble et leur offrirent un petit fils et une petite fille. Le nom de Frondesac-Merteil serait perpétué. 
Après Aymeric, ce fut au tour du Baron et de Diokel d’honorer la bouche de Chloé de leur semence puis Anne-Françoise reçut l’hommage de la langue de la soumise de sa filleule.
J’assistai à cette scène avec Anaïs et Sandrine à mes côtés. Toutes les deux semblaient aussi très troublées par cette situation, sûrement une déformation professionnelle. Je savais que dans leur vie quotidienne au travail, elles rencontraient des situations aussi étranges, mais pas toujours consenties, contrairement à ce soir-là.
Emma reprit la parole.
Après la bouche, les maîtres doivent honorer la chatte et le cul de la nouvelle soumise.
Le baron voyant le trouble qui s'était emparé d’Aymeric et que je n’étais pas non plus très enthousiaste décida que seuls Diokel et lui honoreraient ces deux orifices.
Il demanda à Bérénice de préparer le sexe de Diokel pour qu’il pût prendre la chatte de Chloé.
La pauvre était décomposée, mais Aymeric l’encouragea et elle s’acquitta de sa tâche.
Nous entendîmes les gémissements de Chloé qui recevait un sexe masculin pour la première fois. Elle n’était plus vierge depuis longtemps, car avec Emma, cela faisait des années qu'elles jouaient avec des godes dont la taille de certains ferait pâlir bon nombre d’hommes.
Diokel se rendit dans la chatte vierge et vint se faire nettoyer par Chloé.
Bérénice dut ensuite aller nettoyer la chatte de sa fille et lui préparer l’anus. Des larmes coulaient sur ses joues. Anne -Françoise l’encourageait. Chloé gémissait toujours de plaisir et poussa un soupir d’aise quand le baron l’encula.
Si Chloé était au septième ciel, sa mère était dans état lamentable. Aymeric la tenait dans ses bras pour la consoler. 
L’atmosphère régnant sur la terrasse maintenant que la nuit était tombée était étrange, surréaliste.
D’un côté tout le monde était content et fier de la prestation des deux jeunes femmes, mais les liens familiaux rendaient les choses compliquées.
Emma, vous venez de nous montrer que vous êtes digne de rentrer dans notre Confrérie, dit Robert.
Nadia apporta une nouvelle fois le coffret recouvert de marqueterie et le baron passa un anneau au doigt de la nouvelle maîtresse.
Emma s'assit à côté de nous, sa soumise à genoux à ses pieds. Nous continuâmes la soirée à discuter. Je proposais aussi à Aymeric que Sandrine parlât avec Bérénice de ce qui venait de se passer. Son métier saurait lui permettait de trouver les mots pour soutenir Bérénice dans cette épreuve. Nos deux soumises partirent s'isoler, Anaïs vint à mes pieds et Camille prit la place Bérénice.
Marc et Camille demandèrent alors la parole.
Décidément cette soirée était bien plus riche en événements que je ne l’avais imaginé.
Aymeric leur demanda ce qu’ils voulaient.
— Maître, Camille et moi, après en avoir discuté longuement aimerions avoir un troisième enfant. Nous avons déjà deux garçons, mais nous aimerions avoir une petite fille.
J'étais un peu étonné de cette demande, car je n’avais jamais réfléchi à ce problème.
La réponse d’Aymeric me déstabilisa un peu, mais elle correspondait à ce que je connaissais des mœurs de la Confrérie.
— Je vous accorde ce droit, mais vous le savez tous les deux, je dois honorer une dernière fois la chatte de ma soumise avant que tu n’en disposes à ta guise… Comme tu viens de faire cette demande devant trois autres maîtres, eux aussi pourront jouir dans la chatte de Camille avant que tu ne le fasses.
Marc déglutit, mais il accepta de bonne grâce. Camille eut droit à plus d'égard que les autres soumises utilisées au cours de la soirée. Ariel et Laurence s'installèrent sur un matelas au bord de la piscine. Nadia se glissa entre ses cuisses et commence à la lécher. 
Aymeric fut le premier à la posséder et quand il y eut joui en elle, ce fut Laurence qui nettoya la chatte du sperme qui débordait puis ce fut le tour du baron et de Diokel.
Je fus le dernier à passer, avant que Marc fît l’amour à sa femme.
— Camille, à partir de ce jour et jusqu'au moment où tu seras enceinte, aucun homme à part ton mari n’entrera ni ne jouira dans ta chatte. Je t’en fais la promesse en tant que Maître…
— Marc tu te dois d’honorer ton épouse pour qu'elle tombe enceinte le plus vite possible et qu’elle puisse rapidement reprendre sa place de soumise complète.
— Merci Maître, dirent-ils en chœur.
Après ces mots, nous allâmes tous nous coucher. Je proposais à Aymeric de prendre Anaïs pour le servir pendant la nuit et le matin. Je passerai la nuit seul, car Sandrine était au chevet de Bérénice et Camille dormait avec son mari.
Au petit matin, je me suis levé et j’ai retrouvé Aymeric dans la cuisine. Anaïs, Sandrine et Bérénice étaient levées et elles avaient préparé le café.
Après l’avoir bu, je proposais à Aymeric de venir faire une petite promenade matinale avant que le soleil écrasa la garrigue de sa chaleur.
— Je n’ai pas de chevaux à vous présenter, mais une promenade sous les chênes liège avec l'odeur du thym et le chant des cigales est toujours un enchantement.
— Je veux bien le croire, dans notre Normandie, nous avons d’autres plaisirs dans nos forêts, me dit-il en regardant Bérénice qui baissa la tête.
Elle semblait aller mieux même si, à sa tête, on pouvait deviner qu’elle n’avait pas beaucoup dormi.
— Nous pourrions proposer à Sandrine et Bérénice de nous accompagner ?
— Bien sûr, dit Aymeric. Allez mesdames ! Allez couvrir un peu vos gros culs et revenez, ajouta-t-il en donnant une petite claque sur le postérieur de sa femme.
Nous marchions tranquillement, j’étais main dans la main avec Sandrine tandis que devant nous Aymeric tenait son épouse par la taille.
— Voici un de mes endroits préférés de cette forêt, cette source avec ce petit plan d’eau, il n’est connu que pas les initiés et Sandrine aime venir s'y baigner nue, n’est-ce pas ma chérie ?
— Oui mon Maître, dit-elle. 
Elle se mit nue et entra en frissonnant dans l’eau fraîche.
— Et toi mon amour, demanda Aymeric
Bérénice sourit et suivit Sandrine dans la source. Assis dans l’herbe, nous avons regardé nos deux naïades s’ébattre et sur un signe d’Aymeric, Bérénice le rejoignit et elle vint s’empaler sur son sexe. Bien évidemment, Sandrine ne mit pas longtemps à suivre l’exemple de sa compagne et je glissai mon sexe dans sa chatte gourmande.
Quand nous sommes revenus, Anaïs avec l’aide de Nadia et Laurence avait préparé un brunch digne de ce nom que nous avons pris sur la terrasse.
Emma et Chloé s’amusaient dans la piscine plus comme des amantes que comme dominante et dominée même si Chloé était nue.
Au cours de ce brunch, nous avons convenu avec Robert que je serai confirmé dans mon statut de Maître au cours d’une prochaine assemblée de la Confrérie qui devait se tenir deux mois plus tard. Il me demanda aussi si j’accepterais de travailler pour la Confrérie, car il avait un projet qu’il désespérait de voir se réaliser.
Il voulait retracer l’histoire de la Confrérie d’Artémis au cours des siècles, il possédait beaucoup d’archives dans des malles au grenier de son manoir et il savait que d’autres maîtres et maîtresses ailleurs en Europe en avaient aussi, mais pour le moment, personne n'avait compilé toutes ces données.
Il me parla d’une Maîtresse, Sixtine, jeune informaticienne spécialiste des banques de données et de l’archivage, mais ils avaient besoin d’un historien-archiviste capable de mettre bout à bout l’ensemble des éléments.
Ce serait un vrai plaisir et un challenge pour moi, je serai ravi de faire cela. Pour moi me plonger dans de vieux documents est aussi jouissif que de faire l’amour avec une femme.
— Alors je vous mettrai en contact avec Sixtine dans les prochains jours. Vous n’êtes pas voisins, mais avec les méthodes de communication actuelles, cela ne devrait pas poser de problème.
— Je ferais de mon mieux, lui dis-je en le remerciant de sa confiance.
En début d’après-midi, je pris congé de mes invités et je félicitais mes soumises pour leur attitude lors de ce week-end.
— Acceptez-vous toujours, de devenir des soumises de la confrérie ? Vous avez vu ce que cela implique avec Chloé et Camille ? Vos corps ne vous appartiendront plus et même si les Maîtres vous respecteront, vous risquez de vous voir imposer des choses qui ne vous plairont pas forcément.
Elles mirent quelques secondes à me répondre, mais toutes les deux acceptèrent sans réserve cette nouvelle condition.
Nous nous sommes mis d’accord pour que tout soit prêt lors de la confirmation. Il me fallait prendre des photos de Sandrine et Anaïs dans différentes conditions pour leur book sur le site de la Confrérie, elles devaient s’organiser pour ce week-end qui se déroulerait au manoir du baron de Montparcy.

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