J'observe la dizaine d'autres personnes présentes
pour ce stage de formation, un équilibre parfait entre hommes et femmes. Aucun
ne semble sortir du lot, pas de forte personnalité en apparence. Puis mon
regard croise celui de cet homme. Je ne peux m'empêcher de frissonner quand ces
yeux d'un bleu profonds me fixent, je me sens pénétrée par ce regard. Incapable
de soutenir plus longtemps cette vision, je baisse la tête, je réalise que
pendant tout ce temps j'ai fait tourner mon alliance avec mes doigts. Je relève
timidement la tête et esquisse un sourire, je sens le rose me monter aux joues.
Jamais depuis ma première rencontre avec mon mari, je n'avais ressenti cela en
présence d'un homme. Pourquoi maintenant ? Là ! Alors que je suis mariée,
heureuse en ménage avec un mari aimant et deux enfants charmants malgré les
soucis de l'adolescence.
Je dois avouer que sur le plan sexuel, ce n'est
plus la fougue de nos premiers ébats, la routine s'est installée et nos
rapports se sont raréfiés au point de ne quasiment plus exister. Mais ce n'est
pas le plus important, du moins le croyais-je jusqu'à ce mes yeux rencontrent
ce regard. Que m'arrive-t-il ? Je n'ai jamais imaginé tromper mon mari et là
sur un simple regard, je serai prête à m'abandonner à cet inconnu.
Mon cerveau se met à tourner à toute vitesse.
"Profites en ! Personne n'en saura jamais rien. Tu es à plus de cinq cent
kilomètres de chez toi !" Me souffle une petite voix. Je sens une bouffée
de chaleur me monter aux joues au moment où un des formateurs me demande de me
présenter. Sauvée par le gong, tout le monde va croire que je suis timide. Je
relève la tête et je me présente.
Il me fixe, comme s'il avait compris ce que je
venais de ressentir. Je me contrôle difficilement et je finis ma présentation en
prenant une grande respiration.
Je plonge de nouveau mon regard sur les documents
présents devant moi, écoutant les autres se présenter. Quand arrive le tour de
l’homme, il se présente avec une aisance incroyable et tous les regards sont
rivés sur lui. Je découvre alors que nous sommes quasiment voisins et que nos
lieux de travail sont proches. Malgré moi, je ne peux retenir un petit soupir
de satisfaction. L’homme me fixe droit dans les yeux, je me sens fondre.
— Que m’arrive-t-il ? Je serre les cuisses alors
que je sens un spasme me traverser le bas ventre.
— Merde ! Me dis-je. Je ne suis plus une
adolescente de quinze ans qui craque pour le premier bellâtre venu.
A cet instant, les formateurs nous informent
qu’après le déjeuner nous devrons choisir le ou la partenaire avec qui nous
travaillerons au cours de la semaine et vu que nous sommes autant d’hommes que
de femmes, l’idéal serait que les binômes soient mixtes. Je relève la tête et
ose affronter le regard perforant de l’homme en face de moi pour tenter de lui
faire comprendre ce que mon corps désire mais que mon esprit refuse en me
disant que ce serait une très mauvaise idée.
Un bref coup d’œil autour de la table me fait
comprendre que je ne suis apparemment pas la seule femme intéressée par ce
male. Il y a cette espèce de "pétasse " blonde au corps quasi
parfait qui minaude devant lui. Piquée au vif par son attitude provocatrice, je
me promets que je l’aurai.
La matinée se passe avec la mise en place du
programme et nous relatons nos diverses expériences pour optimiser nos besoins
en lien avec cette formation et l’heure du repas arrive.
Nous nous retrouvons alors dans ce petit self et je
me retrouve juste devant l’homme dans la file d’attente avec les plateaux. Je
peux sentir son parfum envoutant et je reste sans voix quand il me demande d’où
je suis exactement. Je me ressaisis et lui réponds, nous commençons à parler de
tout et de rien sur notre région, ce qui me permets de lancer un regard
vainqueur à la blonde. Je la vois me fusiller du regard et ajuster son corsage
de manière à faire bailler un peu plus son décolleté. Sur ce plan, je ne crains
pas la concurrence, depuis le lycée, ma poitrine a toujours attiré les regards
masculins et rendue jalouse les autres filles ce qui me permettait de ne pas
être trop désavantagée du fait de mes formes à la Rubens.
— Puisque nous sommes quasiment voisins, cela vous
dirait-il d’être ma binôme pour cette semaine ? me demande-t-il alors. De plus,
lorsque nous serons de retour chez nous, cela nous permettra de continuer à
échanger.
— Oh oui bien sûr ! Dis-je avec enthousiasme.
Je vois alors la blonde se décomposer. L’homme le
remarque aussi et lui envoie un sourire qui me fait bouillir.
— Attablons-nous ! Alors ! dit-il. Et à l’autre
femme, il lui propose :
— Vous vous joignez à nous ?
Cela me déstabilise, je n’avais pas envisagé cette
possibilité. Elle sourit et reprend du poil de la bête et nous nous installons
dans un coin de ce réfectoire relativement bruyant.
Je suis contre le mur et la blonde face à moi, nous
échangeons des banalités sur notre travail, nos familles et sur nos attentes
quant à la formation, finalement je trouve cette femme moins hautaine comme si
elle essayait de me séduire. L’homme reste en retrait de notre conversation de
femmes qui se met à virer chiffons après avoir relaté nos expériences de mère.
Son téléphone se met à vibrer, je l'entends
répondre. Allo chérie ! ... Non, je suis en formation, je ne peux passer ce
soir...
Elle continue de parler avec son interlocutrice et
soudain je sens une main se poser sur ma cuisse. Je me raidis, m'immobilise, je
baisse le regard sans un mot. Je me laissais faire. Pour la première fois
depuis des années, une main masculine autre que celle de mon mari me caressait
et je ne protestais pas. Sentant mon accord de principe, la main s'enhardit et
remonte sous le tissu de ma robe et caresse le haut de ma cuisse. J'écarte un
peu mes cuisses et je sens un doigt se poser sur le triangle de dentelle de ma
culotte. Je ne bougeais plus. Notre compagne de table, toujours au téléphone,
se lève en s'excusant pour continuer sa conversation. Nous laissant seuls.
Aussitôt, je sens le doigt glisser entre le tissu
et ma peau. Avec agilité et adresse, ce doigt trouve mes replis intimes et le
bouton fatidique. Je serre les lèvres alors que, l'homme se penche vers moi, je
sens son parfum, je ne sais plus où j'en suis. Il me murmure.
— J'adore retirer la dentelle avec mes dents... Et
j'aime encore plus quand dessous, c'est tout lisse...
Je rougis sans un mot car en cette fin de
printemps, je ne m'étais pas occupée de cette partie de mon anatomie. Je ne
m'étais jamais épilée totalement, depuis mon adolescence, j'étais fière de
cette fine toison qui faisait de moi une femme et plus une enfant. Mais ces
quelques mots me bouleversent. Allais je céder ?... Je meurs d'envie de mieux
découvrir cet homme qui semble savoir ce qu'il veut. Et avec son physique de
déménageur, j'imaginais une poitrine virile, velue comme j'aime, pour caresser
ces poils qui me font craquer.
Et comme il avait posé sa main, il la retire juste
quelques secondes avant le retour de notre compagne de table. Elle semble avoir
pleuré.
—Que se passe-t-il ? Lui demandai-je dans un élan
compassionnel.
—Rien de grave ! me dit-elle, un petit souci
personnel mais ça va s'arranger.
—Tant mieux ! Dis-je en souriant.
— Oui ! dit Daniel, Tout s'arrange un jour. Mais,
il va être l'heure de retourner dans la salle.
Et en me regardant, il me lance.
— Nous allons nous mettre en binôme.
— Oui bien sûr ! Je réponds enjouée et radieuse
sans plus me préoccuper de Mélanie.
De retour autour de la table, nous nous installons
par paires selon nos choix et la session commence. Troublée par les évènements
du repas j'ai du mal à me concentrer. L'homme s'en rend compte et me regarde en
souriant ce qui a le don de me faire encore plus perdre mes moyens.
L'après-midi se passe et alors que je me prépare à
rejoindre mon hôtel, il s'approche de moi et sûr de lui. En me prenant pas la
taille, il me dit :
— Allons prendre un verre !
— Avec plaisir ! Mais, laissez-moi passer à mon
hôtel avant pour y déposer mes affaires.
— Bien sûr ! Je crois que nous sommes logés dans le
même hôtel. Allons-y ensemble !
Quelques minutes plus tard, je le laisse me suivre
dans ma chambre. Il referme la porte et je me retrouve debout devant lui, mon
visage au niveau de sa poitrine. Je frémis quand il pose ses mains sur mes
épaules et que nos regards se croisent. Je le vois baisser le regard et sans
hésiter, je lui offre mes lèvres. Nous partageons un long baiser passionné, je
ne résiste pas lorsque je sens sa langue me caresser les lèvres et je la laisse
fouiller ma bouche.
Je me colle contre lui, sortant sa chemisette du
pantalon, je passe mes mains sous le vêtement, sur son torse et découvre avec
ravissement une poitrine velue comme je les aime. Lui, non plus n'est pas
inactif et je sens ses mains faire glisser la fermeture éclair de ma robe, je
l'aide à faire glisser le vêtement qui tombe au sol et je me retrouve en
sous-vêtements. Si j'avais su, j'aurais mis quelque chose de plus glamour ce
matin. Mais je n'ai pas le temps de me poser beaucoup de questions car avec une
dextérité incroyable, il fait suivre à mon soutien-gorge le chemin de ma robe
et m'allonge doucement sur le lit. Ses lèvres ayant à peine quittées les
miennes.
Penché au-dessus de
moi, sa bouche quitte mon visage et descend dans mon cou où elle ne s'attarde
guère pour venir se poser alternativement sur les pointes de mes seins.
Rapidement, ma poitrine réagit et mes tétons durcissent. Il me caresse de ses
mains que je sens descendre sur mes hanches en même temps que sa bouche quitte
ma poitrine pour embrasser mon ventre, mon nombril. Puis comme il me l'avait
dit à table, ce sont ses dents qui attrapent ma culotte et la tirent sur mes
cuisses. Je soulève mes fesses pour lui faciliter la tâche et ses doigts la
font ensuite glisser à mes pieds. Je suis nue, son visage est entre mes
cuisses. Je sens son souffle chaud sur mon intimité, il m'ouvre de ses mains
puissantes et un coup de langue explore mes replis secrets m'arrachant un
soupir de surprise. Je découvre ce plaisir que mon mari ne m'avait jamais donné,
l'agilité de sa langue que j'avais découverte dans ma bouche ne se dément pas
et je la sens passer partout où elle peut se glisser. Je me cambre, je m'offre
totalement. Je lui caresse les cheveux, je ne veux pas qu'il cesse. Je me mors
les lèvres, je ferme les yeux pour apprécier totalement cet instant magique.
Tout en continuant
à lécher mon intimité, aspirer, mordiller, il glisse un doigt en moi, mon
excitation monte encore d'un cran, il le sent et un deuxième doigt vient
rejoindre le premier et ensemble ils commencent un mouvement de va et vient. Sa
main libre vient me caresser la poitrine, me pincer les tétons. Je ne sais plus
où j'en suis. J'en veux encore plus. Il le devine.
Il s'écarte alors
de moi et je réalise qu'il est nu, le sexe raide en érection, comment a-t-il pu
se dévêtir sans que je ne m'en rende compte ?
Un sourire
carnassier sur le visage, il me regarde.
— Tu es vraiment
appétissante ! Tes rondeurs rendent le jeu encore plus amusant.
Et sans un mot de
plus, il me pénètre lentement mais surement. Je le sens en moi,
profondément. Jamais, je ne m'étais sentie comblée de cette manière avec mon
mari. Appuyé sur ces mains de chaque côté de mon visage, il commence des
allers-retours puissants de plus en plus profond qui m'arrachent de petits cris
à chaque pénétration. Je sens le plaisir monter de manière irrépressible. Je
croise mes chevilles sur ses hanches pour le maintenir prisonnier. Il accélère,
il se cale sur mon rythme.
Je ne me retiens
plus.
— Encore ! Lui
dis-je.
Le plaisir monte en
moi et me submerge, je pousse un cri de jouissance au moment où il se répand
dans mon ventre avec un grognement de plaisir.
— Hummmm ! dit-il.
Tu as encore beaucoup de choses à découvrir.
— Oh oui, fais les
moi découvrir.
Il s'affale à côté
de moi sur le lit. Je viens poser ma tête sur sa poitrine pendant que nous
reprenons nos esprits, je lui caresse le torse, jouant avec un pendentif
étrange qu'il porte, on dirait une Vénus préhistorique. Il me caresse le dos,
les fesses, les cuisses.
Nous restons ainsi
calmement installés pendant quelques minutes. Je récupère lentement, je
frisonne en repensant à ce que je viens de faire. C'est la première fois que je
me retrouve comme cela avec un autre homme que mon mari, je ne me reconnais
pas. "Comment ai-je pu faire cela ?" Mais je dois m'avouer qu'il a
tout pour me faire craquer.
En riant il me
donne une petite claque sur la cuisse et me dit :
— Je crois que tu
devrais aller te doucher car je te propose de découvrir un petit resto sympa,
mais il faut prendre la voiture pour y aller.
Je souris en me
levant nue.
— Merci ! J'ai hâte
!
Je rentre dans la
douche et sans savoir pourquoi, je ne ferme pas la porte. Alors que j'ai les
yeux fermés à apprécier l'eau qui coule sur mon corps, je sens des mains venir
me caresser le dos, les fesses. Il me savonne doucement, puis je le sens se
coller contre moi, passer ses mains sur mon ventre, remonter sur mes seins. Je
me laisse faire je me recule contre lui, je sens son membre viril contre mes
fesses, puis une de ses mains glisser sur mon bas ventre, entre mes cuisses. Ce
n'est pas possible, il ne peut pas recommencer, c'est incroyable ! me dis-je.
Je ne résiste pas
et me laisse faire, ses doigts savent y faire et je le sens glisser son sexe
entre mes fesses là où personne n'est jamais allé et doucement, habillement il
cherche à visiter ce passage. Je ne sais que dire, que faire. Je ne me refuse
pas et il entre doucement ce qui me provoque des sensations inconnues
nouvelles. Je gémis. Il entre profondément en moi sachant me faire perdre pied
par les caresses que me prodiguent ses mains ailleurs sur mon corps.
Au bout de quelques
minutes de ce traitement, nos corps unis dans le désir partagent un plaisir commun.
Il se recule
doucement et me retournant me pose un long baiser sur les lèvres. Je ne sais
plus que dire. Et nous finissons de nous doucher, silencieusement et
frissonnants.
Il sort de la
douche le premier et me tend une serviette pour que je m'essuie. Je lui souris
en le remerciant mais de voir ce corps nu me trouble. Il finit de s'essuyer et
retourne dans la chambre pour se rhabiller. Enveloppée dans ma serviette, je le
suis. Il s'approche de moi et me prenant par les bras, il me pose un baiser chaste
sur le front.
— Habille-toi, je
t'attends dans le hall de l'hôtel !
Il quitte la
chambre et je me retrouve seule. Je ne sais que penser. Je viens de passer une
heure incroyable.
— Ai-je rêvé ?
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